une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| the sun came up and i was looking at you (arya) | |
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| Sujet: the sun came up and i was looking at you (arya) (#) Dim 10 Juil - 1:00 | |
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Étouffant un bâillement, Arlo ouvre la porte du réfrigérateur dans l’espoir d’y trouver à manger. Évidemment, il y a les restes de la veille. C’est comme si un festin pour un véritable régiment avait été préparé. Car pour le premier anniversaire des jumeaux, il était facilement prévisible que les Mehrtens verraient les choses en grand. La fête en elle-même était quand même relativement simple, mais au niveau de la nourriture et des cadeaux, ils n’y sont pas allés de main morte. N’est-ce pas normal, pour célébrer la première année des prunelles de leurs yeux ? Le jeune père a encore du mal à croire que c’était déjà il y a un an que Laya accouchait. Le temps s’est écoulé à une vitesse folle et, comme la plupart des parents, Arlo déplore que ses enfants grandissent trop vite. Leur évolution surveillée de près et régulièrement applaudie, le Mehrtens ne cesse de s’émerveiller face aux merveilles de la nature humaine dès la plus tendre enfance. Et évidemment, pendant tout ce temps, il y a beaucoup d’autres choses qui se sont passées. Mariage secoué de turbulences depuis le début, mais sérieusement mis à l’épreuve avec l’accident et l’amnésie d’Arlo, leur relation a pourtant recommencé à évoluer doucement. Retrouvant peu à peu des bribes de souvenirs, le jeune homme est heureux de pouvoir à nouveau puiser dans sa mémoire. Le chemin est encore loin d’être terminé, car il ne se rappelle pas de tout et il ne sait même pas si ce sera possible un jour. Mais les progrès réalisés sont déjà énormes et il en est conscient. Pouvoir chérir à nouveau des souvenirs partagés avec Laya, c’est précieux à ses yeux. Et pendant ce temps, ils ont continué à se rapprocher, lentement mais sûrement. C’est comme s’il avait appris à la connaître à nouveau, à retomber amoureux d’elle. En réalité, Arlo comprend que ses sentiments n’avaient jamais disparu : ils étaient là, quelque part au fond de son coeur, comme en latence et dans l’attente de revenir à la surface. Il n’a jamais rien forcé et Laya a été très patiente avec lui : les choses sont revenues le plus naturellement au monde. Leur (deuxième) premier baiser a été un échange à la fois spontané et empreint d’une sincérité magique, insufflant au néo-zélandais une dose incroyable de bonheur. Former à nouveau une famille, tous les quatre, former à nouveau un couple, avec Laya, c’était exactement ce dont son coeur avait besoin. Alors au moment où il entend des pas descendre de l’escalier, c’est un sourire qui étire ses lèvres. « Salut, beauté. Une bonne sieste, ça fait un bien fou, hein ? » Pour une fois que les jumeaux ne sont pas avec eux, c’est le moment d’en profiter pour se reposer un peu, mais aussi d’être en compagnie l’un de l’autre. « Viens là… » Accueillant sa femme dans ses bras, Arlo dépose un baiser sur son front. Il aime profondément ses enfants, mais il sait aussi que ces moments de calme ensemble ne peuvent leur faire que du bien. « J’ai lancé le lave-vaisselle et je m’occuperai de terminer le rangement un peu plus tard. En attendant, tu as un petit creux ? » Pour une fois, ils ne sont pas pressés et peuvent prendre tout leur temps. Après un peu de ménage et une sieste, ils peuvent bien s’octroyer un repas tranquille, ce qui est évidemment plutôt rare dans ce foyer à la fois bruyant et rempli de bonne humeur. « Il reste du gâteau et… Pas mal de choses d’hier, en fait. On pourrait soit aller manger sur la terrasse, soit carrément sur la plage, ça te dit ? J’ai regardé, il n’y a pas trop de vent et le mercure est plutôt clément aujourd’hui. »
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| Sujet: Re: the sun came up and i was looking at you (arya) (#) Lun 11 Juil - 19:06 | |
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Emergeant en douceur, Laya repoussa le drap et se redressa doucement dans le lit. Son regard attiré par la belle luminosité de l’après-midi, elle s’étira puis se leva après cette bonne sieste récupératrice. Enfilant une chemise bleue et un short, la jeune maman quitta la chambre et descendit dans la cuisine où elle avait entendu un bruit. Récemment, les deux parents avaient célébré les un an des jumeaux en compagnie de leurs proches. Pour marquer le coup, les Mehrtens avaient mis les petits plats dans les grands. Bien sûr, les enfants n’en garderaient pas le souvenir mais la journée avait été immortalisée en photos et celle-ci avait surtout été l’occasion de resserrer des liens distendus. Depuis la naissance des enfants, Laya avait transmis la nouvelle à sa famille par le biais de son frère mais elle désespérait d’un jour pouvoir reprendre contact avec eux. Les ponts étaient toujours rompus avec son père et son autre frère. Tout au plus sa mère l’avait récemment appelée pour demander des informations au sujet de ses petits-enfants et prendre de ses nouvelles. Des années que Laya n’avait plus entendu la voix de sa mère, qui l’avait sûrement appelée en « secret ». Autant dire que le moment avait été chargé en émotions, un moment au goût de trop peu. Après tout, si ses parents ne souhaitaient pas faire partie de leur vie, c’était eux qui se privaient. Ils privaient leurs petits-enfants aussi de grands-parents mais à force, Laya passait au-dessus. Elle avait choisi sa propre famille en la personne d’Arlo et s’ils n’acceptaient toujours pas ce choix des années plus tard, elle ne pouvait rien y changer. Les derniers mois écoulés avaient aussi permis au couple de renouer et de continuer à se rapprocher. De nouveaux souvenirs pour Arlo, un deuxième « premier » baiser pour les époux retrouvés. Tout s’était accumulé dans un tourbillon d’émotions délicieuses.
A présent, le mari et la femme profitaient d’une journée à deux pour remettre de l’ordre dans la maison et se reposer en l’absence des jumeaux. Comme souvent, Arlo avait élu domicile devant le frigo, à la recherche de la nourriture qui comblerait son ventre de joie. « Salut. Oh oui, rien de mieux pour recharger les batteries. Tu es levé depuis longtemps ? » D’humeur visiblement affectueuse, le jeune papa rapprocha sa femme de lui et déposa un baiser sur son front. En retour, Laya se rapprocha de lui et se blottit dans ses bras par une tendre étreinte échangée. « Je vais juste me faire un thé et prendre un morceau de cette délicieuse tarte aux pommes. Et toi ? » Laya n’avait pas très faim, alors elle opta pour une forme de quatre-heures et elle hocha la tête lorsqu’Arlo lui proposa de se poser dehors. « Excellente idée, on peut profiter de la terrasse et étendre nos pieds dans le sable juste à côté. » La brune esquissa un sourire complice et prépara un plateau où elle disposa les boissons et ce que le couple avait envie de manger. Un peu plus tard, les deux amoureux se retrouvèrent à se détendre sur la terrasse et à profiter du beau temps. « C’est agréable d’être chez soi. Je compte bien me reposer ces prochains jours. Comme tu le sais, je vais bientôt devoir repartir. D’un côté, je suis excitée à l’idée de retourner sur le terrain et de l’autre, je me suis habituée à rester tout le temps ici. Ce sera dur de vous quitter quelques jours. Theo et Kala sont encore si jeunes. » Laya avait bénéficier d’un horaire aménagé, d’une permission pour travailler depuis la maison depuis la naissance des jumeaux. Maintenant qu’Arlo et elle avaient retrouvé un semblant de vie normale, le reste suivait aussi. La jeune maman devait retrouver de nouveaux objectifs et challenges professionnels par le biais de ses reportages. Le journalisme environnemental, c’était dans son ADN. « Ce sera une nouvelle organisation pour toi aussi. » Pour l’heure, il n’était toutefois pas question de s’attarder trop sur le travail. « Ce n’est pas encore pour tout de suite. Je vais d’abord terminer cette tarte. » Dans un sourire complice, elle allongea ses jambes par-dessus celles d’Arlo et elle dégusta le délicieux dessert.
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| Sujet: Re: the sun came up and i was looking at you (arya) (#) Dim 17 Juil - 1:58 | |
| « Pas très longtemps, non. J’avais presque oublié ce que ça faisait, de pouvoir faire une bonne sieste. » Arlo ne se plaint pas du manque de sommeil, car tous les parents signent pour ça en quelque sorte. En revanche, il ne va pas se cacher que le fait de pouvoir se reposer un peu fait beaucoup de bien. Il sait aussi que se retrouver en tête-à-tête est bénéfique pour eux, qui reconstruisent tout doucement leur relation de couple. « J’ai bien envie d’un thé, comme toi. Et… Je me tâte encore, je vais sortir ce qui me fait envie, peut-être un peu de salé aussi. » Le jeune homme a un petit creux, mais pas de quoi faire un festin comme la veille non plus. Néanmoins, finir les restes est un prétexte plutôt idéal pour ravir ses papilles. Plateau déjà préparé par Laya avec tout ce qui leur fait envie à tous les deux, le jeune couple se retrouve sur leur terrasse, face à la plage. C’est un bel endroit et Arlo ne regrette décidément pas l’acquisition de cette maison, à Porirua ville de son enfance, au bord de l’océan. « J’ai pris quand même un plaid, au cas où le vent se lèverait. » Les températures hivernales ne sont pas trop difficiles à supporter, mais le Mehrtens a toujours le souci de prendre soin de sa famille. Tant qu’il y a du soleil néanmoins, il en profite pour glisser ses pieds dans le sable comme l’a suggéré sa femme. Tout en se préparant rapidement une tartine de houmous aux poivrons grillés sur laquelle il ajoute des pickles, Arlo écoute Laya évoquer sa prochaine mission professionnelle. « Oui, ça va nous faire tout drôle que tu ne sois pas là pendant quelques jours. On s’est vite habitués, en un an. Mais je suis content aussi que tu retournes sur le terrain, ça va te faire du bien. » Depuis la naissance des jumeaux, la brune a adapté son emploi du temps pour qu’il convienne à son nouveau rôle de maman. Mais désormais, il est temps que les choses reviennent un peu plus à la normale d’un point de vue professionnel. « Tu nous enverras des photos et on se fera des appels vidéos le soir si tu peux. » Le néo-zélandais sait que Kala et Theo manqueront beaucoup à leur mère et qu’elle se fera probablement du souci en même temps. « Ce sera une organisation différente, oui. Mais ne t’en fais pas, ça se passera très bien. » Arlo ne se sent peut-être pas aussi doué que Laya dans son rôle de parent, mais il fait de son mieux et a gagné en assurance depuis quelques mois déjà. Il apprend tous les jours, c’est une certitude. « En attendant, tu as raison d’en profiter pour te reposer. C’est bien que j’aie pu poser quelques jours de congés, ça nous permet à la fois d’être ensemble et en même temps je peux te décharger un peu. » Le jeune père profite de ses jours de vacances, même si c’est à la maison, pour être en famille. Un peu de tranquillité avec les siens, c’est tout ce qu’il demande en réalité. Et au moment où sa femme allonge ses jambes par-dessus les siennes, il se sent empli d’un sentiment de sérénité sans pareille. Elle a raison, c’est agréable d’être chez soi, et plus encore auprès d’eux. Sourire complice sur les lèvres, Arlo caresse lentement les jambes de Laya. « Ça me fait plaisir qu’on se retrouve un peu tous les deux. Nos moments à quatre sont extrêmement précieux, mais je pense que c’est important aussi qu’on se réserve du temps en tête-à-tête. » En amoureux. Ils en ont besoin, tous les deux, surtout au vu de la belle évolution de leur relation. « Tu me partagerais pas un peu de ton dessert ? » demande le brun en riant, penchant la tête vers la sienne à la fois pour la taquiner et se rapprocher.
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| Sujet: Re: the sun came up and i was looking at you (arya) (#) Dim 24 Juil - 23:20 | |
| Confortablement installé sur leur terrasse face à la mer, le couple devisait gaiement sur les dernières nouveautés de leur vie, histoire de faire le point sur tout ce qui s’était passé récemment et ce qui allait arriver ensuite. Le plus grand changement futur serait le retour à la vie de normale de Laya par rapport à son travail, ce qui impliquerait des voyages et des missions à l’étranger pour la journaliste investie en matière environnementale. Si la perspective de la voir moins souvent serait bizarre pour Arlo, il se réjouissait pour elle. « La prochaine mission c’est d’aller observer le quokka en Australie, dans la forêt de Jarrah et surtout sur l’île de Rottnest qui est leur habitat principal. Tu savais qu’il était surnommé l’animal le plus heureux du monde en raison de ses sourires ? Le quokka ne sourit pas vraiment, c’est plus une caractéristique naturelle de sa tête. » Expliqua-t-elle, amusée. Cependant, la visite de Laya soulignait souvent une évidence plus malheureuse. « Ils ne sont pas encore en voie de disparition mais leur nombre décline dangereusement. Dégradation de leur habitat par l’homme, introduction d’espèces indésirables et de prédateurs qui envahissent leur territoire, incendies provoqués par le réchauffement qui ont fait de nombreux dégâts aussi ces dernières années… Autant de raisons qui expliquent le bouleversement de leur population. » Laya se réjouissait de rencontrer ces adorables marsupiaux et elle appréciait partager les détails de ses missions avec Arlo. Et même si elle s’y rendait pour alerter sur les dangers autour des quokkas, elle profiterait de cette reprise sur le terrain. « Compte sur moi pour les photos et les appels vidéo. » Laya trouverait toujours du temps pour contacter ses proches, surtout qu’elle ne se rendait pas dans une partie du monde où la connexion serait perdue durant tout le séjour. « Oui, on peut profiter de nos derniers jours tous ensemble. » De son côté, Arlo lui affirma que tout se passerait bien avec les enfants. Rassurée par sa sérénité, la jeune maman frotta légèrement les pieds puis elle passa ses jambes par-dessus celles d’Arlo, initiant un rapprochement complice bienvenu. Un rapprochement qui encouragea le père de famille à chérir leurs moments à deux aussi. « Je suis bien d’accord. » Garder des moments à deux était tout aussi précieux que ceux partagés à quatre. Lorsque le passionné de la mer tenta de lui chiper une part de dessert, Laya pencha l’assiette de l’autre côté pour échapper au chenapan, une fuite qui ne dura qu’une seconde. « Ah non ! Pas touche à mon dessert ! » Elle changea bien vite d’avis quand l’idée de lui garnir la joue d’un morceau généreux la traversa. « Bon, allez… c’est bien parce que c’est toi. » La journaliste découpa un bout avec de la pomme et amena la fourchette jusqu’à la bouche d’Arlo avant de dévier sur ladite joue au dernier moment. « Oups ! Décidément, je suis bien maladroite. »
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| Sujet: Re: the sun came up and i was looking at you (arya) (#) Mer 16 Nov - 10:42 | |
| « Oui, j’ai déjà vu des quokkas passer sur Instagram. Même si c’est seulement une caractéristique naturelle de sa tête, je trouve que c’est très mignon. » Arlo comprend qu’il soit surnommé l’animal le plus heureux du monde, car les êtres humains y voient naturellement des sourires et de beaux animaux. « Je suis sûr que ce sera passionnant ! C’est situé où à peu près ? » L’Australie est immense et entre la côte est et la côte ouest, il peut y avoir un monde. Envoyée pour différentes missions, Laya s’y connaît bien mieux que lui. Malheureusement, ses expéditions scientifiques ne sont pas toujours joyeuses. Les reportages sont parfois faits pour montrer des conditions déplorables, ou encore des situations qui s’aggravent. En l’occurrence, il s’agit du nombre décroissant de cette espèce en particulier, pour différentes raisons. « Espérons que votre travail aidera un peu à prendre conscience de ces choses-là. » L’évolution des mentalités et des comportements humains est difficile, mais encore faut-il déjà se rendre compte de ce qui ne va pas. Mais même si leur condition commence à être alarmante, le brun espère avoir droit à des photos de ces adorables animaux. Et évidemment, ils vont maintenir le contact, pour échanger des nouvelles et pour qu’elle puisse voir les jumeaux qui vont beaucoup lui manquer. Ce sera un premier changement important, mais Arlo ne doute pas qu’ils arriveront à s’organiser et à s’adapter. Se retrouver seul avec deux enfants d’un an pour plusieurs jours ne lui fait pas peur, en revanche il sera probablement plus fatigué que d’habitude. Mais en attendant, ils sont tous ensemble à la maison et ont quelques jours pour en profiter en famille. Et dans l’immédiat, ils sont seulement tous les deux, le conservateur exprimant l’idée que c’est important aussi. Laya est d’accord avec lui et, à vrai, depuis quelques semaines (ou serait-ce un peu plus ?), Arlo a l’impression qu’ils sont souvent sur la même longueur d’ondes. Enfin du moins, c’est le cas jusqu’à ce qu’il s’agisse de partager la nourriture… Car la brune éloigne son assiette du néo-zélandais, le faisant rire par la même occasion. Puis elle semble se raviser, comme contrainte, seulement parce que c’est lui. « Quelle générosité ! » Il en profite pour la taquiner un peu. Car il a l’impression que durant tous les moments difficiles qu’ils ont traversés, l’humour a régulièrement aidé à désamorcer la situation. Maintenant que les choses vont mieux, il n’y a aucune raison pour ne pas garder ce trait de caractère qui semble avoir toujours fait partie de leur relation. Et encore une fois, Laya a l’air d’être d’accord, puisque elle finit par lui mettre de la tarte aux pommes sur le visage, sur la joue plus précisément. Arlo fait mine d’être outré, surtout qu’il ne s’y attendait pas. « Vous ne perdez rien pour attendre, madame Mehrtens ! » Ça lui rappellerait presque les batailles de nourriture avec ses petites soeurs, qui avaient le don d’énerver leurs parents - aujourd’hui, ce n’est probablement pas ce dans quoi ils vont se lancer, pourtant ce n’est pas l’envie qui manque pour le jeune père. S’essuyant la joue, il fait mine de réfléchir. « Qu’est-ce que je pourrais bien faire pour me venger ? » Le mot est trop fort, mais comme l’ambiance est bon enfant, Arlo est persuadé que sa femme le comprend. Il fait semblant de vouloir lui mettre de la nourriture sur le visage à son tour, puis change aussi de direction au tout dernier moment. Car au cours de ces instants, ils se sont naturellement rapprochés et les battements de son coeur se sont accélérés. C’est spontanément qu’il pose les lèvres sur les siennes, tendrement.
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| Sujet: Re: the sun came up and i was looking at you (arya) (#) Dim 1 Jan - 21:02 | |
| « Oui, ils sont très mignons. » C’était ce qui pouvait aider à leur protection car malheureusement des études avaient déjà mis en évidence que la beauté d’un animal était un facteur qui encourageait la population à se concentrer davantage sur leur préservation. Un article sur les quokkas récolterait plus d’attention qu’une couverture sur les mygales. Laya ne triait pas les sujets sur lesquelles elle écrivait, elle se rendait simplement compte de la triste réalité. « Je me réjouis de reprendre. Et ce ne sera pas trop loin. L’île est située à une vingtaine de kilomètre de Perth. » Attentif, Arlo l’écoutait toujours avec enthousiasme et bienveillance. Quand son épouse était lancée sur son travail, il était parfois difficile de l’arrêter. « Je l’espère aussi. » La journaliste n’avait nullement la prétention de révolutionner les mentalités mais elle osait croire qu’elle apportait sa pierre à l’édifice pour éveiller la conscience d’une poignée de personnes. Ce voyage serait le premier qui l’éloignerait de ses enfants plus de quelques heures. Ce ne serait pas facile, cependant elle avait toute confiance en Arlo pour prendre soin d’eux et les nouvelles technologies seraient très utiles pour échanger des nouvelles tous les jours. « Et toi ça ira de ton côté ? » Laya n’en doutait pas mais elle préférait le lui demander. Il ne s’était jamais retrouvé aussi longtemps seul avec eux alors s’il avait la moindre peur ou hésitation, le mieux était d’en parler à cœur ouvert. En attendant, la petite famille profitait de ces derniers jours tous ensemble et pour l’heure le couple partageait un rare moment rien que tous les deux. S’ils avaient passé le plus clair de leur temps autour de leurs enfants, les bribes de souvenirs d’Arlo avaient aussi contribué à les renouer et à les rapprocher ces derniers semaines. Petit à petit, Laya avait retrouvé une complicité innée avec son amour de jeunesse, une complicité qui se confirmait au travers de petites plaisanteries comme celle en rapport à la nourriture. D’un geste volontairement maladroit, elle imbiba la joue de son mari, étonné, peu habitué à des écarts espiègles de la part de sa femme. Rieur, il envisagea de se venger mais, au dernier moment, le visage d’Arlo changea de direction. Il posa ses lèvres sur celles de Laya. Surprise, elle retint son souffle alors que son cœur pulsa plus vite dans sa poitrine. Dans les bras l’un de l’autre, à quelques mètres de cette magnifique plage en face de chez eux, ils se retrouvaient. Bien souvent, on ne comprenait l’étendue d’un amour qu’en proportion à la douleur qu’il suscitait. Laya avait souffert de le perdre lorsqu’il avait disparu en mer, cette angoisse qui lui avait labouré le ventre pendant des jours et qui avait continué lorsque son mari avait été retrouvé sans aucun souvenir d’elle. Elle avait gardé le secret espoir qu’il lui reviendrait un jour, une flamme qui avait continué de brûler dans son ventre, renforcée par sa grossesse, Laya s’était accrochée à leur amour, et les jumeaux lui avaient donné une raison supplémentaire de l’aimer davantage encore. La détresse et la douleur d’Arlo s’étaient reflétées chez elle, elle avait encaissé pour lui ce qu’il n’avait pu dissiper sur d’autres. L’amour qui les liait était un réservoir dont la jauge colorée dépendait du niveau de bonheur et de bien-être de l’autre, une jauge qui rayonnait aujourd’hui car ils étaient réunis et heureux. Après ce premier baiser, Laya ne dit rien, reprenant son souffle. L’oxygène s’était chargé d’une tension que les deux amoureux n’avaient plus partagée depuis longtemps, une fragrance subtile qui promettait le meilleur. Les yeux de la brune se noyèrent dans ceux d’Arlo. Il la regardait comme avant. Avant l’accident. L’estomac noué d’une tendre appréhension, elle se rapprocha de lui pour capturer à nouveau ses lèvres, tandis que ses mains glissèrent contre son torse. Une envie familière la traversa, un mélange de désir, de passion et de tous les sentiments qu’elle avait pour lui.
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| Sujet: Re: the sun came up and i was looking at you (arya) (#) Lun 2 Jan - 10:39 | |
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Le sourire de Laya fait plaisir à voir. Comme Arlo l’a demandé, elle donne quelques détails au sujet de son déplacement à venir. « Ça va te faire du bien de reprendre ! » Et de son côté, seul avec les enfants ? C’est une très bonne question. « Ce sera un peu sportif et il faudra que je m’habitue, mais ça va le faire ! » Ses propos ne sont peut-être pas des plus rassurants, mais le jeune homme n’a pas envie de se montrer prétentieux non plus. « En vrai, je pense qu’il faut juste que je m’habitue. J’ai confiance. Je suis sûr qu’ils seront indulgents parce qu’ils sauront que c’est seulement papa et qu’il est moins doué que maman. » Au pire, Arlo appellera une nourrice à la rescousse, même s’il espère vraiment ne pas devoir en arriver à cette extrémité tant qu’il n’est pas au travail. Oui, leurs enfants sont leur sujet de conversation principal, et c’est un lien très important qui les unit. Pendant des mois et des mois, c’est surtout autour des jumeaux - et grâce à eux - que Laya et lui se sont réunis. C’est pour eux qu’ils ont uni leurs forces, fait des compromis, trouvé des solutions, surmonté des épreuves. Mais c’est aussi ce qui les a rapprochés, petit à petit. Le néo-zélandais a bien senti le changement, subtil mais réel, lent mais progressif. Non seulement il retrouve peu à peu ses souvenirs - avec l’espoir de tous les avoir à nouveau un jour -, mais en plus le couple s’en crée de nouveaux. Des moments précieux, un partage complice, des sentiments qui se renforcent… C’est sans doute la raison pour laquelle Arlo finit par poser les lèvres sur celles de sa femme. Il en a envie, depuis des semaines déjà, hésitant à franchir le cap en raison de tout ce qu’ils ont traversé et pour ne pas risquer de perturber leur dynamique en tant que parents. Mais aujourd’hui, c’est venu d’une manière très spontanée. Et tout ce qu’il espère, c’est que son désir est partagé. Mais ce baiser ne laisse planer aucun doute - les souffles qui s’emmêlent, les langues qui dansent ensemble, la magie d’un deuxième premier baiser. Le brun a l’impression que son coeur s’est arrêté de battre, comme si ce dernier attendant depuis longtemps de retrouver ces sensations bénies. Et au moment où ils se détachent l’un de l’autre, le regard d’Arlo accroche celui de Laya. Au fond de leurs yeux, on peut lire beaucoup de choses. Et c’est un mélange de bonheur, de sérénité, de tranquillité et bien sûr d’amour qui l’envahit. Rien d’étonnant donc à ce qu’ils s’embrassent à nouveau, couple marié qui a tellement de choses et de temps à rattraper. Cette fois, l’étreinte est moins hésitante, plus passionnée, et le Mehrtens glisse les bras autour de la taille de l’indienne pour l’entourer et la serrer contre lui. Une fois que leurs lèvres se séparent à nouveau, il pose son front contre le sien. Les yeux fermés. Comme apaisé. Le moment se passerait sans doute de mots, pourtant il ressent bel et bien le besoin de s’exprimer. « Je suis tombé amoureux de toi… Encore une fois. » Comme si c’était la chose la plus naturelle au monde. Comme si rien d’autre n’aurait pu se passer. Comme si le lien entre eux ne pouvait être détruit par une simple épreuve, et qu’il a fini par se renforcer contre toute attente. « Je suis conscient que tu as enduré beaucoup de choses… Et que tu as patienté longtemps. Et je sais que je pourrais jamais te remercier assez pour ça. » Après tout, Laya aurait pu décider de faire les choses autrement. Mais elle est toujours là, auprès de lui, auprès d’eux, et il se sent reconnaissant. « Je sais que rien ne changera ce qui s’est passé, mais je sais aussi que je peux m’employer à faire en sorte que l’avenir soit meilleur. »
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| Sujet: Re: the sun came up and i was looking at you (arya) (#) Lun 2 Jan - 19:48 | |
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Laya n’attendait pas d’Arlo qu’il se mette la pression pour jouer les pères modèles. Le plus important était qu’il soit présent pour les enfants, qu’il les aime de tout son coeur. Pour le reste, le conservateur apprenait sur le tas comment être un parent au quotidien, tout comme elle. Tous les deux faisaient de leur mieux et voilà qui était l’essentiel. Il n’était pas question de se comparer ou de se mettre la pression. « Je suis sûre que tu t’en sortiras très bien. C’est sûr que c’est un peu plus fatiguant tout seul mais vous finirez par trouver votre rythme. Et au besoin, tu peux me téléphoner ou même appeler quelqu’un pour t’aider. » Il existait des options si Arlo se sentait dépassé dans certaines situations. En tout cas, Laya avait toute confiance en lui pour veiller au bien des jumeaux. Les enfants avaient contribué à leur rapprochement, même si à présent, leur relation avait évolué indépendamment d’eux aussi. Au-delà de la coparentalité, le couple se retrouvait petit à petit, à la fois par le retour de souvenirs passés qu’à travers de nouveaux moments partagés. La flamme s’était ravivée et brillait d’un feu toujours plus ardent. Ils étaient complices comme avant. Les lèvres d’Arlo rencontrèrent celles de Laya dans un premier baiser tendre et fébrile. Au moment de reprendre leur souffle, les regards qui se croisèrent en disaient plus long que n’importe quelle parole. Trop longtemps l’éloignement les avait guettés, trop longtemps ils avaient été sevrés de l’affection de l’autre. Sous l’envie de prolonger l’étreinte, la brune se rapprocha à nouveau de son époux et captura ses lèvres dans un échange plus passionné tandis qu’Arlo la serra davantage contre lui. Le baiser s’interrompit, leurs souffles entremêlés, les yeux fermés qui reflétaient une sérénité évidente. Le néo-zélandais ouvrit alors son cœur, réitérant les sentiments qu’il nourrissait pour sa femme. A ce moment, Laya releva les paupières, étourdie par cet aveu percutant. Qu’aurait-elle pu rêver de mieux que tout l’amour qu’il lui donnait ? Conscient des difficultés que la jeune maman avait rencontrées, il se montrait reconnaissant. « Tu n’as pas à me remercier. C’est normal de se battre pour la personne qu’on aime. Et je n’ai jamais cessé de t’aimer. » Lui non plus n’avait pas eu facile. Un accident, un traumatisme, une amnésie partielle et la perte de ses repères. C’était un chemin semé d’embûches. Arlo dressait le bilan de ce qui s’était passé, désireux de construire un avenir meilleur. « C’est derrière nous maintenant. Tu as raison, le mieux, c’est de regarder vers l’avenir. Et profiter de chaque jour qui s’offre à nous aussi. » Après tout, ils étaient bien placés pour savoir que tout pouvait basculer alors se concentrer sur le présent était une bonne résolution aussi. « Je serai toujours là, toujours. » Le cœur de Laya hurlait littéralement pour lui. Illustration du grand amour, celui que même le temps ne réussissait pas à étioler.
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| Sujet: Re: the sun came up and i was looking at you (arya) (#) Mar 3 Jan - 11:06 | |
| « Merci. » Arlo apprécie que Laya la rassure. Il se doute que ce n’est pas facile pour une jeune mère de laisser ses bébés même l’espace de quelques jours, et sa confiance est touchante à ses yeux. Oh, le jeune homme n’a rien d’un mauvais père, mais il se montre seulement plus maladroit et plus hésitant qu’elle, comme si c’était un peu moins naturel, comme s’il se sentait plus facilement dépassé dans son rôle de père - la force du cliché ou pas ? Mais Arlo sait en tout cas qu’il fera toujours de son mieux avec les jumeaux, qu’auprès d’eux il a découvert l’amour inconditionnel qui pourtant continue de grandir, et qu’il serait prêt à faire beaucoup, en somme ce que la plupart des êtres humains affirment en découvrant les joies et les craintes de la parentalité. C’est évidemment un rôle et une responsabilité qui les a changés, qui occupe la majeure partie de leur existence, qui fait partie intégrante de leur vie et des personnes qu’ils sont devenus. Mais au-delà de ça, le jeune père a redécouvert un tout autre aspect de sa vie, sans savoir s’il éprouve des sentiments nouveaux ou plutôt retrouvés. C’est encore un peu flou dans son esprit, car il ne distingue pas très bien si tout a fini par revenir naturellement ou si les choses se sont simplement faites progressivement. Ou alors c’est un mélange des deux et au fond, c’est ce qu’il a envie de croire, car ce serait peut-être le plus beau. Ce rapprochement physique, ce baiser, cet échange de regards, cette tendresse, cette passion, cette complicité : c’est le plus beau, le plus explosif des cocktails. Arlo a l’impression que son coeur revient à la vie après un long moment passé dans un endroit sombre, froid et destiné à la solitude. C’est comme s’il retrouvait son souffle après des mois et des mois d’apnée. Et il ressent le besoin naturel de s’exprimer, comme si ses émotions avaient été trop longtemps contenues. À ce moment-là, le regard de sa femme autant que ses paroles valent de l’or à ses yeux. Il s’imprègne de ses propos, car c’est peut-être exactement ce qu’il avait besoin d’entendre. Au plus profond de lui, le brun le savait déjà, le comprenait, le ressentait. Mais l’entendre de la bouche de Laya rend à la situation et à ses sentiments une dimension plus réelle encore. « Dans la santé comme dans la maladie. Pour le meilleur et pour le pire. » Même s’il ne se souvient pas - encore, car il compte bien retrouver ça aussi - des voeux précis prononcés le jour de leur mariage, Arlo se doute qu’il a dû être question de ce genre de choses. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça s’est appliqué à eux. Laya a respecté le contrat à la lettre, fidèle à son amour, à lui, à elle-même, jusqu’au bout face aux difficultés et aux épreuves. À chaque fois qu’il y pense, le néo-zélandais sent un mélange de sentiments et d’émotions l’envahir. Oui, maintenant c’est du passé, et ils sont tous les deux d’accord pour regarder vers l’avenir - un mariage qui se consolide, une famille qui s’unit encore davantage. C’est tout ce qu’Arlo espérait et il sent son coeur battre à la fois d’amour, de bonheur et de reconnaissance. « Et je promets de t’offrir les plus beaux moments, les plus belles années de ta vie. » Du moins, tant qu’il en sera capable, puisque désormais ils sont bien placés pour savoir que tout peut arriver à n’importe quel moment. Mais ils ont eu leur dose de mauvaises nouvelles, de déceptions, d’interrogations, de doutes, d’incertitudes - alors maintenant, il a envie de se concentrer seulement sur toutes les belles choses qu’ils peuvent faire ensemble. Ils sont jeunes, ils ont deux beaux enfants, et il a l’impression que l’avenir s’ouvre à eux. Souriant, il dépose un baiser dans le cou de sa femme, avant de l’inciter à se blottir contre lui. « Tu as porté beaucoup de choses, pendant longtemps. Mais maintenant, on est à nouveau tous les deux. » Une équipe qui gagne. Deux coeurs unis et apaisés.
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| Sujet: Re: the sun came up and i was looking at you (arya) (#) Mar 3 Jan - 16:11 | |
| Laya mentirait si elle affirmait que ses enfants ne lui manqueraient pas pendant le voyage, mais elle avait toute confiance en Arlo pour s’occuper d’eux. Et après près d’un an passé constamment à leurs côtés, c’était l’occasion pour elle de se concentrer sur autre chose que sur sa famille. La journaliste avait besoin de retourner sur le terrain, d’aller au contact de la faune et de la flore pour redevenir une lanceuse d’alerte environnementale. Ce n’était pas en restant chez elle à relire les articles de ses collègues pour correction ou à en rédiger sur des thèmes plus secondaires que Laya récupérerait la flamme de son métier. Elle s’estimait extrêmement chanceuse d’avoir pu aménager son horaire de travail en raison de l’accident d’Arlo et de l’arrivée des jumeaux mais il était temps de repartir sur un rythme de vie normal. Celui de deux parents travaillant à temps plein et pas spécialement à domicile constamment. Cette reprise s’accompagnait de son lot d’adaptation pour toute la famille. Les enfants verraient moins leur maman et les parents devaient s’organiser autrement. Au milieu de toutes ces occupations, les Mehrtens essayaient de garder des moments pour eux aussi, comme cette matinée en bord de plage. Le temps avait œuvré pour que les sentiments d’Arlo remontent à la surface tandis que ceux de Laya étaient restés intacts durant la tempête qui avait secoué leur couple. Une flamme ravivée reflétée par le rapprochement qui opéra entre eux. Blottis l’un contre l’autre, les époux échangèrent des baisers tendres et passionnés. L’oxygène qui s’était raréfié ces derniers mois emplissaient à nouveau les poumons de Laya de joie. C’était ce qu’était devenu le brun au fil des années, le cœur de son existence. L’émotion était présente et intense entre eux. En écho aux mots de sa femme, il répéta alors un des vœux de mariage. Dans une relation, qui plus est à long terme, il y avait toujours des hauts et des bas. Si Laya avait baissé les bras à la première difficulté, elle ne serait plus avec lui depuis longtemps. Sa propre famille s’était éloignée d’elle lorsqu’elle s’était entêtée à continuer avec lui. L’Indienne avait grandi dans un milieu dont l’étroitesse d’esprit gagnait à disparaitre et à s’ouvrir. Ouverte sur le monde et accrochée à sa liberté, elle n’avait pas écouté les siens quand ils avaient protesté contre son choix. Elle avait tenu bon, à la fois par amour mais surtout fidèle à ses convictions. Ce n’était donc pas pour ensuite renoncer à Arlo dès que la vie leur présentait une épreuve. Elle s’était engagée auprès de lui. A présent, l’avenir s’ouvrait devant leur famille unie. Pour le meilleur et pour le pire, comme il l’avait lancé. Le brun formula une nouvelle promesse, celle de lui offrir les plus beaux moments et de partager les plus belles années de sa vie. Un sourire naquit sur les lèvres de Laya, ça ressemblait beaucoup à ses vœux de mariage sans qu’il s’en souvienne. La vie ne les avait pas épargné mais au moins le couple se rendait compte de l’importance de profiter de chaque instant. Savourant le moment, Laya frissonna sous le baiser de son homme dans son cou, puis elle se blottit confortablement contre lui. « Oui et tu en aurais fait autant pour moi. Il en faudra beaucoup pour nous séparer. Mais je suis heureuse qu’on se soit retrouvés. » Les Mehrtens étaient sur la même longueur d’ondes. Par désir de combiner les mots à leur rapprochement plus physique, Laya se colla contre lui dans une étreinte amoureuse, annonciatrice de douces retrouvailles.
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