AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Le Deal du moment : -40%
(CDAV) Machine à pâtes Philips 7000 ...
Voir le deal
148.88 €

 

 Now the times are changin'

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Now the times are changin' (#)   Now the times are changin' EmptyLun 25 Juil - 15:46


Now the times are changin'  / @Noah Wade

Brasser de l'air dans tous les sens, à force, ça donne chaud. C'est que tous les jours commençaient à se ressembler depuis quelques temps. Ana entame son septième mois de grossesse, et aussi gonflée qu'elle soit, son gynécologue lui avait fortement recommandé de se reposer, quitte à rester alité. Chose à laquelle qu'Ana a beaucoup de mal à appliquer. Rester dans un lit sans rien faire, c'est pas franchement son passe temps favoris. Mais elle tente néanmoins d'être bonne élève en restant un jour de plus enfermée dans cet appartement. Il est difficile pour la jeune femme de rester sans rien faire, c'est pour cela qu'elle avait passé la matinée à faire du ménage. Et si Noah la voyait, pour sûr qu'il la réprimanderait. Mais soit, Noah n'est pas là et Ana continue à n'en faire qu'à sa tête...

Prise d'une bouffée de chaleur, elle vient à ouvrir l'une des baies vitrées de leur terrasse avant de s'emmitoufler sous un plaid, bien au fond du canapé, une grosse cuillère et un pot de pâte à tartiner dans les mains, les yeux rivés sur son film préféré : Titanic.. D'un soupire profond, elle retire le couvercle du pot. C'est long...d'attendre celui qu'elle aime, alors qu'aucune de ses amies les plus proches ne sont disponibles pour l'aider à passer le temps. C'est donc dans le chocolat qu'Ana se réfugie..
Les minutes puis les heures défilent, durant lesquelles la fraicheur de l'hivers s'engouffre dans l'appartement où le chauffage carbure à fond ; et la jeune femme se retrouve en larme alors que Jack coule au fond de l'océan atlantique, la cuillère bien encore enfoncée dans la pate à tartiner. Et d'un reflex, elle récupère son téléphone pour envoyer un message à Noah..ou plutôt un appel au secours...

Il faut dire que sa grossesse en elle-même se passait même plutôt bien, que leur fille se développait à merveille en temps et en heure, mais qu'Ana subissait de nombreuses montées d'hormones et donc..beaucoup de changement d'humeur. Un rien pouvait lui donner envie de pleurer, ou de s'énerver et la rendait de plus en plus irritable. Quelle chance que Noah soit aussi patient avec elle, vu comment Ana pouvait devenir très vite insupportable...
Pleurant à moitié devant Titanic et à moitié sous son plaid, la jeune femme enchaine les cuillères de chocolat. Sanglottante parmi tous les coussins du canapé, elle se morfond dans son coin... Son téléphone vibre, surement une réponse de Noah, mais Ana ne ressent pas la vibration de ce dernier et se pense immédiatement abandonnée. Quitte à faire une crise de foie, ses culières deviennent de plus en plus grosse et fort en chocolat...

Mais alors qu'elle entend la porte de leur appartement se refermer, Ana se lève du canapé en repoussant son plaid et son pot de pâte à tartiner et se dirige en pleure vers Noah. « Mais qu'est-ce que tu fais là ? Je croyais que tu travaillais... » Elle renifle, mais n'essuie pas ses larmes pour autant et poursuit sans attendre. « Non, ca va pas Noah ! Regarde ! Je suis aussi grosse qu'une baleine et j'ai mangé la moitié du pot qu'on a acheté hier ! » s'écrie t-elle en se perdant dans un nouveau sanglot, venant poser ses mains sur le torse de celui qu'elle aime. « Et maintenant, je crois que j'ai envie de vomir... » C'est souvent ce qui arrive, oui, lorsqu'on se gave de pâte à tartiner. Alors bien vite, Ana porte une main contre sa bouche sur laquelle des traces de chocolats la marque encore...

...

PAR ZAJA.
Revenir en haut Aller en bas
Noah Wade
Noah Wade
ONGLET 1
Now the times are changin' 9jbq7g
○ âge : 30 ans ♠ Né le 03/11/1993 (Scorpion ♏)
○ statut : Célibataire ♠ DILF ♠ Papa de Reese Jude Wade-Mendez (née le 22/09/2022 - 14h30) dont il a la garde partagée
○ métier : Acteur chez Whare Pikitia Studios (séries et films indépendant)
○ orientation sexuelle : Hétérosexuel
○ informations en vrac :
Now the times are changin' ExQtAlpF_oNow the times are changin' 0XLxBst3_o
Now the times are changin' 0ertIlMQ_oNow the times are changin' VrJ4zlqO_o
Now the times are changin' FOTzGACy_oNow the times are changin' Uhh3ycEq_o
Now the times are changin' PUmhNYTG_oNow the times are changin' XVTxE12n_o
Now the times are changin' BqC5BQUr_oNow the times are changin' TFfjYGYD_o
Now the times are changin' ATk7dC3W_oNow the times are changin' Dr9P1vXl_o


○ posts : 390
○ points : 0
○ pseudo : Olivier
○ avatar : Liam Hemsworth
○ DC : Wade Rhodes / Seth Carter / Silas Carden
○ crédits : Avatar : Paisy / Gif de profil : Myself
○ inscrit le : 25/11/2020
ONGLET 2

MessageSujet: Re: Now the times are changin' (#)   Now the times are changin' EmptySam 13 Aoû - 12:29

Noah ne pouvait pas dire que les derniers jours étaient très agréables à vivre. Plus Ana-Luisa avançait dans sa grossesse et plus elle avait du mal à gérer son état émotionnel. Et du coup, lui aussi car à la base, il n'était guère très patient. C'était même tout l'inverse, il pouvait rapidement péter un câble quand quelque chose lui prenait la tête. Et lorsque l'acteur éructait de rage, tout le monde s'en rappelait ! Loin d'être commode et facile à vivre, il tâchait cependant de s'améliorer. A trois heures du matin, quand elle se réveillait d'un horrible cauchemar, il la blottissait contre lui pour la rassurer et l'aider à se rendormir. Quand elle avait envie de manger un truc complètement écœurant, il tâchait de le lui faire ou de le lui acheter. La plupart du temps, elle n'en voulait plus et le jetait à la poubelle. Des petits gestes comme ça, il en faisait tous les jours et se surprenait lui-même à trouver ça drôle, de temps à autre. Ana-Luisa avait des sautes d'humeur, des moments de pur fou rire et quelques instants plus tard, des instants de déprime. Rien de grave, elle portait juste leur bébé en elle et plus les semaines passaient, plus le couple se rapprochait de la naissance de celui-ci. Noah ne voulait pas savoir le sexe de l'enfant, afin de préparer une chambre non genrée. Il y tenait parce qu'il avait envie de claquer le beignet à toutes celles et ceux qui offraient du rose ou du bleu... On était plus au 19ème siècle ! Du coup, il attendait avec impatience le jour J pour savoir s'il avait une fille ou un fils !

A côté de ça, Noah devait aussi honorer ses engagements chez WPS, chez qui il tournait la série où on l'avait embauché. Des tensions existaient entre lui et l'autre actrice principale. Dans le scénario, leurs deux personnages cultivaient une attirance mutuelle. Ca avait d'ailleurs fait l'objet d'une dispute avec Ana-Luisa une fois, puisqu'en lui racontant le tournage, il lui avait dit qu'ils avaient du s'y reprendre à 4 fois pour leur scène olé-olé. S'il y avait bien quelqu'un qu'il ne fallait pas craindre, c'était la connasse qui lui donnait la réplique. Noah en parlait souvent avec la mâchoire serrée, dans des termes peu élogieux. Mais bon, il possédait un passif que sa petite amie n'ignorait pas... alors oui, elle s'inquiétait, et ça aurait été étrange même qu'elle ne se sente pas jalouse, même si c'était de façon irrationnelle ! Devant les caméras, les deux artistes faisaient leur job, mais ça s'arrêtait là. La production tâchait de ne pas les faire se côtoyer trop souvent hors des tournages, parce qu'elle sentait bien qu'à un moment donné, ça allait finir par péter. Le rythme s'était intensifié. Il tournait beaucoup, en prévision de son futur congé paternité. Là-dessus, les studios avaient été aussi conciliants qu'enthousiastes. Ils acceptaient de tout aménager pour qu'il puisse se concentrer sur les premières semaines de vie de son bébé. Noah était en train d'accumuler une certaine fatigue, en raison de tout cela. si cela n'altérait pas son travail, il sentait quand même que les matins s'avéraient difficiles au lever.

En réalité, s'il n'en parlait pas, il commençait lui aussi à avoir quelques angoisses. A mesure qu'il se renseignait sur la grossesse et la paternité, il se rendait compte qu'Ana pouvait avoir un problème à n'importe quel moment et faire une fausse couche. Alors qu'elle était censé se mettre au repos et faire attention à elle, elle agissait n'importe comment... Il avait beau lui faire promettre chaque fois qu'il partait travailler de rester sage, il savait qu'elle lui mentait. Pour preuve, il étalait tous les matins un peu de farine sur une étagère et quand il vérifiait le soir, celle-ci avait été nettoyée. Cela voulait dire qu'elle était monté sur un tabouret ou une échelle... il contenait sa colère mais à un moment donné, cette histoire allait finir par ressortir. Chez Noah, garder les choses à l'intérieur, ça n'était JAMAIS une bonne idée. Il faisait une pause café quand il reçut le SMS d'Ana. Dès la lecture des premiers mots, il sentit ses tempes frémir sous l'adrénaline. Il se rua auprès de la production, leur expliqua la situation, SMS à l'appui. On lui appela un taxi, en tentant de le calmer. Dans sa tête, c'était comme si tout s'effondrait. Est-ce qu'elle était tombé ? Avait-elle fait un malaise ? Comment se portait le bébé ??? Si ça se trouvait, il était peut-être mort ? Dès que le taxi fut devant les studios, il s'y précipita, en ignorant un peu le regard surpris du chauffeur. Dans sa précipitation, il avait oublié de se démaquiller. Le voilà donc chemise entrouverte, faux rouge à lèvres dans le creux du cou, cheveux ébouriffés, à donner un billet de 200 dollars pour exiger qu'il roule plein gaz !

Le chauffeur s'exécuta, prenant des risques inconsidérés. Mais Noah ne lui ferait pas la leçon. Arrivé au pied de leur immeuble en un temps record, il jeta 100 dollars supplémentaires sans même un mot et sortit du véhicule. Il monta les marches quatre à quatre, chercha ses clés dans sa poche et pesta de ne pas les trouver. Quand enfin il put déverrouiller l'entrée, il entra et chercha avec un air apeuré, où pouvait bien se trouver Ana-Luisa. Lorsqu'elle entra dans son champ de vision, sur ses deux jambes, il ne put retenir un soupir de soulagement. Visuellement, il l'avait imaginé agonisante par terre... Mais le soulagement fut bref car Ana se mit à parler. Comment ça qu'il faisait là ??? Noah referma la porte derrière lui, incrédule et silencieux ce qui n'annonçait rien de bon... Il l'écouta psalmodier tout un tas de choses mais intérieurement, le compte à rebours de la bombe était lancé. Il avait tellement peur qu'il lui soit arrivé quelque chose, que le trop-plein d'émotion devait sortir. Cinq... Sa tempe se contracta en même temps que sa mâchoire se serra. Quatre... ses mains se posèrent sur son ventre pour s'assurer que tout aille bien. Trois... Il regarda le coin de sa bouche, couvert de chocolat... Deux... Ses yeux glissèrent vers sa chemise où maladroitement elle avait étalé un peu de pâte à tartiner faisant une tâche. Un... Il repensa à la vision qu'il avait eu pendant le trajet, d'une Ana-Luisa recroquevillée au sol, entourée de sang, à l'appeler pour qu'il arrive le plus vite possible... Zéro... Allez savoir pourquoi mais son esprit prit un mâlin plaisir à associer la disparition d'Ana à celle de son père... Il explosa, en reculant pour couper le contact :

- TU TE FOUS DE MA GUEULE ???

Il avait crié tellement fort, que cela résonna dans le couloir. Haletant, alors que la peur laissa place à la colère, il poursuivit, hors de lui :

- J'ai cru qu'il t'était arrivé quelque chose !!! Que tu avais perdu les eaux ! Que tu avais fait un malaise !!! Ou que tu étais tombé en faisant le ménage alors que le toubib t'a interdit de bouger et de monter sur un tabouret ! Et que je SAIS que tu n'en fais qu'à ta tête !!! J'ai eu peur de te retrouver par terre, blessée, agonisante... ou MORTE ! QU'EST-CE QUI NE TOURNE PAS ROND CHEZ TOI ? Oui tu es grosse ! C'est normal, t'es enceinte bordel de merde ! Tu fais comme si tu l'étais pas et ça ne peut plus durer !

Il se dirigea vers la cuisine et aveuglé par la colère, il récupéra un sac poubelle et y jeta tout ce qui était gâteaux, biscuits, ainsi que le dernier pot de pâte à tartiner. Il avait du mal à respirer. A un moment, il s'arrêta et mit la main sur son front, pour étouffer et stopper net l'envie de pleurer qui le saisit aux entrailles.

- J'AI EU LA PEUR DE MA VIE !

_________________
Ooh, now let's get down tonight ! Baby I'm hot just like an oven, I need some lovin' and baby, I can't hold it much longer...
by wiise
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: Now the times are changin' (#)   Now the times are changin' EmptySam 27 Aoû - 22:18


Now the times are changin'  / @Noah Wade

Regarder un tel film, ce n'est surement pas la meilleure chose à faire lorsque les hormones persistent et que l'humeur divague. Pour sûr qu'Ana allait forcément se mettre à pleurer - comme à chaque fois qu'elle regarde ce film d'ailleurs. Et faut croire qu'elle aime son petit côté sadique, parce que mine de rien, c'est son film préféré. Alors si elle doit une énième fois pleurer, que bien lui fasse. Mais sa seule issue est d'envoyer un message à Noah, cherchant un peu de réconfort auprès de celui qu'elle aime. Du réconfort qu'elle ne retrouve pas finalement. Surprise de le voir rentrer plus tôt que prévu, son instinct amoureux l'incite à se lever du canapé - laissant plaid et pâte à tartiner sur place - pour le rejoindre, les larmes aux yeux.

Telle une petite fille qui vient de faire une bêtise, Ana se réfugie auprès de lui, soulignant le fait qu'elle soit aussi grosse qu'une baleine après s'être empiffré plus de la moitié du pot quand même. Alors qu'elle se lamente en quelque sorte, elle sent subitement les mains de Noah sur son ventre et sourit timidement en posant les mains sur les siennes. Oui, leur fille semble bien aller. En revanche, c'est Ana qui ne se sent pas très bien...tellement, qu'elle ose même le prévenir qu'elle a comme une envie de vomir. Chose qu'elle arrive à retenir, une main posée contre sa bouche avant de rester totalement bouche bée, face à Noah, tout en recevant toute cette colère en plein visage. D'un regard fixe, immobile, elle l'écoute, laissant son visage se décomposer. Il était bien énervé, mais la peur également l'avait mener jusqu'ici. Elle aurait pu le comprendre, oui, mais pas sur le moment, pas avec cet état dans lequel elle se trouve. Silencieuse, elle lui laisse l'opportunité de bien s'exprimer, mais au fond d'elle, Ana commence sérieusement à marmonner...

Si elle avait perdu les eaux, elle le lui aurait dit directement, sans laisser un sous entendu de plus. Si elle avait fait un malaise, elle n'aurait surement pas pu lui envoyer ce message. Elle n'en fait qu'à sa tête, oui, ça elle en a bien conscience. Quoiqu'il en soit, elle encaisse toute cette peur, toute cette colère, alors que la sienne ne fait que s'accumuler au fond d'elle, prête à exploser vu le ton sur lequel il se permet de lui parler. Qu'elle soit grosse parce qu'elle est enceinte ? Elle l'a bien comprit, mais entendre Noah le lui dire, ça, ça fait d'autant plus mal. C'est bien connu que parler poids avec une fille, c'est un sujet glissant. Et s'il n'a toujours pas compris qu'être enceinte est totalement difficile à gérer pour la jeune femme, alors Ana ne se gênera pour le lui re dire.
Le voyant prendre ce sac poubelle pour y jeter toutes ses cochonneries, Ana s'avance vers lui et lui arrache le sac des mains. « Non arrête ! Donne moi ça ! » Après avoir récupéré ce sac poubelle, la jeune femme lui lance un regard noir - sentant les nausées monter dans sa gorge - et le pointe du doigt. « DIOS MIO ! ne me hablas así !! » (Mon dieu, ne me parle pas sur ce ton) Ca y est, il vient de l'énerver alors qu'elle se sent littéralement mal, grosse, impuissante et totalement empotée. Sur ce même ton énervé, elle poursuit sans attendre. « C'est plutôt à moi de te demander ce qui ne tourne pas rond chez toi !! Je te dis que je suis pas bien et t'ose rentrer et m'en foutre plein la gueule ! PENDEJO ! » (Imbécile) crie t-elle en jetant le sac poubelle à ses pieds. Souffle reprit, elle poursuit sa descente. « Et qu'est-ce qui ne peut plus durer, hein ? Que je sois enceinte ? Ca te fais chier c'est ça ? T'as qu'à m'ouvrir le ventre et on en parle plus ! » Coléreuse, elle croise les bras sur son ventre déjà prêt à exploser. « Arrête ! On est pas en train de jouer la comédie là ! Et c'est quoi ça ?! » continue t-elle en désignant ce "faux bisou" bien dessiné dans son cou. Même dans un état second, Ana est bien du genre à voir les moindres détails, concernant Noah. Autrement dit, jamais il ne pourrait lui cacher quelque chose.
De deux pas, elle s'avance en le défiant du regard... Horrible, cette sensation qui se trame en elle. Enceinte jusqu'aux yeux, la nausée montante, l'énervement à son comble, l'incompréhension de le voir débarquer et de lui cracher tout ceci à la gueule. Mais elle ne se démonte pas. Oh non. Proche de lui, Ana se fait prendre de court par ses nausées voraces et vient instinctivement poser l'une de ses mains sur son cœur. Mais cette montée de nausées ne passe pas, et voilà qu'elle se met à vomir sur les pieds de Noah. Tiens, il l'avait peut être mérité !

...

PAR ZAJA.
Revenir en haut Aller en bas
Noah Wade
Noah Wade
ONGLET 1
Now the times are changin' 9jbq7g
○ âge : 30 ans ♠ Né le 03/11/1993 (Scorpion ♏)
○ statut : Célibataire ♠ DILF ♠ Papa de Reese Jude Wade-Mendez (née le 22/09/2022 - 14h30) dont il a la garde partagée
○ métier : Acteur chez Whare Pikitia Studios (séries et films indépendant)
○ orientation sexuelle : Hétérosexuel
○ informations en vrac :
Now the times are changin' ExQtAlpF_oNow the times are changin' 0XLxBst3_o
Now the times are changin' 0ertIlMQ_oNow the times are changin' VrJ4zlqO_o
Now the times are changin' FOTzGACy_oNow the times are changin' Uhh3ycEq_o
Now the times are changin' PUmhNYTG_oNow the times are changin' XVTxE12n_o
Now the times are changin' BqC5BQUr_oNow the times are changin' TFfjYGYD_o
Now the times are changin' ATk7dC3W_oNow the times are changin' Dr9P1vXl_o


○ posts : 390
○ points : 0
○ pseudo : Olivier
○ avatar : Liam Hemsworth
○ DC : Wade Rhodes / Seth Carter / Silas Carden
○ crédits : Avatar : Paisy / Gif de profil : Myself
○ inscrit le : 25/11/2020
ONGLET 2

MessageSujet: Re: Now the times are changin' (#)   Now the times are changin' EmptyDim 11 Sep - 1:27

- Je te parle comme je veux ! Et laisse l'autre connard de Dieu là où il est ! Tu ne te rends pas compte, bon sang !

Méchant Noah ? Oui, il avait un sale caractère et n'entendait pas se laisser faire. Loin de là ! Surtout qu'il estimait qu'il était dans son bon droit et qu'en plus il avait raison ! Il fut donc particulièrement virulent dans sa façon de lui parler. Il fallait que la colère retombe et que les choses se tarissent un peu. Sans ça, il leur serait impossible de communiquer. Vu la réaction d'Ana, c'était très mal barré. Incrédule, Noah l'écouta et la regarda, furieux. Et la peur qu'elle venait de lui coller dans tout ça ? Ca ne comptait pas peut-être ? Elle ne se rendait pas compte qu'à quel point elle venait de le retourner. Il s'était imaginé les pires scénarios possibles ! S'il avait su qu'en vérité, elle se sentait mal parce qu'elle s'était empiffrée de trucs aussi dégueulasses que nuisibles pour sa santé, il n'aurait sûrement pas bougé de son lieu de travail. Quoique... il pensait ça, là sur le moment, parce qu'il était en colère mais en vérité, Ana aurait pu avoir une écharde plantée dans le doigt, il serait revenu pour prendre soin d'elle. C'était comme ça, c'est ce que lui dictait son instinct de futur papa, de petit ami. Fallait-il qu'il réprouve ce sentiment protecteur ? Pas vraiment, parce qu'il n'avait pas le mode d'emploi, il se laissait guider par l'instinct. Le problème, quand on grandit sans père, c'est qu'il est impossible de savoir ce que c'est. Alors il faisait avec les moyens du bord. Sûrement qu'il devait adapter sa façon d'être pour être moins control-freak, mais ces ajustements viendraient au fur et à mesure. Il se sentait incompris et cela ne fit que décupler sa rage :

- Pardon ??? Parce qu'en plus ça va être de ma faute ??? Tu m'envoies un SMS pour me dire que tout va mal, je rapplique en moins de deux, après avoir exigé du chauffeur de taxi qu'il grille tous les feux rouges, pour te trouver... avec du chocolat partout, en train de me dire... que tu as trop mangé de pâte à tartiner ! Ouais, t'as raison, je suis un pendejo d'avoir pensé qu'il pouvait t'être arrivé malheur à toi et au bébé !

Il détestait le fait qu'elle utilise l'espagnol pour l'insulter. Lui, quand il avait un truc à lui dire, il utilisait l'anglais et il ne se cachait pas derrière un dialecte étranger ! Et il aimait encore moins ce qu'elle était en train de faire ! Alors même qu'il tâchait de lui expliquer ce qu'il avait ressenti, voilà qu'elle se mettait à jouer les victimes. Et ça, clairement, c'était typiquement le genre de choses qu'il ne voulait pas vivre. Il tapa un grand coup sur le plan de travail, réprimant une grimace de douleur. Mais, là, trop c'était trop !

- Arrête tes conneries, ça ne marche pas avec moi et tu le sais. N'inverse pas les rôles ! Le problème n'est pas que tu sois enceinte, mais que tu fasses n'importe quoi, au risque de te mettre en danger, toi et le bébé ! Tu t'entends parler ? T'ouvrir le ventre ! Et puis quoi encore ??? T'as d'autres conneries du genre en stock ? Non parce que là, qu'est-ce qu'il faut pas entendre !

Il croisa les bras à son tour, en la fixant de ses yeux bleus, qui lançaient une multitude d'éclair et s'étaient assombris devant la scène qu'il vivait. Il mit un peu de temps à comprendre ce qu'elle était en train de reprocher, avant de porter la main à son cou et de vois sur ses doigts les traces rouges du rouge à lèvres. Il s'emporta :

- Ca ??? Ca, c'est le maquillage qui a pris deux heures à l'équipe au studio pour tourner ma scène et qui n'a servi à rien puisque j'ai eu tellement peur que j'ai rappliqué ici au moins de deux ! Oui, parce que pendant que Madame se comporte comme une "paquita" immature, y'en a qui bossent et qui espèrent que tout se passe bien pour leur famille !

Il n'eut pas le loisir de continuer... Parce qu'Ana se mit à vomir sur ses pieds. Sans réfléchir, Noah lui prit les épaules pour la soutenir, alors qu'elle vidait le contenu de son estomac sur lui. Il n'était même pas dégoûté, ni même hors de lui qu'elle lui vomisse dessus. Il l'obligea à s'asseoir sur la chaise la plus proche.

- Oh bon sang... Ana...

Maniaque comme il était, il n'était pas question qu'il laisse ça en l'état. Il retira ses chaussures, enleva son pantalon souillé et se mit à nettoyer le désastre, sans rien dire. Après plusieurs minutes où méticuleusement, il efface toute trace de vomi, il mit ses affaires dans la machine à laver et nettoya ses pompes. Après un lavage de main, il servit un verre d'eau à Ana et lui apporta. L'avantage c'est que cet évènement semblait l'avoir un peu calmé. Il y avait toujours de la tension dans sa voix, mais il ne criait plus, ce qui était une belle avancée...

- Tu n'es pas toute seule... je suis là et le bébé aussi... Je veux simplement que vous soyez en sécurité lui et toi... je te demande pas grand chose, juste de faire attention quand je ne suis pas là... parce que je tiens à vous deux et que je n'ai pas envie qu'il arrive quelque chose... Tu sais que je supporterais pas de vous perdre... je t'en ai déjà expliqué les raisons. Alors s'il te plait, promets-moi que tu vas arrêter ces conneries... tu te rends malade pour des choses absurdes...

Il soupira, en secouant la tête, avant d'ajouter, sincère mais blasé parce qu'il se disait qu'elle ne n'entendrait pas ce qu'il allait lui dire.

- Et ton petit ventre rond, tu crois que je ne l'aime pas, mais c'est tout le contraire. Tu n'as pas idée qu'à quel point tu es belle avec ce baby bump... Bref... je vais prendre une douche... reste assise quelques minutes, pour éviter de vomir à nouveau...

Il s'éloigna et se dirigea vers la salle de bains. Pendejo... le terme avait du mal à passer... Il était aussi injuste que blessant. Et s'il aimait Ana, l'insulte serait difficilement digérée. C'est que Noah était du genre rancunier. Il ne pardonnait pas, sauf à quelques très rares personnes qui savaient y faire. Ana en faisait partie, mais il n'était pas dit qu'elle ait envie de retirer le terme qu'elle avait utilisé...

_________________
Ooh, now let's get down tonight ! Baby I'm hot just like an oven, I need some lovin' and baby, I can't hold it much longer...
by wiise
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: Now the times are changin' (#)   Now the times are changin' EmptySam 24 Sep - 14:41


Now the times are changin'  / @Noah Wade

Mais qu'est-ce qui ne va pas ? Qu'est-ce qui a merdé, bordel ?! C'est dans une incompréhension totale qu'Ana baigne désormais. Oui, elle lui a envoyé ce message. Oui, elle se sent mal, empotée et totalement inutile. Oui, elle a besoin de lui. Mais Noah...ne trouve rien d'autres à lui dire que de lui cracher son venin en place face. Alors c'est comme ça qu'il est ? C'est comme ça qu'il réagit dans une telle situation alors qu'Ana a réellement besoin de l'avoir à ses côtés - luttant chaque jour face à la solitude malgré le fait qu'elle porte leur enfant dans son ventre -, et là, tout ce qu'elle a, n'est que colère et reproches à foison. Faut croire qu'ils n'arrivent pas à se comprendre...
Le doigt pointé sur lui, la jeune femme décide de l'agiter sous l'énervement tout en continuant à hausser le ton. « NON, tu ne me parle pas comme tu veux ! NO soy tu puta ! » (Je ne suis pas ta pute). Pour qu'elle raison il se permettait de lui aboyer dessus de la sorte, hein ? Ne peut-il pas garder un minimum de respect pour elle ? ou au moins envers sa fille ! Parce que oui, c'est un Pendejo. Et à en croire l'espagnole, ça ne lui fait clairement plaisir de le lui dire. Mais là c'est plus fort qu'elle. Il sait parfaitement qu'elle déteste qu'on vienne limite l'agresser de la sorte alors qu'elle se trouve au plus bas. Il est donc tout à fait logique et légitime pour Ana, de se défendre. Elle n'était pas du genre à se mettre à ses pieds pour qu'il lui pardonne d'avoir manger autant de pâte à tartiner. Puis quoi encore ? Qu'elle lui lèche les orteils ?

Quoiqu'il en soit, ce que Noah vient de lui dire, aurait pu la faire rire - en temps normal - de s'imaginer - bien que ce soit le cas - avec du chocolat tout autour de la bouche, criant à l'aide parce qu'elle vient tout juste de se taper la moitié du pot de pâte à tartiner. Ca aurait pu la faire rire, oui, mais ce n'est fichtrement pas le cas. Et encore moins en voyant la colère dans laquelle Noah règne depuis son retour à l'appartement. « Je ne suis pas en train de te dire que c'est de TA faute Noah. Mais tu n'as pas à débouler comme ça, pour m'en mettre plein la gueule alors que la seule chose que tu devais comprendre de ce message, c'est que j'ai besoin de t'avoir à mes côtés. J'en peux plus ! Oui je fais des conneries, mais je pourrais faire bien plus pire ! Et visiblement je ne peux pas compter sur toi ! » dit-elle toujours sur ce même ton désespéré et éreinté par la colère. Pour ce qui est de réaliser une entrée fracassante, là oui, elle n'avait plus qu'à l'appeler. Mais pour ce qui est d'un peu de douceur et de réconfort...

Alors qu'il frappe un grand coup sur le plan de travail de leur cuisine, la jeune femme se surprend dans un sursaut, laissant ses yeux s'écarquiller davantage. Il lui reproche d'en faire qu'à sa tête, depuis que ce petit haricot pousse en elle. Ca elle l'a bien comprit. C'est pourquoi elle reprenant sur un ton plus virulent. « Et qu'est-ce que tu veux que je fasse bordel ?! Tu me vois resté là, couchée dans le canapé à compter le nombre de toiles d'araignées dans le salon ? Même si je commence sérieusement à avoir du mal à me déplacer, jamais je pourrais rester tranquille. Je ne suis pas une plante verte ! C'est facile oui de me le reprocher, mais j'aimerais bien t'y voir toi, avec ces kilos en trop, a avoir envie de pisser toutes les cinq minutes parce que ta fille s'amuse à appuyer sur ma vessie, a avoir mal aux seins parce qu'elle donne des coups ! Tu ne peux pas savoir ce que je subis ! Alors si j'ai envie de faire du ménage, c'est mon choix tu entends ? Et met le toi bien dans le crâne ! Tu ne m'attacheras pas dans un lit ! » Sourcils froncés d'aigreur, ses yeux se posent soudainement sur ce soi-disant maquillage, qu'il porte à son cou. Et pour le coup, elle se permet encore une réflexion.

Ce maquillage qui a prit deux heures, d'après lui, Ana s'en moque. Mais ces hormones lui font penser à beaucoup d'autres scènes qu'il se doit parfois de jouer, et ça, ça la bouffe de l'intérieur. Nullement jalouse, puisqu'elle envie personne. Mais possessive à mourir, ça oui, elle l'était. Bien qu'elle ait apprit à faire cette petite concession au vu de son métier, ce serait mentir si elle ne pensait jamais au pire... Mais puisqu'il l'attaque, alors autant ce servir de ce maquillage pour lui rendre l'appareil. Vicieuse ? Toujours, et encore plus depuis qu'elle s'est déclarée enceinte. Elle hausse un de ses sourcils en l'écoutant parler, se raidissant sur place à cause de cette colère dévorante, mais aussi de cette vague de nausée qui ne fait que grimper dans le fond de son estomac. A ce qu'elle comprend maintenant, c'est qu'il lui reproche de se comporter comme une "paquita" immature alors que lui semble se tuer au travail. Aoutch, il aurait mieux fait de fermer sa gueule.
Vibrante d'énervement, mais également d'une déception qui décroche son cœur quelque peu dans sa poitrine, les larmes lui montent doucement aux yeux. Là, il vient de la blesser, à l'intérieur d'elle, tout se déchire... D'une voix plus émotive, mais toujours dirigée par l'exaspération, Ana reprend de plus bel. « Ca veut dire quoi, ça ?! T'es en train de me reprocher d'être enceinte, alors que toi, monsieur Wade, se tue au travail ?! Bah tu vois, maintenant c'est clair. J'aurais pas dû tomber enceinte. » Sans doute que ces mots le blessent également, mais là, à cet instant, elle le pense. Dégoutée, écœurée, elle porte sa main contre sa bouche et tente de lâcher quelques mots de plus. « T'es vraiment qu'un... » Mais elle ne réussit pas à finir sa phrase, ni à se retenir puisqu'elle relâche l'intégralité de son estomac sur les pieds de Noah.

Quel enfoiré ! Un peu de vomi lui fera grand du bien, tiens.
Alors qu'il la soutient par les épaules, la jeune femme se laisse envahir par cette profonde bouffée de chaleur tout en vomissant devant elle. Ses spasmes viennent pousser les larmes - qui lui étaient monté aux yeux pour d'autres raisons - afin qu'elles coulent le long de ses joues. Pas le temps pour un sanglot, elle finit par cracher avant de se laisser entrainer par Noah, et de s'assoir sur la chaise, non loin derrière elle. Assise et prise par une douleur dorsale, Ana se redresse en venant coller son dos contre le dossier de la chaise. Les yeux rivés vers le plafond, appuyant ses mains sur ses cuisses, elle tente de reprendre son souffle, laissant de nouvelles larmes ruisseler sur ses pommettes rosées. A cet instant, tout son corps est douloureux. Si elle aurait pu choisir, elle aurait préféré mourir, là, maintenant, tout de suite, que de subir toutes ces douleurs qu'aucun antalgiques ne peut dissoudre. Laissant Noah faire son ménage de son côté, Ana reprend quelque peu ses esprits et vient tout de même à passer ses mains sur son visage pour s'essuyer. Silencieuse, elle se meure dans toutes les paroles qu'ils ont pu s'échanger. Blessée, elle n'ose même plus le regarder, et refuse ce verre d'eau que Noah lui tend. Déviant son regard ailleurs que dans celui de Noah, Ana l'écoute tout de même mais ne peut s'empêcher de serrer les poings face à la douleur physique qu'elle ressent, mais aussi à la douleur psychologique. Seule, elle se sent littéralement seule.
Et même s'il lui dit le contraire, Ana n'en croit pas un mot. Peu importe ce qu'il lui dit, Ana se morfond dans ses pensées altérées, tout en laissant sa mâchoire se crisper...

Il lui demande de lui en faire la promesse, mais Ana reste silencieuse, assise sur cette chaise, qui par chance ne cède pas encore sous son poids. Il tente de la réconforter, voire même de la complimenter. Mais ça ne fonctionne pas. Ana s'est renfermée sur elle-même, et que ça lui plaise ou non, il devra désormais faire avec. Fuyant toujours son regard, bien qu'elle entende ce qu'il a à lui dire, Ana n'en pense pas moins. Ce n'est que lorsqu'il s'en va pour aller prendre sa douche qu'Ana peut désormais souffler. Soupirant un bon coup, elle passe de nouveau ses mains sur son visage avant de prendre le verre d'eau - que Noah avait finit par déposer sur la table, devant elle - pour le boire d'une traite. L'eau lui fit du bien, mais ce n'est que de courte durée alors qu'une nouvelle bouffée de chaleur s'empare d'elle. Mais cette fois-ci, c'était un peu différent. Vidée de ses forces, elle arrive tout de même à se lever de la chaise, s'aidant avec la table. « Noah... » dit-elle d'une voix quelque peu éteinte. Une fois debout, et alors qu'elle entend déjà l'eau de la douche couler, Ana arrive tant bien que mal à rejoindre la salle de bain. S'appuyant contre la porte, ses paupières commencent à devenir de plus en plus lourdes, et elle commence à ressentir une sorte de picotement, au bout de ses lèvres. Etrangement, son front s'était mit à suer, laissant une goutte perler au niveau d'une de ses tempes. Appuyée contre la porte, Ana sent que ses jambes vont finir par lâcher, alors elle appuis sur la poignée, ouvre la porte et arrive encore à marcher difficilement jusqu'à l'évier. « Noah... » reprend t-elle dans un murmure soupirant. De là où elle se trouve, Ana le voit sous la douche, déjà bien entouré par la vapeur d'eau. Mais elle s'appuis contre l'évier, ne prenant même pas la peine de se regarder dans le miroir. « Noah ! » réussis t-elle à dire en puisant dans ses dernières forces, avant de s'écrouler sur le sol. Mais n'ayant pas perdue connaissance, son regard se vide.

...

PAR ZAJA.
Revenir en haut Aller en bas
Noah Wade
Noah Wade
ONGLET 1
Now the times are changin' 9jbq7g
○ âge : 30 ans ♠ Né le 03/11/1993 (Scorpion ♏)
○ statut : Célibataire ♠ DILF ♠ Papa de Reese Jude Wade-Mendez (née le 22/09/2022 - 14h30) dont il a la garde partagée
○ métier : Acteur chez Whare Pikitia Studios (séries et films indépendant)
○ orientation sexuelle : Hétérosexuel
○ informations en vrac :
Now the times are changin' ExQtAlpF_oNow the times are changin' 0XLxBst3_o
Now the times are changin' 0ertIlMQ_oNow the times are changin' VrJ4zlqO_o
Now the times are changin' FOTzGACy_oNow the times are changin' Uhh3ycEq_o
Now the times are changin' PUmhNYTG_oNow the times are changin' XVTxE12n_o
Now the times are changin' BqC5BQUr_oNow the times are changin' TFfjYGYD_o
Now the times are changin' ATk7dC3W_oNow the times are changin' Dr9P1vXl_o


○ posts : 390
○ points : 0
○ pseudo : Olivier
○ avatar : Liam Hemsworth
○ DC : Wade Rhodes / Seth Carter / Silas Carden
○ crédits : Avatar : Paisy / Gif de profil : Myself
○ inscrit le : 25/11/2020
ONGLET 2

MessageSujet: Re: Now the times are changin' (#)   Now the times are changin' EmptySam 22 Oct - 22:38

Noah n'était pas quelqu'un de fondamentalement méchant mais il avait un caractère fort et une personnalité très... explosive. Comme Ana, d'ailleurs. C'était à se demander comment ils pouvaient vivre ensemble sans que l'un ne tue l'autre ! En vérité, leur relation fonctionnait parce qu'ils se comprenaient sans avoir besoin de se parler. Elle savait quand il valait mieux le brosser dans le sens du poil et vice-versa. Et au quotidien, leurs défauts étant identiques, ça finissait par s'annuler. Seulement voilà, aujourd'hui, rien n'allait. Ana était en proie aux hormones et ça ne faisait qu'accroitre ses excès. Quant à Noah, il avait tellement peur de la perdre qu'il pétait un plomb de connaître la vérité de la situation. Les deux étaient en tort mais hélas, dans cet instant, ils étaient bien incapables de le reconnaître. Il régnait une tension palpable dans la cuisine. Il finit par quitter la pièce pour aller prendre une douche. Il en avait besoin parce que franchement, se faire vomir dessus, ça n'avait rien d'agréable... surtout quand il y avait de la pâte à tartiner dans l'affaire. Il attendit d'être dans la douche pour afficher un rictus de dégoût. Ca puait encore... il sentait l'odeur agresser son nez... Il fit couler l'eau chaude, et entreprit de se laver méthodiquement, en insistant bien sur chaque centimètre de sa peau. Il repensa à ce qu'il lui avait dit... et qu'elle avait traduit de façon déformée. Il ne se tuait pas au travail... mais il y avait des responsabilités, des engagements. Il ne pouvait pas se permettre de partir du plateau de tournage comme une fusée pour une simple histoire d'indigestion... Ce qui le mettait en rogne, c'est qu'Ana n'en ait pas conscience et qu'elle ne veuille pas comprendre qu'elle n'allait pas être mère tout seule, lui aussi il deviendrait père et ça l'angoissait parce qu'il n'en avait pas connu, qu'il ne possédait aucun mode d'emploi. Il repensa aux mots qu'elle avait utilisés : "je n'aurais pas dû tomber enceinte". Ca lui faisait mal... et à un point qu'elle ne soupçonnait pas. Parce que Noah avait conscience qu'il l'avait blessée et il s'en voulait. Cependant, il interprétait ses mots pour ce qu'ils étaient : un rejet de lui... un rejet du fruit de leurs entrailles. Certes, la colère déformait leurs réactions mais pas sûr qu'ils parviennent à la surmonter.

Il frotta nerveusement chaque partie de son corps. Ce n'était pas le vomi qu'il cherchait à faire disparaitre à présent. C'était lui... il s'en voulait d'être con... de ne pas avoir gérer et canaliser son caractère de merde. Il faisait tout foirer, en la blessant inutilement. Il pouvait s'en vouloir autant qu'il le souhaitait, ça ne le changerait pas vraiment. Il ouvrait sa gueule dès qu'il avait envie de dire quelque chose. C'était sa marque, de ne ménager personne, sauf rares exceptions. Et cela se retournait toujours contre lui, à un moment donné. Il n'était pas à poil que pour se laver... parce que sentimentalement aussi, il se trouvait à tenue d'Adam. Ana avait accès à son coeur et à son âme, lui qui mettait des murailles tout autour pour ne pas se dévoiler. Tout ce qu'elle faisait ou disait se répercutait directement en lui. Et l'inverse était tout aussi vrai. Un peu plus tard, ils en discuteraient et Noah lui demanderait ouvertement si elle pensait ce qu'elle lui avait dit. Si c'était le cas, il en tirerait les conclusions qui s'imposaient... Il ne l'entendit pas rentrer dans la salle de bains au début. Quand elle prononça son prénom, il se tourna. Il passa un coup d'eau sur la vitre pour en retirer la buée. Ana était là, elle se tenait à l'évier, surement pour contenir encore sa colère. Qu'est-ce qu'elle voulait ? Qu'il se barre ? Il sentait l'agacement lui monter au nez. Un détail attira son attention. Elle n'avait pas l'air très stable. Ayant fini de se rincer, il coupa l'eau, au cas où elle veuille lui dire quelque chose, pour être sûr de bien l'entendre. Quelque chose n'allait pas, maintenant qu'il n'avait plus la vitre ni l'eau dans les yeux, il le vit. Elle dit son nom à nouveau et chancela. Animé d'un réflexe purement instinctif, Noah se précipita hors de la douche. Il manqua glisser et se fracasser sur le sol glissant mais parvint à rattraper Ana avant de sa tête ne percute quoique ce soit. Il cala sa tête sur sa cuisse trempé et tapota sa joue pour s'assurer qu'elle n'ait pas perdu connaissance.

- Ana ! Ana, tu m'entends ??? Cligne deux fois des yeux pour oui...

Il l'observa de toutes parts, jetant un regard sur son ventre rebondi et sur le sol pour s'assurer qu'elle n'avait pas perdu les eaux. Sans plus attendre, il se redressa et la souleva du sol pour la transporter sur le canapé. L'inquiétude se lisait clairement sur son visage livide. Elle jouait avec ses nerfs... malgré elle ! Clairement, il ne la ramenait plus. Il était terrifié. Il l'allongea sur le canapé. Il n'avait même pas pris le temps de sécher ou de s'habiller. Il retourna dans la salle de bains, pour récupérer de l'huile essentielle de menthe poivrée et un coton. Il se rua dans la cuisine, en se tapant l'orteilt à un meuble, laissant échapper un juron ignoble. Il récupéra un morceau de sucre et de l'eau. Il retourna à ses côtés et sans un mot, il posa le verre sur la table basse et mit le sucre sur ses lèvres pour qu'elle le prenne en bouche. Il fit couler quelques gouttes d'huile essentielle sur le coton et le positionna doucement sous son nez pour qu'elle respire. Il n'était pas médecin et il faisait exactement ce que sa mère aurait fait. La menthe poivrée aidait à retrouver ses esprits. Le sucre viendrait contrer le choc glycémique liée à son excès de pâte à tartiner, au moins quelques instants... quant à l'eau... il ne savait pas pourquoi il l'avait ramenée... Il caressa son front trempé de sueur... ou d'eau de douche ? Il dégoulinait encore...

- Dis-moi quelque chose... s'il te plait... tu as mal quelque part ? Tu sens quelque chose qui t'oppresse ? Est-ce que tu vois bien ? Ce n'est pas normal... je vais appeler une ambulance... ne bouge pas...

Il s'éloigna, encore plus anxieux que lorsqu'il était arrivé, à la recherche de son téléphone portable. Bien évidemment, il ne le trouva pas, ce qui lui arracha des termes extrêmement grossiers. Il finit par mettre la main dessus et retourna vers elle, en composant le numéro des secours.

- C'est bon... j'appelle... ça va aller, d'accord ? Mais reste avec moi... s'il te plait... je ne veux pas te perdre...

Les larmes étaient présentes dans ses yeux. Il les retint par miracle... mais sa voix était serrée d'émotion. Parfois, il n'avait pas besoin de dire les choses, il suffisait qu'il les démontre par une simple attitude. Noah agissait comme un con, oui, mais en cet instant précis, il tenait plus que tout à Ana et à sa fille, ça se voyait. Au delà de la colère, la seule chose qui importait, c'était sa famille... et il ne pouvait pas être plus sincère qu'en cet instant.

_________________
Ooh, now let's get down tonight ! Baby I'm hot just like an oven, I need some lovin' and baby, I can't hold it much longer...
by wiise
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: Now the times are changin' (#)   Now the times are changin' EmptyDim 23 Oct - 1:20


Now the times are changin'  / @Noah Wade

Ereintée. Ana se retrouve assise sur cette chaise, à devoir l'ignorer, à devoir le détester, tout simplement parce qu'elle ne tolère pas cette attitude. Ils ont tout deux fort caractère, faut pas se mentir, et même s'ils ne sont pas souvent en conflit, quand c'est le cas, ça explose. Et il s'avère aussi qu'Ana est amenée à dire des choses, qu'elle ne pense pas, qu'elle ne ressent pas. Mais elle s'en sert justement pour le piquer à vif, pour se défendre. En partie lorsqu'elle lui dit qu'elle n'aurait pas dû tomber enceinte. Il est vrai qu'elle ne l'avait pas choisis, ça lui était tombé sur le coin du nez, comme ça, un jour alors que tout semblait lui aller. Mais qu'elle s'était bien vite retrouvée à vomir dans les toilettes d'un musée, auquel elle n'y avait jamais mit les pieds auparavant. Tout était allez très vite lorsqu'elle l'avait apprit. Mais ensemble, ils avaient fait le choix de garder ce bébé..et Ana de se lancer dans cette grossesse. Alors que Noah ignorait totalement tout ce que ça pouvait lui procurer.. comme le manque d'une mère pour l'accompagner et l'aiguiller sur ce qu'elle devra désormais manger, quels vêtements elle pourra porter pour se sentir à l'aise. Tout ça, elle n'en avait jamais discuter avec lui. Tout ça, Noah l'ignorait.Tout ça pour dire que tout lui remontait aux yeux et que toutes ces raisons, elle pouvait bien les lui envoyer en plein visage. Elle seule n'avait pas choisit d'être enceinte, ils l'avaient fait ensemble, et tout ce qu'elle désirait, c'est qu'il soit avec elle, et qu'il la réconforte du mieux qu'il le pouvait. Soit, pas en lui faisant autant de reproches... Elle atteignit donc un point ou elle ne pouvait plus le supporter, même plus le son de sa voix, préférant l'éviter et le laisser filer dans la salle de bain. Au moins là, elle aurait un peu de calme, profitant de boire entièrement ce verre d'eau...

Mais la réalité lui refait face alors qu'elle se sent de plus en plus affaiblis, comme si l'évanouissement serait désormais la seule issue. Et la seule personne à qui elle pense, c'est lui, Noah. Et ce, malgré les défauts qu'il peut accumuler, il est le seul qui l'a comprenne. Il est seul, pour qui, elle se bat chaque jour avec cette grossesse. Parce qu'elle l'aime, putain. Elle ne peut se voir sans lui, ne peut s'éloigner autant de lui pour quoi ? Pour de la pâte à tartiner... Bien qu'il y ait bien plus urgent sur l'instant, Ana arrive à se déplacer jusqu'à la salle de bain - qui par chance, n'avait pas été fermée à clef - avant de s'écrouler sur le sol, s'abandonnant entièrement entre ses mains. Elle n'a pas perdu connaissance non, mais son propre regard se vide bien qu'il tente de rattraper celui de Noah, qu'elle visualise dans son champ de vision. A ce moment, elle n'a ni la force de dire quoique ce soit, ni la force de poser ses mains sur lui pour lui faire comprendre qu'au moins, elle l'entend. Son corps est juste en train de la lâcher...c'était un des risques si elle ne parvenait pas à se reposer suffisamment. Et c'était pas faute d'avoir été prévenue. Elle le sait... En revanche, elle arrive à cligner des yeux, deux fois de suite, comme si c'était ses toutes dernières forces...

Se laissant alors totalement faire, Noah vient à la soulever pour la déposer sur le canapé. Jusqu'à maintenant, Ana avait gardé les yeux ouverts et ne détournait à aucun moment son regard de lui. Elle est bien consciente oui, mais totalement démunie de force. Allongée sur le canapé, elle le voit cependant repartir et sent délibérément son cœur se resserrer dans sa poitrine. Non, il ne doit pas la laisser. Sa respiration s'accélère quelque peu, comme si l'angoisse l'a rongeait désormais, puis lorsqu'il revient vers elle, Ana réussit à se calmer. Du bout des lèvres, elle sent ce morceau de sucre et décide alors d'entrouvrir sa bouche, pour le laisser tomber sur sa langue. Sucre qui finit par fondre au contact de sa salive. Et alors qu'il vient à placer ce morceau de coton imbibé d'huile de menthe poivrée, sa réaction fut immédiate. Ses paupières se soulèvent nettement, prenant une plus grande inspiration, comme si elle refaisait surface. Et par reflexe, elle vient à poser instinctivement ses mains sur Noah. L'une contre son épaule encore mouillée, et l'autre sur la main qui caresse son front. Elle entend ces nombreuses questions, mais n'arrive qu'à lui dire. « Noah... » dit-elle en le cherchant un peu mieux du regard, avant d'ancrer ses yeux dans les siens. Mais il s'éloigne une fois de plus et l'angoisse se remet à nouveau à la paralyser de l'intérieur. Le cherchant désormais avec ses mains, ses yeux s'humidifient alors qu'elle ne trouve pas encore la force de bien lui parler... De nouveau près d'elle, Ana commence à se sentir à peine mieux, alors qu'un sanglot s'éclate. Posant ses mains contre sa propre bouche, elle le regarde tenir ce téléphone, prêt à appeler une ambulance, et se met à pleurer lourdement, suffoquant tout en coupant par moment sa respiration. Parce que ce qu'elle s'apprête à lui dire, lui fait autant de mal qu'il pourrait lui en faire. Parce qu'elle n'arrive plus à retenir ce sanglot et qu'elle se rend compte de certaines choses...

Lâchant ce sanglot durant quelques secondes, elle finit par récupérer le téléphone de Noah pour couper toute communication. Et d'une voix plus qu'émotive, elle lui dit. « Non, attends. N’appelle pas s’il te plait… » Elle jette le téléphone à ses pieds sans vraiment savoir où il risque de retomber et ancre de nouveau son regard dans le sien, posant en même temps une main sur l'une de ses joues. « Ecoute moi... » dit-elle d'une manière saccadée, conséquence de son sanglot qui lui comprime encore la cage thoracique. Mais ne le quittant plus des yeux, elle s'efforce alors à lui dire. « Je sais...pa' ce..qui m'a pri'... je sais plus c'que...j'fais... je sais que'j'aurai..pas..du man-ger toute cette pâte...à..tar-tiner. Comme. J'aurai'pas du..t'en'voyer..ce..message.. mais...mais.. » Ses yeux se remplissent davantage de larmes, alors qu'elle tente de respirer normalement. « ..mais j'ai..tellement besoin de...toi ! Même si je porte..ta fil-le, je me sens...seule ! J'en ai marre..tu..comprends ? Je sens que...je vais pas...te-nir. C'est trop..dur... tu comprends ? Et..je sai'pas faire.. J'ai peur Noah..de devenir ma-man alors que..je n'aiplu la..mienne. Mais..je sais que toi..tu y..arriveras. T'es rentré..pour moi..pour toutes les deux...et je sais..que tu le fe-ras aussi pour..ta...fille. » Elle marque une pause, alors que les mots deviennent de plus en plus lourds, nouant sa gorge face à ce sanglot. « J'ai l'impression que je ne vais...pas m'en sortir vivante ! Tout ça..tout mon corps'me fait..mal.. et je m'en prend..à..toi.. alors que je ne...de-vrais pas ! Noah s'il te plait...reste..avec...moi ! » Egarée dans ces pleurs, Ana parvient à nouer ses avant-bras contre la nuque de Noah pour le rapprocher d'elle, cherchant alors ce réconfort, cette étreinte... Ana se rend compte qu'il fait tout ce qui est en son pouvoir pour elle, mais la grossesse la rend d'autant plus aveugle. Alors que la seule chose qu'elle désire, et qu'elle omet souvent de lui dire, c'est qu'elle le veut près d'elle...

...

PAR ZAJA.
Revenir en haut Aller en bas
Noah Wade
Noah Wade
ONGLET 1
Now the times are changin' 9jbq7g
○ âge : 30 ans ♠ Né le 03/11/1993 (Scorpion ♏)
○ statut : Célibataire ♠ DILF ♠ Papa de Reese Jude Wade-Mendez (née le 22/09/2022 - 14h30) dont il a la garde partagée
○ métier : Acteur chez Whare Pikitia Studios (séries et films indépendant)
○ orientation sexuelle : Hétérosexuel
○ informations en vrac :
Now the times are changin' ExQtAlpF_oNow the times are changin' 0XLxBst3_o
Now the times are changin' 0ertIlMQ_oNow the times are changin' VrJ4zlqO_o
Now the times are changin' FOTzGACy_oNow the times are changin' Uhh3ycEq_o
Now the times are changin' PUmhNYTG_oNow the times are changin' XVTxE12n_o
Now the times are changin' BqC5BQUr_oNow the times are changin' TFfjYGYD_o
Now the times are changin' ATk7dC3W_oNow the times are changin' Dr9P1vXl_o


○ posts : 390
○ points : 0
○ pseudo : Olivier
○ avatar : Liam Hemsworth
○ DC : Wade Rhodes / Seth Carter / Silas Carden
○ crédits : Avatar : Paisy / Gif de profil : Myself
○ inscrit le : 25/11/2020
ONGLET 2

MessageSujet: Re: Now the times are changin' (#)   Now the times are changin' EmptyVen 4 Nov - 19:39

- Oh... Ana... mon coeur... viens... viens contre moi...

Noah avait l'estomac noué, le coeur meurtri. Il se rendait compte à quel point il venait d'être injuste avec celle qu'il aimait pourtant plus que tout au monde. Et de la voir si effondrée, si attristée, ça en devenait insupportable. Il la serra fort contre lui et les larmes roulèrent aussi sur ses jours, en silence, venant se perdre dans sa barbe garnie. Il comprenait beaucoup de choses maintenant... Ses réactions parfois ulcérées pour des détails qui n'étaient qu'anecdotiques, comme ce soir où il avait oublié d'aller chercher une quatrième bouillotte à la pharmacie. Cela avait provoqué une dispute dont il n'avait pas compris le reproche principal, dans la mesure où ils avaient 3 autres bouillottes disponibles dans l'appartement ! Ses attitudes ultra-compulsives sur un tas de choses et en particulier la nourriture. La preuve avec cette saloperie de pâte à tartiner que Noah haïssait plus que tout aujourd'hui, au point de vouloir faire sauter toutes les usines qui en fabriquaient ! Et puis, parfois, il sentait qu'Ana mettait de la distance... comme le week-end dernier, alors qu'ils venaient de faire l'amour pour la troisième fois de cette matinée pluvieuse et qu'il avait voulu lui servir le petit-déjeuner au lit. Il la retrouva sur le canapé, le même que celui où il l'avait allongée avec le plus grand soin, en train de regarder la télévision. Il sentait bien que quelque chose n'allait pas mais expliquer cela par les hormones. Après tout, chacun son métier, lui n'exerçait pas en médecine ! Son truc restait de jouer un rôle, la comédie ou quelque chose de plus sérieux. Il apprenait son texte, incarnait un personnage et voilà, le tour était joué. Un talent profondément inutile dans sa vie de couple, cela dit...

- Je m'en fous de la pâte à tartiner, Ana... je suis désolé de m'être énervé contre toi et de t'avoir dit ce que je t'ai dit... Mais j'étais sincère quand je te disais que s'il t'arrivait quelque chose à toi ou elle, je ne pourrais jamais me le pardonner... j'ai eu si peur de te retrouver inanimée... ça m'a fait péter un câble...

Il haletait, parce que les larmes continuaient de sortir pour lui aussi. Il prit le visage d'Ana entre ses mains pour planter son regard bleu, si dur et pourtant si bienveillant, dans le sien.

- J'ai peur moi aussi... autant que toi, je crois... Je crains de ne pas être la hauteur, parce que mon père non plus, je ne l'ai pas connu... Je ne sais pas ce que c'est qu'être père... Et j'ai si peur de tout faire foirer... de vous rendre malheureuses toutes les deux... Je m'en veux... de te faire pleurer... de ne pas savoir comment te montrer que je veux être là pour toi, pour elle, pour nous... je suis un connard égoïste. Un pendejo, oui... Je gâche toujours tout...

Son visage se tordit de douleur, parce que ça lui faisait toujours mal de remettre en question égo surdimensionné. Il lui embrassa le front, un flot discontinu de larmes coulant de ses yeux et se mélangeant aux sanglots d'Ana.

- Tu as bien fait de m'envoyer ce message... le problème c'est ma réaction, pas ton SMS... Je voudrais que tu puisses avoir confiance en moi et te dire que tu peux toujours compter sur moi... mais je n'y arrive pas... Ana, sauf si tu me le demandes, je n'ai pas l'intention de partir... mais j'ai besoin de ton aide... Des fois, je te vois grimacer la nuit pendant que tu dors, ça me hante... je voudrais ne plus être impuissant... et te prouver que je t'aime... que je l'aime déjà... que tu peux me parler et me confier ce qui te passe par la tête... Je rentrerai toujours pour vous deux... toujours... Ana, j'ai beaucoup, beaucoup de défauts. Mais tu sais que je tiens mes promesses. Je te le promets, d'accord ? Que je serais toujours là... et que je fais de mon mieux pour être à la hauteur...

Il renifla et la serra à nouveau contre lui. Il ajouta, dans un murmure :

- Je veux que tu viennes avec moi... aux studios... j'ai ma loge, tu pourras t'y reposer... Je dois pouvoir négocier pour que tu assistes à certains tournages... je ne veux plus te laisser seule ici, à broyer du noir comme ça... Qu'est-ce que tu penses ? Je pourrais veiller sur vous et si ça ne vas, je serais là, sur place...

_________________
Ooh, now let's get down tonight ! Baby I'm hot just like an oven, I need some lovin' and baby, I can't hold it much longer...
by wiise
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: Now the times are changin' (#)   Now the times are changin' EmptyMer 23 Nov - 23:50


Now the times are changin'  / @Noah Wade

Ana n'aurait pas dû engloutir toute cette pâte à tartiner. Elle le sait. Elle avait même eut récemment une visite médicale avec son gynécologue qui lui avait répété qu'elle devait faire attention à son alimentation, au risque de quoi, de tomber dans une sorte de diabète gestationnel. Ce qu'Ana ne pouvait vraiment pas concevoir, mais elle se permettait tout de même - de temps en temps, si c'était pas une fois par semaine - un craquage. Du moins, c'est comme ça qu'elle l'appelait. Finis les légumes cuits à la vapeur, elle aimait retrouver les saveurs sucrées en bouche, pour le plaisir de ses papilles. Même si bon, elle savait pertinemment que ce n'était que passager, et qu'elle retrouverait bien vite la viande blanche, accompagnée de ses légumes frais. Bref, tout ça pour dire, qu'allongée dans ce canapé, avec si peu de force en elle, la jeune femme s'en voulait désormais. Et oui, sur l'instant, elle avait paniquée et avait eut besoin de l'aide de Noah pour s'en remettre.

Totalement égarée dans son sanglot, bataillant à articuler chacun de ses mots, Ana arrive tant bien que mal à parler. Elle espère qu'il l'a comprenne, cette fois-ci. Sa gorge finit par se dénouer alors que Noah s'excuse et qu'il lui avoue s'en foutre de cette pâte à tartiner. Il est sincère, ça elle n'en doute pas, il l'a toujours été avec elle. Se blottissant alors contre lui, nouant un peu mieux ses avant-bras à sa nuque, Ana continue de lâcher son sanglot mais cherche son odeur, en venant nicher son nez contre sa joue, puis jusqu'à ses cheveux. Elle cherche ce réconfort, cette odeur rassurante qui l'a toujours sécurisée, depuis leur première rencontre. Et malgré son nez qui commence aussi à se boucher, Ana se veut toujours persévérante lorsqu'il est question de respirer son parfum. Le laissant parler, vider son sac, elle en abaisse les paupières pour profiter de cet instant et lui prête alors toute son attention. Reculant alors de peu son visage, elle tente de dessiner un sourire sur le bord de ses lèvres alors qu'elle sent les mains de Noah envelopper ce dernier. Les yeux rivés dans les siens, elle lit à travers ses iris et assimile alors tout ce qu'il lui dit. Mais c'est plus fort qu'elle, Ana se doit de rajouter, un peu plus aisément, d'une voix toujours aussi émotive. « Je sais...pour ton père. Je te comprend aussi..mais je suis sûre que tu seras à la hauteur, Noah. Parce qu'on va apprendre à être parent, et même si parfois ça risque d'être difficile, je sais qu'on s'en sortira. Tu en es capable, crois le ou non. » Si c'est un pendejo ? Elle le lui avait dit non ? Mais n'empêche, en l'entend dire ceci, elle ne put retenir un petit sourire. Et en glissant une main contre l'une de ses joues, elle reprend. « Oui, tu es un pendejo. Mais j'en suis une aussi... » Gardant sa main contre sa joue, elle abaisse en revanche son regard. « J'ai pas réussit à me contrôler, j'ai une fois de plus, fais une connerie, et je m'en excuse. T'avais pas à subir ça, encore une fois. » Non. Il est vrai que Noah n'avait pas à subir cela, et c'est entièrement de sa faute. A elle. Elle s'en rend d'autant plus compte à cet instant, et s'en veut alors davantage. Mais elle réussit à fermer les yeux quelques secondes, en sentant alors qu'il dépose un baiser sur la base de son front et un léger sourire s'affiche de nouveau, sur ses lèvres. Noah est loin d'être parfait, mais Ana ne cherche aucunement la perfection, bien au contraire...

Atténuant son sanglot, la jeune femme tente alors de reprendre une respiration plus ou moins saine et vient à percer une nouvelle fois, le regard de Noah avec le sien. Et alors qu'il lui soumet l'idée de s'en aller, c'est son cœur qui s'emballe alors qu'une nouvelle panique commence à peine à l'oppresser. « Noah, jamais je te demanderai de partir ! » dit-elle rapidement, lui coupant presque la parole. Il est vraiment idiot, s'il pense ça d'elle. Qu'il s'en aille ? C'est inimaginable. Inconcevable. Et même s'ils sont en conflit, elle ne pourrait le savoir loin d'elle. Parce que même s'ils ne s'adressent un jour plus la parole pour une quelconque dispute, rien que de savoir qu'il est là, à côté d'elle, ça l'apaisera. Alors non, jamais elle ne pourrait lui demander ça...

Il a besoin d'elle, autant qu'elle a besoin de lui. Finalement, ils sont juste en train de vivre un obstacle concernant cette grossesse, et ils s'en rendent compte, tous les deux. Retenant de nouvelles larmes, Ana le regarde alors plus intensément tout en continuant à l'écouter. Noah se veut totalement perdu. Elle le voit parfaitement et peut tout à fait aussi le comprendre, puisqu'elle se retrouve dans la même situation que lui. Mais ils sont ensemble, et ça, ça n'a pas de prix. Acceptant son étreinte, la jeune femme le serre davantage contre elle et vient à prendre une grande inspiration. « Noah... » dit-elle avant de le regarder, le laissant encore parler. Son idée de venir au studio n'est pas mauvaise, Ana pourrait totalement accepter, mais.. « Si je viens dans tes studios, j'ai peur de m'ennuyer. Tu sais comment je suis... Même si ça me fait plaisir de venir, que j'arrêterai pas de vous écouter et de vous regarder jouer. Mais si tu veux que je vienne de temps en temps, peut-être pas tous les jours non plus, alors je viendrai. » Suite à quoi elle récupère l'une de ses mains pour la poser sur son ventre, et ne le quittant plus de ses yeux humides, elle poursuit. « On est déjà très fières de toi, tu sais. Et on ne sera jamais malheureuse, Noah. » Et alors qu'elle finit à peine de prononcer son nom, Ana ressent subitement un petit coup dans le bas de son ventre. Dirigeant rapidement la main de Noah - qu'elle tient encore dans la sienne - un peu plus bas, les yeux d'Ana s'émerveillent pour la première fois. « Ouh..c'était quoi ça ? T'as sentis ? » Elle marque une pause, durant laquelle un deuxième coup est donné. Puis son sourire s'agrandis. « Haan..je crois qu'elle est d'accord ! » Ce qui est sûr, c'est qu'ils se souviendront de cette journée. Une histoire de pâte à tartiner avant de sentir pour la toute première fois, un coup de leur futur bébé... Le regardant alors amoureusement, Ana reprend. « Je t'aime tu sais... » dit-elle doucement avant de venir l'embrasser à pleines lèvres. Resserrant de nouveau ses bras autour de lui, étalant ses mains dans son dos pour mieux le coller contre elle, la jeune femme se perd dans ce baiser mais vient à l'écourter ne serait-ce qu'un court instant. « Reste comme ça, tout nu et trempé, j'adore... » Vilaine.

...

PAR ZAJA.
Revenir en haut Aller en bas
Noah Wade
Noah Wade
ONGLET 1
Now the times are changin' 9jbq7g
○ âge : 30 ans ♠ Né le 03/11/1993 (Scorpion ♏)
○ statut : Célibataire ♠ DILF ♠ Papa de Reese Jude Wade-Mendez (née le 22/09/2022 - 14h30) dont il a la garde partagée
○ métier : Acteur chez Whare Pikitia Studios (séries et films indépendant)
○ orientation sexuelle : Hétérosexuel
○ informations en vrac :
Now the times are changin' ExQtAlpF_oNow the times are changin' 0XLxBst3_o
Now the times are changin' 0ertIlMQ_oNow the times are changin' VrJ4zlqO_o
Now the times are changin' FOTzGACy_oNow the times are changin' Uhh3ycEq_o
Now the times are changin' PUmhNYTG_oNow the times are changin' XVTxE12n_o
Now the times are changin' BqC5BQUr_oNow the times are changin' TFfjYGYD_o
Now the times are changin' ATk7dC3W_oNow the times are changin' Dr9P1vXl_o


○ posts : 390
○ points : 0
○ pseudo : Olivier
○ avatar : Liam Hemsworth
○ DC : Wade Rhodes / Seth Carter / Silas Carden
○ crédits : Avatar : Paisy / Gif de profil : Myself
○ inscrit le : 25/11/2020
ONGLET 2

MessageSujet: Re: Now the times are changin' (#)   Now the times are changin' EmptyJeu 29 Déc - 23:27

- Ca me ferait plaisir que tu sois là. Mais si tu ne souhaites pas venir de peur de tourner en rond, je peux le comprendre. Je sais que tu n'aimes pas t'ennuyer. Je crois même que c'est pour que tu restes avec moi, parce que je secoue ton quotidien, non ?

Il laissa un sourire se dessiner sur son visage. Noah n'avait clairement pas l'habitude de se remettre en question. Il progressait cependant de façon assez régulière depuis qu'il cotoyait Ana. Chaque pas en avant donnait une nouvelle impulsion pour qu'il poursuive ses efforts. Lui-même sentait que les choses s'amélioraient. Au lieu d'envoyer paître les autres, il prenait son mal en patience. Sur les plateaux de tournage, ça témoignait d'une certaine tolérance. Quand bien même elle était limitée, il n'était plus ce connard imbu de lui-même dans l'esprit des autres. Et ça, mine de rien, ça lui ouvrait des portes. Il parlait avec les scénaristes, il déconnait avec certains figurants et surtout il voyait en l'actrice principale qui lui donnait la réplique et qui était le reflet de son passé, combien le mépris pouvait blesser et irriter. Loin d'être un imbécile, il assimilait le fait que finalement, le passage à vide, sa traversée du désert suite à son échec à Broadway, c'était mérité. Salutaire. Sans cela, il n'aurait jamais rien appris et se serait surement perdu dans un abîme aussi profond que sombre. Depuis son retour à Island Bay, sur laquelle il avait tant craché, ses relations familiales s'apaisaient, même avec Robin... et pourtant ils revenaient de loin ! Il avait décroché un rôle principal dans une série qui rencontrait du succès et il se voyait clairement sous un nouvel angle. Cerise sur le gâteau, il vivait avec une femme exceptionnelle, pas seulement pour sa beauté mais pour sa personnalité. Un tempérament de feu, comme le sien, qui l'embrasait. Rien que cette dispute témoignait de cela !

- Elle ne me connait même pas. Et si elle ne m'aimait pas à cause de tout ça...

Noah détourna le regard, en proie au doute. Clairement, il ne se voyait pas en père modèle. Il avait beau lire plein de choses sur la paternité, il n'y comprenait pas beaucoup de principes. Déjà, à la base, l'enfant et sa mère restaient beaucoup plus proches qu'il ne pourrait l'être en tant que pièce rapportée. Il n'eut pas le temps d'approfondir ses réflexions plus avant. Ana plaça subitement sa main sur son ventre, juste à temps pour qu'il ne sente les mouvements du bébé. Finis les doutes, place à l'émerveillement et à l'excitation. Il languissait qu'elle pointe le bout de son nez pour pouvoir la serrer dans ses bras et se sentir tout fier. Il allait avoir une petite fille ! Rien que ça, ça valait de l'or !

- Oui, oui ! Je l'ai sentie ! Elle gigote beaucoup ! Tu crois que c'est normal ? Elle sera peut-être cascadeuse ? Un peu comme toi ?

Il sourit à nouveau, amusé par les cabrioles qu'elle semblait faire. L'espace d'un instant, il se dit que son père avait probablement eu la même réaction pendant la grossesse de sa mère. Et ce, pour chacun de ses enfants... Et si demain, tragiquement, il finissait comme lui ? Renversé par un bus ? Que deviendraient-elles ? Le poids de la responsabilité se faisait plus fort, désormais. A lui d'être prudent et de ne pas commettre de folies. Ca tombait bien, Noah n'était pas un casse-cou. Casse-couilles, sûrement, mais pas casse-cou. Un "je t'aime" le faucha de plein fouet. Il ne s'attendait pas à ce qu'Ana lui dise cela, pas si tôt, pas après la grosse dispute qu'ils venaient d'avoir. Un jour, il faudrait qu'ils arrivent à se parler sans se mettre à gueuler au point que tout l'immeuble les entende... d'ailleurs, les voisins était habitués. Au point qu'il savait que les cris furieux laissaient ensuite la place aux cris de Madame... Ils avaient une façon très torride de régler définitivement leurs conflits. Donc acte... Ana passa ses mains dans son dos, se serrant ainsi comme lui. Elle l'embrassa et détacha ensuite légèrement ses lèvres, pour lui dire qu'elle adorait qu'il soit nu et trempé.

- Oh ? Vraiment... dans ce cas, j'imagine que je ne vais pas me sécher... ni m'habiller...

Son regard s'alluma de cette flamme habituelle, qui annonçait clairement ses intentions. Il l'embrassa à son tour. Provocateur, il la prit dans ses bras et la souleva.

- Et puis, il n'y a pas de raison que je sois tout seul... ça tombe bien, ma petite tête de mule d'amour sent le chocolat industriel... elle a besoin d'une bonne douche... peut-être même que je lui savonne le dos pour lui masser les lombaires... pas vrai ?

Et sans plus attendre, il la conduisit dans la salle de bains.

_________________
Ooh, now let's get down tonight ! Baby I'm hot just like an oven, I need some lovin' and baby, I can't hold it much longer...
by wiise
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: Now the times are changin' (#)   Now the times are changin' Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Now the times are changin'
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
island bay ::    :: trash :: rps-
Sauter vers: