une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| enterrer la hache de guerre ? (laurel) | |
| Auteur | Message |
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Romi Hallenstein ONGLET 1 ○ âge : trente-trois ans (né un vingt-deux novembre).
○ statut : veuve. maman d'une petite lilly de quatre ans (née le 09/07/19).
○ métier : lieutenant à la caserne d'island bay.
○ quartier : north bay, avec sa fille et l’une de ses sœurs.
○ orientation sexuelle : bisexuelle.
○ informations en vrac : elle a toujours vécu à island bay. // grâce à ses parents, elle a eu l'occasion de voyager dans plusieurs pays. // l'école n'a jamais été son truc. néanmoins, elle a commencé des études de commerce - qu'elle a finalement abandonnées pour devenir pompier. // elle a toujours été attirée par le sport. // elle est l'aînée d'une famille de six enfants. // elle a été mariée pendant quatre ans à une femme qu'elle pensait pouvoir aimer toute sa vie. // en deux ans, elle a perdu deux personnes importantes. l'une d'elle est finalement revenue d'entres les morts. // depuis qu'elle a appris, romi cuisine souvent.
○ posts : 4013 ○ points : 0
○ avatar : nop.
○ DC : andrea, celeste, charli, elliott, riley.
○ crédits : comme la version.
○ inscrit le : 24/10/2016
| Sujet: enterrer la hache de guerre ? (laurel) (#) Dim 31 Juil - 12:14 | |
| enterrer la hache de guerre ? crédit/ tumblr ✶ w/laurel Sortir au parc avec Lilly, c’est devenu une habitude lorsque je ne travaille pas. Elle est encore petite et non scolarisée, je dois donc profiter des moments où je l’ai rien que pour moi. Trois à quatre fois par semaine, ce n’est sûrement pas beaucoup pour certains parents, les parents parfaits, mais c’est ce que me permet mon boulot, alors chaque jour que nous passons ensemble, nous le vivons à fond. Elle est dans un âge assez simple, mais où elle sait ce qu’elle veut et ce qu’elle ne veut pas. Aujourd’hui, son choix se porte sur le parc et comme j’ai envie de prendre un peu l’air, je vais dans son sens. Les températures n’étant pas très élevées et le temps un peu humide, j’ai une tenue de rechange pour la petite fille dans mon sac. Et oui.. en plus de ne pas passer la semaine entière avec ma fille, je fais partie de ceux qui se fichent que des vêtements soient sales ou non. Tant qu’à la fin, elle a la possibilité de se mettre dans quelque chose de propre et sec, c’est le principal. À cette heure-ci, les jeux sont calmes, sûrement parce que les vacances scolaires sont terminées. Mais cela permet à la petite fille de profiter pleinement de l’ensemble de la structure, quand elle veut et comme elle veut. Bien sûr, je garde un œil sur elle, même s’il m’arrive de regarder mon téléphone pour répondre à un ou deux messages. Après plusieurs dizaines de minutes ici, les choses semblent bougées un peu. Mais pas réellement vers Lilly, disons que l’activité se fait dans l’une des allées, celle qui traverse le parc d’un côté à l’autre. Et sans vraiment savoir pourquoi, mon regard est comme attiré par les gens qui passent et plus précisément sur une chevelure blonde qui ne m’est pas étrangère. Je soupire un peu et détourne le regard, mais je crois que c’est trop tard : elle se rapproche de moi, je le vois grâce à ma vision périphérique. Je regarde la petite brune qui joue, à quelques mètres de moi, jusqu’à sentir une présence à côté de moi. « Est-ce que je dois m’inquiéter d’un quelconque traceur dans mes affaires ? » Je ne vois que ça. Que l’on se retrouve au même endroit, au même moment, c’est plutôt étrange. « Qu’est-ce que tu fais ici Laurel ? » Depuis la finale de Danse avec les Stars, nous n’avons pas vraiment eu l’occasion de nous recroisons. Disons que l’envie n’était pas particulièrement là. « C’est vraiment un coup du hasard ? Même lui est contre moi. » Autant en avoir le coeur net rapidement. Est-elle ici parce que quelqu’un lui a dit – ou parce qu’elle me suit – ou est-ce simplement le destin qui essaye de faire bouger les choses entre nous ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: enterrer la hache de guerre ? (laurel) (#) Dim 21 Aoû - 17:18 | |
| ◜ℓ.ℎ◞ enterrer la hache de guerre ?⊱ romi & laurel ⊰L’avantage de mon métier, c’est qu’il n’y a jamais deux journées qui se ressemblent. Aussi, quand je ne suis pas en tournage, je bénéficie d’une certaine liberté dans la façon dont je gère mon temps. Par exemple, j’ai pu faire tous mes repérages dans la matinée, pour me laisser l’après-midi de libre. Après-midi que je vais pouvoir passer à flâner, ici et là, tout en prenant quelques clichés au gré de mes envies. Keila étant à l’étranger, il faut bien que je trouve une autre façon de m’occuper l’esprit, pour ne pas songer au fait que l’israélienne ne quitte plus mes pensées... Qui aurait cru que j’en serais là, un jour ? Qui aurait cru que ma vie ressemblerait à un énorme bordel, avec quelques îlots de lumière me permettant de garder la tête hors de l’eau ? Je ne reconnais plus rien. Lorsque j’y pense, je suis revenue à Island Bay pour retrouver la Laurel d’avant, que j’ai dû abandonner contre ma volonté, et je me suis retrouvée face à une étrangère. Je me suis retrouvée dans ce nouveau quotidien, dans cette dure réalité où le monde a continué à vivre, à avancer sans moi. Est-ce que j’ai regretté d’être revenue ? C’est un peu délicat à admettre, mais oui. J’ai ressenti de la colère, la douleur de me sentir invisible, de me voir remplacée, inutile, même dans la vie de ces personnes qui m’étaient les plus proches... Mais cette réaction était surtout totalement égoïste de ma part, et j’ai fini par l’admettre, non sans quelques difficultés. Avec le temps, j’ai pu retrouver une forme de relation avec ma petite sœur, même si elle est loin d’être idéale. Mais celle qui s’entête à camper sur ses positions, c’est Romi. Après une approche infructueuse le soir de la victoire de Lexa, je me suis décidée à lui donner de l’espace, en espérant qu’elle revienne d’elle-même, lorsqu’elle serait prête... On ne peut pas vraiment dire que cette décision ait été une réussite jusqu’à maintenant, mais je me suis trouvé une nouvelle routine. De nouveaux endroits où je risquerais moins de la croiser, comme par exemple, le Jardin d’Eden, où je viens régulièrement prendre un café lorsque le temps me le permet. Le nom de cet endroit est incroyablement bien choisi, car c’est un petit havre de paix que je ressens jusque dans mes tripes à chaque fois que je passe la porte d’entrée. C’est d’ailleurs précisément ma destination pour cet après-midi, et pour une fois, je décide de passer par le parc pour y arriver, même si c’est un tout petit peu plus long. Les mains dans les poches de ma veste, je frissonne légèrement tout en traversant la zone arborée - visiblement, je ne suis plus habituée aux températures en dessous de vingt-cinq degrés. Mais cela ne m’empêche pas de laisser mon regard traîner autour de moi, surtout lorsque je me sens observée. En tournant la tête en direction des jeux pour enfants, je repère d’abord cette petite fille adorable qui joue, toute seule. Son visage m’est familier, mais ce n’est que lorsque je m’intéresse à l’adulte qui l’accompagne que j’en comprends la raison. Lilly... Quelles étaient les chances que je tombe sur elles, aujourd’hui, dans ce parc ? J’hésite quelques secondes, ma raison me hurlant de continuer ma route et ne pas céder à la tentation, il y a peu de chances que ça se finisse bien de toute façon... Mais ce n’est évidemment pas ma raison qui gagne ; ce n’est jamais elle, plus depuis un petit moment déjà. Et avant même d’avoir réfléchi à ce que j’allais pouvoir lui dire, mes pas m’emmènent jusqu’à ma meilleure amie - puis-je encore la désigner par ces termes ? -, à proximité de laquelle je m’arrête. Je ne suis pas directement dans son champ de vision, mais quelque chose me dit qu’elle m’a vue, et qu’elle sait que je suis là. Ce que j’ignore, c’est la façon dont elle va réagir. « Est-ce que je dois m’inquiéter d’un quelconque traceur dans mes affaires ? » Bon... Voilà qui donne le ton. Je ne suis même plus vraiment étonnée, en fait. Éventuellement, je peux juste espérer qu’elle ne fera pas de scandale devant sa fille, et c’est déjà un premier soulagement, j’imagine. « Qu’est-ce que tu fais ici Laurel ? » « Je passais par là, par hasard. J’allais... » Je commence à lever la main pour désigner la direction du café, mais je m’interromps en plein geste. Ça n’a pas vraiment d’importance, de toute façon. « Je ne savais pas que vous seriez là, je te le jure. » Je pourrais même aller jusqu’à lui proposer de les laisser tranquilles et continuer ma route, mais elle risquerait d’accepter. Et maintenant que je suis là, je sens qu’il va falloir que je mette les pieds dans le plat, et que je montre un peu plus de résistance, même si elle cherche à m’envoyer balader. « C’est vraiment un coup du hasard ? Même lui est contre moi. » Je souffle du nez, en roulant des yeux. Elle joue les dures, mais au fond, ça ne fait que conforter mon impression qu’elle n’a pas vraiment changé. Elle a toujours été presque aussi têtue que moi. Presque, parce que dans cette catégorie, je gagne encore maintenant. « Ou alors, c’est toi qui me suis, même si tu ne veux pas l’admettre. » Okay, je l’avoue : je la cherche un petit peu. Mais le ton de ma voix ne laisse aucun doute quant au fait que je n’y crois pas un seul instant. C’est le hasard, et rien d’autre. Sans lui demander son avis - en sachant qu’il serait probablement négatif - je m’assieds sur le banc, à côté d’elle, tout en laissant suffisamment de distance entre nous pour ne pas trop l’envahir. « J’aime bien me promener ici quand j’ai du temps... Ça me rappelle de bons souvenirs. » Ceux qu’on a passés toutes les deux, notamment ; dans ce parc, ou sur ces mêmes jeux pour enfants. « Je suis désolée, Romi. Je sais que tu as tous les droits de m’en vouloir, et je peux vivre avec ça, mais... Je suis désolée, et je suis prête à te le répéter jusqu’à ce que tu acceptes de me pardonner. » Ma fierté en prend un coup, mais j’ai décidé de me faire violence pour dire les choses, telles qu’elles devaient être dites, depuis si longtemps. D’ailleurs, je n’ai pas la force de la regarder, et je garde plutôt les yeux posés droit devant, sur cette petite fille que je n’ai jamais eu la chance de connaître. « Tu me manques. » Mon cœur tambourine dans ma poitrine. Ça fait longtemps que je ne me suis pas montrée aussi vulnérable, surtout dans des conditions aussi hostiles. Mais ce n’est que la stricte vérité, et même si c’était difficile à dire, je me sens un peu moins mal maintenant que c’est sorti. |
| | | Romi Hallenstein ONGLET 1 ○ âge : trente-trois ans (né un vingt-deux novembre).
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○ quartier : north bay, avec sa fille et l’une de ses sœurs.
○ orientation sexuelle : bisexuelle.
○ informations en vrac : elle a toujours vécu à island bay. // grâce à ses parents, elle a eu l'occasion de voyager dans plusieurs pays. // l'école n'a jamais été son truc. néanmoins, elle a commencé des études de commerce - qu'elle a finalement abandonnées pour devenir pompier. // elle a toujours été attirée par le sport. // elle est l'aînée d'une famille de six enfants. // elle a été mariée pendant quatre ans à une femme qu'elle pensait pouvoir aimer toute sa vie. // en deux ans, elle a perdu deux personnes importantes. l'une d'elle est finalement revenue d'entres les morts. // depuis qu'elle a appris, romi cuisine souvent.
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○ inscrit le : 24/10/2016
| Sujet: Re: enterrer la hache de guerre ? (laurel) (#) Jeu 1 Sep - 9:30 | |
| enterrer la hache de guerre ? crédit/ tumblr ✶ w/laurel Island Bay étant une petite ville, j'aurais dû me douter qu'avec Laurel, nous finirions par nous recroiser. Pour être honnête, c'est finalement assez miraculeux que ça n'arrive que maintenant – à croire que nous cherchions vraiment à nous fuir. Mais pour deux personnes comme nous, qui ont vécu tellement de belles choses par le passé, le destin devait s'en mêler pour que nos chemins se recroisent naturellement. Dire que cela m'enchante serait un euphémisme, mais je ne peux pas l'empêcher de vivre – même si elle m'a privé de trois ans de ma vie. Enfin.. je ne sais pas si je peux vraiment dire cela. Disons plutôt que durant son absence, nous avons toutes les deux ratées des choses et j'ignore si c'est quelque chose que nous pouvons rattraper. Ironiquement, je ne peux m'empêcher de faire référence à un éventuel traceur placé dans mes affaires et la blonde finit par s'en servir contre moi, en supposant que je suis celle qui pourrait la suivre. J'espère qu'il s'agit là d'humour et encore, ce n'est même pas quelque chose qui me fait rire. Il faut croire que depuis qu'elle est partie, j'ai perdu mon sens de l'humour. Envolé comme elle, comme notre amitié qu'elle a balayé sans aucun remord. Elle évoque sa balade et le chemin qu'elle a utilisé. Un chemin qui lui rappelle des souvenirs. Naturellement, je serre un peu les dents, histoire que ses mots passent plus facilement. Des souvenirs, j'en ai aussi et pourtant, pour être moins triste, j'ai essayé de les effacer de ma mémoire à son départ. Assise à côté de moi, la jeune femme s'excuse. Encore. Comme si ça pouvait vraiment changer quelque chose, comme si ça pouvait effacer tout ce qui s'est passé. Je ne sais pas trop pourquoi je m'entête comme ça, Lexa lui a bien pardonné. Il faut croire qu'en trois ans, j'ai perdu bien plus que ce qu'une personne devrait connaître dans toute sa vie et ça, je ne suis pas encore prête à tirer un trait dessus. Si Laurel n'était pas partie, alors je n'aurais pas souffert comme ça. En réalité, si elle n'était pas partie, alors peut-être rien de tout cela serait arrivé. Peut-être que je devrais faire des efforts et les mots qui suivent me le confirme. Je lui manque.. Je ne pensais pas que ça ferait aussi mal, que ce serait aussi dur à entendre. Une larme commence doucement à couler le long de ma joue. Par chance, c'est sur celle qui se trouve à l'opposé de Laurel, lui empêchant ainsi de voir l'effet que cela me fait. Après plusieurs secondes de silence – qui ont donné l'impression d'une éternité, je tourne légèrement la tête vers elle. Impossible de voir ses yeux bleus, puisque la blonde regarde face à elle. Il ne faut pas être devin pour comprendre que son attention est portée sur Lilly, qui s'amuse un peu plus loin. Bien trop occupée par ce qu'elle fait, la petite fille n'a aucune idée de ce qui est en train de se passer à côté d'elle. « C'est son portrait craché. » Finis-je par dire. Je parle d'Alice, mais ça, Laurel l'a sûrement compris. Elle la connaissait, elle a même été témoin à notre mariage, alors elle doit aussi voir cette ressemblance. À moins que ce soit moi qui commence doucement à devenir folle, qui voit des choses là où il n'y a rien. « Tu as raté tellement de choses durant ces dernières années. » Je parle pour moi, mais c'est tout aussi vrai pour Lexa. Bien sûr, elle a raté de grands événements, mais ce n'est pas tout. Une vie, ça se construit à chaque jour qui passe et ça, c'est autant de moment que Laurel a raté. « Tu étais je ne sais où, mais si tu nous as laissé si longtemps sans nouvelles, je suppose que c'est parce que tu étais heureuse là-bas. » C'est sûrement un peu bête comme réflexion, surtout que c'est un blessant. Elle vivait sa vie loin, sans se soucier de nous, alors qu'on pensait à elle à longueur de journée. « Si elle est ici, c'est en partie grâce à toi. » Mon attention se reporte rapidement sur la petite fille. La dernière fois où nous nous sommes vues, la blonde voulait faire sa rencontre, alors autant qu'elle en apprenne plus sur son histoire. « Quand tu es.. quand tu es partie, Alice m'a convaincue d'avoir un enfant : la vie était trop courte pour la regarder passer. » Ce n'était pas forcément quelque chose que nous avions abordé avant cela, mais je suppose que si nous nous sommes mises d'accord aussi vite, c'est que l'idée n'était pas si loin dans nos esprits. « Neuf mois plus tard, elle était là. » Et trois mois plus tard, mon épouse nous quittait à son tour. « Est-ce que tu as une idée de ce que ça fait de perdre deux des personnes les plus importantes de ta vie en l'espace d'un an ? » Elle ne pouvait pas savoir, mais elle aurait pu l'éviter. Son décès, toute cette mascarade n'était pas obligatoire. Je reste persuadée qu'il y avait une autre solution. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: enterrer la hache de guerre ? (laurel) (#) Mer 5 Oct - 14:52 | |
| ◜ℓ.ℎ◞ enterrer la hache de guerre ?⊱ romi & laurel ⊰La nervosité me gagne. Pourtant, je ne ressens plus la même animosité que lors de notre précédente rencontre. Se pourrait-il que ma meilleure amie accepte finalement que ma présence n’est pas une totale aberration ? C’est une plutôt bonne nouvelle, lorsqu’on y pense. Et ça me donne l’espoir qu’on puisse un jour reconstruire quelque chose, nous aussi. Et il y aura peut-être même de la place pour Lilly, si elle veut bien laisser les choses se faire ainsi... Mais pour le moment, je me contente de l’observer, de loin, pour m’imprégner de son visage, ses mimiques, et même le fait qu’elle a déjà l’air d’avoir son petit caractère... Tout comme sa mère. « C'est son portrait craché. » Je n’ai pas besoin de sous-titres pour comprendre de qui elle parle. Alice... Je n’ai appris son décès qu’à mon retour en Nouvelle-Zélande. Si les choses avaient été différentes, si je l’avais su plus tôt, le jour-même, j’aurais probablement fait des choix différents. Différents, mais dangereux. Ce n’est peut-être pas une si mauvaise chose que je ne l’ai pas su, finalement. Pour l’instant, je me contente de fixer la petite fille, un sourire triste sur les lèvres. Oui, c’est son portrait craché. « Tu as raté tellement de choses durant ces dernières années. » Je suis bien d’accord. Bien évidemment que je suis d’accord, même si la décision ne me revenait pas entièrement. J’aimerais tellement pouvoir la convaincre que ce n’est pas ce que je voulais, mais que je n’ai, véritablement, pas eu le choix. « Tu étais je ne sais où, mais si tu nous as laissé si longtemps sans nouvelles, je suppose que c'est parce que tu étais heureuse là-bas. » Cette fois, je serre les dents. tout en fermant les yeux. Autant m’adresser à un mur... J’ai l’impression de lui avoir déjà dit tout ça, lui avoir expliqué le danger qu’elles couraient, que je courais moi-même ! Manifestement, ça ne suffit pas. Et j’en ai mal au ventre, rien qu’en imaginant qu’elle puisse croire que j’ai vécu la belle vie pendant trois ans. « Si elle est ici, c'est en partie grâce à toi. » Cette fois, je rouvre les yeux, pour les ramener en direction de Romi, intriguée. Comment ça, grâce à moi... ? « Quand tu es.. quand tu es partie, Alice m'a convaincue d'avoir un enfant : la vie était trop courte pour la regarder passer. » Oh. Un frisson me traverse la nuque, alors que je vais de nouveau regarder la petite fille, la voyant sous un jour nouveau maintenant. « Neuf mois plus tard, elle était là. » C’est beaucoup à encaisser. Et autant le dire, je ne m’y attendais pas. Comment est-on censé réagir après avoir appris une chose pareille ? « Je vois... » Tout me semble à la fois confus, et à la fois très clair. Je n’ai aucun mal à imaginer Alice qui tente de la convaincre d’avoir un enfant, ni la bulle d’amour dans laquelle elles ont dû se plonger, pour parer à la douleur. Alice était ce genre de personnes, et je n’ai pas douté un seul instant qu’elle saurait prendre soin de ma meilleure amie après mon départ. Ce que je n’avais pas prévu, c’est le terrible drame qui s’en est suivi. « Est-ce que tu as une idée de ce que ça fait de perdre deux des personnes les plus importantes de ta vie en l'espace d'un an ? » Celui-là, précisément. Je ferme de nouveau les yeux, laissant échapper une petite larme que je vais rapidement essuyer. « Je ne sais pas ce que ça fait, non... » Je n’ose pas vraiment la regarder, sans doute par peur de ce que je pourrais lire dans ses yeux. « Je n’avais pas prévu qu’il lui arriverait quoi que ce soit. Je ne pouvais pas le prévoir... Mais c’est terrible, et j’en suis désolée. » Je me répète, mais comme je l’ai dit plus tôt, je suis prête à le répéter autant qu’il le faudra pour qu’elle le comprenne. Et en même temps, le risque de leur métier n’a jamais été un secret, ni pour elles, ni pour moi. Ce jour-là, c’est Alice qui n’a pas survécu ; mais ça aurait très bien pu être Romi ; et dans ce cas, je n’aurais jamais pu me le pardonner. « Je suis désolée de ne pas avoir été là, Rom. J’aurais dû. Je l’aurais été ! Je serais revenue à la seconde où je l’aurais su ! » Keila était-elle au courant ? Je l’ignore. Je préfère ne même pas y penser. « Mais ça aurait été une erreur. Et ça t’aurait mise en danger. Et elle aussi. » La petite fille n’a pas du tout l’air perturbée par cette discussion que nous avons, à quelques mètres d’elle. Cette insouciance, j’ai voulu la feindre pendant quelques temps durant mon absence. Mais ça n’a jamais été aussi paisible que l’innocence d’une enfant. « Ce n’était pas un camp de vacances, tu sais ? » Je n’avais pas l’intention de me replonger dans cette époque. Je n’avais aucune envie de lui raconter ; mais je sens qu’il va falloir que je fasse cet effort-là, supplémentaire, pour l’aider à se mettre à ma place, ne serait-ce qu’une seconde. Qu’elle comprenne que ce n’est pas parce que je suis revenue plus bronzée qu’à mon départ que je me suis simplement laissée dorer au soleil dans un hôtel cinq étoiles - même si je ne peux pas me plaindre de la qualité de mon logement, surtout vers la fin. « Je tournais en rond, prisonnière d’une ville que je ne connaissais pas, dont je ne connaissais pas la langue. Sans moyen de me déplacer, quasiment sans argent, ni aucun moyen de vous contacter sans risquer de tout faire capoter. » Je déteste faire ça. Je déteste lui parler de tout ça, j’en ai le cœur serré rien qu’en y pensant. « J’étais surveillée. Chacun de mes faits et gestes, scrutés. J’étais parano... A me retourner à chaque coin de rue pour vérifier que je n’étais pas suivie... C’était un cauchemar, Romi. J’ai passé trois ans à me cacher... C’était un cauchemar. » Mon regard s’est perdu dans le vide, au fil de mon histoire. Et je sens quelques larmes qui perlent au coin de mes yeux, mais je tente de les ignorer, pour ne surtout pas craquer. Pas maintenant... Surtout pas maintenant. Doucement, je renifle plusieurs fois en reprenant contact avec la réalité. Celle de cette petite fille, toujours occupée sur ses jeux pour enfants. « Ce n’est probablement pas comparable à ce que tu as vécu ici... Mais tu as cet adorable petit ange, maintenant. Et si c’est ce qu’il a fallu pour qu’elle vienne au monde, alors je ne regrette pas d’avoir fait tout ça. » Même si c’était douloureux. Pour elle, comme pour moi... Ça valait le coup, pour Lilly. |
| | | Romi Hallenstein ONGLET 1 ○ âge : trente-trois ans (né un vingt-deux novembre).
○ statut : veuve. maman d'une petite lilly de quatre ans (née le 09/07/19).
○ métier : lieutenant à la caserne d'island bay.
○ quartier : north bay, avec sa fille et l’une de ses sœurs.
○ orientation sexuelle : bisexuelle.
○ informations en vrac : elle a toujours vécu à island bay. // grâce à ses parents, elle a eu l'occasion de voyager dans plusieurs pays. // l'école n'a jamais été son truc. néanmoins, elle a commencé des études de commerce - qu'elle a finalement abandonnées pour devenir pompier. // elle a toujours été attirée par le sport. // elle est l'aînée d'une famille de six enfants. // elle a été mariée pendant quatre ans à une femme qu'elle pensait pouvoir aimer toute sa vie. // en deux ans, elle a perdu deux personnes importantes. l'une d'elle est finalement revenue d'entres les morts. // depuis qu'elle a appris, romi cuisine souvent.
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○ inscrit le : 24/10/2016
| Sujet: Re: enterrer la hache de guerre ? (laurel) (#) Jeu 13 Oct - 15:58 | |
| enterrer la hache de guerre ? crédit/ tumblr ✶ w/laurel Je ne voulais pas croiser Laurel aujourd'hui, mais l'occasion maintenant présentée, autant crever l'abcès – même si je mets quelques minutes à venir à cette conclusion. Maintenant qu'elle est de retour en ville et que nos chemins semblent destinés à se croiser, nous devons parler et mettre les choses à plat, même si cela veut dire que tout ne redeviendra pas comme avant entre nous. Ses derniers mots sont comme un électrochoc pour moi, mais je décide volontairement de ne pas prononcer les mêmes. À la place de cela, j'évoque la petite fille qui court face à nous. Cette petite fille qu'elle n'a jamais connu et dont elle a pourtant eu quelques échos. Si mes propos sont légers au départ, les choses s'escaladent presque naturellement et ce qui s'est passé ces trois dernières années refait rapidement surface. Ce qui a été fait est impossible à effacer et presque aussi compliqué à comprendre. Si tout cela semble couler de source pour elle, ça ne l'est pas pour moi et j'ai encore du mal à comprendre comment les choses ont pu aller aussi loin. Surtout que durant son absence, j'avais besoin d'elle et elle n'était pas là. Pour Alice, elle ne savait pas. Selon elle, les choses auraient été différentes si cela avait été le cas. Je ne sais pas si je dois la croire, je ne sais plus. Peut-être que je dois lui laisser une chance, pour cette confiance que j'ai perdue et pour son côté de l'histoire. D'ailleurs, après mon moment de vérité, c'est à son tour d'avoir la langue déliée. Si je pensais qu'elle se la coulait douce ces dernières années, dans une ville paradisiaque, je me trompais et ça, la blonde ne tarde pas à me le dire. Il faut dire que je ne connais rien de sa vie en dehors d'Island Bay et que ce n'est que mon imagination qui complète les trous. Ici, c'était la merde après son départ, alors il est difficile de se dire que ça pouvait être pire, surtout pour quelque chose qu'elle a choisi. Je me trompe peut-être, sûrement selon elle, mais elle ne peut pas me reprocher cela, surtout qu'elle a gardé les détails de sa vie les rares fois où nous nous sommes vues. À ses derniers mots, je ne peux m'empêcher de serrer un peu les dents. « Tu ne peux pas dire cela Laurel. Tu ne peux pas supposer que la présence de Lilly efface tout le reste. » Surtout que même sans cela, la petite fille serait peut-être parmi nous. Bien sûr, elle aurait été faite différemment : elle aurait eu un peu plus d'amour autour d'elle, puisque ma meilleure amie aurait été là. Enfin ça.. nous ne le saurons jamais. « Tu étais mon âme sœur et tu es partie. » Putain. Est-ce qu'elle peut au moins comprendre la douleur que j'ai ressentie et le vide qui a été fait dans ma vie ? Oui, je n'étais pas seule. Mais toutes ces présences n'étaient rien à côté de celle que l'on venait de m'arracher. « Si tu étais restée, il ne se serait peut-être rien passé. » C'est sûrement idéalisé, mais je ne peux m'empêcher d'émettre un "peut-être". Je me tourne vers elle, toujours assise sur le banc. Je viens d'ailleurs poser l'un de mes genoux dessus pour être un peu plus à l'aise. « Ce n'était peut-être que des menaces en l'air. On en fait plein, on en fait tous et pourtant, on ne part pas trois ans dans un autre pays. » J'ai bien dit que je ne voulais plus la revoir et que je ne lui reparlerais plus jamais, pourtant nous sommes là, à échanger. Nos mots dépassent parfois notre pensée et nous grossissons volontairement les choses pour qu'elles semblent plus réelles. Peut-être que si Laurel était restée, alors nos vies à toutes n'auraient pas changé. Mais ça, ce n'est que mon point de vue et j'ai eu bien compris qu'il divergeait du sien, alors doucement j'essaye de me calmer : il est inutile de s'énerver encore pour cela, surtout avec Lilly qui n'est pas loin. « Une lettre. C'est tout ce que j'aurais aimé. » Pour m'expliquer, pour essayer de comprendre. Si elle a été protégée pendant toutes ses années, il devait bien exister un moyen pour communiquer avec l'extérieur, que ce soit par elle ou par quelqu'un d'autre. Envoyée à la caserne, sans spécifiquement mentionner mon prénom, mon nom ou les deux ensemble sur l'enveloppe. Je suis sûre que c'était envisageable. Mais peut-être que ma fierté parle pour moi, que j'essaye de trouver des explications à ce qui n'a que très peu de sens à mes yeux. Si je comptais vraiment pour elle, pourquoi me laisser croire pendant des années que je l'avais perdu pour toujours. Doucement, je reprends ma position initiale, le corps tourné vers l'aire de jeu. C'est à ce moment-là que Lilly se rapproche de nous. Elle s'avance jusqu'au banc, son regard posé sur la blonde à côté de moi. Arrivée à quelques centimètres de moi, elle vient se caler entre mes jambes et je viens naturellement jouer avec l'une de ses mèches de cheveux qui frise à l'arrière de sa tête. « Maman ? C'est qui cette dame ? » Visiblement, elle a remarqué que nous parlions avant son arrivée. Reste à savoir ce qu’elle a pu comprendre de tout cela, de nos gestes, de nos visages. C’est une enfant encore, alors je me dis qu’elle a simplement vu que nous échangions, sans rien de plus. « Une vieille amie. » Car finalement, c’est ce que nous sommes, non ? Sur le moment, je ne vois pas trop qu’elle autre terme pourrait être utilisé. « Laurel. » Dis-je finalement, en voyant que ma première réponse n’était pas suffisante pour la brune. « Comme moi ! » Elle est encore petite, mais déjà très intelligente. Néanmoins, je doute qu’elle en soit à faire le rapprochement entre son second prénom et la femme qui se trouve face à elle. « J’ai deux prénoms ! Lilly et Laurel. Lilly Laurel O’Hara-Hallenstein ! » Je dépose un tendre baiser sur ses cheveux et tourne la tête pour qu’elle ne voit pas les larmes qui perlent doucement sur mes joues. Cette conversation était déjà pesante en terme d’émotions, mais là, ce prénom, suivi du nom d’Alice, s’en est trop. |
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| Sujet: Re: enterrer la hache de guerre ? (laurel) (#) Jeu 20 Oct - 18:18 | |
| ◜ℓ.ℎ◞ enterrer la hache de guerre ?⊱ romi & laurel ⊰« Tu ne peux pas dire cela Laurel. Tu ne peux pas supposer que la présence de Lilly efface tout le reste. » Non, ce n’est pas ce que j’ai dit... Enfin, je ne crois pas. Le pli entre mes sourcils témoigne de cet instant d’hésitation, dont je ne lui fais pas part pour autant. Jamais, je n’aurais pu vouloir insinuer que l’existence de la petite fille suffit à gommer toutes ses autres blessures. Mon départ, et surtout, le décès d’Alice... Rien ne pourrait effacer la douleur qu’elle a vécu. « Tu étais mon âme sœur et tu es partie. » Les lèvres serrées, mon regard se perd sur le sol devant mes pieds. Comment répondre à ça... ? Je lui ai dit que j’étais désolée, et je le suis, bien entendu. J’assume entièrement la responsabilité de cette déchirure dont nous avons souffert toutes les deux. Mais j’aurais voulu qu’elle comprenne que ce n’était pas une partie de plaisir, pour moi non plus... Visiblement, ça ne sera pas encore pour aujourd’hui. « Si tu étais restée, il ne se serait peut-être rien passé. » « Qu... » Je relève soudainement les yeux dans sa direction, alors qu’un sentiment de profonde injustice me gagne. « Tu ne peux pas dire ça, Romi. T’es injuste, là... » Me coller le décès d’Alice sur le dos ? Je veux bien accepter beaucoup de choses, mais ça, c’est la goutte de trop. « Ce n'était peut-être que des menaces en l'air. On en fait plein, on en fait tous et pourtant, on ne part pas trois ans dans un autre pays. » Je... Okay, on est revenues au même point que la première fois. Cette première conversation, où j’ai essayé de lui expliquer le danger que je courais - que l’on courait, toutes, avant que je ne décide de m’enfuir. Avec le recul, j’aurais peut-être pu prendre une autre décision. Mais peut-être aussi que cette autre décision m’aurait coûté la vie ; à moi, ou à d’autres. Est-ce qu’elle veut vraiment débattre de la pertinence de ce choix, ou encore le niveau de danger dans lequel j’étais, après toutes ces années. « Une lettre. C'est tout ce que j'aurais aimé. » J’inspire et expire profondément, tout en me redressant sur le banc, reprenant ma position initiale. « Je comprends. » Vraiment ? Je ne sais pas. J’essaie d’imaginer ce que ça aurait donné, tout en sachant pertinemment que ce genre de prise de risque m’aurait été complètement refusé, de toute façon. Inutile de m’embarrasser de ‘si’ dans ces conditions, et je ne vois pas vraiment l’intérêt de vouloir refaire ces trois années passées loin d’elle. « Je ne sais p... » Ma phrase est interrompue par la petite fille qui nous rejoint, et se réfugie immédiatement dans les bras de sa mère. Elles sont tout simplement adorables, j’en ai le palpitant qui bat plus fort, d’un coup. « Maman ? C'est qui cette dame ? » « Une vieille amie. Laurel. » Je souris tendrement à la petite fille, tout en retenant l’émotion qui me prend à la gorge. C’est vraiment la fille d’Alice, il n’y a pas le moindre doute... « Comme moi ! » Mes sourcils se soulèvent avec curiosité, alors que mes yeux font un aller-retour rapide de la fille à la mère, pour revenir à l’enfant qui s’adresse maintenant à moi. « J’ai deux prénoms ! Lilly et Laurel. Lilly Laurel O’Hara-Hallenstein ! » Mon cœur rate un battement, et la lutte contre ma propre émotion se fait d’autant plus vive. Mais contre toute attente, c’est tout naturellement que je souris à la jeune fille. « C’est un nom magnifique. Tu peux en être fière. » Ça faisait longtemps que je n’avais plus entendu le nom d’Alice, mais il est sonne parfaitement, associé à celui de Romi. Quant à ce prénom... Je relève les yeux vers ma meilleure amie, touchée par cette attention dont elle n’a pas voulu me parler plus tôt - à raison, peut-être ? Et même si elle se cache, j’imagine très bien les larmes qui roulent discrètement sur ses joues. Des larmes qui me sont insupportables, même si je ne peux que les imaginer. La petite fille, elle, ne les imagine pas. Et elle n’a pas ma retenue, non plus, alors elle n’hésite pas un instant avant de faire face à sa mère. « Maman, tu pleures ? » Elle passe ses petits bras autour de la taille de la pompière, tout en se collant à sa mère, le visage tourné dans ma direction. Ses grands yeux bruns me dévisagent, avec une pointe d’incertitude qui me laisse perplexe. « C’est la dame qui te fait pleurer ? » Oh... Oh. Je baisse les yeux sur mes mains, n’étant pas tout à fait sûre de vouloir entendre la réponse à cette question. Peut-être que j’aurais dû continuer mon chemin, finalement... |
| | | Romi Hallenstein ONGLET 1 ○ âge : trente-trois ans (né un vingt-deux novembre).
○ statut : veuve. maman d'une petite lilly de quatre ans (née le 09/07/19).
○ métier : lieutenant à la caserne d'island bay.
○ quartier : north bay, avec sa fille et l’une de ses sœurs.
○ orientation sexuelle : bisexuelle.
○ informations en vrac : elle a toujours vécu à island bay. // grâce à ses parents, elle a eu l'occasion de voyager dans plusieurs pays. // l'école n'a jamais été son truc. néanmoins, elle a commencé des études de commerce - qu'elle a finalement abandonnées pour devenir pompier. // elle a toujours été attirée par le sport. // elle est l'aînée d'une famille de six enfants. // elle a été mariée pendant quatre ans à une femme qu'elle pensait pouvoir aimer toute sa vie. // en deux ans, elle a perdu deux personnes importantes. l'une d'elle est finalement revenue d'entres les morts. // depuis qu'elle a appris, romi cuisine souvent.
○ posts : 4013 ○ points : 0
○ avatar : nop.
○ DC : andrea, celeste, charli, elliott, riley.
○ crédits : comme la version.
○ inscrit le : 24/10/2016
| Sujet: Re: enterrer la hache de guerre ? (laurel) (#) Ven 21 Oct - 19:05 | |
| enterrer la hache de guerre ? crédit/ tumblr ✶ w/laurel Pour être honnête, avec nos deux points de vue qui divergent, je crois qu’il reste compliqué d’avoir une conversation digne de ce nom entre nous. Pourtant, ce qui est en train de se passer en ce moment est déjà un grand pas en avant contrairement à nos retrouvailles ou à la soirée organisée pour Lexa. Pour la première fois, nous alignons enfin les mots et je n’ai pas envie de prendre mes jambes à mon cou pour partir – ou alors, c’est parce que Lilly n’est pas loin de nous et que je ne peux donc pas partir comme ça. Même si pour l’instant, j’ai du mal à comprendre et à assimiler ce qu’elle me dit, je l’écoute. J’ai souffert de mon côté et ça rend la tâche compliquée, mais si je comprends bien, je n’ai pas été la seule dans cette situation, alors je devrais être un peu plus indulgente. Peut-être lassée des jeux qui l’occupaient jusque là, Lilly se rapproche de nous et m’interroge sur la présence de Laurel, une femme qu’elle ne connaît pas et qu’elle n’a même jamais eu l’occasion de croiser pour l’instant. Je ne peux pas me contenter de lui mentir et de faire comme si je ne connaissais pas celle qui était ma meilleure amie. Je suis bien incapable d’en arriver là, malgré tout ce qui s’est passé. Bien sûr, il serait trop compliqué de rentrer dans les détails, alors je me contente de dire qu’il s’agit d’une vieille amie. Une réponse qui semble convenir à la petite fille. Surtout qu’elle est vite intéressée par le prénom que je lui donne, un prénom qu’elle possède aussi. Elle ne le sait pas encore, mais il y a des biens des choses qui la lient à cette blonde. Malheureusement, je crois que réaliser cela me rend un peu trop émotive, ajouté à cela le nom d'Alice, prononcé par notre fille, et voilà que je craque. Je tourne légèrement la tête pour essayer de cacher mon état. Ce n'est pas suffisant, puisque Lilly s'inquiète rapidement pour moi. À l'aide de ma main, je balaye les larmes qui ont coulé sur ma joue. J'offre ensuite un sourire réconfortant à la petite fille, pour qu'elle ne s'inquiète pas. À son âge, il est compliqué de comprendre, ainsi que de gérer ses émotions, alors je n'ose pas imaginer ce que ce doit être pour celles des autres. « C'est un peu plus compliqué que ça. » Mais Lilly n'a que trois ans et elle ne peut pas tout comprendre. Elle a déjà du mal avec le fait qu'elle ne rencontrera jamais sa deuxième maman, Alice, alors comment pourrait-elle assimiler que la femme qui se trouve face à nous s'est faite passer pour morte, avant de revenir, trois ans plus tard ? Elle ne pourrait tout bonnement pas. Surtout que la mort reste quelque chose de très abstrait pour elle encore – c'est d'ailleurs sûrement pour cela qu'elle n'est pas encore inquiète lorsque je reviens d'une garde éprouvante. « Être adulte n'est pas toujours simple. » Je ne sais pas si ça sera suffisant, si ça suffira à la petite fille pour qu'elle passe à autre chose. Je l'espère. « Alors s'il te plaît, ne grandis pas trop vite. » Dis-je, avant de venir déposer un tendre baiser sur son front. Bien sûr, avant d’en arriver aux problèmes d’adultes, il y aura ceux de son enfance et de son adolescence, mais là encore, si ça pouvait arriver le plus tard possible, ça serait bien. Quand tu as un enfant, j’ai l’impression que le temps file à une vitesse folle et c’est assez déprimant comme ça. « Que diras-tu d’aller manger une glace ? » Tout de suite, le visage de la petite brune s’illumine. Visiblement, j’ai trouvé les mots justes pour la convaincre de passer à autre chose. Et puis, à bien y réfléchir, je crois que manger un peu de glace ne pourra pas me faire de mal aussi. « Est-ce qu’elle va venir avec nous ? » Même si elle ne s’en rend pas compte, sa question est légèrement bizarre. Est-ce qu’elle se demande si je vais lui imposer la présence de la jeune femme ? Ou souhaite-t-elle la voir poursuivre cet après-midi avec nous ? Je n’ai pas la réponse à ses questions et pour être honnête, je ne peux même pas y répondre seule puisque ça concerne aussi Laurel. « Je ne sais pas. C’est à elle de voir. Peut-être qu’elle a quelque chose de prévu. » Après plusieurs minutes, mon regard retrouve enfin celui de ma meilleure amie. « Ne te sens pas obligée si tu n’en as pas envie. » Si cette conversation était lourde de sens pour moi, je n’ose pas imaginer ce que ça devait être pour elle. |
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| Sujet: Re: enterrer la hache de guerre ? (laurel) (#) Lun 14 Nov - 11:21 | |
| ◜ℓ.ℎ◞ enterrer la hache de guerre ?⊱ romi & laurel ⊰L’air est un peu moins électrique depuis l’arrivée de la petite fille, principalement parce qu’il n’est plus tout à fait possible de parler de choses d’adultes maintenant qu’elle est là. Mais sa présence a quelque chose de reposant, et malgré les émotions qui la traversent, je sens Romi un tout petit peu plus détendue que tout à l’heure. Mais vraiment, un tout petit peu, parce que se mettre à pleurer n’est pas un signe de détente absolue... Et encore moins lorsque sa fille commence à vouloir me reprocher son état. Cette fois, c’est moi qui me tends, mais sa mère reprend rapidement le contrôle de la situation - et de son attention. « C'est un peu plus compliqué que ça. » C’est peu de le dire... Si elle n’a jamais parlé de moi à sa fille, je suis bien curieuse de savoir comment elle va lui expliquer la situation, si elle compte lui expliquer un jour. Pour l’instant, elle reste vague en balayant rapidement le sujet, tout en partageant un moment très mignon avec sa fille. Le regard légèrement relevé dans leur direction, j’assiste à tout ça en silence, un léger sourire sur le coin des lèvres : il n’y a pas à dire, la maternité lui va comme un gant. « Que diras-tu d’aller manger une glace ? » C’est un mot magique, visiblement, puisque la gamine semble avoir abandonné toute forme d’inquiétude. Ce qui a le don de m’amuser franchement. « Est-ce qu’elle va venir avec nous ? » Mon sourire se fige, alors que mes sourcils se lèvent. Est-ce qu’elle veut que je vienne avec elles ? « Je ne sais pas. C’est à elle de voir. Peut-être qu’elle a quelque chose de prévu. » Je posais la question vis-à-vis de Lilly, mais elle aurait été tout aussi valable pour sa mère. Et je suis confuse lorsque celle-ci vient de nouveau croiser mon regard. « Ne te sens pas obligée si tu n’en as pas envie. » « Oh, euh... » Si j’en ai envie... ? Oui, je crois. C’est une façon comme une autre d’apprendre à connaître cette petite fille, comme j’en ai exprimé le souhait lors de la soirée de Lexa. En plus, pour une fois que Romi n’est plus sur la défensive, j’ai plutôt intérêt à en profiter. « Oui, pourquoi pas... Va pour une glace. » Je réponds avec un sourire complice adressé à la petite fille, avant de relever le regard vers sa mère. Ça fait combien de temps qu’on n’a pas échangé un simple sourire, comme ça, en silence... ? Lilly n’a pas le temps pour ce genre de sentiments, par contre. Elle tire déjà la main de sa mère pour l’inciter à se lever, et nous devance rapidement de quelques mètres alors que nous nous rapprochons du marchand de glace. Je la suis d’un regard plein de tendresse, tout en avançant aux côtés de ma meilleure amie. « J’ai toujours su que tu serais une maman parfaite. » Ce n’est pas très surprenant, quand on voit son environnement familial... Mais le doute aurait pu être permis, surtout lorsqu’elle a choisi de faire carrière chez les pompiers. « Ce n’est pas trop compliqué avec ton planning ? » A deux, je veux bien croire qu’elles auraient pu s’arranger pour se relayer ; mais ça doit être un tout autre niveau de logistique en étant seule... Enfin, les explications logistiques attendront, puisqu’on arrive enfin au stand de glaces. « Qu’est-ce que tu veux ? C’est moi qui invite ! » C’est le moins que je puisse faire après m’être incrustée, comme ça, dans leur après-midi. « Et pour toi, mademoiselle Lilly ? Quelle est ta glace préférée ? » Je peux m’adresser directement à la petite fille, maintenant que nous l’avons rejointe. J’ai bien consciente que lui payer une glace ne suffira pas à acheter sa sympathie, mais je ne peux m’empêcher de penser que c’est un début. Et puis, il faut sûrement que je me rattrape, après avoir fait pleurer sa maman... |
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| Sujet: Re: enterrer la hache de guerre ? (laurel) (#) Dim 20 Nov - 21:33 | |
| enterrer la hache de guerre ? crédit/ tumblr ✶ w/laurel Maintenant que Lilly est avec nous, les choses ont légèrement changé. Par exemple, l'ambiance est un peu moins électrique et pour cause, avec la petite fille face à moi, je ne peux tout bonnement plus être dure avec mon ancienne meilleure amie : elle n'a rien demandé et n'a pas de raison d'apprendre ce qui s'est passé pour Laurel et ce que cela a entraîné entre nous. Et puis, je crois que nous avions commencé à faire le tour de la question à propos de notre discorde. Les choses seront remises à plus tard, même si la curiosité de Lilly ramène le sujet de notre relation sur le devant. Essayant de toujours être honnête avec elle, je lui donne une réponse qui devrait la satisfaire et j'essaye de lui faire changer les idées en évoquant une possible glace. Tout de suite, la brune est réceptive. Au point même qu'elle demande si Laurel va nous accompagner. Pour le coup, je ne m'y attendais pas vraiment et je ne suis pas en bonne posture pour refuser à la place de la blonde – si elle veut refuser. Ce n'est pas cette direction qui est prise, puisqu'elle accepte la proposition lancée. Ni une, ni deux, il n'y a désormais plus grand-chose qui se tient entre Lilly et sa glace et elle le sait. Elle attrape ma main et m'incite à me lever – j'ai comme l'impression qu'elle est pressée. La petite fille prend les devants sur le chemin qui nous mène jusqu'au glacier, alors que Laurel et moi la suivons, quelques mètres derrière. « Ça ne partait pourtant pas dans ce sens. De nous deux, c'est surtout Alice qui voulait un enfant. C'est d'ailleurs pour cela que c'est elle qui l'a porté. » Dis-je, alors qu'elle évoque le fait qu'elle savait que je serais une mère parfaite un jour. « Mais aujourd'hui, je ne vois plus ma vie sans elle. » Surtout maintenant que mon épouse n'est plus là. Hormis des papiers et quelques objets, la petite fille est l'unique chose qui me rattache à cette femme que j'ai tant aimée. La blonde me pose une question, mais notre arrivée au stand est imminente et je n’ai pas le temps de répondre. « Je vais prendre une glace à la framboise. » Un goût que je partageais avec Alice d’ailleurs. De nombreux soirs, quand elle était enceinte, elle m’envoyait à la supérette pour que je lui en ramène. « Chocolat ! » Lilly saute sur place, impatiente. Par chance, l’homme face à nous a compris l’importance de la chose et décide de la servir en première. « Qu’est-ce qu’on dit Lilly ? » « Merci Laurel. » Ces deux mots sont la seule chose que mon ancienne meilleure amie aura, puisque la petite fille saute littéralement sur sa glace, lui clouant le bec au passage. C’est ensuite à mon tour. « Merci. » Dis-je, alors que j’attends que ma meilleure amie ait la sienne pour pouvoir y goûter. La commande payée, nous nous éloignons un peu, à pied toujours. « Je ne suis pas seule. Lilly étant la première de sa génération, ma famille est aux petits soins avec elle. » Sa question était restée sans réponse, alors naturellement, je finis par lui en donner une. « Toni vit avec nous aussi, depuis le décès d’Alice. Elle m’épaule au quotidien. » Cela lui donne aussi l’occasion d’être indépendante, sans pour autant trop l’être et avoir à se soucier d’un loyer. Et si ces deux solutions ne suffisent pas, alors il reste toujours l’appel à une baby-sitter de manière occasionnelle. Ce n’est pas vraiment ce que nous avions imaginé avec Alice, mais après le drame qui a touché notre famille, Lilly et moi avons été obligés de trouver des solutions. « Ses autres grand-parents font aussi partie du tableau. » Ils ne sont que mes beaux-parents, je vais donc moins facilement vers eux quand j’en ai besoin. Cependant, je peux compter sur eux pour me le rappeler gentiment. Lilly passe toujours de bons moments là-bas, alors il serait dommage qu’elle passe à côté de cela, surtout que ça reste sa famille, même si sa deuxième maman n’est plus là. |
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| Sujet: Re: enterrer la hache de guerre ? (laurel) (#) Mar 6 Déc - 23:47 | |
| ◜ℓ.ℎ◞ enterrer la hache de guerre ?⊱ romi & laurel ⊰Cette invitation de la petite fille m’a prise de court, c’est le moins que l’on puisse dire. Et j’ignore ce qu’aurait préféré Romi, mais le fait est que c’est à moi que la question a été posée, et que j’accepte avec plaisir de partager cette glace avec elles. Une façon, pour moi, de prolonger ce moment qui devient un peu moins désagréable à mesure que les minutes passent… on pourrait même croire que ma meilleure amie ne m’en veut plus - trop. Tout avancée est bonne à prendre, il paraît. « Ça ne partait pourtant pas dans ce sens. De nous deux, c'est surtout Alice qui voulait un enfant. C'est d'ailleurs pour cela que c'est elle qui l'a porté. » Je l’écoute parler de ce désir d’enfants que nous n’avions jamais franchement évoqué jusque là… Moi-même, j’ignore si c’est quelque chose qui pourrait me plaire, mais là n’est pas la question aujourd’hui. « Mais aujourd'hui, je ne vois plus ma vie sans elle. » Je souris, tout en suivant la petite brunette du regard. « Je vois ça. » Et ça lui va bien, je le lui ai déjà dit. Ça ne doit pas être simple tous les jours, mais notre conversation est brièvement interrompue par l’arrivée au stand de glaces. Et lorsqu’il est question de choisir un parfum, mes deux comparses ne se font pas prier. La plus jeune, notamment, a l’air particulièrement pressée de recevoir sa glace. « Qu’est-ce qu’on dit Lilly ? » « Merci Laurel. » Je lui souris, attendrie par cette excitation caractéristique de son âge. « Mais je t’en prie. » Sa mère me remercie à son tour, un peu plus sobrement, et je récupère mon pot rempli de sorbet passion, après avoir glissé un billet au vendeur, lui intimant de garder la monnaie. Quelques pas plus loin, Romi reprend là où nous nous étions arrêtées, alors que je me creuse une première bouchée à l’aide de ma petite cuillère en bois. « Je ne suis pas seule. Lilly étant la première de sa génération, ma famille est aux petits soins avec elle. » Encore, je souris tendrement en imaginant tout le clan Hallenstein autour de la jeune fille. Je ne peux pas m’empêcher de penser que Jill doit être aux anges. « Toni vit avec nous aussi, depuis le décès d’Alice. Elle m’épaule au quotidien. » « Oh, okay… » Ça, je ne l’avais pas vu venir. En même temps, Toni n’était qu’une adolescente lorsque je suis… ‘partie’. Tout ce petit monde a vraiment continué à grandir en mon absence, et je me sens, encore et toujours, dépassée par cette vérité-ci, même après plusieurs mois. « Ses autres grand-parents font aussi partie du tableau. » Bien sûr, évidemment. Je ne connais pas personnellement les O’Hara, mais s’ils n’ont ne serait-ce qu’un quart de la bonté d’Alice, il n’y a aucun univers dans lequel ils auraient laissé Romi gérer tout ça toute seule. « Il paraît qu’il faut tout un village pour s’occuper d’un enfant… A priori, vous avez trouvé le vôtre. » J’ai toujours trouvé ces vieux dictons un peu niais, mais force est de constater qu’ils finissent toujours pas s’appliquer, même quand on s’y attendrait le moins. « Elle n’a pas encore de cousins ? » Romi est l’aînée de sa fratrie, alors il paraît relativement logique qu’elle ait été la première à avoir un enfant. Pour la suite, j’ignore totalement où se situent ses frères et soeurs à ce niveau-là. « En tout cas, n’hésite pas si tu as besoin de quoi que ce soit… Même si je dois être ton dernier choix. » Je ne me fais pas trop d’illusions, à vrai dire. Et je ne sais que trop bien qu’à une époque - pas si lointaine - j’aurais été son premier choix, quelle que soit la raison de son appel. Mais il est inutile de se morfondre maintenant ; elle a mon numéro, elle saura l’utiliser si elle en éprouve le besoin. « T’as déjà fini ta glace, Lilly ? Elle était bonne ? » Je lis dans ses yeux qu’elle en reprendrait bien une deuxième. Mais ce n’est clairement pas à moi de prendre ce genre de décisions, alors c’est avec sa mère qu’elle devra parlementer. |
| | | Romi Hallenstein ONGLET 1 ○ âge : trente-trois ans (né un vingt-deux novembre).
○ statut : veuve. maman d'une petite lilly de quatre ans (née le 09/07/19).
○ métier : lieutenant à la caserne d'island bay.
○ quartier : north bay, avec sa fille et l’une de ses sœurs.
○ orientation sexuelle : bisexuelle.
○ informations en vrac : elle a toujours vécu à island bay. // grâce à ses parents, elle a eu l'occasion de voyager dans plusieurs pays. // l'école n'a jamais été son truc. néanmoins, elle a commencé des études de commerce - qu'elle a finalement abandonnées pour devenir pompier. // elle a toujours été attirée par le sport. // elle est l'aînée d'une famille de six enfants. // elle a été mariée pendant quatre ans à une femme qu'elle pensait pouvoir aimer toute sa vie. // en deux ans, elle a perdu deux personnes importantes. l'une d'elle est finalement revenue d'entres les morts. // depuis qu'elle a appris, romi cuisine souvent.
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| Sujet: Re: enterrer la hache de guerre ? (laurel) (#) Jeu 29 Déc - 11:45 | |
| enterrer la hache de guerre ? crédit/ tumblr ✶ w/laurel Laurel n'était pas là lors de ces dernières années. Elle a raté beaucoup de choses, ce n'est pas un secret : ça se comprend rapidement quand on sait que Lilly n'était pas là à son départ et qu'elle est maintenant une vraie petite fille. Bien sûr, pour une telle étape, j'aurais aimé qu'elle soit là, à mes côtés. Après tout, c'était ma meilleure amie, celle avec qui je partageais tout. Mais pas d'inquiétude, je ne me suis pas retrouvée seule, malgré le décès de mon épouse. Être issue d'une famille nombreuse a sûrement aidé, puisque j'ai pu m'appuyer sur eux et offrir à Lilly ce que j'ai eu la chance d'avoir durant mon enfance. Ayant toujours été très tournée vers ma famille, ça me fait plaisir de pouvoir faire en sorte que ce soit quelque chose qui compte pour ma fille aussi. Au quotidien, Toni est là pour m'épauler. Une aide qui n'est pas négligeable et le reste du temps, en cas de besoin, je n'ai pas beaucoup de mal à trouver du monde pour me dépanner. Que ce soit auprès de ma famille ou celle d'Alice d'ailleurs. Comme Laurel le souligne, il faut un village pour élever un enfant et j'ai visiblement trouvé le mien. Je pense que c'est d'autant plus important avec un métier comme celui que je fais : mes horaires sont spéciaux et pas toujours fixes quand une intervention traîne un peu. Et tout cela, c'est sans compter le danger qu'être pompier apporte. Depuis le début de notre vie à deux, je n'ai pas encore eu à me retrouver dans une telle situation, mais nous ne savons pas de quoi demain sera fait. « Non. Ou alors, quelqu'un ne s'est pas fait prier pour les cacher. » Dis-je, alors qu'elle me questionne sur d'éventuels cousins. Pour les garçons, ça peut facilement arriver – s'ils sont eux-mêmes au courant d'ailleurs. Mais pour les filles, en sachant qu'aucune d'elle n'a disparu pendant plusieurs mois pour accoucher dans le secret, j'ai que très peu de doute sur une quelconque existence d'enfants de leur côté. Un jour, cela arrivera, je pense. Et si ce n'est pas le cas et que c'est un choix, alors tant pis. La phrase suivante me surprend un peu, puisque la blonde se propose en aide si un jour j'en ai besoin. Vu notre relation de l'époque, je ne devrais pas être surprise et pourtant, avec tout ce qui s'est passé, j'ai un peu de mal à y croire. Ou peut-être que ce n'est pas ça, pas exactement. Disons que blessée par ce qui s'est passé, je ne l'ai plus imaginée dans ma vie et encore moins dans celle de Lilly. Pourtant, depuis quelques minutes, les choses se sont calmées, alors je devrais peut-être revoir cela. Surtout qu'à première vue, la petite fille semble apprécier Laurel – elle lui a offert une glace, ça aide forcément. En parlant de ça, elle l'a déjà terminée et semble s'être régalée. « Très ! » Dit-elle, en réponse à la question qui lui est adressée. Il ne faut pas être bête pour comprendre qu'elle ne dirait pas non à un petit supplément de sucre. « J'en connais une qui va avoir du mal à se coucher ce soir. » Quoique.. avec un peu de chance et l'énergie qu'elle a mise dans les jeux d'extérieurs, peut-être que son corps va trouver un juste milieu et s'endormir à une heure raisonnable. Je récupère un mouchoir dans mon sac et viens essuyer la bouche de la petite fille. Je l'invite ensuite à aller jouer un peu plus loin, là où nous pouvons encore la surveiller, même si bientôt, nous allons devoir rentrer. « Tu as eu l'occasion de rencontrer du monde là-bas ? » Dis-je à Laurel, alors que nous sommes de nouveau seules. Là-bas. Ça ne veut pas dire grand-chose et pourtant, c'est bien le seul terme que je peux utiliser, puisque j'ignore l'endroit où elle se trouvait vraiment. Chaud, froid, humide, sec. Tant d'interrogations qui resteront certainement sans réponse, surtout quand on voit où nous en arrivons quand nous essayons d'en parler. En trois ans, je me dis qu'elle a forcément croisé le chemin de certaines personnes, mais reste à savoir si elles sont restées dans sa vie ou si ce n'était que des connaissances temporaires. |
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| Sujet: Re: enterrer la hache de guerre ? (laurel) (#) Lun 2 Jan - 6:08 | |
| ◜ℓ.ℎ◞ enterrer la hache de guerre ?⊱ romi & laurel ⊰Entendre Romi me parler de sa vie, et notamment toute l’organisation autour de Lilly, me fait prendre conscience de tout ce que j’ai raté en n’étant plus dans leurs vies. A choisir, j’aurais évidemment préféré être près d’elles, mais la vie ne m’a pas forcément laissé le choix, et c’est de toute façon beaucoup trop tard pour remettre toutes ces choses en question. Aujourd’hui, je suis là, et ma volonté de retrouver ma meilleure amie est intacte, tout comme celle de faire connaissance avec cette petite fille qui porte mon prénom. Aussi, même si ça n’a pas forcément de valeur pour le moment, je tiens à ce que Romi sache qu’elle peut m’appeler si elle en ressent le besoin, un jour. Cela ne sera peut-être pas demain, ni même peut-être pas dans un mois, mais ma porte lui sera toujours ouverte, quel que soit le jour ou l’heure. Je lui dois bien ça, non ? Bien sûr que je le lui dois. Ce n’est même pas une question, en fait. Enfin pour l’instant, je lui ai surtout payé une glace. A elle, et à Lilly, qui semble ravie de cette petite friandise improvisée. « J'en connais une qui va avoir du mal à se coucher ce soir. » Je souris avec tendresse, tout en observant l’interaction entre la mère et sa fille. Je n’ai pas le souvenir d’avoir déjà eu à m’occuper d’un enfant en bas âge, et il y a fort à parier que je serais sûrement la tata cool qui se laisse faire, si Lilly se retrouvait mystérieusement sous ma responsabilité. Mais ça voudrait dire que Romi me fait de nouveau confiance, et c’est probablement ce qui me manque le plus, depuis mon retour en Nouvelle Zélande. Notre amitié, qui me paraissait inébranlable il y a encore quelques années… « Tu as eu l'occasion de rencontrer du monde là-bas ? » Perdue dans mes pensées, j’ai bien du mal à comprendre le sens de sa question, alors que la jeune femme renvoie sa fille jouer pour quelques minutes supplémentaires. Mon regard l’interroge, perplexe, avant que mes neurones ne se connectent et que je comprenne enfin de quel ‘là-bas’ elle me parle. Là-bas… Cet endroit dont je n’ai jamais parlé à personne ; je ne crois même pas qu’elle sache où c’est exactement, là-bas. « Oh, euh… » Tout va très vite, d’un coup. Je réalise que non contente de ne lui avoir jamais parlé de ma vie en Inde, je n’ai même jamais abordé le sujet ‘Keila’ avec elle. Il faut dire que l’occasion ne s’était jamais présentée ; et maintenant qu’on commence à peine à se reconnecter, j’ignore si le moment est véritablement bien choisi… Heureusement, comme pour me sauver du malaise, la petite Lilly revient vers nous en tirant doucement sur le haut de sa mère. « J’ai envie de faire pipi. » J’observe la gamine avec gratitude, bien qu’elle n’ait manifestement aucune idée du pétrin dont elle vient de me sortir. En effet, et comme je m’y attendais, Romi m’annonce qu’elles vont finalement rentrer, et je la gratifie d’un sourire compréhensif. C’est le moment le plus agréable que nous avons échangé depuis cette dernière année, et il serait dommage de le gâcher avec ces révélations que je dois lui faire. Parce que je dois les lui faire, oui, je sais bien. Je ne sais juste pas quand je vais trouver le courage de me lancer… Mais j’aurais le temps d’y penser, puisque pour le moment, je me contente simplement d’observer les Hallenstein qui s’éloignent vers la sortie du parc. C’était une bonne après-midi, et c’est tout ce qu’il y a à retenir pour le moment. |
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