Save my soul (Theo)

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Theo Rise

ft. Kaya Scodelario

personnage

nom ○ Rise. Tu n'as rien de fou à dire là-dessus. Tu as hérité ce nom de ton père. S'il ne sonne pas vraiment néo-zélandais, c'est sans doute à cause de tes origines britanniques.

prénoms ○ Theo. Non, ce n'est pas le diminutif de Theodora. Ton père a voulu un prénom court, rapide à écrire. Et comme il désirait un garçon, il a choisi un prénom mixte. Vue ton caractère, tu ne peux nier que son choix a été judicieux.

âge ○ Tu es entrée dans ta troisième décennie il y a quelques mois. Trente ans que tu erres dans ce monde. Le cap de la trentaine est passé sans encombre. Même si tu as perdu des morceaux de ton âme au fil des années. La guerre te les a arrachés.

lieu de naissance ○ Tu es née à Wellignton , le 10 mars 1991.

statut civil ○ Célibataire. Difficile de trouver l’âme sœur quand on est dépourvu de la sienne.

orientation sexuelle ○ Aucune étiquette. Les êtres avant les corps. Les vibrations de l’âme en priorité. Tu es pansexuelle.

métier/études ○ Militaire depuis tes dix-huit ans. Snipeuse plus précisément. Un choix pour suivre la voie de ton défunt père, mort en mission à tes seize ans. Cependant, suite à ta dernière mission et à un retour forcé chez toi, tu réfléchis à ton avenir. Tu ne veux plus aller sur le terrain. Tu aspires à être mécanicienne, toujours dans l'armée.

groupe ○ workin' day and night

joueur

pseudo/prénom ○ Mimicha âge ○ 27 ans pays/région ○ La plus belle région de France Save my soul (Theo) 2139827335

présence ○ Je passerai presque tous les jours. Rp en fonction de l'irl. Je réponds entre 5 et 15 jours en moyenne. comment as-tu connu island bay ○ Via le Discord des rpgistes scénario/pré-lien/inventé ○ pl de @Saskia Hastings raison de ton inscription ○ Je suis tombée sous le charme de ce pl Save my soul (Theo) 2159828525

dernier mot d'amour ○ i love you crédits ○ cranberry

les informations en vrac

tw : guerre, mort, traumatisme

(one) Tu es fille unique. Enfant plus ou moins désirée. Enfant surtout voulu de ta mère. A trente-deux ans passés, son horloge biologique s’est faite pressante. Son besoin de maternité s’est manifesté avec intensité. Ton père se serait contenté de sa carrière. Plus souvent sur le terrain qu’à la maison. Plus mariée à son boulot qu’à sa femme. Une femme qui reste par amour malgré la distance. Une femme dévouée. (two) Ta scolarité est chaotique. Tu n’es faite pour l’école. Tu ne sais pas rester ton cul vissé sur une chaise sagement. Tu as besoin d’action. Tu en trouves dans la boxe. Tes poings qui se déchainent dans un sac de sable. Une activité qui t’aide à te concentrer. A te canaliser. La tornade se mue en brise estivale. Ou pas. Ton côté sanguine resurgit rapidement. Il ne faut pas trop te chercher. (three) Un cadeau offert à chacun de ses retours. Voilà comment ton père a acheté ton amour. Du moins essayé. Tu préférais sa présence. A être à ses côtés. A bidouiller dans son garage. Les mains dans le cambouis. Au grand dam de ta mère qui se plaignait des tâches. Des moments de complicités appréciés. Des souvenirs impérissables. Une façon de te rappeler de lui. Malgré sa disparation tragique. Et bien trop tôt. (four) Il doit rentrer pour ton anniversaire. Il sera là pour fêter tes seize ans. Il te l’a promis. Et il n’est pas là. Il n’est pas en retard. Il ne sera plus jamais là. Deux de ses collègues vous annoncent la nouvelle. La Mort l’a embarqué. Une embuscade ennemie. L’escouade entière a péri. Ton cœur saigne autant que tes yeux pleurent. Ton désir de vengeance nait directement. L’envie de lui rendre hommage te motive. Plus tard, tu seras militaire. (five) Dix-huit ans. La majorité. Enfin ta libération. Tu ne parles pas de l’accès à l’alcool et au permis. Tu es désormais libre de t’engager dans l’armée. Deux ans que tu attends ce moment. Une éternité à tes yeux. Te voilà militaire. Rare femme dans un monde très masculinisé. Une place à te faire. Un respect à gagner. Un défi de taille. Une réussite obligatoire. En l’honneur de ton défunt père. (six) Tes débuts sont compliqués. Tu es raillée. Jugée faible. Tu te découvres bonne tireuse. Précise. Te voici snipeuse. A couvrir les arrières de tes compagnons méfiants. Tes compétences balayent leur méfiance. Tu en sauves plus d’un. Dont un qui devient ton ami. Ton seul ami. Ton meilleur ami. Un quarantenaire. Une figure paternelle de substitution. Un complice de conneries aussi. Un pilier de ton existence. (seven) Cette vie te change. Les missions te rongent. Tu es de plus en plus vide. Ta mère reconnaît à peine sa fille à tes retours. L’ancienne Theo lui manque. Elle ne peut revenir. Ta carrière est ta priorité. Tu es devenu le sosie de ton père. Au moins tu ne laisses personne à la maison à tes départs. Hormis ta mère. Tu es sa dernière famille. Tu ne le vois pas. Trop obsédée par ton boulot. (nine) Treize. Le chiffre du bonheur. Ou du malheur. Tu es dans ta treizième année dans l’armée. Quand ton monde s’écroule. Cette mission de routine a viré au cauchemar. Les balles qui fusent. Une fusillade assourdissante. Une balle perdue dans ta cuisse. Une autre dans la poitrine de ton meilleur ami. Il s’est effronté net. Une image que tu n’oublieras jamais. Une hantise. (ten) Retour au bercail forcé. La convalescence comme unique compagnie. Des journées longues à ressasser ton passé. Des interrogations. Des peurs. Une envie de changer d’air. De te reconvertir. De vivre même. Et il serait temps. Tant tu t’es détruite durant toutes ces années. (eleven) Deux mois pour réfléchir. Tu n’iras plus sur le terrain. Tu ne peux plus. Tu restes dans l’armée. Tu troques ton fusil contre des moteurs. Tu y seras plus en sécurité. Tu conserves l’image de ton paternel. Il doit en être fier. De là où il est. Tu l’espères. Ta mère l’est en tous cas. Elle admire ta résilience. Elle t’a toujours considérée forte. Son trésor au cœur fort. (twelve) Au cœur généreux également. Qui t’a poussé à intervenir dans ce bar. Tu es venue au secours de cette blonde. Brebis face au loup. Un altruisme éphémère. Pourtant, son visage revient régulièrement dans tes pensées. C’est étrange. Elle n’a rien fait de spécial. Tu ne connais même pas le nom. De cette poupée aux cheveux d’ange.

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l'histoire de ma vie

tw : mort, guerre, traumatisme, idées suicidaires

La mort n’est que le début d’une nouvelle vie.

Ce n’est pas la première fois que tu penses ainsi. Ce n’est pas la première fois que tu cries ceci. Pour te justifier. Pour t’en convaincre. Toi l’athée. Ce n’est pas la première fois que tu ôtes une vie. Une fois l’arme braquée, la lunette ajustée, et la gâchette pressée. Ce n’est jamais la première fois. Si seulement ça pouvait être la dernière.

Présumés coupables.

C’est plus facile ainsi. Et tellement réducteur. Il en existe par milliers. Des enfants, des adultes, des Hommes destinés à mourir. Autant de cibles à abattre. Des ennemis de la nation, comme on dit. Tes ennemis. Comme la Nouvelle-Zélande le dit. Mère patrie. Ta raison de te battre. D'exister. Ta priorité. Bien avant ta propre existence. Ton existence qui n’est plus que dévouée à la servir.

Eux ou nous.

Ton visage est serré. Ton fusil est enclenché. Tu inspires. Tu expires. Et tu vois leur tes semblables. Ils sont comme toi. Des êtres humains. Peut-être que leur camp est mauvais. OU juste différent du tient. Chaque personne qui reçoit ta sentence n’est qu’un soldat. Un pion manipulé. Ils sont porteurs d’une cause qu’ils croient juste. Ils défendent leurs idées. Comme tu défends les tiennes. Et certains suivent les ordres. Comme toi. Moutons d’un système. Tu en as assez d’être une assassine. De quel droit possèdes-tu le droit de vie et de mort sur les gens ? Es-tu Dieu ? Certainement pas. Tu ressembles plus au Diable malgré tes airs angéliques.

Ne pas réfléchir, exécuter.

Tu as trop longtemps acquiescé. Tu as trop commis cet acte irréparable. Au nom d’un certain patriotisme. Tu as été heureuse de servir ton pays. Mais tu ne le supportes plus. Tu ne peux plus. Tu t’es suffisamment tuée. Chaque mort t’a tuée à petit feu. Chaque mort t’a pris un morceau de ton âme. Tu es une coquille vide. Tu es morte. Malheureusement non. Juste blessée. Et de retour au bercail. Tu en viens à regretter d’avoir été ratée. Si seulement tu avais été à la place de ton ami. Tu échangerais volontiers ta vie pour le faire revivre. Tu as envisagé de lui offrir. En sautant du haut de cette falaise. Tu n’as pas eu le courage. Tu es trop lâche.

Démons.

Tu es condamnée à vivre avec tes démons. Ils te rongent sans arrêt. Tu n’en peux plus. De les voir chaque jour. Chaque nuit. Ces rappels de la guerre. Ces rappels des épreuves. Ces rappels de ce que tu as fait. De ce que tu as accompli. De ce que tu as détruit. Surtout de ce que tu as détruit. Et de ce que tu as enduré. Tu n’en peux plus. De voir ton corps déchiré. Malgré les caresses de tes partenaires. Si rares. De voir ta vie démolie. Par les remords. Par la perte de ton unique ami. Tu n’as pas signé pour ça. Tu n’as pas signé pour souffrir. Ni pour faire souffrir. Ce que tu fais pourtant. Monstre que tu es.

Démon.

Tu n’en peux plus de ce statut autoproclamé. De saigner en ton cœur. De mourir en ton esprit. Tu es hantée par les fantômes de tes victimes. Tu ne pourras jamais réparer le mal que tu as causé. Tu ne pourras jamais les ramener auprès de leur famille. Tu ne pourras jamais t’excuser assez. Tu n’as pas d’excuses de toute façon. Avoir obéie aux ordres ? C’est trop facile. Tu possèdes ta propre volonté. Tu avais le droit de te mutiner. Hors de question. Tu assumes tes meurtres. Aucun ne se justifie. Le mal ne se soigne pas par le mal. Tu as y cru naïvement. Aveuglée par ton désir de vengeance. Mais ton père n’est jamais revenu d’entre les morts. Et ta colère n’est pas plus apaisée. Tu la conserves. Les coups de la boxe ne suffisent pas à l’évacuer. Elle est trop profonde.

Apaisement.

Tu le trouves dans ces balades au bord de l’eau. Des moments d'évasion. Tu t’isoles du monde extérieur. De sa pression. De tes soucis. Tu panses tes blessures en solitaire. Tes cicatrices de ton âme. Tu fuis ta nature. Tu en as peur. Alors que tu n’es pas méchante dans le fond. Tu es plus sensible que tu en as l’air. Tu es cachée derrière ta carapace. Une poupée de porcelaine. Tu t’enfermes pour te protéger. Pour protéger les autres. Et tu l’as fissurée. Ce soir où tu es intervenue. Bonne samaritaine venue sauver cette jeune femme. Une intervention altruiste. Un acte qui t’a fait te sentir vivante malgré tout. Utile. Humaine. Jusqu’à la nuit. Et la plongée dans ton sommeil. Dans le tourment de tes cauchemars. Comme d’habitude. Triste routine infernale. Sauf que son visage la brise. Il s’immisce de temps en temps dans ton esprit. Et te fait rêver. A des jours meilleurs.

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