Stand up and fight ◊ Neal

Neal Lohnsbury

les informations en vrac

Sa famille a toujours eu un niveau de vie convenable, dans la moyenne haute de la population anglaise. Neal et sa soeur n'ont jamais manqué de rien mais savaient que les folies ou caprices hors de prix étaient exclus. › Il est né sur l'île de Jersey d'où sa mère est originaire, mais ses parents ont re déménagés à Londres lorsqu'il avait deux ans. › Enfant il était très énergique avec quelques difficultés à se canaliser, c'est la raison première pour laquelle ses parents l'ont inscrit dans un club de karaté. La discipline de l'enseignement de cet art martial l'a aidé et la pratique de ce sport vraiment passionné. › A l'âge de 12 ans alors qu'il fait du karaté depuis 7 ans il découvre le Taekwondo et décide de privilégie ce sport. › Neal est un bosseur, à la frontière de l'obsession lorsqu'un domaine le passionne. Il n'accepte l'échec que s'il estime avoir travailler suffisamment dur pour se donner les moyens de réussir. › Il y a trois mois il a tout quitté sur un coup de tête. Son boulot, sa copine, sa famille sans rien dire à personne. Dès qu'il a obtenu un contrat de travail avec une société spécialisée dans la sécurité, il a fait une demande de visa et a quitté son pays d'origine. › Sélectionné pour participé aux championnats du monde, Neal rêvait déjà de faire carrière dans le sport qui lui tenait tant à coeur. Malheureusement une fracture du métatarse au pied gauche l'a éloigné des combats pendant un long moment. › Sa blessure s'avérant chronique il a dû se résoudre à faire le choix de renoncer à une carrière sportive pour faire des études. › C'est un vrai mélomane, il ne peut pas vivre sans musique. Il a des goûts très variés, l'important étant que ça lui plaise. › Neal manie très bien l'ironie et le sarcasme. Il ne rit qu'avec les gens dont il se sent assez proche. › Très observateur, on dit souvent de lui qu'il est mystérieux et réservé. › Il aime les animaux. Il déplore de ne pas avoir assez de temps à lui consacrer pour en adopter un. › Depuis sa première blessure qui a éloigné son rêve d'être professionnel et de vivre de son sport, Neal ne parvient pas à totalement se défaire de sa frustration et abrite une colère latente à cause de ça. › Son choix de quitter l'Angleterre il l'a fait parce qu'il trouvait sa vie fade et inintéressante. › La Nouvelle-Zélande est un choix totalement au hasard. › Ce n'est pas un chef étoilé mais il se débrouille bien en cuisine. › Il ne compte plus le nombre de fois où on lui a dit qu'il a un sale caractère. › Il n'a jamais arrêté de faire du sport. Il a fait du full contact et du MMA, participant à quelques combats non-officiels. › Il pratique la méditation depuis plusieurs années, seul moyen efficace qu'il ai trouvé pour s'apaiser. › Neal n'est pas un séducteur, mais sait jouer de son charme si une femme lui plait. Mais ce qu'il préfère c'est être abordé. › Il a eu deux relations qui ont duré plusieurs années et quelques aventures dans ses périodes de célibat. › Il déteste les gens qui manquent de loyautés, trahir sa confiance lorsque l'on est son ami, c'est la perdre à tout jamais. › C'est quelqu'un d'imprévisible du fait qu'il laisse très peu filtrer ses émotions, notamment dans le contexte professionnel. › Avec ses proches Neal est attentif, généreux et à l'écoute. › Il vient de signer un contrat avec Vogue NZ pour être le garde du corps d'une de leur mannequin. Ce qui l'a surtout attiré dans ce boulot c'est qu'un logement de fonction est compris, en plus du salaire pas dégueulasse.

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>théo james ›</pris> neal lohnsbury

   

l'histoire de ma vie

It's where my demons hide

Depuis trop longtemps désormais, je me sens comme hanté. Hanté, par le fantôme de cette vie que je n’ai pas eu. Tu le sais, vous le savez tous au fond, qu’avec mon rêve c’est une partie de moi qui s’est éteinte, que je n’ai plus jamais été vraiment entier en devant renoncer à ce à quoi j’aspirais. Ce choix s’est imposé à moi, plus qu’un choix c’était même une obligation pour moi de me détourner de cette carrière pour laquelle je travaillais tant, au profit d’une autre totalement floue et qui ne m’animait pas réellement. Peut-être que j’ai été trop vite, que j’aurais dû me laisser un peu plus de temps mais à l’époque, et je sais combien c’était stupide maintenant, je pensais que ma vie se décidait dans l’instant. Je ne blâme personne pour cela si ce n’est moi-même… ou peut-être notre père, un peu. Les ambitions qu’il nourrissait à mon égard étaient très loin de la vie que je prévoyais d’avoir. Je sais que je l’ai rendu fier malgré tout, mais je crois que ma blessure a finalement été un soulagement pour lui. Ça fait dix ans que j’essaye de passer outre mes regrets, de me repasser le film en boucle en ruminant autour des options qui s’offraient à moi à ce moment là. Et j’ai toujours cette même amertume qui m’envahie, elle bloque mes mâchoires et me paralyse dans une colère sourde. Je n’arrive même pas à l’évacuer parce que dans le fond je me trouve stupide, je n’assume pas d’être le type qui traine sa frustration comme un boulet.
Il y a quelques jours, en me levant j’ai senti que quelque chose avait changé. J’ignore quoi, c’était simplement là, en moi, et j’ai puisé une force inconnue de ce sentiment nouveau. J’ai ouvert les yeux, j’ai contemplé ma vie avec un recul que je n’avais jamais atteint jusqu’ici. Ce que j’ai vu m’a déplu, pire, ça m’a rendu triste. Même pas en colère, simplement en proie à de la tristesse. Je n’aime pas mon boulot, je n’aime plus vraiment Londres, je me sens toujours un peu plus loin de mes amis à mesure que leur vie avance et que la mienne piétine. J’aime Jane ou je croyais l’aimé, mais ça ne suffit plus… Et dans ce constat j’ai trouvé la réponse, je dois mettre fin à tout ça. Pas pour mourir, ça non, bien au contraire c’est vivre que je veux. Il faut que je parte, quitter tout ça et prendre un nouveau départ. J’ai besoin de démarrer une nouvelle vie ailleurs, de repartir de zéro et de faire le deuil de ce mec qui a tiré un trait sur son rêve. Je sais que tu pense qu’une thérapie pourrait suffire, mais tu me connais parler de moi ce n’est pas trop mon truc, alors payer pour ça... Je vais me créer ma propre thérapie avec ce nouveau départ, me redécouvrir, et m’accomplir, je l’espère. Je vais devoir trouver un moteur, explorer mes envies et tenter de comprendre ce qui est bon pour moi. En écrivant ses mots je me sens fort, pleins de détermination. En réalité je ne sais pas où je vais, je suis pleins de doutes mais ça me fait ressentir un truc qui m’anime et c’est de ça dont j’ai besoin.
Tout a été très vite et lorsque tu liras ses mots je serais déjà loin. Je ne vais pas te dire où je pars, simplement je ne veux pas que tu t’inquiètes. Rassures nos parents, et présentes mes excuses à Jane. J’ai conscience de ma lâcheté. Mais pour la première fois depuis longtemps j’ai l’impression de faire un choix qui n’appartient qu’à moi. Je ne peux pas laisser quiconque se mettre en travers de mon chemin, me faire culpabiliser ou que sais-je d’autre. Je sais que de tous tu es celle qui me comprend probablement le mieux.
Ne soyez pas inquiets, je vais bien ou du moins ça sera le cas bientôt.

Ton frère qui t’aime.

J’ai écrit ce mail il y a déjà quatre jours, au moment de mon départ pour la Nouvelle-Zélande, mais je n’ai pu me résoudre à l’envoyer. Maintenant que mes deux pieds sont sur cette île et que j’y ai passé ma première nuit, je me sens le courage nécessaire pour enfin l’envoyer. Je leur dois ça, ils doivent s’inquiéter de ma disparition même s’il m’arrive de partir quelques jours sans prévenir. J’appuie sur le bouton envoyer de ma messagerie, au moins ils savent que je vais bien, qu’il ne m’est rien arrivé de grave. C’est finalement tout ce qui me manquait pour prendre ce nouveau départ, couper les ponts de manière concrète sans me retrancher derrière une disparition soudaine. Je sais que j’ai bien fait de ne rien dire avant, ils auraient cherché à me retenir et en plus je déteste les aux revoir. Je me suis éviter une épreuve par laquelle je n’avais pas envie de passer, c’est un peu lâche mais on va dire que c’était un joker que je me suis donné le droit de jouer.