contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Souriez, vous êtes filmés. (#) Mar 8 Nov - 19:47
Finlay & Iris
« souriez, vous êtes filmés »
Assis sur sa véranda, Fin contemplait son jardin. Il avait fait assoir Mairead sur ses jambes pour qu’elle profite de la rosée du matin. L’air était frais, mais l’un et l’autre se tenaient chaud. Il réfléchissait à comment sa vie avait changé du tout au tout et surtout, du jour au lendemain. Il était père de famille maintenant. Fini les soirées entre potes, fini les jolies filles dans son lit, fini la cigarette et l’alcool. C’est fou comme un petit bébé pouvait faire changer tant de choses. Mais dans le fond, il ne regrettait pas cette nouvelle vie.
Il alla dans la cuisine qui donnait sur la véranda et il sur prépara le petit-déjeuner. Puis, plus tard dans la matinée, il habilla sa fille, et ils partirent tous les deux en direction du centre commercial. Ils se promenèrent pendant environ une heure avant de prendre la direction d’East Bay. Fin voulait se rendre à la bijouterie. Il avait envie non seulement envie de faire une folie et de s’acheter une nouvelle montre, mais il pensait aussi acheter un collier pour Mairead.
Il entra et malgré sa tenue plus qu’appropriée pour un lieu aussi chic, il se sentit un peu mal à l’aise. Mais comme il fait déjà là… Il fit le tour des vitrines et en se dirigeant vers les vitrines des montres, il heurta une femme sur sa droite. « Oh pardon. » Il connaissait ce visage. Il l’avait déjà vu dans un journal, ou quelque chose comme ça. Fin resta bloqué un instant. Il plissa les yeux essayant de se remémorer qui il avait en face de lui. Soudain, l’illumination le frappa. A moitié. « Ah! Vous être cette femme, là, du magazine, non ? » Fin avait un sourire béat devant elle, comme s’il venait de rencontrer Béyoncé. « Si, c’est vous non ? C’est quoi votre nom déjà ? » dit-il en la pointant presque du doigt.
Finlay MacLeod dans toute sa splendeur et toute sa finesse. Mais Fin était un garçon qui ne pensait pas à mal.
« Tenez, vous pouvez me la tenir un instant que j’essaie une montre. » dit-il en souriant d’un air stupide. Sans attendre sa réponse, il lui fourra Mairead dans les bras et se retourna pour saisir une montre.
La petite fixa sur elle ses grand yeux verts et, de ses doigts plein de bave de bébé, lui toucha la joue avec un sourire. Ahh, les bébés…
Sujet: Re: Souriez, vous êtes filmés. (#) Mer 9 Nov - 3:35
souriez vous êtes filmés
Iris ○ Finlay
Journée de repos. Cet ensemble uniquement constitué de trois mots est une notion tellement rare dans mon quotidien ahurissant d'une effervescence inlassable que je compte bien mettre les heures à venir à profit. M'occuper de ma personne et hypothétiquement aller cramer un peu d'argent gagné à force de maîtriser et de diriger le magazine d'une main de fer dans un gant de velours, c'est jusque là les seules envies qui me viennent à l'esprit. Ma vie est sens dessus dessous ces temps-ci, l'évolution de ma relation avec Cameron a fait naître dans son sillage des envies nouvelles dans mon esprit et de récentes retrouvailles ont su totalement chambouler l'ordre naturel des choses dans ma vie. Ces événements empilés les uns sur les autres composent à eux seuls une bonne et valable raison de me faire plaisir et de m'adonner à mon sport favori, la chasse de nouveaux accessoires à l'aspect unique qui me permettront d'ajouter une touche non négligeable d'élégance aux futures tenues que je composerai avec la foultitude de pièces de créateurs présentes dans mon appartement-terrasse. Confortablement assise sur la banquette arrière de la voiture que conduit Armand, mon chauffeur attitré et connaissance de longue date désormais, à travers les rues d'Island Bay - que je ne fréquente que très rarement je me dois bien de l'avouer, je laisse voguer mes yeux à mesure que les établissements commerciaux s'enchaînent sans nécessairement m'inspirer ou me donner envie de m'y aventurer. Ayant eu de mauvaises expériences en la matière par le passé, il est en tout cas hors de question que je remette le moindre pied dans une boutique de vêtements dans les alentours. Que des vieilles fringues sans aucun intérêt, de la piètre qualité et un environnement lamentable. Un bel édifice attire cependant mon attention et je demande alors à Armand de bien vouloir s'arrêter pour que je bondisse hors du véhicule. Centre commercial. Je lui assure qu'il n'a pas besoin de m'attendre et que je le recontacterai plus tard, c'est ainsi qu'il redémarre dès que je pose talon à terre. Je pénètre dans le centre, croisant mes bras pour retenir le châle qui entoure mes épaules et vient parfaite ma tenue du jour. Restaurants, commerces d'électroniques et autres boutiques s'enchaînent alors que je déambule à travers la foule, pas franchement dense, fort heureusement. J'ai une sainte horreur de me mêler à la population locale, sans trop savoir pourquoi. Sûrement mon côté coincée du cul. Bijouterie, là ça m'intéresse en revanche, j'aurais bien besoin d'une nouvelle montre. Surtout si j'en déniche une sertie de cristaux Swarovski ou griffée Piaget, ma compagnie joaillière préférée. Je pénètre dans les lieux et une hôtesse me salue aussitôt, me proposant de me diriger vers mes préférences. Le visage impassible, je lui expose brièvement ce que je recherche et son regard me fait sourire, elle a dû me reconnaître. J'observe les modèles qu'elle me présente, sublimes y a pas d'autre mot, lorsqu'une masse me percute sans crier gare. Encore un autochtone qui me rentre dedans, ils sont tous handicapés dans le coin ou quoi, putain. « Oh pardon. » Je fronce les sourcils en guise de réponse, la mine renfrognée et le regard dur. « Ah! Vous être cette femme, là, du magazine, non ? » Levant les yeux au ciel, je décide finalement de l'ignorer et tourne la tête vers les montres disponibles à l'essayage. « Si, c’est vous non ? C’est quoi votre nom déjà ? » Tenace, le bougre avec son machin qui piaille dans les bras. Je me racle doucement la gorge et enfile une montre autour de mon poignet tout en ne le regardant pas. « Oui, c'est moi. Iris Von Dust. Vous pouvez me lâcher la grappe, maintenant ? » Un sourire se dessine sur mes lèvres, je suis une connasse mais je m'en régale carrément. Son ton n'est pas méchant ou agressif, je veux juste avoir la paix et dépenser ma thunes tranquille. Le croyant parti, je me redresse et constate qu'il est toujours là. Fuck me. « Tenez, vous pouvez me la tenir un instant que j’essaie une montre. » Fuck me hard. Il me fout sa gosse dans les bras et j'écarquille aussitôt les yeux alors qu'ils se posent sur sa bouche baveuse qui risque de dégueulasser mon châle avec sa bile de monstre. Elle vient de mettre ses doigts visqueux sur ma joue, putain j'ai envie de pleurer. Affichant une mine dégoûtée, je tends les bras pour l'éloigner le plus possible de mon visage sous le regard amusé qui la vendeuse qui sort son portable pour prendre une photo. J'en ai marre, quelle conne je suis de vouloir sortir dans ce trou à merdes à chaque fois. « Ça va, je vous dérange pas trop ? Vous avez besoin d'aide pour choisir votre montre, peut-être ? » Sarcastique comme à mon habitude. La gamine me fixe des yeux, ses doigts fourrés dans sa bouche dégoulinante. Mais c'est quoi ce crapaud putain. « Bon, hein. » Je me tourne vers le comptoir et dépose le paquet bruyant dessus, tout en vérifiant quand même qu'il ne tombe pas à la renverse en laissant une main dessus. Avec ma main libre, je m'essuie la joue et frotte mes doigts contre l'homme à côté de moi. Vengeance. « Tenez un peu de bave de votre gamine, ne me remerciez pas, ça me fait plaisir. » Enfoiré.
Spoiler:
J'ai adoré ton idée de sujet et imaginer Iris dans une telle situation me fait hurler de rire, bien joué
Sujet: Re: Souriez, vous êtes filmés. (#) Dim 13 Nov - 10:45
Finlay & Iris
« souriez, vous êtes filmés »
Finlay pouvait être un garçon assez déconcertant parfois. Il avait un contact plutôt facile avec les gens, parce que concrètement, il s’en foutait pas mal de ce qu’ils pouvaient bien penser de lui. Il s’était toujours répéter de ne jamais perdre de temps avec ceux et celles qui ne lui apporterait que des emmerdes dans la vie. Et puis, depuis qu’il était père de substitution, il avait des préoccupations bien plus importantes.
Fin essaya la montre mais ne fût pas satisfait de l’effet qu’elle rendait sur son poignet. Il la rendit à la vendeuse qui était en train de prendre une photo de Iris et de sa fille. Fin fronça les sourcils. « Vous vous croyez où là ? Vous ne pouvez pas vous permettre de prendre ma fille en photo sans mon autorisation, nom de Dieu. » Fin tenta de ne pas trop faire un esclandre dans la boutique. Il prit une grande inspiration, sortit son téléphone. « Il n’y a que mois qui puisse prendre une photo de ma fille avec Iris Von Dust ». Il appuya sur chaque syllabe de son nom. « Regardez par là. »dit-il avec un sourire béat. « Qu’elle est belle, ma fille! » et alors que Mairead souriait de sa bouche presque sans dent, il les prirent en photos. Dans toute son insouciance, il s’approcha d’Iris, pour prendre un selfie d’eux trois. Il souriait, Mairead souriait, Iris quant à elle…
Soudain, Mairead eut un hoquet… Et le gâteau qu’elle avait mangé plus tôt dans la matinée atterri sur le châle d’Iris. Le gâteau si appétissant un peu plus tôt avait pris la forme d’une bouillie peu ragoutante. Fin pris la photo au moment même où Mairead avait vomi. Et comme un idiot, il avait laissé son téléphone en mode rafale. Toute la scène avait été immortalisée.
Fin ferma les yeux quelques secondes. Il priait intérieurement pour sa vie. « Je… » commença t-il, imaginant le prix du vêtement. « Je vais la reprendre. » Il rangea son téléphone et prit Mairead dans ses bras, l’essuya avec une lingette parfumée et l’allongea dans sa poussette où elle s’endormit rapidement. Il prit un autre lingette et tenta de nettoyer le châle. Il osait à peine la regarder mais il avait grand mal à dissimuler un sourire. Qui aurai pu imaginer qu’il rencontrerai la rédactrice en chef d’un grand magazine, qu’il prendrait un selfie avec elle et que sa fille lui vomirait dessus au même moment ? Qui ?
Finlay fini par éclater de rire. « Je…Je suis vraiment désolé. Ca lui arrive parfois. » dit-il entre deux éclats de rire. « Je vous paie le pressing si vous voulez. D'ailleurs je pense que je vais déposer ma veste également. » dit-il en réalisant qu'il y avait de la bave sur celle-ci. Il posa sur elle un regard rieur.