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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 on se moque de nous (otis)

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Romi Hallenstein
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○ âge : trente-trois ans (né un vingt-deux novembre).
○ statut : veuve. maman d'une petite lilly de quatre ans (née le 09/07/19).
○ métier : lieutenant à la caserne d'island bay.
○ quartier : north bay, avec sa fille et l’une de ses sœurs.
○ orientation sexuelle : bisexuelle.
○ informations en vrac : elle a toujours vécu à island bay. // grâce à ses parents, elle a eu l'occasion de voyager dans plusieurs pays. // l'école n'a jamais été son truc. néanmoins, elle a commencé des études de commerce - qu'elle a finalement abandonnées pour devenir pompier. // elle a toujours été attirée par le sport. // elle est l'aînée d'une famille de six enfants. // elle a été mariée pendant quatre ans à une femme qu'elle pensait pouvoir aimer toute sa vie. // en deux ans, elle a perdu deux personnes importantes. l'une d'elle est finalement revenue d'entres les morts. // depuis qu'elle a appris, romi cuisine souvent.

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○ points : 0
○ avatar : melissa barrera.
○ DC : andrea, celeste, charli, elliott, riley.
○ crédits : avacrea.
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MessageSujet: on se moque de nous (otis) (#)   on se moque de nous (otis) EmptyJeu 1 Sep - 9:40


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on se moque de nous
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Depuis qu'elle est en capacité de marcher, et même un peu avant, le parc est devenu une tradition pour Lilly et moi. Dès que nous avons un peu de temps libre pour une balade, nous finissons toujours là-bas. Même si ce n'est pas l'endroit dont je raffolais avant, je crois que je serais un peu triste le jour où la petite fille s'en lassera. Je ne suis pas bête, cela finira par arriver : quand elle grandira, son attention se tournera vers autre chose que les balançoires et les multiples jeux que l'on peut retrouver là-bas. En arrivant sur place, je remarque que le parc et plus précisément l'espace dédié aux enfants, n'est pas vie. Mais ce n'est pas surprenant de voir des petits qui jouent à cette heure-ci de la journée. Jusque à, rien d'inhabituel. Seulement, en nous rapprochant de l'endroit, j'arrive à détailler la silhouette de l'une des personnes qui semble surveiller l'un des enfants. Cette silhouette, je pourrais la reconnaître parmi mille maintenant – malheureusement – et cette présence ne m'enchante pas. Pourtant, pour l'instant, j'essaye d'y faire abstraction et je reporte mon attention sur la petite fille qui commence doucement à lâcher ma main. « Je garde ça, d'accord ? » Dis-je, alors que je me saisis de la peluche qu'elle a sous le bras. Elle sera bien plus à l'aise sans et elle pourra toujours venir vers moi si jamais elle ressent le besoin de la serrer contre elle. « Amuse-toi bien ! » Je dépose un tendre baiser sur son front et la regarde s’éloigner en courant. Ici, elle est plutôt à l’aise, elle a ses petites habitudes, son parcours d’acrobaties. Sans un mot à l’homme déjà assis sur le banc, je m’y installe. Il serait puéril de ma part de chercher à l’éviter, surtout que l’autre banc libre se trouve de l’autre côté des jeux. Après plusieurs minutes de silence, je décide de briser la glace. « Ce n’est peut-être pas prudent de rester à côté de toi : ta petite amie pourrait vouloir ma peau. » Jouer cartes sur table, c’est ce qu’il y a de mieux à faire. Même si je n’ai pas vu de femme autour de lui. Peut-être s’est-elle absentée quelques minutes pour faire des courses ? Quoiqu’il en soit, maintenant que je connais la vérité, tout ce qui s’est passé entre nous ne me plaît pas – à croire que le destin essaye de nous faire passer un message, même si ce n’était pas nécessaire de faire cela après les avoir mis dans la même caserne. Si j’avais su avant, je n’aurais jamais dragué le métisse. Néanmoins, à bien y réfléchir, je ne dois de comptes à personne, contrairement à lui. Est-ce qu’il dort bien la nuit ?

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MessageSujet: Re: on se moque de nous (otis) (#)   on se moque de nous (otis) EmptyMar 13 Sep - 15:33

Leah a besoin de se défouler ces derniers temps. Depuis que j’ai déménagé à Island Bay, il y a beaucoup plus de trajets à faire entre l’école et chez moi, sans compter les jours de garde où je ne peux pas m’occuper de mon fils. La culpabilité est bel et bien présente, même si j’entends encore ma mère qui me parle de cette histoire de masque à oxygène. C’est vrai, si on ne prend pas d’oxygène en premier, on ne peut pas être en mesure de sauver un enfant. Encore moins le sien. Mais c’est si naturel de vouloir le bonheur de son enfant avant le sien. J ne veux surtout pas que mon fils souffre de mes propres décisions, et je ne veux pas non plus m’empêcher de vivre à son profit. Avec Joan, on s’est mis d’accord : Leah continue d’aller à l’école à Wellington, mais il fera ses activités extra-scolaires ici, le mercredi et le samedi. C’est lui qui a demandé. Et si je suis de garde, ma mère a proposé de l’accompagner, ce qui me retire une épine du pied.
Aujourd’hui mercredi, je suis en repos après une garde de 24 heures épuisante, et propose à Leah de l’emmener au parc avant d’aller à son cours de tennis. Samedi, c’est capoera. Il change d’activités quasiment tous les ans, on le laisse libre de ses choix, c’est important.

Je m’assieds sur un banc et regarde mon fils s’amuser avec les autres enfants présents. Il a une aisance déconcertante pour se faire de nouveaux amis. J’étais pareil à son âge selon ma mère, même si je ne m’en souviens pas tellement. L’autre jour, elle m’a raconté avec exactitude toute l’histoire avec ma première amoureuse, alors que je n’avais que trois ans…
Mais alors que je suis parti dans mes pensées, j’entends une voix au loin qui m’est presque familière. C’est lorsque Romi vient prendre place à mes côtés que je me demande si sa présence m’est elle aussi familière. On travaille ensemble depuis quelques semaines maintenant. J’arrive à me tenir en sa présence, mais l’attirance que je ressens pour elle n’est jamais bien loin. Je lui offre un regard en bais et me redresse pour m’adosser au banc, le regard finalement au loin, sur Leah qui apparait et réapparait régulièrement. J’ignore encore beaucoup de choses sur elle, incluant le fait qu’elle a dans sa vie une petite fille de deux ou trois ans, à vue d’oeil. Sa nièce ? Sa fille ?

Je n’ai pas le temps de partir trop dans mes pensées que Romi choisit de briser le silence. « Ce n’est peut-être pas prudent de rester à côté de toi : ta petite amie pourrait vouloir ma peau. » Oh. Je plisse un peu les yeux en la regardant alors qu’elle ne m’adresse pas pour autant un regard, après avoir lâché sa bombe. Je ne sais pas si elle sait, ou si elle bluffe. Je me sens con d’un seul coup, et ne sais pas trop quoi répondre. Moi qui ait plutôt une bonne répartie en règle générale… « On travaille ensemble alors ici ou ailleurs… » Ce n’était pas la bonne réponse, je sais. Peut-être qu’il est effectivement temps de mettre les cartes sur table. « C’est pas dans mes habitudes, j’avais jamais fait ça avant… » Je n’en suis pas fier, mais j’ai du mal à regretter. Une part de moi regrette, et l’autre aurait même envie de recommencer. « C’est ta fille ? » que je demande en désignant la petite fille du menton. Changer le projecteur de cible, voilà comment je compte m’en sortir…
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Romi Hallenstein
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○ informations en vrac : elle a toujours vécu à island bay. // grâce à ses parents, elle a eu l'occasion de voyager dans plusieurs pays. // l'école n'a jamais été son truc. néanmoins, elle a commencé des études de commerce - qu'elle a finalement abandonnées pour devenir pompier. // elle a toujours été attirée par le sport. // elle est l'aînée d'une famille de six enfants. // elle a été mariée pendant quatre ans à une femme qu'elle pensait pouvoir aimer toute sa vie. // en deux ans, elle a perdu deux personnes importantes. l'une d'elle est finalement revenue d'entres les morts. // depuis qu'elle a appris, romi cuisine souvent.

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MessageSujet: Re: on se moque de nous (otis) (#)   on se moque de nous (otis) EmptyMar 13 Sep - 23:00


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Dans un bar, à la caserne et maintenant dans ce parc.. j’ai l’impression de croiser Otis partout où je vais. Pour en arriver là, le destin est forcément contre moi. Avant ça, je ne l’avais jamais croisé et voilà que maintenant, je suis incapable de faire une sortie sans tomber sur lui et sans avoir les images de notre nuit qui me reviennent à l’esprit. J’ai parlé du fait d’oublier et je le veux vraiment, mais j’ai vraiment l’impression que tous les éléments sont contre moi. Et clairement, cette sorte de jalousie qui se crée envers sa petite amie ne va pas dans mon sens et me pousse à me questionner sur ce que je ressens vraiment envers lui et ce moment que nous avons partagé. Maintenant installée à côté de lui, je ne peux plus garder pour moi le fait que je suis au courant de sa situation amoureuse et de l’infidélité qu’il a fait à cette femme. Néanmoins, il a raison : que l’on nous surprenne ici ou à la caserne, c’est pareil. Aux dernières nouvelles, il n’a pas posé sa démission et nous allons donc continuer de nous voir. Soit c’est quelque chose qu’elle accepte – un peu malgré elle, soit elle n’est pas au courant. J’ai tendance à croire que la deuxième option est plus proche de la réalité. « Quelle chance. » Dis-je, sur le ton de l’ironie. Est-ce mieux que ce soit sa première fois ? Sûrement, mais cela ne pardonne pas le geste pour autant. L’ayant ouvertement dragué, j’ai contribué à cela. Mais de mon côté, je n’avais personne qui m’attendait chez moi. D’ailleurs.. pour une première fois, c’est plutôt bien tombé, puisqu’elle ne semblait pas être en ville ce soir-là. Cherchant visiblement à changer de sujet, Otis m’interroge sur la petite fille qui descend l’un des toboggans. « Oui, c’est Lilly. Il lui arrive de passer à la caserne parfois. » Voilà pourquoi il est inutile pour moi de lui mentir à ce sujet. Si ce n'est pas aujourd'hui, alors il aurait fini par le découvrir un autre jour. Après de longues secondes de silence, je décide de le briser avec une question. Nous sommes visiblement destinés à passer un peu de temps l'un à côté de l'autre, alors autant essayer de faire en sorte que ce moment soit agréable. « Est-ce que je dois m'inquiéter ? » Je tourne enfin la tête vers lui et je peux facilement lire l'incompréhension qui se dessine sur son visage. « Tu es ici sur ton temps libre. Est-ce pour regarder les enfants des autres ou est-ce que tu as amené l'un d'eux ? » Cette question est rhétorique, en quelque sorte. Enfin, je l'espère – ce serait embêtant d'apprendre que la nouvelle recrue de la caserne est un voyeur. En réalité, c'est une façon détournée de l'interroger et d'obtenir les quelques informations qu'il n'a pas trouvées judicieux de me dire avant. « Une petite amie et un enfant.. ce sont deux choses que je pense intéressantes à préciser lors d'un entretien d'embauche, mais peut-être que je me trompe. » Surtout pour la première proposition. Il est facile de se dire que c'est hors sujet – avec la nuit que nous avons partagée, ça l'est peut-être un peu. Néanmoins, avec notre métier à risques, en tant que lieutenant, il est important de connaître dans quelle sphère vivent mes hommes. S'il leur arrive quelque chose un jour, je ferais partie de ceux qui se rapprocheront de la famille pour annoncer le drame et qui seront là après, pour le soutien et l'aide dans l'administratif.

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MessageSujet: Re: on se moque de nous (otis) (#)   on se moque de nous (otis) EmptyMer 14 Sep - 22:32

J’avoue à la jeune femme ne pas être du genre à coucher avec une fille alors que je suis en couple. Elle peut me croire ou non, je pourrai même comprendre qu’elle ne me prenne pas au sérieux. Après tout, elle est la preuve que je suis capable de faire un écart, alors pourquoi pas d’autres écarts ? Parce qu’elle est l’exception qui confirme la règle, purement et simplement. « Quelle chance. » me répond-elle avec un certain sarcasme. Est-ce qu’elle regrette ? Je n’ose même pas lui demander par peur d’entendre la réponse. A la place, je fais le choix de changer de sujet et lui demande si cette petite frimousse est sa fille. « Oui, c’est Lilly. Il lui arrive de passer à la caserne parfois. » Je hoche la tête. Elle est mère, donc. C’est un information intéressante. Cette enfant doit avoir un père j’imagine, est-ce qu’il est dans la vie de Romi ou non, ça c’est une autre question, que je ne me risquerai pas à poser pour le moment. « Est-ce que je dois m'inquiéter ? » me demande-t-elle, me laissant alors légèrement interdit. S’inquiéter de quoi ? « Tu es ici sur ton temps libre. Est-ce pour regarder les enfants des autres ou est-ce que tu as amené l'un d'eux ? » Je fronce les sourcils, un peu perturbé par la nature de son humour. « Pitié ! Tu peux me voir comme un infidèle, mais pas comme un pédophile ! » Quelle horreur ! Je secoue la tête pour essayer de dégager cette image de ma tête, et montre mon fils d’un geste du menton. « Il a quelques années de plus. » Je ne précise pas que c’est mon fils, ça pourrait bien être mon neveu ou que sais-je. « Une petite amie et un enfant.. ce sont deux choses que je pense intéressantes à préciser lors d'un entretien d'embauche, mais peut-être que je me trompe. » Je hausse les épaules. « C’est peut-être pas mon fils, j’en sais rien. » Je tente de prendre les choses avec un peu plus de légèreté parce que je sens les remontrances pointer le bout de leur nez. Et si je ne suis pas assez fort pour supporter le jugement de ma supérieure, je ne vois pas comment on va pouvoir bosser ensemble. « Disons que j’étais un peu trop perturbé de te voir en uniforme. De te voir tout court en fait, après la nuit qu'on a passée ensemble. Que du coup, j’ai pas pensé à te raconter ma vie… » Et puis, j’avais pas nécessairement envie qu’elle sache tout de moi. La preuve, elle n’a même pas eu besoin que j’en parle. « Je suis en très bon terme avec la mère de mon fils. Et quant à la femme avec qui je suis, c’est… compliqué. » Voilà. On va résumer comme ça. Je ne sais pas si j’ai envie de développer, je me sens un peu perdu quand elle est dans les parages…
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Romi Hallenstein
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MessageSujet: Re: on se moque de nous (otis) (#)   on se moque de nous (otis) EmptyJeu 15 Sep - 9:32


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Ma présence ici est vite justifiée, puisque je ne tourne pas autour du pot au sujet de Lilly. Néanmoins, le mystère reste présent sur ce qui le motive à être ici lui. Je ne sais pas si c'est mon poste ou mon rôle de maman, mais je ne peux m'empêcher d'émettre une hypothèse péjorative à ce sujet. Une hypothèse qu'il s'empresse de réfuter, par chance. « Je ne sais pas. Nous ne connaissons jamais assez les gens et pour être honnête, nous ignorons encore beaucoup de choses l'un de l'autre. » Et je crois que cette scène en est l'image parfaite : chacun de notre côté, nous ignorions que l'autre avait un enfant. Là encore, je tire rapidement des conclusions et Otis ne tarde pas à me le faire remarquer. « D'ici, je trouve qu'il te ressemble. » Même si cela ne me donne pas complètement raison, puisqu'ils pourraient tous les deux avoir hérités de traits d'un ancêtre commun. Mais à la phrase qu'il rajoute, je comprends que je ne me suis pas vraiment trompée. Comme quoi, parfois, le bluff fonctionne. Quelque peu perturbée par ces deux détails importants de sa vie, qu'il n'a pas pris la peine d'évoquer lors de notre entretien, je me tente à une petite remarque. Le jeune homme n'est pas du genre à se laisser faire, alors il me répond sans grande hésitation, évoquant ce qu'il a ressenti quand il m'a vu. Ça se tient comme raisonnement et ce n'est peut-être pas si mal comme option. Dans notre cas, si je l'avais appris avant notre entretien, les choses auraient été encore plus étrange. Cela aurait signifié qu'en quittant sa chambre, je serais tombée sur sa petite amie ou sur son fils, voire même les deux, et je crois que je l'aurais plutôt mal vécu. Peu bavard à son sujet dans mon bureau, les choses semblent différentes aujourd'hui, puisqu'il commence à évoquer les femmes qui partagent sa vie. « Deux femmes ? Visiblement, tu aimes être bien entouré. » Est-ce que je m'inclus dedans ? Peut-être. Sans ça, est-ce que je pourrais être jalouse ? Peut-être, aussi – même si ce n'est pas un sentiment que j'ai le droit de ressentir. « Est-ce qu'elle sait pour nous ? Ta petite amie. » Je ne sais pas pourquoi, mais je me sens obligée de préciser. S'il est proche de la mère de son fils, alors nous ne sommes pas à l'abri, même si pour le coup, je doute que cela la regarde vraiment. « En fait, tu n'es pas obligé de me répondre : ça ne me regarde pas. » Si son ex n'a pas à savoir ce qui s'est passé entre nous, je n'ai pas à savoir ce qu'il en est de son couple et des discussions qu'il peut avoir avec celle qui partage sa vie au quotidien. Tout ce qui est important à retenir de mon côté, pour mon bien et par solidarité féminine, c'est qu'il est préférable que nous restions tous les deux loin d'un lit. Voir même loin l'un de l'autre, en dehors du cadre professionnel.

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MessageSujet: Re: on se moque de nous (otis) (#)   on se moque de nous (otis) EmptyLun 19 Sep - 16:20

Ça me fout un sacré coup à l’ego quand elle émet l’hypothèse que je sois dans ce parc pour reluquer les gamins. J’ai envie de vomir rien que d’y penser. « Je ne sais pas. Nous ne connaissons jamais assez les gens et pour être honnête, nous ignorons encore beaucoup de choses l'un de l'autre. » Comment jeter un froid, elle ne pouvait pas trouver mieux… J’essaie de noyer le poisson en lui émettant l’idée qu’il ne soit pas mon fils, mais elle trouve que même de loin, il me ressemble. En même temps, c’est mon portrait craché, je ne peux rien dire. Et puis, il est ma plus grande fierté. J’essaie de me dépatouiller face à Romi, je sens qu’elle cherche à me pousser dans mes retranchements. Je sais que je n’aurai pas dû tromper Sara, mais Romi ne connaît pas ma vie, et je me sens jugé. « Deux femmes ? Visiblement, tu aimes être bien entouré. » Si j’avais jusque là cherché à éviter son regard, cette fois, je tourne la tête dans sa direction, cherchant à sonder l’intention avec laquelle elle a prononcé cette phrase. Est-ce une nouvelle façon de me piquer, de me faire passer pour qui je ne suis pas ? Après tout, elle a le droit de penser ce qu’elle veut. A quoi je m’attendais au juste ? « Est-ce qu'elle sait pour nous ? Ta petite amie. » Je me pince les lèvres et repose mon regard sur mon fils, qui, avec l’ironie de la vie, commence à jouer avec la fille de Romi. « En fait, tu n'es pas obligé de me répondre : ça ne me regarde pas. » ajoute-t-elle sans tarder, avant que je n’ai eu le temps de réfléchir. Mais je préfère lui répondre quand même, par souci d’honnêteté, puisque ça n’a vraiment été le cas jusque là. « Non, elle ne sait pas. » Il faudra bien que je lui dise un jour, mais pour le moment c’est encore un peu tôt, j’ai beaucoup de choses à gérer et je ne sais pas comment m’y prendre. « J’ai jamais vraiment eu de chance dans mes relations amoureuses. Enfin si, j’ai eu la chance d’apprendre qu’on peut pas gagner à tous les coups. Mais c’est la première fois que c’est moi qui fait le con, et je sais pas trop comment gérer ça. » Je m’en veux d’avoir failli à ma loyauté légendaire, je ne suis pas fier, et pourtant j’ai du mal à regretter, au regard de ce que j’ai partagé avec Romi cette nuit là. « Et pour être tout à fait honnête, je.. » Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que Leah arrive en courant dans notre direction en m’appelant. Il n’a pas l’air blessé ni même paniqué. La petite Lily le suit aussi en courant, mettant un peu plus de temps vu sa taille. « Papa ? Tu as toujours le porte clé que je t’ai donné l’autre fois ? Dans ta poche… » Un peu dubitatif, je fouille dans mes poches et ma main se frotte à une petite boule en peluche, et je me souviens qu’il l’avait eu en cadeau lors d’un tirage au sort à la sortie d’un supermarché la semaine dernière. « Oui, pourquoi ? » « Je voudrais le donner à Lily. Il ressemble au petit bonhomme sur son t-shirt ! » Peut-être qu’il s’agit d’un dessin animé en vogue, aucune idée. En tout cas, ces deux là ont l’air de s’être trouvés. Ironie de la vie. Je lui donne le porte clé qu’il offre à la petite fille, et cette dernière s’empresse de le montrer à sa mère près de moi. « Vous vous connaissez ? » demande Leah, parfois un peu trop mature pour son âge. « Oui, Romi et moi on travaille ensemble maintenant. » « Oh tu es pompier toi aussi ? » lui demande-t-il.
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○ quartier : north bay, avec sa fille et l’une de ses sœurs.
○ orientation sexuelle : bisexuelle.
○ informations en vrac : elle a toujours vécu à island bay. // grâce à ses parents, elle a eu l'occasion de voyager dans plusieurs pays. // l'école n'a jamais été son truc. néanmoins, elle a commencé des études de commerce - qu'elle a finalement abandonnées pour devenir pompier. // elle a toujours été attirée par le sport. // elle est l'aînée d'une famille de six enfants. // elle a été mariée pendant quatre ans à une femme qu'elle pensait pouvoir aimer toute sa vie. // en deux ans, elle a perdu deux personnes importantes. l'une d'elle est finalement revenue d'entres les morts. // depuis qu'elle a appris, romi cuisine souvent.

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MessageSujet: Re: on se moque de nous (otis) (#)   on se moque de nous (otis) EmptyLun 19 Sep - 22:28


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Assis sur ce banc, nous nous devons de faire la conversation, afin d'éviter que ce moment devienne rapidement gênant. Malheureusement, le seul sujet qui me vient à l'esprit est celui de sa petite amie. Lorsque j'ai appris qu'il n'était pas seul – et donc qu'il avait été infidèle cette nuit-là –, je suis quelque peu restée sur le cul. Les choses s'étaient faites si naturellement entre nous que j'ai pensé qu'il était célibataire. Ma curiosité me pousse à lui demander si cette femme est au courant. Réalisant que cela ne me regarde pas, je me rétracte. Mais Otis, peut-être pour bonne conscience, me donne quand même une réponse. Selon lui, il n'a pas de chance en amour. Je ne peux m'empêcher de froncer un peu les sourcils, ne comprenant pas où il veut en venir. Si c'est ça, alors pourquoi reste-t-il avec sa petite amie ? De mon point de vue, c'est simple. Mais ça ne l'est peut-être pas du sien. En amour, je me considère chanceuse. J'ai vécu une histoire, une très belle histoire. Celle dont on rêve, celle que l'on pense éternelle. Et puis.. je l'ai perdu, me perdant au passage aussi et là, j'ai mis l'amour derrière moi. C'est mon choix, alors cela ne me rend pas malheureuse – pas pour l'instant. Otis commence une nouvelle phrase, mais il se retrouve interrompu par son fils. Pour le coup, je reste un peu sur ma faim et je me demande si j'aurai la fin de cette histoire plus tard. Le petit garçon demande un porte-clé à son père, dans le but de le donner à Lilly. À ce geste attendrissant, je ne peux m'empêcher de sourire. Impressionnée par le geste, la petite fille se retrouve soudainement timide et cherche à se cacher au niveau de mes jambes. Je viens passer l'une de mes mains dans ses cheveux, pour la rassurer un peu et qu'elle retrouve l'énergie qui l'animait tout à l'heure. « C'est très gentil de ta part. » Le fils d'Otis l'interroge sur le lien qui nous unis, s'il en existe bien un. Sa réponse obtenue, il s'adresse à moi. « Oui. Je travaille à la caserne depuis de nombreuses années maintenant. » Mes quelques mois dans les études supérieures n'étaient qu'une erreur de parcours, vite rectifié en rencontrant des pompiers. « Comme maman. » Ma gorge se noue à cette évocation et l'un de mes doigts vient naturellement trouver l'alliance que je porte à l'autre main que celle d'usage. Même si Lilly est petite, je ne lui ai jamais caché la vérité au sujet de sa deuxième maman. Mais ça reste un peu compliqué pour elle. Avec le temps, je suis sûre que les choses rentreront dans l'ordre et qu'elle comprendra tout ce qui se joue. En attendant, pour essayer de dissiper le court silence qui vient de s'installer, je reporte mon attention sur le petit garçon et décide de compléter un peu ma réponse. « Je suis un peu la supérieure de ton papa. Mais ne t'en fais pas, j'essayerais d'être gentille avec lui. » Un sourire se dessine sur mes lèvres, alors que je lui offre un clin d'œil. En lui disant cela, il me considérera peut-être comme une bonne personne. C'est sûrement mieux comme cela. Surtout en connaissant la vérité. Il est encore jeune, il est inutile de l'embêter avec des histoires d'adultes – même si cela veut dire que je ne serais pas toujours tendre avec son père. Techniquement, hormis à la caserne où je cherche à l'ignorer, je ne devrais pas être méchante injustement avec lui en intervention : je sais faire la part des choses. « Un jour, si tu veux, tu devrais passer à la caserne. » Cette idée semble plaire au petit garçon. Il n'y a plus qu'à espérer que je n'ai pas dépassé les bornes aux yeux d'Otis.

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MessageSujet: Re: on se moque de nous (otis) (#)   on se moque de nous (otis) EmptyMer 21 Sep - 17:51

J’ignore comment elle a pu apprendre que j’avais quelqu’un dans ma vie, mais ça ne m’enchante pas beaucoup. J’aurai préféré lui annoncer moi-même, et quand on y pense, ça ne la regarde pas vraiment. Je suis responsable de mes actes, et si j’ai mis mon couple en danger en passant la nuit avec elle, je suis le seul qui est mis en danger. Mais savoir qu’elle est au courant me fait officiellement passer pour un connard, et cette sensation est loin d’être agréable. Je l’ai cherché après tout, non ? J’essaie de lui expliquer un peu ce que je ressens, je n’avais jamais fait ça avant, et je me trouve pas mal déboussolé par la situation. Mais là encore, ça ne la regarde pas vraiment.

Avant que nous ayons terminé notre discussion - l’aurait-elle été de toute manière ? - nos enfants viennent interrompre cette mise au clair entre un homme et une femme, et surtout entre un subordonné et son supérieur. Quel beau bordel… Leah, d’un naturel curieux, se lance dans un questionnement adressé à Romi, assise à côté de moi. « Oui. Je travaille à la caserne depuis de nombreuses années maintenant. » La petite fille à ses côtés ajoute deux mots qui ont le pouvoir de me faire me questionner. Elle ne peut pas parler de sa mère ici présente, ça n’a aucun sens. Elle a beau être petite, elle comprend bien assez la tournure d’une phrase comme celle prononcée par Romi. Est-ce que ça fait d’elle la mère adoptive ? La tutrice ? De toute évidence, la petite fille a une autre maman ailleurs. Je reste perplexe et les laisse échanger, et lève un peu les yeux au ciel quand elle appuie sur le fait d’être ma supérieure. « Mais ne t'en fais pas, j'essayerais d'être gentille avec lui. » « Merci ! » Dis-je du tac au tac avec mutinerie. Sans attendre, elle lui propose de visiter la caserne, chose que je n’avais pas encore proposé par peur de me faire remballer par mes supérieurs, elle y compris. Après tout, je ne suis qu’un petit jeune là bas, et je dois faire mes preuves pour être respecté par mes pairs. « Oh oui ce serait trop bien ! Papa on pourra ? » Je ris légèrement à l’excitation de mon fils et hoche la tête. « Puisque c’est la patronne qui propose, bien sûr que tu pourras venir. On verra ça avec ta grand mère ! » Je suis sûr que ma mère adorerait venir à la caserne avec Leah, et me voir sur mon lieu de travail si j’y suis.

Les enfants repartent jouer tous les deux, et rejoindre les autres, alors que je tourne la tête vers Romi. Après tout, si elle m’a posé des questions, j’estime que je peux aussi, non ? « Et toi, tu n’es plus avec le… deuxième parent de Lily ? » Je ne veux pas faire de boulette, autant rester vague. Si j’ai bien compris ce qu’a dit sa fille tout à l’heure, sa situation familiale n’a pas l’aire la plus évidente qui soit, ou en tout cas elle ne ressemble pas au schema d’une famille ‘basique’ - vu par la société. Et si elle a eu le droit d’être curieuse, je veux l’être aussi…
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Romi Hallenstein
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○ âge : trente-trois ans (né un vingt-deux novembre).
○ statut : veuve. maman d'une petite lilly de quatre ans (née le 09/07/19).
○ métier : lieutenant à la caserne d'island bay.
○ quartier : north bay, avec sa fille et l’une de ses sœurs.
○ orientation sexuelle : bisexuelle.
○ informations en vrac : elle a toujours vécu à island bay. // grâce à ses parents, elle a eu l'occasion de voyager dans plusieurs pays. // l'école n'a jamais été son truc. néanmoins, elle a commencé des études de commerce - qu'elle a finalement abandonnées pour devenir pompier. // elle a toujours été attirée par le sport. // elle est l'aînée d'une famille de six enfants. // elle a été mariée pendant quatre ans à une femme qu'elle pensait pouvoir aimer toute sa vie. // en deux ans, elle a perdu deux personnes importantes. l'une d'elle est finalement revenue d'entres les morts. // depuis qu'elle a appris, romi cuisine souvent.

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○ crédits : avacrea.
○ inscrit le : 24/10/2016
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MessageSujet: Re: on se moque de nous (otis) (#)   on se moque de nous (otis) EmptyMer 21 Sep - 22:49


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L'arrivée des enfants interrompt notre conversation, mais ce n'est peut-être pas si mal. Depuis le début, je suis un peu tranchante avec lui, alors cela lui permet d'avoir un peu de répit. Un répit qui ne sera que de courte durée, puisque cela m'étonnerait que les deux enfants restent ici longtemps. Pour eux, même si nous sommes leurs parents, nous restons des adultes aux conversations parfois ennuyeuses. Nous n'en sommes pas encore là pour l'instant. L'idée que je puisse travailler avec son père semble me rendre intéressante aux yeux du petit garçon. Après un petit moment perdue dans mes pensées, suite à la remarque de Lilly, je reviens sur Terre et m'occupe de répondre aux questions du fils d'Otis. Ce dernier se réjouit d'entendre que je ne lui ferais aucun mal, ou plutôt, que je serais gentille avec lui. Qu'il en profite, car loin du regard du petit garçon, ce n'est pas dit que mes paroles seront les mêmes. Naturellement, je propose au fils d'Otis de venir visiter la caserne. Je ne cherche pas à l'impressionner, car à bien y réfléchir, de nombreuses familles sont déjà passées par là. Cette idée l'emballe et son père rebondit dessus, acceptant de l'emmener un jour. Une nouvelle femme s'ajoute au tableau : sa mère. Je n'ai plus aucun doute maintenant, c'est un homme bien entouré. Rapidement, les enfants repartent à leurs occupations, nous laissant de nouveau seuls. Il ne faut pas attendre longtemps avant que le jeune homme m'interroge sur ce qu'il a pu entendre avant. Ça ne m'étonne pas vraiment, mais avec la petite voix de Lilly, je pensais que cela pourrait passer inaperçu – je me suis bien trompée. Avec lui, je ne sais pas vraiment comment aborder cela, ou plutôt, comment répondre à sa question. À la caserne, tout le monde sait. Tout le monde sauf lui. Ce n’est pas surprenant puisqu’il est nouveau, mais comme c’est le seul pompier de la caserne avec qui j’ai passé la nuit, ça rend tout cela très étrange. Peut-être que la solution est de se lancer, sans réfléchir aux conséquences et à tout ce qu’il pourra penser. « Non. » Et malheureusement, ça s’est fait contre mon gré. Lui dire cela directement serait étrange, alors je décide de découper mon histoire, notre histoire, pour que ce soit plus clair. « Il y a une plaque commémorative devant la caserne. Pour une certaine Alice, pompier Alice O’Hara. » Que ce soit à Island Bay ou à Wellington, ce n’est pas la seule qui existe. Mais celle-ci à une saveur particulière. Pour moi, mais aussi pour les autres membres de l’équipe qui la connaissait bien. « C’était mon épouse. Elle a perdu la vie dans un incendie. Trois mois après avoir donné naissance à Lilly. » Je prends une grande inspiration. Je suis peut-être solide aux yeux de mes hommes. Cependant, malgré les années, il est toujours difficile pour moi de parler d’elle. « La vie n’est pas toujours juste. » Je l’ai compris avec cet événement. Mais nous pouvons dire la même chose à chaque intervention où nous sommes appelés. Rares sont les personnes qui méritent de vivre cela. « Depuis, je l’élève seule. Avec l’aide de ma famille. Une aide précieuse quand on est absent plusieurs jours par semaine. » Pour le coup, je pense qu’il devrait me comprendre sur ce point. Je ne pensais pas devoir lui raconter mon histoire aussi vite, mais maintenant c’est fait.

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MessageSujet: Re: on se moque de nous (otis) (#)   on se moque de nous (otis) EmptyVen 23 Sep - 19:09

Je mets les pieds dans le plat. Après tout, elle l’a fait juste avant, je n’ai pas à avoir de scrupules de jouer la carte de la curiosité. Elle a appris - je ne sais pas comment - que j’étais en couple, et je viens d’apprendre que sa fille a potentiellement une deuxième maman. Enfin c’est ce que j’ai cru comprendre, mais je ne voudrais pas me faire de fausses idées. Je n’ai jamais eu de problème avec les orientations et les préférences de chacun, ce n’est pas parce que nous avons passé un bon moment ensemble, qu’elle n’est pas susceptible d’aimer également la gente féminine. Elle ne serait pas à blâmer, et si tel est le cas, je la comprends. Je marche un peu sur des oeufs par peur de faire une boulette, et puis, on parle quand même de sujets hyper perso. Bon, quand on y pense, on a quand même partagé quelque chose d’hyper perso tous les deux, non ?

Sa réponse à ma question est claire, nette et précise. Non. Très bien. Je m’attends à ce qu’elle ne développe pas. Si elle ne veut pas partager ça avec moi, je le comprends aussi tout autant, même si ça me fait mal de me prendre une porte à nouveau, comme si elle cherchait absolument à foutre toutes les portes coupe feu entre nous. Je sens que ça risque d’être usant. « Il y a une plaque commémorative devant la caserne. Pour une certaine Alice, pompier Alice O’Hara. » Maintenant qu’elle le dit, ça fait tilt. Alice était donc la mère de la petite Lily ? Je la laisse poursuivre avant de poser une quelconque question, il y a encore plusieurs éventualités, à voir si elle éclaire ma lanterne ou non. « C’était mon épouse. Elle a perdu la vie dans un incendie. Trois mois après avoir donné naissance à Lilly. » Je serre les mâchoires d’un seul coup, encaissant le choc. La petite fille doit avoir autour de trois ans, si je me base sur son langage et sa manière de se déplacer. Le décès d’Alice doit remonter donc à deux ans et demi, un peu plus. Wow. Je me racle un peu la gorge. « Je suis désolé. » J’aurai pas pu imaginer que cette plaque commémorative la concernait. Elle la concerne forcément, comme tous les autres pompiers qui ont travaillé avec cette femme, mais elle d’autant plus. Son épouse. Elle est donc veuve. Merde alors… « La vie n’est pas toujours juste. Depuis, je l’élève seule. Avec l’aide de ma famille. Une aide précieuse quand on est absent plusieurs jours par semaine. » Je hoche la tête, les yeux au loin sans oser la regarder. Je viens de me prendre une claque monumentale. « Je… je sais pas quoi dire. J’ose même pas imaginer ce que tu as dû vivre… » Mes mains légèrement moites, je les frotte sur mon jeans pour faire passer le léger malaise. En même temps, un métier aussi dangereux, on se doute bien que ça arrive, et je sais pas pourquoi ça me touche autant, je préfère ne pas me poser la question. Je ne peux même pas lui proposer mon aide pour sa fille parce que les jours où elle aurait besoin, je ne serai de toute manière pas disponible…

Leah revient en courant pour me demander « Papa on est pas en retard j’espère !? » Un oeil à ma montre, je me rends compte que le temps est passé plus vite que prévu. « Mer…credi. » Il se met à rire et me prend la main pour que je me lève et qu’on ne soit pas en retard. « Je suis désolé, urgence tennistique. » J’adresse une grimace accompagnée d’un sourire à Romi alors que mon fils lui fait un signe de main. « A bientôt à la caserne alors ! » Oui voilà. A bientôt à la caserne alors…
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