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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 baby, can i hold you tonight ? (charli #14)

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MessageSujet: baby, can i hold you tonight ? (charli #14) (#)   baby, can i hold you tonight ? (charli #14) EmptyVen 30 Sep - 10:54

baby, can i hold you tonight ?
Mon service s’est fini un peu plus tôt que d’habitude, aujourd’hui. C’est assez rare pour le souligner, et j’ai bien l’intention d’en profiter. Avec toute la fatigue accumulée ces derniers temps, il ne fait aucun doute que dormir est au programme. Mais pas uniquement... Dès la sortie de l’hôpital, j’ai envoyé un message à Charli pour lui faire part de ce changement de programme bienvenu. En ce moment, elle a un peu moins de temps libre que d’habitude, puisque son stage semble assez bien l’occuper. Cela fait d’ailleurs plusieurs jours que nous ne nous sommes pas vues, ce qui paraît plutôt incroyable quand on connaît la proximité de nos habitations respectives. Parfois, je me dis que ce problème pourrait être encore plus simplifié si elle venait s’installer chez moi pour de bon - après tout, elle a déjà les clés, parce que c’était plus simple à bien des niveaux - mais je doute que ce soit vraiment la solution. Et surtout, je ne voudrais pas donner l’impression de précipiter les choses, surtout pour les mauvaises raisons... Bref. Je reçois la réponse de ma petite amie au moment où je me gare dans l’allée, devant ma maison. Elle est en route. Naturellement, je souris à l’idée de ces retrouvailles imminentes, tout en sortant de la voiture et me dirigeant directement vers ma porte. Il y a à peu près un an qu’elle est venue me surprendre là, sur ce trottoir ; m’attendre devant chez moi avec un délicieux gâteau au chocolat, je crois que c’est ce qui a fini de me faire craquer. Maintenant, elle n’a plus besoin de se livrer à ce genre de stratagèmes pour me conquérir, et bien heureusement. Je ne suis pas une très grande adepte des surprises, à vrai dire. Et c’est précisément pour cette raison que je m’immobilise, à quelques mètres de la porte, en voyant un énorme panier posé devant ma porte. Charli a-t-elle encore fait des siennes... ? Avec hésitation, mon regard effectue un tour d’horizon en espérant la repérer quelque part derrière un buisson, mais rien du tout. Pendant ce temps, un gazouillis aigu se dégage du panier en question, et j’écarquille les yeux en imaginant le pire. « Que... ? » Je fais un nouveau pas en direction de ce que je pensais être un panier, avant de réaliser qu’il s’agit d’un couffin. Et dans celui-ci, emmitouflé dans une couverture, un bébé de quelques mois qui me dévisage de ses grands yeux bleus. « Qu’est-ce que... C’est une blague ? » Si c’est le cas, je n’ai pas le bon sens de l’humour. Encore une fois, je cherche une quelconque présence autour de moi, mais la rue est désespérément vide. Alors je finis par me rapprocher du couffin, et, après l’avoir inspecté rapidement, je finis par attraper l’enfant dans mes bras. On ne peut pas dire que je sois très à l’aise, et il semble assez vite le comprendre. Mais il est plutôt patient pour le moment - faute de mieux, sans doute - et je finis par repérer une petite carte cachée dans les plis de la couverture.

Docteur Rogers, voici Luca. Vous avez toujours été une inspiration, je suis sûre que vous saurez lui apporter tout ce dont il a besoin. H.

Docteur Rogers ? Je n’ai pas la moins idée de qui est cette mystérieuse H, et il semblerait que cette note ne me soit pas vraiment adressée... Mais je vais devoir remettre cette réflexion à plus tard, puisque j’entends des pas qui se rapprochent derrière moi, et que je me retourne pour faire face à la nouvelle venue, bébé dans les bras. Je m’attendais à une petite effusion de joie en voyant ma petite amie aujourd’hui, mais finalement, je me retrouve sans voix. Comment lui expliquer ce que je ne comprends pas moi-même ?
charli & sofia
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Charli Lindström
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○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.

○ posts : 2243
○ points : 0
○ pseudo : nsn.
○ avatar : abigail cowen.
○ DC : andrea, celeste, elliott, riley, romi.
○ crédits : lionheart-ress.
○ inscrit le : 27/04/2021
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MessageSujet: Re: baby, can i hold you tonight ? (charli #14) (#)   baby, can i hold you tonight ? (charli #14) EmptyVen 30 Sep - 17:21

✯ ❋ ✯ ❋ ✯
baby, can i hold you tonight ?
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Avec James, nous venons de voir l'un de ses clients et comme le rendez-vous a été un peu plus long que prévu, il ne se sent pas d'aller voir quelqu'un d'autre, de peur d'être injustement expéditif pour réussir à finir sa journée dans les temps – surtout qu'il a un impératif ce soir. Il me propose de nous arrêter là pour aujourd'hui, précisant bien que je ne dois pas trop m'y habituer. C'est lui le patron, alors qui suis-je pour envisager de le contredire ? Personne et pour être honnête, ça m'arrange de finir un peu plus tôt. Je ne sais pas si c'était la pleine nuit ou si j'ai eu le sommeil plus léger cette nuit, mais je n'ai pas beaucoup dormi et je ne dirais pas non à une petite sieste pour rattraper ce manque de sommeil. Cependant, mes plans changent rapidement en lisant le message que je viens de recevoir – et pour être honnête, je me sens requinquée dès que le prénom de ma petite amie s'affiche à l'écran. Ayant terminée un peu plus tôt, elle me propose de la rejoindre chez elle. Nous ne nous sommes pas vues depuis plusieurs jours maintenant et ce serait mentir de dire qu'elle ne me manque pas, alors forcément, ma réponse à son invitation est positive. Déjà en route pour la villa que je partage avec Iggy, je décide de continuer mon chemin pour récupérer quelques affaires – ça peut toujours servir. Après un peu de remue-ménage dans ma chambre pour trouver ce que je veux et un rapide tour dans la cuisine pour récupérer une bouteille d'eau, je peux enfin partir en direction de ma deuxième maison – même si je n'y vis pas vraiment, pas quand Sofia n'est pas là en tout cas. Ce chemin, je le connais par cœur. À cause, ou plutôt grâce, à la fréquence à laquelle je me rends là-bas. Lorsque j'arrive sur place, Sofia est dos à moi, mais ça me suffit pour avoir un sourire qui se dessine sur mes lèvres. Un sourire qui disparaît petit à petit quand elle se retourne, un bébé dans les bras. « Je.. surprenant. » Si je m'étais fait des scénarios en venant ici, je crois bien que celui-ci ne me serait jamais venu à l'esprit. « Est-ce que j'ai raté quelque chose ? » Une grossesse ? Je ne pense pas. En réalité, j'en suis même sûre. J'ai beau ne pas avoir les mêmes connaissances qu'elle en anatomie, je suppose que je m'en serais rendu compte à un moment donné, déni de grossesse ou pas. Elle a beau être absente plusieurs jours pour son boulot, ce n'est pas suffisant pour accoucher en douce et s'en remettre. Et puis, si on regarde un peu plus l'enfant, on peut voir qu'il n'est pas né hier. Ça supposerait qu'elle garde ce secret depuis quelques semaines maintenant, ou mois, et j'ai un léger doute à ce sujet : nous avons appris à être honnête l'une envers l'autre et un tel mensonge pourrait facilement créer des turbulences au sein de notre couple. « Qui est-ce ? » C'est peut-être bête, mais je trouve que c'est une question pertinente. Cependant, est-ce qu'elle le sait ? C'est aussi une bonne question ça et je crois qu'indirectement, j'ai déjà la réponse. Maintenant, je commence à la connaître et je peux facilement lire sur son visage qu'elle n'est pas des plus à l'aise avec ce bébé dans les bras. Voire même qu'elle ne comprend pas trop ce qui est en train de se passer. « On devrait peut-être rentrer. Il fait un peu frais sur le pas de la porte. » Surtout pour un bébé. Enfin.. je suppose. Je me dis que plus c'est petit et plus c'est fragile. Et puis, à l'intérieur, les voisins n'auront pas tendance à s'occuper de ce qui ne les regarde pas. South Bay est un quartier où on aime sa vie privée, mais quand ça concerne les autres, c'est toujours intéressant de faire les commères.

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MessageSujet: Re: baby, can i hold you tonight ? (charli #14) (#)   baby, can i hold you tonight ? (charli #14) EmptyDim 2 Oct - 13:01

baby, can i hold you tonight ?
Inutile de préciser que je n’avais absolument pas prévu que ma fin de journée se déroule de cette façon. Trouver un bébé devant ma porte ? J’ai l’impression d’être au début d’un mauvais film. Et je suis d’autant plus désemparée que je ne peux pas m’empêcher de penser que ma mère saurait exactement quoi faire dans cette situation. Parce qu’il n’y a pas vraiment de doutes ; c’est à elle que cet enfant était destiné. Et je peux comprendre qu’on soit tentée de vouloir lui faire confiance, même pour un sujet aussi grave - surtout pour un sujet aussi grave -, mais je n’ai malheureusement pas hérité de son aura, et cela risque de me porter préjudice aujourd’hui. Je m’en aperçois déjà alors que je me retourne pour faire face à ma petite amie, qui me découvre avec un bébé dans les bras. Surprenant, oui. C’est bien le moins que l’on puisse en dire, et je n’ai même pas la force de rire de la situation. Elle me demande si elle a raté quelque chose, et je secoue la tête, l’air tout aussi perdue qu’elle. « Je viens de le trouver, là, devant ma porte. Je ne sais pas ce qu’il fait là, ni depuis combien de temps... » Assez ironiquement, ça me rappelle à une autre situation ou quelqu’un est venue attendre devant ma porte pendant plusieurs heures. Mais j’avais une meilleure idée de comment réagir, à l’époque. Charli me pose une nouvelle question, cette fois sur l’identité du bébé. Ne sachant pas comment répondre, je lui tends la petite carte que j’ai toujours dans la main. « Je pense que cette note était destinée à ma mère... Mais je n’ai pas la moindre idée de qui ou quoi il s’agit. » Ma mère ne me parlait jamais de son travail, et encore moins de ses patients. Et même si elle l’avait fait, il faudrait vraiment qu’elle l’ait marquée pour que je puisse faire le lien après tant d’années... Enfin déjà, le fait que cette inconnue ait choisi de se tourner vers elle est assez évocateur. Je devrais peut-être en parler à Jill... Mais d’abord, Charli suggère d’entrer à l’intérieur. Elle évoque la température, mais en suivant son regard, je réalise qu’il y a déjà quelques curieux qui nous observent depuis leurs propres terrasses. « Oui, tu as raison. Allons à l’intérieur. » Maladroitement, j’essaie de libérer une de mes mains pour aller chercher mes clés au fond de mon sac. Mais je n’ose pas vraiment défaire mon emprise, de peur de le faire tomber - pourquoi j’ai décidé de le prendre, déjà ? « Tu... tu veux bien le prendre ? » Elle s’en sort un peu mieux que moi avec les bébés, je crois. J’espère, puisque je lui dépose l’enfant dans les bras avant qu’elle ait le temps de refuser. Puis je m’empresse de lui ouvrir la porte, attrapant le couffin au passage, avant de refermer derrière nous. Je suis ma petite amie jusqu’à la cuisine, sans la lâcher du regard - ou plutôt, sans lâcher le petit humain qu’elle a entre les bras. J’ai normalement une bonne maîtrise de mes émotions ; mais là, je sens mon cœur qui s’emballe et un vent de panique qui m’empare. « Et maintenant... ? » Je relève les yeux pour croiser ceux de la jeune femme. De nous deux, je suis censée être la plus mature dans ce genre de situations, mais là, je suis complètement perdue. « Tu crois qu’il a besoin de quelque chose ? Je ne sais pas depuis combien de temps il est là. » Je ne me rends même pas compte que je me répète, occupée à examiner le contenu du couffin. Coincés dans celui-ci, je découvre deux couches propres et un biberon à moitié plein. J’ai l’impression d’être en plein cauchemar...
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○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
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MessageSujet: Re: baby, can i hold you tonight ? (charli #14) (#)   baby, can i hold you tonight ? (charli #14) EmptyMer 12 Oct - 8:35

✯ ❋ ✯ ❋ ✯
baby, can i hold you tonight ?
(sofia & charli)

Il ne faut pas être devin pour comprendre que Sofia se trouve dans une situation qu'elle ne maîtrise pas, pas du tout. Pire même. Elle se retrouve dans une situation qui la fait paniquer. Ce n'est pas vraiment surprenant pour être honnête : quelle personne censée pourrait être à l'aise en trouvant un bébé posé devant sa porte d'entrée ? Un bébé qu'elle ne connaît pas qui plus est. N'en étant pas encore là dans notre relation, j'ignore si la jeune femme se voit avec un enfant plus tard et c'est un peu effrayant de se dire que cela nous tombe dessus aujourd'hui. Bien sûr, cet "accueil" est temporaire, mais il pourrait soulever certaines interrogations sur ce que nous voulons. À en voir sa tête et le temps qu'il lui faut pour me demander si je veux prendre le bébé, j'ai comme l'impression que ce n'est pas dans ses plans les plus proches. Avant même que je lui donne une réponse, elle éloigne le petit garçon d'elle et me le tend. Ici malgré lui, il est inutile de le punir en le laissant flotter au-dessus du vide plus longtemps. Je passe mes mains autour de lui et en récupère la charge. Suite à ma remarque et les mains maintenant libres, Sofia ouvre la porte et nous entrons à l'intérieur de la maison, qui était encore celle à qui était destiné ce bébé il y a quelques années. Sans un bruit, hormis ceux du petit inconnu, nous nous avançons jusqu'à la cuisine. Il ne faut pas longtemps à la brune pour s'inquiéter de nouveau – a-t-elle vraiment pu arrêter sur les quelques mètres entre la porte d'entrée et ici ? J'en doute. « Pour l'instant, il ne dit rien. Je pense que tout roule pour lui. Nous devrions juste lui retirer sa veste, il fait bon ici. » C'est peut-être un bébé, mais je pense qu'il ressent les choses comme nous. Si nous avons chaud, alors il aura chaud aussi. Je n'ose même pas imaginer comment il doit gérer les sentiments qu'il ressent, ceux que nous essayons tant bien que mal de cacher, mais qui sont bel-et-bien là. « Tu es sûre de n’avoir aucune idée de qui cela pourrait être ? Un prénom, un nom ou même un surnom. » Une simple lettre. H. Ça pourrait vouloir dire n’importe quoi. Cependant, je pense que se lancer dans cette réflexion pourrait peut-être la détendre un peu. Ça ne durera sûrement pas, mais le temps qu’elle pense à autre chose, elle oublie la responsabilité qu’elle a, tant que nous n’aurons pas trouvé une autre solution. N’ayant aucun mal à voir l’état dans lequel se trouve ma petite amie, je me rapproche d’elle – le bébé toujours dans les bras – et je viens poser l’une de mes mains sur son avant-bras. « Sofia ? Respire. » Je ne sais pas si cela va aider, mais j’espère réussir à la détendre un peu. Dans un tel état, la situation ne pourra pas s’arranger, malheureusement. « Tu ne vas rien faire de mal avec ce bébé. Nous allons faire en sorte qu’il aille bien et nous l’emmènerons au commissariat ou à la caserne de pompiers. » Est-ce que ça se fait toujours ça ? J’ai déjà eu l’occasion de voir dans des séries ou des films que des bébés étaient laissés à des pompiers et qu’eux se débrouillaient – la personne qui a déposé ce petit garçon devant chez Sofia n’avait visiblement pas connaissance de tout ça. « On dirait même qu’il t’apprécie. » Le petit garçon bouge légèrement dans mes bras et semble vouloir m’imiter, dirigeant l’une de ses petites mains vers la résidente. « Cette personne pensait que ta mère saurait quoi faire dans une telle situation. Nous allons donc assurer la sécurité de ce petit garçon, jusqu’à ce que cela ne fasse plus partie de nos responsabilités. » Peut-être qu’internet pourrait nous aider, pour savoir ce qu’il y a à faire avec lui et aussi, les options que nous avons dans une telle situation : légalement, même s’il a été posé devant sa maison, je doute que Sofia soit soudainement devenue la responsable légale de ce petit bout.

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MessageSujet: Re: baby, can i hold you tonight ? (charli #14) (#)   baby, can i hold you tonight ? (charli #14) EmptyDim 16 Oct - 22:58

baby, can i hold you tonight ?
Le fait que Charli soit arrivée pile au bon moment est un coup du hasard ; mais surtout, c’est un véritable coup de chance, parce que je n’ose pas imaginer l’état dans lequel j’aurais été si j’avais dû gérer cette situation seule. Il y a beaucoup de choses que je dois gérer seule depuis le décès de ma mère, et on aurait pu croire que je m’y suis habituée, avec le temps. Mais ça ? C’est au-dessus de mes forces. J’aurais sûrement laissé la panique me submerger avant même de passer la porte de la maison. Au lieu de cela, nous voilà dans la cuisine, à essayer de comprendre ce qui nous tombe dessus. Surtout moi, en fait, même si Charli fait de son mieux pour m’aider, me donner des pistes sur lesquelles m’aiguiller pour retrouver l’identité complète de ce petit garçon. Elle m’interroge, et je continue à fixer la petite carte en déchiffrant chaque mot, chaque lettre, dans l’espoir de décrypter une sorte de code secret que je n’aurais pas vu la première fois. H. Je n’ai pas la moindre idée de l’identité de cette personne, et je finis par secouer la tête négativement, accélérant le mouvement tout en étant prise d’un nouvel élan de panique. Peut-être que j’aurais dû fouiller dans les dossiers de ma mère ? Peut-être que j’aurais pu être préparée à ce genre de situations si je ne m’étais pas entêtée à laisser toutes ses affaires dans le même état depuis toutes ces années ? Mais ces inquiétudes sont inutiles, et ce sont les quelques mots de Charli qui me permettent de revenir au contact avec le présent, et cette situation qui est un peu moins grave que ce que j’ai laissé paraître. L’emmener au commissariat ou chez les pompiers, oui.... « Tu as raison. Ça va aller. » Je ne sais pas qui j’essaie de convaincre, à part moi-même. Et en même temps, ça ne peut qu’aller bien, il ne pourrait pas en être autrement.... N’est-ce pas ? Je regarde la minuscule main dirigée dans ma direction, en même temps que la remarque de Charli me fait sourire. C’est la première fois que je prends réellement le temps de l’observer, et de prendre véritablement et pleinement conscience de ce petit être, si vulnérable, et pourtant, si paisible. « Tu ne m’avais pas dit que tu te débrouillais aussi bien avec les enfants. » Nous n’avons jamais eu l’occasion de parler de ce genre de choses ; il faut croire que ça n’a jamais été à l’ordre du jour, jusqu’à cet instant. Je lève la main à la hauteur de l’enfant, qui resserre la sienne autour de mon doigt. Beaucoup trop attendrissant... Mon autre main va se poser sur la hanche de ma petite amie, alors que je suis bien plus rassurée maintenant qu’il y a quelques instants. « Attends-moi au salon. Je vais essayer de trouver quelque chose pour l’installer. » La situation ne va pas se régler en cinq minutes, et je suppose que ce petit garçon a principalement besoin d’être rassuré, avant d’appeler quoi ou qui que ce soit d’autre. Alors, je laisse la jeune femme s’avancer vers le canapé, pendant que je monte à l’étage pour essayer de lui trouver un petit matelas, un drap épais, ou même un plaid... Et c’est avec plusieurs de ces options, ainsi que quelques coussins, que je finis par redescendre l’escalier quelques minutes plus tard. « Je ne savais pas trop quoi prendre... Est-ce que tu crois que ça ira ? » J’ai les bras chargés, si bien que je suis obligée de me mettre de côté pour voir son visage. Peut-être que j’en fais un peu trop... ?
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MessageSujet: Re: baby, can i hold you tonight ? (charli #14) (#)   baby, can i hold you tonight ? (charli #14) EmptyLun 17 Oct - 22:28

✯ ❋ ✯ ❋ ✯
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À situation exceptionnelle, réaction exceptionnelle. Avec ce qu'elle doit affronter, j'ai du mal à reconnaître ma petite amie. Mais il n'y a rien de surprenant à tout cela. Je pense que ce n'est pas la première fois qu'elle se retrouve avec un enfant dans les bras : avec son métier, je me dis qu'elle a déjà eu des patients de tous genres et de tous âges. Par contre, avoir un bébé sous sa responsabilité, même si ce n'est que pour quelques heures, c'est sûrement une première. Cela explique sa réaction et l'appréhension qu'elle a avec tout cela. Je fais de mon mieux pour l'épauler, mais n'étant pas celle à qui la responsabilité a été imposée, c'est compliqué. Pour l'instant, le petit garçon semble bien, il n'y a donc pas de soucis à se faire. Il tente même de jouer de son charme en tendant l'une de ses mains vers Sofia – en espérant que ça n'aggrave pas les choses. À ce geste, j'ajoute une remarque pour alléger un peu les choses et ça semble fonctionner, puisqu'un sourire vient se dessiner sur les lèvres de la brune. « Tu trouves que je m'en sors bien ? » C'est assez inattendu pour être honnête. Le peu que j'ai appris, je le dois à James, qui a amené sa fille avec lui lors d'une soirée sur mon lieu de stage. Quelques minutes, une heure peut-être, mais il faut croire que cela a été suffisant. Même si pour l'instant, on ne me demande pas grand-chose. Bien obligées de le garder avec nous un certain temps – au moins quelques heures, histoire que l’on arrive à trouver une solution –, Sofia propose d’aller chercher des affaires pour pouvoir l’installer quelque part. Je ne vais pas la contredire, surtout que ce petit garçon commence à faire son poids dans mes bras. Alors qu’elle se dirige vers le haut, je m’avance jusqu’au canapé, tout en berçant légèrement le bébé. Pour l’instant, il ne pleure pas et il faut que ça dure comme cela le plus longtemps possible. Après seulement quelques minutes, Sofia revient vers nous, avec plus d’affaires qu’il n’en faut. Cela a le don de me faire rire. « Est-ce que tu as un grenier ? Peut-être que ta mère a gardé des affaires de quand tu étais petite. » Si j’ai dit cette phrase sur le ton de la plaisanterie, ce n’est clairement pas comme cela qu’elle l’a compris et je ne tarde pas à le voir sur son visage. « Je rigole Sofia ! Il devrait être très bien avec ce que tu viens de ramener. » Il ne restera pas ici, alors ce sera suffisant. Il est inutile qu’elle se lance dans des recherches, surtout si c’est pour tout ranger à la fin de la journée. Je laisse la jeune femme déposer ce qu’elle a trouvé au sol, ayant les bras bien trop chargés pour pouvoir l’aider. « Posons-le. » Je lie les gestes à la parole et m’accroupis pour déposer le petit garçon au milieu de l’espace que la résidente vient de créer. Je me relève ensuite, pour le regarder, de la même hauteur que Sofia – à quelques centimètres près. Il ne faut pas longtemps pour qu’un bruit se fasse entendre. Un bruit qui ne laisse que très peu de doutes sur ce qui vient de se passer. « Pour ça, je ne suis clairement pas douée ! » Il s’agit des besoins naturels d’un être humain, mais quand même. « Je te laisse la main. Cette personne avait confiance en une Rogers. Et puis, c’est toi la chirurgienne ! » Nous n’aurons sûrement pas à en arriver là, il ne s’agit que d’une couche ! Mais de nous deux, la jeune femme est certainement celle qui a déjà vu le plus de choses qui pourraient donner envie de vomir.

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MessageSujet: Re: baby, can i hold you tonight ? (charli #14) (#)   baby, can i hold you tonight ? (charli #14) EmptyJeu 20 Oct - 18:11

baby, can i hold you tonight ?
Est-ce que Charli s’en sort bien ? Je ne sais pas. Ce qui est certain, c’est qu’elle a l’air de s’en sortir mieux que moi, ce qui ne place pas la barre très haut pour être honnête. A sa question, je me contente de hausser simplement les épaules, puisque mon avis en la matière n’a pas beaucoup d’importance. Elle connaît mes difficultés avec les petits humains de façon générale, et avoir un nourrisson dans les bras ne fait pas exception à la règle. L’idée de l’avoir sous ma responsabilité est encore plus terrifiante, mais j’essaie de procéder méthodiquement, en réglant un problème à la fois - exactement comme pendant une opération chirurgicale, finalement. Le plus urgent, c’est de trouver de quoi l’installer, parce que cet enfant n’a peut-être pas envie de passer le reste de la journée dans son couffin. Après quelques recherches à l’étage, je redescends avec de quoi l’installer confortablement, je crois. A mes yeux, ça devrait suffire, mais ma petite amie suggère plutôt que j’aille fouiller au grenier pour retrouver des affaires datant de mon époque. Et... j’hésite quelques instants, autant par peur de ce que je pourrais y trouver, qu’à cause de l’investissement qu’une telle recherche pourrait représenter. « Euh... Oui, je pourrais... » J’ai le temps de réfléchir pendant quelques instants avant qu’elle ne reprenne la parole, cette fois pour préciser le fond de sa pensée. « Oh ! Oh... Okay. » Je n’ai pas bien suivi son raisonnement. Je suis même tellement déconnectée que je n’ai même pas compris qu’elle plaisantait, et il me faut encore quelques secondes pour reprendre le cours de mes pensées. « Euh... Oui. Il faut l’installer. » Je dépose tout sur le sol, et j’entreprends de lui constituer un espace de vie confortable, et en sécurité, tout entouré de coussins pour ne pas qu’il se fasse mal. Lorsque c’est prêt, Charli dépose le bébé dans son nouvel environnement, et nous nous relevons toutes les deux pour l’observer avec une certaine satisfaction. « Voilà. Ce n’est pas bien compliqué, finalement ! » Ça, c’est avant qu’un nouveau bruit se fasse entendre, venant directement de sa couche. Horrifiée, je lance un nouveau regard en direction de la jeune femme, qui se défile complètement, cette fois. « Vraiment ? Je me souviendrais de ta trahison. » Je ne peux pas vraiment lui en vouloir, surtout quand je vais attraper l’enfant, et qu’une odeur nauséabonde me fait immédiatement plisser le nez. « Je tiens quand même à dire que ça n’a rien à voir avec la chirurgie. » D’accord, j’ai l’habitude de voir toutes sortes de fluides corporels, mais je suis bien mieux équipée en général. Enfin... Bon gré, mal gré, j’embarque le petit Luca à l’étage, à bout de bras, équipée d’une des couches avec lesquelles il était livré. J’espère que les surprises du genre ne se multiplieront pas, puisqu’il n’y en a que deux. Notre aventure dans la salle de bain n’est pas de tout repos, et je me surprends plusieurs fois à discuter avec le petit garçon, pour essayer de me rassurer autant que lui, sans doute. 'Et après de longues minutes de périple, et quelques frayeurs, je finis par redescendre avec le petit garçon dans les bras, vétû d’une couche propre. Aussitôt arrivés en bas de l’escalier, je le dépose dans les bras de ma petite amie, qui est restée en bas tout ce temps. « Bon... Il est temps de lui trouver un endroit où dormir. » Parce que même s’il est très mignon, il est hors de question que cet enfant passe la nuit ici, qu’on soit bien d’accord. « Tu as parlé des pompiers tout à l’heure, je vais les appeler. Ils sauront sûrement quoi faire. » Je vais chercher mon téléphone sur la table de la cuisine, puis je reviens au salon, où je m’assois sur le canapé, à proximité de ses deux autres occupants. Fébrilement, je commence à composer le numéro de la caserne, mais avant d’appuyer sur le bouton d’appel, mon regard croise celui de ce cher Luca, qui a l’air d’avoir compris que je cherchais à me débarrasser de lui. « Ne me regarde pas comme ça, tu sais que je n’ai pas le choix. » J’ai toujours trouvé ridicule de parler à un enfant qui, de toute façon, ne me comprenait pas. C’est même quelque chose qui m’a toujours semblé étrange avec les bébés que je croise à l’hôpital. Alors, pourquoi je le fais aussi naturellement avec celui-ci ? Et devant Charli, en plus... C’est toute ma crédibilité qui est en jeu, maintenant.
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○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.

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○ pseudo : nsn.
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○ DC : andrea, celeste, elliott, riley, romi.
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MessageSujet: Re: baby, can i hold you tonight ? (charli #14) (#)   baby, can i hold you tonight ? (charli #14) EmptyJeu 20 Oct - 22:17

✯ ❋ ✯ ❋ ✯
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S’occuper d’un bébé, ce n’est pas simple. Encore moins quand nous ne sommes pas à l’aise avec. C’est exactement ce qui est en train de se passer avec ma petite amie. J’essaye de faire bouclier et de remettre en place ce que j’ai eu l’occasion de voir avec la fille de James. Mais clairement, mes capacités ne vont pas bien loin. Elles s’arrêtent même au moment où j’entends ce bruit de pet. Je suis mignonne, mais il ne faut pas non plus pousser mémé dans les orties. « De ma trahison ? » On en est là, au moins. Le bébé a été laissé devant sa porte, je remets simplement les choses à leur place. Pour être la tata cool, je suis là. Pour changer une couche, je délègue. La tactile d’utiliser la chirurgie comme excuse ne semble pas convaincre ma petite amie. Cependant, de nos deux occupations, la sienne reste la plus proche d’un bébé et de ce que son corps produit. Comme quoi, les études dans le sport ne sont pas si mal. Sans broncher plus longtemps, Sofia récupère le bébé et monte à l’étage pour s’occuper de cette couche malodorante et sûrement pleine. D’en bas, je l’entends parler et cela m’amuse bien. Qui est cette femme qui vient de monter ? Ma petite amie ? J’ai un doute. L’avantage à cela, à cette maîtrise qu’elle vient de se découvrir, c’est qu’il ne semble pas y avoir de problème pour l’instant. Ça me permet de faire une petite pause et d'aller dans la cuisine pour récupérer deux verres. J'en remplis un de jus de fruits et le vide directement – Sofia verra ce qui lui fera plaisir de boire quand elle sera revenue. Je retourne ensuite dans le salon et suis rapidement rejointe par les deux autres occupants de cette maison. Sans plus attendre, la brune me redonne le bébé. Cela aurait été surprenant qu'elle le garde plus longtemps. Plus radicalement, elle évoque le sujet de l'endroit où il ira pour finir sa journée. Cependant, alors qu'elle s'apprête à appeler les pompiers, elle reporte son attention vers le petit garçon qui semble faire les yeux doux. Sa remarque m'amuse et je ne peux m'empêcher de parler au petit Luca, moi aussi. « Crois-moi, si je l'avais aussi, je ne la laisserais pas appeler son ancienne petite amie comme ça. » Je regarde Sofia, avec un sourire dessiné sur les lèvres pour lui indiquer que je ne pense pas vraiment ce que je dis. Si elle doit appeler les pompiers et tomber sur Romi, qu'il en soit ainsi. « Nous devrions peut-être essayer d'en apprendre un peu plus sur lui avant. » J'ai bien conscience qu'elle veut le donner à quelqu'un d'autre et ça, le plus vite possible, mais peut-être que leur permettre de savoir certaines choses sur lui avant de l'avoir les aideront. « Selon toi, quel âge a-t-il ? » Il a l'air éveillé, c'est sûrement un point à prendre en compte. Néanmoins, j'ignore à partir de quand ils sont comme ça. Je pourrais appeler James pour lui demander, mais je n'ose même pas imaginer les questions qu'il me posera demain si je le fais. Est-ce qu'il sait se tenir assis ? Ne serait-ce pas un peu barbare de lui faire passer des tests pour évaluer son niveau et lui trouver un âge approximatif ? Sûrement. Surtout qu'au final, je ne suis même pas sûre des cours suivis par Sofia à l'université de médecine. Est-ce qu'on y apprend le développement de l'enfant ? « Il a l'air blond. Est-ce que ça veut dire que sa mère est blonde aussi ? » Il faut aussi se demander si c'est une information importante. Pour des pompiers, sûrement pas. Pour des policiers, peut-être un peu plus. Et encore, partir du principe qu'il a hérité des cheveux de sa mère est déjà une erreur. Si on regarde Iggy, je crois que je n'ai pas hérité de beaucoup de choses d'elle, ou alors je suis dans le déni depuis plus de cinq ans maintenant. « Il n'y avait pas d'étiquette particulière dans ses vêtements ? » Pour y trouver un nom. Mais là encore, je me trompe sûrement : ce n'est pas pour les enfants de son âge que l'on fait ça. On le fait plus tard, quand ils vont à l'école et qu'on a peur de perdre des vêtements là-bas. Qui sait, sur un malentendu.. peut-être pas venant d'une personne qui a laissé son bébé devant la porte d'une inconnue, c'est vrai.

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MessageSujet: Re: baby, can i hold you tonight ? (charli #14) (#)   baby, can i hold you tonight ? (charli #14) EmptyMer 2 Nov - 22:40

baby, can i hold you tonight ?
A l’évidence, ma petite amie a décidé de me laisser gérer les aspects les moins agréables de cette situation. Bon... En réalité, je ne peux pas lui en vouloir puisque c’est avant tout mon problème. Que je le veuille ou non, à ce moment précis, ce petit garçon est mon problème. Et c’est précisément la raison pour laquelle je cherche à m’en débarrasser le plus rapidement possible, quitte à passer la charge de la responsabilité aux pompiers. Mais avant que je puisse passer l’appel, son regard m’interrompt et me fend le cœur... Suis-je vraiment en train de m’attacher à ce bébé ? Non, c’est sûrement l’instinct médical qui parle. Voilà. Je n’ai pas le temps de m’interroger davantage, que Charli fait une remarque qui me sort de mes pensées, à propos de mon ex. Vraiment ? C’est le moment qu’elle choisit pour aborder ce sujet ? « Mais non, mais... » Elle me sourit, et je comprends immédiatement qu’elle me fait marcher, encore. Décidément, j’ai du mal à voir les choses autrement qu’au premier degré ce soir - ce qui n’est pas très différent des autres soirs en réalité. « De toute façon, je doute que ce soit elle qui réponde. » En tant que lieutenant, j’imagine qu’elle ne se retrouve pas souvent à l’accueil. De la même façon que, en appelant l’hôpital, il y a peu de chances de tomber sur moi. Mais je m’égare, et c’est la rousse qui me ramène sur le droit chemin en commençant à poser des questions sur l’enfant qu’elle a dans les bras. D’abord, son âge. « Je... J’en sais rien. » Je le fixe du regard, comme si que la réponse pouvait me parvenir d’elle-même, par une force supérieure, peut-être. Le pire, c’est qu’en tant que médecin, je suis quasiment sûre que je devrais avoir une réponse, au moins approximative, à cette question. Mais comme pour me rassurer, ma petite amie enchaîne avec une autre question, à laquelle j’ai plus de chances d’avoir la bonne réponse, cette fois. « Non, pas forcément. Enfin, ça dépend aussi du père, mais bon... Je doute que ça ait une véritable importance. »  Si cette H. a laissé cet enfant devant ma porte, il y a de fortes chances que le père ne fasse même pas partie de l’équation. Et puis, si quelqu’un doit la retrouver, j’imagine que ce sera la police, ou les services sociaux... Pas moi, en tout cas ; même si Charli semble s’investir dans cette quête d’identité, notamment en suggérant de chercher une étiquette quelconque dans ses vêtements. Lentement, je secoue la tête, tout en jetant un nouveau coup d’oeil au couffin. « Non, rien du tout. Mais... Même si on retrouvait son identité, tu voudrais faire quoi ? Le rendre à sa mère ? » Si elle l’a laissé ici, j’imagine que c’est pour une bonne raison. Et il n’y a aucun univers dans lequel j’imagine qu’Elena Rogers aurait pu garder cet enfant chez elle. Alors, la chose à faire me paraît plutôt limpide, maintenant... « Je pourrais appeler Jill, peut-être qu’elle saura quoi faire. » Elle a eu l’occasion d’adopter à plusieurs reprises, alors j’imagine qu’elle connaît bien le système. Même si, à bien y réfléchir, proposer d’appeler mon ex-belle-mère, juste après avoir voulu appeler mon ex, ne sera peut-être pas au goût de ma petite amie. « Sinon, on peut l’emmener directement à la caserne, ça sera peut-être plus pratique pour eux. » Eux, les pompiers. J’aurais moins l’impression de déranger si je me déplace jusqu’à eux. Mais bon, pour ça, il faut encore pouvoir transporter cet enfant... « Hm... J’imagine qu’Iggy ne garde pas de siège auto chez elle ? » Je l’imagine assez mal avec ce genre d’objets, même en décoration. Quoique, plus rien ne m’étonnerait venant de cette femme, je crois.
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Cette situation est quand même hors du commun. Néanmoins, le poids de la responsabilité de ce petit garçon ne repose pas sur mes épaules et forcément, ça se ressent dans mes gestes et dans mon état d'esprit. Comparée à ma petite amie, je me sens plus à l'aise et pourtant, j'ai un bébé entre les mains – pour la deuxième fois de ma vie si mes souvenirs sont bons. J'aimerais la détendre un peu et pour ça, tous les moyens sont bons, même si ce n'est pas toujours évident à voir pour elle. Le petit Luca installé sur le sol, en sécurité, nous sommes libres de faire ce que nous voulons avec Sofia. Pourtant, il est difficile pour nous de porter notre attention sur quelqu'un d'autre que lui. Il est si petit et si fragile, il serait compliqué de regarder ailleurs que vers lui. Il s'agite devant nous, sans pour autant faire trop de bruit, pour attirer notre attention et ça fonctionne, puisque je me questionne à ce sujet. Son âge, ses origines, son nom. C'est autant de questions qui me viennent à l'esprit, mais aucune d'elles ne trouve réponse pour l'instant et ce petit garçon reste donc le mystère qu'il était à son arrivée ici. J'espère pour lui qu'il sera plus que cela plus tard, même si sa mère a trouvé bon de le laisser sur le palier d'une inconnue. « Le rendre ? Non. Si elle l'a déposé ici, c'est sûrement pour une bonne raison. Mais avec le boulot qu'ils ont, je me dis qu'arriver auprès des pompiers avec quelques informations à son sujet devrait les aider. » Enfin.. si nous arrivons à en recueillir et cela semble bien plus compliqué que ce que je l'avais espéré. Sofia voit bien une autre solution, celle d'appeler Jill, sa supérieure et la mère de Romi et d'Abby. Concrètement, vu notre entourage, c'est sûrement la meilleure des options. Même si ce serait mêler quelqu'un de nouveau à toute cette histoire. Cependant, la brune finit par se rétracter et par proposer d'emmener ce petit garçon directement à la caserne des pompiers – comme aurait dû le faire sa mère dans un premier temps. C'est une solution, une bonne solution, mais faut-il encore l'emmener jusque là-bas. Pour cela, elle me demande s'il était envisageable que ma mère garde un siège pour bébé, à installer dans la voiture, chez elle. « Iggy ? » L'expression sur mon visage ne laisse que peu de place au doute quant à mes sentiments. « Est-ce qu'on parle de la même Iggy ? » Je n'en connais qu'une, alors je suppose. Mais je trouve cela marrant que la brune pense à elle pour nous aider avec un bébé. « Celle qui a récupéré ma garde dix-sept ans après ma naissance ? À moins d'une passion cachée pour les affaires dédiées aux nouveaux nés, je doute qu'elle ait déjà touché une poussette ou un siège auto de sa vie. » Iggy, c'est un peu la Elon Musk des parents fatigués de devoir changer des couches : elle a fait une enfant, ne l'a pas élevée, mais la récupère des années plus tard, lorsque les plus gros problèmes sont déjà passés. « On peut toujours l'emmener à pied. » Ce sera un peu plus long. Cependant, nous n'aurons plus à nous poser la question de comment nous allons le transporter. « En une demi-heure, nous pouvons y être. » Il commence à peser son poids, alors nous devrons sûrement le porter à tour de rôle pour ne pas trop fatiguer, mais c'est jouable. Si nous ne voulons pas faire le trajet entier à pied, je suis même sûre que nous pourrions trouver un ou deux bus sur notre chemin. « C'est ta décision. » Reste à savoir à quel point elle veut s'en débarrasser rapidement, si elle veut appeler quelqu'un d'autre à l'aide ou si elle demande aux pompiers de directement venir le chercher ici.

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MessageSujet: Re: baby, can i hold you tonight ? (charli #14) (#)   baby, can i hold you tonight ? (charli #14) EmptyLun 14 Nov - 11:09

baby, can i hold you tonight ?
J’ignore pourquoi Charli tient tant à réunir des informations sur cet enfant avant d’en donner la responsabilité à qui que ce soit... Que ce soient les pompiers, ou la police, ils ont bien plus souvent eu à gérer ce genre de situations que moi. Et plus de moyens, aussi, certainement. Si ça ne tenait qu’à moi, j’aurais juste appelé les secours, ou n’importe quelle autre personne capable de s’occuper de la situation sans bousculer ce pauvre bébé. Mais Charli est là, et sa présence me permet de garder un certain calme, un certain pragmatisme, même, qui me tient au contact de la réalité. Une réalité dans laquelle il serait peut-être mieux d’aller le déposer directement à la caserne, si c’est possible... Mais pas en voiture, ou pas sans un siège auto en tout cas. Je l’interroge au sujet d’Iggy, mais sans trop d’espoir en réalité. Et sa réaction a au moins le don de me faire sourire, même si c’est plutôt navrant en réalité. Iggy n’est pas la mère de l’année, ni de la décennie, c’est certain. Mais au moins, elle a eu la présence d’esprit de laisser son enfant à quelqu’un qui saurait s’en occuper, contrairement à cette fameuse ‘H’. Quoique... Choisir de déposer cet enfant devant la porte de ma mère relève d’un désir de ne pas le laisser errer dans le système, sûrement. Savoir si c’était une bonne idée ou non relève d’un tout autre débat, cependant. « Oui, c’est bien ce que je me disais... » Pas de siège auto pour nous ce soir, sauf si j’arrive à trouver quelqu’un d’autre avec un tel outil dans sa voiture. Mais finalement, Charli propose plutôt de l’emmener à pied, ce qui nécessiterait peut-être un peu moins de logistique. « A pied ? Tu crois ? » Avant ce soir, je n’avais jamais porté un enfant plus de quelques minutes d’affilée. Alors, l’emmener en balade ? Ca n’a clairement jamais été dans mes plans. Mais selon la rousse, il ne nous suffirait que d’une demi-heure. Je l’observe en silence pendant quelques instants, avant de regarder ma montre, finalement. « On a encore une bonne heure avant la nuit, ça peut le faire... » Mon regard se pose finalement sur le petit Luca, qui commence manifestement à avoir les yeux lourds. « Mais il faut y aller maintenant, avant qu’il commence sa sieste. » Le pauvre petit a eu beaucoup d’émotions cet après-midi, j’imagine qu’il doit être épuisé. Mais s’il s’endort maintenant, je n’aurais pas le coeur de le réveiller, et... je n’ai aucune envie qu’il passe la nuit ici, je l’ai déjà dit. « Tu le remets dans son couffin ? Ce sera peut-être mieux pour le transporter. Je vais chercher un sac pour le reste de ses affaires. » J’aurais pu les laisser entre les draps, telles que je les ai trouvées ; mais je me dis que ça sera peut-être plus agréable pour lui s’il n’est pas gêné. Sans attendre plus longtemps, je monte en direction de ma chambre, pour récupérer un sac en bandoulière que j’entreprends de vider de son contenu, avant de redescendre. Une petite bouteille d’eau en plus, et nous devrions être parées à partir.
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Sofia a fait son choix, nous allons emmener ce bébé à la caserne d'Island Bay. Sa maison, sa décision. Cependant, nous devons nous y rendre et sans siège, l'option de la voiture n'est pas envisageable. Brièvement, elle évoque ma mère et le fait qu'elle pourrait peut-être avoir ce que nous cherchons, caché dans un grenier, de l'époque où j'étais encore là. Iggy est certainement la dernière personne qui pourrait nous aider dans une telle situation et je ne m'en cache pas devant ma petite amie – ce n'est pas comme si c'était un sujet tabou pour moi. Il y a bien une idée qui me traverse l'esprit, mais nous allons devoir y mettre du notre et cela prendra un peu plus de temps qu'un simple trajet en voiture. Malgré ces deux points, le fait d'y aller à pied intéresse Sofia – à croire qu'elle veut vraiment se débarrasser de Luca au plus vite. Alors qu'elle s'occupe d'aller chercher un sac à l'étage, la brune me missionne de mettre le petit garçon dans son couffin. Cependant, lorsqu'elle revient, il est contre moi et non à l'endroit où je devais le mettre. « Je crois qu'il vient de s'endormir dans mes bras. » Comme quoi, elle visait juste pour sa sieste. Au regard qu'elle pose sur moi, je ressens le besoin de me justifier. « Quand j'ai voulu le poser dans son couffin, il a commencé à s'agiter. Je me suis dit que je pouvais le garder dans mes bras quelques secondes, histoire qu'il se calme un peu. Mais je crois que finalement, je l'ai bercé.. J'étais obligée ! » Malgré sa réticence avec cet enfant, je suis presque sûre qu'elle aurait fait la même chose. N'importe qui l'aurait fait d'ailleurs ! Qui voudrait qu'un bébé se mette à pleurer à seulement quelques centimètres de ses oreilles ? « Rien ne nous empêche de partir. Si jamais il se réveille sur le chemin, nous le mettrons dans son couffin. » Ou alors, Sofia prendra le relai. Mais comme je doute que cette idée l'emballe vraiment, je décide de la garder pour moi. Elle met les affaires du petit garçon dans le sac qu'elle a récupéré et dépose le tout dans le couffin, vide pour l'instant. Je récupère la veste de Luca et la pose sur lui. Ce n'est pas enfilé, mais c'est toujours mieux que rien. Toutes les affaires rassemblées, nous quittons la maison, direction la caserne. Après quelques minutes à marcher, je me risque à une remarque. « Je ne pensais pas qu'un petit garçon t'effrayerait plus qu'un bistouri. » Ce n'est pas exactement ça. Disons que pour une chirurgienne comme elle, l'outil que je viens de citer n'est pas autant effrayant qu'il ne pourrait l'être pour moi. « Est-ce que ça veut dire que tu n'as jamais pensé au fait d'avoir des enfants ? » Cela ne serait pas vraiment surprenant. Sofia est encore jeune et avec le métier qu'elle projette de faire, je suppose que ce n'est pas le genre de question, celle de la maternité, qu'elle, et les autres médecins, se posent avant de nombreuses années. Certes.. pour certaines femmes, c'est inné. Dès leurs enfances, elles savent qu'elles auront des enfants un jour. Ce n'est cependant pas une généralité et je crois même que le fait de ne pas en vouloir devient de plus en plus fréquent avec les années. « Loin de moi l'idée de te proposer de garder Luca : j'ai déjà du mal à m'occuper de moi-même, alors je n'ose même pas imaginer le carnage que ce serait de rajouter un enfant. » Je ne voudrais pas qu'elle pense que j'essaye de la piéger avec ma question. Je suis juste curieuse, car avant aujourd'hui, ce n'est pas vraiment quelque chose que nous avons pu aborder.

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MessageSujet: Re: baby, can i hold you tonight ? (charli #14) (#)   baby, can i hold you tonight ? (charli #14) EmptyLun 28 Nov - 22:02

baby, can i hold you tonight ?
Je ne suis pas montée très longtemps, mais ça devrait suffire à Charli pour se préparer - après tout, je lui ai simplement demandé d’installer le petit garçon dans son couffin. Mais ça, c’est la théorie. En pratique, lorsque je redescends les escaliers, Luca est toujours dans ses bras. Pire, il s’est endormi, et j’observe ma petite amie avec incompréhension. Elle doit bien le sentir, puisqu’elle m’offre une explication détaillée de ce qu’il s’est passé, un peu sur la défensive. Je ne prends même pas la peine de masquer mon agacement, mais c’est un sourire dépité qui prend le chemin de mes lèvres. Ce n’est pas de sa faute, elle ne pouvait pas le savoir… Avant aujourd’hui, elle n’avait jamais vraiment eu à s’occuper d’un nourrisson, et ce serait complètement idiot de ma part de lui reprocher quoi que ce soit, alors qu’elle s’est montrée de bonne volonté depuis tout à l’heure. « Ce n’est pas grave… » Je ne sais pas ce que ça veut dire pour la suite, cependant. Et lorsque Charli suggère qu’on commence à marcher malgré tout, je fronce les sourcils en l’observant, elle et le bébé dans ses bras. « T’es sûre ? Il fait son poids, quand même. » Si besoin, je pourrais prendre le relai. Et rien ne nous empêche de faire des pauses, si besoin. Alors… C’est parti. J’acquiesce en silence, tout en réunissant les affaires du petit garçon. Et lorsque nous sommes enfin prêtes à partir, nous nous engageons sur le trottoir de mon quartier. Je n’ai rien fait de mal, ni rien à cacher, mais je ne peux m’empêcher d’envoyer des petits regards inquiets en direction des autres maisons que nous croisons. Pour la plupart, les habitants de ce quartier sont mes voisins depuis de nombreuses années, et je n’ai aucune envie de devoir expliquer la situation. Mais c’est finalement Charli qui me ramène à la réalité, en soulignant que je fais beaucoup moins la fière ce soir, que dans ma vie de tous les jours, face à un bistouri. Elle n’a pas tort, sur le principe, même si je ne sais pas vraiment comment le prendre. Et c’est encore pire lorsqu’elle me prend de court, en m’interrogeant sur mon désir d’enfants. Est-ce que c’est vraiment une question à laquelle je dois répondre maintenant ? « Je… Je ne sais pas. Je ne me suis jamais posé la question. » On pourrait se dire qu’au vu de ma réaction lorsque je m’approche d’un bambin, l’affaire est plutôt mal embarquée. Mais la vérité, c’est que j’ai toujours été beaucoup trop prise par mes études, puis ma résidence, pour ne serait-ce que me poser la question. Et j’en viens à m’interroger sur ce qu’en pense Charli, qui a l’air plutôt à l’aise, à première vue… Mais avant que je ne lui retourne la question, elle s’empresse de préciser qu’il ne s’agit pas d’envisager la garde de Luca. Le reste de sa phrase me fait même sourire, et je lui adresse un regard tendre, à elle et cet enfant qu’elle tient dans ses bras. « Ce serait compliqué… Tu imagines ? Entre mes horaires, et tes cours ? Ce serait… Ce ne serait pas une bonne idée. » Je me surprends à imaginer la scène, pendant une seconde. Et je n’arrive pas à déterminer ce que je ressens, ni si c’est une émotion plutôt positive ou négative… « De toute façon, ce n’est pas la question. Il faut qu’il soit pris en charge, déjà. Et peut-être même que quelqu’un essaie de retrouver sa mère… » La suite, je ne la connais pas. Mais il est important de rester pragmatique, malgré tout. Et nous sommes interrompues dans notre conversation par le petit garçon qui s’agite. Charli ralentit le pas, et je lui propose d’échanger pour que je prenne un peu le relais. Ça ne me paraît toujours pas très naturel, mais il y a quelque chose d’apaisant à sentir ce petit garçon se blottir tout contre moi, pendant que la jeune femme me libère l’autre main… D’accord, je veux bien reconnaître qu’il est mignon quand il dort. « Pauvre petit bout… Je ne sais pas ce qu’il va devenir… » C’est une inquiétude sincère que je formule à voix haute, principalement pour moi-même. Je commence à légèrement redouter le moment où nous arriverons à la caserne. Mais en attendant, je décide de continuer la conversation, en retournant sa question à ma petite amie. « Et toi ? Tu te vois avec des enfants un jour ? » C’est étrange d’avoir ce genre de conversation, mais en même temps… c’est ma petite amie. Et puisque les choses ont l’air sérieuses entre nous, j’imagine qu’il est important d’être sur la même longueur d’ondes sur ce genre de sujets.
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Charli Lindström
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○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.

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MessageSujet: Re: baby, can i hold you tonight ? (charli #14) (#)   baby, can i hold you tonight ? (charli #14) EmptyMer 30 Nov - 22:04

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baby, can i hold you tonight ?
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Les obstacles se suivent, mais ne se ressemblent pas. Par chance, pour l'instant, nous arrivons à les surmonter un à un et après quelques dernières préparations, nous prenons la route pour rejoindre la caserne, à pied. L'avoir contre moi, ce n'est pas l'idéal. Mais entre quelques minutes de douleur et une Sofia retrouvée, mon choix est vite fait. Elle n'est pas très à l'aise avec la situation, alors je ne peux pas lui reprocher de vouloir en finir au plus vite avec tout cela. Si c'était à ma porte, je ne sais pas vraiment comment j'aurais pu réagir – surtout que ce bébé aurait sûrement été déposé pour Iggy et je sais encore moins ce que j'aurais pu penser de ça. Sur la route, avec ce bébé dans mes bras, je ne peux m'empêcher de questionner la jeune femme au sujet des enfants, de ceux qu'elles auraient pu imaginer dans sa vie plus tard. Si cette question me taraude l'esprit, ce n'était visiblement pas son cas jusqu'ici. « Mes cours ? » L'entendre m'inclure dans sa réflexion me surprend légèrement. Est-ce illogique ? Je suppose qu'il existe deux écoles pour répondre à cela. La première serait de penser qu'il est absurde de penser ça, de nous imaginer avec des enfants, alors que nous ne sommes qu'aux débuts de notre relation. À l'inverse, la seconde serait de partir du principe que si elle ne se voit pas avec des enfants qui sont aussi les miens, alors où est le but de notre relation ? A-t-elle un réel avenir ? « Tu entends ce que dit tata Sofia, c'est très sensé ! » Finis-je par dire à l'attention du petit garçon, comme pour distraire mes pensées. À défaut d'être accueilli par la résidente pour ses prochaines années, Luca aura eu l'occasion de pouvoir compter sur elle le temps de quelques heures et ça, ça correspond plutôt bien au rôle de tante – même s'il n'existe aucun lien de parenté ici. Après plusieurs minutes de marche, le petit commence à s'agiter. Ne voulant pas que le trajet devienne soudainement plus bruyant, nous décidons d'inverser les rôles. Avec un peu de chance, ça le calmera et nous pourrons continuer notre chemin jusqu'à la caserne comme il a commencé. Sofia récupère Luca et je m'occupe de prendre ses affaires. « Avec un peu de chance, il ne se souviendra pas de tout cela. Reste à espérer qu'il grandira dans une famille qui l'aime. » Que ce soit avec sa mère ou avec quelqu'un d'autre. Le problème avec ce qui vient de se passer, c'est qu'un retour avec sa mère biologique entraînera forcément l'intervention des services sociaux et il finira sûrement par se poser des questions en grandissant. Si ce n'est que des questions, ça va encore. Surtout que sa mère a peut-être fait cela sur un coup de tête, dans un moment de moins bien : elle l'aime et veut le meilleur pour lui, même si sur le coup, le meilleur ne signifiait pas elle – selon elle. Nous reprenons notre trajet et Sofia finit par me retourner la question que je lui ai posée tout à l'heure. D'accord.. je dois avouer que recevoir ces mots sonnent plus bizarre que de les donner. « Je ne sais pas. Un jour ? Peut-être. » Ce n'est pas quelque chose à laquelle j'ai déjà pensé. Avec mes cours, la boulimie et tous les petits détails qui rythment ma vie, ça n'a jamais été un sujet que je trouvais intéressant de mettre sur la pile des priorités. « Je suis encore un peu trop jeune pour cela et je ne sais pas trop où j'en serais dans quelques années. » Parfois, les choses changent du jour au lendemain. Cela rend une projection avec des enfants bien compliquée. « Je ne sais plus si je te l'ai déjà dit. Mais ma grand-mère a longtemps eu peur que je tombe enceinte jeune, que je fasse comme ma mère, comme si c'était génétique. » Je rigole légèrement en la revoyant avoir ce genre de conversation avec moi. Elle n'était pas ma mère et elle n'était pas parfaite, mais qu'est-ce que je pouvais l'aimer. « Il faut croire que mes cours d'éducation sexuelle étaient meilleurs. » Et quand tu fréquentes des femmes, parfois, ça réduit les probabilités de tomber enceinte par accident. La moitié du trajet maintenant faite, je tourne la tête vers ma petite amie. « Ça va ? Tu te sens bien avec Luca ? » Physiquement, je veux dire. Mais en les regardant un peu, j'ai comme l'impression que l'aspect relationnel s'est amélioré aussi : Sofia a l'air un peu moins mal à l'aise avec lui. À ce rythme, elle va avoir du mal à le laisser à la caserne.

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MessageSujet: Re: baby, can i hold you tonight ? (charli #14) (#)   baby, can i hold you tonight ? (charli #14) EmptyMer 7 Déc - 0:05

baby, can i hold you tonight ?
Lorsque Charli suggère vaguement que je puisse garder Luca, je suis tellement prise de court que j’en viens à réfléchir à voix haute, en ne réalisant même pas que je l’ai incluse dans mes réflexions, sans me demander si c’était ce qu’elle voulait dire par là. Ce n’est que lorsqu’elle répète une partie de mes mots que je m’en rends compte, et que mes yeux, l’interrogent avec inquiétude. Mais plutôt que d’aller au bout de sa pensée, ma petite amie fait un trait d’humour, à l’aide du petit garçon toujours endormi. Je reste légèrement interdite, principalement parce que c’est la première fois qu’on utilise ce qualificatif de ‘tata’ pour me désigner, de près ou de loin. Est-ce que c’est un terme qui me plaît ? Je n’en sais rien, à vrai dire. Mais ça n’a pas vraiment d’importance, puisque toute cette histoire sera bien derrière nous dans quelques instants. Et c’est peut-être avec cette idée en tête que je décide de reprendre l’enfant dans mes bras, tout en déchargeant un peu l’étudiante. Comme elle le dit, il n’y a plus qu’à espérer qu’il oublie tout de ces événements, et qu’il grandisse dans une famille aimante. C’est tout le mal que je lui souhaite, alors que je me surprends à l’observer avec tendresse… Que je le veuille ou non, ce petit garçon est en train de m’atteindre. Cependant, pour me changer les idées, je reprends la conversation là où nous l’avons laissée, en retournant la question à ma petite amie. A savoir, ce qu’elle pense de l’idée des enfants. Et il semblerait que sa réponse soit tout aussi bien préparée que la mienne, ce qui a quelque chose de légèrement rassurant. Avec son histoire, l’idée qu’elle ne veuille pas entendre parler de ce genre de choses ne me surprendrait pas vraiment, mais il faut croire que son avis est un peu moins tranché sur la question. Ce qui est certain, c’est qu’elle est encore un peu jeune pour se pencher sur la question, et je ne peux m’empêcher d’acquiescer en souriant - parfois, j’ai tendance à oublier ces années qui nous séparent. « Je comprends. » Est-ce que ça change quelque chose pour moi ? Je ne crois pas. D’une certaine façon, je me considère aussi beaucoup trop jeune pour ce genre de questions, d’autant plus que je suis encore, officiellement, en formation. Ceci étant dit, l’anecdote que me raconte Charli à propos de sa grand-mère est amusante, et je ne peux m’empêcher de ressentir la bienveillance qu’elle a pour cette femme qui l’a élevée, même si son inquiétude était, selon elle, superficielle. « Génétique, je ne sais pas. Mais… Je pense qu’elle voulait juste te protéger. » C’est une certitude, même, et j’imagine que la jeune femme le sait déjà. Porter un enfant à un si jeune âge n’a pas dû être simple pour Iggy, et même si je n’ai pas la plus grande des sympathie pour la mère de Charli, je ne peux m’empêcher de penser que ça a été une épreuve pour elle. Je ne suis même pas sûre de pouvoir l’imaginer correctement, d’ailleurs. Mais ce petit moment d’angoisse retombe lorsque l’étudiante revient à Luca, qui est toujours dans mes bras. Le petit garçon a peut-être entendu son prénom, puisque voilà qu’il commence à gigoter. « Ça va, oui. On fait connaissance. » L’idée de le garder n’est pas une option, alors je choisis de répondre de façon pragmatique à sa question. Et alors qu’il ouvre enfin les yeux, en m’adressant le plus beau des sourires, le mien apparaît automatiquement en réponse… « Il est vraiment adorable… Est-ce que tu crois que c’est ce qu’il s’est passé avec sa mère ? » Je relève les yeux vers Charli, pour me rendre compte qu’elle ne voit pas où je veux en venir. Je m’empresse donc de préciser ma question. « Qu’elle soit trop jeune, peut-être même une adolescente… Ce serait une possibilité, non ? » Ce n’est que de la spéculation. Mais c’est tout ce que nous pouvons faire, de toute façon. Heureusement, nous passons le dernier tournant, et je vois enfin les lumières de la caserne, au loin, qui nous signifient que nous sommes bientôt arrivées.
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