contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
○ métier : restauratrice d’œuvres d'art/médium, il lui arrive aussi de collaborer avec la police sur certaines enquêtes.
○ quartier : elle a fini par vendre son appartement et son petit couple réside désormais au #444 south bay avec le cri des mouettes et le bruit des vagues en fond sonore.
○ orientation sexuelle : asexuelle biromantique.
○ informations en vrac :
maman d'une petite fille depuis le 25.02.22 ✯ a tendance à parler seule ✯ conduisait une coccinelle décapotable presque antique qui n'a de cesse de tomber en rade, se déplace dorénavant en range rover avec siège-auto à l'arrière ✯ drôlement calée en histoire de l'art ✯ connaît londres mieux que sa propre chambre ✯ joue de la guitare et passe son temps à chanter, pas si mal, d'ailleurs ✯ netflix est son meilleur ami ✯ croyez-le ou non mais elle est enfin mariée. elle l'aime, elle l'adore et a l'impression de marcher sur un petit nuage depuis ✯ a pour habitude d'avoir le cœur brisé et le vit toujours à la bridget jones ✯ a bien essayé d'être proche de sa famille mais a préféré fonder la sienne ✯ essaye autant que possible de mettre son don au service des autres ✯ grande fan de james bond (surtout daniel craig) et de son aston martin.
When I come home at night I bang the door real tight People call me on the phone I'm trying to avoid Or can the people on TV see me, Or am I just paranoid? When I'm in the shower, I'm afraid to wash my hair Cause I might open my eyes and find someone standing there! People say I'm crazy, just a little touch But maybe showers remind me of Psycho too much That's why... I always feel like somebody's watchin' me And I have no privacyMine de rien, Robin avait une relation toute particulière avec Halloween. Déjà parce que ça faisait partie des fêtes qu’elle aimait bien, en dépit de l’absence de festivités sur ce thème dans ce coin du monde, mais aussi et surtout parce qu’il s’agissait d’une fête qu’on n’était pas forcé de célébrer en famille. Du moins, ça, c’était sa vision des choses avant que son mari ne vienne s’installer en Nouvelle Zélande. Non, elle n’avait jamais eu comme corvée d’emmener ses petits frères et sœurs faire la tournée du quartier pour réclamer des friandises ou menacer le voisinage de leur jeter un sort étant plus jeune tout simplement parce qu’en ce temps-là, c’était quelque chose qui ne se faisait pas, par chez eux. En même temps, c’était un rien compliqué d’aller choisir sa propre citrouille dans un champ, puis de rentrer chez soi pour la creuser et s’en servir comme lanterne pour effrayer les esprits quand chez vous, c’est le printemps et non l’automne. Etrange que les pays de l’hémisphère sud n’aient jamais songé à inverser leurs fêtes pour qu’elles collent aux bonnes saisons, d’ailleurs. Mais ça reviendrait à devoir fêter Noël en juillet ou en août et sans se douter desquels, Robin imaginait aisément que ça devrait poser problème.
Tout ça pour dire que, jusqu’à l’arrivée de Matt, elle s’était contentée de s’acheter de gros sachets de bonbons et de chocolats qu’elle finissait généralement par vider toute seule devant des films d’horreur au vu du peu d’enfants venant frapper à la porte de son ancien appartement ces soirs-là. Mais depuis, les choses étaient un peu différentes. Il y a deux ans de cela, c’était avec son époux qu’ils étaient d’humeur festive et l’année qui avait suivi, Harper, encore bien au chaud dans son ventre, avait participé à sa toute première activité d’Halloween. C’était donc devenu une tradition que les trois se réunissent pour faire quelque chose ensemble. Puis par chance, depuis quelque-temps, on commençait à voir fleurir des bals costumés de-ci, des concours de maisons hantées de-là, et Robin avait même eu vent d’une récolte de bonbons du côté de West Bay. C’était là qu’ils avaient prévu de se rendre. Pour réclamer des bonbons bien sûr ! Alors il est vrai que leur crevette était encore un peu petite pour manger des caramels mais dans le pire des cas, après leur séparation, ça ne leur ferait pas de mal de les manger pour elle.
En parlant d’Harper, celle-ci attendait bien sagement dans son parc, à baver sur ses cubes en plastique, dans son adorable costume de crevette, que ses parents aient terminé de se préparer. Quand elle avait trouvé ça sur le net, Robin n’avait pu résister à l’envie de la déguiser en crevette puisque c’était l’un de ses surnoms. Et plus tard, lorsqu’elle serait assez grande pour avoir son mot à dire dans l’histoire, alors elle pourrait réclamer un costume de princesse ou de pirate, bref, de ce qu’elle voudrait. Mais en attendant, elle était la plus adorable de toutes les petites crevettes et ses parents s’étaient amusés à se trouver des déguisements qui iraient avec le sien. Bien sûr, celui de Robin était tout trouvé puisque Matt aimait bien de temps en temps la comparer à un kraken. Alors, après discussion, il s’avère qu’il n’avait pas du tout de calamar géant en tête quand il parlait de cette créature mythique, mais le fait est qu’il n’existait pas de déguisements de ce qu’il avait en tête, il fallait donc faire avec les moyens du bord. Et en ce qui le concernait, ç’avait été un rien plus compliqué de lui trouver un crustacé qui lui irait à la perfection. Enfin, pas si compliqué que ça non plus puisqu’il était son âme sœur et qui disait âmes sœurs disait homard. Non, seulement les fans de Friends en fait mais ça tombait bien puisqu’elle en faisait clairement partie. Il est vrai qu’ils avaient opté pour des déguisements plus drôles qu’effrayants mais c’était le temps qu’Harper grandisse et ait envie de se prendre pour la petite fille dans l’Exorciste.
Robin quitta une seconde le salon pour voir à quoi ressemblait son époux dans son superbe costume de homard et leur fille se mit aussitôt à pousser des hurlements stridents parce que sa mère avait osé disparaître de son champ de vision. Revenant sur ses pas, elle jugea moins déchirant de la prendre dans ses bras pour monter à l’étage plutôt que de la laisser pleurer toute seule sur ce temps. C’est donc avec sa crevette bien serrée contre elle qu’elle monta les escaliers et passa la tête par la porte de leur chambre : « T’es prêt, bébé ? » Bébé. Qu’est-ce que ça lui avait manqué de ne pas pouvoir dire ce mot quand ça lui chantait et de ne pas s’entendre appeler « ma puce » en retour. Puis elle sourit à la vue du costume et retint même un petit rire. « Très sexy ! » Ce n’était d’ailleurs pas tout à fait une vanne puisque Matt pourrait porter un sac poubelle que Robin le trouverait quand même sexy, mais elle n’était pas sûre d’être parvenue à le convaincre.@Matthew Braithwaite
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Sujet: Re: monster mash → matt (#) Lun 10 Oct - 0:06
A chaque fois qu'Halloween approchait, Matthew se rappelait de son si long voyage en avion pour atterrir sur cette île. Il avait prit la décision de quitter Londres, de s'éloigner du reste de sa famille et de la majorité de ses amis, pour rejoindre la femme qu'il aimait. Il se souvenait parfaitement de cette soirée d'Halloween, durant laquelle il s'était déguisé en scream pour faire la surprise à Robin. Et ce qui s'en était suivit, avait été encore bien plus meilleur que d'aller chasser les fantômes dans les rues tout en se goinfrant de friandises. Deux années plus tard, il était toujours là, mais sa vie avait grandement changée. Robin lui avait dit oui, ils vivaient paisiblement dans ce manoir et Harper âgée de huit mois fêtait son tout premier Halloween. Qui aurait cru ? Pas lui. Mais le bonheur l'envahissait continuellement, et pour rien au monde, il ne voudrait retrouver sa vie d'avant. Comme quoi, il avait fait le bon choix de suivre la femme de sa vie.
Pour ce qui est du bonheur, l'anglais en était remplis. Enfin, un peu moins à cet instant alors qu'il se regarde dans l'un des grands miroirs de leur salle de bain, vêtu d'un déguisement de crustacé. Pour faire honneur à la petite crevette, Harper, ses parents avaient décidé de garder ce thème et ainsi de rendre leurs crustacés en colère. Simples déguisements après tout, mais seuls leurs visages étaient à certains endroits maquillés de noir pour souligner quelques traits, les rendant plus creusés et ainsi, plus agressifs. S'observant donc dans le miroir, Matthew se retient d'exploser de rire en voyant le résultat final. Parce que non, ce déguisement de homard, il venait tout juste de le découvrir, sans avoir prit la peine au préalable de l'essayer avant le jour J. Et c'était à mourir de rire, alors qu'il s'amusait diaboliquement à remuer ses deux grosses pinces ! Niak Niak. En revanche, ce qui le mettait un peu mal à l'aise et qui le gênait profondément, c'était bien ce...collant noir, bien trop moulant. Il avait pourtant prit la bonne taille, mais le tissu lui rentrait littéralement dans les fesses, sans oublier qu'il écrasait volontairement son paquet. C'est pourquoi Matthew adoptait une démarche un peu inconfortable, presque en canard. Fin prêt, il retourne dans la chambre parentale et c'est à ce moment là qu'il entend la voix de sa femme. Se retenant de ricaner, il la regarde d'un air tellement désespéré lorsqu'elle lui avoue le trouver très sexy. « Te fou pas d'moi Rob', c'est pas du tout sexy ça, regarde ça ! » dit-il en affichant un large sourire crispé tout en remontant le bas de son déguisement pour qu'elle admire enfin ses petits bijoux de famille, devenus de la confiture. Mais ce fût plus fort que lui, et l'anglais se met à pouffer de rire tout en venant agiter ses deux grosses pinces avant de s'approcher d'elle. « Mais j'ai de quoi vous attraper Madame Braithwaite ! » Il ricane de bêtise en posant l'une de ses pinces sur le bas de son dos, et vient alors à admirer le costume de sa femme. « Mmh...tu es un très beau poulpe toi ! » Il la regarde de ses yeux amusés et taquins avant de lui voler un long baiser. Un baiser qui n'est autre écourté par la petite main d'Harper. Reculant son visage, Matthew affiche un large sourire en voyant leur petite crevette dans les bras de sa femme, totalement à croquer dans son déguisement. « Oh mais que vois-je, à manger ! » dit-il sur un doux ton démoniaque, venant alors à bisouiller le petit cou d'Harper tout en grognant pour la faire rire. Et a entendre son petit rire irrégulier, l'anglais craquait à chaque fois...
A ce qu'ils étaient beaux, déguisés en crustacés ! Bon au moins, personne ne leur aurait piquer l'idée ! De ses yeux beaucoup plus charmeurs, il regarde Robin et vient à descendre sa pince un peu plus bas, jusqu'à lui pincer une fesse. « Allez c'est parti ! » s'écrit-il en passant le premier, marchant de cette manière un peu décalée alors qu'il sent perpétuellement ce tissu lui scier la raie des fesses. Mais bon, il était trop tard pour changer de déguisement à la dernière minute, et puis la chasse au bonbon sur West Bay allait pas tarder à commencer. Dévalant plus ou moins rapidement l'escalier principal de leur manoir, c'est une fois arrivé en bas qu'il fait un tour sur lui-même et fait mine de réfléchir. « Mais on y va comment chérie ? J'vais pas pouvoir conduire avec mes grosses pinces moi ! » A moins de quitter le haut de son déguisement, pour se retrouver torse nu, en collant moulant, dans la Range... Intéressant... Matthew regarde sa femme descendre les dernières marches et dessine au fur et à mesure un sourire malicieux sur ses lèvres. Et involontairement, il reprend. « Mhh..j'me demande quel goût à ton poulpe... » Très bonne question..peut-être qu'il arrivera à y goûter à la fin de cette soirée...
...
PAR ZAJA.
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Robin Braithwaite
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Sujet: Re: monster mash → matt (#) Mar 11 Oct - 18:44
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L’œil brillant, Matt s’amusa alors à faire glisser la pince qui se trouvait dans son dos jusqu’à l’une de ses fesses pour venir la lui pincer et le regard qu’elle lui renvoya ne laissait pas beaucoup de place aux doutes : s’ils n’avaient pas dû quitter le manoir – ben ils n’auraient pas été déguisés dans un premier temps – elle se serait empressée de le déshabiller tout à fait et se serait surtout fait un devoir de le débarrasser de ce collant. Mais quand il faut y aller, il faut y aller. Gardant Harper dans les bras, elle suivit son époux qui était déjà redescendu au rez-de-chaussée et lui faisait part d’un problème auquel elle n’avait pas réfléchi. « Ah oui… Si je peux prendre Harper dans mes bras, je peux sûrement conduire aussi. Ou sinon… Tu me fais une moitié de strip-tease rien que pour moi à chaque fois que tu passes derrière le volant, je dis pas non. » Arrivée au bas des marches, Matt laissa échapper une question qu’elle n’avait pas vu venir et qui la fit rire. Reprenant son sérieux, son regard se fit à nouveau de velours tandis qu’elle s’approchait d’une démarche chaloupée et pianotait du bout des doigts sur son torse. « Si on ne rentre pas trop tard, je te laisserai peut-être mordre dedans… A condition que tu me laisses aussi goûter à ton homard ! » Puis, le déshabillant du regard, elle ajouta d’un air coquin : « Remarque, ils sont pratiques ces costumes, même si on a très envie de se faire un plateau de fruits de mer ce soir, ça ne se verra même pas. » Qu’elle en joue au cours de la soirée n’était donc pas à exclure. Mais chaque chose en son temps. Se dirigeant vers le garage, Robin s’attela à attacher Harper dans son siège-auto, laissant à Matt le soin de s’assurer qu’ils n’avaient pas oublié sa poussette parce qu’une chose était sûre : elle ne tiendrait pas toute la soirée. Et c’était tant mieux puisqu’ils n’auraient plus qu’à la coucher en rentrant et faire ce que bon leur semblait ensuite. « Alors, qu’est-ce que tu décides ? Je prends le volant ou bien tu la joues surfeur ? » L’un comme l’autre lui allait, même si elle penchait plutôt pour l’option surfeur, dans un premier temps parce que ça serait un vrai régal pour ses jolis yeux mais aussi parce que ça serait vraiment hilarant s’ils se faisaient arrêter pour un contrôle de police.@Matthew Braithwaite
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Sujet: Re: monster mash → matt (#) Mar 18 Oct - 2:52
Il y a deux ans de cela, le costume de Scream ne lui serrait pas tant les bijoux de famille que celui-ci. Quelle idée de se déguiser en homard. Mais surtout, quelle idée d'avoir choisit ce costume là, avec ce magnifique collant noir. Il se le demande encore alors qu'il prouve à sa femme que tout lui serre, là où il ne faudrait pas tellement en remontant le bas de son costume... S'il était un peu à l'étroit ? Carrément que oui. Ca l'oppresse un peu plus bas, ça le comprime même, et ce serait une belle chance pour lui s'il ne finit pas cette soirée avec des raisins secs et violacés à la place de ses...vous comprenez. Mais dans cette douleur, l'anglais ne peut retenir son rire. « Oui, non, épargne moi tes collants chérie ! » dit-il avant de venir agiter ses deux grosses pinces sous le nez de sa femme. Au moins avec ce costume il avait ces deux grosses pinces, et ça lui servirait surement à bien faire de Robin sa prise pour la soirée. Voyons un peu le bon côté des choses, malgré ce collant bien trop serré. Et alors qu'elle fait référence à Toy Story et ces petits aliens verts, l'anglais écarquille davantage ses yeux - prit un peu par surprise - en se remémorant étrangement bien la scène. Coupant court à son doux ricanement, il garde cet air surprit tout en rapprochant sa femme contre lui. « Ooohh..un visiteur ! Venu d'ailleurs ! » lâche t-il subitement parce que c'est la seule réplique qu'il connait par cœur. A savoir qu'intérieurement, Matthew prend un sacré petit coup de vieux en se rappelant la date de sortie de ce dessin animé. Boudiou, que le temps passe vite ! Surtout quand il remarque leur petite crevette dans les bras de sa femme et qu'il peut désormais plus se retenir à venir lui baver légèrement dans le cou pour l'entendre rire. Mine de rien, malgré que les costumes de Robin et de Matthew étaient drôlement bien fait, la plus belle et terrifiante restait Harper. Et sans doute qu'une fois de plus, elle se montrera en tant que petite terreur, au cours de cette soirée d'Halloween.
Une fesse de pincée, et sans innocence, l'anglais commence à peine à regretter de devoir sortir de leur manoir au lieu de se cajoler contre sa femme après avoir bercer leur petit bout de chou, lorsqu'il croise le regard de Robin. Quelle idée de fêter Halloween. C'était seulement pour Harper, hein. Rapidement, Matthew dévale l'escalier principal pour se retrouver au rez-de-chaussée. Et c'est une fois en bas qu'il se rend compte qu'il aura bien des difficultés à conduire, avec ses deux pinces. Attentif, il écoute alors la proposition de sa chère épouse alors qu'il affiche au fur et à mesure de ses mots, un doux sourire quelque peu charmeur. Ouh, oui, il sait parfaitement où elle veut en venir. C'est donc sur une décision hâtive, qu'il ne tarde pas à lui répondre. « Ok, je conduis. » Choix qu'il n'avait vraiment pas mit de temps à prendre, juste pour les beaux yeux sombres de sa femme. Et à sa façon de s'avancer vers lui, avant de venir jouer de ses doigts sur son torse, l'anglais reste figé, les yeux bien ancrés dans les siens, qui se hâtent déjà à vouloir goûter ce poulpe... S'ils ne rentrent pas trop tard ? Bien sûr que non. Harper ne doit pas se coucher trop tard, au risque d'inverser ses nuits. C'est alors qu'il lui offre un hochement de tête, en tant que bon élève, laissant ses yeux parler pour lui, ayant déjà l'eau à la bouche concernant ce plateau de fruits de mer. Et d'une voix plus suave, il rajoute alors. « Promis, on ne rentrera pas trop tard. » Qu'est-ce qu'il aime quand sa femme l'aborde de cette manière, en lui faisant autant de sous entendus... ça, c'est grandement alléchant pour l'anglais qui même avec tous les efforts du monde, ne pourrait jamais lui résister. Et pourtant, il la laisse partir jusqu'au garage, se mordillant discrètement la lèvre en l'admirant de sa place dans son costume qu'il tente de rendre invisible pour savoir quelle lingerie elle porte pour une telle soirée... Suspens...il le découvrira sûrement un peu plus tard.
Plus sérieusement, il refait un tour sur lui-même en se demandant s'ils n'avaient rien oublier et se dirige instinctivement dans la cuisine où il croise la poussette. Au moment de la récupérer, son regard se pose sur une casserole - surement oubliée sur le comptoir - et la dépose naturellement dans la poussette. Un coup de poêle ou un coup de casserole, c'est pareil. Et avec toutes les terreurs déguisées dehors, valait mieux s'armer. Sait-on jamais. Même si bon, la casserole, ils en auront pas forcément besoin pour se défendre. Revenant sur ses pats, il entre alors dans le garage et entend la question de sa femme. Jetant la casserole au fond du coffre, il plie la poussette en trois afin qu'elle suive le même chemin que cet ustensile de cuisine et abaisse le coffre. « Installe toi dans la Range ma puce, tu vas voir... » dit-il en laissant un peu de suspens s'installer, alors qu'il contourne le véhicule pour ouvrir la portière côté conducteur. De là, il vérifie que Robin soit aussi bien installée que leur petite crevette et se permet de la fixer du regard quelques secondes avant de retirer d'un geste sensuel, le haut de son déguisement. Se retrouvant forcément torse nu, ses lèvres s'agrandissent en un sourire taquin et l'anglais ne tarde pas à prendre place derrière le volant, tout en jetant le haut de son costume sur les jambes de sa femme. « Faudrait juste pas qu'on croise des flics maintenant. » dit-il en ricanant légèrement avant de faire chauffer le moteur. Une fois la ceinture bouclée, Matthew grimace quelque peu des sourcils. « Merde, j'ai oublié quelque chose. » Marquant une pause, il redresse son regard dans celui de sa femme, vient à glisser naturellement sa main derrière sa nuque et l'attire contre lui avant de l'embrasser plus délicatement, mélangeant la chaleur de sa langue avec la sienne, pour le rendre plus passionnant. Un nouveau baiser qui s'attarde, mais qui s'écourte une fois de plus alors qu'Harper se met à pousser un crie d'impatience. « Décidément... » glisse t-il discrètement en jetant un regard complice à sa femme, accompagné d'un doux sourire. Faut croire qu'Harper s'impatiente pour fêter son premier Halloween. D'un bip sécurisé le portail de leur garage s'ouvre et la Range prend la route : direction West Bay.
En quelques minutes, le couple arrive dans le quartier de West Bay et Matthew tente de rapidement trouver une place où se garer. Mais vu le nombre de voitures déjà sur place, il fait un tour de plus avant de monter sur une bute de terre, recouverte d'herbe fraichement verte et coupe le contact. Reprenant son costume après avoir lancé un petit clin d'œil à sa femme, il sort du véhicule et décide alors de se re déguiser. Une fois fait, il ouvre de nouveau le coffre. « Tu veux qu'on prenne la poussette ou...ça ? » demande t-il à Robin alors qu'il lui tend la casserole d'une main, avec un sourire quelque amusé. « Y'a deux cordes dans le coffre, ça pourrait faire l'affaire si on la met dans la casserole et qu'on l'attache à ton dos.. » Ce qui serait aussi moins encombrant qu'une poussette... A voir... En attendant, Matthew ne se demande même pas pourquoi il y a ces deux cordes, dans le coffre.
...
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Sujet: Re: monster mash → matt (#) Jeu 20 Oct - 19:37
monster mash.
When I come home at night I bang the door real tight People call me on the phone I'm trying to avoid Or can the people on TV see me, Or am I just paranoid? When I'm in the shower, I'm afraid to wash my hair Cause I might open my eyes and find someone standing there! People say I'm crazy, just a little touch But maybe showers remind me of Psycho too much That's why... I always feel like somebody's watchin' me And I have no privacyD’accord, peut-être bien que l’idée de vouloir prêter une paire de collants à son mari était totalement ridicule mais Robin ne voulait qu’aider. Elle n’avait aucune envie qu’il souffre d’une quelconque manière et encore moins comme ça. Sans compter que, mine de rien, ses bijoux de famille lui étaient très précieux. Point de collants féminins pour son mari, alors. En revanche, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle n’avait vraiment rien contre l’idée de finir entre ces pinces-là. Pour tout dire, elle s’y sentait même très bien, se serrant davantage contre Matt tandis qu’il lui donnait la réplique. Bizarre la netteté avec laquelle cette scène nous revenait en tête à tous. Ça ne cessait d’ailleurs d’amuser Robin comme le prouva son petit rire parce que, comme tout le monde, elle avait aimé Toy Story et ses aliens. Un dessin animé qu’ils feront découvrir à Harper un jour ou l’autre, à n’en pas douter. Mais ils avaient tout de même encore un peu le temps pour ça, bien que celui-ci passe très vite. Comment ne pas fondre devant leur princesse crevette, d’ailleurs. Avec ou sans son costume, elle restait l’être le plus craquant que Robin ait jamais vu, ce qui fait que, même lorsqu’elle les interrompait au milieu d’un baiser aussi renversant, elle ne pouvait pas lui en vouloir. Pourtant, elle n’aurait rien eu contre l’idée de le prolonger un peu plus, ce baiser.
Mais il leur fallait se mettre en route, même si tout d’un coup, elle en venait un peu à regretter cette idée de fêter Halloween. Ils auraient tout aussi bien pu le faire de la même façon qu’ils l’avaient fait l’année de l’arrivée de Matt. Toutefois, c’était le tout premier de leur fille et ils avaient quand même envie de marquer le coup. Il n’y avait donc plus qu’un compromis à faire : celui de ne pas rentrer trop tard pour qu’ils puissent tout deux goûter à leur crustacé respectif. Ça, c’était la phase une du plan. La phase deux consistait à pousser son époux à accepter de lui faire une moitié de strip-tease à chaque fois qu’il devrait se glisser derrière le volant. Et la vérité c’est que Matt n’eut pas à réfléchir bien longtemps à sa proposition avant d’accepter de jouer les chauffeurs. Bon, au bout d’un moment, il en aurait peut-être marre et elle prendrait la relève, mais si elle avait droit à ne serait-ce qu’une seule moitié de strip-tease au cours de la soirée, Robin serait contente. Sans plus attendre, la crevette toujours dans les bras, elle se rendit au garage pour l’installer dans son siège. Par chance, Harper ne gesticula pas trop, ce qui lui rendit la tâche facile. De son côté, Matt n’avait plus qu’à s’occuper de la poussette. Ce qu’il fit avant de répondre à sa question. Qu’elle s’installe à son tour ? Ça ne pouvait vouloir dire qu’une chose. Toute guillerette, elle sauta sur le siège passager et mit le contact histoire d’accompagner ce moment d’une petite chanson. En espérant que celle-ci serait à peu près dans le thème, bien sûr. Heureusement pour eux – tous les trois -, Robin tenait à ce que leur fille grandisse au son de la bonne musique, ce qui fait qu’elle avait définitivement tiré un trait sur toutes les comptines et les chansons pour enfants classiques. Et comme tous les deux aimaient le bon vieux rock – entre autres, dans le cas de Robin -, ce fut une chanson du groupe Blondie qui se lança. Pas trop mal même si on aurait pu trouver mieux. Quoi qu’il en soit, le spectacle put commencer. Sautillant sur son siège, elle regretta durant une fraction de seconde de ne pas avoir pris ne serait-ce qu’un billet en main pour jouer le jeu jusqu’au bout mais elle l’oublia bien vite en contemplant son mari se déshabiller à moitié. « Whoo bébé, bouge ton corps ! » A fond, moi je vous le dis ! Sa propre bêtise la fit rire et elle le laissa prendre place à ses côtés. Quoiqu’elle continua de pouffer à la remarque qui suivit. « C’est sûr qu’ils se poseraient des questions mais tu as le droit de conduire à demi-nu, si ça peut te rassurer. » Le moteur de la Range démarra mais il semblerait que Matt ait oublié quelque chose. Ses yeux se posèrent sur lui pour savoir quoi et même sans pinces, elle se laissa volontiers attraper puis attirer pour échanger un baiser aussi passionné que tendre tout en caressant son torse. Bien sûr, c’était sans compter sur la princesse qui commençait quand même tout doucement à s’impatienter à l’arrière et il ne faudrait surtout pas l’oublier, dites donc ! Son mignon petit cri de protestation mit fin à ce baiser et tout deux ne trouvèrent rien de mieux à faire qu’en rire. « J'ai comme l'impression que l’une d’entre nous est pressée. » Direction West Bay ? Direction West Bay !
Arrivés à destination – après avoir tourné un peu pour trouver une place où se garer tant bien que mal en tout cas -, chacun sortit de la voiture. Après qu’elle ait rendu le haut de son costume à son mari, tout de même. Puis, se tenant debout devant le coffre ouvert, il lui demanda soudain s’ils prenaient la poussette ou ça. Elle le rejoignit pour voir ce que c’était que ce ça et découvrit une casserole. A moitié morte de rire, Robin trouva l’idée plus qu’intéressante, elle trouva que c’était carrément du pur génie. « Je prends la casserole, tu prends son sac ? » Avec ses couches et ses biberons. Ils pourraient le laisser dans la voiture mais ça signifierait devoir faire des aller-retours à n’en plus finir. « Oh, tu sais quoi, on va prendre les deux, comme ça, si ça commence à devenir trop lourd, on n’aura plus qu’à la pousser. » Puis ils pourraient y suspendre le sac. Elle revint alors sur ses pas pour libérer la crevette qu’elle mit dans sa casserole et ils étaient partis.@Matthew Braithwaite
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Sujet: Re: monster mash → matt (#) Sam 22 Oct - 22:34
Fin prêts à quitter le Manoir pour la chasse aux bonbons sur West Bay, Matthew prit tout de même le temps pour faire honneur en quelque sorte à ce collant noir bien moulant, mais surtout pour le plaisir des yeux de sa femme alors qu'il entreprit son propre strip-tease, entre la portière et son siège de conducteur. Le sourire aux lèvres, il se doutait bien que Robin allait grandement apprécier. Mais d'entendre un fond de musique et l'enthousiasme de sa femme, l'anglais fut d'autant plus motivé pour remuer du bassin alors qu'il ôte d'une manière plus sensuelle, le haut de son costume de homard. Qu'il soit un homard n'avait rien de très sexy, mais il s'efforce à le devenir alors qu'il contracte la plupart de ses abdominaux ainsi que ses deux pectoraux pour prendre une pause sexy. Oh oui, Robin avait tous les droits pour profiter de ce spectacle et en savourer la chair qui se mouvait juste sous ses yeux. Mais dans un fin rire de gentleman, Matthew daigne alors prendre place derrière le volant de la Range. Il avait sans doute réussit à lui mettre un peu l'eau à la bouche, mais il ne voulait surtout pas tout lui montrer de peur d'en être tous deux, frustrés par la suite. Vu qu'ils doivent d'abord fêter Halloween. Ainsi, torse nu et vêtu de ce collant aussi serré, Matthew lâche un ricanement en pensant alors aux possibles têtes que feraient les autorités, s'ils avaient décidé de les contrôler. Pour sûr qu'ils se poseraient des questions. Et d'un sourire toujours amusé, il regarde sa femme tendrement pour rajouter. « Oui, mais j’suis sur qu'ils se demanderont pourquoi j’ai une crevette à l’arrière, et un poulpe à mes côtés pour Halloween ! » Bien que ce soit Halloween, ce ne sont pas directement des déguisements terrifiants. Même si chacun de leurs visages se veut maquillés de gris et de noir pour les rendre plus effrayant. Mais l'image reste assez cocasse : se trimballer torse nu, avec deux crustacés. Suite à quoi, il ne peut s'empêcher de faire la remarque concernant un oublie. L'oublie d'embrasser sa femme, qu'il s'applique d'ailleurs à faire tout en frissonnant intérieurement lorsqu'elle pose cette main sur son torse. Mais c'est bien grâce à Harper, que ce baiser prit fin, avant qu'il ne dégénère. Le regard ancré dans celui de sa femme, il sourit et jette un coup d'œil à leur fille. « Oui, Harper, on y va ! » C'est qu'elle était pressée la petite crevette !
Une fois garé sur une bute de terre, il récupère le haut de son costume avant de l'enfiler une fois en dehors du véhicule. Il l'ajuste même pour venir bien placer ses mains dans ses pinces, puis tire sur le bas de son costume, histoire que ca cache bien son paquet ratatiné. Sans attendre, il ouvre le coffre et se demande ce qu'ils comptent prendre pour transporter leur fille. Y'a toujours cette casserole, qu'il tend alors vers Robin afin de désigner ce dont il lui parle mais porte toujours un regard sur la poussette pliée. Ce n'est qu'en entendant le rire de sa femme, qu'il la regarde instinctivement, portant son large sourire innocent. Elle ne fut donc pas réticente à la transporter dans une casserole, ce qui changerait totalement de la poussette, faut bien l'avouer. Elle prendrait donc la casserole, et lui le sac. « Parfait ! » s'écrie t-il en lui rendant directement la casserole, avant de se pencher dans le coffre pour venir mettre le sac sur son épaule. Mais Robin revient en quelque sorte sur sa décision, et propose alors qu'ils prennent aussi la poussette. « T'es sur ? Parce qu'au pire, si elle devient trop lourde pour toi, je la prendrai sur mon dos ! » Il est fort, il pourrait porter Harper dans sa casserole, mais aussi le sac à longé. Mais il décide tout de même de sortir la poussette avant d'y fourrer le sac directement dedans. Vaut mieux tout avoir, on sait jamais. Suite à quoi il referme le coffre ainsi que la Range avant de rejoindre sa femme pour débuter cette chasse aux bonbons.
C'est ainsi qu'il se retrouve à pousser la poussette avec ses deux grosses pinces, marchant aux côtés de sa femme et de leur fille, bien calée dans le fond de la casserole, abordant ensemble le quartier. Il regarde Harper par moment, vient à passer sa pince sur sa tête, en la trouvant tellement à croquer. Suivant de peu quelques groupes d'enfants pour rejoindre des maisons décorées, le couple se fait alors interpeler par une jeune mère - poussant elle aussi sa poussette. Sans gêne, elle les aborde d'une voix assez stridente, carrément folle et amusée de vouloir découvrir comment Robin et Matthew ont pu déguiser leur enfant. Bien entendu, dans un premier temps, elle se penche par-dessus leur poussette, mais n'y découvre qu'un sac. Les regardant étrangement, Matthew finit par ricaner en s'adressant à elle directement. « Si vous la chercher, elle est juste là ! » dit-il en désignant alors le dos de sa femme afin qu'elle se retourne pour dévoiler Harper. « Mais quelle horreur ! Vous l'avez mise dans une casserole ! » dit-elle d'un air étonnamment choqué. C'est alors que Matthew pose son regard sur le sac de bonbons bien remplit que cette jeune mère porte dans l'une de ses mains, et d'un regard plus malin, il reprend. « Oui, parce que si vous ne nous donnez pas vos bonbons, on la mettra sur le feu ! » se justifie t-il alors en rendant son regard plus diabolique. Bon, c'est limite du chantage, oui. Mais c'est qu'il avait su cerner cette pimbêche assez rapidement, et que nul doute, elle serait forcément tombée dans son petit piège. Et c'est d'ailleurs ce qu'elle fit, en réclamant de ne pas mettre leur fille à cuir sur le feu d'un air tout affolé tout en leur tendant rapidement tout son paquet de bonbons. « Oh merci ! Elle aura la chance d'en manger ! » dit-il d'un petit air amusé tout en récupérant forcément le paquet de bonbons. Bien qu'Harper soit encore trop petite pour mâchouiller la plupart de ces caramels collants. Suite à quoi la jeune femme vient à caresser l'une des petites joues d'Harper avant de continuer sa nouvelle chasse aux bonbons. La voyant repartir, Matthew attendit quelques instants - tout en se remettant à marcher aux côtés de sa femme - avant de pouffer de rire, et de passer son bras à sa taille. « Voilà comment on va faire pour voler tous les bonbons du quartier... » C'est malin, plus ou moins. A savoir qu'il ne pourrait jamais mettre sa fille sur le feu. Mais si ça pouvait en dissuader plus d'un, pour ramasser une tonne de bonbons, alors ils allaient s'en amuser...
...
PAR ZAJA.
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Robin Braithwaite
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○ âge : 40 (29.02).
○ statut : mariée à son âme sœur.
○ métier : restauratrice d’œuvres d'art/médium, il lui arrive aussi de collaborer avec la police sur certaines enquêtes.
○ quartier : elle a fini par vendre son appartement et son petit couple réside désormais au #444 south bay avec le cri des mouettes et le bruit des vagues en fond sonore.
○ orientation sexuelle : asexuelle biromantique.
○ informations en vrac :
maman d'une petite fille depuis le 25.02.22 ✯ a tendance à parler seule ✯ conduisait une coccinelle décapotable presque antique qui n'a de cesse de tomber en rade, se déplace dorénavant en range rover avec siège-auto à l'arrière ✯ drôlement calée en histoire de l'art ✯ connaît londres mieux que sa propre chambre ✯ joue de la guitare et passe son temps à chanter, pas si mal, d'ailleurs ✯ netflix est son meilleur ami ✯ croyez-le ou non mais elle est enfin mariée. elle l'aime, elle l'adore et a l'impression de marcher sur un petit nuage depuis ✯ a pour habitude d'avoir le cœur brisé et le vit toujours à la bridget jones ✯ a bien essayé d'être proche de sa famille mais a préféré fonder la sienne ✯ essaye autant que possible de mettre son don au service des autres ✯ grande fan de james bond (surtout daniel craig) et de son aston martin.
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○ posts : 1503
○ points : 0
○ pseudo : dory.
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○ DC : miranda, samantha et carrie.
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Sujet: Re: monster mash → matt (#) Lun 24 Oct - 18:57
monster mash.
When I come home at night I bang the door real tight People call me on the phone I'm trying to avoid Or can the people on TV see me, Or am I just paranoid? When I'm in the shower, I'm afraid to wash my hair Cause I might open my eyes and find someone standing there! People say I'm crazy, just a little touch But maybe showers remind me of Psycho too much That's why... I always feel like somebody's watchin' me And I have no privacyEnthousiaste était un euphémisme ; Robin se régalait littéralement de ce petit spectacle improvisé au beau milieu de leur garage. Ce que son mari pouvait être canon, quand même ! Ça la conforta d’ailleurs une fois de plus dans l’idée qu’elle l’avait très bien choisi. Avec ou sans rien sur le dos, elle le trouvait toujours à tomber. Et c’était sans avoir à faire d’efforts particuliers qu’il parvenait à lui mettre l’eau à la bouche, toujours. Cette fois-là ne faisait d’ailleurs pas exception, mais elle pouvait parfois se montrer raisonnable et Harper eut tôt fait de leur démontrer qu’une crevette en colère n’aimait pas attendre. Elle pouffa quand même suite à la remarque de Matt comme quoi si la police n’avait rien à redire légalement quant au fait qu’il conduise à demi-nu, elle devrait quand même se poser des questions quant au fait qu’il le fasse avec un poulpe à ses côtés ainsi qu’une crevette à l’arrière. Pas faux. Mais. « C’est Halloween, je suis sûre qu’ils verront bien pire au cours de la soirée. » En termes de déguisements, c’est ce qu’elle voulait dire. Une fois la Range garée sur cette butte – dans ces moments-là, elle ne regrettait absolument pas la Cox qui aurait peiné ne serait-ce qu’à la gravir -, ils purent se rhabiller pour certains mais surtout s’organiser parce que Matt avait eu la très brillante idée d’attraper une casserole suffisamment grande pour contenir leur fille sans que Robin ait à craindre qu’elle n’en tombe et qu’une crevette y avait bien sa place.
Va pour la casserole, donc, Robin s’en voudrait de ne pas s’en servir. Mais, si elle prenait la peine de réfléchir ne serait-ce qu’un peu plus à la question, elle se rendait compte que c’était extrêmement drôle, oui, mais quand même pas très pratique. Pour son dos, dans un premier temps. Puis pour Harper : ça ne devait pas non plus être très confortable là-dedans et mieux valait aussi prendre sa poussette. « Oui, vaut mieux qu’on ait tout sous la main que de se rendre compte en cours de route que finalement, c’est pas idéal et qu’il faut qu’on revienne. » D’accord, West Bay n’était pas si grand que ça comme quartier non plus, mais dans un souci pratique, autant se charger un peu plus. Façon de parler puisque, comme son nom l’indique, une poussette, c’était fait pour être poussé. Bref, après avoir noué les deux cordes à chacune des anses de la casserole pour pouvoir la porter comme un sac à dos et surtout après avoir mis Harper dedans, ils purent se mettre en route, rejoignant le flot d’enfants costumés et de parents – pas tous déguisés, en revanche – foulant déjà les rues du quartier ouest.
Ils n’avaient pas encore atteint la première maison qu’une espèce de maman excitée les arrêta pour voir leur bébé… C’était quelque chose que Robin avait toujours eu du mal comprendre, ça. Pourtant, elle raffolait des bébés pratiquement depuis qu’elle en était un elle-même mais elle n’arrêtait pas toutes les poussettes qu’elle croisait dans la rue pour faire mine d’admirer les enfants des autres non plus. Surtout que ça pouvait donner lieu à des moments très gênants si l’enfant n’était pas très beau. L’autre maman fut alors surprise de ne trouver que le sac à langer dans la poussette et son époux, avec un brin de fierté dans la voix, elle le perçut sans souci, l’incita à se tourner pour mieux montrer où se trouvait leur crevette. La maman prit alors cet air scandalisé que prennent les bourgeoises quand elles demandent à parler au manager avant de s’écrier que c’était horrible de mettre un enfant dans une casserole. Robin la gratifia de son plus beau sourire diabolique pour répondre : « C’est une crevette, ça se mange ! » Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle ne s’attendait pas à ce qui suivit : son mari menaçant la mère de faire rôtir la crevette si jamais elle ne leur donnait pas tous ses bonbons – sachant que ce n’était probablement pas les siens, mais ceux de ses enfants. Enfin, si tant est qu’elle en ait d’autres que celui qui se trouvait dans sa poussette et qui n’était pas beaucoup plus grand que leur Harper – déjà, mais surtout, elle s’attendait encore moins à ce que celle-ci prenne un air outré, peut-être même apeuré qu’ils puissent mettre une telle menace à exécution, avant de leur remettre ledit sac. Qu’est-ce que ? Stupéfaite, c’était le bon mot. Une fois que l’autre se fut éloignée en ronchonnant, Robin se pencha sur son mari pour lui murmurer : « Tu crois qu’elle fait partie d’un groupe spécialisé ? » Elle était trop gentille pour le dire de cette façon mais elle faisait bien référence à un groupe de maboules en sortie pour l’occasion. C’est qu’elle n’en revenait toujours pas qu’elle leur ait laissé son sac de bonbons sans plus batailler. Ce qui ne l’empêcha pas de piocher dans ce fameux sac pour en ressortir deux caramels qu’elle déballa. Elle fourra le premier dans la bouche dans son époux et le deuxième dans la sienne avant de gravir les quelques marches menant à la porte d’entrée de la première maison. Là, elle frappa, attendit qu’on vienne leur ouvrir et s’exclama : « Des bonbons ou on fait bouillir la crevette ! » Puis elle se tourna et leur montra la casserole dans laquelle leur fille gazouillait joyeusement. Si elle n’y mettait pas un peu du sien, aussi, plus personne d’autre ne les prendrait au sérieux…@Matthew Braithwaite
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Sujet: Re: monster mash → matt (#) Dim 20 Nov - 1:03
En effet, c'était bien Halloween et pour sur que les flics croiseraient beaucoup plus tordus que Matthew torse nu au volant de la Range, transportant poulpe et crevette dans l'habitacle. Mais cette image le faisait bien rire tout de même alors qu'il hausse des épaules en opinant de la tête pour donner raison à sa femme. Il n'avait plus qu'à croiser les doigts tout de même, pour ne pas se faire contrôler...surtout parce qu'au vu de son déguisement, bah..il avait pas vraiment penser à prendre ni permis de conduire, ni papiers du véhicule. Bien entendu, il avait omit de le dire à sa femme donc valait mieux pas qu'ils croisent des flics sur la route, pour un contrôle de papier. En revanche, ça, peut-être qu'Harper s'en était aperçu vu l'impatience qui l'a submerge tout d'un coup. Quittant donc bien vite le manoir, la Range finit par trouver repos dans le quartier de West Bay.
Une fois son costume de homard reposé sur ses épaules, camouflant au passage la confiture maison qu'étaient devenu ses bijoux de famille, Matthew propose alors ce nouveau moyen de transport pour bébé : une casserole. Ce qui peut-être totalement efficace mais pas entièrement pratique et encore moins confortable pour Harper, voire même pour le dos de sa femme. Mais Robin se veut quand même bien partante et l'anglais finit par la lui tendre. S'occupant alors de sortir la poussette ainsi que tout l'attirail, il réfléchit un instant aux dires de sa femme avant d'acquiescer. « T'as raison et puis comme ça, on perdra aussi moins de temps pour rentrer... » et goûter à ce costume de poulpe qui lui va drôlement comme un gant. Suite à quoi, il referme la Range avant de marcher aux côtés de Robin et de croiser cette femme assez..étrange, mine de rien. Matthew n'avait rien contre pour ce qui est d'exposer sa fille aux yeux de cette femme vu qu'Harper était le fruit de leur propre procréation et que la beauté s'était emparée d'elle. Et même si ça n'avait pas été le cas, il aurait toujours été aussi fier de son premier enfant. Soit, de son air malin, il en profite alors pour l'amadouer afin de réquisitionner tout son paquet de bonbons. Ce qu'il n'eut pas tant de mal à faire en réalité, ou alors c'est que cette femme là, n'avait vraiment pas la lumière à tous les étages. Et puis, un peu de supercherie ne faisait jamais de mal à personne. Enfin surtout pas à lui. C'est donc grâce à l'aide de sa femme qu'ils purent repartir comme si de rien n'était, marchant l'un à côté de l'autre, en quête de nouvelles victimes. Le bras bien niché autour de sa taille, l'anglais s'amuse à admirer tous les déguisements qu'il peut découvrir - louchant sur les enfants qui finissaient toujours par courir avec leurs petites jambes - et alors que Robin lui pose une telle question, Matthew ne peut s'empêcher de la regarder d'une manière assez sceptique. « Qu'est-ce que tu entends par groupe spécialisé ? Du genre une mafia ? » Il marque une pause, le temps d'hausser vaguement ses sourcils avant de reprendre plus sérieusement alors qu'il mâchouille déjà le caramel que Robin vient de lui mettre directement en bouche. « Si ca se trouve, elle a empoisonné tout ses bonbons...c'est peut-être pour ça qu'elle n'a pas eu de mal à nous les donner... » En effet, c'était une hypothèse. Mais ne voulant donc prendre aucun risque, il finit par cracher ce caramel sur le bas côté de son épaule avant de ricaner tout en posant ses yeux amoureux sur sa femme. « J'ai pas envie de mourir ce soir. » Oh ça non.
Bien vite, le couple fait alors face à une maison joliment décorée pour l'occasion. Une fois sur le pas de la porte, Robin frappe contre cette dernière et en attendant que quelqu'un daigne bien leur ouvrir la porte, Matthew décale la poussette sur le côté. Voyant Robin jouer son rôle de poulpe de la terreur à la perfection, il en ricane dans son coin et au moment ou elle se tourne pour dévoiler leur petite crevette qui barbouillait dans le fond de sa casserole, l'anglais se mit alors à rire d'un air diabolique. Le vieil homme retraité qui venait à peine d'ouvrir sa porte se mit également à rire avant de venir pincer l'une des joues de la petite crevette. Et sur un ton malveillant, Matthew reprend. « Alors ils viennent ces bonbons ?! » Ce qui incite alors le vieil homme à plonger sa main dans son panier en osier pour déposer une poignée de bonbons directement dans la casserole. Matthew ne tarde pas à le remercier plus naturellement avant de quitter le pas de sa porte, récupérant au passage, la poussette passe partout.
Reprenant leur route, Matthew s'arrête un bref instant, récupère deux bonbons dans la casserole après avoir déposer un baiser sur le front d'Harper et en tend un à sa femme avant de commencer à croquer dans le sien. « Eux, j'suis sur ils sont pas empoisonnés ! » dit-il plus sereinement, fier de pouvoir dévorer un bonbon au caramel, enrobé de chocolat. Mais le rire le prend de nouveau, et alors qu'il regarde coquinement Robin, il poursuit. « Si ça se trouve, y'a du viagra dedans ! » Ce qui le rendrait anormalement fort et robuste, si c'était le cas, mais tout aussi malaisant puisqu'ils ne sont qu'au début de leur quête. A savoir que Matthew n'a strictement et aucunement besoin de viagra, mais puisque c'était un vieil homme qui leur avait gentiment offert cette poignée...y'avait tout de même des chances. Bien vite, alors que le couple s'avance vers une nouvelle maison excessivement décorée pour Halloween, l'anglais remarque alors un énorme sac poubelle ressemblant étrangement à un cadavre, allongé sur le bas côté du trottoir. Il fit alors semblant d'avoir peur tout en venant s'agripper au bras de sa femme. « Ils ont tués notre ancienne voisine ! » Aussi vieille qu'elle soit. D'ailleurs, ça devait lui manquer de ne plus se faire déposer le journal par Matthew...
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Sujet: Re: monster mash → matt (#) Dim 20 Nov - 19:21
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When I come home at night I bang the door real tight People call me on the phone I'm trying to avoid Or can the people on TV see me, Or am I just paranoid? When I'm in the shower, I'm afraid to wash my hair Cause I might open my eyes and find someone standing there! People say I'm crazy, just a little touch But maybe showers remind me of Psycho too much That's why... I always feel like somebody's watchin' me And I have no privacyC’est sûr qu’ils auraient pu trouver plus confortable qu’une casserole pour déposer leur fille déguisée en ce qu’elle était depuis toujours aux yeux de Robin, c’est-à-dire une petite crevette – ou au moins y enfoncer un coussin pour en rembourrer ne serait-ce qu’un tout petit peu le fond -, mais leur mise en scène improvisée en aurait forcément pâti et ç’eut été dommage, non ? C’est bien pour cette raison qu’elle insista pour qu’ils prennent aussi la poussette ; ça serait plus confortable pour Harper ainsi que pour son dos. Puis Matt y ajouta son point de vue et le moins que l’on puisse dire, c’est que celui-ci lui plut beaucoup : ça leur permettrait également de rentrer plus vite. Le regard qu’elle lui jeta ensuite se fit de velours. « Qu’est-ce que je t’aime, toi alors. Tu lis dans mes pensées. » Bien qu’ils viennent à peine de quitter le manoir, elle n’avait déjà plus qu’une seule hâte : y rentrer. C’est que c’était jour de fête. Et que, comme pour tous les jours de fête qu’ils avaient fêtés ensemble jusqu’à présent, Robin avait sorti le grand jeu question lingerie. Mine de rien, une bonne partie de son salaire passait dans ses sous-vêtements. Non, elle ne possédait pas de culottes de grand-mères, de celles qu’on ne met que lorsque tout le reste est à la machine, ou qu’on n’a vraiment pas l’intention de montrer à qui que ce soit, mais que des ensembles. Plus simples pour tous les jours et carrément fantaisistes et aguicheurs – du moins l’espérait-elle mais jusqu’à présent, elle n’avait encore jamais reçu de plainte à ce propos – pour les grands soirs. Oui, on pouvait dire qu’elle se pliait en quatre pour Matt. Mais il le lui rendait bien.
C’est ainsi qu’ils se mirent en route parce que s’ils ne s’activaient pas ne serait-ce qu’un petit peu, ils n’allaient pas rentrer si vite que ce qu’ils avaient prévu – ou alors, ils risquaient surtout de rentrer bredouille plutôt que les bras chargés de bonbons – et croisèrent la route d’une espèce de timbrée qui avait l’air de véritablement croire qu’ils étaient tout prêts à faire cuire leur fille… Et qui leur donna son sachet de bonbons en prime. Avec toute la discrétion dont elle était capable, Robin se pencha sur son mari pour lui demander si lui aussi avait l’impression qu’elle faisait partie d’un groupe spécialisé mais il s’avéra que tous deux n’avaient pas la même définition des mots « groupes spécialisés ». Une mafia ? Voilà qui la fit rire. Quoiqu’il n’avait peut-être pas tort ; en dehors de tous leurs trafics et autres crimes, ces gens-là devaient avoir une vie à peu près normale. Si elle s’en tenait à ce qu’elle avait vu dans les Affranchis, il fallait mettre de fameux guillemets sur « vie à peu près normale » parce qu’elle se rappelait très bien de cette scène où la femme du héros essaye avec beaucoup de difficultés de faire disparaître quantité de paquets de cocaïne en tirant la chasse. Cela dit, elle imaginait tout à fait que ces gens aient des enfants et qu’ils les emmènent faire la tournée des maisons en quête de bonbons le soir d’Halloween. « Non, je voulais dire des gens tout droit sortis d’un hôpital psychiatrique. Mais maintenant que tu le dis, on va jeter ces bonbons dans la poubelle la plus proche. » A son tour, Robin recracha le caramel qu’elle n’avait toujours pas avalé ; elle ne craignait pas vraiment qu’il soit empoisonné, non, mais bourré d’une quelconque drogue en revanche, c’était fort possible. Dans tous les cas, pas question de mourir ni de planer de cette manière ce soir. Enroulant un bras autour de la taille de son mari, elle se blottit contre lui quelques secondes avant de se décoller pour monter les quelques marches du perron de la première maison se trouvant sur leur parcours. Celles-ci étaient reconnaissables aux décorations dont elles étaient ornées.
Prenant un air menaçant, elle réclama des bonbons à ce vieux monsieur qui s’empressa de jouer le jeu, s’extasiant devant cette petite crevette marinant paisiblement dans sa casserole. Voilà quelqu’un qui comprenait la blague, ça faisait plaisir ! Il lui pinça doucement la joue et, en réponse, elle battit de ses grands yeux clairs – ceux de son papa -, dans sa direction, le tout avec un joli sourire. Quelle charmeuse, celle-là ! En tout cas quand elle était dans un bon jour, et elle avait manifestement l’air d’aimer ce jour tout autant que ses parents. Puis, comme ça n’était pas assez rapide à leur goût, Matt, d’une voix caverneuse, pressa l’homme qui fit alors tomber quelques bonbons dans la casserole. Tous deux remercièrent le gentil monsieur avant de reprendre la route. Enfin presque puis son époux s’arrêta quelques instants et qu’elle en fit naturellement de même. Elle prit ensuite le caramel enrobé de chocolat qu’il lui tendait et se mit à rire à sa conclusion : pas de poison mais possiblement du viagra. Prenant ce même air coquin, elle conclut : « Si c’est le cas, alors je peux t’assurer qu’aucun de nous deux ne fermera l’œil de la nuit ! » Accordant le geste à la parole, elle enfourna à son tour le bonbon. C’est vrai, quelqu’un s’était-il jamais demandé quel effet ça pouvait avoir sur les femmes ? Oui, Samantha dans un certain épisode de Sex and the City. Et s’il y avait du vrai dans cette série, alors ça ne dérangeait pas le moins du monde Robin de vivre une expérience similaire à la sienne. Bien qu’ils n’aient clairement pas besoin de ça, c’était un fait. Se remettant en marche, ils purent constater que la maison suivante sur leur chemin était vraiment très décorée. Tant et si bien que Robin aurait eu du souci à se faire si elle avait participé à un concours quelconque. Avisant ce qui avait tout l’air d’être une housse mortuaire, Matt s’écria soudain qu’on avait tué leur ancienne voisine. Ce qui ne manqua toujours pas de faire rire Robin, évidemment. « Une rivale de moins ! » Puis elle désigna un amas de poussettes garées devant l’entrée. « Regarde ça, on dirait que c’est l’attraction du coin. Dire que je pensais qu’on était les seuls à avoir emmené un enfant aussi jeune. » Comme quoi, d’autres avaient eu la même idée qu’eux.@Matthew Braithwaite
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Sujet: Re: monster mash → matt (#) Jeu 24 Nov - 0:40
Un sourire fier se dessine in extrémiste sur les lèvres de l'anglais, en entendant Robin dire qu'elle l'aimait et qu'il réussissait - lui aussi - à lire dans ses pensées. Puisque bon, la plupart du temps, Matthew était sûr qu'elle était la seule à pouvoir lire dans ses pensées. Mais faut croire que cette fois-ci, c'était à son tour. Et de ça, oh ouais, il en était bien fier. Surtout de savoir qu'elle l'aimait, toujours... Blague à part, c'est avec un peu plus d'entrain qu'il empoigne alors la poussette avant de s'éloigner de la Range. Car plus vite ils vont récupérer tout un tas de bonbons, plus vite ils rentreront. Et ça, il ne risque vraiment pas de l'oublier.
Avant même de dépouiller la première maison, voilà qu'ils tombent sur cette étrange femme. Bien entendu, ils la rackettent presque avant de poursuivre leur chemin, le sac entier de bonbons dans les mains. Mais des bonbons possiblement empoissonnés, du moins assez douteux puisque Matthew fait part de son avis à sa femme. Il est vrai que la question pouvait totalement se poser : pourquoi leur avait-elle donner aussi facilement tout son sachet de bonbons ? Matthew était loin d'être un bon détective ou encore un flic expérimenté, mais il s'était tout même posé cette question, après quoi, il avait finit par recracher ce caramel par dessus son épaule. C'était pas très polie, ni propre d'ailleurs, mais soit, il ne comptait pas tellement garder ce caramel en bouche une seconde de plus, au risque de mourir empoissonné. Suite à quoi Robin vient à solliciter sa curiosité. Elle entendait quoi par "groupe spécialisé", hum ? Peut-être une sorte de mafia, qui sait.. Mais l'anglais l'ignorait. En revanche, alors qu'il regarde sa femme recracher ce caramel, il en ricane un peu fort. « Oui, recrache le ! Mais..ça voudrait dire qu'on a surement laissé une folle s'approcher de notre fille.. » dit-il finalement en grimaçant. Et heureusement qu'elle n'avait pas toucher Harper ! Allez savoir où ses mains avaient trainé... Posant alors sa main sur celle de sa femme contre sa taille, le couple peut désormais poursuivre leur quête, plus sereinement.
C'est à la première maison, qu'ils font tous les trois face à un vieux monsieur, munie de son panier en osier, bien remplis de toute sorte de friandises. Et toutes ont l'air succulentes, c'est ce que l'anglais se dit tout en jouant son rôle de papa diabolique. Même si Harper - à l'âge qu'elle a - préfère encore le lait de sa mère, il en est pas moins de ses parents, qui se veulent tout de même bien assez gourmands pour récolter tous ces bonbons avant de se les empiffrer. Pour ce qui est de Harper, son heure viendra. C'est alors au tour de la casserole, de se remplir d'une bonne poignée de bonbons, alors que leur petite crevette ne semble pas tout suivre, en temps et en heure. Mais un jour, elle comprendra. Quittant le perron de cette propriété, c'est au tour de Matthew de se saisir de deux bonbons divers pour en donner un à sa femme, alors qu'il s'empresse déjà à goûter le sien. Et ce cœur au caramel le fait craquer. Si bien, qu'il en vient aussi à se demander s'il n'y avait pas une sorte de viagra à l'intérieur. Bien entendu, en faisant part de ses pensées, à sa femme, une fois de plus. C'est que l'anglais se veut remplit d'humour, pour une telle soirée ! Mais en entendant le rire de Robin, ce dernier ne peut s'empêcher de faire résonner le sien dans le quartier. « Ah mais de toute façon, chérie, on est pas prêt de dormir. C'est moi qui te le dis ! » Oui, puisqu'il compte bien croquer dans l'une de ses tentacules... Mais chaque chose en son temps... Matthew ne cesse de rire, alors qu'il se met à imaginer la conséquence qu'il subirait, s'il y avait vraiment du viagra dans ce bonbon. Décollant un peu de caramel contre l'une de ses dents avec l'aide de sa langue, il ricane tout en reprenant. « Mais si y'a vraiment du viagra, alors j'ai bien peur de faire fuir tous ces beaux enfants... » Si beaux ils le sont, sans doute, probablement, il ne sait pas vu qu'ils sont si bien tous déguisés.
Poursuivant leur chemin, ils font désormais face à cette formidable maison, de part sa construction assez ancienne, mais surtout de part toute cette décoration un peu trop excessive tout de même. Y compris cette sorte de cadavre, allongé sur le bord du trottoir qui incite alors Matthew à parler de leur ancienne voisine : Madame Colette Hops. Qui n'était autre qu'une vieille dame, âgée d'au moins quatre vingt bonnes années, ancienne gérante d'une boutique de couture, et purement américaine qui avait bel et bien décidé de passer sa retraire sur l'île néo-zélandaise. Agrippé quelques secondes au bras de sa femme, Matthew tente de jouer à ce jeu terrifiant avant de s'écarter quelque peu, et de la regarder tout en venant à plisser des yeux. « Quoi ? Tu n'aimais pas notre ancienne voisine ? » dit-il en prenant un air gentiment offensé. Tant bien, qu'au fond de lui, il pouffait déjà de rire...
Et alors que Robin désigne un amas de poussettes, toutes presque entassées devant l'entrée de cette maison, Matthew suit du regard la pointe de son doigt avant de s'arrêter net. « Faut qu'on aille voir alors ! » Pour sur qu'ici, ils auront carrément plus de bonbons ! Et sans attendre, alors qu'il attire sa femme avec lui, après lui avoir prit la main, Matthew accélère le pas jusqu'au devant de cette maison. Mais sur le peu de distance qui les sépare du trottoir, jusqu'à la porte d'entrée, le couple se doit d'enjamber quelques décorations. A peine arrivés devant, Matthew s'arrête derrière un petit groupe d'enfants et se retourne vers sa femme. « Ca va ton dos ma puce ? Tu veux que je la prenne ? Ou on l'a met dans la poussette si tu veux ? » S'il voulait soulager le dos de Robin ? Oui. S'il voulait faire garde partagée ? Oui.
...
PAR ZAJA.
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Robin Braithwaite
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○ âge : 40 (29.02).
○ statut : mariée à son âme sœur.
○ métier : restauratrice d’œuvres d'art/médium, il lui arrive aussi de collaborer avec la police sur certaines enquêtes.
○ quartier : elle a fini par vendre son appartement et son petit couple réside désormais au #444 south bay avec le cri des mouettes et le bruit des vagues en fond sonore.
○ orientation sexuelle : asexuelle biromantique.
○ informations en vrac :
maman d'une petite fille depuis le 25.02.22 ✯ a tendance à parler seule ✯ conduisait une coccinelle décapotable presque antique qui n'a de cesse de tomber en rade, se déplace dorénavant en range rover avec siège-auto à l'arrière ✯ drôlement calée en histoire de l'art ✯ connaît londres mieux que sa propre chambre ✯ joue de la guitare et passe son temps à chanter, pas si mal, d'ailleurs ✯ netflix est son meilleur ami ✯ croyez-le ou non mais elle est enfin mariée. elle l'aime, elle l'adore et a l'impression de marcher sur un petit nuage depuis ✯ a pour habitude d'avoir le cœur brisé et le vit toujours à la bridget jones ✯ a bien essayé d'être proche de sa famille mais a préféré fonder la sienne ✯ essaye autant que possible de mettre son don au service des autres ✯ grande fan de james bond (surtout daniel craig) et de son aston martin.
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Sujet: Re: monster mash → matt (#) Jeu 24 Nov - 18:30
monster mash.
When I come home at night I bang the door real tight People call me on the phone I'm trying to avoid Or can the people on TV see me, Or am I just paranoid? When I'm in the shower, I'm afraid to wash my hair Cause I might open my eyes and find someone standing there! People say I'm crazy, just a little touch But maybe showers remind me of Psycho too much That's why... I always feel like somebody's watchin' me And I have no privacyQu’une folle se soit approchée de leur fille lui faisait froid dans le dos. Mais Robin prit une grande inspiration et relativisa : bien qu’elle le veuille de tout son cœur et de toute son âme, elle ne pourrait pas toujours couver Harper au point de surveiller et surtout d’approuver chacune de ses fréquentations. Un jour viendra où leur crevette fréquenterait qui elle voudrait. Des gens bien comme des gens qui ne le seraient pas. Peut-être même irait-elle jusqu’à fréquenter des gens qu’elle désapprouverait exprès pour la provoquer. Alors non, ce n’était pas à sa propre expérience qu’elle était en train de penser ; Robin n’avait ô grand jamais essayé de provoquer sa propre mère, pas même en traversant cette phase très ingrate qu’est l’adolescence ; pas parce qu’elle en avait peur, surtout parce qu’elle voyait bien sa mère trimer à essayer de nourrir les cinq bouches de ses enfants toute seule et qu’elle n’aurait surtout pas voulu lui rajouter une charge mentale supplémentaire. Pourtant, elle lui en avait voulu, à une époque. De ne pas la comprendre, de ne pas la croire, de la regarder comme si elle était devenue folle, de lui faire subir tous ces tests. Oui, elle lui en avait beaucoup voulu, c’était un fait, mais la vérité c’était que Robin avait été forcée de se responsabiliser très tôt et que, si elle s’était donné un mal de chien pour aider sa mère, c’était aussi pour ne pas penser à tout ce qui n’allait pas entre elles.
Bref, si elle n’était donc pas en train de penser à sa propre expérience, elle avait tout de même vu ses frères et sœurs s’y essayer, eux. Surtout le plus âgé de ses frères, on ne va pas se mentir, mais il n’avait pas été le seul. Et le fait est qu’elle redoutait déjà une telle possibilité. Pourtant, elle avait encore le temps, leur Harper n’avait même pas encore fêté sa première année. D’un autre côté, elle était bien placée pour savoir que le temps passait vite… Mais ne parlons pas de choses qui fâchent ; après avoir pris cette grande inspiration, elle expliqua : « Je sais, c’est horrible. Mais faut qu’on s’y fasse, bébé. Y en aura d’autres. Au moins, elle ne l’a pas touchée. » Sinon, Robin se serait empressée de la nettoyer de la tête aux pieds avec des lingettes. Soit, la tournée put reprendre. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la récolte faite à cette première maison fut bonne. C’est que ce n’était pas qu’un mythe : les vieux messieurs sont généreux. Pas tous, sans doute, et puis il fallait faire attention à ce qu’ils ne le soient pas trop non plus, d’ailleurs. Mais tant qu’il était question de donner des bonbons non-drogués aux enfants dont les parents se trouvaient tout à côté, ça allait.
Non-drogués, non-drogués, c’était vite dit puisqu’ils étaient possiblement bourrés de viagra. Et cette possibilité la faisait d’ailleurs beaucoup rire. Tous les deux, même, puisque Matt lui fit savoir que viagra ou non, ils risquaient de toute manière de ne pas beaucoup dormir cette nuit. Qu’il ne continue pas comme ça s’il ne tenait pas à la voir courir dans les rues et hurler sur les gens de leur donner leurs bonbons pour pouvoir rentrer plus vite. Une lueur fiévreuse traversa son regard tandis qu’elle répondait : « Au moins, j’aurais plus à me retenir de te sauter dessus. » De peur que l’effet qu’elle lui ferait ne se remarque de trop. Et puis, c’était Halloween oui ou non ? Jusqu’ici, ces enfants n’avaient pas l’air très épouvantés. Trêve de plaisanterie, il était temps de passer à la maison suivante. Une maison de taille raisonnable : pas trop grande ni trop petite, mais qui avait l’air ancienne et qui arborait au moins autant de décorations que ce dont Robin s’était servie pour décorer leur manoir. Autant dire que c’était un peu beaucoup, en l’occurrence. Carrément trop, en fait. Ça allait même jusqu’à déborder sur le trottoir. L’air outré de son mari la fit rire. « Bien sûr que je l’aimais bien. Mais elle, elle n’avait surtout d’yeux que pour toi. » A peine exagéré. Après, Matt avait pris l’habitude de lui ramener des choses essentielles comme son journal, son pain, parfois son courrier quand sa mauvaise hanche l’empêchait de se déplacer jusqu’à sa boîte aux lettres. Alors vous pensez bien qu’elle en était venue à le voir et à l’attendre comme le Messie.
Tous deux se regardèrent après avoir regardé la demeure qui se dressait devant eux et Robin acquiesça. « S’ils font ça à l’américaine, on aura même peut-être droit à des pommes d’amour. » Qu’ils pourraient partager tous les deux. Galvanisés par cette idée, voilà qu’ils se mirent presque à courir main dans la main, sautant par-dessus les décorations jonchant le sol pour grimper les marches et s’arrêter devant un groupe d’enfants les devançant. Là-dessus, Matt lui demanda si ça allait, son dos, si elle voulait qu’il prenne la relève ou bien s’il fallait mettre leur crevette dans sa poussette. Robin réfléchit alors une seconde à la question. « Hm, on va faire cette maison et puis elle ira un peu dans la poussette, je pense que ça lui fera pas de mal non plus. » En attendant, il pouvait donc laisser ladite poussette tenir compagnie à toutes les autres devant l’entrée pour ne pas s’en encombrer. Et de son côté, elle attendait sagement son tour. Et quand celui-ci arriva, elle prit une fois de plus une voix menaçante. « On a faim ! Des bonbons ou la crevette y passe ! » Oui, elle avait bien l’intention de la faire à chaque fois, celle-là.@Matthew Braithwaite
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Sujet: Re: monster mash → matt (#) Mer 7 Déc - 4:18
Sans doute que cette femme là, sortait tout droit d'un asile psychiatrique. Ce n'était pas non plus écrit noir sur blanc au beau milieu de son front, comme sur beaucoup d'autres personnes à vrai dire, puisqu'en réalité, Matthew était bien persuadé qu'il y avait plus d'un taré qui rôdait parmi les gens dits "normaux". Néanmoins, l'anglais ce fut rassuré d'être désormais aussi loin d'elle, par peur qu'elle s'en prenne à Harper. Un kidnapping d'enfant, on en entend parlé tous les jours aux informations. Quoiqu'il en soit, Robin avait raison, et heureusement que cette aliénée n'avait pas osé toucher leur fille. Ce à quoi Matthew aurait été dans l'obligation de l'expédier à l'autre bout du monde. En tout cas, c'est avec un peu d'assurance qu'il regarde sa femme recracher cette friandise avant de jeter un coup d'œil à Harper, toujours aussi confortable dans le fond de sa casserole.
Leur première rencontre de la soirée fut quelque peu bizarre, mais la deuxième d'autant plus mignonne en découvrant ce vieil homme, seul dans sa petite maison, munie d'un panier en osier remplit de bonbons. Et outre le fait que l'anglais l'est trouvé adorable avec eux, il ne put s'empêcher de plaisanter auprès de sa femme pour ce qui est du viagra. Allez savoir, il en avait surement mit dans sa petite mixture avant de concocter ses propres bonbons, avant de lui-même les emballer dans ce papier dit artisanal. C'est en lisant cette petite lueur fiévreuse dans le regard de Robin, que l'anglais décide alors de rendre le sien un peu plus charmeur. Oh oui, il espère qu'elle ne se retient pas avec lui, ce à quoi il rajoute, sur un ton doucement plus suave. « Mais j'espère que tu ne te retiens pas déjà... » Oh non. Il ne pourrait accepter que sa femme soit dans l'attente ou encore insatisfaite parce qu'elle ose se retenir. Et s'il faille trouver un endroit insolite très rapidement, ils le feront sans hésiter.
Passé cette maison, voila qu'ils font face à l'une des propriétés les plus décorées du quartier, à n'en pas douter. Les décorations débordaient même jusqu'au niveau des trottoirs, dont Matthew cru reconnaitre par amusement, le cadavre de leur ancienne voisine - qui est toujours en vie, rassurez vous. Son air offensé s'estompe alors qu'il entend sa femme rire de cette énième plaisanterie et après s'être raclé la gorge, il reprend. « Hum..à vrai dire, un jour elle s'était confié à moi. Elle devait surement penser que je voulais la charmer avec tout son courrier et tous ses journaux déposés devant sa porte, jusqu'au jour ou.. oui, elle m'a complimenté sur le fait que j'étais très serviable mais que je n'étais pas du tout son style ! » Ce qui avait eu le don de faire rire Matthew sur le moment, mais encore aujourd'hui, face à Robin. Passant alors sa main sur la nuque de sa femme pour la lui caresser quelques secondes, Matthew reprend d'un petit air amusé. « Alors tu vois, tu n'as aucun soucis à te faire concernant Madame Hops. Puis de toute façon, elle n'est même plus notre voisine.. » Suite à quoi leurs attentions furent directement portées sur l'entrée de cette grande maison, ainsi que cet amas de poussettes sur le bas côté. Et il lui en a fallut de peu - juste d'entendre parler de pommes d'amour - avant que Matthew embarque sa femme d'une main, hâtif de découvrir s'ils fêtent donc Halloween à l'américaine. Enjambant une bonne partie des décorations - qui avaient l'air tout de même bien coller sur le sol - le couple se dirige in extremis devant l'entrée. Mais rapidement, Matthew se préoccupe du dos de Robin et si elle désire alors qu'il prenne la relève concernant leur petite crevette. Finalement, il acquiesce tout en attendant leur tour. « Comme tu veux ma puce. Je préférais quand même te le demander.. » Il ne l'obligerait en rien, bien qu'il pense aussi à la santé de son dos et au confort d'Harper. Dès leur tour, et alors que Robin s'était déjà avancée avec sa voix menaçante, Matthew se mit à ricaner dans son coin - trouvant cette scène toujours aussi cocasse -, cachant d'une main sa bouche en reposant son coude sur son autre bras, croisant alors le regard du couple détenant cette ancienne maison très décorée. Décidément, leur petite plaisanterie faisait toujours son effet en voyant que la jeune femme - qui devait être tout autant âgée que Robin - commençait déjà à remplir la casserole de nouveaux bonbons avant d'en déposer une bonne poignée entre les mains de Matthew. Soulevant alors les épaules et affichant un large sourire amusé, Matthew ne tarde pas à lancer un regard complice à sa femme avant de les remercier et ainsi, de complimenter - seulement par politesse - la décoration de leur maison. Mais très vite, la jeune femme met en avant le potentiel de sa demeure tout en se vantant librement, devant eux, d'avoir la maison la plus décorée de l'île. Et d'après elle, elle n'exagère pas, alors qu'elle fait naître sur elle un air de plus en plus désagréable voire agaçant... Ce à quoi l'anglais ne put s'empêcher de se pincer les lèvres, se donnant alors un air discrètement hésitant tout en restant calme, déviant ses yeux clairs sur les bonbons qu'il possède dans le creux de ses mains, avant de voir le visage de sa femme changer. Oulah...une guerre de voisinage viendrait-elle d'éclater ?
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Robin Braithwaite
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○ âge : 40 (29.02).
○ statut : mariée à son âme sœur.
○ métier : restauratrice d’œuvres d'art/médium, il lui arrive aussi de collaborer avec la police sur certaines enquêtes.
○ quartier : elle a fini par vendre son appartement et son petit couple réside désormais au #444 south bay avec le cri des mouettes et le bruit des vagues en fond sonore.
○ orientation sexuelle : asexuelle biromantique.
○ informations en vrac :
maman d'une petite fille depuis le 25.02.22 ✯ a tendance à parler seule ✯ conduisait une coccinelle décapotable presque antique qui n'a de cesse de tomber en rade, se déplace dorénavant en range rover avec siège-auto à l'arrière ✯ drôlement calée en histoire de l'art ✯ connaît londres mieux que sa propre chambre ✯ joue de la guitare et passe son temps à chanter, pas si mal, d'ailleurs ✯ netflix est son meilleur ami ✯ croyez-le ou non mais elle est enfin mariée. elle l'aime, elle l'adore et a l'impression de marcher sur un petit nuage depuis ✯ a pour habitude d'avoir le cœur brisé et le vit toujours à la bridget jones ✯ a bien essayé d'être proche de sa famille mais a préféré fonder la sienne ✯ essaye autant que possible de mettre son don au service des autres ✯ grande fan de james bond (surtout daniel craig) et de son aston martin.
When I come home at night I bang the door real tight People call me on the phone I'm trying to avoid Or can the people on TV see me, Or am I just paranoid? When I'm in the shower, I'm afraid to wash my hair Cause I might open my eyes and find someone standing there! People say I'm crazy, just a little touch But maybe showers remind me of Psycho too much That's why... I always feel like somebody's watchin' me And I have no privacySi en plus de ça, son mari se mettait à lui faire les yeux doux, Robin ne donnait pas cher de sa peau. L’entendre lui dire qu’il espérait qu’elle n’était pas déjà en train de se retenir de lui sauter dessus l’amusa. S’il savait… Une seule et unique chose pouvait la retenir de fondre sur lui tel un vampire sur sa proie et celle-ci se trouvait actuellement plongée dans une casserole qu’elle portait sur son dos. En réponse à cette invitation, elle pouffa puis l’attrapa par le col de son joli petit costume de homard pour venir déposer un baiser ô combien fiévreux et même fougueux, laissant transparaître toute l’envie qu’il suscitait chez elle, sur ses lèvres. « T’as pas idée comme ça me tente. Mais qu’est-ce qu’on ferait de notre crevette ? On demanderait au gentil monsieur de tout à l’heure de nous la garder quinze minutes ? » Impensable ! D’ailleurs, comme pour prouver qu’elle n’était pas du tout d’accord avec cette idée non plus, Harper émit un nouveau petit couinement d’impatience. A croire qu’elle avait hâte qu’on l’arrose à nouveau de bonbons. A moins qu’elle fasse tout simplement preuve de jalousie parce que ç’avait quand même très souvent tendance à tomber à chaque fois que ses parents se rapprochaient un peu, ces petites manifestations. Un petit sourire aux lèvres suite à cette réflexion, elle secoua la tête de gauche à droite en signe de dénégation. « Tu vois ? Elle est contre cette idée. C’est pas grave, je patienterai, ça n’en sera que meilleur. » Oh oui, ça promettait.
Là-dessus, ils purent donc se remettre en route et découvrir la prochaine maison qui était si décorée qu’on avait un peu l’impression qu’elle vomissait ses décorations jusque sur le trottoir. Voilà une erreur que Robin, elle, n’aurait pas commise. Certes, elle adorait Halloween mais c’était également quelqu’un d’assez sobre et de très élégant et elle savait très bien où s’arrêter pour que ça reste de bon goût. Elle garda cependant cette pensée pour elle et se concentra sur la housse mortuaire traînant sur le trottoir et qui, selon les dires de Matt, contiendrait peut-être le cadavre de leur ancienne voisine. Ancienne voisine qui, elle n’était pas passée à côté, ne se retenait jamais de lancer des œillades à son époux lorsqu’il leur arrivait de se croiser dans les couloirs. Pourtant, elle écouta ce qu’il avait à lui raconter à ce propos et fut pratiquement estomaquée d’apprendre que cette madame Hops avait eu l’outrecuidance de lui confier un jour qu’il était bien gentil mais qu’elle ne le trouvait pas vraiment à son goût. Bouche bée, elle en resta sans voix quelques secondes avant de reprendre : « Tu déconnes ?? Elle t’a vraiment dit ça ? Elle a osé ? Mais j’ai bien vu la manière dont elle te regardait pourtant… Remarque, puisque tu le dis, c’était peut-être juste à cause de la cataracte… » Et une fois passé le choc d’apprendre que son mari pouvait ne pas être du goût de quelqu’un, tout ça avait bien sûr été dit sur le ton de la plaisanterie ; elle n’avait jamais éprouvé le moindre soupçon de jalousie concernant leur ancienne voisine toujours bien vivante. Pas comme en ce qui concernait le pot de peinture ambulant qu’il leur avait été donné de rencontrer une nuit, dans une cellule.
Main dans la main devant la porte de cette maison de l’enfer, Robin ne put s’empêcher de couler un regard de velours en direction de Matt. Il se préoccupait de comment allait son dos et ça lui allait toujours droit au cœur ; ça non, elle n’aurait pas pu rêver de quelqu’un qui s’occuperait mieux d’elle que lui, c’était un fait. Venant tendrement frotter son nez contre sa joue, elle s’exclama : « T’es vraiment un amour, tu sais ? Mon amour à moi ! » Trêve de mignonnerie, le temps de la récolte de bonbons était arrivé pour eux et elle ne se fit pas prier pour donner tout ce qu’elle avait de talent de comédienne pour épater ce couple de péquenauds fans d’Halloween. Et ceux-ci ne tardèrent pas à faire mine d’être effrayé et à leur verser leur dû, aussi bien dans la casserole de la crevette que dans les mains de son époux. Des péquenauds peut-être, mais généreux, au moins ! Ensuite, Matt prit quelques secondes pour les remercier et les complimenter quant à leur décoration. Ce que Robin se garda bien de faire, en ce qui la concernait, elle à qui on avait appris que, quand on n’avait rien de gentil à dire, mieux valait encore se taire. Mais elle hocha tout de même poliment la tête, pour la forme. Il n’en fallut pas plus à la femme qui leur faisait face pour commencer à se vanter de sa décoration. Puis à parler d’un certain manoir de South Bay qui avait bien essayé de rivaliser avec leur maison mais qui ne leur arrivait clairement pas à la cheville. Elle aurait pu laisser passer, oui. Si elle ne s’était pas sentie personnellement attaquée avec cette remarque. Avec l’air de ne pas y toucher, elle ouvrit la bouche pour la première fois depuis sa menace de circonstance pour avoir des bonbons : « Oh mais peut-être que ces gens de South Bay savent ce que c’est que le bon goût, eux. Et qu’ils savent aussi qu’il ne suffit pas de jeter des trucs en masse sur son trottoir pour qu’une maison ait l’air d’être décorée. Qu’en pensez-vous ? » Le visage cramoisi de son interlocutrice se passait allègrement de réponse ; il était temps pour eux de prendre congé. Robin tourna les talons et, récupérant Harper dans son dos, s’indigna : « Nan mais tu te rends compte ? Ce qu’il faut pas entendre, quoi ! Elle croyait peut-être que j’allais laisser passer mais c’est mal me connaître ! » En vérité, cette femme n’avait sûrement aucune idée de qui ils étaient avant qu’elle ne lui cloue le bec avec sa remarque cinglante mais ça, elle n’y pensait pas pour le moment, trop occupée à fulminer qu’elle était pour le moment. Sortant la crevette de sa casserole, elle la posa dans sa poussette comme prévu, tout en continuant de glisser des regards noirs en direction de la porte d’entrée.@Matthew Braithwaite
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Sujet: Re: monster mash → matt (#) Mar 13 Déc - 19:58
Que Robin se retienne face à son mari, Matthew avait un peu de mal à se l'imaginer. Il est clair que pour sa part, dès qu'il en ressent l'envie soudaine, il le lui fait bien vite comprendre, même s'ils se retrouvent à un repas de famille, bien que ce soit assez rare. Soit par message s'il se veut overbooké par le boulot, en insistant bien sur certains mots y compris sur des gros sous entendus, ou encore soit par un simple regard que seule Robin en détient l'unique lecture. Mais ce dont il souhaite toujours, c'est qu'elle ne se retienne pas. Adorant ce moment ou l'envie devient de plus en plus difficile à contrôler pour qu'elle se jette littéralement sur lui. Il est vrai qu'au beau milieu de ce quartier, ce n'est pas franchement l'endroit idéal pour de tels ébats, surtout que la petite crevette continue de s'entasser dans le fond de sa casserole. Quelque peu surprit de se faire attraper par le col, mais dont il trouve cette réaction très envoutante, Matthew se laisse faire et vient à poser ses deux grosses pinces autour de la taille de sa femme. Le regard plus suave, il l'observe un court instant avant qu'elle ne se mette à l'embrasser de la sorte. Un baiser fiévreux qui en dit long sur leurs envies désormais partagées et pour lequel l'anglais s'applique à intensifier avant de relâcher le bout de ses lèvres. Robin n'a pas tord, même s'ils arrivent à se faufiler dans un recoin du quartier, qu'est-ce qu'ils feront d'Harper ? Hors de question de la laisser sur le bas côté du trottoir alors que ses parents s'amusent librement dans leur petite cachette. Pour sûr que si un jour elle l'apprenait, Harper se vengerait de ses parents. C'est pourquoi l'anglais finit par se pincer les lèvres, en haussant vaguement des épaules dans son costume de homard avant de prendre un petit air offensé. « Que quinze minutes ? Je crois que tu me sous estime chérie ! » Il pense même que ce soit impossible, déjà de laisser Harper dans les bras d'un vieil homme distribuant des bonbons susceptibles de contenir du viagra, mais surtout impossible qu'il ne dure que seulement quinze minutes, au vu des heures qui défilent durant leurs petites parties de jambes en l'air. Mais ce n'est qu'en entendant le couinement de leur fille, que l'anglais récupère un sourire en regardant Harper, du coin de l'œil. Entrainant alors sa femme à poursuivre leur quête, l'anglais reprend tout naturellement. « On va devoir attendre donc... » Oh oui, ils n'ont véritablement plus le choix, surtout d'après Harper.
Proche du cadavre de leur ancienne voisine, c'est à cet endroit que le couple décide alors de parler de son cas, ouvertement. Matthew prend même le risque d'avouer à sa femme que, finalement, il n'était pas le genre d'homme pour lequel leur chère voisine ce serait arrêté, malgré qu'il lui est été très serviable, durant sa première année. C'était bien un fait, Matthew ne plaisait pas à tant de femmes que cela, et encore moins aux vieilles dames. Sans compter la vieille folle de la ferme, bien entendu. Pour le coup, Robin semble s'en étonner alors qu'il en ricane en hochant plusieurs fois de la tête. Non, il ne déconnait pas. Trouvant tout de même cette situation assez cocasse et gentiment malaisante pour lui, Matthew finit par exploser de rire alors que sa femme lui soumet l'idée d'une possible cataracte. « C'est blessant là quand même ce que tu me dis ! » Pas qu'il aime plaire aux femmes, loin de là, mais de dire que c'était sans doute à cause d'une cataracte... Quoiqu'il en soit, ça l'amuse tout de même. « Mais ouais, je pense bien qu'elle devait avoir un soucis de cataracte, ou de la merde dans les yeux... » dit-il en se vantant légèrement, juste histoire de se rassurer un peu. Puis bon, Madame Hops était si adorable avec lui...il en garderait toujours un très bon souvenir !
L'idée de mettre Harper dans cette casserole n'était pas si mauvaise, mais pour ce qui était du dos de sa femme, un peu quand même. C'est pourquoi il préférait s'en préoccuper, surtout que ca faisait déjà un moment qu'elle la portait sur son dos. Et en voyant la réaction de Robin, l'anglais ne peut s'empêcher de sourire tendrement alors qu'il passe une main dans ses cheveux bruns. « Tu pourras jamais dire que je ne m'occupe pas de toi.. » dit-il dans un doux murmure alors qu'il se prend à la taquiner, déposant délicatement un baiser sur le dôme de son front. Malgré les décorations horrifiantes qui se trouvent autour d'eux, le couple ne peut s'empêcher d'avoir toujours ces petites marques d'attention, l'un envers l'autre.
Face à cette maison dont les deux propriétaires semblaient dans un premier temps assez généreux pour ce qui était des bonbons, l'anglais remarque qu'ils le sont de moins en moins alors que cette femme se permet d'attaquer ouvertement le Manoir de South Bay. Matthew ne cache pas son étonnement en venant froncer un peu plus durement ses sourcils, cherchant aussi à comprendre pourquoi une certaine compétition venait de naitre entre eux. Bien entendu, ce couple ignore encore que ce Manoir leur appartient. Et fort heureusement pour eux aussi. Mais il remarque alors l'expression de Robin changer subitement et s'attendant...au pire. Il connait sa femme, mieux que personne. Et a entendre sa propre répartie, Matthew l'encourage intérieurement alors qu'il dépose rapidement les bonbons qu'il tenait encore dans ses mains, dans la casserole d'Harper. Il est clair que Robin ne se démonte pas, et l'attaque par de lourds sous entendus, pour le plaisir de l'anglais. Elle arrive même à lui faire fermer son clapet alors que Matthew jette désormais son regard dans celui de son possible époux. Inévitablement, ce dernier comprend alors que le Manoir leur appartient. Mais ne voulant tous deux, pas s'immiscer dans la discussion de leurs femmes, les deux hommes restent alors en arrière, tout en se défiant quelque peu du regard. Suivant le départ de Robin, Matthew finit par lâcher un jurons dans sa langue natale avant de l'aider à mettre Harper dans la poussette qui attendait sagement pas très loin d'eux. « Tu as eu raison ma puce. Mais maintenant, ce qui est sur c'est qu'ils savent que ce Manoir nous appartient. Et quelque chose me dit que tous les ans, ils voudront nous effacer de la carte ! » dit-il sur un ton plus posé, en tentant de rassurer Robin. Mais voyant que la pression ne redescend pas tellement, il s'avance davantage vers elle et vient à récupérer son visage entre ses mains. « Chérie, regarde moi.. » Il marque une pause, puis reprend alors qu'il plonge longuement ses yeux dans les siens. « Ne te met pas dans cet état pour eux, ils en valent pas la peine, crois-moi. Et puis on sait tous les deux, que leurs décorations sont surfaites. » Il glisse une main contre sa joue, et reprend d'un air plus compétiteur. « Mais si on doit s'inscrire à une sorte de compétition pour leur botter le cul, alors faisons le ! Tu serais partante ? » Oh ça, la compétition, Matthew connaissait parfaitement. Donc s'il fallait troquer ses gants de boxe contre des décorations d'Halloween, pour sûr qu'il n'hésiterait pas ! Déjà gagnant, car leur Manoir était déjà bien plus imposant et classe, que leur vieille maison...
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PAR ZAJA.
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Robin Braithwaite
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○ âge : 40 (29.02).
○ statut : mariée à son âme sœur.
○ métier : restauratrice d’œuvres d'art/médium, il lui arrive aussi de collaborer avec la police sur certaines enquêtes.
○ quartier : elle a fini par vendre son appartement et son petit couple réside désormais au #444 south bay avec le cri des mouettes et le bruit des vagues en fond sonore.
○ orientation sexuelle : asexuelle biromantique.
○ informations en vrac :
maman d'une petite fille depuis le 25.02.22 ✯ a tendance à parler seule ✯ conduisait une coccinelle décapotable presque antique qui n'a de cesse de tomber en rade, se déplace dorénavant en range rover avec siège-auto à l'arrière ✯ drôlement calée en histoire de l'art ✯ connaît londres mieux que sa propre chambre ✯ joue de la guitare et passe son temps à chanter, pas si mal, d'ailleurs ✯ netflix est son meilleur ami ✯ croyez-le ou non mais elle est enfin mariée. elle l'aime, elle l'adore et a l'impression de marcher sur un petit nuage depuis ✯ a pour habitude d'avoir le cœur brisé et le vit toujours à la bridget jones ✯ a bien essayé d'être proche de sa famille mais a préféré fonder la sienne ✯ essaye autant que possible de mettre son don au service des autres ✯ grande fan de james bond (surtout daniel craig) et de son aston martin.
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Sujet: Re: monster mash → matt (#) Dim 18 Déc - 18:08
monster mash.
When I come home at night I bang the door real tight People call me on the phone I'm trying to avoid Or can the people on TV see me, Or am I just paranoid? When I'm in the shower, I'm afraid to wash my hair Cause I might open my eyes and find someone standing there! People say I'm crazy, just a little touch But maybe showers remind me of Psycho too much That's why... I always feel like somebody's watchin' me And I have no privacyHabituellement, quand l’envie lui prenait, Robin n’était pas du tout du genre à tourner autour du pot. Et dans ces moments-là, elle qui savait pourtant très bien manier les mots depuis presque toujours, n’y allait jamais par quatre chemins et se montrait généralement très directe. Si Matt se trouvait dans les parages, d’un mot, d’un regard ou d’un geste, elle parvenait très bien à se faire comprendre. Et quand il n’était pas là, il n’était pas rare qu’elle lui envoie des photos qui ne laissaient que très peu de place au doute. Sans être vulgaire pour, autant car Robin restait Robin, mais le moins que l’on puisse dire, c’est que le message était très clair. Sûrement parce qu’avant son mari, ce genre de sensations ne lui était arrivé que très peu souvent, pour ne pas dire jamais et qu’il était donc question de se rattraper un peu. Mais avec Harper sur les bras – et même sur le dos, en l’occurrence -, les choses étaient un peu différentes. Ils ne pouvaient décemment pas la confier quelques minutes au premier venu et puis quoi encore ? Puis ils ne pouvaient pas non plus rebrousser chemin pour retourner à la voiture la déposer dans son siège-auto parce que c’était comme ça qu’on se retrouvait avec un bébé mort. Ce qui fait qu’il n’y avait donc plus qu’une seule solution : attendre. D’un air gourmand, elle le regarda de la tête aux pieds tandis qu’il s’offusquait gentiment au sujet des quinze minutes. Le tout en se passant inconsciemment la langue sur les lèvres avant de se mettre à pouffer. « Mais pas du tout, bébé ! Je sais très bien que tu tiens très, très bien sur la longueur. Mais il aurait fallu qu’on fasse vite. » Au fond, ce n’était sans doute pas plus mal pour eux de devoir attendre pour pouvoir faire ça dans les règles de l’art. A regret, elle confirma d’un mouvement de tête qu’il leur faudra donc patienter et se remit en marche pour arriver devant la housse mortuaire de leur précédente voisine.
Ce qui lui fit réfléchir au fait que maintenant ils n’en avaient même plus. Enfin si, sûrement, mais clairement pas aussi proches que madame Hops. D’ailleurs, Robin ne se rappelait pas les avoir jamais vu tant leur manoir était isolé. Ce qui n’était pas plus mal ; personne pour venir leur casser les pieds si les chiens aboyaient, si la musique allait trop fort, si Harper pleurait la nuit ou encore si Robin faisait trop de bruit au moment de leurs ébats. En fait, c’était le rêve. Bon, peut-être un peu moins lorsqu’ils étaient en panne de quelque chose comme de sucre, d’œufs ou de lait mais ils avaient quatre voitures, dont une plus en état de marche, mais les trois autres oui ! Alors ça ne serait pas de chance que les trois n’aient plus une seule goutte d’essence dans leur réservoir et qu’ils ne puissent plus faire un saut ne serait-ce qu’à l’épicerie de luxe du quartier. Quoi qu’il en soit, si cette dame n’avait pas vraiment craqué sur Matt, il n’y avait pas trente-six solutions : c’est qu’elle n’y voyait plus clair. Mais son époux ne le comprit pas de cette façon-là et, bien que ça le fasse rire, il lui fit aussi remarquer que c’était un peu blessant. Et ce petit quiproquo la fit rire à son tour. « Allons, c’est pas du tout ce que j’ai voulu dire ! Ce que je voulais dire, c’est qu’elle n’y voyait plus assez bien pour se rendre compte de ta beauté et qu’en plus, le fait de tant forcer sur ses yeux pour y voir quelque chose a dû me donner cette impression. Mais tu le sais que t’es un canon, pas vrai ? » Ça oui, et Robin était toujours très fière de parader à son bras.
Quelques marches à grimper et les voici devant la porte d’entrée. Enfin, pas tout à fait, plutôt devant une ribambelle de gamins en train de réclamer leurs bonbons comme ils étaient supposés le faire ce soir. Encore une fois, il n’y eut plus qu’à attendre, c’était donc le maître mot de la soirée. Et sur ce temps, Matt s’inquiète fort adorablement de l’état de son dos. Qu’est-ce qu’elle l’aime quand même ! Ce qu’elle lui fit savoir de quelques mots doux, puis elle papillonna innocemment dans sa direction avant de la dévorer de son regard énamouré tout en répondant : « J’en ai pas l’intention. » Puis elle accueillit ce baiser sur son front avec un sourire conquis et ce fut à leur tour. Dans un premier temps, l’échange se passa bien. Matt se montrait très poli. Elle un peu moins parce qu’elle n’avait pas envie de se forcer. Et puis la conversation s’envenima d’un coup à partir du moment où l’autre femme se mit à se vanter de la décoration de sa maison. Bon, ça encore, c’était une chose que Robin pouvait accepter – même si elle était d’avis qu’il ne valait mieux pas se vanter d’une telle décoration -, mais elle ne put s’empêcher de voir rouge en s’entendant dire que leur manoir n’arrivait pas à la cheville de cette vieille baraque. Ce fut plus fort qu’elle, elle ne pouvait pas laisser passer une telle attaque. Non, il lui avait faire taire l’autre à tout prix, qu’elle sache à qui elle avait à faire. Et comme souvent, c’est sans mal qu’elle y parvint. Mais ça ne l’empêcha pas de continuer à fulminer tout en s’éloignant bras croisés de leur stupide maison. Heureusement, Matt était là pour l’aider à se calmer. Enfin, en partie puisqu’il lui avoua alors être inquiet du fait qu’ils venaient de se faire des ennemis qui s’amuseraient à leur mettre des bâtons dans les roues tous les ans et même à toutes les fêtes qu’ils auraient décidé de fêter. « Ouais ben s’ils décorent aussi mal pour les autres fêtes, on a pas trop de souci à se faire, je crois. » Ça, c’est ce qu’elle disait, mais son attitude laissait comprendre qu’elle n’était pas vraiment contente. Raison pour laquelle son mari prit son visage entre ses mains et la rassura du mieux qu’il put. Non, tout ça n’en valait pas la peine. Posant la main sur la sienne et la caressant du bout du pouce, elle hocha la tête. « T’as raison. Et carrément que je serais partante. Faut qu’on leur montre qui a bon goût, ici ! » Là-dessus, un flot de parents tout excités – à croire qu’eux aussi avaient décidé de manger les bonbons de leurs enfants – se déversa sur eux pour venir récupérer leurs poussettes. Instinctivement, Robin se recula pour qu’aucun d’eux ne puisse lui marcher – ou pire, lui rouler – sur les pieds avant de récupérer sa propre poussette. Autant mettre tout ça de côté et reprendre leur collecte.@Matthew Braithwaite
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