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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 gangsta's paradise → hunter

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Aveleen Maguire
Aveleen Maguire
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gangsta's paradise → hunter 4JQwaWmX_o
○ âge : 36 (28.11)
○ statut : célibataire.
○ métier : livreuse de pizzas.
○ quartier : north bay.
○ orientation sexuelle : hétéro.
○ informations en vrac : née au sein d'une famille d'éleveurs de moutons d'upper hutt ᐱ a toujours su que la vie à la campagne n'était pas faite pour elle ᐱ préfère de loin tout ce qui touche à l'espace ᐱ au point de vouloir en faire son métier et de travailler dur pour devenir un jour astrophysicienne ᐱ virée au bout de quelques années seulement passées à la base de trentham. faute professionnelle disent ses anciens employeurs, découverte qu'elle n'aurait pu dû faire, préfère-t-elle dire ᐱ s'est reconvertie en livreuse de pizzas car on ne lui a même pas demandé son permis de conduire avant de l'embaucher ᐱ est partie s'installer dans un chalet des plus sécurisés à l'orée des bois d'island bay - à l'écart du reste - depuis quelques mois ᐱ conduit un vieux pick-up ᐱ installe des micros chez les gens qu'elle trouve louches au moment de la livraison de pizzas ᐱ pense qu'on en a après sa vie ᐱ fait vivre les fermiers du coin en ne faisant ses courses que chez eux ᐱ fait ses propres pulls grace à la laine des moutons de ses parents ᐱ ne sait pas nager ᐱ a un tatouage de la constellation cassiopée à l'intérieur de la cuisse ᐱ a des origines écossaises et irlandaises ᐱ vient de découvrir la kpop et aime plutôt bien

○ posts : 303
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○ pseudo : dory.
○ avatar : karen gillan
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○ inscrit le : 15/05/2022
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MessageSujet: gangsta's paradise → hunter (#)   gangsta's paradise → hunter EmptyLun 3 Oct - 19:21

Planquée sous le comptoir derrière lequel elle se tenait quelques instants à peine plus tôt, Aveleen attendait l’arrivée de la flicaille. Ces mêmes poulets qui n’avaient été d’aucune utilité concernant son problème avec ses anciens employés, mais ça ne l’empêchait pas de ne pas perdre espoir cette fois-ci puisqu’elle se trouvait au beau milieu d’un braquage. Et si elle avait trouvé refuge sous la caisse-enregistreuse au lieu de prendre ses jambes à son cou après avoir lancé de toutes ses forces l’arme qu’elle avait trouvée au même endroit où elle-même se trouvait actuellement sur son agresseur, c’est parce que soit elle avait mal visé, soit elle n’avait pas lancé assez fort parce que, quoiqu’un peu sonné, le gars avait quand même fini par se relever en se tenant la tête entre les mains, du sang lui coulant de l’arcade sourcilière directement dans les yeux, lui brouillant au passage la vue. Quant à l’autre jeune femme se trouvant dans le magasin avec elle, la rouquine ne la voyait plus et n’avait pas vraiment envie de sortir la tête de son trou pour regarder ce qu’il en était réellement. C’est alors qu’elle vit les gyrophares bleus et rouges familiers se refléter sur la vitrine : elle devrait être bientôt tirée d’affaire ! Mais ce ne fut pas pour autant qu’Aveleen sortit tout de suite de sa cachette. Non, elle préférait plutôt rester attentive à ce qui se passait de l’autre côté du comptoir. La police entra, et n’eut apparemment pas trop de mal à appréhender le braqueur qui de toute façon n’avait déjà pas l’air bien malin mais en plus n’y voyait plus que d’un œil à cause du sang. Sans rien voir de tout ça, elle les entendit lui passer les menottes et sortir tandis que l’un d’eux restait sur place pour lui faire savoir que la voie était libre, à présent.

La rouquine sortit donc et conversa quelques instants avec l’agent qui lui demanda comment elle se sentait, lui donna quelques conseils comme prendre du repos et autres conneries dans le genre. Mais avant tout, il voulait qu’elle passe au poste faire sa déposition. Et tant qu’à faire, tout de suite, en plein milieu de la nuit. Pourquoi pas, après tout ? Autant le faire tant que tout était encore si frais dans sa mémoire. Croisant le gérant sur son passage, elle le laissa se démerder avec tout ce qui était fermeture et sortit dans la nuit. Pour retrouver Hunter et son van. Hunter maintenu à l’écart par les autorités et curieusement très calme compte tenu des circonstances. Sans réfléchir, elle courut vers lui et lui sauta dans les bras, enroulant ses jambes autour de sa taille tout en le serrant fort contre elle. Peut-être que voir le canon d’arme à feu pointé sur elle d’aussi près lui avait fait plus d’effet qu’elle n’aurait cru, tout compte fait.
« Emmène-moi loin de ce trou pourri. »
Dans lequel elle ne remettrait jamais les pieds, pas même pour se prendre un coca ou pour faire le plein de son pick-up en passant. Se détachant finalement de lui, elle grimpa sur la banquette avant côté passager et commença à vider ses poches sur le tableau de bord.
« Regarde tout ce que je leur ai piqué ! »
Des Snickers, des Mars, tout plein d’autres barres chocolatées encore. Ça ne faisait peut-être pas partie du contrat mais elle estimait que c’était la moindre des choses. Puis elle se permit de mettre un peu de chauffage ; elle ne savait pas si c’était dû au choc ou bien au fait que les portes coulissantes du magasin laissaient entrer l’air froid dans toute la pièce mais elle se les gelait. Puis, se tournant d’un quart vers lui, elle expliqua :
« Tu peux me déposer au commissariat pour commencer ? Faut que j’aille faire ma déposition et j’aimerais en être débarrassée le plus vite possible. Après, on pourra aller chez moi, si tu veux. »
Aux questions qu’il lui avait déjà posées sur le sujet, Aveleen se doutait qu’Hunter était curieux de voir l’endroit où elle vivait. Ce qui n’était encore jamais arrivé parce que… Elle n’avait encore invité personne chez elle depuis qu’elle habitait ce chalet. Des fois qu’on l’ait mis sous surveillance. Et puis au fil du temps, c’était devenu son petit cocon bien elle alors elle y regardait à deux fois avant d’y laisser entrer qui que ce soit.

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MessageSujet: Re: gangsta's paradise → hunter (#)   gangsta's paradise → hunter EmptyMer 5 Oct - 5:16


Gangsta's paradise  / @Aveleen Maguire

Il a fallut d'un message, provenant du téléphone d'Aveleen, pour que tous les signaux d'alertes d'Hunter se déclenchent, alors qu'il était - par habitude - penché sur l'un de ses ordinateurs. C'est dans cette station de service, pour ce nouveau boulot, qu'elle venait de se faire braquer. Bien entendu, ce n'est que dans les films qu'on voit ce genre de situations. Et pour tout dire, au début, Hunter avait du mal à y croire. Par ennui, surement qu'elle lui faisait une mauvaise blague, il n'en savait rien. Mais bien vite, il avait finit par la croire et plus que sérieusement lorsqu'elle avait commencé à lui parler d'un flingue. Un vrai flingue ! Ce qui l'avait inciter à prévenir les autorités sans perdre de temps, donnant toutes les informations nécessaires qu'Aveleen avait pu lui transmettre. Bon, elle répondait toujours à ses messages, c'est qu'elle était encore en vie. Mais rapidement, c'est l'alarme générale qui s'était mise à retentir dans la cervelle de l'informaticien, avant qu'il ne prenne l'initiative de la rejoindre sur les lieux. Quittant précipitamment son loft - vêtu d'un jogging noir quelque peu délavé et d'un sweat gris sur lequel le "A" d'Avengers avait été imprimé - après avoir enfiler les premières baskets trouvées dans l'entrée, son van rouge n'avait encore jamais autant ronflé au vu du départ bruyant qu'il avait réalisé. Sans attendre, il avait donc prit la direction de West Bay, à la recherche de cette fameuse station de service, dont il mettait pour la première fois les pieds.

Voyant au loin la station de service, mais surtout tous les gyrophares clignotant des autorités, Hunter en conclut qu'il était enfin au bon endroit. Sur ce petit temps de trajet, alors que le moteur du van avait été bien sollicité, l'informaticien s'était littéralement arraché toutes les peaux qui dépassaient de ses doigts, quitte à même à en créer de nouvelles. Stressé ? Il l'était. Nerveux ? Autant qu'il stressait de retrouver Aveleen dans n'importe quel état. Car depuis qu'il avait prit la route, il n'avait plus reçus de message. Et parfois, ce n'était pas bon signe. Scénariste ? Oh oui, il s'en était fait tout un tas de scénarios ! Plus meurtriers les uns des autres. Quoiqu'il en soit, c'était avec la boule au ventre et la mâchoire crispée, qu'il pu enfin descendre rapidement de son van, une fois sur place.

Probablement un peu inconscient, il s'était diriger au plus proche de la station de service, mais avait finalement été stoppé - et d'une manière très nette - , par les autorités et ainsi, mit de côté. C'est là qu'il connut ce foutu sentiment d'impuissance, qui l'avait donc pousser à être de plus en plus nerveux, à poser tout un tas de questions aux agents qui l'encerclaient. D'ailleurs, l'un d'entre eux avait réussit à le rassurer - au vu des mesures qui avaient été prises pour maitriser une telle situation d'urgence - alors qu'il avait bien saisit que l'employée était son amie. Hunter avait finit par se tirer les cheveux - en se les ébouriffant de peu - faisant les cent pas tout autour de son van, avant de se calmer et d'attendre patiemment. Puisqu'il faut bien l'avouer, qu'à son niveau, il ne pouvait véritablement rien faire d'autre, ni de plus, que d'attendre. Et l'attente fut indéfiniment longue pour lui. Une attente durant laquelle il avait observé de sa place, les chaque faits et gestes des autorités, en essayant de voir au travers des vitrines recouvertes d'affiches en tout genre, tout en gardant une oreille bien tendue sur les nombreux talkies walkies qui l'entouraient. Tout ça pour dire que malgré la peur qui l'éventrait de plus en plus, Hunter donnait le change à paraître assez calme devant une telle situation. Mais à l'intérieur de lui, c'était bien tout autre chose.

Attentif, il reconnu soudainement la silhouette d'Aveleen, alors qu'elle finit par sortir en vie de cette station. Prit d'une hâte de pouvoir enfin la serrer fort contre lui, Hunter se remet à faire les cents pas derrière un agent, avant de s'adresser directement à lui, en lui signalant que c'était bien elle ! Quel soulagement de la voir saine et sauve, même si elle conversait avec un autre agent. Et alors qu'elle se met à courir vers lui, Hunter ne put s'empêcher de marcher un peu plus rapidement vers elle, retroussant inconsciemment ses manches, avant de la prendre dans ses bras. Quel soulagement oui, quelle consolation de la retrouver et ainsi, de la sentir près de lui.
Après l'avoir bien réceptionné, même s'il dû reculer de deux pas seulement, Hunter s'efforce à la serrer du mieux qu'il peut en sentant ses jambes autour de sa taille. Elle est là ! Et bien vivante ! Soupirant d'une profonde satisfaction, il sent son cœur rater un battement purement fatidique ce qui l'incite à fermer les yeux pour mieux profiter de cet instant. « Plus jamais tu bosse ici, tu entends. Plus jamais... » Bien entendu qu'il l'emmènerait bien loin de ce trou pourri, comme elle dit si bien. Lorsqu'elle finit par se détacher de lui, l'informaticien ancre sans relâche ses yeux dans les siens, tenant toujours son visage entre ses mains. « J'ai eu trop peur putain. » Une peur qui aurait surement du mal à s'évaporer de ses entrailles, alors qu'il s'était imaginé les pires scenarios, sans pouvoir l'aider une seule seconde. Mais alors qu'elle grimpe si vite dans son van, Hunter la suit du regard avant de reprendre place, face à son volant. « Allez, on se tire d'ici ! » lâche t-il tout en remettant le contact. Regardant une nouvelle fois la jeune femme, ses yeux s'abaissent sur tout ce qu'elle se met à étaler sur son tableau de bord. La peur toujours présente, il finit tout de même par ricaner brièvement, en visualisant toutes ces délicieuses cochonneries. « T'es pas sérieuse ? T'as quand même prit le temps de voler ça ? » D'un regard complice et qui en dit long sur l'amour qu'il a toujours porté pour ce qui est de la bouffe, Hunter la regarde en passant la marche arrière. « Toi, tu m'étonneras toujours ! Et je t'adore.. » Et c'était bien un compliment qu'il était en train de lui faire. Remettant alors les roues droites après une rapide marche arrière, le van peut désormais reprendre sa route.

Au chaud dans l'habitacle, Aveleen lui demande rapidement s'il peut la déposer au commissariat pour qu'elle fasse sa déposition - ce que Hunter trouve cela totalement légitime - avant de la raccompagner chez elle. Ah ! Il allait enfin pouvoir découvrir son petit chalet ! Mais avant, il lui rendrait forcément ce petit service. « Ca marche, je t'y conduis. » dit-il en la conduisant donc jusqu'au commissariat. Mais alors qu'il débute ce nouvel itinéraire, Hunter ne pu se retenir. « Vas-y, raconte moi tout. Et j'veux tous les détails ! » Pas qu'il se réjouit que son amie ait vécue une telle situation, mais Hunter était toujours autant curieux. Il voulait donc tout savoir, du début jusqu'à la fin. « Et ton flingue, t'en as fais quoi du coup ? » Oh oui, ça aussi, ça l'intéressait !

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MessageSujet: Re: gangsta's paradise → hunter (#)   gangsta's paradise → hunter EmptyVen 7 Oct - 16:59

Maintenant que l’aventure était terminée et qu’elle se savait bien à l’abri auprès d’Hunter, Aveleen se rendait mieux compte que tout ça ne l’avait en fait pas laissée totalement de marbre. Sûrement que l’adrénaline commençait déjà à redescendre parce qu’elle sentait la fatigue lui tomber dessus d’un coup. Cela dit, il n’était pas temps de se rouler en boule dans un coin et de se laisser gagner par le sommeil, non, elle avait encore des choses à faire avant de pouvoir plonger au fond de son lit. Raison pour laquelle elle profita de cette étreinte pour recharger un minimum ses batteries. Il avait ce pouvoir sur elle, avec lui, elle se sentait plus forte et ça faisait partie des choses qu’elle ne parvenait pas à s’expliquer. Lorsque ses pieds retouchèrent terre, Hunter garda son visage entre ses mains et lui fit savoir qu’il ne fallait plus jamais qu’elle travaille là, sans parler de la trouille que ça lui avait procuré. Si elle s’était contentée d’hocher la tête en s’entendant dire qu’il ne fallait plus qu’elle travaille ici – ce avec quoi elle était d’accord, c’était drôlement craignos comme boulot, surtout si ça arrivait souvent et elle préférait croire à ça plutôt qu’au fait qu’il avait fallu que ça tombe sur elle -, elle fut un peu surprise d’apprendre qu’il avait eu peur à ce point pour elle.
« Vraiment ? »
Merde, elle l’avait pensé mais n’avait pas prévu de le dire tout haut. Bon, tant pis. La rouquine n’attendit pas une minute de plus pour grimper dans le van. Et déballer tout son butin sous le regard brillant d’Hunter. Elle savait que ça lui plairait. Bouclant sa ceinture mais prenant ses aises en repliant ses jambes sous elle – non, Aveleen n’était pas capable de s’asseoir normalement à partir du moment où elle était passagère de n’importe quel véhicule -, elle fit la moue.
« On va plutôt voir ça comme une forme de paiement ou de compensation, okay ? »
Puis elle estima que laisser ces barres chocolatées sur le tableau de bord alors qu’elle venait de mettre le chauffage n’était pas très malin aussi les fit-elle tomber dans la boîte à gants pile au moment où Hunter lui avouait l’adorer. Elle. Il suffisait donc d’une ou deux poignées de bonbons pour obtenir ce résultat ! Un sourire espiègle lui vint aux lèvres suite à cette réflexion ; elle savait que ce n’était pas tout à fait vrai. Bien qu’elle ne sache toujours pas où se placer dans la vie d’Hunter, elle imaginait aisément qu’ils avaient dépassé le stade de simples connaissances et même de coups d’un soir, mais elle ne parvenait pas à mettre un mot sur leur relation. Amants aurait éventuellement pu convenir mais il y avait quand même quelque chose de plus, une sorte d’attachement sinon il n’aurait pas eu peur pour elle et elle ne penserait pas aussi souvent à lui. Tout ça pour dire qu’elle ne trouva rien à répondre – d’autre que ce sourire en tout cas -, mais de le savoir lui faisait étrangement chaud au cœur et ce n’était pas bien grave puisqu’il enchaîna bien vite en lui demandant de lui raconter toute l’histoire tandis que le van filait en direction du commissariat.
« Alors y a d’abord eu cette fille qui est entrée, suivie de près par ce mec. Pas de bas nylon sur la tête, pas de masque de carnaval non plus, rien qui lui donne la dégaine d’un braqueur. Pourtant, il a pas hésité longtemps avant de s’avancer vers la caisse et de sortir son flingue. Au début il disait rien donc je lui ai demandé s’il voulait que je mette le contenu de la caisse quelque part et c’est là que la fille a fait tomber une boîte de conserve, qu’il l’a ramenée et qu’il a dit qu’il voulait que je mette le contenu de la caisse dans un sac, mais j’en avais pas. Tu sais, plus personne donne de sacs en plastique non réutilisable pour la planète. Bref, c’était un peu la merde et le gars a commencé à s’impatienter comme si c’était de ma faute. Alors j’ai pris le flingue de la station, on m’avait montré où il se trouvait au cas où ça arriverait parce qu’apparemment, c’est assez fréquent, la nuit. Mais d’instinct, j’ai su qu’il y aurait la sécurité. Alors tout s’est embrouillé dans ma tête, surtout qu’il voyait bien que je le tenais en joue, on se tenait tous les deux en joue comme dans un duel de cowboys, mais je faisais rien et lui non plus. »
La rouquine fit alors une pause dans son récit parce qu’elle commençait à avoir la bouche sèche, sortit d’une autre poche une cannette de soda qu’elle ouvrit et but un coup avant de la tendre machinalement à Hunter au cas où il aurait soif lui aussi.
« C’est là que je le lui ai jeté à la gueule. Plutôt que de rien faire, tu vois. Il s’est mangé la crosse en pleine arcade sourcilière, ça pissait le sang de partout. D’ailleurs, il était très, très vénère alors je me suis planquée sous le comptoir et j’ai attendu. La police ou toi, en fonction de qui arriverait le premier. Je sais pas trop ce qu’il est advenu de l’autre fille mais à part celle du mec, y avait pas d’autre flaque de sang par terre, donc j’imagine qu’elle a trouvé le moyen de se tirer. »
Son histoire se terminait pile poil alors qu’ils arrivaient à destination. Elle descendit du van mais avant de fermer la portière, elle demanda :
« Tu viens avec moi ? »
Ce qui était une demande plus qu’une question. Pénétrant dans le commissariat, elle remarqua que le flic à l’accueil, en train d’agrafer des feuilles ensemble, elle avait déjà eu à faire à lui. Encore une fois, tant pis, elle s’avança quand même vers lui et, la reconnaissant à son tour, il s’exclama :
« Tiens, encore vous ! Alors, qui en a après votre vie, cette fois ? Les illuminati ? »
Si Aveleen sourit, elle avait surtout envie de lui faire bouffer sa putain d’agrafeuse ; mais elle s’efforça de garder son calme et d’expliquer :
« Haha, je viens faire une déposition parce que la station où je bossais cette nuit vient de se faire braquer. »
Voilà qui eut le don de lui rabattre le caquet, probablement parce qu’il savait qu’une équipe venait d’être appelée sur les lieux. Sans plus faire le mariole, il remplit une fiche technique et lui demanda de patienter dans la salle d’attente. Elle consulta sa montre et se dit que vu l’heure, ça ne devrait pas durer bien longtemps.

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MessageSujet: Re: gangsta's paradise → hunter (#)   gangsta's paradise → hunter EmptyDim 9 Oct - 1:48


Gangsta's paradise  / @Aveleen Maguire

Jamais, oh non jamais, Hunter aurait pensé qu'un jour Aveleen allait vivre ce genre de situation. Les premières fois, il l'avait rencontré en tant que livreuse de pizza. Jusque là, il n'y avait trouvé que très peu de risque dans ce métier - à moins de tomber sur un bargeot qui ne désire plus régler sa commande. Quoiqu'il en soit, pour Hunter, Aveleen était une femme sûre d'elle et qui n'attirait aucun problème. Et encore une fois, les braquages, il ne les connait que dans les films. C'est pourquoi, il n'aurait jamais pensé ni même ressentir, cette peur mitraillante ainsi que ce sentiment d'impuissance, pour elle. Elle avait toujours été présente pour lui, surtout lors de petits incendies accidentels, et c'était totalement logique pour l'informaticien, qu'il en soit de même. Aucune chance qu'il ne la laisse donc, tomber. Et même si ca avait été une mauvaise blague de sa part, Hunter aurait quand même débouler sur les lieux, au volant de son van. Qui, au vu de sa carrosserie, aurait forcément traversé une pluie de balles fusantes, sans problèmes, pour la sauver. Alors oui, il a vraiment eu peur. Tellement que cette injure décide de sortir tout naturellement d'entre ses lèvres pour souligner ses dires. Le regard fixe dans le sien, son visage féminin entre ses mains, il se doit alors de reprendre, venant presque appuyer son front contre le sien afin d'insister dans son regard. « Oui. Vraiment.. » dit-il d'une voix plus émotive mais totalement sérieuse. Si elle n'avait pas été victime d'un braquage, il lui aurait forcément demandé, qui viendrait désormais lui livrer ses pizzas, avec une pointe d'humour. Mais à cet instant, la plaisanterie n'avait véritablement pas sa place.

Bien plus au chaud et en sécurité dans le van, Hunter ne tarde pas à remettre le contact tout en visualisant bien toutes ces barres chocolatées. Que de gourmandises alléchantes et de plaisir pour son estomac. Bien qu'elle avait prit tout de même le temps de voler ce petit butin, Aveleen avait vu juste. Bien que ce soit finalement un vol, ce n'était rien face à ce genre de braquage. Amusé dans son sourire, il tâche de réaliser au plus vite une marche arrière. « Ca me va ! » Bien entendu, jamais Hunter ne pourrait changer d'avis pour ce qui est de se gaver avec de telles cochonneries. Alors autant se tirer d'ici, et vite ! avec du chocolat.

Ce dont il est sûr, c'est que cette jeune femme là, l'étonnera toujours autant. Et oui, il l'adore. Difficile pour lui d'en dire plus - pour l'instant - mais il ne peut pas se voir, sans elle. Faut dire que depuis leur rencontre, Hunter aime autant passer du temps avec elle, que ses trois écrans d'ordinateurs, toujours connectés les uns aux autres. Et si un jour on le lui faisait remarqué, pour sûr qu'il ne pourrait pas le nier. Soit, il la regarde alors ranger en quelque sorte ces barres chocolatées dans la boite à gant avant de rediriger son regard sur la route afin de prendre la bonne direction : le commissariat de police. Un tel lieu qu'Hunter savait à peu près le situer, mais de West Bay, il compte alors sur les panneaux de signalisation.
Le temps du trajet, Hunter se hâte à savoir réellement comment ce braquage s'est déroulé. Et alors qu'Aveleen se lance dans cette histoire, l'informaticien - attentif à la route - se veut d'autant plus captivé par ses paroles. Marquant par moment leur conversation par des haussements de sourcils, ou encore en écartant quelque peu ses yeux de stupeur. Ce qui est sûr, c'est qu'il s'imaginait parfaitement la scène - au vu de comment elle la décrivait - et qu'une poussée d'adrénaline le tenait bien éveillé. L'ouverture soudaine de la canette incite Hunter à reposer son regard sur la jeune femme et vient à accepter quelques gorgées. Tenant le volant d'une main, et la canette de l'autre, il se veut toujours très attentif à ses explications, surtout qu'elle en vient alors à ce flingue... Ce fameux flingue... Avalant deux, trois gorgées, Hunter fut surtout surprit de voir que la quatrième gorgée ne passait pas, au moment où elle lui annonce avoir jeter son flingue en pleine gueule. Bordel, il manque de s'étouffer tout en se mettant à pouffer de rire - en faisant tout de même attention à ne pas trop l'asperger -, lui laissant alors le temps de finir son histoire. Machinalement, il lui rend la canette avant de s'essuyer la bouche d'un revers de la main. « Quoi ? Tu lui as jeté le flingue à la gueule ?! » dit-il avant de se perdre dans un second fou rire, s'essuyant désormais la main sur son jogging. « Il devait pas du tout s'y attendre, je crois ! Mais, franchement, Aveleen ? » dit-il en venant la regarder de nouveau, l'amusement sur le bord de ses lèvres, la complicité se lisant dans ses yeux. « ..tu sais vraiment pas comment on utilise une arme ? On t'as pas appris à la base militaire ? » Et pour tout dire, Hunter non plus. Enfin il se doute bien que le canon de l'arme doit être orienté vers sa cible - en visant, apparemment c'est encore mieux - mais en revanche, il ne saurait comment retirer la sécurité de celle-ci avant d'appréhender le premier coup de feu. Et puis, allez savoir comment réagir devant une telle situation. Ricanant de plus bel, il se concentre de nouveau sur la route - tout en suivant les panneaux - avant de reprendre plus sincèrement. « En vrai, j'pense que t'as bien fais. Au moins, ils ne pourront jamais t'accuser de meurtre, même si ca aurait été de l'auto-défense.  » Rendant rapidement son regard plus mielleux, il la regarde un instant - ne croisant pas son regard sur le moment. « J'suis rassuré que tu sois en vie...et.. » Il aurait pu approfondir sa petite éloge, mais très vite surprit par un nouveau panneau, il réalise rapidement un virage un peu serré avant de ralentir et ainsi, de garer le van sur deux places côte à côte, bien en face du commissariat. « C'est là ! On est arrivé. » Il coupe de nouveau le contact, décroche sa ceinture et vient à lui répondre sans hésiter. « Bah oui, je viens, j'te lâche plus maintenant. » Deviendrait-elle en quelque sorte sa petite protégée ? C'est que Hunter avait vraiment eu trop peur de la perdre - aussi vite, surtout après leur intense croisière - qu'à l'avenir, il deviendrait surement un peu collant, à devoir toujours savoir si elle va bien et où elle se trouve...

Après avoir tiré la porte du commissariat pour laisser passer Aveleen devant lui, Hunter la suit de près jusqu'au premier bureau d'accueil. Et au vu de la remarque si bien lancée par le flic, l'informaticien vient à hausser un de ses sourcils, comme s'il s'étonnait à l'entendre dire ceci. Encore vous ? Il l'ignore, mais peut-être que la jeune femme passe souvent par ici, et surement pour se plaindre. Mais ne comprenant pas totalement cette sorte d'accusation, Hunter ne la relève pas - encore - plus que ça. Il laisse Aveleen prendre la parole, tout en se plaçant à côté d'elle, un coude appuyé sur le comptoir de l'accueil. La jeune femme lui montre alors qu'elle a toujours bien du répondant, et ça, Hunter apprécie grandement. Il en sourit même légèrement, en voyant que le flic n'a plus rien à rajouter.
Rapidement, ils sont alors condamnés à attendre dans cette fameuse salle, totalement vide. A croire qu'il n'y a pas énormément de délinquance sur cette île.

Assit à ses côtés, Hunter vient à frotter l'une de ses paumes de mains avec le bout de ses doigts, évitant le regard d'Aveleen, tout en restant bien silencieux. Ca le démange...et n'ayant pas perdu le nord, il se lance alors, à voix basse - au risque que le flic les entende - se penchant de côté, contre l'épaule de la jeune femme. « Dis... » Il marque une pause, un peu trop pesante à son goût et reprend en venant désormais affronter son regard avec le sien. « Maintenant que t'es bien vivante et qu'on est tous les deux... Du coup j'te le redemande. Mais...t'aimerais avoir des enfants toi ? » Alors ce n'est surement pas - voire même pas du tout - ni le bon moment, ni le bon endroit pour en discuter, mais c'est plus fort que lui. Pardon.

...

PAR ZAJA.
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○ âge : 36 (28.11)
○ statut : célibataire.
○ métier : livreuse de pizzas.
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○ informations en vrac : née au sein d'une famille d'éleveurs de moutons d'upper hutt ᐱ a toujours su que la vie à la campagne n'était pas faite pour elle ᐱ préfère de loin tout ce qui touche à l'espace ᐱ au point de vouloir en faire son métier et de travailler dur pour devenir un jour astrophysicienne ᐱ virée au bout de quelques années seulement passées à la base de trentham. faute professionnelle disent ses anciens employeurs, découverte qu'elle n'aurait pu dû faire, préfère-t-elle dire ᐱ s'est reconvertie en livreuse de pizzas car on ne lui a même pas demandé son permis de conduire avant de l'embaucher ᐱ est partie s'installer dans un chalet des plus sécurisés à l'orée des bois d'island bay - à l'écart du reste - depuis quelques mois ᐱ conduit un vieux pick-up ᐱ installe des micros chez les gens qu'elle trouve louches au moment de la livraison de pizzas ᐱ pense qu'on en a après sa vie ᐱ fait vivre les fermiers du coin en ne faisant ses courses que chez eux ᐱ fait ses propres pulls grace à la laine des moutons de ses parents ᐱ ne sait pas nager ᐱ a un tatouage de la constellation cassiopée à l'intérieur de la cuisse ᐱ a des origines écossaises et irlandaises ᐱ vient de découvrir la kpop et aime plutôt bien

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MessageSujet: Re: gangsta's paradise → hunter (#)   gangsta's paradise → hunter EmptyDim 9 Oct - 18:08

Apprendre qu’Hunter avait craint pour sa vie à elle était assez révélateur d’une chose : d’une manière ou d’une autre, il tenait à elle. Et en le lui confirmant comme il venait de le faire à l’instant, il n’essayait pas de s’en cacher. La rouquine nota chacune de ces informations dans un coin de sa tête mais ne s’attarda pas trop là-dessus pour le moment non plus. Surtout parce qu’elle avait encore bien d’autres choses en tête pour l’instant. Et okay, peut-être qu’elle n’avait pas vraiment réfléchi avant de prendre toutes ces marchandises qu’elle était censée vendre sur les divers présentoirs de la boutique mais elle ne regrettait rien. Bien qu’elle ait elle-même utilisé ce terme, elle ne voyait pas du tout ça comme un vol étant donné qu’elle avait risqué sa vie. De plus, elle faisait partie de ces gens qui pensent qu’idéalement, la bouffe devrait être gratuite. C’était quelque chose de nécessaire à la survie de l’être humain, alors pourquoi fallait-il payer pour en obtenir ? Et surtout, pourquoi devoir filer tout ce fric à de grosses boîtes qui ne sont clairement pas dans le besoin et qui en plus de ça, volent les agriculteurs en ne leur reversant qu’un minuscule pourcentage des bénéfices ? Voilà pourquoi elle ne faisait jamais ses courses dans aucun magasin et préférait faire la tournée des fermes voisines de celle de ses parents.

Bref, Aveleen se concentra ensuite sur son récit. Enfin, pas trop non plus parce que ça sortait comme ça venait et elle n’était clairement pas la meilleure des conteuses mais ça semblait lui convenir à Hunter alors c’était bien l’essentiel. Il garda le silence, attentif à ce qu’elle était en train de lui raconter. Jusqu’à l’épisode du flingue, et comme il venait de prendre une gorgée de soda, celle-ci faillit lui remonter par le nez tant ça le faisait rire. Ce qui ne la vexa bien sûr pas ; maintenant que la pression était retombée, elle voyait ce qu’il y avait de drôle là-dedans, ça la faisait rire aussi. Et en effet, c’était pas vraiment ce qu’on s’imaginait faire d’un flingue avant de l’avoir entre les mains. Comme quoi, les réflexes de chacun sont différents. Un sourire amusé aux lèvres, elle opina. Oui, elle lui avait vraiment balancé l’arme à la gueule. Pour sûr que ça l’avait surpris, c’est sans doute ce qui lui avait permis de rester en vie. Si tant est que l’arme de ce mec ait été bel et bien chargée, évidemment ; mais ça, elle n’aurait de toute manière eu aucun moyen de le savoir donc dans le doute, elle restait certaine d’avoir bien agi.
« Ben non, je suis une scientifique, pas un soldat, ils avaient aucune raison de m’apprendre à me servir d’une arme. J’aurais pu prendre cette initiative moi-même, c’est vrai, mais ça m’a jamais effleuré l’esprit que je pourrais en avoir un jour besoin. »
Suite à ça, Hunter énonça un autre fait qui ne lui avait pas effleuré l’esprit : elle avait bien fait de jeter l’arme plutôt que de tirer avec comme ça, le type n’était pas mort et on ne pouvait donc pas l’accuser de meurtre, même avec légitime défense.
« J’y avais pas pensé mais t’as pas tort… »
D’autant qu’elle aurait eu cette mort sur la conscience pour toujours. Décidément, elle avait vraiment bien fait… Après, elle aurait pu le tuer en lui balançant le flingue à la tempe, c’est vrai aussi, mais fort heureusement, ça n’avait pas été le cas. Là-dessus, Hunter poursuivit en lui faisant savoir qu’il était content qu’elle soit toujours en vie et… Mais la suite de cette phrase ne vint jamais parce qu’ils étaient arrivés presque à destination.
« Et ? »
Sur sa faim, la rouquine voulait connaître la suite. Emportant la cannette avec elle, elle descendit de voiture et le laissa lui tenir la porte pour entrer dans le commissariat. Après un échange tout juste cordial, ils furent invités à patienter tous deux dans la salle d’attente.
« Je suis contente que tu sois là, en tout cas. »
Aveleen jouait avec ses doigts, tout en regardant le cadran de sa montre de temps à autre pour voir les minutes défiler alors qu’il n’y avait pourtant personne d’autre qu’eux et Hunter finit par rompre le silence qui s’était installé entre eux sans qu’ils y prennent vraiment garde. Une fois de plus, la question la surprit. Sans doute parce que ça ne semblait toujours pas être le bon moment pour cette discussion. Mais peut-être que ça l’était, tout compte fait : ils n’avaient rien de mieux à faire qu’attendre alors pourquoi pas ? Se rapprochant et baissant le ton à son tour, elle chercha son regard.
« Ça a l’air de te tracasser… T’as peur que j’en veuille et qu’on doive mettre un terme à ce qu’on a là ? Si c’est le cas, t’as pas à t’en faire pour ça ; je sais pas de quoi sera fait l’avenir mais dans l’immédiat, je veux pas d’enfants, non. Peut-être un jour mais pas maintenant. Et si ce jour arrive, tu seras le premier au courant. »
S’ils étaient toujours en contact d’ici-là, bien entendu. Non parce que ça pouvait lui prendre d’ici un an, dix, ou encore ne jamais se manifester avant qu’il ne soit trop tard ou même du tout, elle n’en avait pas la moindre idée.

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MessageSujet: Re: gangsta's paradise → hunter (#)   gangsta's paradise → hunter EmptyDim 9 Oct - 19:14


Gangsta's paradise  / @Aveleen Maguire

Aveleen est une scientifique. Ce dont Hunter peut comprendre pas mal de choses vu qu'il en est un également. Mais il n'a jamais réellement su ce qu'elle faisait..de scientifique..dans une base militaire. Ce n'était que des suppositions qu'il s'était lui-même donné. Après tout une scientifique en base militaire n'est pas là pour passer le balais. Mais il est aussi vrai qu'il n'avait encore jamais poser les bonnes questions. Et pour le coup, après ce qu'elle venait de vivre, il ne comptait pas encore les lui poser. De peur surement de la saouler, ou de se montrer bien trop curieux. Mais tôt ou tard, il sait parfaitement qu'il saura tout, et dans les moindres détails, il l'espère. En attendant, il écoute avec attention les explications d'Aveleen tout en se disant quand même, que toute personne travaillant un minimum avec l'armée, devrait obligatoirement savoir utiliser une arme. Après tout, c'est on jamais si la planète se fait attaquer par des bonhommes verts luisants et agressifs. Mais faut croire que non. Un scientifique - même dans l'armée - reste un scientifique et qu'il sera forcément le premier tué s'il subissait une attaque. C'est pas très rassurant pour le coup. « Mh..c'est pas faux. » finit-il par dire en appuyant sur le fait qu'Aveleen n'était pas un soldat. Et heureusement pour lui, d'ailleurs, parce qu'ils se seraient jamais rencontré.

Quoiqu'il en soit, Aveleen avait vraiment bien fait de lui jeter l'arme, au lieu de ne rien faire. Ca lui prouvait bien qu'elle avait autant de répartie que lui et qu'elle ne se laisserait jamais faire. Suite à quoi, il lui avoue de moitié être rassuré qu'elle soit bien en vie. Mais sans trop se disperser dans des détails alors qu'il repère rapidement le commissariat avant de garer le van. Tout en sortant de ce dernier, Hunter ressent bien qu'elle voulait en savoir davantage. Mais bien vite, il se faufile jusqu'aux portes d'entrée, évitant formellement ce sujet, tout en reprenant précipitamment. « Allez, qu'on en finisse avec cette déposition. Il me tarde de te raccompagner chez toi ! » dit-il en lui laissant assez d'espace pour qu'elle passe devant lui. C'était assez bizarre cette sensation qui commençait sérieusement à naître en lui. Beaucoup de pensées se bousculaient à l'intérieur de lui, parce que si elle était du genre à ne pas lâcher le morceau, elle lui poserait forcément cette question, un peu plus tard. Mais là tout de suite, Hunter préférait éviter le sujet. Et c'est en quelque sorte grâce au flic qu'il y parvient définitivement, voyant qu'Aveleen était aussi passée à autre chose.

Elle est contente qu'il soit là. A entendre ceci, Hunter avait l'impression de gagner une bataille. Comme si un sentiment d'accomplissement l'envahissait, tout fier de lui, marquant ses lèvres d'un sourire complice en la regardant plus tendrement. Mais il ne su quoi dire. Bien sûr qu'il était aussi content d'être là, avec elle, même s'ils se trouvaient désormais dans un commissariat. C'est pourquoi, en gardant le silence, il vient tout naturellement à poser l'une de ses mains sur sa nuque, caressant en même temps ses longs cheveux roux, afin de mieux l'accompagner jusqu'à la salle d'attente.
En soit, l'attente ne fut pas tellement si longue puisqu'Hunter décide alors de rompre ce silence pour lui reposer cette question. Est-ce qu'elle voudrait un jour des enfants ? C'était une question plus ou moins précise, vu qu'il aurait pu tout autant lui demander, si elle en voudrait avec lui. Mais non. Et c'est en plantant ses yeux dans les siens qu'il écoute attentivement ce qu'elle trouve à lui répondre. Bon c'est vrai, elle n'a pas tord, ça le tracasse un peu. Mais seulement un peu... Lui qui se demandait encore quelle décision il allait prendre pour cette vasectomie. Mais elle le rassure, même si l'avenir reste incertain. Elle ne veut pas encore d'enfant, pas dans l'immédiat, ce à quoi Hunter hoche de la tête en abaissant quelque peu son regard sur les mains de la jeune femme. Mais bien vite, il la regarde de nouveau alors qu'elle lui dit qu'il serait le premier au courant, si un jour elle annonçait une grossesse. Bon, c'était un peu rapide, comme de "mettre la charrue avant les bœufs", mais de savoir ça, Hunter lui offre un doux sourire. « J'espère oui, que je serais le premier au courant. » Puisqu'il ne compte pas la quitter du jour au lendemain. Il marque donc une pause, en la fixant inlassablement puis reprend. « En tout cas sache que je viens de prendre ma décision. Je ne vais pas faire de vasectomie. » Il détourne alors son regard, puis se met à ricaner brièvement. « J'ai pas envie de galérer pendant des semaines pour m'assoir. Puis c'est un peu contre nature je trouve. » Mais reprenant bien vite de son sérieux, il la regarde une nouvelle fois et poursuit. « En fait si j'te dis ça, c'est parce que tu sais..sur le bateau... On s'est pas protégé, et j'me suis juste poser la question. » Mais depuis le temps, Aveleen ne semblait pas encore avoir des nausées ou autres symptômes qu'il ignore totalement. « Enfin voilà ! » finit-il par dire alors qu'à cet instant, le flic rappelle Aveleen, en criant haut et fort son nom.

Encore une fois sauvé par le gong, Hunter suit la jeune femme afin qu'elle puisse gribouiller sa signature sur sa déposition. De nouveau accoudé au comptoir de l'accueil, Hunter sourit amusément de sa petite idée qui lui trotte en tête et s'adresse alors directement au flic. « Vous en avez entendu parlé du mec qui rôde autour du commissariat ? On a entendu vos collègues en discuter après que le braqueur ait été maitrisé. N'est-ce pas ? » dit-il en regardant alors Aveleen pour qu'elle joue également le jeu. Après tout, ils ne font rien de mal. Ils essayent juste de faire flipper cet agent, qui semble vraiment seul et abandonné dans ce commissariat.

...

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MessageSujet: Re: gangsta's paradise → hunter (#)   gangsta's paradise → hunter EmptyLun 10 Oct - 21:41

Si Aveleen attendait la suite de cette phrase, elle pouvait l’attendre encore longtemps étant donné qu’Hunter préféra éluder sa question pour lui faire savoir qu’il avait hâte de la raccompagner chez elle. Voilà quelque chose dont elle ne se serait pas doutée, tiens. Elle étira un sourire en coin, se rappelant très bien les quelques fois où ils avaient discuté de son chalet. Et si la rouquine avait hâte de mettre ce mystère enfin de côté, elle n’avait pas du tout hâte qu’il s’aperçoive que ce n’était pas vraiment la porte à côté de la sienne et que pour entendre son alarme incendie, il lui fallait un micro. Surtout qu’Hunter était tout sauf idiot, ça serait sûrement la première chose qu’il remarquerait… Bref, inutile de se torturer avec ça pour l’instant, elle verrait bien comment ça se passe le moment venu. Et puis peut-être qu’il ne le prendrait pas si mal que ça, d’ailleurs. Sa main sur sa nuque lui fit du bien. Le genre de gestes qu’elle-même n’osait encore qu’à moitié envers lui, pas certaine de savoir quand ni comment s’y prendre. Ils prirent ensuite place sur un banc des plus inconfortables et le silence régna quelques instants. Brisé par Hunter et une question à laquelle il avait l’air de tenir. Pour être honnête, Aveleen ne s’était jamais vraiment posé la question ; de la même manière que d’être en couple, avoir un jour des enfants n’avait jamais fait partie de ses plans, elle n’avait tout simplement pas de temps à accorder à une personne de plus. Mais ça, c’était avant. Quant à savoir si maintenant qu’elle avait beaucoup plus de temps, ça l’intéressait davantage, elle n’aurait su le dire. Autant dire que peut-être plus tard, du coup.

D’un hochement de tête, elle lui assura que oui, oui, si elle changeait d’avis sur la question, c’est lui qu’elle en informerait en premier. Puis, au bout de quelques secondes passées à se regarder dans le blanc des yeux, il lui annonça que de son côté, sa décision était prise : pas de vasectomie, finalement. Sans trop savoir pourquoi exactement, Aveleen fut heureuse de l’apprendre. Sûrement parce qu’elle trouvait ça un peu barbare et très extrême. Mais elle n’était pas sûre que ça soit tout. Peut-être qu’une toute petite partie d’elle poussait un soupir de soulagement parce que si elle venait un jour à changer d’avis, ça serait avec lui qu’elle en voudrait, des enfants ? Peut-être… Y avait pas à dire, la rouquine nageait un peu dans ses sentiments et ses impressions, tout ça était encore trop nouveau pour elle. Elle se garda bien de lui en faire part, cela dit, décrétant que ça ferait tache dans la conversation et pouffa aux raisons qu’il lui donna ensuite. Ou en tout cas au fait de ne pas pouvoir s’asseoir pendant plusieurs semaines, vous voyez : barbare. De sa cuisse, elle poussa doucement la sienne.
« Je suis assez d’accord, ça me semble pas mal contre nature aussi donc je dirai que tu as pris la bonne décision. »
Toutes proportions gardées, cela dit, parce qu’encore une fois, ce n’était pas son domaine et Hunter faisait ce qu’il voulait de son corps, ça ne la regardait en rien, ça n’avait pas changé. Mais il ne s’arrêta pas là et lui confia ensuite que s’il lui parlait de ça, c’est parce qu’ils n’avaient pas vraiment eu l’occasion de se protéger sur le bateau. Pas besoin d’en savoir plus pour que la rouquine fasse peut-être à moitié inconsciemment le rapprochement. Lui qui avait l’air pourtant si déterminé avant ça, il avait changé d’avis depuis la croisière. Partant de là, il ne fallait pas être Einstein pour comprendre que c’était elle qui était parvenue à le faire changer d’avis. Et pas uniquement en l’incitant à bien réfléchir à tout ça. Cependant, la rouquine n’avait pas tellement envie de sauter trop vite aux conclusions non plus.
« De si j’étais enceinte ? Non, en même temps ça aurait été vraiment pas de bol de l’être du premier coup… »
Elle savait bien que ce qu’elle était en train de dire était idiot, que c’était pas comme à la fête foraine où certains stands vous offre la première partie gratuite et qu’elle aurait effectivement pu tomber enceinte dès sa première fois, à l’instar de beaucoup de mères-adolescentes, par exemple. Mais oui, elle ne pouvait s’empêcher de voir ça comme un sacré manque de chance, quand même. Elle avait envie de lui demander si le fait d’y avoir pensé avait pesé dans la balance au moment de la décision – juste histoire d’être sûre -, mais c’est à ce moment-là que le flic appela son nom et elle retourna se planter devant l’accueil, Hunter sur ses talons.

Là, elle lui raconta la même histoire que celle qu’elle venait de raconter, presque mot pour mot, lui laissa le temps de taper son rapport sur son clavier – à l’aide de ses deux index uniquement, ce qui prit un peu de temps, aussi raconta-t-elle lentement -, signa sa déposition et vérifia qu’il lui avait bien rendu sa pièce d’identité quand Hunter s’adressa à l’agent. Pour lui demander s’il avait entendu parler d’un rôdeur qui traînerait dans le coin. Comprenant qu’il cherchait à lui faire une petite frayeur, elle décida d’en rajouter une couche :
« Il paraît qu’il brandit une tronçonneuse pour faire peur au voisinage… »
Puis elle fit mine de tendre l’oreille, comme si elle avait perçu un bruit lointain.
« Est-ce que c’est une… Tronçonneuse que j’entends ? Qui peut bien couper un arbre au beau milieu de la nuit ? Vous devriez peut-être aller voir, nan ? »
Le flic tendit l’oreille à son tour mais ne bougea pas. Peut-être qu’il attendait qu’ils s’en aillent parce qu’il n’avait quand même pas l’air des plus sereins. Elle poussa donc la porte pour sortir de là et attendit que celle-ci se soit refermée derrière Hunter pour se mettre à rire.
« Je crois qu’on lui a vraiment foutu la trouille ! »
Bon, y avait plus qu’à rentrer chez elle, maintenant. La rouquine lui indiqua le chemin.

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MessageSujet: Re: gangsta's paradise → hunter (#)   gangsta's paradise → hunter EmptyMar 18 Oct - 1:02


Gangsta's paradise  / @Aveleen Maguire

Finalement, Hunter avait bel et bien prit sa décision. En fait, il s'était surtout rendu compte qu'il avait réagit trop vite suite à la lecture de cette lettre et que, dans l'immédiat, il s'était refusé tout espoir pour créer une descendance. Parce qu'au niveau de son point de vue scientifique, il parlait bien de création. Et puis, il faut bien avouer aussi que l'entretien qu'il avait littéralement subis à l'hôpital de Wellington, l'avait drôlement bien refroidit, aussi. Aucune chance qu'il passe sur le billard, aucune raison de faire autant de torture à son joli paquet bien emballé. Donc la vasectomie n'était plus d'actualité. Mais Hunter ne pu s'empêcher de sourire discrètement, alors qu'il sent la cuisse d'Aveleen, repousser la sienne en guise de petite attention. Une petite attention que l'informaticien apprécie profondément et que ses yeux ne tardent pas à verbaliser alors qu'il l'a regarde plus longuement. Mine de rien, il a la nette impression que la jeune femme se veut aussi rassurée de cette décision. Et puisque c'est tout à son honneur, il se permet alors de chuchoter un petit « Merci.. » Tout en restant humble, bien entendu.

Suite à quoi ils bifurquent alors sur le fait qu'ils ne s'étaient pas protégé, pour leur première fois, sur le bateau. Ce qui au fond, n'avait pas du tout dérangé Hunter puisque les sensations restent tout de même bien plus sensibles sans préservatif. Mais c'était bien un risque qu'ils avaient tous les deux, encourus, sans forcément y penser sur l'instant. Alors même si ce n'est ni l'endroit propice, ni le bon moment, il se devait de le lui rappeler. Au cas où, si elle l'avait oublié. Pour sa part, Hunter n'a aucun regret. Mais avec un semblant de gêne, il ricane en entendant la réponse d'Aveleen, tout en détournant son regard sur l'une des fenêtres à sa gauche. Effectivement, ça aurait été un coup à pas de bol si elle était tombé enceinte du premier coup. Même si Hunter ne doute pas de la ténacité de ses spermatozoïdes, un accident peut très vite arrivé comme Dame nature peut se faire tout aussi bien désiré. Mais au vu de la forme d'Aveleen, il se convainc donc, qu'il y a très peu de chance qu'elle soit déjà enceinte. Ouf, quand même.
Avec toujours plus de gêne, il vient alors à se frotter l'arrière de sa tête en reprenant plus sérieusement. « Ou alors c'est que t'es une sorte de crevette mutante. » dit-il en venant replonger ses yeux dans les siens, le visage fermé. « Je m'explique. » Oui, vaut mieux. Il marque une pause, durant laquelle il sourit d'un petit air hébété puis reprend plus aisément. « La plupart des crevettes femelles ne peuvent s'accoupler que trois fois dans l'année. Au printemps, durant l'été ou encore au milieu de l'hiver si je me souviens bien. Mais la croisière on l'a faite fin de l'hiver, nan ? Donc si ca se trouve, t'es carrément une crevette ! » lâche t-il en venant ricaner bêtement face à elle. Puis avec toujours plus d'humour, il vient a tapoter la cuisse d'Aveleen et lui jette un regard taquin. « Mais c'est pas grave. Je ferai avec ! » Alors là, si le flic avait véritablement décidé d'écouter leur conversation, pour sûr qu'il serait en train d'appeler le gouvernement...

Une plaisanterie de terminée, voilà qu'ils abordent de nouveau le flic à l'accueil pour qu'Aveleen finalise correctement sa déposition. Et durant laquelle Hunter se tient toujours à ses côtés, plutôt calme à part sur le fait qu'il s'amuse discrètement avec le stylo que tout le monde doit bien toucher - en y déposant des microbes - sur le comptoir. Mais une fois la déposition faite, il lui vient alors l'idée de vouloir faire flipper le flic grâce à cette petite histoire qu'ils se mettent à inventer sur le tas : un mec rôdant avec une tronçonneuse. Vendredi 13 ?
Et manque de bol pour le flic, il semble être vraiment seul dans ce commissariat. Regard complice qu'il lance à sa partenaire, Hunter acquiesce les paroles de cette dernière en hochant plusieurs fois la tête. « Oui, je pense que vous devriez allez vérifier dehors. Ce n'est qu'un conseil.. » dit-il en faisant à son tour mine de réfléchir tout en tendant une oreille attentive. Et au vu de la tête du flic qui ne trouve qu'à se décomposer par dessus le comptoir, c'est à mourir de rire et Hunter se retient. Mais c'est une fois dehors, qu'il peut se mettre à pouffer de rire en regardant Aveleen. « Carrément ! J'suis sur qu'il se pisse encore dessus et qu'il va appeler ses collègues en pleurant " venez m'chercher " ! » De son plus beau ricanement, il réouvre le van afin qu'ils puissent tous deux remonter à l'intérieur. Sait-on jamais, s'il existe vraiment un fou furieux armé d'une tronçonneuse...
Au moins dans le van, ils y sont bien en sécurité. Et si jamais un possible taré venait à les agresser, pour sûr qu'il se prendrait masques, tubas et bouteilles d'oxygène en pleine gueule. Ah oui, les palmes aussi !

Le van reprend sa route, prenant désormais la direction de leur quartier : North Bay. « Il faudra juste que tu me guide pour allez jusqu'à chez toi, même si c'est pas très loin du loft. » dit-il alors qu'il accélère d'autant plus pour emprunter quelques routes isolées tout en actionnant la radio. Enfin ! Hunter allait enfin découvrir son petit chez soi, qui ne devrait pas être aussi loin de son portillon vu qu'à mainte et mainte reprises, elle avait pu entendre l'alarme de ses détecteurs de fumée. Mais en attendant, et en plein virage, ses deux oreilles deviennent alors un peu plus attentives au son qui passe à la radio. Un vieux titre dont Hunter connait étonnamment les paroles puisque ça lui rappelle son adolescence et ainsi, toutes les soirées dansantes qu'il a pu faire. Et ce morceau sur lequel il s'est déhanché plus d'une fois, c'était bien celui-là. Prit d'un élan, il s'écrit alors. « Oh écoute ça, tu connais ?! » dit-il en jetant un coup d'œil à sa partenaire tout en venant augmenter le son. Les basses ne sont pas si bonnes mais ça fait bien l'affaire. Quelque peu nostalgique et désormais prit par le rythme, Hunter vient d'abord à bouger sa tête tout en resserrant ses lèvres. Oh ouais, ce sont, c'est de la qualité. Et ça lui rappelle tellement de souvenirs qu'il en vient subitement à récupérer la paire de lunette de soleil qui se trouvait en dessous de son tableau de bord pour se les mettre sur le nez. Et dans ce nouveau style qu'il s'offre gratuitement, il lâche par moment le volant pour gesticuler des bras tout en serrant les poings - toujours en rythme, bien sûr. Son torse se bombe par instant, marquant la cadence et il vient à aguicher amusément le regard d'Aveleen alors qu'il abaisse de peu ses Ray-ban sur l'arête de son nez tout en venant la bousculer gentiment avec son épaule.
Question. Comment Aveleen peut passer d'un braquage à ... ça ?

...

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MessageSujet: Re: gangsta's paradise → hunter (#)   gangsta's paradise → hunter EmptyMar 18 Oct - 17:23

Une crevette mutante ? Aveleen avait beau essayer de comprendre ce qui avait bien pu pousser Hunter à une telle comparaison, mais le moins qu’on puisse dire, c’est que ça la laissait perplexe. Après, il était beaucoup plus calé qu’elle pour tout ce qui concernait l’univers aquatique ; et avait donc tout un tas de choses à lui apprendre là-dessus. C’est ainsi qu’elle apprit que les crevettes n’avaient le droit de s’accoupler que trois fois l’an. Mais comment ça, trois fois ? Une fois par saison et pas du tout durant l’automne ? Pauvres crevettes si elle ne se trompait pas… Non parce que bon, elle n’avait quand même pas l’impression qu’il y avait tant d’autres choses à faire dans la vie d’une crevette mais encore une fois, elle n’y connaissait rien et peut-être qu’elle se trompait. Sourcils froncés, la rouquine étudiait la question avant d’en arriver à une conclusion peut-être un peu simpliste et ce fut à son tour de prendre cet air taquin.
« On a de la chance que le printemps vienne tout juste de commencer, alors. Ça nous laisse l’occasion de nous accoupler au moins une fois avant l’été. »
Et même au moins deux fois avant d’entrer dans cette espèce de phase d’hibernation que représente l’automne pour une crevette. Ce qu’elle retenait dans tout ça, c’est que même si elle en était une, de crevette, Hunter semblait s’en accommoder puisqu’il lui fit ensuite savoir qu’il ferait avec. Le tout en lui tapotant gentiment la cuisse au passage d’une manière qui lui donna presque instantanément envie de lui sauter dessus pour l’embrasser. Chose qu’elle ne ferait pas. Pas dans un commissariat, sous le nez du flic de l’accueil qui en avait peut-être appris bien plus qu’elle ne l’aurait souhaité à leur sujet, en tout cas.

En parlant de ce flic, c’est alors qu’il l’appelle pour qu’elle vienne faire sa déposition. A croire qu’il lui avait fallu tant de temps pour retrouver un formulaire de plainte parmi tous ses documents. Aveleen préféra passer outre et lui raconter toute l’histoire avec autant de détails que possibles et surtout en tâchant d’être conciliante vu la lenteur avec laquelle il tapait sur son clavier. Puis, sans vraiment se concerter, Hunter et elle décidèrent de lui faire une petite blague en semant le doute dans son esprit au sujet d’un maniaque armé d’une tronçonneuse qui rôderait dans le coin. Et comme tous les deux étaient manifestement très doués pour dissimuler le sourire qui leur venait tout naturellement aux lèvres, il n’eut pas d’autre choix que d’y croire. Et de commencer à flipper étant donné qu’ils devaient être en effectif réduit cette nuit. Voire même peut-être seul puisqu’une bonne équipe avait été appelée sur le braquage. Ce n’est qu’une fois dehors – et surtout une fois assez loin pour qu’il ne puisse pas les entendre – qu’elle laissa éclater sa joie. Voilà qui lui ferait les pieds à ce gros nul.
« C’est bien fait ! Il avait qu’à pas se montrer aussi moqueur. »
Elle reprit ensuite place sur la banquette, côté passager du van mais se tendit quelque peu. Le prochain arrêt, c’était chez elle. Un endroit où Hunter n’avait encore jamais mis les pieds, même après plusieurs mois au cours desquels ils avaient sympathisé et même un peu plus. Aveleen s’était montrée assez secrète concernant l’endroit où elle vivait ; d’abord parce qu’elle ne croyait pas que le lieu était totalement sécurisé, dès lors y recevoir du monde revenait un peu à le mettre en danger et puis… Disons qu’elle craignait que le regard que portait Hunter sur elle change suite à ça. Alors non, elle n’avait clairement pas hâte. Mais d’un autre côté, il fallait bien que ça se fasse si elle voulait que les choses continuent d’aller de l’avant. Le voulait-elle ? Voilà une question qui lui revenait souvent en tête, ces derniers temps. Pas très loin du loft, oui… La jeune femme déglutit avec un peu de difficulté mais hocha quand même la tête. Ils étaient partis.

En chemin, Aveleen se fit beaucoup plus silencieuse qu’à l’accoutumée. Ce qui laissa à Hunter l’opportunité de mettre la radio. Et de tomber sur une chanson qu’il appréciait, apparemment. Ça tombait bien parce que la rouquine l’aimait bien aussi. Pur produit dans années 90. Ou 80. Les deux décennies pouvaient musicalement se confondre. A elle, en revanche, ça ne lui rappelait que les soirées passées enfermée dans sa chambre à bûcher pendant que ses frères, sœurs puis plus tard ses camarades de classe et même de chambrée faisaient la fête, eux. Au moins, elle n’avait jamais regretté. Pendant quelques secondes, elle se contenta de le regarder bouger sur son siège, un petit sourire de satisfaction aux lèvres. Puis il lui demanda si elle connaissait ça. Amusée, elle répondit avec une très légère grimace :
« J’ai grandi dans une ferme, pas dans une grotte, quand même. »
Pour lui prouver ses dires, voilà qu’elle se mit à gesticuler à son tour, imitant la chorégraphie qui allait avec le clip – tout en restant assise, quand même -, en fredonnant les paroles. Mais surtout, le voir chausser sa paire de lunettes de soleil la fit beaucoup rire. Run DMC dans la place, yo !
« Si tu veux mon avis, c’est quand même le moment le plus cool de cette foutue soirée. »
Puis elle se rapprocha quelque peu et résista une seconde fois à la pourtant très irrésistible envie de venir l’embrasser pour lui demander à la place :
« Avant qu’on arrive au commissariat, t’allais dire quelque chose mais ça t’a coupé dans ton élan. C’était quoi ? »
Non, non, elle n’avait pas oublié et puisqu’ils n’allaient pas tarder à entrer dans North Bay, elle aimerait autant savoir ce dont il s’agissait avant.

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MessageSujet: Re: gangsta's paradise → hunter (#)   gangsta's paradise → hunter EmptyMer 19 Oct - 0:03


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Oui, une crevette mutante. A vrai dire, c'était la seule chose qui lui était venu en tête en sachant qu'elle n'était donc pas enceinte. Il y avait donc de fortes chances que son horloge biologique soit réglée de la sorte afin d'apporter une explication à ceci. Bien qu'il y est surtout une grosse part de hasard tout de même. Mais pour ce qui est du hasard, Hunter a toujours eut du mal à y croire. Car pour lui, tout est scientifiquement prouvé. Il y a forcément une raison valable à toute chose. Et si Aveleen se veut réellement être une de ces crevettes mutantes, ça ne le dérange pas du tout. Bon, même s'ils devront forcément tout calculer pour une possible et éventuelle procréation. Mais ce n'est pas d'actualité. En revanche, il voit très bien que la jeune femme se jette dans son petit jeu et ça le fait rire. Et d'un air toujours aussi taquin, il ne peut s'empêcher de rajouter en haussant légèrement un de ses sourcils. « Va pas falloir rater le coche alors.. » Je vous le fais pas dire...mais Hunter y note bien dans un petit recoins de sa tête.

Ce n'était qu'une simple vengeance, d'avoir inventé cette histoire de fou furieux munit d'une tronçonneuse. Pure vengeance parce qu'ils avaient en réalité, tous les deux, pas franchement apprécié l'arrogance du flic, juste après qu'ils aient mit les pieds dans ce commissariat pour qu'Aveleen puisse faire une déposition. Donc ce n'est qu'un coup rendu et le flic a vraiment l'air de les croire vu l'expression décomposée de son visage, lorsqu'ils quittent le commissariat. Une fois dehors, leurs rires résonnent assez discrètement. Le flic l'avait bien mérité après tout.

De retour dans le van rouge, Hunter ne mit pas longtemps pour remettre le contact avant d'augmenter le son de la radio, émettant alors un ancien titre des plus enivrant, sur l'instant. Un titre qui le rendait certes nostalgique, mais qui - pour la première fois - sollicitait tous les membres de son corps pour se mettre à danser devant la jeune femme. Peut être qu'elle connaissait ou pas cette musique, et au vu de sa réponse, l'informaticien ne peut s'empêcher de ricaner avant de prendre un air étonné. « Ah bon ? J'avais misé sur la grotte pourtant ! » Bien sûr qu'il se doute bien qu'elle n'a pas grandis dans une grotte. Mais une fois de plus, il tente un peu de taquinerie afin qu'elle en oublie aussi ce début de soirée.
Derrière un volant, faut bien avouer que l'espace est un peu restreint, mais ça fait tout à fait l'affaire, surtout quand on s'appelle Hunter McCready. D'un bras après l'autre, il marque le rythme, mouvant de la caboche et des épaules avant de se saisir de cette paire de Ray-ban et de donner quelques coups de reins vers l'avant. Oh ouais, il a la classe, il push si bien ! Oui, bon, y'a certains mouvements qu'il ne contrôle pas - encore - à la perfection, mais ça ne saurait tarder, non ? D'ailleurs ce sont surement ces mouvements là qui viennent aussi à faire rire la jeune femme. Fier et idiot parce qu'il réussit à lui arracher un rire, Hunter se donne carrément plus à fond en la voyant également danser de son côté. Ah cette bonne ambiance, il adore !
D'une oreille toujours attentive, il l'entend dire que c'est quand même le moment le plus cool de cette foutue soirée. Deuxième bataille de gagnée pour Hunter, ce qui le rend d'autant plus énergique dans ses quelques pas de danse qu'il s'applique à faire sur place, tout en conduisant avec prudence, tout de même. Mais lorsqu'elle décide de se rapprocher de lui, Hunter minimise sa gestuelle en passant un bras derrière son dos. Il penche de peu sa tête sur le côté afin de mieux l'entendre et se rend lourdement compte, qu'elle n'a toujours pas perdu le nord... Il est vrai que lorsqu'il venait à peine de la récupérer à la station de service, il avait bel et bien commencé à lui donner des raisons sur le fait qu'il ait été rassuré de la savoir en vie. Intérieurement, Hunter sait exactement pourquoi. Mais d'après lui, ce n'est plus le bon moment pour en parler. Alors il tente de s'échapper de cette situation quelque peu délicate en faisant mine de réfléchir, un court instant. « Ah bon ? J'allais dire quelque chose ? Moi ? » Il décide alors de couper court à la conversation - telle une anguille, je me faufile - en l'incitant de nouveau à danser sur ce son. « Bah j'ai oublié. » L'oublie à bon dos, oui.

Par chance le van s'engouffre dans les larges rues de North Bay et voilà qu'Hunter réclame alors les directives de la jeune femme afin de pouvoir rejoindre son chalet. Domicile dont il a souvent entendu parlé, et il espère enfin pouvoir y rentrer. Bien entendu, il reconnait de loin son loft et trouve alors le trajet un peu plus long que prévu. C'est qu'Aveleen doit aussi avoir l'ouïe d'une lionne - en plus d'être une crevette mutante - pour avoir entendu d'aussi loin l'alarme de ses détecteurs de fumée. Soit, il ne s'en préoccupe pas encore et continue d'avancer le van jusqu'à l'arrêter proche d'un chemin. Contact coupé, il la regarde alors plus tendrement. « Attend moi là. » dit-il avant de déboucler sa ceinture et de sortir de son véhicule pour le contourner précipitamment. Encore sous l'effet de l'amusement, il porte toujours ce doux sourire sur le bord de ses lèvres - tel un gamin heureux - et vient alors à ouvrir la portière de la jeune femme en lui tendant une main. « Si ma dame veut bien me suivre... » dit-il en prenant un brin de voix plus suave tout en se donnant un air de valet. Mais lorsqu'elle pose enfin ses deux pieds sur la terre ferme, Hunter vient à l'attirer contre lui, nichant d'abord son nez dans ses cheveux roux pour s'empiffrer de son odeur et dépose chaleureusement un baiser sur sa joue...puis dans son cou...

...

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MessageSujet: Re: gangsta's paradise → hunter (#)   gangsta's paradise → hunter EmptyJeu 20 Oct - 23:19

Elle avait beau chercher, Aveleen ne connaissait personne d’autre qu’Hunter avec qui avoir ce genre de discussions. Pourtant, elle en connaissait beaucoup des gens très spécialisés dans leur domaine. Chez les scientifiques, il n’y avait d’ailleurs pratiquement que ça ; des gens tellement passionnés par leur domaine d’expertise qu’ils étaient presqu’incapables de tenir une conversation qui en déviait ne serait-ce qu’un tout petit peu. Bon, d’un côté, heureusement qu’il n’était pas comme ça parce que la rouquine s’ennuyait toujours beaucoup en leur compagnie, à ces gens-là. Ce qui était loin, mais alors très loin d’être le cas d’Hunter, soit dit en passant. Mais vous vous en doutez sûrement, sinon, elle ne passerait certainement pas le plus clair de son temps à ses côtés. Et puis le sujet des crevettes leur permettait de rebondir sur un autre. Bien qu’il reste dans cette même continuité en fait puisque le sujet n’avait jamais été les crevettes en général mais leur reproduction. Et qui dit reproduction dit accouplement. Bizarrement, ça, ça la branchait nettement plus. Elle voulut tenir cet air taquin tout du long mais la dernière remarque d’Hunter eut raison de son aplomb et elle finit par baisser les yeux, le rouge aux joues mais le sourire toujours aux lèvres tandis qu’elle acquiesçait. Non, il ne faudrait pas louper le coche, ça serait dommage.

Une fois libérée de sa déposition, Aveleen ne se fit pas prier pour remonter dans le van. Ce qui était une bonne chose parce que sinon, elle n’aurait pas droit à cette scène qui lui remonta efficacement le moral et détourna son attention quelques minutes de ce qui allait suivre et qu’elle appréhendait pas mal. La vision d’Hunter qui danse sur du hip-hop lui donnait autant envie de rire que de se mettre à bouger à son tour. Puis surtout, qui ne connaissait pas cette chanson ? La rouquine était certaine que tout le monde – y comprit elle, du coup -, l’avait entendue ne serait-ce qu’une fois dans sa vie. Alors à moins d’avoir vécu dans une grotte toute sa vie… En parlant de grotte, il continua de la taquiner en lui répondant que c’était pourtant ce qu’il croyait à son sujet et la rouquine lui répondit en lui tirant la langue, tiens. Voilà ce qu’elle lui disait, la troglodyte ! Ce qui ne voulait d’ailleurs pas dire qu’elle était fâchée puisqu’elle céda alors à son envie de se mettre à danser à son tour. Ç’aurait pu les mener jusqu’à leur quartier mais elle n’avait pas oublié qu’il n’avait pas eu l’occasion de terminer sa phrase un peu plus tôt et qu’elle aurait aimé en connaître la suite. C’est bien pour cette raison qu’elle se rapprocha pour lui poser la question, des fois qu’il préfère la murmurer plutôt que de la dire à voix haute. Ce qui n’avait rien d’idiot d’ailleurs, surtout qu’il lui arrivait d’en user aussi. Mais qu’elle s’approche ou non, elle fit chou blanc : Hunter fit mine d’avoir oublié. Ou peut-être qu’il ne faisait pas semblant et qu’il avait vraiment oublié, ça pouvait arriver, même aux meilleurs. Dans tous les cas, elle lui bourra soudain gentiment l’épaule et conclut :
« Mouais, j’en suis pas si sûre. »
Tant pis, elle n’insisterait pas et s’il avait envie de le lui dire plus tard, elle le laisserait choisir le bon moment pour ça.

Et juste comme ça, les voilà arrivés à North Bay… Plus le choix, Aveleen lui indiqua le chemin. Ils passèrent devant le loft d’Hunter mais poursuivirent leur route sur quelques mètres encore. Jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus, de route. Ou qu’elle se soit transformée en sentier de terre battue en tout cas. Là, ils décidèrent de laisser le van et de continuer à pied. C’était sans doute mieux parce qu’un van n’était pas un véhicule tout-terrain et que ça serait dommage de l’abîmer. Et puis les bois entourant le chalet de la rouquine étaient quand même truffés de pièges. Des pièges qu’elle avait elle-même mis en place pour sa propre protection. C’est alors qu’il lui demanda de l’attendre là. Et ça lui fit bizarre de le voir contourner le véhicule pour venir lui ouvrir la porte. Oh non, on ne la lui avait encore jamais faite, celle-là. Bizarre, mais pas désagréable. Il lui tendit la main, elle s’en saisit et descendit du van avant de se laisser attirer contre lui. Là, il enfonça tout d’abord son nez dans ses cheveux pour respirer leur odeur. Venant de n’importe qui d’autre, elle aurait trouvé ça bizarre, voire même un peu glauque mais leur relation avait évolué de cette façon et maintenant, elle trouvait ça carrément mignon. Parce que oui, il faisait carrément une fixation sur ses cheveux. Et c’est vrai que les siens étaient beaux. Bref, elle le suivit ensuite des yeux quand il s’approcha davantage pour déposer un baiser sur sa joue puis dans son cou. Ah, cet agréable petit frisson de plaisir, toujours ! Passant un bras autour de sa taille et posant une main sur sa joue, c’est un pas si chaste baiser qu’elle déposa sur ses lèvres quand ce fut son tour. Assez long et passionné, en vérité. Et si elle y mit fin, c’est uniquement parce qu’il fallait bien ; ils n’allaient quand même pas rester plantés là toute la nuit. Approchant les lèvres de son oreille, elle susurra :
« Et si on se dépêchait de rentrer, hein ? »
Gardant son bras autour de sa taille, elle commença à avancer sur le chemin. Pour s’arrêter quelques mètres plus loin et désamorcer un piège. Chose qu’elle réitéra au moins trois fois. Avant de déclarer :
« On y est ! »
Se « dépêcher » de rentrer, c’était un bien grand mot quand on avait pas moins de cinq serrures à déverrouiller avant de pouvoir pousser la porte d’entrée. Faudrait pas être poursuivi par un ours ou un serial killer, c’est certain. Mais la porte finit par s’ouvrir.
« Bienvenue chez moi ! Mais je t’en prie, fais comme chez toi ! »
Maintenant, elle s’attendait à des tas de questions. Auquel il allait lui falloir répondre.

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MessageSujet: Re: gangsta's paradise → hunter (#)   gangsta's paradise → hunter EmptySam 22 Oct - 18:46


Gangsta's paradise  / @Aveleen Maguire

Qu'est-ce qu'il aimait utiliser un peu de taquinerie, rien que pour la voir rougir au niveau de ses petites pommettes. C'était tellement adorable pour lui, qu'il était à chaque fois tenté d'en faire plus, seulement pour voir si son visage finirait à un moment donné, par prendre feu ou pas. Mais chose qu'il ne faisait pas, au risque d'assister à une combustion humaine. Allez savoir ce qui se passerait en vérité, vu qu'elle se veut déjà être une crevette mutante, à l'ouïe fine. Mais oui, Aveleen paraissait toujours aussi mystérieux aux yeux d'Hunter, alors l'imaginer vivre dans une grotte n'était pas très compliqué pour lui. C'est pourquoi il se permet de ricaner un peu plus fort, brouillant alors le rythme de cette musique, en ayant vu la jeune femme lui tirer la langue. Bon au moins, elle l'avait déjà bien prit, c'était une bonne chose. Mais elle doit surtout bien commencer à le connaître, vu qu'il n'est pas à sa dernière taquinerie, la concernant. Suite à quoi, elle tenait - une fois de plus - à ce qu'il termine alors une phrase qu'il avait débuté, il y a maintenant de bonnes minutes avant de se retrouver dans son van. Mais faisant mine d'avoir oublier la fin de cette phrase, l'informaticien préfère alors se faufiler. Il a oublié, oui oui. Et pour tout avouer, il s'attendait bien à ce qu'elle lui bourre l'épaule une fois de plus. C'est qu'il finirait un jour à avoir perpétuellement un hématome sur cette épaule. Ce qui l'incite donc à rire tout en rajoutant. « Arrête ça ou c'est moi qui vais porter plainte contre toi pour maltraitance ! » Bien entendu, il ne voulait pas qu'elle s'arrête. Parce que mine de rien, il avait prit goût à ressentir cette petite douleur, qui le faisait rire à chaque fois. Mais il vient à lui parler carrément de maltraitance, histoire de marquer le coup quand même. Hunter n'est pas de ceux qui aiment la violence et n'est pas non plus de ceux qui se battent dans un bar. En réalité, il est plutôt du genre à balancer tout objet sur son adversaire tout en cherchant la fuite. Oui, la violence, c'est vraiment pas son truc quoi...

Rapidement, le van traverse la moitié de North Bay avant de se rendre face à un sentier de terre battue donc. Ce qui lui paraît assez loin de son loft, mais il ne le remarque pas tellement, vu l'enthousiasme qui le gagne en sachant qu'il allait enfin découvrir son petit chalet. Il ne remarque pas non plus les bois qui les entourent, tellement qu'il se précipite hors du véhicule pour aller ouvrir la portière à sa partenaire. Une main de tendue qu'elle se saisit, jouant de peu alors à ce petit jeu. Et sans attendre, Hunter ne peut se retenir à venir renifler une fois de plus l'odeur de ses cheveux flamboyants - qu'il aime toujours caresser dès que l'occasion se présente - avant de lui déposer deux baisers : un sur la joue avant de faire tomber le deuxième dans le creux de son cou. Mh..c'est un peu imprévu de sa part mais toujours aussi tentant. Mais lorsqu'elle passe son bras autour de lui, et cette main sur sa joue, Hunter ne voit plus qu'elle et se perd momentanément dans son regard avant que ses paupières s'abaissent pour savourer pleinement ce baiser qu'elle lui offre si bien. Un baiser passionné durant lequel il en oublie intégralement tout ce qui se trouve autour d'eux alors que ses mains viennent à se faufiler sur le bas de ses reins. Elle est à lui, point. Et la fin de cette soirée promet...
Et comme toute chose à une fin, ses lèvres relâchent malheureusement les siennes avant de l'entendre lui chuchoter quelques mots à l'oreille. Oh oui, ils vont se dépêcher à rentrer. Hunter hoche donc de la tête pour lui répondre, alors qu'il porte de nouveau ce petit sourire attendrie. Restant alors proche d'elle, il la suit de près et ne peut s'empêcher de l'observer à chaque fois qu'elle vient à désamorcer un piège...

Au premier piège, ça ne lui semble pas encore très inquiétant et Hunter ne pose pas non plus de question. Bon d'un côté, vu l'emplacement du chalet, il peut tout à fait comprendre qu'elle prenne des précautions. Puis elle vit seule, aussi. Et c'est une femme. Soit, il la regarde de nouveau faire alors qu'elle désamorce un second piège. Il y a donc deux pièges devant chez elle, soit deux fois plus de chance d'arrêter un possible cambrioleur. Silencieux, il la suit toujours jusqu'à ce troisième piège. Bon la, il commence tout de même à se poser des questions, grimaçant discrètement avec ses sourcils. Et alors qu'elle termine de désamorcer ce troisième piège, Hunter se raidie un peu en se retournant, et tente alors de se rappeler où se trouvent le premier et le second piège. Bah merde, il ne sait plus. Et espère sur l'instant qu'elle les a définitivement désamorcer au risque qu'il s'en prenne un sur la gueule au moment ou il quittera son chalet. D'une voix basse, il se permet quand même de rajouter. « J'aurais pas cru que t'étais du genre aussi prévoyante toi. » Non c'est vrai, mais ce qu'il apprécie, c'est d'en apprendre toujours plus sur elle et ses petites habitudes. Puis franchement, il se rassure également de savoir qu'il y a des pièges autour de son chalet. Et sans doute, qu'à cette heure-ci, il est en même peut-être le seul...
Une fois devant la porte, il sourit d'un petit air à moitié rassuré et amusé en la voyant enclencher toutes ces serrures. Là, elle est même plus que prévoyante en fait. Mais soit, il ne dit rien de plus et ose rentrer le premier dans le cœur de son chalet.

Une fois à l'intérieur, Hunter fut légèrement surpris de découvrir cette décoration, cette ambiance, mais semble de plus en plus l'apprécier alors qu'il balaye du regard tout ce qui se trouve devant lui. D'un bref ricanement, il rajoute. « Nan, j'vais pas trop faire comme chez moi, vous déjà les pièges qu'il y a dehors. » Il a pas tord. Sait-on jamais sur quoi il peut tomber à l'intérieur vu comment l'extérieur semble bien miner. Il observe alors la cuisine face à lui avant de se déplacer et de remarquer tout un tas de néons. « Trop classe ces néons, j'adore ! » Bon oui, il se permet aussi de donner un peu son avis même si cette décoration se veut très différente de la sienne. Mais c'est plaisant, de découvrir enfin là où elle vit. Et pour tout avouer, ça lui ressemble beaucoup.
Fuyant ensuite la cuisine, il se dirige alors vers le salon où il remarque en premier cette belle cheminée tout en se disant qu'il aurait aussi, bien aimé en avoir une dans son loft. Soit, il saura où se réchauffer quand l'hiver se montrera givrant. Puis en tant qu'informaticien, ses yeux se posent alors instinctivement sur tous ces écrans d'ordinateurs allumés. Il s'en rapproche même rapidement tout en déclarant. « Oh trop cool ! Tu joue sur tes écrans ou pas ? » dit-il en se penchant plus curieusement sur ces écrans avant de remarquer qu'une caméra filmait en continue le porche de son chalet. « En fait tu bosse dans la sécurité, c'est ça ? En plus de livrer des pizzas.. » Qu'elle ait des caméras chez elle, il n'en voit pas le problème. Mais il ne fait pas franchement de lien sur le moment, et pose désormais son regard sur une sorte de radio où plusieurs fréquences peuvent être détectées. Il commence même à jouer avec le bouton principal tout en se mettant à ricaner. « Et avec ça, tu compte capter l'au-delà ?! » En fait, il trouve ce matériel très amusant sans forcément se poser plus de questions...

...

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MessageSujet: Re: gangsta's paradise → hunter (#)   gangsta's paradise → hunter EmptySam 22 Oct - 22:48

Que lui aille porter plainte contre elle pour maltraitance ? Ça serait la meilleure ! Surtout au vu de son gabarit. Et du sien, à elle. Oui, parce que malgré les divers mouvements qui s’étaient soulevés ces derniers temps, c’était bien ce détail qui continuait de déterminer qui était la victime et qui était le bourreau dans ce genre d’affaires plutôt que n’importe quel autre. Habituellement, c’est d’un air railleur qu’elle lui aurait demandé s’il oserait vraiment faire ça. Mais ça ressemblait un peu trop à quelque chose qu’elle avait déjà fait alors, levant les yeux au ciel, elle glissa jusqu’à l’autre bout de la banquette. De là, elle ne serait plus tentée de lui mettre un gentil petit coup d’épaule comme elle aimait bien le faire de temps à autre. Et même si l’envie lui prenait soudainement, il serait hors d’atteinte, comme ça. S’il commençait à déteindre sur elle ? Peut-être un peu. En tout cas, les voilà arrivés dans leur quartier. Plus qu’arrivés, même puisqu’ils l’ont pratiquement traversé pour rejoindre l’orée des bois. Il aurait pu, mais continuer en voiture, surtout dans ce van était un peu risqué. Aussi descendirent-ils tous deux de voiture et, le temps d’échanger un long baiser sulfureux, ils étaient en route.

Comptant ses pas parce qu’il faisait nuit noire, Aveleen s’accroupissait soudain pour désamorcer un pied à l’aide d’une branche ici, un autre là, un dernier par là-bas Et ça y est, ils y étaient. Bien sûr, il n’y avait pas que ces pièges-là, il y en avait encore d’autres tout autour du chalet, mais c’était le chemin le plus direct jusqu’à sa porte d’entrée. Valait mieux avoir une bonne mémoire si on voulait lui rendre visite. Ce qui n’arrivait jamais. Pour tout dire, la rouquine voyait ce chalet comme son antre et n’aimait pas du tout l’idée de laisser y entrer qui que ce soit. En dehors d’Hunter, donc. Sinon, elle aurait trouvé le moyen pour qu’il la dépose quelque part ou encore pour passer la nuit chez lui. Sans se départir de son sourire, elle accueillit sa remarque avant d’hausser les épaules.
« Je suis une femme non-armée qui vit seule dans les bois ; je préfère ne courir aucun risque. »
Ce qui n’était d’ailleurs pas faux, mieux valait prendre ses précautions. Et quand elle disait « non-armée », c’était sans compter sur le taser qu’elle gardait dans le tiroir de sa table de nuit. Elle ne s’en était encore jamais servie. Et peut-être qu’un de ces jours, elle se prendrait un chien qui monterait la garde, mais en attendant, fallait bien faire avec les moyens du bord.

Après avoir tout déverrouillé, elle le laissa la précéder à l’intérieur et actionna l’interrupteur se trouvant à côté de la porte qu’elle referma derrière eux. Sans prendre la peine de tout verrouiller de l’intérieur cette fois, ça lui paraissait inutile pour le moment. Déposant son sac à dos dans un coin près de la porte d’entrée, elle l’écouta lui annoncer que non, au vu des pièges qu’il y avait dehors, il n’allait pas faire comme chez lui.
« Touché. »
C’est vrai qu’il marquait un point ; son chalet n’avait rien d’accueillant – en tout cas l’extérieur –, et la rouquine entendait bien que ça reste comme ça. Là-dessus, il balaya les pièces ouvertes d’un regard tout en y allant de son petit commentaire par moment. C’est vrai que, compte tenu des circonstances, elle avait fait du bon boulot. C’était peut-être pas le top du moderne, mais elle avait réussi à faire quelque chose d’assez douillet, pas trop vieillot et qui lui ressemblait pas mal avec très peu de moyens.
« C’est pas aussi sexy que chez toi, mais je suis presque indépendante. Presque, j’ai quand même l’eau courante. »
Et pour ce qui était du reste, elle se chauffait au bois et elle avait un bon générateur derrière le chalet pour l’électricité. Dommage qu’il n’y ait pas eu de puits à proximité sinon, elle aurait pu être totalement indépendante, mais les toilettes sèches et l’eau de pluie, c’était non. Hunter continua son exploration et s’approcha de centre névralgique de son habitation. Aveleen étira un sourire lorsqu’il lui demanda si elle se servait parfois de ses écrans pour jouer.
« T’as vu combien y en a ? Je peux bien en libérer un ou deux pour jouer. »
Les autres servaient effectivement à la surveillance. Si quelqu’un rôdait autour de chez elle, elle tenait à en être la première avertie.
« C’est ça, c’est le garde-chasse qui m’emploie, en plus du reste. »
Pourquoi ne pas en blaguer, hein ? C’était sans doute même mieux. A la question qui suivit, la rouquine prit place sur l’accoudoir de son canapé tout en secouant la tête de gauche à droite.
« Pas l’au-delà, non… »
Puis elle prit une inspiration avant de reprendre :
« Faut que je te parle d’un truc, ça me semble être le bon moment. Tu dois certainement te poser plein de questions concernant tout cet attirail. Et tu sais que j’ai été scientifique dans une base militaire avant d’atterrir ici… Ben, les deux faits sont assez liés. Quand je t’ai parlé de licenciements abusifs la première fois qu’on a discuté, j’ai pas tout dit. En fait, j’ai découvert un truc que j’aurais pas dû là-bas et ils m’ont virée sans autre forme de procès. Depuis, ils veillent à ce que tout ça s’ébruite pas. Tu vois ce que je veux dire ? D’où tout ce matos et tous ces pièges. »
Aveleen évoquait tout ça avec un détachement presque surnaturel pour quelqu’un dont on avait réduit la carrière – et par extension dans son cas, la vie – à néant. Mais elle avait beau tourner le problème dans tous les sens, elle ne voyait pas comment expliquer ça autrement. De l’index, elle pointa le matériel avec lequel Hunter était en train de jouer.
« Ça, ça me sert à écouter certaines personnes. Pour m’assurer que ce sont pas mes anciens employeurs qui me font suivre, tu comprends ? »
Et comme si de rien n’était, elle termina :
« D’ailleurs, j’ai posé un micro dans ton entrée, un jour où je t’ai livré. »

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MessageSujet: Re: gangsta's paradise → hunter (#)   gangsta's paradise → hunter EmptyDim 23 Oct - 22:08


Gangsta's paradise  / @Aveleen Maguire

Porter plainte pour maltraitance. Pour sûr qu'il en serait capable, si et seulement si, Aveleen le maltraitait réellement. Ce qui n'est forcément pas le cas, mais il voulait tout simplement la taquiner d'un peu trop près. Et rien qu'en voyant sa réaction, Hunter ne put retenir son rire en reprenant. « Arrête on dirait moi ! Ca fait peur ! » dit-il en la regardant quelques secondes avec son petit air amusé, avant de se reconcentrer sur la chaussée. Malheureusement pour lui, la jeune femme a filé droit à l'autre bout de la banquette et Hunter ne peut donc l'atteindre pour venir lui enfoncer un doigt dans l'une de ses côtes. Manque de bol, donc. Mais il l'attrapera à un autre moment...

Après avoir garé le van en bord de route, Hunter se mit à la suivre de très près alors qu'il remarque au moins trois pièges - qu'elle se devait de désamorcer - bien camouflés dans le chemin au devant de son petit chalet de plein pied. Il est vrai qu'Hunter a finit par se poser pas mal de questions, bien qu'il s'en ait aussi tiré quelques conclusions. Il aurait jamais cru qu'elle était du genre assez beaucoup prévoyante. Et alors qu'elle lui répond être une femme non-armée, vivant seule dans les bois, ça lui paraissait totalement logique. Pour sa part, Hunter ne disposait d'aucun système de sécurité dans son loft. Il avait tout de même quelques voisins, donc s'il lui arrivait quelque chose, il espérait bien qu'on vienne à son secours. Et si un jour il était amené à vivre dans un tel chalet, aussi isolé, là, il opterait plutôt pour deux molosses éduqués seulement pour l'attaque, encerclant son domicile. Voire un couple d'oie, puisqu'apparemment ce sont aussi de bons gardiens. Mais les animaux de la ferme, c'est pas tellement son truc quoi. Bref, quoiqu'il en soit, il ne peut que lui donner raison en venant hocher de la tête, portant si bien son petit air hébété dans son regard. Suite à quoi ils accèdent donc tout deux à la porte d'entrée, sains et saufs, et après qu'Aveleen ait déverrouillé ces nombreuses serrures, Hunter peut désormais découvrir sa petite cachette. C'est qu'il l'attendait cette découverte !

C'est donc sans gêne, qu'il se permet d'en faire le tour, balayant la plupart des pièces et des murs à l'aide de son regard bien curieux. Nul doute là-dessus, ils ont deux maisons bien différentes mais dont chacune excelle dans son propre charme. Néanmoins, il ne compte pas vraiment faire comme chez lui...sans doute le ferait-il un peu plus tard. Trouvant donc cette décoration assez particulière, il n'en est pas moins déçus et se focalise bien vite sur tout le matériel électronique qu'elle possède dans son salon. Des ordinateurs, des écrans, des stations...tout ce qui l'amuserait s'il venait à jouer avec. Il ose même quelques commentaires et entend bien la réponse de sa partenaire. Ce n'est pas aussi sexy que chez lui. Voilà ce qu'il retient en priorité. Il ne peut donc que lui répondre. « Je dirai pas que c'est sexy chez moi, mais c'est un peu plus industriel. Une chance quand même que tu as l'eau courante ! » finit-il par dire en ricanant amicalement. Et heureusement pour elle, qu'elle ait de l'eau courante. Sinon, Hunter se serait bien demandé comment elle fait pour entretenir ses si beaux cheveux roux...
Bien vite, son attention se porte un peu mieux sur ses écrans et la première chose qui lui vient à l'esprit est : le jeu. C'est qu'elle pourrait jouer et bosser en même. Ce qui lui arrive aussi de temps en temps, il doit bien l'avouer. Mais en plus de livrer des pizzas, il lui demande alors si elle ne bosserait pas dans la sécurité - vu les caméras de surveillance. En fait, c'était un peu ironique de sa part, mais voyant qu'elle lui répondit que le garde-chasse l'emploie, il y cru totalement. D'un air impressionné, il reprend alors. « Haan..excellent ! » Mais en parlant de boutons avec lesquels jouer, l'informaticien s'amuse donc à faire tourner celui de la radio qu'il découvre à côté des écrans. Forcément, les fréquences se brouillent mais il trouve ça chouette. Bien vite, Aveleen lui répond que non, ce n'est pas tellement l'au-delà qu'elle tente de capter, mais tout autre chose. Se redressant après s'être penché sur la radio, il la regarde fixement et vient à l'écouter attentivement. Et de toutes les informations qu'elle lui dit, Hunter les retiens. En effet, il se pose pas mal de questions, mais ne s'attend à aucune révélation. Sauf, que c'est bien ce qu'Aveleen est en train de faire... Elle lui révèle donc, la raison du pourquoi elle possède tout ce matériel et ainsi, dans quel intérêt elle l'utilise. En l'écoutant, il hoche par moment de la tête, mais vient étrangement à froncer des sourcils. Tout simplement pour savoir où elle voulait en venir...

Plus sérieusement, il finit par la regarder en comprenant tout à fait sa démarche. En revanche, il retient aussi qu'elle a fait une découverte - sans doute étrange -, qu'elle n'aurait pas dû découvrir justement, d'où la raison valable de son licenciement. En quelques secondes, Hunter s'apprête donc à la questionner sur cette fameuse découverte mais il la laisse parler, alors qu'elle pointe du doigt la radio. Entre temps, lui, il ne l'a toujours pas quitter des yeux et écoute lui dire que ça lui sert donc à écouter certaines personnes, pour s'assurer que ce ne sont pas ses anciens employeurs. En soit, de tout ce qu'il comprend là, c'est qu'elle les traque pour les démasquer. Bon, pour ce genre d'activité interdite si puis-je le dire, Hunter n'est pas non plus innocent vu qu'elle ignore encore ce qu'il a fait avant d'emménager sur cette île. Mais soit, ce n'est pas à son tour de parler, et son attention se porte toujours sur elle. Mais alors qu'elle lui dit, surtout comme si de rien n'était, qu'elle a posé un micro dans son entrée, un jour où elle lui avait livré une pizza, l'informaticien se laisse totalement percuter par cette information...

Elle a mit quoi ? et où ça ? Et c'était quand exactement ? Voilà ce qu'il se demande intérieurement dans un premier temps, alors qu'il devient le Roi du silence. Toutefois, la seule chose qui change, c'est qu'il ne daigne plus la regarder dans les yeux. Figé à sa place, les pieds bien ancrés sur son sol - qui lui semble d'ailleurs collés au parquet -, Hunter se répond à lui-même. Oui, elle a mit un micro, dans son entrée, un jour où il lui avait commandé une pizza. Mais à quel moment à t-elle pu installé ce micro ? Il l'ignore.
Accusé donc d'être un de ses anciens employeurs, Hunter se raidie d'autant plus, grimaçant quelque peu des sourcils alors que ses yeux s'écarquillent. Ce qu'il entend là, le terrifie. Il est donc sous écoute. Depuis quand ? Il l'ignore aussi. Gardant sa posture, et ne daignant plus la regarder, il rajoute sèchement. « Je suis pas un de tes anciens employeurs. » Au moins c'était dit, et qu'elle le croit ou non sur parole, ce n'était pas son problème. Tout de même, depuis le temps qu'ils se connaissaient, avec tout ce qu'ils ont pu partager, avec la confiance qui lui était donnée, avec cette croisière et ce rapprochement...là, Hunter se sent littéralement comme un étranger face à elle, voire comme une espèce vivante non identifiée. Les bras pendant, le corps fixé sur ses pieds, seule sa nuque se raidie un peu plus, laissant alors la frayeur se lire sur son visage. Mais ce qui est sûr, c'est qu'elle ne mérite plus à ce qu'il la regarde droit dans les yeux.

...

PAR ZAJA.
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Aveleen Maguire
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○ âge : 36 (28.11)
○ statut : célibataire.
○ métier : livreuse de pizzas.
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○ informations en vrac : née au sein d'une famille d'éleveurs de moutons d'upper hutt ᐱ a toujours su que la vie à la campagne n'était pas faite pour elle ᐱ préfère de loin tout ce qui touche à l'espace ᐱ au point de vouloir en faire son métier et de travailler dur pour devenir un jour astrophysicienne ᐱ virée au bout de quelques années seulement passées à la base de trentham. faute professionnelle disent ses anciens employeurs, découverte qu'elle n'aurait pu dû faire, préfère-t-elle dire ᐱ s'est reconvertie en livreuse de pizzas car on ne lui a même pas demandé son permis de conduire avant de l'embaucher ᐱ est partie s'installer dans un chalet des plus sécurisés à l'orée des bois d'island bay - à l'écart du reste - depuis quelques mois ᐱ conduit un vieux pick-up ᐱ installe des micros chez les gens qu'elle trouve louches au moment de la livraison de pizzas ᐱ pense qu'on en a après sa vie ᐱ fait vivre les fermiers du coin en ne faisant ses courses que chez eux ᐱ fait ses propres pulls grace à la laine des moutons de ses parents ᐱ ne sait pas nager ᐱ a un tatouage de la constellation cassiopée à l'intérieur de la cuisse ᐱ a des origines écossaises et irlandaises ᐱ vient de découvrir la kpop et aime plutôt bien

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MessageSujet: Re: gangsta's paradise → hunter (#)   gangsta's paradise → hunter EmptyMar 25 Oct - 20:27

On dirait lui et ça faisait peur ? Voilà qui eut le don de faire rire Aveleen. Mais il n’avait pas tort, c’était bien son genre à lui de tout prendre au pied de la lettre. Le second degré, Hunter connaissait mais on pouvait quand même pas vraiment dire que c’était sa tasse de thé. Plissant malicieusement les yeux, elle papillonna dans sa direction.
« Bah alors ? Je dois arrêter de te martyriser ou bien arrêter de t’imiter ? »
C’est qu’elle aussi, elle aimait bien le taquiner, mine de rien. Dans tous les cas, elle ne fut pas mécontente d’avoir glissé à l’autre bout de la banquette parce qu’elle était sûre qu’il aurait eu envie de se venger, sinon. Bref, après avoir échangé un baiser prometteur, ils purent se mettre à éviter les pièges dont la rouquine s’amusait à garnir la forêt environnante. Dans une certaine limite, quand même. Pas au-delà d’un certain nombre de mètres. Faudrait pas non plus que ça vienne à blesser les écureuils, les renards et allez savoir encore quoi d’autre. Pas facile de se rendre chez Aveleen Maguire mais c’était voulu. Puis, y avait des points positifs : aucuns démarcheurs, personne pour venir lui proposer de changer de fournisseur énergétique étant donné qu’elle avait la chance de ne se trouver sur aucune de leurs listes, même pas de témoins de Jéhovah venus prêcher la bonne et surtout unique parole – selon eux. C’était peut-être isolé et même un peu hostile, mais qu’est-ce que c’était tranquille ! Si elle souhaitait, elle pouvait mettre la musique à fond à quatre heures de matin, personne ne venait jamais se plaindre et ça, ça n’avait vraiment pas de prix.

Au bout de plusieurs minutes passées à désamorcer assez de pièges pour leur permettre de se frayer un chemin jusqu’à sa porte d’entrée, ils y parvinrent enfin. Ce qui laissa l’occasion à Hunter de faire plus ou moins le tour du propriétaire ; en même temps, il y avait que quatre pièces dans le chalet de la rouquine : sa chambre, le séjour, la cuisine ouverte et la salle de bains. Salle de bains qui recevait par bonheur l’eau courante. Elle pouffa et répliqua :
« Ouais, ça permet de faire la différence entre mon chalet et une retraite de hippies à la con. »
Et y avait pas grand-chose d’autre qui permettait de le faire quand on regardait bien. Soit, puis pour ce qui était de son loft, oui, Aveleen le trouvait sexy. Elle aimait bien y passer du temps ; même si c’était principalement à cause de lui, elle s’en rendait bien compte. Si c’était le loft de n’importe quel autre péquenaud, elle aimerait beaucoup moins. Son pouffement se transforma ensuite en rire alors qu’il s’extasiait presque du fait qu’elle bossait dans la sécurité, avec le garde-chasse de ces bois qui plus est.
« Nan mais je déconne en fait ! Je l’ai même encore jamais vu, le garde-chasse. »
Signe qu’il ne travaille pas beaucoup, semblerait-il.

Vint ensuite le dur mais nécessaire moment des explications et mêmes des révélations, un peu. Un peu parce qu’elle avait toujours pour but de ne pas trop l’impliquer dans ses petites histoires, il en allait de même pour tous ses proches, mais, si elle voulait qu’il la comprenne, il fallait quand même bien qu’elle lui en dise un tout petit peu. D’abord le licenciement, puis les menaces, expliquant la raison de tout ce matériel de pointe pour une petite livreuse de pizzas vivant au fin fond des bois. Quant à Hunter, il buvait ses paroles. L’air perplexe par moment – ses froncements de sourcils pouvaient en attester -, mais sans jamais l’interrompre. Pas même lorsqu’elle confessa avoir placé un micro dans son entrée. En revanche, elle nota bien l’expression d’abord interloquée qui en découla. Non, il ne s’attendait pas à ça. Personne n’aurait pu sinon ça voudrait dire qu’Aveleen n’était pas douée et ça ne lui aurait dès lors plus servi à rien. Son regard se décrocha alors du sien et ce n’est qu’au bout de très longues minutes de silence qu’il lui répondit qu’il n’était pas un de ses anciens employeurs. La rouquine ne riait plus et elle ne prenait plus tant ça à la légère non plus. Si elle l’avait fait jusqu’ici, c’est surtout parce que ça lui paraissait plus simple d’aborder le sujet de cette façon.
« Non, je sais. J’ai eu l’occasion de m’en rendre compte au fil du temps. »
Baissant à son tour les yeux pour se perdre dans la contemplation de ses doigts avec lesquelles elle s’était remise à jouer, elle ajouta :
« J’aurais dû t’en parler plus tôt mais j’y pensais plus. »
Ce qui pouvait ressembler à une excuse bidon mais c’était vrai, une fois qu’elle se trouvait avec lui, elle n’y pensait plus, ce n’était que quand elle rentrait chez elle que ça lui revenait à l’esprit. Et puis, si elle y avait pensé, elle l’aurait simplement enlevé sans rien dire, ce qui n’aurait causé de tort à personne. Là, elle releva les yeux sur lui.
« Et je te dois des excuses pour ça. »
Constatant que lui refusait toujours de la regarder, elle poussa doucement son pied du bout du sien.
« T’es en colère ? »
Ce qu’elle pourrait comprendre, ça ne devait pas être très plaisant d’apprendre qu’une personne qui vous est de plus en plus chère vous écoutait depuis le début quand vous pensiez être seul. A sa décharge, la portée du micro ne couvrait que l’entrée, le salon et la cuisine. Et si, par hasard, elle était tombée sur un moment plus intime en changeant de fréquence au mauvais moment, elle s’était alors empressée d’éteindre la radio. Mais ça, évidemment, il n’en savait encore rien.

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