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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


depuis un an il essaye de la séduire, mais en vain !
Quand finira-t-elle par craquer et le laisser entrer dans sa vie ?

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 You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron)

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MessageSujet: You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) (#)   You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) EmptyMer 9 Nov - 22:25

C’est des rapides chez Vogue NZ ! En trois jours j’ai eu un boulot. Il a suffit d’un coup de téléphone, un entretien à la fin duquel  j'ai signé un contrat. Vu le style de la boite j’aurais plutôt cru qu’il y aurait des tonnes de vérifications me concernant, mais faut croire que c’était plutôt urgent pour eux de trouver quelqu’un qui va assurer la sécurité d’une de leur mannequin. On m’a dit son nom Cameron… McCarthy ? Non. Mcquelque chose. La suites des instructions ont été plutôt faciles à suivre : « Attendez qu’on vous appelle. ». Alors j’ai attendu. Pas longtemps à vrai dire, parce que ça c’était hier et que j’ai rendez vous dans leurs bureaux dans vingt minutes. J’ai pas eu de dress code, je me suis épargné le look pingouin pour aujourd’hui et opté pour la sobriété d’un jean noir, d’une chemise blanche et de mon blouson en cuir. Si ça ne leur plait pas, ils le diront je leur fait confiance pour ça. Pour aujourd’hui je suis à prendre comme je suis, pas que je sois de mauvaise humeur, non le soucis c’est plutôt que lors de mon départ je ne me suis pas vraiment embarrassé d’un costard. Et puis sérieusement, ça ferait pas un peu cliché ? J’ai pas l’intention de faire un remake de bodyguard. Bon ok je ferais ce qu’on me dit de faire, pour le prix que je vais être payer je pourrai au moins faire cette concession là si c’est nécessaire. Leur truc à Vogue c’est la mode, alors ils sont peut-être bien un peu maniaque sur l’apparence, qu’est-ce que j’en sais ?
Je m’avance vers l’accueil, une sorte de pimbêche me regarde en continuant à parler au téléphone, apparemment ça lui plait de montrer qu’elle bosse. J’ai quand même droit à un sourire, j’ai pas tout perdu. Je lui indique ce que je viens faire là, elle décroche de nouveau son téléphone et me demande de patienter. La conversation est plutôt rapide et au ton qu’elle a utilisé je déduis qu’elle parlait à quelqu’un d’important. « Mme Von Dust n’est pas disponible, elle est en rendez-vous. En revanche Melle McKenzie va vous rejoindre à l’entrée. » je hoche la tête « Ok. Je vais attendre. Merci. » je me mets à proximité des portes. Je n’ai aucune idée d’à quoi peut bien ressembler cette nana, probablement qu’elle ne doit pas être plus épaisse qu’un cure dent, c’est une mannequin après tout. C’est un peu léger comme critères pour essayer de repérer quelqu’un mais heureusement pour moi il n’y a pas foule. Et au final quand la Cameron McKenzie en question apparaît dans mon champ de vision je sais que c’est elle sans même la connaître. Comment ? Son attitude. Elle a la démarche d’une fille sûre d’elle, la petite pépite dégottée par la boss et qui se sent intouchable. Probablement prête à emmerder le monde entier parce que ça la fait se sentir importante. Ouais je vois tout ça rien qu’en la regardant marcher dans ma direction. A priori on est deux à avoir compris qu’on devait se rejoindre parce qu’elle s’arrête devant moi.
J’esquisse à peine un rictus poli « Neal Lohnsbury. Je suppose que tu sais pourquoi je suis là. » je me doute qu’on a dû la mettre au courant tout comme j’ai été moi-même briefé sur le rôle que j’ai à jouer. « Paraît que t’es attendue, on y va ? » je ne suis pas responsable de son emploi du temps ça c’est pas mon boulot, mais je me doute que si elle n’est pas en temps et en heure là où elle doit être j’ai quand même quelques risques de me faire taper sur les doigts. Je tire la porte, sors le premier et la tiens pour que la jeune femme puisse faire de même. J’observe la rue, c’est calme, et m’engage dans la même direction que Cameron, attentif à ce qui nous entoure.
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MessageSujet: Re: You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) (#)   You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) EmptyMer 9 Nov - 23:56

Ça aurait pu plus mal finir que ça. Il y a une semaine, je me suis faite agresser par un fan, un fou à lier qui a voulu me faire véritablement du mal. Par je ne sais quel miracle, j’ai réussi à m’en sortir sans trop de maux. Une belle rougeur au niveau de mon poignet droit et un bleu à la clavicule lorsque j’au heurté le rebord d’une poubelle avec pas mal de violence. En rentrant, j’ai appelé Iris, sous le feu de l’émotion, la panique dans la voix. Je ne voyais pas qui appeler d’autre. Elle m’a rassurée et m’a promis de faire le nécessaire pour ma sécurité. Sur le moment, je n’ai pas vraiment compris, mais aujourd’hui, tout devient clair. « Je dois filer en réunion, tu as ton rendez-vous pour les essayages chez Vuitton, ton garde du corps t’attend en bas. » Je me tourne vivement vers ma patronne et pygmalion, et bat des cils, les yeux presque exorbités. « C’est une blague ? » « J’ai l’air de plaisanter ? Tu aurais pu y laisser la vie, il n’est pas question que je te laisse sans aucune sécurité. » Je soupire à la manière d’une gamine désespérante et désespérée, et Iris me réprime de son regard noir qu’elle sait faire à la perfection. je croise quand même mes bras. « Mais il va me suivre vraiment partout ? Je vais plus pouvoir poser un pied dehors sans lui ? Et si je veux ramener des amis chez moi, il sera là aussi ? » « Il habite dans l’appartement collé au tien, depuis hier. Ou avant-hier, je sais plus. » Cette fois, je ris, nerveusement. « Tu te fous vraiment de moi, c’est un canular. Y’a pas d’autre solution. » « Ecoute Cameron, j’ai pas le temps de plaisanter, j’ai une réunion. Sois gentille avec lui, c’est tout ce que je te demande. » Et elle disparaît, elle disparaît la saloperie ! Bordel mais c’est pas possible ! Et ma liberté dans tout ça, elle en fait quoi ? C’est quoi l’idée ? Elle veut me fliquer, savoir tout ce que je fais à partir du moment où je me lève jusqu’à ce que je me couche, et même ce que je fais la nuit aussi ? Merde ! Bon, j’ai plus qu’à l’expédier vite fait cet abruti. Je l’imagine déjà grand, un peu gros même, le genre musclé dessous mais qui boit trop de bières et mange trop de chips devant les matchs de catch. Un cliché quoi.

Iris partie à sa réunion, je prends juste le temps de me changer en choisissant dans son dressing perso une jupe Balenciaga, un chemisier Chanel et une veste de tailleur Valentino. Parce que oui, on a le droit de marier les marques du moment que ça ne dénature pas les modèles. Je renfile mes talons aiguille sur lesquels je suis aussi à l’aise qu’avec une paire de chaussons, et quitte les bureaux pour rejoindre le hall, me rapprochant de mon gorille. A l’intérieur, je fulmine. Sur le chemin, je croise plusieurs personnes qui me saluent, et j’arrive dans le hall, balayant ce dernier de mon regard, et ne voyant aucun homme disproportionné hanter les lieux dans un costume noir qui sent la transpiration à plein nez - oui, ma vision des gardes du corps n’est pas très agréable. « Melle McKenzie, votre rendez-vous est arrivé il se trouve juste là. » Un jeune homme d’une petite trentaine d’années s’avance vers moi et mon regard coule déjà sur lui. Pantalon sobre, chemise impeccable et blouson en cuir lui donnant une allure de bad boy, il est canon. Sans compter son regard mystérieux. Le rendre fou va être jouissif. « Neal Lohnsbury. Je suppose que tu sais pourquoi je suis là. » J’arque un sourcil devant son tutoiement qui ne me semble pas du tout de rigueur. « Oui. Je sais pourquoi vous êtes ici. » J’appuie légèrement sur le vous, histoire qu’il comprenne que non, nous n’avons pas élevé les cochons ensemble. « Paraît que t’es attendue, on y va ? » Je soupire un peu à son ton trop décontracté à mon goût. Je ne sais pas ce qu’il cache sous son blouson - en terme de musculature je parle, pas d’armes… quoi que - mais il ne fait pas tellement peur vu comme ça, je ne vois pas comment quelqu’un pourrait renoncer à m’agresser juste en voyant ce mec à mes côtés. Bref. « Oui, allons-y. Il n’est pas question que je sois en retard. » Le magasin Vuitton n’est pas si loin que ça, inutile de faire se déplacer mon chauffeur. Je vais devoir marcher avec cet inconnu à mes côtés. Il reste en retrait et je soupire, pivotant ma tête dans sa direction pour le regarder. « Ne restez pas derrière. Si c’est pour regarder mes fesses c’est mal venu. Et si c’est pour un souci de professionnalisme, vous serez plus crédible à côté de moi et non à dix kilomètres derrière, on dirait plus un stalkeur pervers qu'autre chose. » Il s’approche finalement et je lui jette un regard avant de regarder à nouveau loin devant moi. « Je ne pensais pas que ma patronne embaucherait un cure-dent pour me protéger. » Les hostilités peuvent commencer.
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MessageSujet: Re: You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) (#)   You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) EmptyJeu 10 Nov - 0:47

Cette gamine à quoi… une petite vingtaine d’années ? C’est pas parce qu’elle est perchée sur ses talons que subitement elle a pris dix ans. Je n’aime pas son regard qui pue le jugement, pas plus que le ton utilisé pour me répondre. Ça promet. J’ai la vague impression que ma présence la contrarie, dans tout les cas je ne suis pas là pour son plaisir mais pour sa sécurité. Qui plus est je vais être payé pour ça et c’est vraiment ma motivation première avec en prime la possibilité d’utiliser mes capacités en art martiaux si besoin, en plus du logement de fonction qui m’a été fourni. L’appartement juste à côté du sien de ce que j’ai compris, autant dire que le standing de l’appart en question est pas dégueu et puis je préfère ça à la colocation que j’occupais jusqu’à il y a deux jours en arrière. La merdeuse joue les grandes dames, s’offusquant de mon ton familier. J’ai laissé la Reine d’Angleterre dans mon pays d’origine et les manières qui vont avec, ce n’est pas pour me laisser réprimander par un cure dent capricieux. J’ignore complètement sa remarque et lui propose de se mettre en route plutôt que de polémiquer sur la façon dont je dois m’adresser à elle. Même ma petite sœur est plus âgée alors je vais vite la faire redescendre d’un étage. Au moins elle a envie d’être à l’heure, peut-être que c’est une maniaque, qui sait ? Si je reste en retrait c’est d’avantage parce que je ne pensais pas qu’elle se baladait si vite sur ses échasses, mais bon j’imagine qu’être une grue c’est une sorte de seconde nature à force d’être perchée là-haut. Je vais pas lui courir après donc j’accélère un peu le pas pour être juste un mètre derrière. Visiblement ce n’est pas au goût de Cameron qui me gratifie d’une remarque qui ressemble à une sorte de liste de reproches en vue de m’apprendre comment je vais devoir agir. Elle a tout l’air de penser que le monde entier pourrait ramper à ses pieds, mais mauvaise pioche je me fous de son cul. Deux enjambées plus tard je suis à sa hauteur « Mieux ? » dis-je avec détachement en m’abstenant de lui décocher un sourire ironique de mon cru.
J’espère un instant que tout ce que je vais entendre c’est le claquement régulier de ses talons sur le bitume, mais c’est sans compter sur l’apparente volonté de la jeune femme à faire la conversation. Ou plus exactement des critiques. Elle vient de me traiter de cure dent et franchement c’est ironique. Elle avait quoi en tête ? Un type aussi haut que large ? Un gorille comme dans les films ? Je ne peux pas lui en vouloir, elle est probablement nourrit aux clichés. Je la regarde du coin de l’œil et soupire « Venant d’une bouffeuse de salade et de quinoa c’est plutôt ironique. » elle pense quoi ? Que je vais être un gentil toutou qui encaisse les punchlines sans broncher ? Alors c’est que sa patronne a fait une erreur de casting, parce que je ne vais pas être ce gars là. « T’en fais pas même si je pèse pas cent kilo je suis parfaitement capable de te protéger. » je hausse les épaules « Et l’avantage comparer à un gorille, c’est que moi je peux courir bien plus que cinquante mètres si c’est nécessaire. » je sais que j’ouvre la brèche pour qu’elle sous-entende que ça serait un atout pour fuir et j’enchaine « Même avec toi en guise de sac à dos. Ou s’il te vient l’idée de tenter de te barrer en courant. » au moins elle est prévenue. En quelques que minutes à peine Cameron a donné le ton, elle me teste et je dirais presque que c’est de bonne guerre si je n’avais pas trente et un ans et quitté la cours de récré depuis longtemps. J’imagine que mes facultés d’adaptations vont être d’une bonne aide dans cette épreuve. Qui sait peut-être le test passé elle jouera moins les emmerdeuses.
Nous arrivons à proximité d’une boutique, Miss Monde ralentie et… attends que je lui ouvre la porte à priori. Elle a deux bras comme tout le monde, non ? J’allais le faire de toute façon, mais sa manière de marquer l’arrêt pour me montrer que c’est mon devoir, ça j’aime pas des masses. Elle entre, et moi je regarde l’enseigne : Vuitton. Bienvenue en plein dans l’enfer de n’importe quel mec qui accompagnerait une nana faire du shopping. La différence c’est le chèque qu’on me donnera par la suite, et que elle n’est pas là pour des achats. En tout cas le principe reste le même, Cameron va essayer des fringues et moi je vais faire le planton. J’observe le magasin, repère une sortie de secours, regarde les deux personnes qui arpentent la boutique ainsi qu’une vendeuse qui brasse de l’air. Une autre femme se dirige vers l’emmerdeuse number one, la responsable de magasin a priori et elles commencent à parler fringue. Je reste à un mètre d’elles, les bras croisés et songe que le temps va potentiellement être long, voire très long. Mais j’ai un boulot, c’est l’essentiel, non ?
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MessageSujet: Re: You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) (#)   You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) EmptyJeu 10 Nov - 18:46

Je lui demande de me rejoindre, je n’aime pas être suivie, du moins, pas de cette manière en tout cas. Il est là pour me protéger, et derrière, je ne vois pas ce qu’il fait. Après tout, je ne le connais pas, je ne peux pas avoir confiance en lui juste sous prétexte que Iris l’a embauché pour ma sécurité. Qui est il ? D’où vient-il ? J’ai déjà décelé son accent anglais à couper au couteau, et je le garde sous le coud pour me foutre de lui un peu plus tard. « Mieux ? » Je hoche à peine la tête et le laisse s’adapter à ma marche rapide. Oui, je marche vite même perchée sur des échasse. D’ailleurs, voyez le galbe de mes mollets bien dessinés depuis toutes ces années à marcher sur ces trucs comme dans les ballerines. J’en profite pour simplement laisser entendre que je n’étais pas au courant de sa venue, en lui lançant une petite pique, lançant immédiatement les hostilités. « Venant d’une bouffeuse de salade et de quinoa c’est plutôt ironique. » Je ris, pas parce qu’il m’a fait rire, mais juste parce que s’il savait ce que je peux bouffer, il en serait choqué. D’ailleurs, mon rire n’a rien de naturel, il est plutôt du genre à lui faire comprendre que ce qu’il dit ne me touche pas le moins du monde, et pire, que je me fous un peu de sa gueule, au passage. « T’en fais pas même si je pèse pas cent kilo je suis parfaitement capable de te protéger. Et l’avantage comparer à un gorille, c’est que moi je peux courir bien plus que cinquante mètres si c’est nécessaire. » Je tourne à nouveau la tête dans sa direction et le regarde en haussant un sourcil. M’ouais, il peut courir, il est pas bien gros, je me doute qu’il courrait plus vite qu’un gorille en mode boule. Enfin c’est pas ça qui va me défendre. « Même avec toi en guise de sac à dos. Ou s’il te vient l’idée de tenter de te barrer en courant. » Je lève les yeux au ciel. « Oubliez immédiatement l’idée de me porter en sac à dos et encore moins de poser vos sales pattes sur moi. » Je ralentis devant la boutique et tourne à peine la tête vers lui avant de regarder les portes closes, et j’ajoute sans le regarder. « Je vous rassure, j’ai d’autres moyens plus intelligents qu’une course poursuite pour arriver à me débarrasser de vous. » Je tape du pied pour faire claquer mon talon et insiste mon regard entre lui et la porte pour qu’il se décide enfin à m’ouvrir. Qu’il serve à quelque chose au moins. Il me prend sûrement déjà pour une petite pouffiasse prétentieuse. Alors qu’il le pense, je vais l’y aider. Il ne verra jamais qui je suis vraiment, je ne compte pas me dévoiler à quelqu’un comme lui. Il finit par m’ouvrir la porte - enfin - et j’entre, me dirigeant vers la responsable. Je discute avec elle sans plus jamais faire attention à mon ‘garde du corps’. « Oh, vous êtes accompagnée je vois ? » Je me retourne pour regarder le brun que je trouve beau bien malgré moi, et soupire un peu. « Non. Enfin oui. C’est mon garde du corps. Une nouvelle lubie de Melle Von Dust. » La responsable me sourit et hoche la tête avant de me guider vers la collection que je dois essayer. Un assistant prend mes mesures et ne me fait essayer que le strict minimum. Neal n’est pas bien loin, je peux le voir chaque fois que je sors de la cabine, ses bras croisés, ses sourcils froncés et son regard qui scrute à droite et à gauche. Au moment de sortir de la cabine une énième fois, je ne le vois plus. L’espace d’un instant, mon coeur s’accélère à l’idée qu’il ait déserté, je ne sais pas encore si j’aime cette idée ou non. Mine de rien, ça me rassurait un peu d’être protégée. Je me rhabille assez rapidement et je finis par remercier la responsable et me diriger vers la sortie du magasin, où je retrouve l’anglais. Je m’arrête devant lui et plonge mon regard doré dans le sien. « Merde. L’espace d’un instant j’ai cru que mes prières avaient été exhaussées. Je vous pensais disparu. Dommage. » Je quitte le magasin en sortant la première mais il me rattrape vite pour être près de moi, ce que son contrat stipule je suppose. « Bon, j’ai fini ma journée, je vais devoir me trimballer avec vous peu importe ce que je compte faire ? J’ai l’impression d’avoir adopté un animal de compagnie… » Je soupire et lève les yeux au ciel.
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MessageSujet: Re: You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) (#)   You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) EmptyDim 13 Nov - 16:29

Je pense qu’il est plutôt clair que Cameron a décidé de me mener la vie dure. Si j’étais vulgaire je dirais même qu’elle a envie de me faire chier. Ouais, je crois bien que c’est ça en fait. Une sorte de test. Ou peut-être est-ce naturel ? Je peux affirmer sans trop risquer de me planter que la jeune femme a dû avoir connaissance de mon embauche à peine avant que nous nous rencontrions, et apparemment la pilule a du mal à passer. Cela dit si sa patronne a fait appel à moi c’est qu’il y a une raison. Car la seule chose que cette dernière m’ai dit c’est que je serais là pour « éviter un problème. ». Ça veut tout et rien dire, parce que là clairement le problème c’est cette mannequin capricieuse. « C’était à titre d’exemple. » répondis-je à cette nouvelle pique que la grue me lance. Au moins elle ne manque pas de confiance et je lève les yeux, blasé d’avance, quand il est sujet de se débarrasser de moi. Je ne veux pas la sous-estimer mais je crois qu’elle fait sa première erreur en le faisant me concernant. Elle pinaille devant la porte que j’aurais bien été tenté de laisser fermée devant son nez, mais j’ai passé l’âge des enfantillages de ce genre. Nous entrons dans la boutique dans laquelle Cameron a rendez-vous pour des essayages et je crains déjà que le temps soit long. Je n’ai même pas vraiment de quoi m’occuper, le peu de personnes présentes sont inoffensives. La demoiselle me présente comme une nouvelle lubie de sa patronne et je reste stoïque face au regard de la responsable du magasin dont je ne sais pas trop si elle compatie ou non. Des nanas puantes comme Cameron, elle doit en croiser des tonnes mais étant donné l’enseigne pour laquelle elle bosse probablement que ça lui passe au dessus de la tête.
Je poireaute les bras croisés non loin de la zone où la jeune femme fait ses essayages. Je jette un coup d’œil à droite et à gauche de temps en temps histoire d’agrémenter mon ennui mortel. J’observe vaguement la séance d’essayage et m’autorise quelques remarques pour moi-même. Comme le fait, par exemple, que la Miss Monde est certes insupportable mais pas trop mal gaulée. L’inverse aurait été étrange, quoi que globalement je trouve les mannequins très stéréotypées et terriblement fades. J’ignore s’il y en a encore pour longtemps mais j’accueille avec une certaine joie un appel sur mon portable. Je sors de la boutique pour répondre, peu de gens ont mon numéro et globalement c’est toujours en rapport avec du boulot. La discussion est assez brève et je rentre pour retrouver celle que je suis chargée de surveiller. Deuxième petite joie, elle a tout l’air d’en avoir fini des essayages et me rejoint tout près de la porte. Elle me fixe et j’attends un reproche, pas celui qu’elle me fait cependant. J’avais anticipé une remarque sur mon absence dans le sens que je fais mal mon boulot, au lieu de ça Cameron me fait part de sa fausse joie. Elle sort aussitôt, un roulement d’yeux plus tard je sors à mon tour et la rattrape pour ne pas encore une fois l’entendre me dire que je ne dois pas être derrière elle. Sa journée est finie, à ces mots je jette un œil à ma montre. Ça va, elle n’a pas une vie trop dure… son emploi du temps du jour est plutôt light.
Non sans un certain plaisir je hoche positivement la tête en souriant quand la jeune femme me demande si elle va devoir se trimballer avec moi peu importe où elle aille. « Tu comprends vite. » dis-je avec un certain étonnement tout à fait ironique. Je devrais passer sur le statut d’animal de compagnie dont elle m’affuble mais c’est plus fort que moi, il faut que je réplique « Je n’ai pas besoin qu’on me donne de croquettes. » néanmoins je m’abstiens de mentionner tout concept de litière et autres promenades nécessaire à mon épanouissement. « Je te signale que c’est toi qui a insisté pour que je ne sois pas en retrait… si j’y étais resté tu ne t’apercevrais même pas de ma présence. » je nuance mes propos avec un petit air dubitatif « Enfin presque pas. » elle se saura suivie de toute façon. Nous marchons dans une direction dont j’ignore tout et à priori je vais devoir m’y faire. « Avant que j’oubli… Faudra que tu recharges ton portable. De un parce que je suis ton garde du corps pas ton standardiste et de deux tu vas recevoir un appel à dix sept heure pour je ne sais pas trop quoi… bref c’était un message de ta patronne. ». Oui parce qu’en plus de m’être emmerdé à attendre pendant qu’elle essaye des fringues, ce coup de téléphone n’était même pas un vrai répit. « Tu fais ça depuis longtemps ? » j’esquisse un sourire en coin « Potiche, j’veux dire. » parce qu’emmerdeuse j’imagine que ça date de sa naissance vu le niveau qu’elle a.
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MessageSujet: Re: You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) (#)   You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) EmptyMar 15 Nov - 18:43

Un regard à ma montre au sortir de la boutique Vuitton et j’affuble mon nouveau bodyguard d’un surnom pour le moins réducteur. A mes yeux, il est déjà devenu mon petit chien de garde. Je ne l’aurai pas nécessairement choisi comme ça, mais on va dire que c’est comme si je n’avais pas eu le choix. Un bâtard à la SPA. Voilà. « Je n’ai pas besoin qu’on me donne de croquettes. » J’esquisse un sourire rieur et mesquin au coin de ces lèvres parfaitement dessinées, et commence à marcher en direction de chez moi, ou devrais-je peut-être dire chez nous puisqu’il est mon nouveau voisin. Cette idée me révolte assez, mais je ne dis rien pour le moment, cependant, j’en toucherai deux mots à Iris demain quand j’aurai réussi à la voir plus de cinq minutes pour parler de ce garde du corps qu’elle me fout dans les pattes et que j’imagine brider ma liberté plus qu’autre chose. « Je te signale que c’est toi qui a insisté pour que je ne sois pas en retrait… si j’y étais resté tu ne t’apercevrais même pas de ma présence. Enfin presque pas. » Je secoue la tête, d’abord pour paraître excédée de ses propos, et en plus pour lui signifier que je ne suis pas d’accord. « Je préfère qu’en nous voyant les gens imaginent qu’on est amis et qu’on se promène naturellement plutôt qu’on remarque que vous me suivez comme un psychopathe. Excusez-moi mais c’est l’idée que ça renvoie, surtout que vous n’avez ni l’étoffe ni le look d’un garde du corps. » Je soupire pour traduire mon agacement alors que je continue de marcher de ma démarche rapide. « Avant que j’oublie… Faudra que tu recharges ton portable. De un parce que je suis ton garde du corps pas ton standardiste et de deux tu vas recevoir un appel à dix sept heure pour je ne sais pas trop quoi… bref c’était un message de ta patronne. » Je m’arrête net et le force à en faire autant, il n’aurait aucune raison de continuer la route seul. Surpris, il se retourne pour me regarder et implicitement me demander ce que je fabrique. « Mon téléphone est tout le temps allumé. » Je fouille dans mon sac pour chercher ledit téléphone et l’en sors pour voir que oui, il est bien allumé et a de la batterie. « Attendez. Vous la connaissez depuis quand ? Non parce que c’est pas son genre d’appeler un intermédiaire pour passer un message, au pire elle le fait faire par un de ses assistants. » Iris a du pouvoir, et elle sait déléguer pour les petites tâches de ce genre. Pourquoi aurait-elle appelé directement ce gars que je ne connais de nulle part. Je me méfie. Sans doute à tord, mais je me méfie. « Vous couchez avec elle ? » Méfiance + jalousie, ça sent mauvais. Je fronce les sourcils et soupire un peu après avoir reçu une réponse négative de sa part; C’est déjà mieux que rien.

Nous reprenons notre marche et après un court silence, Neal reprend du service. S’il est bavard, on ne va pas s’entendre. Je n’ai pas envie de l’entendre.  « Tu fais ça depuis longtemps ? » Je tourne la tête vers lui, dubitative, sans pour autant arrêter ma marche naturellement rapide. « Potiche, j’veux dire. » Je lui sers un magnifique faux sourire qui donnerait envie à n’importe qui de me retourner une claque et son revers. « Qu’il est drôle. Vous avez raté votre vocation d’humoriste. » Je soupire et arrête de le regarder, il me sort par les yeux, c’est épidermique. « Ça ne vous regarde pas. Je vous demande depuis quand vous jouez les bodyguard vous ? En tout cas, c’est pas la muscu qui vous a donné cette idée ! » Je sors mon téléphone de mon sac pour envoyer un sms en même temps que je marche et ne me rends pas compte mais j’allais traverser un passage piéton alors que le feu piéton était rouge, et Neal arrête ma trajectoire d’un bras tendu au niveau de mon abdomen, ce qui m’arrête immédiatement et me fait relever la tête pour regarder le fameux feu piéton. « Et il a pris des cours de guide d’aveugle en plus de ça. Je dois vous brosser le soir avant d’aller me coucher et vous donner une friandise où une caresse sur la tête suffira ? » Oui. Un merci m’aurait arraché la gueule.
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MessageSujet: Re: You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) (#)   You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) EmptyMer 16 Nov - 13:00

Une nouvelle pique concernant ma stature, une. Pas que ça me vexe, à vrai dire je m’en fous pas mal de ce que peut penser Cameron parce que je ne doute pas du tout de mes capacités. Et puis clairement elle peut difficilement juger réellement étant donné ma tenue vestimentaire. J’ai envie de lui dire de changer de disque, cette gamine radote et c’est plutôt triste à son âge, non ? Mais je me tempère et ne réplique pas, préférant lui faire part de l’appel que m’a passé sa patronne. La réaction de la jeune femme m’étonne, elle se stoppe net et m’impose de faire de même en plantant sur moi un regard dans lequel j’ai du mal à définir si c’est de la méfiance, de la peur ou de la colère. En tout cas c’est plutôt étrange cette manière dont elle réagit. Je ne suis pas dingue, au téléphone sa patronne m’a dit qu’elle n’arrivait pas à joindre Cameron et que je devais lui transmettre le message. Pourtant la mannequin me prouve que son portable a bel et bien de la batterie, je ne comprends pas plus qu’elle. « Un soucis de réseau p’tet. » dis-je en haussant les épaules avec un certains flegme, je suis anglais après tout. Aussitôt la grue s’enflamme, me questionne comme si soudain elle était devenue flic « Ouais bah j’en sais rien et je m’en fous. J’ai eu un appel avec un message à faire passer, c’est chose faites maintenant je… » elle me coupe en demandant si je couche avec sa patronne. J’arque un sourcil, c’est quoi cette logique à la con ? Je sers d’intermédiaire donc je couche avec sa boss ? Ça c’est même plus un raccourci mais carrément un passage secret. « Non je ne couche pas avec elle. » répondis-je simplement, l’air toujours aussi perplexe face à l’attitude vraiment bizarre de Cameron. Cette nana a un pète au casque… je pense que c’est ça le soucis et peut-être bien que plus qu’un garde du corps c’est d’un infirmier psychiatrique dont elle aurait besoin.
Miss Monde se décide à se remettre en marche et docilement je continue d’évoluer à côté d’elle pour ne pas la froisser. Je sais, elle espère sans doute que je la boucle et c’est en partie pour ça que je fais tout le contraire et joue les curieux. Je ne peux m’empêcher de le faire avec une certaine ironie parce qu’elle n’a l’air de ne comprendre que ça. En tout cas si elle espère de moi des courbettes et des ronds de jambe alors qu’elle me parle comme à un clébard, elle rêve les yeux ouverts. Bien sûr Cameron réagit avec son ton plein d’arrogance, me renvoyant dans mes vingt deux mètres en sous-entendant de me mêler de mes affaires. Au passage j’ai une nouvelle fois droit à une critique sur mon physique pas assez imposant à son goût, ce qui le fait lever les yeux « Change de disque. » cette fois je l’ai dit et je ne m’en tiens pas là « Bien ce que je pensais, t’as la répartie d’un enfant de dix ans. Tu fais illusion deux minutes... ». A priori elle boude aussi comme les gamins puisqu’elle sort son portable de son sac pour textoter en marchant. Heureusement pour elle que mes yeux à moi s’occuper de l’environnement qui nous entoure plutôt que d’un écran, parce que cette cruche s’apprête à traverser sans prendre le temps de vérifier qu’une voiture arrive à ce moment là. Je la bloque d’un geste du bras, elle s’arrête nette dans son élan et constate qu’effectivement ce n’est pas aux piétons de passer. Cameron détourne l’attention de sa bêtise avec une nouvelle pique, un classique et le pire c’est que ça me fait sourire. D’animal de compagnie je passe à chien d’aveugle, c’est une sorte de promotion, non ? J’esquisse un sourire en coin « Ne t’avises même pas de poser tes sales pattes sur moi. » je réutilise ses propres mots pour souligner que je n’ai pas plus envie d’avoir de contact avec qu’elle que c’est son cas.
Je retire mon bras de devant elle et montre le feu venant de passer au vert et ne boude pas mon plaisir de l’agacer encore un peu plus « Rassures moi tu connais tes couleurs quand même ? » j’arque un sourcil, feintant d’être réellement dubitatif et en rajoute une couche « Et les jeux avec des formes, tu y arrives sans te tromper ? ». Quoi ? Je suis juste un peu cabot… après tout c’est normal puisqu’elle m’a traité de chien au moins trois fois déjà. Je n’ai pas peur d’elle, ni de perdre mon boulot, je devrais peut-être. On ne va pas se mentir si jamais la volonté de Cameron c’est de me faire virer je dégagerai en un claquement de doigt mais étrangement je m’en fous. Je reste sur l’idée que c’est une sorte de test le truc étant que j’ai aucune idée de la durée de celui-ci. Quelques jours ? Semaines ? Mois… ? Je ne sais pas ce qui se trame dans la tête de cette nana, honnêtement vu le peu de ce que j’ai vu je ne suis pas sûr d’en avoir envie. En fait le plus emmerdant si je devais perdre ce boulot c’est clairement l’appartement bien placé et plutôt cool qu’on m’a fournit. Faut-il mettre un peu d’eau dans mon vin ? Je n’ai pas franchement envie de m’écraser devant la jeune femme, elle se servirait de moi comme paillasson et je pense franchement que les talons hauts ça doit faire mal. Et puis sincèrement c’est vraiment pas mon genre de jouer au gentil toutou bien docile, surtout pas depuis quelques mois. Je reconnais les environs du quartier où nous habitons, enfin une bonne nouvelle. Maintenant j’espère simplement que personne ne va avoir l’idée de proposer à Cameron de sortir ou qu’un rendez-vous imprévu s’invite à son planning. Pour un premier jour, c’est déjà pas mal, non ?
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MessageSujet: Re: You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) (#)   You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) EmptyMer 16 Nov - 16:19

Je me méfie de lui, je ne comprends pas pourquoi Iris l’a appelé lui et pas moi directement. Elle savait que je bossais mais je lui ai mis une sonnerie spéciale pour être sûre de répondre chaque fois qu’elle m’appelle. Je lui aurai répondu, comme à chaque fois. Pas la peine de l’appeler lui. Et c’est ça qui commence à me mettre sur une mauvaise piste, mais une piste de réelle méfiance. « Ouais bah j’en sais rien et je m’en fous. J’ai eu un appel avec un message à faire passer, c’est chose faites maintenant je… » Je le coupe immédiatement pour lui demander s’il couche avec Iris. J’ai besoin de savoir. A sa mine surprise, je comprends immédiatement que ce n’est pas le cas, et il avait plutôt intérêt s’il ne voulait pas que je lui refasse sa petite gueule d’anglais. Nous reprenons notre chemin et il lui prend l’envie de me poser des questions. Il me fatigue putain. Je lui réponds sèchement, je n’ai pas envie de jouer, il m’a mise de mauvaise humeur. « Bien ce que je pensais, t’as la répartie d’un enfant de dix ans. Tu fais illusion deux minutes... » Je le fusille du regard, parce que ça je sais bien faire. S’il veut que je la ferme, je peux le faire aussi, mais le faire pour de bon le ferait tout aussi chier que mes réponses qu’il semble croire puériles. Très bien. Je me rue sur mon téléphone pour envoyer des sms à Iris et lui dire que son idée de garde du corps était absolument inutile, et qu’en plus, il est con comme ses pieds.

Mais il m’arrête net au pied d’un passage piéton et en relevant les yeux, je me rends compte qu’il vient de me sauver la peau, en quelque sorte. Bon, si j’avais été seule j’aurai sans doute fait plus attention, c’est un genre de test en quelque sorte, et je le gratifie d’une nouvelle pique bien placée, m’auto-congratulant de la répartie dont je peux faire preuve parfois. « Ne t’avises même pas de poser tes sales pattes sur moi. » Et il répète les mêmes phrases que moi. On dit que c’est moi l’enfant. Entre nous deux, je vous le demande. Pas sûr qu’il soit bien plus avancé que moi quand on y pense. Je range mon téléphone dans la poche de ma veste et y laisse mes mains avant de m’engager sur le passage piéton. « Rassures moi tu connais tes couleurs quand même ? » « Je suis daltonienne. » C’est pas vrai, mais si ça peut lui faire fermer sa gueule, ce serait déjà un bon point. Je lui adresse un nouveau faux sourire dont j’ai le secret et traversons le passage piéton côte à côte. « Et les jeux avec des formes, tu y arrives sans te tromper ? » Je m’arrête en plein milieu et le fusille du regard. « C’est bon ? C’est fini là ? Je vous préviens, je sais pas à quel niveau vous comptez sur ce job mais ne comptez pas le continuer pendant encore des jours ou des semaines. J’ai aucune envie de passer mon temps avec vous dans les pattes. Vous me fatiguez, et j’ai pas besoin de vous ! » Le feu passe au vert pour les voitures et un klaxon me fait sursauter. Je finis les quelques mètres qu’il me reste pour rejoindre le trottoir d’en face et, un semblant énervée, j’accélère encore plus le pas. Je sais que je ne le sèmerai pas, mais je n’ai plus envie de l’avoir à côté de moi. Il m’énerve, me fait sortir de mes gonds, et d’autant plus s’il me traite comme une gamine.

Nous arrivons sans un mot devant notre immeuble et je sors mes clés pour faire passer le bip. J’ai du mal à croire qu’Iris me l’ait foutu dans les pattes au point de le faire vivre à côté de moi. Vraiment ! Ça veut dire que je ne peux pas être tranquille cinq minutes, je peux même pas inviter quelqu’un chez moi et faire ce que je veux. Je vais entrer dans une période rebelle je crois. J’appelle l’ascenseur et une fois qu’il est là, j’ouvre la porte et me tourne vers Neal. « Vous ne prenez pas les escaliers ? » J’arque un sourcil et lève les yeux au ciel. « Très bien. » Je rentre dans l’ascenseur et il en fait de même. Je m’arrange pour être le plus loin possible de lui, avant de reprendre un semblant de conversation. « J’ai hâte de savoir à quel point vous êtes coriace. Parce que que les choses soient claires, je ne vous ferai pas de fleurs. » L’ascenseur s’ouvre à notre étage et je sors en lui lâchant presque la porte dessus. Je sors mes clés de mon sac et il en fait de même un peu plus loin. Et, sans un mot de plus, j’entre chez moi et claque la porte. Je suis excédée. Alors pour le faire chier, je lance la musique assez forte et vais prendre une douche brûlante. Je reçois un sms pour sortir et me prépare pour se faire. Une fois prête, je prends mes chaussures dans mes mains et fais attention de fermer la porte très doucement, en ayant pris soin de laisser la télé allumée dans mon appartement. Mais la porte ne peut pas se fermer doucement, elle doit être un minimum claquée. En espérant qu’il n’entende rien et me lâche la grappe.
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MessageSujet: Re: You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) (#)   You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) EmptyMer 16 Nov - 21:06

Daltonienne c’est ça ! Et moi je suis unijambiste. Cette peste me prend pour un con, depuis le début mais encore plus maintenant. Bon faut dire que j’arrange probablement pas les choses en répondant comme je le fais, mais laisser cette gamine mener l’échange ça c’est hors de question. Et puis c’est elle qui est partie sur des mauvaises bases, pas moi. Je ne me retiens pas de me foutre un peu de sa gueule à mon tour parce qu’il n’y a pas de raison que Miss Monde soit la seule à s’amuser à ce petit jeu là. C’est me rabaisser à son niveau, je sais… mais c’est plus fort que moi et j’ai jamais dit être mature. Visiblement j’ai atteint la limite de Cameron, je me doutais bien qu’elle ne devait pas être du genre patiente et j’en ai la confirmation quand elle s’énerve en plein milieu du passage piéton avant de poursuivre sa route à grandes enjambées en mode diva excédée. Le message a une fois de plus été on ne peut plus clair : elle ne me veut pas dans ses pattes. A croire que cette gamine n’a pas l’habitude qu’on lui tienne tête et que son égo de petite emmerdeuse a du mal à encaisser. Je rattrape Cameron malgré ses efforts pour mettre de la distance entre nous mais ne dis plus un mot, je préfère la laisser bouder dans son coin comme la sale gosse qu’elle est. Oui ça ressemble un peu à une chamaillerie de cour d’école cette scène, mais comment ça pourrait être autrement avec une nana pareille ? On m’a souvent dit que j’ai un sale caractère, et je vais pas nier, mais elle en tient une sacrée couche ! Gentleman je lui laisse un peu de répit en restant silencieux, qu’elle s’estime chanceuse car je ne manque pas de ressource quand il s’agit de jouer à celui qui pourra être le plus con. J’assume !
J’entre dans l’immeuble à la suite de la jeune femme, elle appelle l’ascenseur et franchement elle s’en serait tenue là ça aurait été parfait. Mais non cette fois c’est elle qui brise le silence que j’avais gracieusement laissé s’installer. Faudrait savoir. Elle sous-entends par une question que je devrais prendre les escaliers. J’arque un sourcil et hausse les épaules « Et puis quoi ensuite ? Ma place à l’arrière du bus et l’étoile jaune sur le blouson ? » bon ok j’y vais peut-être un peu fort, quoi que je suis pas certain que la référence soit comprise, mais elle m’agace. Elle se pense maline à jouer les starlettes et me prendre pour son clébard mais je crois qu’elle sera bien contente de ma présence s’il lui arrive un problème avec quelqu’un. J’entre dans l’ascenseur et me place volontiers à l’opposé de cette peste. Je sais pas qui sont ses parents, qui a éduqué pareil enfer… j’hésite entre les plaindre ou les poursuivre en justice pour un tel raté. Je dois me calmer, elle a réussi à me faire bouillir d’énervement et c’est clairement pas bon signe. Je vais devoir me défouler une fois chez moi, ça devient indispensable. Cameron me déclare clairement la guerre en admettant qu’elle va me mener la vie dure et c’est avec une lueur de défi dans les yeux que je la fixe « Tu sais pas dans quoi tu t’embarques. » je ne vais rien lâcher. J’ai toujours été un battant, un combattant même et ça peut sembler ridicule mais je ne veux pas plier surtout pas face à une mannequin à la tête un peu trop enflée dont on ne parlera probablement plus dans quelques mois à peine.
Je regagne mon appartement, et il ne faut pas plus de quelques secondes à la jeune femme pour poursuivre la provocation en mettant la musique à fond. Ce qu’elle ne sait pas c’est que ça ne me dérange pas vraiment étant donné qu’après m’être changé je me défoule avec de l’exercice physique. J’y vais tellement fort pour me calmer que la séance n’a pas besoin d’être bien longue pour que je sente l’effet apaisant du sport sur mes nerfs. Je récupère une bouteille d’eau dans mon frigo et la termine d’une traite ou presque avant de filer prendre une douche. L’eau chaude fini de m’apaiser et quand je ressors je me sens beaucoup mieux, au détail près que la faim tiraille mon estomac. J’ai pas encore eu le temps d’aller vraiment faire des courses, mon frigo c’est le désert de Gobi me reste alors l’option d’aller me chercher à manger quelque part. Je ne peux pas partir trop longtemps du fait de mon boulot de baby-sitter, bien que concrètement je doute que quelque chose arrive à Cameron quand elle est à son domicile, mais sait-on jamais. J’ai repéré un traiteur chinois un peu plus loin dans la rue, je décide d’aller me ravitailler là-bas au pire des cas je serais de retour dans une vingtaine de minutes. J’enfile mon blouson, attrape mon portable que je glisse dans la poche intérieure et vérifie que j’ai mon portefeuille. J’attrape mes clés et j’entends une porte claquer dans le couloir, il n’y a pas trente six explications à ça quelqu’un est entré chez Cameron ou bien elle est sortie. J’ouvre rapidement la porte et observe le couloir, je la vois alors déchaussée se dirigeant vers l’ascenseur. La garce ! Elle n’a pas mit longtemps à essayer de se volatiliser. La jeune femme a l’air focalisé sur son portable j’en profite pour fermer ma porte en tirant au maximum dessus pour la verrouiller sans la claquer, une astuce que la grue ne semble pas connaître. Ou elle n’a pas assez de force… ça se discute. J’arrive à rejoindre la porte menant aux escaliers, c’est celle en face de mon appartement. Je dévale les marches à toute allure, sautant les dernières à chaque palier, et je me sens limite un peu con d’en arriver là simplement pour intercepter une petite emmerdeuse de l’acabit de la mannequin. J’arrive en bas avant elle, je crois en tout cas, et pour en être sûr je sors de l’immeuble et observe la rue en reprenant mon souffle. Ne la voyant pas, mon regard se pose à nouveau sur la porte d’entrée du bâtiment et surtout sur la jeune femme qui a l’air d’avoir vu un fantôme. Putain heureusement j’ai pas sprinté pour rien.
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MessageSujet: Re: You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) (#)   You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) EmptyVen 18 Nov - 10:36

Arrivés chez ‘nous’, je le pique une nouvelle fois en rapport avec l’ascenseur. Il veut se la jouer gros dur, il n’a qu’a monter les 12 étages à pieds, ça peut pas lui faire de mal, on peut pas dire que ce métier soit très physique la plupart du temps. « Et puis quoi ensuite ? Ma place à l’arrière du bus et l’étoile jaune sur le blouson ? » Je lève les yeux au ciel. « Je disais ça pour votre bien, votre propre condition physique, j’en sais rien, c’est pas la peine d’insinuer que je puisse être raciste ou antisémite ! Et ne me regardez pas comme ça ! J’ai peut-être que 20 ans et ce n’est pas parce que je fais du mannequinat que je n’ai rien dans le cerveau. Poussez-vous ! » Je l’incite à dégager au bout de l’ascenseur, j’ai plus envie de voir sa gueule, ni même de sentir son odeur et son parfum qui me donne désormais des haut-le-coeur. Je le préviens tout de même que je ne compte pas être gentille avec lui. Si encore il avait fait des efforts pour me ‘plaire’, s’il avait fermé sa gueule, j’aurai arrêté de le faire chier. Mais en rentrant dans mon jeu, il s’abaisse à mon niveau, et n’a plutôt aucun intérêt à jouer les supérieurs comme il vient de faire avec son allusion visant à me faire passer pour une conne. Raté chéri, mon QI est bien au dessus de la moyenne même si en me regardant ça ne se voit pas. Tu m’auras pas comme ça. « Tu sais pas dans quoi tu t’embarques. » Ouais, c’est ça. Lui non plus ne sait pas. Je me contente de hocher la tête avec ce petit sourire machiavélique que je sais si bien faire. Une fois hors de l’ascenseur, nous entrons chacun chez nous pour faire notre vie.

Il ne me faut pas longtemps pour tenter de mettre sur pied un plan visant à sortir seule sans l’avoir dans les pattes. Ma liberté se trouve bridée avec lui. Ne plus faire ce que je veux, sortir avec qui je veux, coucher même avec qui je veux sans avoir son regard qui me juge sans même se cacher de quoi que ce soit. Rien que d’y penser, ça me met hors de moi. Ce met me rend dingue mais pas dans le bon sens, c’est épidermique. Je me prépare alors et mets tout en oeuvre pour réussir à lui échapper. Avec un peu de chance, ce sera suffisant pour le faire virer en plus de ça. Iris prendra ça pour une faute professionnelle et j’arriverai sans doute à lui faire entendre raison sur le fait que je n’ai pas besoin de garde du corps. Ce qui m’est arrivé la semaine dernière ne veut pas dire que ça se reproduira. Je ne suis pas Madonna non plus, faut arrêter à un moment donné ! Fin prête, je fais en sorte de ne faire aucun bruit, laissant ma télé jouer son rôle pour laisser croire l’autre cure-dent que je suis toujours chez moi. Je me dirige pieds nus vers l’ascenseur et réponds à un sms avant d’y entrer. Quelques secondes supplémentaires pour finir mon sms avant d’appuyer sur le bouton et descendre. C’est dans l’ascenseur que j’enfile mes talons et réajuste ma jupe avant de passer la sangle de mon sac sur mon épaule et sortir de l’ascenseur. Quelques pas jusqu’à la porte de l’immeuble et je tombe nez à nez avec Neal, sursautant en le voyant. Mon coeur fait un bond dans ma poitrine et je reste une seconde interdite. « C’est une blague ?? Vous avez mis une vidéo surveillance dans mon appartement ou quoi ? » Je vois son petit rictus satisfait et ça me gonfle plus que tout. « C’est ça, faites le fier. Mais je vous aurai. En attendant, j’espère que vous êtes pas le genre à dormir 12h par nuit, parce qu’avec moi, ça va être compliqué ! » Je me tourne dos à lui et commence ma route en direction du fast-food du coin de la rue. « J’ai les crocs, je m’arrête manger un truc et après je rejoins des amis en centre-ville. Je sais même pas pourquoi je vous donne mon programme, de toute façon d’après ce que j’ai compris vous allez pas me lâcher d’une semelle. Génial. »
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MessageSujet: Re: You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) (#)   You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) EmptyVen 18 Nov - 16:17

J’y ai été fort je le reconnais. Cette gamine met mes nerfs à l’épreuve et je me suis laissé embarquer un peu trop loin par simple fierté. Je n’ai pas envie qu’une gamine de vingt ans me marche sur les pieds et me prenne de haut, mais là j’ai clairement mal joué mon coup. Je me suis confortablement engouffré dans la brèche du cliché, tombant dans la facilité de vouloir la faire passer pour plus conne qu’elle ne l’est. Erreur de ma part, j’assume. Cela dit ça me permet de confirmer que Miss Mond n’aime pas qu’on remette en doute qu’elle ai quelque chose dans le crâne et pas seulement une silhouette agréable à habiller. Comme elle n’a pas voulu me répondre je ne sais pas depuis combien de temps elle est mannequin, mais je peux facilement imaginer que les sous-entendus sur son manque d’intelligence elle en a eu son lot. Cependant je n’aime pas son air condescendant, et il n’est pas tant question de faire d’elle une raciste ou antisémite mais juste de mettre en avant que son attitude à tout de celle de la peste qui se pense supérieur au reste du monde et surtout à moi. Ok peut-être que sur ce coup là j’ai comme un petit problème d’égo qui m’a fait aller du côté gamin de la force… je plaide coupable et j’ai les nerfs en pelote à cause d’elle et de ma propre connerie. Je n’aime pas son air de défi, son assurance, je crois que Cameron m’insupporte déjà. On est vraiment parti sur des bases de merde elle et moi ! Au point qu’en me retrouvant seul dans mon appart j’ai vraiment besoin d’évacuer le trop plein d’énergie négative que cette grue m’a fait accumuler en si peu de temps. Ça promet pour la suite.
Et quand j’ai l’impression de pouvoir m’offrir un vrai répit et surtout de contenter mon estomac rassasié, je comprends que la jeune femme a déjà une idée en tête. Elle a du vice cette garce, et une bonne dose de malice je dois bien l’avouer. Le coup de la télé qui continue de marcher et rester pieds nus dans le couloir, c’est pas con. Malheureusement le hasard étant avec moi, j’ai la chance de me rendre compte de la supercherie avant qu’il ne soit trop tard. Aucun doute que dans le cas où je ne me serais aperçu de rien Miss Monde se serait fait un plaisir absolu de faire part de l’incident à sa patronne en mettant bien en avant mon incompétence. Dommage pour elle, c’est raté. En dépit de ses critiques sur mon physique elle apprendra rapidement que j’ai une vraie condition athlétique et que surtout je sais m’en servir. La tête qu’elle tire en me voyant devant l’immeuble, c’est presque jouissif ! Cameron pense à une blague et franchement c’est légitime, à sa place je crois sincèrement que j’aurais la même réaction. Elle pensait son plan infaillible et c’était presque vrai, presque. J’esquisse un sourire énigmatique « Moi non mais ta boss peut-être… » dis-je en laissant planer le doute sur ce remake de Big Brother soupçonné par la mannequin. Je savoure ma petite victoire de cette bataille tout en gardant à l’esprit que la guerre ne l’est pas. Cameron ne manque pas de me le rappeler également à sa manière avec une acidité dont je finirai par m’accommoder. « Ça ne sera pas un problème. » et c’est la vérité je dors assez peu, surtout depuis que je pratique la méditation.
La grue pivote sur ses échasses et s’engage dans la rue à un rythme soutenu. Je me place à côté d’elle, l’écoutant me donner son programme… ou plutôt me le cracher à la gueule. Mademoiselle a faim et je comprends en voyant le fast-food au coin de la rue que c’est là bas que nous allons. Franchement ça tombe vraiment bien étant donné mon propre état de faim au point que je ne fais aucun commentaire, pas même lorsque Cameron remet sur le tapis qu’elle va m’avoir dans les pattes tout le temps. C’est vrai qu’elle est pas si bête. Je me retiens de verbaliser toute pensée du genre pour ne pas mettre d’huile sur le feu, mais putain que c’est difficile ! Je ne dois pas rentrer dans le jeu du conflit, je vaux mieux que ça. J’anticipe et lui ouvre la porte du fast-food avant l’amorce de n’importe quoi qui ressemblerait à un ordre. Bordel elle va croire m’avoir bien dressé… ça m’emmerde. Mais vraiment. C’est viscéral, je n’ai pas envie de céder du terrain et pourtant je m’en sens obligé pour ne pas tomber aussi bas qu’un peu plus tôt dans la journée. Je suis la jeune femme jusque dans la file d’attente et quelques instants à peine après notre arrivée deux jeunes entre dans l’établissement. Ils s’avancent dans notre direction pour se mettre en attente eux aussi. Dans un lieu public je dois rehausser mon niveau de vigilance et anticiper les comportements potentiellement dangereux pour elle. C’est mon boulot, je suis payé pour ça même si c’est une petite prétentieuse insupportable. Je repère alors tout de suite les regards que les deux jeunes hommes posent sur la mannequin, de même que leurs messes basses agrémentées de sourires qui en disent long. Ils entreprennent de s’approcher d’avantage pour se retrouver à une distance que je juge inappropriée, je me tourne dans leur direction et me place en eux et Cameron « Reculez s’il vous plait. ». Regards interloqués ils reculent de deux pas et se mettent à rire « Ça va Batman on va pas la manger. » « Mais si elle veut plus de frites suffit de demander. » rajoute le second. Je dois me faire violence pour rester professionnel et ne pas rire devant une connerie pareille. Quel sens de la répartie… Je reste sur mes gardes et reprend ma place en veillant à ce que les deux abrutis ne reviennent pas à la charge tout en glissant à voix basse à l’intention de la jeune femme « J’ai peut-être un peu anticipé…  leur proposition ne t’intéresse pas ? Je préfère demander pour ne pas encore porter d’avantage atteinte à ta liberté. » dis-je avec une légère ironie.
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MessageSujet: Re: You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) (#)   You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) EmptySam 19 Nov - 12:58

Il me désespère. Putain, je sais que j’ai fait des trucs pas bien, mais alors pour mériter un truc pareil, fallait que ce soit vraiment pourri. Peut-être l’histoire avec Troy qui me retombe sur le coin de la gueule. Putain de merde. Voir sa tête là dehors à me prendre en plein flagrant délit de fuite, ça me met hors de moi, et encore plus son petit rictus de fierté. « Moi non mais ta boss peut-être… » Je lui offre une grimace dédaigneuse. Iris ne serait pas capable d’une chose pareille. Non, j’espère en tout cas qu’elle ne le soit pas. Je soupire et lui fais comprendre que je ne compte pas le ménager. « Ça ne sera pas un problème. ». J’aurai préféré que ça le soit, pour le faire chier au moins. Je soupire une nouvelle fois, d’un air totalement désespéré, et je prends le chemin de la rue comme prévu à l’initiale. Je lui explique ce que je compte faire, qu’ils soit un peu au courant puisque d’après ce que je comprends, il ne compte pas me lâcher d’une semelle. Je dois faire avec, je ne vais pas m’arrêter de vivre juste parce que j’ai un garde du corps désormais. Je vais juste devoir m’arranger, et trouver des parades pour arriver à le faire dégager. Ça va être mon boulot principal de ces prochains jours, au pire ces prochaines semaines, j’espère que ça ne prendra pas plus de temps que ça de toute façon. Nous entrons dans le fast food un peu plus loin dans la rue et une fois dans la file d’attente, je sors de mon sac mon téléphone pour pianoter dessus pour que l’attente soit moins longue. Je n’ai aucune envie de discuter avec Neal. Je ne me rends pas compte que les gars derrière moi me reluquent, j’ai plutôt l’habitude sans me vanter, faut dire que j’ai tout ce qu’il faut là où il faut. « Reculez s’il vous plait. » Je fronce les sourcils et me tourne vers mon gare du corps et remarque enfin les deux zigottos. « Ça va Batman on va pas la manger. » « Mais si elle veut plus de frites suffit de demander. » Je pouffe de rire pour cette phrase à la con et je lève les yeux au ciel. Je les regarde tous les deux et lance, amusée : « Faites attention, il est possessif, et quand il est en colère c’est comme un chien enragé ! Je serai vous, j'éviterai les réflexions du genre... » Je hoche la tête vivement et regarde Neal en souriant, un sourire de défi. Il se calme un peu et me lance, tout bas. « J’ai peut-être un peu anticipé…  leur proposition ne t’intéresse pas ? Je préfère demander pour ne pas encore porter d’avantage atteinte à ta liberté. » Et il se croit drôle, je vois dans son regard la pointe d’ironie dont il fait part. « En général, j’ai tendance à préférer les femmes. Et pour le peu de mecs qui me plaisent, ils ont intérêt de s’accrocher, et ce n’est clairement pas ces minus qui arriveraient à décrocher mon numéro de téléphone. » C’est notre tour, enfin le mien pour commencer. Je salue la demoiselle à la caisse et commande un gros menu bien chargé et je rajoute des beignets de poulet et une glace. Une grosse glace. Je me retourne pour regarder Neal qui semble étonné de tout ce que je peux bouffer. « Non, la grue ne mange pas que du qinoa. Bon allez, on a pas la nuit, vous mangez quoi ? » C’est juste parce que ça ira plus vite que de faire deux commandes, j’ai pas de temps à perdre. Qu’il ne croit pas que je l’invite pour le plaisir. Je saurai le remettre à sa place si cette pensée s’insinue dans son cerveau.
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MessageSujet: Re: You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) (#)   You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) EmptyDim 20 Nov - 17:09

La meilleure chose pour arriver à faire abstraction de l’attitude de Cameron c’est probablement de m’en tenir strictement à mon rôle sans prêter attention à ses piques. Elle finira par se lasser… peut-être. Non, je sais très bien que ce n’est pas le cas. Elle va me mener la vie dure, c’est une sorte de promesse qu’elle m’a faite. Je sais que cet engagement elle est prête à s’y tenir et plutôt deux fois qu’une. Je ne suis pas blanc comme neige dans les raisons de ce mauvais départ entre nous, cependant je suis convaincu que même si j’y avais mis du mien, la jeune femme est tellement contre l’idée que je traine dans ses pattes que ça n’aurait pas changé grand chose. Néanmoins je calme le jeu, ne mettant pas d’huile sur le feu avec quelques remarques qui soient alors que le mannequin détermine son programme de la soirée. La première étape c’est le fast-food, je suis à la fois un peu surpris et finalement pas tant que ça. Elle est du genre à emmerder le monde, j’ai pu le comprendre, et j’ai ainsi la confirmation que ça s’étend à la bouffe aussi. Encore une fois céder à la facilité du cliché m’a induit en erreur, mais j’essaye toujours d’apprendre de celles-ci. Je ne dis pas un mot pendant le court trajet nous menant dans le restaurant et je n’avais pas prévu de rompre ce silence à moins d’y être obligé. L’attitude deux jeunes qui se retrouvent derrière la jeune femme et moi dans la file d’attente me contraignent à les rappeler à l’ordre. Cameron s’adresse à eux, chose à laquelle je ne m’attendais pas. J’ai cru qu’elle allait continuer son numéro de snob, mais finalement elle aime bien la ramener pour un oui ou un non. Ok en fait je sais même pas pourquoi ça m’étonne. La grue me fait passer pour un mec très possessif, me gratifiant au passage d’un sourire dont je connais malheureusement la signification. Elle me défie. Je croyais qu’elle voulait passer une bonne soirée ?
J’entre dans le jeu mais de manière soft en ironisant sur l’atteinte à sa liberté alors que j’ai demandé aux deux jeunes de reculer. Après tout peut-être que ces types sont son genre, je n’en sais rien. Mon intuition ne me fait quand même pas totalement défaut, ils ne l’intéressent pas. Cameron vise plus haut, pas étonnant et plus féminin la plupart du temps. Information qui ne me fait ni chaud ni froid, elle couche bien avec qui elle veut je m’en fous, et comme toute réponse je hoche la tête. Cependant je note dans un coin de mon esprit de rester vigilant si certaines personnes plutôt fermées d’esprits venaient à vouloir s’en prendre à elle pour cette raison. Le genre de comportements qui me dépassent et me dégoutent. Le plus naturellement du monde, le cure dent passe une commande très fournie et j’ai dû mal à masquer ma surprise. Manger un burger et des frites même en étant mannequin, ok. Mais cette quantité là ? J’ai un peu de mal à y croire. La jeune femme ne perd pas de temps a remarquer ma surprise et à faire un commentaire en reprenant mes mots. Je hausse les épaules et commande à mon tour en comprenant bien que c’est juste un gain de temps, pas une invitation. Au final on se retrouve avec la même quantité de nourriture, au détail prêt que je n’ai pas pris de beignets de poulets. Je suspecte Cameron de faire ça pour me tester, me prouver que je me suis trompé un peu plus tôt en la pensant hyper soucieuse de sa ligne. « Vas quand même pas jusqu’à te donner envie de vomir juste pour me montrer que j’avais tort. » dis-je avec un haussement d’épaule, je suis bien placé pour savoir qu’on peut dire ou faire des trucs cons par simple fierté. Je m’efforce depuis plusieurs minutes d’être moins cassant et désagréable, de parler le moins possible aussi. C’est dur. Plus que ce que je pensais parce que sa seule présence me donne envie de lui en foutre plein la gueule.
J’ai un avantage, quand je mange je ne suis pas du genre bavard, surtout pas quand j’ai aussi faim que c’est le cas présentement. Je pense ne pas trop m’avancer mais je crois que ça arrange pas mal Cameron. Cette emmerdeuse a vraiment de l’appétit, c’est même déroutant… Avec la silhouette qu’elle se trimballe je me demande où elle fout toute cette bouffe. Peut-être dans la cuvette des toilettes où elle ira se faire vomir ? C’est pas improbable mais j’en doute vraiment. Au fond je devrais m’en foutre, non ? Ma seule préoccupation, sa sécurité et le reste ça ne compte pas. Je dois me mettre ça dans le crâne et me le répéter tant que possible. Je suis déterminé, je vais la laisser se battre dans le vent cette petite merdeuse. L’ignorance est le pire des mépris, comme on dit. J’ai encore quelques frites et ma glace pour me convaincre que je suis capable de parvenir à laisser mon égo de côté pour ne pas me rabaisser à son niveau de sale gamine. « Tu vas encore arriver à bouger après ça ? J'vais pas te porter je te préviens. » bon ok, c'est peut-être pas vraiment gagné en fait.
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MessageSujet: Re: You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) (#)   You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) EmptyMar 22 Nov - 13:54

J’ai toujours adoré pousser les gens à bout. Pas tous, mais certains, c’est devenu comme un besoin viscéral. Et Neal en fait partie. Depuis l’instant où Iris m’a appris que j’allais devoir revoir ma liberté pour me trimballer jour et nuit un garde du corps, j’ai décidé de lui faire vivre un enfer pour qu’il abandonne la mission. Et je sais à quel point je peux être imbuvable. Oh, je me pourrai me contenter de faire la gueule, lui cracher dessus véritablement, lui écraser les pieds avec mes talons ou pire encore, mais je préfère jouer la subtilité. Je doute bien qu’il ne doit pas trouver ça subtile du tout de son côté, mais moi, ça a presque le don de m’amuser. Je sens qu’il bouillonne à l’intérieur, qu’il a envie de m’envoyer chier, de me sortir ses réflexions à deux balles, me juger, me faire chier autant que j’ai envie de le faire chier. Je crois que pour une fois, j’ai trouvé adversaire à ma taille, mais je ne suis pas vraiment sûre que j’aime ça. En général, j’aime plutôt mener la danse, et c’est sans doute pour cette raison inconsciente que je préfère coucher avec des femmes, sans doute le besoin de ne pas me laisser ‘écraser’ par un homme et son égo, un homme et son sexisme, un homme et son besoin de tout contrôler. J’aime ma liberté, j’y tiens, et jusqu’à mes relations amoureuses, ou plutôt sexuelles. L’amour n’a rien à voir là dedans. Je demande à mon garde du corps de se dépêcher à passer commande et nous récupérons notre plateau. Je le laisse le porter, un peu de galanterie ne le tuera pas. Nous trouvons une place dans un endroit reculé et je m’y installe, piquant une frite au passage. « Vas quand même pas jusqu’à te donner envie de vomir juste pour me montrer que j’avais tort. » J’arque un sourcil en le regardant. Il est sérieux là ? Je me demande d’où il tient ses clichés sur les mannequins lui. Alors certes, j’en ai rencontré quelques unes qui aimaient se faire vomir après avoir mangé comme un ogre, mais moi j’ai la chance de ne pas prendre un gramme. Sûrement mes activités sportives qui m’exemptent d’une quelconque peur de prendre du poids. « Je n’ai pas vomi depuis au moins cinq ans, ce qui remonte à ma dernière gastro. Je vous épargne les détails. Et non, je ne suis ni boulimique ni anorexique. J’aime manger, et j’en profite tant que mon corps ne m’en fait pas baver. Vous êtes jaloux ? » J’esquisse un sourire mesquin et sors de mon sac un petit tube de gel hydroalcoolique pour me laver les mains avant d’empoigner mon hamburger à deux étages, d’une faim sans pareille. Je ne lui souhaite pas bon appétit, je n’en ai pas envie. C’est déjà beaucoup que de le supporter alors que je mange. Je me retiens de lui envoyer de nouvelles piques, c’est une grande force de sagesse me concernant. Mais ça ne va pas durer, je le sens. « Tu vas encore arriver à bouger après ça ? J'vais pas te porter je te préviens. » Je finis ma dernière frite et suçote un à un le bout de mes doigts pour retirer le sel qui s’y trouve. « Il me semble t’avoir entendu dire que tu pourrais courir avec moi en guise de sac à dos. Tu te rétractes ? » Je ne me suis pas immédiatement rendue compte du tutoiement. Mais une fois fait, je fais comme si de rien n’était. Je récupère ma glace que je mélange pour que le coulis caramel s’étale un peu partout, et je commence à la manger, en m’appuyant sur la vitre qui se trouve à ma droite. Je regarde à l’extérieur, avant de m’adresser à nouveau à lui. « Vous buvez ? » Je tourne la tête vers lui avant d’enchérir. « De l’alcool je veux dire. » J’avale une nouvelle cuillère de ma glace, profitant de la surprise crée par ma question pour continuer sur ma lancée. « Cherchez pas à comprendre, je commence à réfléchir à un moyen de vous assommer pour être tranquille et faire ce que je veux avec qui je veux. Hum d’ailleurs, comment ça se passe si je veux aller en boîte ? Vous serez collé à moi pour faire une ronde de sécurité autour et que personne ne m’approche ? Je dois mettre une ceinture de chasteté aussi ? »
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MessageSujet: Re: You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) (#)   You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) EmptyMer 23 Nov - 12:09

Je me sens comme une foutue girouette face à cette grue ! J’ai envie de lui faire ravaler sa fierté, la faire s’étouffer avec sa suffisance et son arrogance, sortir l’artillerie lourde des mots assassins pour qu’elle comprenne que je ne suis pas son paillasson attitré. Et à la fois je me tempère, tente l’ignorance pour ne pas me jeter tête baissée dans les flammes d’un jeu ridicule. Je n’ai pas envie de me brûler, faut être maso pour ça. Pourtant je crois que j’ai aussi un peu besoin de ça, de trancher avec mon existence fade que j’ai quitté sur un coup de tête il y a quelques mois. Parce qu’en fait ce qui m’agace peut-être le plus chez Cameron c’est qu’elle a cette insouciance de la jeunesse dont j’estime avoir été privé en faisant des choix qui finalement n’étaient pas les miens. J’ai renoncé à mes rêves, elle n’est pas responsable de ça, mais la voir me balancer son mépris ça me ramène à ma vie de merde, celle que j’ai quitté et que je veux mettre à tout prix derrière moi. Puis il y a ma fierté, sans doute le problème majeur ici, parce que Miss Monde n’en est pas dépourvue non plus et forcément ça va faire des étincelles. Faut qu’on trouve un compromis, sinon ça va péter. Mais je sais même pas si ça va être possible d’avoir un semblant de trêve alors qu’elle interprète ce que je dis de travers. Elle bouffe comme douze et je la soupçonne de faire ça juste pour me faire chier en prouvant que je me trompe sur les mannequins super soucieuses de leur ligne. Elle me prend de haut, encore, et je préfère afficher un air détaché plutôt que de répliquer. Je progresse. A moins que je me résigne ? La bonne blague, ça elle peut toujours rêver pour que ça arrive. « Surpris. Pas jaloux. » dis-je avant de commencer à manger, j’ai pas de problème de ligne non plus.
On arrive a s’ignorer assez bien le temps de manger, au moins on a la décence de pas s’emmerder à ce moment là et franchement c’est presque reposant. Il aurait plus manqué que cette emmerdeuse me coupe l’appétit en m’agaçant encore d’avantage. Sans mauvais jeu de mots, j’ai encore un peu de mal à digérer ma surprise face à la quantité de bouffe que Cameron est capable de s’enfiler. Je me doute qu’elle mange pas ça à tous les repas, mais là c’est franchement abusé. Enfin non, y’a pas de règle si elle a faim qu’elle se fasse plaisir mais je m’attends presque à la voir gonfler à vu d’œil. J’ai tenu un moment sans remarque à la con, mais je crois que c’est plus fort que moi elle provoque un truc que je contrôle pas vraiment, faut que je la pique c’est comme ça. Je la préviens que je ne compte pas la porter si mademoiselle se plaint d’avoir trop manger, forcément je viens de tendre le bâton pour me faire battre et Cameron me ressert l’une de mes propres phrases. Sur l’instant je capte pas vraiment parce que je bloque brièvement sur la façon dont elle suçote ses doigts. Elle vient de bouffer un burger énorme et s’empiffrer de frites mais ce geste là… c’est presque sexy. Et là j’ai envie de me foutre une beigne pour avoir osé penser ça. Je secoue la tête à la négative « Non je le ferais si ta sécurité en dépend, pas pour un caprice de nana qui veut plus marcher. » j’esquisse un sourire en coin « Mais je sais que ça n’arrivera pas, t’es beaucoup trop fière pour ça. Tu préfèrerais ramper par terre plutôt que me demander de te porter. » je préfère anticiper sa réponse, ça m’évite d’avoir à l’entendre de sa bouche d’emmerdeuse.
Ayant terminé j’attends que Miss Monde termine alors qu’elle remue sa glace. Je vais pas me plaindre, ça me laisse le temps de rester un peu poser avant ce que je pense voir se profiler comme une longue soirée. Je sors mon portable voulant mettre un peu de ce qui s’apparente à du temps libre pour consulter ma messagerie et cette fois c’est Cameron qui brise le silence pour me demande si je bois. J’allais lui dire que comme tous le monde je m’hydrate alors que j’ai bien compris où elle veut en venir, mais la garce me devance en précisant que c’est d’alcool dont elle parle. J’arque un sourcil, un peu perplexe et m’apprête à répondre, ce que la jeune femme ne me laisse pas le temps de faire. Son but ? Trouver un moyen de se débarrasser de moi. Rien de nouveau depuis les dernières heures. En revanche elle a l’air d’espérer que l’alcool puisse l’aider, mauvaise pioche. Elle m’énerve Miss Monde à tout exagérer, j’ai l’impression d’être son geôlier… Heureusement que sa patronne m’a pas dressé son portrait avant que j’accepte le boulot parce que je suis pas sûr que j’aurai signé. En fait si je sais que oui, j’ai un petit côté maso ça a toujours été. « Si tu veux aller en boite tu vas en boite. » soupirais-je « J’suis pas gardien de prison mais garde du corps. Tu fais ta vie et moi je surveille de loin que personne ne cherche à t’agresser. » je poursuis en fixant mon regard dans le sien « Et tu peux même ramener qui tu veux chez toi pour t’envoyer en l’air je m’en fous totalement à partir du moment où t’es pas en danger. Tu passes la porte de ton appart et moi j’ai fait mon boulot. La suite au prochain épisode. » je lève les mains et hausse les épaules « Ça n’a rien de dingue, c’est toi qui complique les choses. » j’allais quand même pas raté l’occasion de lui mettre ça sur le dos. A peine a t’elle fini sa glace que je me lève et prend le plateau pour aller jeter nos déchets avant d’aller la retrouver à l’entrée du fast food à proximité de laquelle les deux jeunes de la file d’attente sont assis à une table « Alors t’es sûre que tu veux toujours pas de frites en plus ? » lâche l’un d’eux se croyant sans doute efficace avec une remarque aussi pourrie, je pose sur eux mon regard sombre avant d’ouvrir la porte à Cameron. C’est pas l’envie qui me manque de leur coller deux claques mais ça n’en vaut pas la peine… ça serait juste un exutoire. Me pliant à la volonté de la jeune femme je marche à côté d’elle, putain ça y est elle m’a dressé à marcher au pied ! Non je dois pas le prendre comme ça, sinon je vais déraper de nouveau et j’ai pas envie de passer une soirée encore plus merdique que ce qu’elle s’annonce. « Au bar où en boite… enfin peut importe où tu veux aller maintenant, je resterai au bar, tu m’auras pas dans les pattes. » dis-je pour essayer de prouver un semblant de volonté de la jouer un peu plus cool. C’est pas sans effort je ne vais pas mentir, parce que j’aurai presque envie de l’emmerder en restant scotché à ses basques. Mais je ne dois pas agir comme un gamin.
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