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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron)

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MessageSujet: Re: You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) (#)   You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) - Page 2 EmptyMer 23 Nov - 19:10

« Surpris. Pas jaloux. » Ouais, c’est c’qu’on dit. J’arque un sourcil en le regardant mais n’ajoute rien. Je vois bien qu’il est surpris, mais s’il croit que je le fais juste dans le but de le surprendre, c’est se foutre le doigt dans l’oeil. J’ai pas que ça à foutre de faire ma vie juste pour qu’il m’accore de l’importance. J’ai mieux à faire, et si je pouvais me débarrasser de lui, ce serait une bonne chose. Mais d’après ce que j’ai compris, ça ne va pas être une mince affaire. Je ne perds pas espoir pour autant. Je trouverai le moyen de le faire sortir de ses gonds. Il ne m’a pas l’air d’être le mec le plus calme de la terre, ça devrait aller assez vite au final. J’ai juste à prendre mon mal en patience. Le repas se passe plutôt bien, jusqu’à ce qu’il renchérisse sur le fait que je ne pourrai plus marcher après avoir avalé tout ça. Il m’a bien regardée ? Avec mes 45kg toute mouillée. Ah c’est sûr qu’il aurait pas de mal à me porter sur son dos, mais je ne m’imagine pas me laisser faire. « Non je le ferais si ta sécurité en dépend, pas pour un caprice de nana qui veut plus marcher. Mais je sais que ça n’arrivera pas, t’es beaucoup trop fière pour ça. Tu préfèrerais ramper par terre plutôt que me demander de te porter. » J’esquisse un sourire presque machiavélique en le regardant. Je vois qu’il a bien saisi le principal de mon caractère. Je ne m’abaisserai pas à lui demander de me porter, je n’ai pas besoin de lui pour vivre. Et pas besoin de lui tout court d’ailleurs. Sans aucune réponse mis à part ce sourire, je finis mon repas et c’est à mon tour de reprendre un début de conversation. Je lui demande s’il boit, de l’alcool j’entends. « Si tu veux aller en boite tu vas en boite. » Je le regarde soupirer et j’arque un sourcil. Bien sûr que si je veux aller en boîte j’irai, je n’attends pas son avis, il n’est pas mon babysitter. « J’suis pas gardien de prison mais garde du corps. Tu fais ta vie et moi je surveille de loin que personne ne cherche à t’agresser. » Son regard ne me lâche pas et ce n’est pas moi qui le quitterai en premier. Tel un défi, un défi enfantin certes, mais un défi quand même. Déjà que de base je ne suis pas la fille la plus mature du monde alors à son contact, je vous épargne le résultat de mon âge mental. J’ai juste envie de lui faire un croche-pattes pour qu’il se rétame les dents contre le plancher. A cette pensée, je ne peux empêcher un rictus pointer le bout de son nez au coin de mes lèvres. « Et tu peux même ramener qui tu veux chez toi pour t’envoyer en l’air je m’en fous totalement à partir du moment où t’es pas en danger. Tu passes la porte de ton appart et moi j’ai fait mon boulot. La suite au prochain épisode. » On dirait qu’il capitule. Il a arrêter de se battre ? « Ça n’a rien de dingue, c’est toi qui complique les choses. » Je lève les yeux au ciel. Non, il n’a pas fini. Les hostilités sont toujours d’actualité. « Ouais bien sûr je complique tout ! Ben vas y imagine toi cinq minutes avec un gars qui te colle aux basques et qui t’empêche de faire ce que tu veux correctement. T’es pire que l’ombre de Peter Pan. » Paye ta référence. Il l’a peut-être même jamais vu, et je passe pour la gamine de base. Rien à foutre. Je soupire et termine ma glace avant de me lever pour aller mettre le contenu de mon plateau à la poubelle. Je sors de mon sac un chewing gum que j’enfourne dans ma bouche bien sûr sans en proposer un à Neal, et je passe mes mains sur ma jupe pour la remettre bien en place, avant de filer vers la sortie, non sans entendre la phrase abrutie de l’autre idiot de tout à l’heure. Je me contente de lever les yeux au ciel sans répondre cette fois, et quitte le fast-food pour retrouver la douceur de l’extérieur. Neal ne tarde pas à me rejoindre et marcher près de moi comme je lui ai demandé un peu plus tôt dans l’apres-midi. Il écoute, c’est bien. « Au bar où en boite… enfin peut importe où tu veux aller maintenant, je resterai au bar, tu m’auras pas dans les pattes. » Je hoche la tête, même si je ne suis pas convaincue. Je vais pour lui répondre en prenant une inspiration mais tout va très vite. Quelques pas se rapprochent derrière moi, un vague « C’est qui ? » est prononcé alors que des mains semblent prendre le chemin de mes yeux, et Neal réagit au quart de tour, chopant l’énergumène pour le plaquer contre la voiture près de nous, son avant-bras contre sa gorge et sa main retenant les poignets du jeune homme. Le jeune homme en question qui se trouve être un de mes amis. « Mais lâche-le espèce de brute épaisse ! » Je frappe Neal sur l’épaule - comme une fille - avec le plat de mes deux mains. « C’est un ami lâche-le j’te dis ! » Neal s’exécute, recule pour lâcher sa prise et je viens tirer Finn de là, le remettant sur le trottoir. Son regard noir fusille Neal avant de me regarder. « C’est ton nouveau mec ? C’est un taré c’uila faut l’enfermer hein ! » Je jette un oeil à Neal qui est à deux doigts de frapper dans un mur pour se calmer. Génial. Je soupire un peu et lève les yeux au ciel, comme à mon habitude. « C’est pas mon mec, dieu merci. C’est mon garde du corps, nouvelle lubie de ma patronne. » « Ouais bah c’est un danger public ! Il est pas net ! » Je ne peux m’empêcher de rire un peu. « J’ai envie de le tuer depuis qu’il est arrivé, fais pas attention. » Je prends Finn par le bras et nous marchons tous les deux, laissant Neal derrière comme s’il n’avait aucune importance. Voilà. Ça lui fera sa punition pour sauter sur tout ce qui bouge comme un chien enragé.
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MessageSujet: Re: You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) (#)   You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) - Page 2 EmptyJeu 24 Nov - 23:45

Je m’accroche au maigre espoir que mon changement d’attitude fasse redescendre la tension. Calmer le jeu finira peut-être par avoir une répercussion sur Cameron qui a son tour fera l’effort de ne pas rendre les choses encore plus difficiles. De toute façon on ne pouvait pas plus mal commencer et je pense qu’il va être compliqué de faire pire que cette mésentente chronique qui semble nous habiter. J’essaye d’être le plus intelligent de nous deux, lui laissant le bénéfice de l’insouciance de la jeunesse mais c’est loin d’être gagné. Je sais pas comment elle fait mais Miss Monde a un vrai don pour faire ressortir mon côté ado rebelle que j’ai probablement trop vite rangé au placard quand j’aurais dû jouer cette carte à fond. Sauf que maintenant il est trop tard et tomber dans le panneau de la gaminerie n’est pas de mon niveau. On s’envoie des piques comme on s’enverrait une balle, et si aucun des deux ne stoppe ça va pouvoir durer encore longtemps. Je suis le plus adulte, j’expérimente donc d’afficher un peu plus de tempérance à l’égard de la jeune femme. C’est clairement pas du gâteau étant donné qu’elle a une vraie compétence pour m’agacer, mais je prends sur moi et dis merci aux techniques de self control que je me suis imposé d’apprendre pour éviter d’être une bombe à retardement. Mais mes nerfs sont mis à rude épreuve depuis plusieurs heures, ma séance de sport n’a pas suffit à totalement faire redescendre la pression. C’est dingue parce que je ne me rends même pas spécialement compte à quel point je suis sur le qui-vive, jusqu’à ce qu’un type s’approche dans le dos de Cameron et porte ses mains au niveau de son visage. Je l’ai vu au dernier moment et n’ai même pas entendu ce qu’il disait que déjà je me saisissais de lui pour le plaquer contre la voiture la plus proche. Je comprends un quart de seconde trop tard, en entendant la grue gueuler, que je viens de faire une erreur et que ce type n’est pas un agresseur. Cependant son attitude portait à confusion, j’ai juste réagit un peu trop vite.
La jeune femme me frappe avec sa force de mouette en m’ordonnant de lâcher son ami qui à l’air plutôt secoué par mon intervention. Je recule et serre les mâchoires autant que mes poings, je m’en veux qu’elle me mette dans un état pareil au point que je ne prenne plus le temps de faire la part des choses. La grue explique à son ami qui je suis, je passe pour un fou tout ça à cause de cette emmerdeuse. Je parviens à me calmer et pose un regard ironique sur le type que je viens de maitriser « Qui a encore l’idée à la con de saluer les gens avec cette blague pourrie aussi.. ? » dis-je en levant les yeux. Il n’aurait pas agit comme un blaireau en se précipitant sur Cameron, ça ne serait pas arrivé. Je suis en tort ok, mais j’ai réagit comme un garde du corps parce que c’est ce que je suis. Je les laisse partir un peu en avant bras dessus bras dessous et marcher en retrait me fait plutôt du bien. Il faut que je me calme, que je prenne du recul et ne laisse pas cette situation me pousser à agir comme je l’ai fait il y a quelques instants. En les regardant marcher devant moi je ne peux pas m’empêcher de me dire qu’avec le gabarit de ce mec ils seront bien contents l’un comme l’autre si j’interviens en cas de problème. Arrivant dans le quartier de la ville le plus réputé pour l’ambiance qui y règne la nuit, je redouble de vigilance mais veille à rester lucide. Quand Cameron et son ami vont à la rencontre d’un groupe de jeunes je reste légèrement en arrière, offrant à la jeune femme la liberté que je lui ai promise. Je capte des regards dans ma direction, des bribes de conversation et devine facilement que Miss Monde ne me fait pas une bonne pub. J’observe le groupe, la dynamique qui en émane et pense à quel point je suis loin de ça désormais. Pas que je sois le genre qui reste chez lui, pantouflard et vieux avant l’heure, pas du tout… mais il y a une indéniable différence de génération entre eux et moi.
Ils approchent de l’entrée et l’agent de sécurité n’émet aucune réticence, je vois néanmoins Cameron qui s’apprête à s’adresser à lui. Si elle espère me jouer un mauvais tour elle est mal barrée parce que je connais ce type, nous avons travaillé ensemble deux jours à peine après que je sois arrivé pour assurer la sécurité d’un concert. Je serre la main de mon collègue et après un bref échange de politesses entre à mon tour dans l’établissement. Je retrouve aussitôt un contact visuel sur la grue et son groupe, elle me gratifie d’un de ses regards pleins d’arrogance et j’esquisse un sourire en coin en m’approchant « Tu comptais me laisser dehors ? L’idée était pas mauvaise en soit. » je désigne le bar du regard « Je serais assis là-bas. Amusez-vous bien. » comme le chien bien dressé qu’elle pense sans doute que je deviens, je vais m’asseoir au bar et commande un coca. Je dois garder les idées claires, surtout que cette soirée va probablement être longue, très longue… Je suis un des rares clients qui restent là et ne rejoint aucune table. La barmaid est plutôt jolie, souriante et visiblement encline à la discussion « Ils ne sont pas un peu trop vieux pour avoir un chaperon ? » demande t’elle avec un air amusé, je hausse les épaules « On m’a qualifié de baby sitter tout à l’heure, je sais pas ce qui est le mieux. » je lui souris « C’est mon boulot, je veille à ce que tout se passe bien. » elle arque un sourcil « Vous n’êtes pas un mac au moins ? » je sais qu’elle plaisante ça se voit à cette petite lueur de malice qui brille dans son regard. Je ris, parce que ça me fait du bien un peu de légèreté après toute cette tension accumulée. Je jette un nouveau regard en direction du groupe, tout va bien « Je suis garde du corps. » « Il y a quelqu’un de connu ? » je bois une gorgée de ma boisson et fais une légère moue qui trahit mon manque de conviction « Il paraît. ».
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MessageSujet: Re: You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) (#)   You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) - Page 2 EmptyDim 27 Nov - 11:25

Je m’excite sur Neal pour qu’il finisse par lâcher Finn, mais je sais bien qu’avec mes frappes de mouches ça ne change pas grand chose. En vérité, je pense que c’est plutôt mes hurlements dans son oreille qui le forcent à lâcher sa prise. Une fois fait, je lui adresse un regard noir et mon ami en fait autant. Il s’est pris pour Rocky ou comment ça se passe ? Il va falloir qu’il se détende un peu quand même. Assurer ma sécurité d’accord mais là il va un peu loin le trouve. « Qui a encore l’idée à la con de saluer les gens avec cette blague pourrie aussi.. ? » Je fronce les sourcils et le fusille deux fois plus du regard. Non seulement il fait n’importe quoi mais en plus il se permet de jouer au clown ? Ça ne va pas se passer comme ça. Je préfère ne rien dire pour le moment vu que Finn est là et que j’aime autant éviter les grandes disputes en pleine rue. Mais il ne perd rien pour attendre. Qu’il en soit certain. Je m’avance un peu et marche devant avec Finn, prenant soin de laisser Neal à l’arrière. Si lorsque je suis seule avec lui je le préfère à côté de moi pour qu’on évite de penser que j’ai justement un garde du corps, maintenant que je ne suis plus seule, qu’il reste derrière. De toute manière, il l’a mérité, c’est comme une punition, ça lui permettra sans doute de réfléchir un peu, idiot ! Nous retrouvons rapidement quelques amis une fois dans le quartier où se trouve notre club préféré. Je salue la plupart d’un baiser sur la joue ou d’une accolade chaleureuse, et très vite les discussions se tournent vers ce mec - canon d’après Elsa - qui reste là derrière nous. Il est chelou, c’est clair. Je leur explique la nouvelle idée de ma patronne de me trouver un garde du corps. Ok j’ai eu un léger souci de sécurité il y a quelques jours mais ça n’empêche que je n’ai pas l’impression d’avoir besoin de lui. Volontairement, je suis la seule à ne pas me tourner dans la direction de Neal, je n’ai aucune envie de lui donner de l’importance. Nous marchons encore quelques dizaines de mètres pour finalement nous retrouver devant l’entrée du club. Je vais pour m’adresser au videur que je connais un peu, par habitude, et puis sa fille veut être mannequin alors le dialogue a pas eu trop de mal à passer. D’ailleurs, heureusement parce que je ne suis pas encore officiellement majeure et j’aurai pu avoir des problèmes s’il ne me connaissait pas. Je tente le tout pour le tout pour éloigner Neal et m’avance vers le videur pour lui dire que ce mec nous suit depuis un moment et qu’il est franchement louche. Mais ce petit con a une longueur d’avance sur moi. Il s’approche et serre la main du videur, devant moi, comme pour me devancer. S’il me sert son sourire vainqueur je l’étripe. Je préfère tourner les talons et entrer dans la boîte, avant qu’il ne me rattrape. Je le sens dans mon dos, l’odeur de son parfum que j’ai appris à reconnaître en si peu de temps, et sa présence électrique. « Tu comptais me laisser dehors ? L’idée était pas mauvaise en soit. » Je me tourne pour le fusiller à nouveau du regard, plissant les yeux. Il est près, beaucoup trop près de moi. S’il n’était pas si grand je crois que je le pousserai pour qu’il bouscule un autre gars et qu’ils se foutent sur la gueule. Au moins j’aurai la paix. « Je serais assis là-bas. Amusez-vous bien. » « C’est ça. » Je fais un signe de menton l’air de lui dire ’t’as raison casse-toi’, et je le regarde tourner les talons pour aller comme promis s’installer au bar. Bon débarras. Je rejoins mes amis, demande à Finn qu’il aille me chercher mon cocktail préféré, il me connaît bien, et il sait que la plupart du temps, je ne bois pas d’alcool. Je n’ai pas besoin de ça pour m’amuser, et avoir vécu avec un alcoolique notoire en guise de père jusqu’à l’âge de 20 ans, croyez-moi ça vous change la vie. Il revient donc avec mon virgin mojito et je le gratifie d’un baiser le sur la joue alors que nous rejoignons notre table fétiche, qui heureusement est libre. De là, Neal a la vue parfaite sur nous, et nous échangeons parfois des regards furtifs. Mais lorsque je le vois se faire draguer par la serveuse, mon sang ne fait qu’un tour. Je ne sais pas exactement pourquoi, mais ça m’énerve. Il est censé être en service, il est censé bosser, et à la place de ça il prend du bon temps ? Pas question. Je profite qu’il tourne la tête vers elle pour lui sourire, et je m’éclipse en disant à mes amis que je reviens. Je me faufile à travers la foule et me dirige vers les toilettes. Un long couloir assez glauque ou quelques couples se roulent des patins. C’est dégueulasse. Je rentre dans les toilettes des femmes et m’appuie sur un lavabo, en regardant mon téléphone pour vérifier l’heure. 00h17. Très bien. J’attends, patiemment, ou non d’ailleurs. Je tourne en rond et ne cesse de regarder mon téléphone pour voir les minutes défiler, jusqu’à ce qu’il entre dans les toilettes en ouvrant la porte à la volée. Dernier regard sur l’heure, puis je croise mes bras en le regardant. « Huit minutes. Je suis pas sûre que le score soit vraiment bon.» Je m’approche de lui, faisant claquer mes talons sur le carrelage. « En huit minutes, j’aurai eu cent fois le temps de me faire violer et/ou couper la gorge. » Je penche la tête sur le côté, un petit sourire machiavélique au coin des lèvres. « Je suis d'accord, la serveuse est très mignonne, mais j’ai testé pour vous, ce n’est pas un bon coup. Tâchez au moins de faire votre boulot si vous ne voulez pas pointer au service pour l’emploi dès demain matin. » Je le dépasse et quitte les toilettes, empruntant le couloir. Pourtant, j’entends ses pas qui emboitent les miens, je crois que je n’en ai pas fini avec lui, et lui n’en a pas fini avec moi. On va jamais s’en sortir.
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MessageSujet: Re: You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) (#)   You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) - Page 2 EmptyDim 27 Nov - 21:34

Malgré la tentative de Cameron pour me laisser hors du club, je suis bel et bien assis au bar pour faire mon boulot et veiller sur elle. Et qu’importe ce que Miss Monde puisse en penser mais je ne suis ni une machine ni un gentil toutou bien dressé qui va passer des heures à s’ennuyer en attendant que Mademoiselle ai fini de s’amuser en compagnie de son groupe de potes. La barmaid a l’air sympa, en plus d’être plutôt charmante, et lorsqu’elle entame la conversation j’accueille volontiers cet échange qui ne soit pas teinté d’agressivité, de mépris ou quoi que ce soit d’autre qui a ponctué ma journée. La discussion est légère, le genre de bavardages qu’on tient à un bar mais ça fait du bien de parler à quelqu’un qui ne veut pas voir ma tête sur une pique… quoi que ça serait plus exactement ne plus voir ma tête du tout. On est vraiment mal parti la grue et moi, en dépit de ma nouvelle attitude bien plus neutre je crois que nous allons marcher sur des braises encore très longtemps, peut-être même tout le temps de mon contrat. Ce dernier n’a pas de date de fin qui soit déterminée pour le moment, autant dire qu’on va avoir des cloques ! J’ai la sensation qu’elle et moi on est simplement pas fait pour s’entendre. C’est une gamine capricieuse et arrogante, je suis un type têtu avec sa fierté ça ne peut que faire des étincelles. Et puis à la voir comme ça rire avec ses amis j’ai l’impression qu’on vit dans deux mondes tellement différents que la passerelle entre les deux est probablement une part de ce qui fait défaut. Notre mésentente chronique est la multiplication de facteurs qui tendent à nous emmener sur le chemin de la défiance et de la provocation plus que celle du consensus.
Alors ouais parler à une nana normale avec en plus de ça un beau sourire, ça m’aide à redonner un peu d’attrait à cette soirée qui ne promet de ne pas franchement être une partie de plaisir. Je ne suis pas dupe, je vois clair dans le numéro de la barmaid ses velléités de séduction à mon égard sont plutôt claires. Ça ne m’empêche pas de faire mon boulot, d’autant plus que je préfère que Cameron soit loin de moi. Epargné de ses regards noirs, de son mépris et de ses commentaires d’emmerdeuse je la tolère beaucoup mieux. Dix mètres c’est le minimum qu’il nous faut pour ne pas avoir une envie mutuelle de se sauter à la gorge à grand renfort de piques assassines. « Tu vas passer toute la soirée là alors ? » me demande mon interlocutrice alors qu’une nouvelle fois je jette un regard vers la table où est installée la mannequin. Je me retourne en direction de la barmaid et lui sourit « C’est à priori le programme. A moins que ça ne change entre temps… Je t’avoue que je ne suis pas vraiment maître de la situation. » et ça m’emmerde pas mal. J’ai détourné les yeux combien de temps ? Peut-être cinq secondes et Cameron a quitté la table. Mes sens se remettent en alerte maximale, j’ai repéré dès mon entrée les sorties de secours et l’accès aux toilettes. Mon regard se perd sur la foule, je cherche la jeune femme du regard pendant un instant sans succès jusqu’à ce que mes yeux s’accrochent à une silhouette qui lui ressemble. Dans l’obscurité du club je suis totalement capable de me planter, mais la démarche est quelque chose qui trompe rarement.
Rapidement je quitte mon siège et me faufile à mon tour parmi la foule dans la direction qu’a pris la silhouette en question. Je me retrouve à proximité de l’accès aux toilettes me sentant soudainement con. Elle a quand même le droit d’aller pisser tranquille, non ? Et à la fois je sais qu’il peut se passer n’importe quoi si quelqu’un a décidé de s’en prendre à elle et que je ne suis pas là pour intervenir. Je décide de camper devant la porte des sanitaires réservés aux femmes, elle va bien ressortir à un moment en ne manquant probablement pas de me faire une remarque du genre que je suis un pervers ou que sais-je. La grue a l’air d’avoir pas mal d’imagination malgré tout ! Je croise les bras et soupire, ça fait au moins cinq minutes que je suis là ou peut-être plus j’en sais rien. J’ai pas envie de penser à ce que Cameron peut faire dans ces chiottes, vraiment pas mais les hypothèses pour le temps qu’elle prend à sortir sont variées et certaines dangereuses pour son intégrité physique. Jugeant que j’ai suffisamment attendu j’entre dans les toilettes, sous le regard interloqué d’une jeune femme qui s’empresse de sortir. Pas besoin d’ouvrir la première porte, je me dirige vers celle qui est fermée mais pas verrouillée et l’ouvre à la volée. Pas vraiment surpris, je me retrouve face à Miss Monde qui a sa tronche de donneuse de leçon, je déteste déjà ce qui va sortir de sa bouche. Je serre les mâchoires en l’entendant me faire part du résultat de ce qui visiblement était un test. Quelle garce ! S’amuser en compagnie de ses amis ne lui suffit pas qu’il faut encore qu’elle me fasse chier ?
Je l’écoute me balancer son petit speech à deux balles, elle se paye ma tête… elle veut me rendre fou et malgré toute la volonté que j’ai de ne pas rentrer dans le jeu, je pense qu’elle va finir par y parvenir. Je hais son sourire de peste, son regard fait bouillir mon sang et la façon qu’elle a de me passer devant avec cette attitude de gagnante m’achève. Elle a le temps de s’engager dans le couloir avant que je ne la rattrape, la dépasse et lui bloque le passage en m’imposant devant elle. Je lui retire toute possibilité de se défiler en plantant un bras ferme à sa hauteur et faire barrière de mon corps que je rapproche du sien. « Ok on s’est bien amusé. Maintenant tu vas ouvrir tes oreilles d’emmerdeuse parce que je vais pas me répéter. » mon regard est fixé sur le sien avec dureté et mon ton est pourtant d’un calme glacial « Ça t’emmerde de m’avoir dans les pattes, ok. Ma tête te revient pas, soit. Mais tu vas arrêter de la jouer grande dame avec moi, parce que ton test il vaut quedal. Tu crois que j’vais te courir après chaque fois que tu vas aux toilettes ? Je l’aurais fait tu aurais encore trouver un truc à redire. » je poursuis avec ce même ton calme « Ton but c’est soit que je craque, soit que je me fasse virer. J'ai bien compris le message. » j’arque un sourcil « Mais ça n’arrivera pas, ça je te le garantis. Alors facilite toi la vie, profite de ta soirée, de tes amis et oublie moi. ». Après un court silence où mon regard ne quitte pas le sien je recule « Et je m’en fous que tu te sois tapé la serveuse, de toute façon je préfère toujours me faire ma propre idée. » j’esquisse un petit sourire en coin et m’écarte en faisant un geste lui ouvrant la voie « Après toi. ».
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MessageSujet: Re: You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) (#)   You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) - Page 2 EmptyDim 27 Nov - 23:04

Je savais qu’il finirait par arriver. En revanche, je ne savais ni quand ni comment. Je ne sais pas non plus s’il attend devant la porte depuis plusieurs minutes ou s’il vient de se rendre compte que j’avais disparu. Mais c’était plus fort que moi. Il fallait que je le fasse. J’ai envie de le pousser à bout, qu’il fasse une connerie et qu’il rentre chez lui, qu’il reparte d’où il vient. Je sens que je l’énerve, qu’il a du mal à ne pas me chopper pour m’exploser contre un mur. Je ne connais pas son passé ni ses antécédents, mais je me doute qu’il ne doit pas être blanc comme neige. J’en ai fait fondre plus d’un, j’en ai fait virer d’autres, mais aucun n’a été insensible à mon caractère de sale gosse qui semble être pourrie gâtée. Je ne laisse personne indifférent, et le premier qui le sera n’est pas encore né. en tout cas, je jubile de voir à quel point j’énerve Neal. Je n’ai pas peur de lui, de ce qu’il pourrait me faire. Tout comme je n’ai pas peur de la mort d’ailleurs. C’est bien pour cette raison que je n’ai aucun besoin de lui. Je me débrouille très bien toute seule, et si je dois me faire agresser, et bien soit. J’aurai vécu ce que j’ai eu à vivre. Je finis de lui dire ce que je pense, à propose de la serveuse surtout. Je mens, comme j’aurai pu ne pas mentir. Cette serveuse, elle est nouvelle, je ne l’ai même jamais vue. Mais c’est de la provocation pure et dure, si j’arrivais ne serait-ce qu’à l’éloigner de lui, ce serait un premier pas. Pourquoi ? Je n’en ai pas la moindre idée. C’est comme s’il était devenu ma propriété.

Une fois dans le couloir, il m’emboîte le pas et me barre la route de son corps que j’imagine musclé juste à souhait. Je remonte mon regard sans le sien, noir et puissant. J’adore ça. Il se rapproche et je peux sentir la chaleur de son corps, son souffle heurter ma peau porcelaine. J’en frémis. « Ok on s’est bien amusé. Maintenant tu vas ouvrir tes oreilles d’emmerdeuse parce que je vais pas me répéter. » Je croise mes bras sur ma poitrine, en signe de provocation encore une fois, et arque un sourcil comme pour lui dire ‘cours toujours, j’en ai rien à foutre de ce que tu me racontes’. Mais qu’il parle. « Ça t’emmerde de m’avoir dans les pattes, ok. Ma tête te revient pas, soit. Mais tu vas arrêter de la jouer grande dame avec moi, parce que ton test il vaut quedal. Tu crois que j’vais te courir après chaque fois que tu vas aux toilettes ? Je l’aurais fait tu aurais encore trouver un truc à redire. » J’esquisse un micro sourire, parce qu’il m’a cernée, il a compris mon petit jeu mais n’en a pas encore vu tous les rouages. Son ton est étonnamment calme, mais assez posé pour que je puisse l’entendre malgré la musique. « Ton but c’est soit que je craque, soit que je me fasse virer. J'ai bien compris le message. » Il arque un sourcil et je ne loupe rien de son regard puissant qui tend à me faire peur. Mais il n’y arrivera pas. Je n’ai pas peur de lui. « Mais ça n’arrivera pas, ça je te le garantis. Alors facilite toi la vie, profite de ta soirée, de tes amis et oublie moi. » Le ton grave de sa voix me transperce jusque dans mes entrailles. C’est la première fois qu’il me parle de cette manière et ça a tendance à me rendre toute chose. Mais je ne compte pas le laisser me dompter de cette manière. Pas question. « Et je m’en fous que tu te sois tapé la serveuse, de toute façon je préfère toujours me faire ma propre idée. » Je lâche un rire mesquin. « C’est ça. » « Après toi. » Je vais me gêner… Je passe devant lui et m’amuse à rouler très légèrement des fesses pour qu’il admire la vue, avant que je n’aille rejoindre mes amis, boire mon virgin mojito. Je n’arrive pas à décoller mes yeux de lui, il me cherche, je le sais. On dirait qu’il fait exprès de continuer à discuter avec la serveuse. Salopard. J’invite Elsa à danser avec moi. Je tente de ne plus regarder Neal, ne plus faire attention à lui, il ne mérite pas mon attention de toute manière. Qu’il fasse ce qu’il veut après tout j’en ai rien à foutre. Pour une fois il a raison, autant que je fasse comme si de rien n’était, comme s’il n’était pas là. Après quelques heures à danser et à ‘boire’, j’ai envie de rentrer. J’ai eu une longue journée et je commence à avoir envie de mon lit. Mes amis semblent vouloir rester ici, et je rejoins Neal au bar. J’attrape son verre pour l’apporter en dessous de mon nez et vérifier s’il buvait de l’alcool, mais je suis agréablement surprise, ce n’était pas le cas. J’arque un sourcil, mais ne fais aucun commentaire. La serveuse guète, et ça m’amuse. « Allez play-boy, on rentre. » Je m’approche de lui, pose une main sur sa cuisse et m’approche encore en me penchant carrément sur lui pour venir approcher mes lèvres de son oreille, qu’il puisse entendre sans que la serveuse n’en fasse de même. « N’oublie pas son numéro, on sait jamais… » Evidemment, le but n’était pas de lui dire de prendre le numéro de la belle, mais juste d’opérer un rapprochement pour que la serveuse en question imagine ce qu’elle voudra. Une fois fait, j’adresse un signe de main à la serveuse et me retourne pour quitter la boîte. Neal ne tarde pas à me rejoindre et je m’arrête sur le trottoir tout en pianotant sur mon smartphone, envoyant un sms à mon chauffeur pour qu’il vienne me chercher. Je n’ai pas envie de marcher. « Demain j’ai rendez-vous à huit heures dans les bureaux de Vogue pour un essayage. Mon chauffeur passera me chercher à 7h30 mais tu n’es pas obligé de venir. Je ne risque rien. » Je ne le regarde pas lorsque je lui parle, je garde les yeux rivés sur mon téléphone. Souffler le chaud et le froid. C'est tout ce que j'ai toujours aimé. L'énervement et l'indifférence. Je ne saurai dire ce qui le mettra le plus en rogne.
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MessageSujet: Re: You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) (#)   You're like a little rock in a shoe (Neal&Cameron) - Page 2 EmptyLun 28 Nov - 15:29

Les petits tours de passe-passe de Cameron pour me foutre des bâtons dans les roues commencent à avoir raison de ma résolution à rester calme. Elle se comporte comme une sale gosse pourrie gâtée et franchement y’a des coups de pied au cul qui se perdent ! C’est moi qu’on traite de chien enragé, mais clairement c’est elle qui a le plus besoin d’une laisse et d’éducation. Je ne sais pas comment il est possible d’être aussi détestable, ni pourquoi on peut avoir envie d’en arriver là. J’ai bien saisi que c’est particulièrement moi qu’elle veut emmerder, mais mon intuition me dit que cette garce doit mener la vie dure a à peu près n’importe qui si l’envie l’en prend. La grue en tient quand même une sacrée couche à vouloir me faire la leçon en se planquant dans les chiottes pour voir combien de temps je vais mettre à rappliquer. J’aurais dû défoncer la porte pendant qu’elle était en train de pisser, ça lui aurait au moins donné une bonne raison de râler pour un oui ou un non. Les nerfs à vif je ne peux pas laisser passer ça, et quand je la stoppe je voudrais lui hurler à la figure mais je sais d’avance que ce sera inefficace. Mon regard se fait plus noir encore que d’habitude et mon ton ne laisse place à aucune réplique. J’espère que chaque mot s’imprime dans son crâne et que m’avoir si près lui prouve qu’en dépit de ma stature qui ne semble pas lui convenir je suis parfaitement capable d’avoir doublement l’ascendant sur elle. Je ne suis pas macho, et pas franchement du genre à vouloir imposer ma force à qui que ce soit, sauf nécessité, encore moins une femme… mais cette fille fait ressortir un truc en moi que je ne m’explique pas. Cameron me provoque de part son attitude effrontée et c’est peut-être tordu mais je ressens comme un semblant d’excitation face à cela. Impression vite effacée par ma colère.
J’espère que mon discours a bien été imprimé par cette emmerdeuse, elle ne laisse rien filtrer si ce n’est son habituelle arrogance, je finirai par m’y faire. Peut-être. Je lui redonne la possibilité de regagner la salle et ses amis, elle me passe devant et roule des hanches avec provocation. J’admets que de dos, bien que son attitude m’agace, sa silhouette ne me donne pas exactement des envies de meurtre. Je me fous une claque mentale pour avoir osé penser un quart de seconde à cela et rejoins le bar. Je retrouve mon siège et mon verre, à priori surveiller par la barmaid que j’ai acquit à ma cause. On reprend notre discussion alors que je continue de me montrer vigilant vis à vis de Cameron. Elle est bien capable de réitérer l’expérience juste pour m’emmerder, je vois bien qu’elle me regarde de temps à autre et c’est probablement par défi. Le temps passe et je pense que la grue a au moins décidé de prendre un de mes conseils au sérieux et de m’oublier pour vivre sa soirée pleinement. Miss Monde et l’une de ses amies dansent au rythme de la musique, je jette un coup d’œil de temps à autre pour être sûr que tout se passe bien et en prenant soin de ne pas m’attarder trop longtemps sur elles. Je n’ai pas envie d’être taxé de pervers par Cameron, ni de me rendre compte que cette emmerdeuse n’est malheureusement pas désagréable à regarder. Comment ça trop tard ? La compagnie de la barmaid est vraiment une bonne chose, me temps passe bien plus vite quand vous avez quelqu’un avec qui discuter même si ce n’est que par bribes parfois. J’ai clairement un ticket avec elle, et je ne compte pas de me priver pour l’utiliser. Elle a noté son numéro sur la note d’une de mes conso, avant de finir par m’offrir deux cocktails sans alcool.
Il est déjà bien assez tard quand Cameron se rapproche du bar pour me rejoindre. Je suppose que c’est parce qu’elle souhaite partir, ou peut-être que ça tient plus de l’espoir que de l’hypothèse. Malgré la compagnie de ma nouvelle connaissance j’en ai un peu ma claque d’être ici à faire le planton sur mon tabouret. Comme la chieuse qu’elle est, la grue sent mon verre pour vérifier que je ne bois pas d’alcool en service. Elle me pense vraiment con je crois… bien que ça ne soit pas flatteur, c’est à mon avantage. Je fronce les sourcils en la voyant s’approcher, je ne sais pas à quoi elle joue ou si elle a parier un truc avec ses amis mais elle vient murmurer à mon oreille en en faisant des tonnes. Elle m’allume ? Puis je vois le regard qu’elle glisse vers la serveuse et son signe de la main, cette garce veut casser mon coup. Elle me donne doublement raison de me servir du numéro de téléphone que j’ai déjà en ma possession, ce que je n’ai pas encore eu le temps de dire. Cameron sort de la boite et après avoir salué la barmaid je la retrouve à l’extérieur. Elle est scotchée à son smartphone, rien d’étonnant en soit. J’ai le droit a un petit topo sur son planning du lendemain matin, elle va se lever tôt et moi j’aurais le droit de dormir un peu. Ça me va. Le mien de planning consiste à la rejoindre vers neuf heures trente pour l’accompagner je ne sais plus où. « C’était pas prévu que je vienne. Par contre je dois te rejoindre plus tard. » ça m’épargne au moins d’avoir à supporter son humeur dès le matin « Ça m’arrange… ». Là j’aurais un peu de temps pour me préparer mentalement, me faire à l’idée d’une nouvelle journée. Cameron prend bien soin de m’ignorer, les yeux rivés sur son écran, à la rigueur je préfère ça que d’encore l’entendre se plaindre ou me faire des remarques à la con. Mains dans les poches, posté à côté d’elle j’attends moi aussi que le chauffeur arrive. C’est la dernière ligne droite, dans quelques minutes elle sera chez elle et moi chez moi… un répit de quelques heures, enfin.
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