contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
tu as toujours su et cru que la vie était faite de hasards, de coïncidences étranges qui font que les choses sont ce qu'elles sont présentement. tu crois au karma, tu crois en la loi de l'attraction, aux contraires qui s'attirent, mais aussi à qui se ressemblent s'assemblent. un peu contradictoire, direz-vous ? tu aimes à croire que what is meant to be will be et qu'everything happens for a reason. même si à plusieurs fois la vie t'a mise à l'épreuve, t'en a fait voir de toutes les couleurs et encore aujourd'hui, elle continu à te surprendre, tu aimes croire que c'est le destin et même si tu l'avais souhaité assez fort, ça n'aurait rien changer. les choses sont ce qu'elles sont. tu ne peux pas ramener ton frère à la vie. comme tu ne peux pas empêcher ton père de vous avoir menti au sujet de sa pseudo double-vie... il y a toujours deux côtés à une médaille. une façon positive de prendre les choses ou alors les voir toutes en noires. tu avais décidée de suivre ton coeur, de suivre ton instinct et de retrouver la trace de ta demi-soeur. cette fille qu'eut ton père avec une autre femme, avant ta mère... et cette découverte t'avait vite mener en sol néo-zélandais, à island bay plus précisément. et même si tout en toi criait d'aller toquer à la porte de cette solveig, tu n'en ferais rien. tant que toutes les cartes ne seront pas en tes mains et que tu n'auras pas toutes les pièces du puzzle. tu voulais te préparer. mentalement. savoir trouver les bons mots. ce n'est pas seulement ton monde qui s'était écroulé quelques mois plus tôt... tu devais penser au sien qui s'écroulerait suite à la nouvelle... empathique comme tu sais si bien l'être, tu voulais prévoir le coup. monter un plan...
en même temps, tu n'avais pas eu d'autres choix que de te trouver un petit boulot pour être capable de subvenir à tes besoins. tes économies s'en étaient vite aller avec le billet d'avion et l'hôtel pour les trois premières semaines... tu avais envie de socialiser également, tout en te ramenant des sous pour pouvoir un peu profiter de ton exil temporaire... c'est très rapidement que tu trouvas ce job de serveuse au restaurant du coin. un job quand même ingrat, mais qui te challengeait assez pour que tu y trouves un certain plaisir. le service à la clientèle, tu aimais bien. voir de nouveaux visages également... commencer à reconnaître les clients habitués, aussi, ça faisait du bien... les semaines passèrent et voilà maintenant un mois que tu portais fièrement les couleurs de cette semi-pizzéria. les patrons t'aimaient bien, tout comme tes collègues et les clients. ça te faisait plaisir...
et il y avait ce client particulier. toujours poli, courtois. gentil, même. un peu plus vieux que toi, mais certes très terre à terre selon les brèves conversations que vous aviez eus au fil du temps. il avait l'air de quasiment passer sa vie à bosser, parce qu'à chaque fois qu'il venait au resto, il apportait de la paperasse... tu avais remarqué le logo de la police néo-zélandaise sur un de ses documents, une fois, en allant lui porter sa commande... tu n'avais malheureusement pas encore osé l'aborder. manque de temps... manque de courage, peut-être aussi un peu... tu l'avais vu franchir la porte, encore ce soir, avec son classeur sous le bras... tu venais de finir ton chiffre, quelle chance... ça suffit les excuses. tu pris une tasse derrière le comptoir et la rempli de café avant de te diriger vers sa table. « offert par la maison, pour un client régulier. » bon... c'était un mensonge blanc, mais ça te prenait une bonne raison pour arriver avec une tasse fumante à sa table. tu la déposas devant lui avant de lui adresser ton plus beau sourire. « je peux... me joindre à vous ? » ça aurait pu paraître déplacé de s'adresser de la sorte à un parfait étranger, mais le fait est qu'il n'en était pas vraiment un. ça faisait plusieurs fois que vous vous échangiez des regards, des sourires et des banalités lorsque tu venais à sa table pour lui demander si tout était parfait. tu ressentais ce besoin, cette envie de briser la glace et d'aller au fond des choses. ton instinct te disait d'y aller, de lui parler... de foncer. eh bien, c'était ce soir le grand soir, il faut croire...
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Sujet: Re: we never know. (caël) (#) Lun 24 Oct - 14:09
« we never know. »
Depuis son retour, il y avait maintenant quelques mois, Caël reprenait ses anciennes marques. Il avait retrouvé de vieilles habitudes persistantes qu’il tenait de son séjour universitaire à Wellington. Certains habitants se souvenaient vaguement de lui, étant de son coffee shop préféré ou encore du magasin de musique dans lequel il y confiait de temps l’entretien d'un de ses instruments.
Ce soir-là, son choix s'était porté sur la pizzeria qui était sur sa route. Pas assez loin de son boulot et trop près de chez lui, deux bonnes raisons d’y être souvent. Assez pour qu’il puisse saluer les propriétaires par leurs prénoms, puis, il aimait l’endroit à mi-chemin entre la traditionnelle tavola italienne et le bar-restaurant néo-zélandais. Pour lui, c’était un lieu idéal pour… Travailler. Parce que oui, n’importe quel lieu autre que son appartement lui offrait une meilleure ambiance de travail. Chez lui, il restait concentré un maximum de trois minutes avant de trouver quelque chose de dix fois plus attrayant à faire. Tout ça pour finir assit entre son canapé et sa table basse, à cinq heures du matin, devant un dossier non terminé et une tasse de café froid. Alors, pour le bien de son sommeil, si sommeil il y avait, Caël venait s’asseoir quelques heures dans un de ses endroits favoris.
En passant la porte, le brun balaya la salle des yeux pour reconnaître quelques habitués dont il faisait partie dorénavant. Il s’installa à une table près d’une des fenêtres une fois qu’on lui avait indiqué les places disponibles. Il en profita pour retirer sa veste et déposer le dossier sur lequel il travaillait en ce moment avant de s’asseoir. Machinalement, il sortit ses écouteurs et son téléphone pour pouvoir se plonger un peu plus dans sa bulle, mais au moment où il mettait la première oreillette, il sentit une présence s’approcher de lui.
S’apprêtant à saluer la jeune femme qui travaillait ici sous le badge « Arya », Caël se stoppa en voyant la tasse de café fumant se poser devant lui. Il fronça brièvement les sourcils, était-il déjà devenu si prévisible ? Mais en soi, comment refuser à l’appel de la caféine ?
« Merci ? »
Répondit-il sans grande conviction sur le pourquoi de ce geste soudain. Il n’était pas familier avec le fait de se voir offrir une boisson, mais il y avait une première fois à tout. Il esquissa un faible sourire à la jeune rousse qui avait fait son apparition un mois plus tôt dans la pizzeria si ses souvenirs étaient bons.
« Je peux… me joindre à vous ? »
Étonné, oui, mais dans le fond pas surpris. Il en fallait plus pour ça. Son regard resta un moment sur elle, fixe. Étant donné qu’il n’était pas des plus sociables avec les gens qu’il ne connaissait pas ou peu, il se demandait s’il voulait vraiment lui infliger ça, mais sans doute que c’était dans un but précis qu’elle lui posait la question, alors il finit par hocher la tête en désignant la place en face de lui.
« Je vous en prie. »
Il prit soin de ranger ses affaires et de déposer son téléphone sur le dossier qu’il glissa sur le côté de la table tout en tirant la tasse de café devant lui de son autre main.
« Je peux faire quelque chose pour vous ? »
Curiosité évidemment, il en était rempli, mais aussi une pointe de méfiance. En imaginant le pire des cas, Arya – encore une fois merci le badge accroché à son haut – avait un quelconque problème qui pouvait impliquer quelqu’un d’autre. Oui, faire son boulot avait cette tendre capacité à lui faire imaginer toute sorte de scénarii aussi tordus qu’ils soient, non pas qu’il soit sous une quelconque malédiction qui attire les événements sombres – quoi que – c’était simplement la dure réalité qu’il voyait dans ces fameux dossiers, et encore, ce n’était pas lui qui était sur le terrain la plupart du temps.
« Jusqu’à interrompre votre service, ce doit être important. »
Un sourire apparut sur ses lèvres, et c’était déjà beaucoup de sa part, lui qui avait pour habitude de rester de marbre.