#10 hi, i may be your next baby-sitter ✌ finlay

hi, i may be your next baby-sitter

Une petite annonce. Nina faisait souvent les petites annonces pour trouver des petits jobs d'appoint. L'autre jour, par exemple, elle avait accepté de passer du temps chez une petite mamie d'un certain âge qui avait quelques petites bricoles à effectuer. Comme s'occuper du jardin. Et ranger un peu la maison qui était en bordel. Et elle avait fait un peu de repassage aussi. Et la mamie avait accepté de la reprendre la semaine d'après. Un jour par semaine. Nina ne savait pas combien de temps ça allait durer. Mais au moins, elle se faisait un peu de fric en plus. Bien sûr, il était clair que ça payait pas autant que les pourboires qu'elle pouvait se faire au bar ou bien à la boîte de strip-tease. Mais au moins, ça aidait. Au moins, elle avait pas l'impression d'avoir la tête tout le temps sous l'eau. Nina avait espoir que c'était en cumulant des petits jobs d'appoint, de ce genre, qu'elle arriverait à mettre de l'argent de côté. Et de s'en sortir. Et elle ne voulait pas perdre espoir. Alors, elle s'accrochait. Dans la mesure du possible. Et elle essayait de garder le sourire. En toute circonstance. Même si elle n'avait pas forcément de quoi sourire à chaque fois. mais elle faisait des gros efforts. Et elle espérait que ça paie un jour ou l'autre mine de rien. Et elle y arriverait. Ca prendrait le temps qu'il faudrait mais elle y arriverait. Elle en était certaine. Pour l'heure, elle avait rendez-vous. Dans une maison sur East Bay. Elle avait trouvé la petite annonce. Oui, bon, baby-sitter, nounou, des trucs dans le genre, ça payait pas des masses. Mais quelques heures par-ci, avec quelques heures par là et d'autres jobs, oui, ça pouvait être le début de la fortune. Et oui, fallait commencer petit. Et pas gros dès le départ. En tout cas, la jolie rousse voulait faire faire bonne impression. Et mettre toutes les chances de son côté pour obtenir quelques heures. Peut-être que ça irait. Peut-être qu'elle se planterait. Elle n'en savait rien. Mais elle allait faire son possible, en quelque sorte. Alors, elle avait fini par se retrouver devant la porte. Elle avait sonné. Et elle attendait qu'on veuille bien lui ouvrir la porte. Et elle allait croiser les doigts. Y'avait aucune raison que ça se passe mal, non ?

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Finlay avait cogité longtemps avant de faire appel à une baby-sitter. Mais il avait fallu qu’il se rende à l’évidence. Il ne pouvait pas gérer la libraire en ayant Mairead dans les bras toute la journée. Ce n’était agréable ni pour lui, ni pour elle. Mais il avait tellement peur qu’une tierce personne s’en occupe mal. Il ne voulait pas qu’on fasse du mal à son bébé, son amour, son trésor. Il se refusait à l’idée de laisser faire quelqu’un d’autre. Mais s’il continuait comme cela, il allait vraiment être à bout de souffle très rapidement. Et puis, qui sait, peut-être que le fait de laisser Mairead avec quelqu’un pendant quelques heures, il n’en serait que plus heureux de la retrouver après le travail.

Il se décida enfin à poster une annonce dans le journal. Après tout pourquoi pas.

« Recherche une baby-sitter rigoureuse, soignée et ponctuelle pour s’occuper d’un bébé de 8 mois quelques jours par semaines. Horaires à définir, salaire également. »

Il aurait voulu rajouter qu’elle ne devait pas fumer, ni boire, et ne pas avoir de fréquentations douteuses, qu’elle devait avoir un minimum d’élégance. Mais il s’abstint. Il indiqua son adresse et son numéro de téléphone.

Il eu un retour d’une fille nommée Nina. Il devait la rencontrer aujourd’hui. Il était un peu angoissé. Et si elle n’était pas assez bien pour sa fille ? Et si elle n’avait pas les compétences ? Et si jamais il l’engageait, et qu’elle s’en occupait mal ? Il prit une grande inspiration pour chasser toute ces questions et elle ouvrir la porte une fois qu’elle fût arrivée.

« Salut. » dit-il un peu froidement. Peut-être qu’elle ne s’attendait pas à ce que Fin soit si jeune. Après tout il n’avait donné aucune infos sur lui. Lui fût supris par la beauté de la jeune femme qui se tenait devant lui. Il al contempla de la tête au pieds sans aucun mépris.

« Viens, entre. Tu veux un café, un thé, un chocolat, un verre d’eau ? » dit-il en finissant pas détendre. Fin s’était dit qu’il pouvait la tutoyer. Après lui avoir servi ce qu’elle désirait, ils prirent place autour de la table de la cuisine Mairead était assise dans sa chaise a roulette et gambadait partout autour d’eux en poussant des petits cris d’excitation. Fin la regarda avec beaucoup de tendresse. Son trésor. 

il reporta son attention sur Nina. « Nina, voici Mairead. Elle a 8 mois. Elle est toujours pleine d’énergie, mais elle est vraiment facile à vivre. Qu’est-ce qui fait de toi la bonne personne pour t’occuper de ma fille ? Parle moi un peu de toi. »

Finlay planta son regard droit dans celui de Nina. Il fallait qu’elle assure.

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Ouais, y'avait aucune raison pour que ça se passe mal. Du moins, c'était ce que Nina se disait. Elle n'en savait rien. Si ça se trouvait, le père était quelqu'un avec qui elle ne s'entendrait pas du tout. Si ça se trouvait, le courant ne passerait pas ... Elle ferma les yeux une fraction de seconde. Elle ne devait pas penser à cela. Si ça passait, tant mieux. Si ça ne passait pas, tant pis. Elle avait toujours la petite Lena à garder. Et elle avait toujours ses deux autres jobs. Et Tiago qui était prêt à l'aider. Qui n'attendait, d'ailleurs, qu'une visite dans son bureau pour qu'ils en discutent à nouveau. Lente inspiration à nouveau et puis, finalement, il était venu lui ouvrir. Elle l'aurait vu un peu plus âgé à dire vrai. Au premier coup d'oeil, elle n'aurait su dire quel âge il avait réellement. Mais il semblait un peu plus jeune que Kylian. Ouais. "Bonjour." avait-elle dit. Le salut de Finlay était un peu froid. Peut-être que c'était une mauvaise journée. Ou alors ... ou alors, il était comme ça tout le temps. Ouais, et bin, elle espérait que ça ne soit pas le cas à dire vrai. Il l'invita à rentrer chez lui. Ce qu'elle fit alors. Puisqu'ils n'allaient pas avoir l'entretien sur le pas de la porte, non ? Ca serait trop bizarre à dire vrai. Il lui proposa quelque chose à boire. "Un verre d'eau, merci." Ouais. Elle n'avait pas forcément envie de boire quelque chose de chaud. Non. Pas dans l'immédiat en tout cas. Ils s'étaient dirigés dans la cuisine. Sans doute là où ils pourraient discuter tranquillement. Tout en jetant un coup d'oeil à la petite qui était installée dans sa chaise à roulette. "Oh, elle est mignonne." Nina avait délaissé Finlay quelques instants, le temps qu'il prépare son verre d'eau. La rouquine s'était un peu accroupie pour faire face à la petite. "Salut toi." Mais elle savait très bien qu'elle allait devoir discuter avec Finlay. Et pas avec la petite. D'ailleurs, Finlay lui parla un peu de sa petite tandis que Nina s'installait, finalement, en face du jeune homme. En gros, la question habituelle qu'il lui posa. Pourquoi elle. Et pas une autre personne. "J'suis peut-être jeune mais ça fait déjà trois ans que je garde des enfants." Elle avait commencé vers ses seize ans. Ca lui évitait de passer du temps à la maison, avec sa mère. Et surtout quand celle-ci se décidait à ramener des mecs à la maison. Des clients. Ou qu'elle voulait passer la soirée à s'amuser avec de l'alcool, de la drogue et du sexe. Ouais. "J'ai des références. Des numéros que vous pouvez appeler au besoin pour confirmer avec d'autres parents." Oui. Elle le vouvoyait. Elle avait du mal à le tutoyer. Pour le moment. Si jamais il l'embauchait, oui, peut-être qu'elle passerait au tutoiement à ce moment là. Mais c'était pas pour tout de suite. "J'ai pas forcément la meilleure vie au monde. J'veux dire, avec des parents qui sont derrière moi." Puisqu'ils étaient morts. "Mais je m'en sors. Avec différents boulots. Certains disent que j'suis une acharnée. J'aime à dire que je fais tout pour m'en sortir et garder la tête hors de l'eau." Ouais, bon, c'était peut-être pas forcément rassurant ce qu'elle lui disait. Mais elle ne voulait pas mentir. Mentir, c'était pas bien. Et ça foutait le bordel par la suite. Donc non. Pas de mensonge. La seule chose qu'elle ne lui dirait pas ou qu'elle ne préciserait pas, c'était qu'elle bossait aussi dans une boîte de strip. Parce qu'elle se doutait que ça serait éliminatoire ça.

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Finlay écouta Nina attentivement. Il la regardait avec sérieux et enregistrait le moindre détail. Apparement, elle avait de l’expérience et elle paraissait convaincante. C’était de bons points pour elle. Il décida alors de la mettre à l’épreuve.

« Je comprends. J'imagine que jongler avec plusieurs jobs ne doit pas être facile, c'est admirable. De Mon côté, je suis propriétaire de la librairie et père à plein temps et ça me suffit amplement!» dit-il en rigolant. «Tu m’as l’air plutôt sérieuse mais j’avoue que j’aimerais te voir à l’oeuvre.  J’ai reçu une fille hier qui prétendait avoir de l’expérience mais au final, elle n’arrivait même pas à habiller la petite. On va faire un petit test, ok ? »

Il intercepta Mairead qui semblait s’éclater sur sa chaise à roulette à rire aux éclats. « Viens par là toi. » Il la pris dans ses bras et demanda à Nina de la suivre dans la chambre de Mairead. La chambre était tout ce que peut attendre d’une chambre de bébé, voir plus. Fin n’avait pas chaumé, entre le berceau, la table a langer, l’air de jeux, les guirlande lumineuse accroché au mur, une dizaine de peluches, les tiroirs roses et les lettres M.A.I.R.E.A.D collées sur le mur. Fin avait mis le paquet pour sa fille. C’était impressionnant. « Comme tu l’auras deviné, c’est la chambre de ma princesse. Il faut lui changer sa couche, je peux te laisser faire ? » dit-il en lui faisant un clin d'oeil.

Il lui tendit Mairead qui rechignait un peu à aller dans les bras de Nina, mais elle fini par céder. Il regarda donc Nina se mettre à l’oeuvre. « Les couches sont dans le premier tiroir à gauche, ainsi que les lingettes et le talc. » Le jeune homme se souvint de la première fois où il avait dû changer la couche de la petite. Heureusement que sa mère était là pour lui montrer les bons gestes, car à l'époque, il avait deux mains gauches. Il s'était beaucoup amélioré depuis qu'on lui avait confiée Mairead.  

Au même moment, le téléphone sonna. Fin s’excusa et s’éloigna pour décrocher. Il passa une bonnes dizaines de minutes à discuter avec sa mère qui se trouvait à l’autre bout du monde. Quand il raccrocha il entendit les pleurs et les cris de Mairead. Il se précipita vers la chambre et posa son regard inquiet sur Nina.

« Qu’est-ce qu’il se passe ? » dit-il sur un ton sec

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Est-ce que Nina l'avait convaincu ? Elle n'en savait rien à dire vrai. Et elle ne voulait pas se prendre la tête avec ça. Elle réussissait l'entretien et avait le job ? Tant mieux. Elle ne réussissait pas, tant pis. Il était vrai que ça lui permettrait de mettre un peu de beurre dans les épinards, comme on le dit. Mais bon, hein, elle ne se lamenterait pas non plus. En tout cas, Finlay semblait avoir un profond respect pour la rouquine, sur le fait qu'elle cumulait plusieurs jobs. "C'est gentil, merci. Ca demande une bonne organisation également." Ce qui n'était pas toujours évident. Mais Tiago était cool comme patron mine de rien. Si jamais elle avait besoin de partir plus tôt, elle s'arrangeait pour le faire. Et Tiago ne lui disait rien. Il n'irait pas jusqu'à dire qu'il l'encourageait mais presque. Et son boss à la boîte de strip-tease ? Il s'en fichait un peu à dire vrai. Qu'il soit là ou pas, ça ne changeait pas vraiment sa vie. Du tout. Finlay en vint à lui avouer qu'il préférait prendre ses précautions. Parce qu'il avait eu un entretien avec une fille qui lui avait carrément menti. "C'est pas cool ... j'veux dire, mentir pour un job, c'est pas génial." Elle secoua la tête. "Mais oui, d'accord. Pas de souci. C'est même une bonne chose je trouve." Finlay avait récupéré sa fille. Directement la chambre de la petite. C'était joli. Très agréable. Elle ne connaissait pas encore Finlay, ou du moins, très peu, pourtant, elle savait déjà qu'il était dingue de sa fille. Et qu'il ferait tout pour elle. Elle avait plus ou moins l'impression que c'était le cas. Elle avait eu ce genre de relation avec David, un des ex de sa mère. Il s'était occupé de Nina quand sa mère s'était retrouvée en prison pour possession de drogue pendant trois ans. Ca avait été un tel déchirement quand sa mère était sortie et qu'elle avait décidé de reprendre sa fille. Les trois plus belles années de sa vie avant que sa mère ne décide de tout foutre en l'air parce qu'elle ne pensait qu'à son nombril. "C'est une très jolie chambre." Elle eut un hochement de la tête. Nina se retrouva avec la petite dans les bras. Elle n'avait pas eu ... envie de venir à dire vrai. Un peu récalcitrante. Mais en même temps, c'était normal, Nina était une inconnue pour elle. Normal qu'elle ne soit pas forcément à l'aise. La rouquine entreprit donc de changer la couche de la petite. Et Finlay s'éclipsa. A cause du téléphone. "Bon, c'est toi et moi Mairead." Nina eut un sourire et donc, elle lui enleva la couche. Seulement, elle ne remit pas la suivante tout de suite. Parce qu'elle avait remarqué des plaques sur les fesses de la petite. Ca arrivait souvent aux bébés. Qu'ils se retrouvaient avec des plaques ou des fesses bien rouges. Alors, bien sûr, quand elle y toucha, la petite se mit à pleurer. Et Finlay débarqua aussitôt. "Elle a les fesses bien rouges. Et elle aime pas trop qu'on y touche. Vous avez peut-être de la crème au zinc ?" lui demanda-t-elle. "C'est assez efficace dans ce cas là." Si Finlay n'avait pas ça ... Bin elle irait pas dire tant pis. Mais ça serait une bonne chose. "Sinon, si vous avez pas ... vous avez peut-être un peu d'éosine ?" Ca fonctionnait aussi.

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Chaque fois que Mairead pleurait, Fin sentait son coeur se serrer encore et encore plus fort. Il ne supportait pas l’idée que sa fille soit triste ou qu’elle ait mal. C’est la raison pour laquelle il avait presque débouler dans le chambre en entendant les pleurs de sa fille. Il fusillait Nina du regard, lui demandant une explication. Quand elle lui expliqua, il se détendit d’un coup et soupira. « Oui, tu as raison. C’est apparu il y a quelques jours. J’aurai du te prévenir. Ils m’ont donné un crème à la pharmacie parce que j’étais très inquiet. » Fin tira le tiroir dur haut de la commande et sorti la pommade en question. « Ce qui fonctionne bien avec elle, c’est quand on lui parle quand on la change. Elle arrive a un peu oublier qu’on lui tripote ses petites fesses toutes rouges. » Il regarda sa fille avec un regard plein d’amour et se mit à lui parler comme il avait l’habitude de le faire «  Eh ben oui, t’aimes pas qu’on te fasse mal, hein ? Ben oui, t’as les fesses toutes rouges, mais ça va aller. Nina va te mettre de la crème et out ira mieux. Qu’elle est belle ma fille. Hein, mon petit trésor ? » Son coeur d’emballa quand Mairead lui sourit. Il se tourna vers Nina «  Je m’emballe un peu parfois, n’hésite pas à me dire de la faire si tu en as marre. » dit-il en rigolant.

Il laissa Nina le soin de fini de changer la petite. « Je trouve que tu te débrouilles vraiment bien. Mairead est un peu timide au début, avec les gens qu’elle ne connait pas. Mais au fur et à mesure, elle va se détendre. Si tu es toujours intéressée par le job, je sis prêt à t’engager. » Il espérait que Mairead n’ait pas trop effrayé Nina ou pire, que lui, Finlay MacLeod, ne lui soit apparu comme un papa poule un peu dérangé et colérique. « En ce qui concerne tes horaires, au début ça sera un peu soft. Sûrement trois fois par semaines en journée, ça dépend de tes disponibilités également. Parfois je pars avec Mairead au travail. C’est pas l’idéal mais je suis pas encore totalement à l’aise à l’idée de la laisser aux soins de quelqu’un d’autre. Si c’est en soirée, tu pourras dormir ici, il y a une chambre juste à côté. Viens, je vais te montrer. »

Mairead était maniement bien calée dans les bras de Nina. Elle le suivit dans la pièce juste à côté. « Voilà. Si jamais je rentre un peu tard et que tu n’as pas envie de rentrer chez toi, tu pourras rester ici. » La chambre était spacieuse, lumineuse et toute équipée. Un grand lit double, une armoire, un bureau et même une coiffeuse dans le coin. C’était sa mère qui avait acheté tout ça pour Dieu savait qui…Il se tourna vers Nina en attendant sa réponse. Mairead était en train de faire tourner ses petits doigts dans la longue chevelure de la jeune femme. Toutes les deux étaient vraiment belles à regarder.

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Quand on a un truc qui fait mal, on n'a pas envie qu'on y touche. Personne n'aime qu'on y touche. A moins d'être un peu maso. Nina était comme tout le monde d'ailleurs. Si elle-même se serait retrouvée avec des plaques ou un autre truc, elle n'aurait pas aimé qu'on vienne l'embêter et qu'on y touche. Du tout. Donc elle comprenait bien que la petite Mairead n'aimait pas. Après, ça avait attiré le papa. Ca l'avait paniqué un peu également. Sans doute avait-il pensé que ... Et bien, sans doute qu'il avait dû penser qu'il s'était passé quelque chose. Qu'elle avait pu blesser la petite. Ou quelque chose dans le genre. Les rôles auraient été inversés, oui, Nina aussi aurait pu s'inquiéter. Finlay fut néanmoins rassuré que ça soit les rougeurs. Et pas autre chose qui avait pu faire mal à la petite Mairead. "En même temps, je peux comprendre." La rouquine eut un hochement de la tête. "Les fesses rouges, ça inquiète beaucoup de parents." Oui, c'était pas la première fois qu'elle faisait face à cela. Et elle se doutait que ... Et bien, que ça serait pas la dernière fois non plus. Non. Tous les bébés avaient les fesses plus ou moins rouges à un moment ou à un autre. Finlay en vint à rechercher la pommade qu'il avait pu récupérer à la pharmacie. Il lui donna également quelques petits conseils. Pour distraire la petite fille le temps qu'on s'occupe de ses petites fesses. Mairead aimait bien qu'on lui parle. Qu'on discute avec elle. "J'en prends note." Ouais, elle discuterait avec elle. Pour sûr. Elle le ferait dans le cas où ... Et bien, dans le cas où elle devenait sa baby-sitter. Sinon, ça rentrait dans un coin de sa tête, et ça finirait par ressortir, tout simplement. Et donc, tandis que Finlay lui parlait, Nina en profita pour passer un peu de pommade sur les fesses de la petite, mais également pour finir de la changer. Finlay en vint à la complimenter. Elle s'en était plutôt bien sortie avec la petite. Et ça fit sourire la rouquine. Et elle en vint d'autant plus à sourire quand Finlay en vint à lui dire que ... Et bien, que si elle était intéressée par le job, il était à elle. "Bien sûr que je suis toujours intéressée. Ca sera avec plaisir." Elle eut un hochement de la tête. Elle était plutôt contente ... Oui, elle était plutôt contente d'avoir réussi. Parce qu'elle se disait que si elle arrivait à cumuler plusieurs jobs de ce genre, plusieurs enfants à garder, quelques heures ici ou là, elle pourrait peut-être quitter, une bonne fois pour toute, la boîte de strip-tease. Et donc jongler entre le bar et les enfants. Nina rêvait du jour où elle quitterait cette maudite boîte. C'était pas extra ce job, mais au moins, elle se faisait pas mal de fric avec. C'était sa consolation pour faire ce boulot qu'elle n'aimait pas. Finlay lui détailla les horaires. En journée, principalement pour le moment. Trois fois dans la semaine. Peut-être moins. Ca dépendrait. Le papa poule aimait bien avoir sa petite avec lui, au travail. Ca devait ... le réconforter. Lui faire du bien qu'elle soit dans les parages. Et au moins, elle était avec lui. "Ca marche alors. Dans la mesure du possible, ça serait bien que je suis prévenue au moins la veille." Dans le cas où il avait besoin d'elle. Parce que c'était jamais marrant d'être prévenu à la dernière minute. D'autant plus qu'elle jonglait avec plusieurs boulots. Faudrait qu'elle lui laisse son numéro. Elle n'oublierait pas. Mairead dans les bras de Nina, ils bougèrent. Finlay voulait lui faire voir la chambre d'amis. Au cas où. Au cas où il ne soit pas là et qu'il doive rentrer tard. Au cas où elle voudrait piquer un somme. Elle était un peu émerveillée mine de rien par cette chambre. "C'est une chouette chambre." Elle eut un hochement de la tête. C'était tellement plus beau que chez elle ! Elle n'irait pas jusqu'à dire qu'elle était envieuse, mais un peu quand même. Est-ce qu'elle serait du genre à vouloir faire exprès et à prier pour que Finlay sorte les soirs ? Elle n'en savait rien. Mais c'était vraiment chouette. "Je signe où alors ?" dit-elle en se tournant vers Finlay.

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Fin était ravie que Nina ait accepté son offre d’emploi. Il était convaincu que cela lui permettrait d’être un peu plus à l’aise dans son travail. De plus, cela ferait un bien fou à sa fille d’être…avec une fille. Après tout, les filles ne font pas les même choses entre elles, se disait Finlay. Il faisait de son mieux pour faire des activité stimulantes et enrichissantes avec sa fille, mais il manquait parfois cruellement de créativité. Il comptait sur Nina afin de combler ce manque.

Ils se dirigèrent tous les trois dans le salon. Finlay installa Mairead dans sa petite chaise roulante, et sa fille se mit immédiatement à parcourir chaque recoin du salon. Il sortir des papiers du tiroir et les posa sur la table. « Viens, sassez-toi. Je t’ai préparé un contrat, on ne sait jamais si tu dois justifier quoi que ce soit auprès de qui que ce soit. Et puis je voulais que les choses soient en règle. Tu as tous les détails sur le contrat. » lui dit-il en souriant.

Finlay s’imaginait déjà reprendre une vie un peu plus normale puisque quelque serait disponible afin de garder la petite. Il pourrait, par exemple, aller au cinéma. Ou encore aller boire une bière. Et qui sait peut-être qu’il pourrait même rencontrer une fille et l’inviter au restaurant. Bref, les choses allaient changer radicalement. Il revint à ses pensées tandis que Nina signait le contrat.

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Si Finlay était d'accord pour l'embaucher, alors, c'était d'accord pour elle. Et puis, le fait qu'elle ait un petit pied à terre pour quand elle serait chez lui ... C'était la première fois que Nina voyait ce genre de chose. Après, elle ne savait pas si Finlay aurait beaucoup besoin d'elle. Elle ne savait pas non plus si c'était une association sur le long terme. Non. Elle verrait bien comment ça se passerait entre eux. Et surtout, si Finlay avait besoin d'elle, ou pas. Quoi qu'il en soit, oui, ils s'étaient retrouvés dans le salon. La petite était dans sa chaise qui roulait, libre de ses mouvements à présent. Finlay s'était chargé de récupérer les papiers. Parce que oui. C'était bien beau de dire qu'il voulait l'employer. Mais fallait qu'elle signe quelques petites choses après tout. Nina, elle, s'était assise. C'était trop beau pour être vrai ... Quand elle était venue pour passer l'entretien, elle s'était dit qu'elle ne partirait pas avec une réponse tout de suite. Qu'il allait sans doute réfléchir un peu à s'il la prendrait elle ou bien une autre personne. Mais non. Il avait pris sa décision ... très rapidement mine de rien. Et qu'on se le dise, elle en était contente. Pour sûr. Elle ne s'était pas attendue à cela. Du tout. Mais elle était plutôt ravie. Ouais. C'était rapide. Une réponse rapide. Elle n'aurait pas à attendre derrière son téléphone durant des jours et des jours pour savoir si elle était prise. Ouais. Au moins, elle ne se posait pas la question et c'était plutôt une bonne chose. Et pas qu'un peu. "Bien." Assise, donc, elle prit quand même le soin de regarder un peu le contrat. Parce que fallait jamais signer quelque chose sans le lire après tout. Non. C'était jamais une bonne chose d'ailleurs. Est-ce qu'elle faisait bien de le signer maintenant ? Après tout, oui, signer dans la précipitation, c'est comme ça qu'on fait des erreurs. Bah, de toute manière, c'était pas comme si Finlay voulait l'entourlouper. Lui, tout ce qu'il voulait, c'était que quelqu'un s'occupe bien de sa fille. Et Nina pouvait être cette personne. Donc, après avoir lu les conditions et tout ça, oui, la rouquine avait finalement apposé sa signature sur le morceau de papier. Et elle avait quand même réécrit, tout en haut de l'exemplaire pour Finlay, son numéro. Histoire qu'il ne le perde pas. "Merci en tout cas." Elle eut un hochement de la tête. Une bonne chose de faite !