illumination. (alana)

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Après l'atelier de cuisine, cela lui semblait logique de se rendre sur la patinoire afin de pouvoir se dégourdir les jambes et respirer un bon coup. Il connaît quelques figures, pas beaucoup, mais il peut remercier sa grande sœur, qui elle, en faisait quand elle était encore une enfant et au début de son adolescence, cela n'a jamais été un sport qui faisait rêver Finn, pourtant, il avait voulu en savoir un peu sur les figures, rien que parce qu'il était sportif, ce qui est toujours le cas. Il aime bien apprendre de nouvelles choses, puis le fait qu'il apprenait la danse à l'époque, c'était plutôt compatible avec le patinage artistique. D'accord, maintenant, les seules fois où il peut exercer ce sport, c'est toujours ici, c'est un peu comme si cela était un rituel, faire du patinage à Island Bay durant le temps des fêtes. Quoi qu'il en soit, Finn donne sa location pour pouvoir louer les patins de glace, il s'installe sur un banc puis les enfile correctement, avant de se rendre sur la piste, un peu vide, il y a surtout des adultes, des couples qui veulent uniquement faire le tour de la patinoire sans vraiment tenter une quelconque figure. D'ailleurs, il suit le mouvement, mais uniquement dans le but de prendre son courage à deux mains avant de se lancer au centre de la glace, faisant gaffe que personne ne se trouve tout près de lui et s'ensuit la figure qui est une pirouette spin scratch. Ce n'est pas le truc, le plus impressionnant, mais cela reste une pirouette de base, d'autant qu'il est amateur et encore, il l'a appris grâce à Lara, pas sur des vidéos en ligne ou à la télévision en regardant les Jeux Olympiques, ce qui reste une bonne source, puisqu'elle a participé à des concours. Quoi qu'il en soit, étonnement il se fait applaudir par deux ou trois personnes, avant de s'éloigner du centre, il fait comme les autres, un grand tour de la patinoire.

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feat Finn Drake
Vivre en Nouvelle-Zélande, c'était passé Noël sous les chaleurs de l’été, mais ça n’empêchait pas les sapins décorés de fleurir dans les rues, accompagné, ici et là, de cerf ou de flocon de neige en plastique. Car la neige naturelle, en été, c’était chose impossible. L’un des rares lieus où l’on pouvait enfiler bonnet, gants et écharpe était la patinoire. Là, dans le froid artificiel qui permettait de conserver l’eau à l’état de glace, il valait mieux se couvrir. Je n’étais pas une bonne patineuse, en fait, je n’en faisais qu’en décembre, une nostalgie de tous ces films de Noël que j’avais eu l’occasion de voir pendant l’enfance. Bon, dans ses divertissements, c’était souvent le moment romantique de l’histoire à l’eau de rose… Autant dire qu’en tant que célibataire, j’en étais bien loin. Ça ne m’empêchait pas de prendre plaisir à glisser sur la glace. Bien que plus habituer au sport dans l’eau liquide, j’avais la dégourdisse de me déplacer assez souvent en roller dans la ville, ce qui me permettait d’avoir déjà les bases de l’équilibre pour mes rares sessions de patinage. Alors que je me contentais de faire des tours de piste pour cerner une nouvelle fois la différence entre le patin à glace et le roller, je pouvais observer une démonstration d’un autre patineur. Bon, démonstration était peut-être un grand mot, pas sûr qu’il faisait ça pour attirer l’intention, quoique, qu’en savais-je. En-tout-cas, une chose était certaine, il était bien plus doué que la moyenne et moi compris. À la fin de son tourbillon, je me rendais compte que je mettais arrêté dans ma glisse pour l’observer. Oui, j’étais toujours impressionné par ce genre de talent, même amateur. Lui repartit dans le tour de piste sans faire attention aux quelques applaudissements qui retentissaient ici et là. C’était à cet instant que je me rendais compte que je n’avais pas été la seule à me stopper. Bon, ce n’était pas tout, mais il fallait que je me remette en mouvement. Sauf que là, sans vraiment que je ne comprenne pourquoi, je finissais sur les fesses. Je soupçonnai de mettre emmêlé dans mes propres pieds. Faute de débutante… Installé au sol, je ne pus retenir un rire avant que de produire les efforts pour me remettre sur pied. C’était alors que je retrouvais tout mon aplomb que le cercle de l’homme à la pirouette passait à mes côtés. « Ce n’est pas demain que je pourrais faire la même chose que vous. » Un sourire aux lèvres, je retentais un départ et cette fois en faisait attention de ne pas m’emmêler les pieds.

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Ce n'est pas à tous les jours, qu'il a le droit de faire ce genre des pirouettes, ce qui n'était pas le cas en Islande, l'hiver est complètement différent de l'Océanie, beaucoup plus long et froid. Ce qui n'est pas le cas ici, puisque c'est l'été en Nouvelle-Zélande. Il est vrai qu'il ne faisait pas beaucoup de patin à glace, sauf peut-être pour jouer au hockey, un sport qu'il n'a pas pratiqué depuis son adolescence en Islande, après cela, il fut surtout sur la route et il n'eut point le temps pour ça, ni pour le patinage. Quoi qu'il en soit, seul, il patine à la patinoire du centre-ville, il décide même de se donner en spectacle, même si ce n'est pas le but de cette figure, loin de là, mais c'est peut-être le fait d'être acteur que ça joue avec le reste, les deux ou trois personnes qui le regardent et l'applaudissent à la fin de sa courte prestation. Il fait à peine un geste de la tête pour éviter de paraître trop sauvage, ce qui n'est pas dans sa nature, mais il veut également éviter d'avoir l'air prétentieux. D'ailleurs, il a cru avoir une hallucination dans le ciel, le Père Noël et son traîneau en train de voler à travers les nuages, c'est assez fort comme vision, il secoue la tête, mais rien, une simple apparition imaginaire lorsqu'il avait tourné. Ainsi, il repart faire son tour de piste, le tour de la patinoire. « Oula, j'espère que vous allez bien ? » La glace est dure et ça peut vite finir en catastrophe avec quelques ecchymoses ou pire, heureusement, elle n'est pas tombée sur la tête et elle ne semble pas s'être fracturé une cheville. Finn s'approche de l'inconnue pour lui venir en aide, c'est la moindre des choses, les autres semblaient en avoir rien à faire, enfin, une simple impression. « Un peu de pratique et un professeur. » Dit-il en riant, tentant de l'aider à se tenir debout. « C'est surtout grâce à ma sœur, qui elle, faisait de la compétition. » Et peut-être parce qu'il apprend assez vite, mais sinon les pirouettes ne frôlent pas l'expertise d'un véritable champion. « Moi, c'est Finn et vous êtes ? » Il lui sourit.

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Il était fou de constater comme un esprit distrait pouvait s’emmêler les pieds. Et apparemment aussi bien au sens figuré que propre, puisque j’avais fini sur les fesses au milieu patinoire et ceux, simplement parce que je n’avais pas fait attention à, où mettre mes pieds. Heureusement, la chute n’avait pas eu de conséquence sur mon corps, bon, j’aurais peut-être un léger hématome aux fesses, mais ça, ce n’était rien. Bon, par contre, la fierté pris un coup, d’où l’éclat de rire, une fois que j’étais installé au sol. Heureusement pour moi, j’avais la technique pour me relever, ça m’éviterait de paraître encore plus ridicule. Une fois sur les deux jambes, l’individu à la pirouette s’acquit de ma santé. « Très bien, merci. » Je glissais derrière une remarque sur le fait que j’étais encore loin d’atteindre son niveau sur des patins. L’homme rigolait à ma remarque avant de donner ses secrets. « La base, mais j’avoue que pour le patin, je n’ai pas trop appliqué ces points. » Même pas du tout, vu que j’en faisais une à deux fois l’an. Par contre, j’étais plus rigoureuse dans d’autres disciplines. « Je vois, elle vous a un peu formé du coup. » Peut-être même plus qu’un peu, mais ça, je n’en savais encore trop rien. Certes, je l’avais déjà vu faire une figure, ce qui était signe d’un certain niveau, mais pour avoir vu des compétitions de ce sport, ce n’était qu’une figure parmi tant d’autre. Sa sœur devait avoir un niveau très impressionnant et j’étais un peu curieuse de voir cela. « Alana et je vous remercie pour votre bienveillance. » Quoi ? Il aurait pu tracer son chemin comme tous les autres, mais il avait pris le temps de s’arrêter pour s’assurer de son état de santé, je me devais bien de lui reconnaître cette qualité. Sur ceux, je frottais les particules de glace sur ma tenue avant de reprendre la parole. « Je propose que l’on glisse, ça évitera au autre de nous contourner. » Non, parce que là, franchement, on dérangeait et ceux même s’il n’y avait pas grand monde. « Contrairement aux apparences, normalement, je gère la base, je me suis juste un peu emmêlé à l’instant » Oui, je tenais à la rassurer sur le fait qu’il ne me ramasserait pas au sol toutes les trente secondes. Une fois que nous avions démarré, je reprenais la conversation. « Vous venez souvent vous entraîner ? »

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C'est dans sa nature de vouloir aider les autres, c'est donc tout naturellement, qu'il s'était avancé pour tenter d'aider la jeune femme qui venait de se retrouver les fesses sur la glace, mais cela ne semblait pas l'affecter, enfin, jugeant par les rires de la brune. « C'est un peu ça. » Confirme Finn, concernant les cours de sa sœur, Lara. Même si, évidemment, ce sport n'a jamais attiré l'Islandais, au moins, il savait un peu s'y prendre, apprendre à patiner sans se ridiculiser et puis, heureusement, il n'en fait pas très souvent donc connaître les bases et pouvoir un peu épater la galerie, c'est mieux que rien, surtout pour quelqu'un qui adore le sport comme lui. Ce n'est donc pas demain la veille, qu'il va demander au Père Noël, des patins de glace et des collants comme cadeaux. Il hoche la tête avant de lui adresser un énième sourire, la bienveillance, c'est quelque chose qui se perd de nos jours, enfin, pour ce qu'il a pu déjà voir, heureux de ne pas être comme certaines personnes. Comme une bûche au beau milieu du salon, ils étaient un peu en train de bloquer la route aux autres participants les regardant un peu de travers, avec des jurons à voix basse, la preuve que tout le monde n'a pas une bonne énergie, un état d'esprit qui doit beaucoup leur demander. Bref, il est d'accord, ils peuvent glisser les lames sur la glace pour éviter un bouchon de circulation, ce qui est exagéré, bien sûr. Alana lui affirme qu'elle connaît les bases et qu'elle ne se retrouve pas à chaque fois dans ce genre de situation, c'est maintenant qu'il va le découvrir, dans le pire des cas, il y a des cônes orange, pour enfants. « Non, pas vraiment, mais plutôt à chaque fois que la ville organise ce type d'activité. Le patinage n'est pas vraiment mon sport de prédilection. Je préfère la danse ou encore le basket entre amis. » Parce qu'il est évident qu'il n'est pas assez grand pour jouer dans une quelconque ligue, même si cela ne l'intéresse pas du tout. D'toute façon, difficile de s'entraîner quand le surf l'emporte sur presque tout ici. « Cela dit, j'aime bien, ça me rappelle mes origines, la neige et tout ce qui est hiver. Et vous ? »

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Ah l’influence familiale. On avait beau faire ce qu’on voulait, elle n’était jamais trop loin. Oui, je le pensais clairement et malgré le fait que les sœurs et moi-même avons choisi de pratiquer de métier bien différent. J’étais moi-même la plus grande preuve de l’influence de nos parents, puisque c’était le fait d’avoir grandi dans une ferme qui m’avait rapproché des animaux et donné l’envie de travailler avec eux. Quant à mes sœurs, bien que toute différentes de moi, aucune de nous ne pouvait nier qu’à un moment ou à un autre, nous n’avions pas fait ou pratiqué quelque chose sous l’influence de l’une d’entre nous. Chacune avait ses passions, tout avait voulu les partager avec les autres et donc nous avions tous appris les unes des autres. Alors, lorsque l’inconnu qui m’était venu en aide me confirmer que c’était sa sœur patineuse qui l’avait formé, je ne pouvais que sourire à l’idée.
Quelques secondes, plus tard, nous glissions de nouveau sur la glace pour éviter la formation de déviation autour de nous. Notre remise en mouvement ne nous empêchait pas d’échanger quelques mots tout en nous activant à garder l’équilibre. C’était de cette manière que j’appris que Finn avait une préférence pour la danse ou le basket. J’étais admirative, c’étaient deux activités bien différentes, quoiqu’en y réfléchissant, les deux demander force et précision. La seconde demandait peut-être moins d’élégance que la première, mais il y avait tout de même pas mal de prouesse physique. Pendant ce temps, le patineur me parlait du fait que la glace lui rappelait ses origines, voilà ma curiosité piquée. Mais avant ça, il avait posé une question. « Une a deux fois par an autour de la période des fêtes. » Un sourire en coins s’affichait sur mon visage, preuve que j’avais conscience que c’était purement l’influence du moment. « C’est le seul endroit de la ville où il fait assez froids pour porter un bonnet et des gants, comme dans les contes de Noël. Bref, c’est la pure nostalgie des fêtes qui m’amène ici. Je plaide coupable. » Je levais mes mains paume vers lui, prête à me rendre. « Autrement, le reste du temps, je suis pas mal sur l’eau avec le paddle, le surf et le kayak par exemple, mais aussi dans l’eau avec la natation, mais j’aime aussi la randonnée, le vélo et me déplace pas mal en roller. » Par contre, je n’avais jamais vraiment cherché à faire des figures avec ce dernier. « Bref, les sports qu’on a l’occasion de pratiquer en grandissant près de l’océan. » Rien de bien original pour les gens du coin, mais en même temps, c’était une chance d’avoir un telle proximité. « Vous êtes originaire d’où, si je peux me permettre ? »

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La danse a toujours fait partie de sa vie, il a pratiqué la danse contemporaine et le hip-hop, tandis que le basket, il joue uniquement entre amis, tout comme le foot, bien que moins souvent que ses autres passions. Cela ne l'empêche pas de regarder la coupe du monde ou l'euro, tout en buvant du champagne, plutôt que de la bière, enfin, uniquement quand son équipe de prédilection gagne, encore une fois, il ne regarde jamais seul, c'est bien plus plaisant en groupe que seul dans le fond de son canapé, à manger des biscuits aux chocolats, même si en soi, il n'a rien contre cela. Il l'écoute lui répondre concernant le patinage, il remarque que c'est un peu comme lui, concernant la fréquence d'entraînement. Il est vrai que cela rappelle Noël, l'hiver, puis ils peuvent même admirer ce grand sapin près de la patinoire. D'ailleurs, c'est toujours aussi particulier de faire du patin à glace en plein été, alors qu'il fait à peine dix-huit degrés, rien à voir avec les pays aux saisons habituelles. « Je comprends. » Dit-il en riant. Il est vrai que cela rappelle tout ce qu'elle venait de citer, il ne peut être que d'accord avec elle à ce sujet. « J'aime bien le kayak, mais je ne fais pas beaucoup de surf, on va dire que mon niveau est très bas. Cela dit, c'est intéressant ce que vous faites. » Qu'il finit par lui avouer concernant le sport national de l'Australie, mais même le rugby, qui est le sport favori des Néo-Zélandais, ce n'est pas un expert non plus dans le domaine, ce n'est pas faute d'avoir essayé hein. Elle a l'air d'apprécier l'eau et les sports nautiques, ce qui le fait sourire, c'est vrai qu'il y a un côté un peu apaisant et une envie de liberté, selon lui. Ils continuent de faire le tour et de discuter, c'est agréable. « Je suis né en Islande, plus précisément Reykjavik ou le pays des aurores boréales. » Il faut bien que le pays soit reconnu pour autre chose que l'histoire des Vikings. Finalement, Finn s'arrête sur le côté, près des bancs et il décide de s'installer sur l'un d'eux, pour laisser placer aux nouveaux arrivants. « Cela fait du bien de se dégourdir les jambes en plein air. »

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J’étais venu faire des tours de piste tranquillement installée sous la magie de Noël et me voilà en train d’avouer mon plaisir coupable à un illustre inconnu. Bon, heureusement qu’il n’y avait rien d’illégal ou honteux là-dessous. C’était juste la marque que je me laissais peut-être un peu trop bercer par les téléfilms de Noël qui était diffusé sur les chaînes télévisées en cette période. Oui, encore un plaisir coupable, il n’était pas rare de me voir regarder ces films au scénario tout tracé dans des décors plein de couleur et de lumière. J’avoue que ce n’était pas quelque chose dont je me vantais souvent, il faut dire que j’étais la première à me rendre compte que les histoires se ressemblait tout et qu’on savait dès les premières minutes comment ça aller se finir. Mais bon, la bonne humeur, la neige, les jolies couleurs, les bonnets tout doux et l’amour à l’eau de rose, il y avait tant d’élément pour vous rendre accro. En attendant, après avoir avoué mon premier vice, je pouvais entendre l’homme dire qu’il comprenait avant qu’il ne lâche un rire. J’accueillais ce rire par un sourire avant de lui parlait des différents sports que j’avais l’habitude de pratiquer. Finn répliquait alors, ne pas être un très bon surfeur avant de dire qu’il trouvait intéressants les sports que je pratiquais. « On ne peut pas être bon en tout. Et puis on a tous nos affinités. Mon niveau en danse doit être moindre que votre niveau en surf. » En même temps, ça n’était pas très compliqué, je n’avais jamais pratiqué la danse, alors que lui devait certainement moins savoir tenir debout sur une planche de surf. Plus tard, j’apprenais que mon auditeur était origine d’Islande, pays des aurores boréales. « Oh, je n’ai jamais été, mais il parait que c’est magnifique. Un jour peut-être, mais au vu du nom des villes. » Dont celle qu’il venait de prononcer. « Il va d’abord falloir que je m’exerce un peu à leur prononciation. » Parce que là, je serais en totale incapacité de redire le nom de la ville dont il était origine. C’était le moment que choisit Finn pour s’arrêter sur le côté en s’installant sur un banc. « Vous prêchez une convaincue. » Oui, puisque étrangement, que ce soit le kayak, le surf ou la randonnée, j’étais toujours en extérieur… « Et c’est parfois aussi l’occasion de se trouver face à des spectacles étonnants. » Certains jours, c'étaient des paysages sublimes. Aujourd'hui, c’était se retrouver devant un sapin gigantesque décoré de sucre d’orge, boule de Noël et autres… Sous un ciel d’été. Oui, Noël en Nouvelle-Zélande, ce n’était pas comme dans les téléfilms, mais ça avait aussi sa beauté, surtout là, installée sur un banc au bord de la glace, patin aux pieds.

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Finn aime se dépasser dans ce qu'il fait, comme si tout était un challenge, il aime relever les défis et gagner est toujours un peu plus, avoir des compétences dans chaque sport lui est sûrement impossible, néanmoins, il aime tenter, cela ne coûte rien d'essayer quelque chose qui pourrait lui plaire ou non. Le surf ne fait donc pas partie de ses préférences et pourtant, ce n'est pas faute d'avoir essayé hein. Il sait qu'il pourrait prendre des cours, mais il n'est pas intéressé par cela, il préfère apprendre lui-même et puis, finalement, ce n'est pas plus mal s'il n'est pas doué avec ce sport nautique. Il glousse. Il est vrai que prononcer le nom d'une ville nordique ou même une rue, il est difficile pour le monde extérieur qui ne connaît pas la langue. « J'ai envie de dire que c'est facile, mais j'imagine que cela ne doit pas être le cas pour les autres qui ne vivent pas là-bas. » Donc, il comprend qu'elle ne puisse pas le dire d'un seul coup et qu'il faut un peu de pratique ou de volonté, il suppose. Après, ce n'est pas plus grave, sauf si elle compte vraiment voyager là-bas, les gens parlent bien évidemment l'Islandais, mais les plus jeunes comme Finn, parlent aussi en anglais. Quoi qu'il en soit, il décide de s'installer sur un banc, même s'il était là pour se dégourdir les jambes, c'est maintenant chose faite, ça laisse la place aux nouveaux venus et de toute manière, il ne compte pas y passer la journée entière. « Oui, c'est vrai. » Dit-il en lâchant un sourire. Il commence à défaire les lacets de ses patins, dans le but de pouvoir les retirer et les remettre, puisque c'est une location. « Vous comptez y retourner, sur la glace, je veux dire ? » Selon lui, c'est bien une petite heure ou même une trentaine de minutes, après cela devient un peu lassant et redondant, tourner autour de la piste, tenter de faire une figure, ça résume bien le patinage en plein air.

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Je souriais en entendant Finn dire qu’il était facile de prononcer les noms des villes qu’il y avait dans son pays natal. Bon, il avouait dans la suite que c’était certainement parce qu’il avait vécu là-bas. Après, j’étais d’accord, cela devait être abordable une fois que l’on avait pris le pli, une fois que l’on savait comment ça se prononçait. Le problème avec les noms des villes et pays, c’était qu’ils étaient dans la langue dudit pays. Et c’était un peu là que ça coinçait. Si on ne savait pas parler la langue locale, on en venait vite à massacrer les noms des villes et village que l’on arpentait. Ce n’était pas de la mauvaise volonté, c’était de la logique. Donc, si un jour, je réalisais l’envie de voyager par là-bas, il me faudrait au moins apprendre les consonances locales pour me faciliter la vie. Apprendre une nouvelle langue au complet, ça me paraissait être un trop gros objectif, mais les consonances, ce n'était déjà pas trop mal. Non ?

Plus tard, il s’installait sur un banc et je le suivais, pris dans la conversation. J’admirais l’espace d’un moment cette patinoire entourée de lumière posée près d’un superbe sapin décoré aux couleurs de Noël sous le ciel d’été de la Nouvelle-Zélande. Pas de neige, pas de froids (sauf celui qui entretenait la patinoire), mais tout de même un beau spectacle. Je fus sortie de mon esprit rêveur par la voix de Finn qui demandait si je comptais retourner sur la glace. « Euh… Oui, je crois bien. » Je regardais une nouvelle fois autour de moi, comme pour vérifier l’information que je venais de lancer. Oui, j’allais encore faire quelques tours, je n’avais pas encore assez profité de cet esprit de Noël. Me remettant sur les pieds, je faisais face au patineur qui m’était venu en aide. « Encore merci Finn. Et ravi de vous avoir croisé. Je vous souhaite de bonnes fêtes. À une prochaine, peut-être. » Je lui accordais un dernier sourire avant de me lancer de nouveau sur la glace. Mon pas était suffisamment sûr pour que je ne chancelle pas, mais j’avais conscience de ne pas avoir la grâce de l’homme qui était en train de quitter la piste. Comme je l’avais dit, chacun ses domaines de prédilection

Fin de Rp pour Alana

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