contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Can we please go back ? [Feat. Milo Wairua] (#) Sam 17 Déc - 13:37
Lucca n'était pas encore habitué à avoir une présence chez lui vingt quatre heure sur vingt quatre, malgré tout, il devait avouer que ça lui enlevait un sacré poids sur ses épaules, même s'il aurait préféré qu'il en soit autrement. Malheureusement pour lui, son retour à domicile avait et été établi avec cette condition-là, au début il n'avait pas cru Lucy quand elle lui avait dit qu'elle devait rester habiter chez lui, cette villa n'avait eu qu'une seule femme en ses lieux et c'était l'ex petite amie du sportif, qui l'avait quitté pendant son coma. Le réveil n'en avait été que plus compliqué.
Après une nuit agitée et rythmée par ses douleurs, Lucy avait préparé le petit déjeuner de Lucca, ils avaient eu le temps de faire la toilette avant de revenir dans le salon. Le frigo se vidait à une allure plus rapide que d'ordinaire alors l'aide lui indiqua qu'elle allait faire les courses et qu'elle ne devrait pas en avoir pour très longtemps. Une fois partie, Lucca en profita pour se mettre dans le canapé et tenter de rattraper un peu des heures de sommeil qu'il avait perdu cette nuit.
Il fut réveillé en sursaut en entendant frapper à la porte. Lucy avait les clés, ce n'était donc pas elle, sinon elle aurait ouvert la porte. Sur l'instant il ne bougea pas, par flemme et parce que l'instant qu'il se remette dans son fauteuil, l'auteur des coups à la porte aura certainement perdu patience et sera déjà parti. Mais une nouvelle salve de coups retentit.
" - J'arrive !" cria-t-il dans l'espoir que la personne puisse l'entendre.
Lucca se glissa dans son fauteuil roulant et tenta tant bien que mal d'accéder jusqu'à la porte d'entrée alors qu'il était encore dans un état somnolent. Lorsqu'il ouvrit cette dernière, il en resta bouche bée. Milo.
" - Salut..." fit-il à l'attention de celui qui avait été son ami avant tout ça.
Le brésilien avait toujours fan de ce que faisait Milo, ils avaient passé de bons moments ensemble avant l'accident, mais depuis, Lucca avait pris soin d'éloigner toutes les personnes qui composaient son entourage, il voulait affronter tout ça seul, et ne pas lire la pitié dans les yeux de ses amis. Parce qu'on sait qu'un tel changement de vie peut parfois faire le tri dans les amis, alors Lucca avait préféré le faire lui-même pour éviter toute déception supplémentaire.
Milo Wairua
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Sujet: Re: Can we please go back ? [Feat. Milo Wairua] (#) Jeu 29 Déc - 21:42
J'ai besoin de me changer les idées. Je suis trop fermé sur mon écriture, en plus, ce n'est pas absolument pas productif puisque je n'arrive pas à écrire car j'ai les pensées trop occupé par une jeune femme. Alors j'ai décidé de rendre visite à un vieil ami que je sais ne pas être au meilleur de sa forme, en espérant pouvoir lui changer les idées. Avec tout ce qu'il lui est arrivé, j'imagine que Lucca ne doit pas apprécier les fêtes de fin d'année comme d'habitude. Je me sens mal parce que je n'ai pas eu l'occasion de venir avant. J'ai été occupé par ma tournée, puis par mes problèmes personnels que je sais bien dérisoire par rapport aux siens. Mais aujourd'hui, j'ai pris mon courage à deux mains, un peu comme le Père Noel qui prends enfin sa hotte sur ses épaules, et je me décide à aller le voir. Alors que je me rends jusqu'à la villa que j'ai montré à Lucca, je croise un village de Père Noel avec deux lutins à son entrée. J'adore vraiment les fêtes de fin d'années, même si ce n'est pas moi qui cuisine la dinde. Mais j'aime partager ce moment en famille. Je toque à la porte une première fois, mais aucun son ne me provient. Je tape une seconde fois, et cette fois-ci, j'entends une voix étouffée. On m'a donc bien entendu, sûrement qu'on a voulu me faire croire que personne n'était présent. Mais je ne suis pas du genre à me décourager. J'attends encore plusieurs secondes avant que la porte ne s'ouvre enfin sur Lucca, en fauteuil. Même si je savais qu'il avait eu un grave accident qui lui avait causé des blessures incurables, je ne m'étais pas assez préparé à le voir dans cet état. « Salut... Euh... » Je me sens con tout d'un coup de ne pas pouvoir trouver mes mots alors qu'à la base c'est ma spécialité. Je lève mon bras dans lequel je tiens une boite de chocolat. « Je venais voir comment tu vas et te souhaiter de joyeuses fêtes de fin d'année. » Je lui tends, un grand sourire sur les lèvres. « Tu me fais visiter ? » Je tente au culot en espérant bien briser la glace entre nous deux. On avait été bon ami, on appréciait chacun l'art de l'autre et je l'ai toujours soutenu, regardant ses matchs dès que ça m'était possible, lui envoyant à chacun d'eux un message d'encouragement. Et j'étais toujours fier lorsqu'il marquait ou lorsque son équipe gagnait. J'espère que notre amitié n'a pas changé malgré le temps qui est passé.
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Sujet: Re: Can we please go back ? [Feat. Milo Wairua] (#) Mer 18 Jan - 16:25
Lucca ne s'attendait pas à avoir de la visite, il n'avait plus d'amis, ayant soignement tiré un trait sur chacun d'eux après son accident, s'enfermant petit à petit dans sa solitude et refusant toute main tendue qu'on lui tendait pour lui venir en aide. Tout ça avait été trop brutal pour l'ancien sportif qui n'était pas encore dans l'état d'esprit qu'il fallait pour entamer sa guérison. Son humeur dépendait des jours, elle pouvait être excellente et le brésilien avoir envie de se dépasser lors de sa séance de kiné, et puis, il y avait d'autres jours où, après avoir passé une nuit éxécrable, Lucca avait tout simplement envie qu'on le laisse tranquille, la douleur lui coupait toute motivation et enterrait son moral plus bas que terre. Malheureusement pour Milo, aujourd'hui était un jour sans.
Lorsqu'il ouvrit la porte et croisa le regard de son ami, il avait presque envie de rire, de nervosité évidemment ! Entendre parler de son accident dans la presse, c'était autre chose que de s'y retrouver confronté directement, et visiblement, Milo n'imaginait pas les choses ainsi. Lucca ne lui en voulait pas, il avait sa vie, sa carrière et c'était bien normal que celle-ci passe avant le reste, et puis, il ne lui tenait pas rigueur du fait qu'il ne soit pas passé le voir plus tôt. Lui le premier, quand il avait du temps libre à l'époque, il préférait en profiter pour se prélasser, de prendre du temps pour lui. Il n'y avait aucune animosité entre les deux amis, en tout cas, pas de la part de Lucca.
" - Comme tu le vois, ça roule."
L'humour n'avait jamais été la spécialité de l'ancien sportif mais il avait tendance à l'utiliser pour masquer tout le reste.
" - Merci, je te souhaite également de joyeuses fêtes, en espérant que tu puisses en profiter avec tes proches."
Lucca était bien placé pour savoir qu'avec une carrière quelqu'elle soit, c'était compliqué de se réserver du temps pour le passer avec les proches et la famille. Le jeune homme adressa un sourire à son ami tout en calant la boite de chocolats qu'il venait de lui offrir sur ses genoux.
" - N'y voit rien de personnel hein, mais comme rien n'est encore amenagé pour moi ici, me déplacer est un vrai calvaire. Je peux juste te présenter le salon ici-même, la cuisine dans le coin là-bas et ma chambre au fond du couloir." fit-il en désignant l'endroit en question " - Pour le reste je te laisse faire comme un grand, j'ai passé l'âge de faire des courses d'obstacles."
Il laissa le temps à Milo pour qu'il puisse voir un peu comment il s'était installé après l'achat de sa villa, mais aujourd'hui, il n'y avait que sa chambre, le salon et la cuisine où il déambulait, le restant des pièces étaient inaccessibles ou trop galère d'accès pour son fauteuil, malgré que Lucy est essayé d'arranger le tout pour que ce soit plus simple pour lui. Le brésilien patientait dans le salon, à proximité du canapé dans lequel il somnolait encore quelques instants plus tôt.
Milo Wairua
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Sujet: Re: Can we please go back ? [Feat. Milo Wairua] (#) Dim 5 Mar - 18:03
Voilà, je me sens comme un débile devant Lucca alors que ça me tenait à coeur de venir lui rendre visite après ce qu'il lui était arrivé. Mais même si je savais qu'il était en fauteuil, c'est autre chose de le voir en vrai. La maintenant, je ne peux pas fuir la gravité de la situation, et ça me fait énormément de peine pour lui. « Comme tu le vois, ça roule. » J'échappe un petit rire nerveux. Ça aurait pu être une très bonne blague, si ce n'était pas cette réalité là. Si il savait qu'il allait quitter son fauteuil dans deux semaines ou dans deux mois. Sauf que là, c'est le flou total. Je lui tends la boite de chocolat en lui souhaitant de joyeuses fêtes et Lucca me le retourne, en espérant pour moi que je puisse les passer avec mes proches. « Oh, oui. Pour le moment, je n'ai pas de tournée de prévu. J'ai deux trois concerts dans les alentours en tant qu'artiste local, mais du coup, je vais pouvoir être en famille. Et... » Bon, il faut que je me taise. Dans les grands moments d'anxiété, je me mets à débiter, et je viens tout juste de penser que Lucca ne pourra pas les passer avec sa famille. Ça m'attriste parce que à sa place, je sais que je serai au fond du trou. Ma famille, c'est ce qu'il y a de plus important à mes yeux. Nous n'avons pas de famille biologique tous les deux, mais pour le coup, j'ai eu la chance d'avoir été adopté, alors que lui est passé de famille d'accueil en famille d'accueil. Et ça me fait culpabiliser, alors je tente de briser la glace en lui proposant au culot de me faire visiter. « N'y voit rien de personnel hein, mais comme rien n'est encore amenagé pour moi ici, me déplacer est un vrai calvaire. Je peux juste te présenter le salon ici-même, la cuisine dans le coin là-bas et ma chambre au fond du couloir. Pour le reste je te laisse faire comme un grand, j'ai passé l'âge de faire des courses d'obstacles. » Je hoche la tête, et me glisse à l'intérieur, faisant rapidement le tour des lieux auxquels Lucca avait accès. Je ne voulais pas voir l'étage, ne voulant pas être trop curieux, ni la chambre, que je jugeais être un espace intime. « Ta cuisine est chouette ! Mais j'imagine que l'aménagement pour le fauteuil n'a pas été facile. » Il voyait bien qu'il y avait encore des travaux à faire pour que Lucca puisse devenir plus autonome dans ses déplacements, et ça lui brisait le coeur de le voir comme ça. Qu'est-ce qu'il ferait s'il ne pouvait plus rapper et monter sur scène ? Qu'est-ce qu'il deviendrait ? « Tu veux que je me renseigne pour une villa en plein pied ? J'ai un pote qui travaille dans l'immobilier de luxe dans le coin, il peut peut être t'aider ? » Et voilà, le syndrome du sauveur revient en force.
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Sujet: Re: Can we please go back ? [Feat. Milo Wairua] (#) Mar 4 Avr - 14:54
Lorsque le visage de Milo est apparu sur le seuil de la porte, Lucca a d'abord été surpris, mais le regard que son ami portait sur lui, il le connaissait. Beaucoup avait le même que lui, un mélange de pitié et de questionnements divers, même s'il savait que celui de Milo n'était pas méchant. Il pouvait le comprendre, même s'il s'était sans doute préparé à le voir ainsi, une fois confronté à la réalité c'était encore autre chose. Il ne pouvait pas lui en vouloir après tout.
Même s'il ne le montrait pas, le brésilien était heureux d'avoir de la visite, ça lui faisait une distraction pendant quelques instants avant que sa vie ne reprenne un cours normal et que sa solitude ne redevienne sa seule compagnie. Il l'écouta parler, Milo était heureux de pouvoir profiter de ses proches pendant les fêtes de fin d'année et c'était tout à fait normal. Même si de son côté, désormais pour l'ancien sportif ce n'était qu'une période comme une autre, il n'avait pas la tête à faire quoique ce soit pour l'occasion, il comprenait que pour les autres ce soit synonyme de retrouvailles avec leurs familles et amis.
" - Non comme tu dis, à tel point qu'ils ont jugés utile de me coller une aide à domicile dans les pattes." dit-il en levant les yeux au ciel.
Lucca était conscient qu'il ne pouvait pas se débrouiller seul, pourtant le fait de devoir s'en remettre entièrement à une inconnue le mettait plus que mal à l'aise, surtout quand il s'agissait de prendre une douche, lui qui était pudique, c'était toujours une épreuve que de devoir se mettre nu devant cette femme.
" - Tu sais, tout ça m'a permis aussi de revoir mes priorités. Cette villa c'était cool à l'époque, j'avais de la place, j'avais tout le confort dont j'avais besoin, de quoi impressionner les jolies filles. Et pourtant aujourd'hui, cette même villa pour laquelle j'ai craqué est devenu ma prison dorée. Tout ce que j'appréciais à l'époque où je l'ai acheté n'a plus la même saveur." avoua-t-il à son ami avant de poursuivre " - C'est bien d'avoir de l'argent et de pouvoir le dépenser de la sorte mais au final, à quoi ça rime si ce n'est de montrer aux autres qu'on a plusieurs zéros sur son compte en banque ? Je me suis demandé si ça valait le coup de faire des travaux ici ou s'il était plus raisonnable d'acheter quelque chose qui me ressemble plus, un truc simple qui ne paye pas de mine. Tu sais que j'ai toujours détesté être sous le feu des projecteurs, pourtant cette villa c'est exactement ce qu'elle dégage."
Cette villa c'était son premier coup de cœur immobilier, mais c'était aussi ici qu'il avait vécu des bons moments avec son ancienne petite amie, mine de rien, il n'y avait pas passé longtemps mais les souvenirs qui y étaient rattachés lui étaient chers.
" - En tout cas, c'est gentil de proposer, il faut juste que j'y réfléchisse à tête reposée." dit-il en esquissant un sourire, le premier depuis que Milo avait franchi la porte d'entrée.
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Sujet: Re: Can we please go back ? [Feat. Milo Wairua] (#) Dim 14 Mai - 18:39
Lucca m'apprend qu'il a une aide à domicile pour lui faciliter la vie. Je grimace. Ça ne doit pas être facile pour lui de ne plus avoir l'autonomie dont il jouissait auparavant. Je n'imagine même pas comme chaque petite action qui nous semble simple comme bonjour peut devenir pour lui une véritable épreuve. « Tu sais, tout ça m'a permis aussi de revoir mes priorités. Cette villa c'était cool à l'époque, j'avais de la place, j'avais tout le confort dont j'avais besoin, de quoi impressionner les jolies filles. Et pourtant aujourd'hui, cette même villa pour laquelle j'ai craqué est devenu ma prison dorée. Tout ce que j'appréciais à l'époque où je l'ai acheté n'a plus la même saveur. C'est bien d'avoir de l'argent et de pouvoir le dépenser de la sorte mais au final, à quoi ça rime si ce n'est de montrer aux autres qu'on a plusieurs zéros sur son compte en banque ? Je me suis demandé si ça valait le coup de faire des travaux ici ou s'il était plus raisonnable d'acheter quelque chose qui me ressemble plus, un truc simple qui ne paye pas de mine. Tu sais que j'ai toujours détesté être sous le feu des projecteurs, pourtant cette villa c'est exactement ce qu'elle dégage. » J'hoche la tête. C'est peut être pour cette raison que je suis resté à la colocation. Je pourrai largement avoir mieux, une grande baraque pour moi, avec une piscine, quelque chose d'immense et de tape à l'oeil. Mais je préfère rester avec mes potes, devoir faire le ménage après une soirée un peu trop arrosée, et râler sur les boites de pizzas et les bouteilles d'alcool qui traînent encore partout. La coloc, c'est aussi un moyen pour moi de ne pas oublier d'où je viens. Puis, Lucca me sourit en me répondant que c'est gentil d'avoir proposé de le mettre en contact avec quelqu'un pour trouver une maison plein pied. C'est son premier sourire depuis que je suis arrivé et je lui rends avec plaisir. « SI tu veux quelque chose de miteux, je peux trouver aussi. » Je lui fais sur le ton de la taquinerie. Peut-être qu'il a besoin de quelque chose de plus simple, peut être qu'il se sent oppressé dans cette grande baraque qu'il ne peut même pas profiter en entier maintenant. « Si jamais t'as besoin de te changer les idées, tu peux venir à une de nos soirées avec mes potes. L'un de nous à un appart au rez de chaussé. Ce sera mieux que la coloc. » Et je suis sûr que la bande sera totalement d'accord pour que Lucca vienne avec nous.
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Sujet: Re: Can we please go back ? [Feat. Milo Wairua] (#) Mer 7 Juin - 12:26
Lucca était heureux lorsqu'il avait acheté cette maison, pour beaucoup devenir propriétaire faisait partie de nombreuses étapes dans leur vie d'adulte à accomplir, sous peine d'avoir l'impression d'avoir loupé quelque chose. Par chance, grâce à son métier et sa passion combinée, il avait eu suffisant de moyens financiers pour posséder sa propre maison assez tôt. Mais aujourd'hui, cette maison était devenu sa prison, l'endroit où il passait le plus clair de son temps, quand il n'était pas à l'hôpital pour ses séances de réeducation avec le kiné, et si rentrer chez lui dans le passé l'excitait, c'était désormais devenu une véritable source d'angoisse. Une piscine, un espace pour faire son sport, une petite pièce pour pouvoir regarder des films tranquillement, tout ça lui paraissait si futile, il ne pouvait s'en servir et c'était comme si tout cela le narguait, lui rappelait qu'il en était incapable, et ça ne faisait que diminuer le peu de moral qu'il pouvait avoir.
Quoiqu'il en soit, d'après les médecins, l'ancien sportif ne serait pas en mesure de récupérer l'usage de ses jambes, Lucca continuait d'espérer, de se battre, mais il finissait par baisser les bras et croire que le corps médical avait vu juste, il allait devoir se faire une raison, ça faisait de longs mois qu'il tentait d'y croire mais toute bonne chose à une fin, son quotidien allait changer, il allait devoir s'y adapter et s'habituer parce qu'il allait finir ses jours cloué dans ce fauteuil. Finalement c'était peut-être un bien pour un mal que les travaux n'aient pas encore commencé, s'il devait quitter son logement actuel, il aurait moins de regret à le faire sachant que de toute manière ce dernier n'est pas agencé pour lui.
Pour la première fois depuis l'arrivée de son ami, Lucca lui sourit et se mit même à rire à sa remarque. Bien que le brésilien commençait peut-être à opter pour une demeure plus simple, à son image en quelque sorte, Milo lui dit qu'il pouvait aussi l'aider à trouver quelque chose de miteux, évidemment, il ne cherchait pas non plus un studio de 10m², de toute façon avec son fauteuil, ça serait compliqué ! Puis afin de lui changer les changer, il lui proposa de venir à une soirée d'un de ses amis, l'idée ne rendait Lucca très enthousiaste, l'image qu'il renvoyait de lui et puis le fait qu'il était encore en colère contre le monde entier et qu'il n'arrivait pas à accepter la situation ne faisait pas de lui un invité très recommandable.
" - Tu m'as bien regardé ? Je ne suis pas sûr d'être de très bonne compagnie. Et puis ça voudrait dire qu'il faut que quelqu'un vienne me chercher et me ramène."
Même si l'idée pouvait peut-être faire son chemin dans son esprit, la peur de l'inconnu et de tout se gravitait autour ne faisait que le rendre encore plus nerveux. Ce sont des gens qu'il ne connait pas, leur regard et leur question sur le pourquoi du comment il est en fauteuil, il n'est pas certain de pouvoir les encaisser, même si Lucca se doutait bien que Milo pourrait les briefer avant qu'il n'arrive. De plus le manque d'autonomie auquel il était confronté n'arrangeait rien, il dépendait désormais toujours de quelqu'un, fini son indépendance qu'il aimait tant.
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Can we please go back ? [Feat. Milo Wairua]
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