contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: i've grown familiar with villains that live in my head ⋘ z. (#) Mar 24 Jan - 1:27
zelda tareen
ft. sophia ali
personnage
nom ○ Au Pakistan, en particulier au Pendjab, le nom Tareen est synonyme de richesse. Propriétaires de banques, chaînes de télévision, et même d'une chaîne d'hôtels mondialement reconnus, la simple évocation de ce nom est capable de lui ouvrir toutes les portes lorsqu'elle est là-bas. Pourtant, pour elle, c'est simplement le nom de sa mère, puisqu'il n'y a pas de paternel dans l'équation.
prénoms ○ Sa mère ayant une grande admiration pour Marilyn, il lui a semblé tout naturel de nommer sa fille Zelda. En effet, peu de gens savent que Marilyn se faisait appeler Zelda quand elle voulait passer inaperçu. Par un juste retour des choses, il arrive parfois à Zelda de se présenter en tant que Marilyn, simplement parce que ça la fait marrer.
âge ○ Elle vient tout juste de fêter ses vingt-six ans, le 17 janvier précisément. Mais pour être parfaitement honnête, ça fait un moment qu'elle a perdu le compte, ou qu'elle ne donne plus la moindre importance à ce nombre qui la suit malgré elle.
lieu de naissance ○ Probablement conçue dans une chambre d'hôtel d'Auckland, elle est née dans les environs de Wellington, à Porirua exactement. C'est là qu'elle a tous ses souvenirs d'enfance, même si ces moments d'innocence ont tendance à disparaître progressivement.
statut civil ○ Elle est célibataire, évidemment. Orpheline, mariée à ses démons, elle ne voit pas bien qui pourrait avoir envie de s'infliger sa présence volontairement. En même temps, ce n'est pas comme si qu'elle recherchait quoi ou qui que ce soit…
orientation sexuelle ○Bisexuelle, sur le papier. Plus simple à expliquer.
métier/études ○ Elle n'a pas fait d'études ; elle n'a même pas vraiment validé son NCEA, et est inscrite à des cours du soir pour tenter de se remettre sur le droit chemin. Parce qu'en fait, elle s'est surtout fait couper les vivres par ses grands-parents, qui lui ont dégoté un job d'assistante dans une galerie d'arts jusqu'à ce qu'elle leur prouve qu'elle en a fini avec ses conneries… Elle n'est pas ultra emballée, mais peut-être bien que c'est ce qu'il lui faut pour stimuler sa fibre artistique sans avoir à toucher à la moindre substance.
groupe ○lost in my mind.
joueur
pseudo/prénom ○ ivy/sham. âge ○who's counting ?pays/région ○ Paris. présence ○ Oui. comment as-tu connu island bay ○ dans mon bain scénario/pré-lien/inventé ○ inventé raison de ton inscription ○ c'est un pseudo-reboot/remplacement de ma belle Sofia, à jamais dans mon . dernier mot d'amour ○are you ready for it ?crédits ○god loudsilence (avatar) & acecroft (gif).
i'm meaner than my demons
(tw: consommation de drogues, overdose, maladies cardiaques )
⋙ Maman, raconte-moi… ton histoire.
« Je suis née et j’ai grandi au Pakistan, dans une merveilleuse famille déjà tourmentée par les ravages causés par la Partition. Mais nous étions heureux, tes grands-parents, tes tantes et moi. Les femmes de la famille ont toujours été fortes, et notre génération n’y a pas fait exception. J’ai eu la chance de pouvoir faire des études, alors que les filles de mon âge aspiraient plutôt à se marier le plus tôt possible… Pour ça, tes grands-parents sont formidables, Jaani. Ne l’oublie jamais. »
– Ce qu’elle vous dit pas, c’est qu’elle a choisi de devenir gynéco après qu’une de ses amies soit morte d’un avortement clandestin, parce que c’est interdit là-bas. Et qu’une femme qui propose d’avorter d’autres femmes, au Pakistan, c’est un peu la honte de la famille… Elle s’est fait dégager proprement, envoyée à l’étranger pour continuer ses études, loin, là d’où elle ne pourrait plus salir le nom de la famille. Pas le meilleur exemple d’amour inconditionnel, si vous voulez mon avis.
⋙ Maman, raconte-moi… la Nouvelle-Zélande.
« J’avais vingt-deux ans lorsque j’ai mis les pieds à Wellington pour la première fois. Le Pakistan est un endroit magnifique, mais la Nouvelle-Zélande m’a donné accès un éventail de possibilités auxquelles je n’avais même jamais rêvé ! Ce fut probablement la meilleure décision de ma vie ! Ou la deuxième, en tout cas… »
– C’était dur en arrivant. Entre son anglais approximatif et l’accent néo-zélandais à couper au couteau, elle a mis quelques mois avant de prendre ses marques. Heureusement, elle avait le soutien financier de papa-maman pour ne pas dormir dans la rue, et elle a vite rencontré le grand amour de sa vie. Mais je vais lui laisser le loisir de vous en parler.
⋙ Maman, raconte-moi… Marilyn
« Je m’en souviens encore comme si c’était hier, de ce cinéma de quartier qui diffusait des vieux films une fois par mois. Je découvrais tout juste la culture occidentale, et surtout Hollywood et toutes ses paillettes ! J’ai mis du temps à comprendre ce qui m’est arrivé lorsque j’ai vu, et surtout entendu la voix de cette jeune actrice si charismatique… J’en ai encore des papillons dans l’estomac. »
– Ouais… elle a eu un crush, quoi. Pour sa défense, Marilyn était vraiment canon. J’imagine qu’elle a dû aussi se reconnaître dans son côté anticonformiste, à sa façon, et l’intelligence de jouer avec un système patriarcal pour obtenir exactement ce qu’elle veut. Autant dire que je la laisserais pas dormir dans la baignoire non plus, si j’en avais l’occasion (surtout maintenant qu’on sait qu’elle penchait vers ce bord-là). Mais partager un prénom avec elle, on va dire que c’est déjà pas mal.
⋙ Maman, raconte-moi… Jillian
« Je n’ai jamais eu le courage de t’en parler, Jaana, et c’est l’un de mes plus grands regrets… Un autre de mes grands regrets est de ne jamais avoir su la convaincre, ne jamais avoir pu lui suffire. J’aurais donné n’importe quoi, j’aurais même renié ma religion, et l’éducation de mes parents, tout ça pour construire un foyer à ses côtés… Mais elle avait déjà un foyer qui la rendait heureuse, et j’ai fini par quitter la région, et accepter une résidence à Auckland pour espérer mettre toute cette histoire derrière moi. »
– C’était de ce grand amour-là dont je voulais parler, tout à l’heure. Celui qui l’a tenue en haleine toute sa vie, qui lui a fait faire des nuits blanches, tout ça pour… rien. J’aurais voulu qu’elle m’en parle, et en même temps, je ne sais pas ce que j’aurais fait. Mais maintenant que je connais toute l’histoire, j’ai quelques mots à dire à cette fameuse Jillian, quand je l’aurais retrouvée. Enfin bref, on arrive à la partie intéressante.
⋙ Maman, raconte-moi… ma naissance
« Tu n’étais pas prévue. J’ose même parfois dire que tu étais un accident - un heureux accident. Une nuit sans la moindre importance, un moment de faiblesse, dans les bras d’un homme dont je me souviens à peine du prénom… J’ai eu honte, sur le moment. J’avoue, j’ai songé à mettre un terme à cette grossesse dont je n’osais même pas parler à tes grands-parents. Et puis, j’ai pris mon courage à deux mains, et je suis retournée auprès de la seule à qui je pouvais en parler sans avoir peur d’être jugée… Je peux le dire, maintenant ; c’est en partie grâce à Jillian que tu es parmi nous, aujourd’hui. »
– Loin de moi l’idée de slutshamer ma propre mère, mais c’est rafraîchissant de savoir qu’elle n’a pas toujours été parfaite. Et ouais, je suis un accident ; mais c’est comme ça que je me suis sentie toute ma vie, donc rien de nouveau sous le soleil. Parfois, j’aurais préféré ne pas être arrivée du tout, ou qu’elle choisisse de me laisser finir au fond d’une canalisation, mais il paraît que ça casse l’ambiance quand je le dis à voix haute.
⋙ Maman, raconte-moi… mon enfance
« La vie était douce à Porirua, et s’il était clair que je ne savais pas exactement ce que je faisais la plupart du temps, j’avais au moins la conviction de réussir à te rendre heureuse, et c’était le plus important. Tu étais la prunelle de mes yeux, le petit soleil auprès duquel je rentrais tous les soirs avec plaisir, même si ce n’était pas facile tous les jours. Nous étions toi et moi, contre le reste du monde, et j’aurais pu continuer comme ça jusqu’à la fin de mes jours. »
– Je ne ferais aucun commentaire sur la ‘fin de ses jours’… Mais ouais, on était bien. Une belle maison, de beaux vêtements, un frigo toujours plein, et une météo de rêve. La vie de palace ! Sauf qu’elle n’était jamais là. Parce qu’il fallait bien qu’elle travaille pour payer tout ça, et que j’étais suffisamment grande pour me gérer toute seule. Mais est-ce que c’est vraiment responsable de laisser une gamine de onze ans seule dans une maison jusqu’à vingt-deux heures presque tous les soirs ? Je ne crois pas, Naima. (Oui, c’est elle, Naima.)
⋙ Maman, raconte-moi… Luna
« Ce n’était pas son véritable prénom, mais c’était ainsi que tu l’appelais. Luna, c’était ta moitié, ta flamme jumelle, avec qui tu faisais les quatre cent coups. Que je le veuille ou non, il était impossible de vous séparer. Et je me suis repassée cette journée des dizaines, des centaines de fois… j’ignore encore ce que j’aurais pu faire pour t’épargner la douleur, ou te la prendre le temps que tu sois assez forte pour l’encaisser. Perdre Luna a été la pire épreuve de ta vie, je le sais maintenant. A tout juste dix-sept ans, tu étais beaucoup trop jeune pour déjà connaître une telle souffrance… »
– Je ne compte plus le nombre de ‘pires jours de ma vie’ que j’ai eus depuis, mais c’est vrai ; c’était le premier. Une espèce de pari débile, un défi lancé sans réfléchir, parce qu’on ne réfléchit pas à cet âge-là. C’est moi qui ai convaincu Lou’ d’aller tester ce spot de surf dont on m’avait vanté les mérites, surtout parce qu’il foutait la frousse à la plupart des mecs de ma classe. Et moi, bien sûr, j’avais ce besoin incessant de prouver ma valeur, mon sang-froid à toute épreuve, quitte à embarquer ma partner in crime avec moi dans mes délires. Sauf qu’elle maîtrisait un peu moins bien que moi la planche de surf, et qu’elle s’est éclaté la cuisse contre un rocher. Je me souviendrais toujours de la sensation glaciale au fond de mon estomac en voyant l’aileron se rapprocher d’elle. Et la peur dans ses yeux, dans notre dernier regard échangé, avant que l’agitation ne laisse place à un silence assourdissant. Enfin, silence, j’en sais rien. J’ai aussi le souvenir d’un cri strident sur le moment, mais je suis incapable de savoir s’il venait d’elle ou de moi. Et… en fait, je préfère me dire que je ne me souviens de rien du tout, parce que repenser à ça me donne systématiquement envie de m’ouvrir les veines, parce que j’aurais donné n’importe quoi pour être à sa place ce jour-là.
⋙ Maman, raconte-moi… ma descente aux enfers
« Les signes étaient déjà là depuis que tu étais enfant, mais ils ont été exacerbés par cette épreuve. Un Trouble Borderline de la Personnalité. J’ai cru que mettre des mots sur ce que tu vivais pourrait t’aider à ne pas perdre pieds, mais c’était une erreur de ma part. Tout comme c’était une erreur de croire que te laisser t’enfoncer, le temps de faire ton deuil, ne creuserait pas un fossé infranchissable entre nous. Alors, je t’ai regardée te perdre, te laisser consumer par tes démons, incapable de trouver les mots ou les moyens pour t’aider à t’en sortir… Quel genre de mère étais-je, si je ne pouvais même pas te soutenir durant la pire épreuve de ta vie ? »
– Elle se donne beaucoup de crédit, mais faut pas l’écouter. Parce que tout ça, je l’ai fait toute seule, comme une grande. C’était innocent d’abord, un joint par-ci, un champi par-là, souvent pour bien finir une journée de vadrouille avec Luna. Mais après sa mort, ça a changé. J’en voulais toujours plus, toujours plus fort, pour oublier la réalité. Peut-être que me coller une étiquette avec des termes médicaux pouvait aider à ne pas me prendre pour une folle, mais pour moi, ça ne changeait rien. Le psy qu’elle m’a envoyé, je l’ai pris pour un punching-ball - au figuré… mais pas seulement. Ils se sont enchaînés, d’ailleurs, les psys. C’était mon jeu à moi, de les faire jeter l’éponge le plus rapidement possible. (Mon record est à deux semaines.) Et quand elle a menacé de me faire interner, j’ai fini par me barrer à l’autre bout de la planète. Parce qu’elle n’avait plus aucun pouvoir sur moi, et que j’étais persuadée d’être une cause perdue de toute façon.
⋙ Maman, raconte-moi… Berlin
« J’ai songé à te couper les vivres en espérant que ça te force à revenir. Mais je me suis vite rendu compte que suivre tes cartes de crédit était le seul moyen fiable de savoir où tu te trouvais exactement. Je n’étais pas résignée ; j’ai eu l’espoir, jusqu’au bout, que tu retrouves le chemin vers la raison. Et finalement, j’ai accepté l’idée que tu avais peut-être besoin de prendre tes distances, de la même façon que j’ai pris de la distance avec ma propre famille. Si Berlin était l’endroit qui te convenait, alors c’était un choix que je ne pouvais pas contester. »
– Je ne sais pas ce que je serais devenue sans ces cartes de crédit. Au fond, je me sentais coupable de les utiliser, surtout vu ce que j’en faisais… Je vivais dans des squats, entourée de gens comme moi, complètement paumés, hors du système. Le deal était simple : je leur servais de portefeuille, et ils me laissaient traîner avec eux sans poser de question. C’était tout ce dont j’avais besoin, qu’on ne me pose pas de question. Et qu’on me laisse tranquille pendant que je dessinais, sur papier, sur toile ou sur un mur. Dessiner pour ‘extérioriser mes démons’. Ironiquement, c’est ma mère qui me l’avait suggéré pour la première fois, et c’était tout ce que je faisais de mes journées quand elle n’était plus là pour le voir. Enfin, ‘plus là’, j’y pensais au figuré. J’aurais jamais cru que ça se concrétiserait pour de vrai…
⋙ Maman, raconte-moi… comment tu m’as abandonnée
« J’ai eu un premier infarctus, dont je n’ai pas voulu te parler, pour ne pas t’inquiéter. Et surtout, je ne voulais pas que tu crois que c’était une excuse pour te faire revenir… Alors non, je n’ai rien dit, et j’ai interdit à qui que ce soit de te prévenir. Mais il y en a eu un deuxième quelques mois plus tard, suivi d’une insuffisance cardiaque qui a sérieusement compliqué mes chances de survie. Cette fois, je t’ai appelée, j’ai laissé un message de quelques minutes sur ton répondeur. C’est la dernière fois que j’ai entendu le son de ta voix, et c’est un des souvenirs les plus doux que j’ai emportés avec moi, sache-le. »
– Je suis venue, maman. Je ne sais pas si tu le sais, mais je suis venue. Trop tard, parce que j’étais trop défoncée quand j’ai vu ton message, la première fois. Mais dès que j’ai été en état, j’ai sauté dans le premier avion ; je suis arrivée à l’hôpital vingt minutes après que ton cœur s’arrête, et on ne m’a pas laissée venir à ton chevet, principalement parce que mes hurlements et la violence de mes coups ont alerté la sécurité. J’ai l’habitude de me faire virer de plein d’endroits, mais alors l’hôpital où ma propre mère vient de mourir… ouais, non, j’ai fait fort, je sais. Ce soir-là, je suis rentrée à l’hôtel, où je me suis fait livrer… vous savez ce que je me suis fait livrer. J’ai fait ma première overdose, ce soir-là. Trouvée par une femme de ménage, cinq minutes avant qu’il ne soit trop tard. Encore une occasion manquée de dire adieu à ce monde de merde.
⋙ Maman, raconte-moi… le jour d'après
« C’est ta tante qui s’est occupée de la majorité des formalités. Elle ignorait s’il fallait t’attendre pour les funérailles, puisque tu refusais de la voir depuis ton lit d’hôpital, alors ils ont tout fait sans toi. Je ne t’en veux pas, Jaana. Je sais à quel point tout ça a été dur pour toi. Et surtout, je sais que tu te sens bien assez coupable pour le reste du monde. Ce dont j’ai souffert, le syndrome du cœur brisé, tu n’en es pas la seule responsable. Et surtout, malgré ce nom barbare, c’est avant tout une condition médicale contre laquelle personne ne pouvait rien. Tout ce que je voulais - ce que je veux toujours - c’est que tu t’en sortes. »
– Ouais, tu peux le dire, j’ai un caractère de merde. Même sur un lit d’hôpital, et même quand il s’agit des funérailles de ma mère. J’étais trop aveuglée par ma propre colère, et je croyais que tout était de sa faute à elle. Nakia (la sœur de ma mère) n’y est probablement pour rien, mais je trouvais ça plus simple de tout lui mettre sur le dos, y compris la raison pour laquelle je n’avais pas pu la voir. Je n’ai même pas voulu y aller, quand j’ai reçu l’invitation d’un notaire, quelques jours plus tard. Dans le déni, toujours. Le refus total d’accepter que ma mère était vraiment morte, et que je me retrouvais véritablement seule au monde, pour la première fois. Finalement, c’était plus simple de disparaître, puisque c’est ce que j’avais toujours fait de mieux. Le lendemain de ma sortie de l’hôpital, j’étais déjà repartie sur la route. Parce que même en restant en Nouvelle-Zélande, il y a toujours un club, un squat, où trouver des outsiders avec qui brûler la chandelle par les deux bouts. Et comme je n’avais plus rien à perdre, abandonnée par toutes les personnes qui m’étaient chères, je prenais un malin plaisir à jouer avec le feu, sans aucune limite. Deux nouvelles overdoses en moins de trois mois, le foie en vrac, les autres organes dans un état tout aussi médiocre… j’aurais pu crever au bord d’un ravin, ça n’aurait plus fait de différence pour qui que ce soit.
⋙ Maman, raconte-moi… Naana
« Ton grand-père est un homme juste, mais exigeant. Lorsque j’étais encore là, j’encaissais ses foudres et ses remarques à ton sujet, bien consciente qu’il ne pourrait pas te comprendre. Après moi, ta tante Nakia a pris le relais pendant un temps. Mais c’est lui qui a récupéré la gestion de mon patrimoine en ton absence, et il a décidé unilatéralement de couper court à tes extravagances. Du moins, j’imagine que c’était son intention en désactivant toutes tes cartes de crédit, et en bloquant ton compte bancaire. Une décision difficile que je n’avais pas su prendre, mais peut-être que c’était la solution, finalement… »
– Naana est un connard. C’est ce que je vous dirais si j’étais une gamine ingrate. Et puisque je le suis : Naana est un connard. Je me serais fait un plaisir de l’insulter dans toutes les langues que je connais, si seulement j’avais eu son numéro à l’époque. Heureusement pour lui - et pour moi -, je ne l’avais pas. J’ai tenu encore quelques mois, à vivoter d’une semaine à l’autre sur ce que je pouvais ‘emprunter’ à l’une ou l’autre de mes connaissances, avant de monter dans un bus de tournée qui repartait vers Wellington. Heureusement qu’il existe encore des gens bien, finalement.
⋙ Maman, raconte-moi… la désintox.
« C’est un centre que tu connaissais déjà, puisque tu y avais déjà été, adolescente. Mais cette fois, c’est ton grand-père qui tenait les rênes, et il était bien plus intransigeant que moi. Pas de téléphone, aucun contact avec l’extérieur, et surtout, hors de question d’en sortir tant que tu ne montrais pas un comportement exemplaire. La plupart des résidents y restent quelques semaines, mais pour toi, ça a duré des mois. Encore une épreuve de la vie dont j’ai été incapable de te protéger. Mais il est bien possible que, cette fois, tu en sois vraiment ressortie grandie. »
– Je ne sais pas si on peut vraiment ressortir grandie d’un séjour de plusieurs mois sans la moindre autonomie. Me forcer à parler à un psy, ou me bourrer de médocs - brillante idée pour une addict, n’est-ce pas ? - m’ont juste rendue plus docile le temps de faire illusion et pouvoir me sortir de cet enfer. Au moins, j’ai appris à faire comme Marilyn : jouer le rôle qu’on attendait de moi, pour qu’on me laisse tranquille. Et ce rôle, ça consiste maintenant à jouer les petites-filles modèles. Un passage chez le psy et un test de dépistage toutes les semaines ? Facile. Un job auprès d’une galeriste qui a accepté d’accorder une faveur à une de mes tantes ? Pourquoi pas. Mais alors, aller récupérer le contenu du coffre-fort de ma mère chez le notaire, et tomber sur son journal ? C’est le bonus de fin auquel je ne m’attendais pas. Et donc, comme je le disais plus tôt : j’ai quelques mots à dire à cette chère Jillian.
Dernière édition par Zelda Tareen le Dim 29 Jan - 16:28, édité 2 fois
Sasha Lazzio
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○ âge : 51 ans (14 novembre).
○ statut : Divorcé et dans le déni de ses sentiments naissants.
○ métier : PDG d'une concession automobile de luxe à South Bay (Lazzio's Cars).
○ quartier : Villa #31 à South Bay.
○ orientation sexuelle : Hétérosexuel.
○ sujets abordés : Alcoolisme.
○ sujets sensibles : Aucun, à discuter ensemble en cas de doute.
○ informations en vrac : Personne ne connaît son second prénom : Todd, c'est un hommage à son grand-père, il le préfère même à son premier prénom ▲ Avait arrêté la cigarette et a repris depuis son divorce, il fume au minimum un paquet par jour ▲ Porte toujours son alliance ▲ Ne prend jamais de petit déjeuner et saute très souvent le déjeuner ▲ Cuisine rarement même si ça lui arrive de temps en temps, plutôt doué dans ce domaine ▲ Insomniaque, il se balade la nuit en voiture ou en moto ▲ Ancien sportif, depuis son accident il n'a pas repris ▲ A passé six mois dans le coma après s'être pris une balle dans la tête qui occasionne encore des séquelles aujourd'hui ▲ A un fils dont il ignore l'existence. Une aventure éphémère lorsqu'il était jeune, une grossesse non désirée. Ils avaient décidé de ne pas le garder. Malgré ça, la mère a décidé d'accoucher sans en avertir Sasha ▲ Adepte de fruits, il apprécie particulièrement les salades de fruits frais ▲ Féru de mécanique, il répare lui-même sa voiture et sa moto ▲ Espère encore secrètement renfiler l'uniforme un jour malgré son âge avancé et ses problèmes de santé ▲ Inscrit sur des applications de rencontre, il se retire toujours quelques années, une dizaine environ ▲ A une préférence pour les jeunes femmes en fin de vingtaine, début de la trentaine ▲ Bénévole dans une association pour femmes battues ▲ Fait des dons à diverses associations ▲ N'aime pas le café ▲ Possède un petit carnet dans lequel il note tout ce qui lui passe par la tête, que ce soit ses rêves nocturnes ou toute autre pensée qu'il a, afin de pallier à ses pertes de mémoire
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Sujet: Re: i've grown familiar with villains that live in my head ⋘ z. (#) Mar 24 Jan - 9:33
Bon changement, amuse-toi bien avec elle
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Sujet: Re: i've grown familiar with villains that live in my head ⋘ z. (#) Mar 24 Jan - 10:00
oh, j'aime le choix d'avatar original bon changement
Charli Lindström
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○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
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○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ sujets abordés : troubles alimentaires.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.
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Sujet: Re: i've grown familiar with villains that live in my head ⋘ z. (#) Mar 24 Jan - 10:04
re-bienvenue chez toi vivement que tu viennes faire tourner la tête de charli ! j’ai hâte de voir la suite de cette fiche
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“On veut se tirer vers le haut mais on fait tout l'inverse. Je sais pas si on obtient vraiment la paix en faisant la guerre.”
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Sujet: Re: i've grown familiar with villains that live in my head ⋘ z. (#) Mar 24 Jan - 11:16
Mais qu’elle est belle !!!! Ce changement de qualité, on approuve J’ai hâte d’en savoir plus sur Marilyn et de la chaperonner irp Re bienvenue chez toi
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Sujet: Re: i've grown familiar with villains that live in my head ⋘ z. (#) Mar 24 Jan - 13:02
Alors j'ai pas suivi l'histoire de changement de perso ...(moi pas comprendu ) Mais ce choix ! Ce choix !!! Olala j'adore trop ! Et je sens que je vais beaucoup aimer le personnage également (comme d'hab). Donc welcome back home !
Dernière édition par Lennon Wairua le Mer 25 Jan - 13:03, édité 1 fois
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Sujet: Re: i've grown familiar with villains that live in my head ⋘ z. (#) Mar 24 Jan - 16:05
Oh là là, il promet ce personnage. Je connais pas vraiment le fc (je l'ai vue que dans Uncharted) mais maman qu'elle est belle.
Re-bienvenue à toi et bonne courage pour remplir tout ça.
Zoë Ferguson
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Sujet: Re: i've grown familiar with villains that live in my head ⋘ z. (#) Mar 24 Jan - 18:40
Bon changement à toi
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you sent me a kiss with a spell
with the fear of the ever after.
Dorian Burns
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○ âge : 28 ans
○ statut : En couple avec Abigail
○ métier : Chef de production dans une usine de maroquinerie
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Hétéro
○ informations en vrac :
○ posts : 1343
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○ avatar : Alexander Ludwig
○ DC : James
○ crédits : CND & Tumblr
○ inscrit le : 21/06/2019
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Sujet: Re: i've grown familiar with villains that live in my head ⋘ z. (#) Mar 24 Jan - 19:07
Re-Bienvenue à la maison
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Nina Baranovski
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○ âge : 27 ans et toutes ses dents (le 6 février 1997)
○ statut : J'crois qu'elle est foutue : elle est complètement mordue du gars aux yeux vairons. ça se soigne docteur ?
○ métier : Opératrice au centre d'appel des urgences depuis février 2020. Assure tout de même encore quelques gardes de baby-sitting
○ quartier : Au 26 sur North Bay, dans une maison. En recherche de coloc ou d'un nouveau logement parce que ça va commencer à lui devenir trop cher
○ orientation sexuelle : Hétérosexuelle. Plus précisément, Nathasxuelle
○ informations en vrac : A tourné dans une pub pour dentifrice fin 2021 et a trouvé ça génial ► Elle a retrouvé son père en février 2017, Rhett Sawyers ► Elle a découvert qu'elle avait des cousins et une cousine en ville ► Sa mère est morte d'une overdose en septembre 2015 ► Elle a deux tatouages ► Elle vient de reprendre ses études ► Elle a un TDAH ► Elle dort seulement cinq heures par jour ► Avant, elle terminait souvent le mois avec peu d'argent sur le compte, un ou deux dollars. Grâce à l'aide de Carson, elle a soldé les dettes de sa mère et ça va bien mieux maintenant ► Elle est pas très viande ► Allergique au citron et à l'arachide. Elle s'est retrouvée hospitalisée à cause d'un choc anaphylactique et a bien failli y rester ► Elle joue une fois par mois à un jeu de gratte-gratte. Elle gagne, de temps à autre, mais des sommes inférieures à dix dollars la plupart du temps ► Elle aime bien les jolies petites choses. Et tout ce qui est bling-bling ► Elle a déménagé sur East Bay avec son meilleur pote en juillet 2017 ► Elle aime bien écouter de la musique japonaise. Elle a grandi avec les manga One Piece, Bleach et Naruto. Elle adore les OST desdits animés d'ailleurs ► Elle aime bien regarder des séries en streaming. Elle suit de très près deux séries en particulier : Game of Thrones et The Walking Dead. Elle en regarde d'autres également mais ne peut pas non plus toutes les lister. Elle trouve que la série 2 Broke Girls lui correspond plutôt bien d'ailleurs ► Côté films, les deux trilogies de Peter Jackson arrivent en tête, et ensuite les Star Wars. Elle guette les annonces de recherche de figurants et se dit que ça pourrait l'aider si jamais elle arrive à obtenir un rôle
○ posts : 4833
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○ pseudo : Nao'
○ avatar : Katherine McNamara
○ DC : Nova + Caitlin
○ crédits : Avatar by nao', Sign by miss pie
○ inscrit le : 07/09/2016
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Sujet: Re: i've grown familiar with villains that live in my head ⋘ z. (#) Mar 24 Jan - 19:19
re bienv'nue à toi ^^
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Sujet: Re: i've grown familiar with villains that live in my head ⋘ z. (#) Mer 25 Jan - 1:40
merci beaucoup pour l'accueil fait à cette nouvelle demoiselle, et ce fc, je suis contente de pouvoir enfin la jouer
@Charli Lindström je ne sais pas si charli est vraiment prête pour ce qui va lui tomber dessus, mais on va bien s'amuser
@Keila Naiym sur Marylin ou Zelda ? moi, j'ai hâte de jouer avec les nerfs de K. (et J. ) et surtout, MERCI encore pour les avatars !!
Et pour l'histoire de changement, c'est juste que Zelda vient remplacer Sofia, qui s'en est allée vers des horizons plus doux rien de bien grave, en somme
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Sujet: Re: i've grown familiar with villains that live in my head ⋘ z. (#) Mer 25 Jan - 11:46
Re-Bienvenue et bon changement a toi
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Sujet: Re: i've grown familiar with villains that live in my head ⋘ z. (#) Mer 25 Jan - 13:04
@Zelda Tareen Aaaaaah okay ! Je comprends mieux du coup ahaha Et ouiiiiiii viens nous embêter !!! Je me réjouis déjà
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Sujet: Re: i've grown familiar with villains that live in my head ⋘ z. (#) Mer 25 Jan - 21:20
Rebienvenue alors, bon courage pour cette nouvelle fiche
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Sujet: Re: i've grown familiar with villains that live in my head ⋘ z. (#) Ven 27 Jan - 18:04