une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| dans le meilleur des mondes (zelda) | |
| Auteur | Message |
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Charli Lindström ONGLET 1 ○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ sujets abordés : troubles alimentaires.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.
○ posts : 2264 ○ points : 80
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○ inscrit le : 27/04/2021
| Sujet: dans le meilleur des mondes (zelda) (#) Mer 1 Fév - 20:44 | |
| ✯ ❋ ✯ ❋ ✯ dans le meilleur des mondes (zelda & charli)
J’ai beau essayé de faire comme si tout allait bien, mon corps commence à parler pour moi. Il y a encore quelques années, j’aurais simplement fermé les yeux et j’aurais laissé les choses se faire. Mais pas là, pas après ce que j’ai réussi à accomplir. Ma dernière crise remonte à presque un an maintenant, alors il serait dommage de devoir repartir de zéro – surtout pour une relation, quelque chose qui m’importait peu avant Sofia. Quelques jours après mon anniversaire, après avoir attendu un message de ma petite amie – un peu trop à mon goût, j’ai décidé de me rendre au centre où je suis suivie pour mes troubles alimentaires. Pourquoi ? Je ne sais pas exactement, mais disons que j’ai pensé que c’était là-bas qu’ils me comprendraient le mieux. Ils ont eu l’air de comprendre l’urgence de la chose, puisque même sans rendez-vous, j’ai pu voir un psychologue et échanger un peu avec lui. Sur le coup, ça m’a fait du bien, je ne peux pas le nier. Mais j’étais loin de m’imaginer qu’après ça, il m’inviterait à venir à certains ateliers. Enfin.. inviter est un bien grand mot, puisque j’ai bien ressenti que je n’avais pas l’opportunité de refuser. Le rendez-vous étant pris et non annulable, me voilà partie en direction de l’établissement après mes cours de l’après-midi. Maintenant que je connais bien les lieux, je n’ai pas trop de mal à me rendre à la salle indiquée. Certes.. je suis venue à reculons, mais au moins, je suis arrivée à l’heure. Enfin presque. Je ne suis pas la première, mais je ne serais certainement pas la dernière. Je m’avance vers l’encadrant de l’atelier. Qui c’est ? Je l’ignore, je ne l’ai jamais vu avant aujourd’hui. Mais je suppose que ce n’est pas très important : s’il est ici, c’est sûrement parce qu’il sait correctement faire son travail. Rapidement, il m’explique ce qu’il attend de nous pour les prochaines heures. Si je l’écoute ? Pas vraiment, d’une seule oreille dirons-nous. J’espère ne pas le regretter un peu plus tard. « Charli, tu seras avec Zelda. » Dit-il en m’indiquant une jeune femme de la main. Je la regarde rapidement, avant de reporter mon attention sur lui. Lorsque mes suivis étaient plus réguliers, elle n’était pas là, ou alors je ne l’ai jamais remarqué. Mais une chose est sûre, lorsque je suis venue en janvier, je l’ai croisée dans un couloir. « Vraiment ? Je ne peux pas être avec lui, je le connais déjà un peu. » À mon tour, j’indique un garçon du doigt, qui lui, semble déjà avoir un binôme d’assigné. « Le but de l’exercice n’est pas forcément de se retrouver avec quelqu’un que l’on connaît. » Je ne peux m’empêcher de soupirer un peu : je dois me rendre à l’évidence, il ne sera pas simple, voire impossible, de lui faire changer d’avis. Je m’avance jusqu’à la table où se trouve déjà cette fameuse Zelda et m’assois sur la chaise en face d’elle, le tout dans le silence. Ma main plonge dans l’une de mes poches et récupère mon téléphone. Je le regarde et ouvre le dernier message que j’ai envoyé à Sofia. Il est bien parti, depuis de longues heures maintenant, et pourtant je n’ai pas de réponse. Rien. « Journée de merde. » Je soupire une nouvelle fois et viens poser mon téléphone sur la table, peut-être un peu trop violemment pour ne pas être remarqué. « Je n’ai pas écouté ce qu’il fallait faire. » Au moins, les bases sont posées. « Ça m’importe peu en réalité. » Aujourd’hui, c’est une journée sans. Il n’y a plus qu’à espérer que ce ne sera pas le cas à chaque fois, sinon je ne donne pas cher de ma peau.
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| Sujet: Re: dans le meilleur des mondes (zelda) (#) Ven 3 Fév - 13:53 | |
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Non contentes d’être longues et douloureuses, ce qu’on ne sait pas forcément sur les cures de désintox, c’est qu’elles ne s’arrêtent pas au moment où on passe les portes du centre. Non, le manège continue pendant un bon moment, même après ; entre les réunions anonymes, les tests aléatoires et les ateliers obligatoires, j’ai l’impression d’être fliquée en permanence, et c’est insupportable. Mais bon, pas le choix si je veux un jour revoir la couleur de ma carte de crédit, alors je me plie au jeu. Et aujourd’hui, c’est un atelier, donc. Je lève à peine les yeux quand la p’tite nouvelle nous fait enfin profiter de sa présence. « Charli, tu seras avec Zelda. » Quoi ? Là, je relève les yeux pour de vrai, pour aller croiser son regard. Malgré son joli minois et ça belle crinière rousse, elle a l’air tout aussi enchantée que moi de passer la prochaine heure ensemble. Tant mieux, je n’aurais pas de remords si je peux jouer avec ses nerfs pendant une heure. Elle vient s’asseoir à ma table et dégaine immédiatement son portable. Au moins, pas besoin de perdre de temps avec les banalités ; je continue à jouer avec mon crayon en regardant par la fenêtre, écoutant d’une oreille les consignes qu’on nous donne. Je n’ai jamais été bonne élève, et ce n’est certainement pas ici que j’avais l’intention de commencer. « Journée de merde. » Je lève un sourcil en regardant l’appareil qu’elle vient de claquer sur la table. Ça commence bien, dites. « Je n’ai pas écouté ce qu’il fallait faire. » Parfait, on est deux. « Ça m’importe peu en réalité. » Ah ouais, carrément. Au bord du suicide, la demoiselle. « Si tu veux t’ouvrir les veines, va plutôt le faire aux toilettes, ça sera plus discret. » Quoique, vu le genre de la clientèle, je crois qu’ils vérifient régulièrement les endroits censés être ‘discrets’, justement. Je commence à griffonner arbitrairement sur le papier en face de moi, tout en relevant de temps en temps les yeux dans sa direction. Maintenant que j’y pense, je crois qu’elle me dit quelque chose. Rapidement, j’esquisse quelques traits grossiers censés représenter son visage, en insistant bien sur ses lèvres renfrognées dans une moue pathétique. La tristitude personnifiée. Mon oeuvre d’art terminée, je retourne le papier et le fait glisser jusqu’à elle. « Tiens. J’suis censée dessiner ce que tu m’inspires, donc voilà. Cadeau. » Encore un peu, et je lui proposais un mouchoir ; on n’est pas loin du mélodrame.
Dernière édition par Zelda Tareen le Sam 11 Fév - 13:30, édité 1 fois |
| | | Charli Lindström ONGLET 1 ○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
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○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.
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| Sujet: Re: dans le meilleur des mondes (zelda) (#) Dim 5 Fév - 22:45 | |
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J’essaye d’être de bonne foi et de prendre tout cela au sérieux, mais ce qui se passe avec Sofia rend les choses un peu plus compliquées. Au fond de moi, je savais que ce ne serait pas simple : déjà ici, elle était très occupée par son boulot, Néanmoins, je ne pensais pas que ce serait à ce point et que j’aurais la sensation d’être mise de côté, encore et encore. Peut-être que je devrais m’éloigner un peu de mon téléphone, pour ne justement plus m’intéresser au temps de réponse qu’elle met entre chaque message, mais c’est plus fort que moi, j’ai toujours peur de la rater et de passer à côté d’un échange de quelques messages. Aujourd’hui ne fait pas partie de ces rares moments et cela a tendance à m’énerver. Injustement, je m’en prends à cet atelier et à cette fille qui n’a rien demandé – jusqu’à présent. Cependant, à entendre sa répartie, elle semble apprécier de me rendre la monnaie de ma pièce. « C’est incroyable comme tu es drôle. » Je ne peux m’empêcher de grimacer un peu. « Ici, ils devraient se méfier des gens comme toi. Quoique.. peut-être que ça leur plaît. Moins il y a de monde, plus leurs chiffres sont bons, non ? » Je ne suis pas du genre fragile, enfin je ne pense pas, mais à côté de nous, on ne sait pas vraiment ce que les gens pourraient faire. Je suis ici pour des troubles alimentaires, alors qu'eux sont peut-être là pour des choses plus graves, avec une ou plusieurs tentatives de suicides derrière eux. Une phrase comme cela et ils pourraient rapidement se mettre des idées en tête. C'est peut-être ce qu'elle veut, après tout, je ne la connais pas. Alors que mon regard oscille entre l'extérieur et elle, la brune griffonne je-ne-sais-quoi sur un papier. Est-elle du genre à être disciplinée finalement ? Elle finit par me faire glisser le morceau de papier vers moi, m'indiquant avoir rempli sa part du marché pour l'exercice du jour. « Une vraie Picasso. » Je sens l'ironie dans ses coups de crayons, alors pourquoi ne pas en jouer aussi de mon côté. « Tu as un vrai talent, celui de lire à travers les gens. C'est fou à quel point tu es douée.. » Du sarcasme, encore et encore. Autant dire qu'on a connu meilleur début pour un travail en binôme, mais je crois bien qu'à mesure que les minutes passent, mon envie de faire des efforts s'amenuise. « Ce que tu m'inspires ? Là, tout de suite, j'ai peur de ne pas être bienveillante. » Mais c'est le but de l'exercice, alors allons-y. À mon tour, je récupère une feuille et grossièrement, je viens dessiner une main où seul le majeur est levé. Je tourne la feuille et la montre à Zelda, un large sourire faussement dessiné sur mes lèvres.
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| Sujet: Re: dans le meilleur des mondes (zelda) (#) Sam 11 Fév - 15:05 | |
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Si je suis drôle ? J’en sais rien. C’est ce que semble penser la rouquine, si on omet le sarcasme de sa voix. Moi, je me trouve très drôle, à défaut d’autre chose. « Ici, ils devraient se méfier des gens comme toi. Quoique.. peut-être que ça leur plaît. Moins il y a de monde, plus leurs chiffres sont bons, non ? » Se méfier des gens comme moi. Au moins, là-dessus, elle est d’accord avec la plupart des gens - même à l’extérieur ; mais pour ce que j’en sais, elle n’est pas non plus complètement irréprochable puisqu’elle est ici. « Ça dépend de qui les regarde. Mais de toute façon, tout le monde finit par sortir d’ici. Tu peux juste choisir la petite ou la grande porte selon ce que tu préfères. » A elle de voir ce qu’elle associe à la petite et la grande porte. Personnellement, j’ai fait mon choix. Mais j’ai encore quelques chats à fouetter avant de prévoir ma dernière mise en scène, alors ça ne sera peut-être pas pour tout de suite, et certainement pas ici. Donc voilà, je dessine. Mal, mais on s’en fout ; ça va bien avec son visage déprimé. « Une vraie Picasso. » Je reste impassible. Si elle pouvait ne pas m’associer à un pervers narcissique, ça m’arrangerait. Enfin, si elle a vécu dans une grotte, il est possible qu’elle ne soit même pas au courant. « Tu as un vrai talent, celui de lire à travers les gens. C'est fou à quel point tu es douée.. » Je vois que j’ai de la concurrence pour la comique de l’année ! Au moins, elle m’amuse, même si c’est à ses dépends pour le moment. « Ravie de voir que tu le reconnais, je me suis appliquée. » Dans un sens, oui, je me suis appliquée. Pour que ce soit aussi moche, il fallait bien que j’y mette un peu du mien. « Ce que tu m'inspires ? Là, tout de suite, j'ai peur de ne pas être bienveillante. » Je garde mon sourire amusé, tout en observant ses coups de crayon sur le papier. Sourire qui s’étire un tout petit peu quand elle finit par retourner la feuille, même si je n’en avais pas besoin pour reconnaître l’image. « Ça va ? T’as fait ton petit dessin obscène, t’es fière de toi ? » Elle est mignonne avec son petit air rebelle, on dirait une duchesse qui essaie de dire des gros mots sans devenir aussi rouge qu’un litchi. « Quoique, je sais pas ce qui défoule plus. Ça, ou exploser son téléphone sur la table. Y’a une option qui coûte plus cher que l’autre. » Pas que ce soit un souci pour elle, mais c’est un détail. Malgré tout, je n’oublie pas que j’étais sur le point de lui sortir un mouchoir juste avant. « C’est quoi la suite du programme ? Te rouler en boule pendant une heure en attendant qu’il vibre ? Remarque, il vibrera moins bien si tu l’exploses. » J’ai bien remarqué son regard en direction du téléphone, je le connais bien. C’est le regard d’une junkie qui attend son fix, d’une nana assoiffée au milieu du désert. Je ne suis même pas sûre qu’elle s’en rende compte, ce qui est encore plus drôle de mon point de vue. Mais au moins, ça m’occupe, et ça me donne moins envie d’avaler une truffe magique pour faire passer le temps plus vite. |
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○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
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○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.
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| Sujet: Re: dans le meilleur des mondes (zelda) (#) Lun 13 Fév - 22:24 | |
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Est-ce que tout le monde finit par sortir d’ici ? Je l’espère. Et dans le fond, je ne peux m’empêcher de me dire qu’elle a sûrement raison. Par exemple, ici, on ne voit pas de personnes "âgées". Ou alors, à partir d’un certain âge, ils nous envoient ailleurs. Car malgré mes différents séjours ici, je n’arrive pas à me souvenir d’un moment où j’étais en séance de groupe avec quelqu’un de plus de trente ans. Ce n’est sûrement pas dans ce sens-là qu’elle disait les choses, mais même sur ça, je ne peux pas la contredire : je suis déjà partie ici d’une fois, plusieurs même, mais inutile de s’attarder sur ce point un peu négatif ! Gardons à l’esprit que j’ai bien réussi à m’en sortir et qu’il n’y a pas de raison pour que ça ne recommence pas, avec ou sans Sofia. Ma colère et mon entrée – quelque peu dramatique – ont visiblement inspirés la jeune femme qui n’a rien trouvé de mieux que de faire une caricature de moi. Ce n’est peut-être pas comme cela qu’elle voit son dessin, mais je peux vous assurer que c’est bien ça. Habituellement, en dehors de ces murs et des périodes compliquées, je suis quelqu’un d’adorable. A.D.O.R.A.B.L.E. C’est maintenant à moi de faire parler mes talents de dessinatrice et autant dire qu’ils ne sont pas très grands. Je donne tout, sans que cela ne ressemble vraiment à la jeune femme. Ce n’est pas ce qui est demandé, mais tant pis. « Pour être honnête, je trouve ça léger. » Dis-je, alors qu’elle me demande si je suis fière de moi. Avec un peu plus de temps, je suis presque sûre que j’aurais pu trouver mieux. Mais comme elle le dit, ça soulage et je crois que j’ai bien besoin de ça. Cette fille n’a rien demandé et pourtant, elle est en train de se prendre les foudres. « Peut-être que j’ai les moyens pour me permettre l’une ou l’autre option. » Iggy plutôt. Mais ça, c’est bien un détail que je me garde de dire. Je hausse légèrement les épaules et retourne mon téléphone. En plus, il n’a rien. Il faut dire que de nos jours, si tu mets une bonne coque, c’est plutôt solide comme objet. Sans même avoir besoin de m’exprimer – je ne l’aurais sûrement pas fait d’ailleurs – Zelda comprend que j’attends un message de quelqu’un. Cette idée ne m’emballe pas vraiment. Être à la merci de quelqu’un parce qu’il vous comprend, qui pourrait aimer ça ? Elle me demande ce que je vais faire ensuite. Visiblement, mon dessin ne l’a pas convaincu. « Pourquoi pas. Tu pourrais en faire un dessin, je suis sûre que c’est quelque chose qui t’amuserait. » Je hoche vivement la tête, approuvant mes propres propos par la même occasion. Histoire de ne pas être distraite et de ne pas lui donner d’avantage raison, je viens ranger mon téléphone dans ma poche. J’attends depuis plusieurs jours, Sofia ne sera pas à quelques minutes près si jamais elle me répond. « J’ai comme l’impression que tu es le genre de personne qui sait tout, qui a son avis pour tout. » Une personne qu’on pourrait qualifier de grande gueule, qui n’a pas froid aux yeux. « Qu’est-ce qui fait que tu te retrouves dans un trou comme celui-ci ? Tu te faisais chier dans ton quotidien ? » Tout à l’heure, je trouvais qu’elle prenait un risque en soumettant l’idée du suicide à une personne du groupe. Mais là, avec ma question, je ne suis sûrement pas mieux. Je ne connais pas son histoire et pourtant, je ne prends pas de pincettes avec elle.
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| Sujet: Re: dans le meilleur des mondes (zelda) (#) Dim 26 Fév - 16:02 | |
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« Peut-être que j’ai les moyens pour me permettre l’une ou l’autre option. » Voyez-vous ça ! Non seulement elle a les moyens, mais en plus elle a pas de problèmes à l’afficher. Un bon petit pantin comme on les aime, il faut juste trouver le bon filon pour la motiver. Et pour le coup, même pour ça, le challenge est quasiment inexistant. Il m’a fallu à peine dix secondes pour mettre directement le doigt sur ce qui la chiffonne, et elle me le confirme même en allant jusqu’à ranger le coupable dans sa poche. Mais trop tard, ma jolie ; j’ai déjà toutes les infos dont j’ai besoin. Et je crois même qu’elle s’avoue vaincue, puisqu’elle me propose carrément de la dessiner en PLS. Une proposition qui pourrait être tentante, dans d’autres circonstances. « M’amuser, je sais pas. Mais je vais peut-être en profiter pour te faire payer le portrait, tant qu’à faire. » Autant lier l’utile à l’agréable. Quoique c’est pas encore dit que ce soit agréable. Ce qui est certain, c’est que ça sera plus agréable que ce vers quoi elle enquille la discussion. Non contente d’avoir déjà fait son petit avis sur ma personne, elle s’aventure à poser l a question qui fâche. Mais on lui a jamais dit qu’ici, c’est comme entre les quatre murs d’une prison ? Ne jamais demander aux autres ce pour quoi iels sont là, au risque de finir au fond d’un trou. C’est la règle numéro un de la survie, putain. « Tu te faisais chier dans ton quotidien ? » « Quelque chose comme ça, ouais. » Je hausse les épaules, toujours aussi assurée dans mes gestes et mes paroles, malgré le bobard que je lui prépare. « Moi aussi, j’attendais qu’il sonne. » D’un mouvement de la tête, je désigne son téléphone, rangé dans sa poche. « Jusqu’à réaliser qu’il sonnerait plus jamais. » Je ne sais pas qui est à l’autre bout du fil, ni quelles sont les circonstances derrière cette attente visiblement interminable. Mais jouer avec ses peurs est beaucoup plus jouissif que ce à quoi je m’attendais. Je suis presque un peu déçue quand le formateur se rapproche de notre table d’un pas décidé. « Alors, comment ça se passe ? » « On fait connaissance. » Je ne sais pas à quoi il s’attendait comme réponse. A l’évidence, on a réussi à ne pas encore se sauter à la gorge, alors j’imagine que c’est une plutôt bonne nouvelle à ses yeux, non ? En réponse, il tapote brièvement sur la table, juste sous mon nez. « Tu pourras rester après? Tanya veut passer te dire un mot. » Merde. Tanya, c’est la responsable du programme. Et je sais pas ce qu’elle me veut, mais je sais aussi que j’ai aucune envie de le savoir. « Okay. J’peux aller aux toilettes avant, quand même ? » Vu le regard qu’il m’adresse, il soupçonne clairement que ce soit une technique fumeuse pour filer en douce avant la fin de l’atelier. Et… ouais, okay, c’est exactement ça. Mais malheureusement pour lui, je sais aussi être persuasive, quand je veux. « Quoi ? Tu crois que je vais filer … ? Tu peux me la coller dans les basques si tu veux, j’suis sûre qu’elle sera ravie de faire chien de garde. » Là, je désigne la rouquine toujours face à moi, sans vraiment lui demander son avis. De toute façon, même lui ne demande pas son avis quand il finit par soupirer un « Allez-y » résigné. Aussitôt dit, je n’attends pas qu’il change d’avis pour me lever de ma chaise, et rejoindre le couloir désert à cette heure de la journée. Maintenant que la première partie de mon plan a fonctionné, il ne me reste plus qu’à trouver un moyen de me débarrasser de mon toutou de compagnie. |
| | | Charli Lindström ONGLET 1 ○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
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| Sujet: Re: dans le meilleur des mondes (zelda) (#) Mar 28 Fév - 18:48 | |
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Je ne sais pas exactement pourquoi, mais le courant ne passe pas entre cette Zelda et moi. Habituellement, je me considère comme quelqu’un de facile à vivre, même si je peux avoir un caractère bien trempé parfois. Finalement, je ne suis peut-être pas si facile à vivre que ça. Mais je suis presque sûre qu’elle ne l’est pas non plus. Comment je sais cela ? Aux réponses qu’elle me donne et à l’attitude qu’elle a. J’aimerais bien que ce moment prenne fin le plus vite possible. En réalité, j’aurais même préféré qu’il ne commence jamais, mais ce n’était pas dans les plans de notre encadrant et nous devons faire avec. La brune prenant plaisir à me dessiner dans des postures qui ne me sont pas vraiment flatteuses, je lui propose de continuer, pendant que je commence à faire une crise comme elle le suggère. Étrangement, ce n’est pas vraiment ce qui l’attire. Mais maintenant qu’elle a compris que j’avais de l’argent, elle se dit prête à me faire payer un portrait. Il va falloir qu’elle s’applique un peu plus que ça, car je ne dépenserais pas un centime pour ce que j’ai vu jusque là – j’espère qu’elle ne compte pas en faire son métier. Lorsque je lui demande ce qu’elle fait là, Zelda reste un peu vague dans sa réponse et reporte rapidement l’attention sur moi et sur la relation conflictuelle que j’entretiens avec mon téléphone en ce moment. D’après ce qu’elle dit, c’est quelque chose qu’elle a vécu aussi. J’aimerais la croire, mais mon instinct me cris de ne pas le faire : elle se moque de moi depuis plusieurs minutes maintenant, alors pourquoi est-ce que les choses changeraient ? « Je crois comprendre pourquoi. » Dis-je, alors qu’elle m’affirme qu’un jour, le téléphone a simplement arrêté de sonner. Vu comment elle est agréable, si son histoire est vraie, je n’aurais pas de mal à comprendre la personne en face. Néanmoins, si cette vérité est vraie pour Zelda, alors elle l’est pour moi aussi. Si Sofia finit par arrêter de me répondre – et non plus avec un simple retard –, alors peut-être qu’il y aura une bonne raison derrière, causée par moi. Notre moment en tête-à-tête se termine lorsque notre instructeur vient nous voir. Je ne sais pas s’il fait cela pour tout le monde ou s’il a simplement vu la tension qui existait entre nous. Il s’inquiète de l’avancement de notre exercice, avant d’informer la brune que quelqu’un du service l’attend après notre atelier. Cette histoire ne semble pas l’emballer, mais ça m’importe peu. Après tout, en dehors de ces quatre murs, nous vivons nos vies librement. « Quoi ? Mais.. » Je suis restée silencieuse lorsqu’elle a commencé à parler de ses envies pressentes, mais lorsqu’elle me lie à ses sales affaires, je trouve que c’est un peu trop. Malheureusement, l’homme tombe dans son piège et me force à sortir avec elle, comme si elle avait besoin d’une chaperonne. « Tes années lycée te manquent à ce point-là ? » Dis-je, alors que nous sommes maintenant à l’extérieur de la pièce. « Qu’est-ce que tu vas faire maintenant ? » Je grimace légèrement. Si elle a demandé à sortir, pile après l’évocation de Tanya, ce n’est sûrement pas pour rien et il faudrait être né de la dernière pluie pour ne pas le comprendre. « Ta rebelle et faire comme si tes gestes n’avaient pas de conséquences ? » Je ne sais pas si elle a vraiment conscience de l’endroit où nous sommes. Ici, elle est connue et ses informations personnelles sont écrites dans un dossier. Si elle ne se présente pas aujourd’hui, on lui demandera de revenir un autre jour et si elle se défile encore, alors on finira par venir la chercher. « Tu crois vraiment que partir d’ici aujourd’hui ne t’empêchera pas de devoir voir Tanya ? Je te pensais plus intelligente que ça. »
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| Sujet: Re: dans le meilleur des mondes (zelda) (#) Mer 1 Mar - 2:09 | |
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Finalement, cet atelier est un peu moins ennuyeux que ce à quoi je m’attendais. On pourra remercier mon souffre-douleur du jour, qui en plus de m’occuper, a même un peu de répondant. C’est rafraîchissant, même s’il est évident qu’on ne ressortira pas d’ici avec le numéro l’une de l’autre. D’ailleurs, je décide de couper court à ce semblant de conversation quand notre ami le maton vient m’annoncer que la femme chargée de mon dossier me cherche. Moi, je n’ai pas spécialement envie de la croiser, pas tout de suite. Et même s’il est évident que mon petit manège ne trompe personne, l’encadrant préfère encore me laisser partir plutôt que de devoir écouter mes négociations. Parce que je peux être sacrément chiante quand je le veux, et il le sait très bien. Bon, au passage, j’ai récupéré ma binôme d’atelier en chaperon, mais c’est un autre problème, qui se fait entendre dès qu’on passe le pas de la porte. Décidément, ça n’aura pas tardé. « Tes années lycée te manquent à ce point-là ? » Je roule des yeux en avançant dans le couloir, vérifiant de tous les côtés qu’il n’y a personne. Elle y était encore l’année dernière au lycée, elle, non ? « Qu’est-ce que tu vas faire maintenant ? » Je m’efforce de l’ignorer, même si elle me mitraille de questions comme une conseillère d’orientation un peu trop zélée. Qu’est-ce que ça peut lui foutre, ce que je vais faire ? « Ta rebelle et faire comme si tes gestes n’avaient pas de conséquences ? » Okay, je retire ce que j’ai dit. Mentalement, elle a au moins quarante-cinq ans en fait. « C’est pas parce que je t’ai vendu en tant que chaperonne que tu dois te comporter comme telle. » Je lui lance un regard amusé avant de m’engager dans un nouveau couloir désert. « Et puis, pas à moi le coup de la rebelle. Si t’es ici, c’est que t’es pas une enfant de choeur non plus. » Je n’ai pas la moindre idée de ce pour quoi elle est ici, puisque je n’ai pas retourné sa question de tout à l’heure. Mais de mon expérience, je ne dois pas être loin de la vérité de toute façon. « Tu crois vraiment que partir d’ici aujourd’hui ne t’empêchera pas de devoir voir Tanya ? Je te pensais plus intelligente que ça. » Cette fois, je m’arrête devant une porte, en me retournant vers elle, sourcils froncés. J’avais bien compris qu’elle s’était déjà fait son petit avis sur ma personne, mais je ne sais pas d’où elle a sorti un quelconque niveau d’intelligence. « Qui a parlé de partir ? » Je recule vers la porte, dont je tourne la poignée pour m’introduire dans ce qui ressemble à des toilettes de service, un peu plus discrètes que celles normalement destinées au public. « Tu penses vachement à moi pour quelqu’un qui est censée n’en avoir rien à foutre. » Je lui lance un regard amusé, à travers le miroir. Penchée au-dessus du lavabo, je ramène mon regard sur mon propre visage, que j’examine de près avant de claquer des dents avec agacement. « Tiens puisque t’es là, rends-toi utile. Y’a une bouteille dans le placard derrière toi. » Tout en parlant, je fais passer mon haut par-dessus ma tête, laissant apparaître mon buste entièrement nu, si ce n’est le soutif noir, et quelques cicatrices, plus ou moins récentes, et d’origines diverses et variées, sur ma peau. Il faut dire que depuis le temps, elle commence à accuser le coup de tout ce que je lui ai fait subir. Avec automatisme, j’attrape un mini-flacon de fond de teint dans ma poche, que je commence à appliquer sur mes bras pour cacher les traces de mes dernières folies. Avec de la chance, ce ‘rendez-vous’ surprise avec Tanya n’inclura pas de contrôle de ce genre, mais dans le doute, je préfère être prête. Pour la suite, je me retourne vers la jeune femme, dont je remarque le regard qui me glisse sur la peau. « Quoi ? T’as jamais vu de traces de piqûres ? » Je sais pas à quoi elle s’attendait, franchement. J’ai parfois l’impression que mon passé de junkie est marqué sur mon front. Un passé pas tout à fait passé… Certes. « Elle vient cette bouteille ? » Du jus de cranberry, le remède de la dernière chance en cas de test d’urine. Mais pareil, je suis pas sûre qu’elle sache à quoi ça sert, la Duchesse. |
| | | Charli Lindström ONGLET 1 ○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ sujets abordés : troubles alimentaires.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.
○ posts : 2264 ○ points : 80
○ pseudo : nsn.
○ avatar : abigail cowen.
○ DC : andrea, celeste, elliott, riley, romi.
○ crédits : chaussette.
○ inscrit le : 27/04/2021
| Sujet: Re: dans le meilleur des mondes (zelda) (#) Jeu 2 Mar - 11:35 | |
| ✯ ❋ ✯ ❋ ✯ dans le meilleur des mondes (zelda & charli)
De pire en pire.. je venais avec de bonnes intentions, mais à mesure que le temps passe et moins j'en ai. La faute à quoi ? À qui plutôt. À Zelda. Chacune de ses réflexions me fait regretter d'être venue ici, d'avoir accepté la proposition de participer à quelques ateliers pour que les choses se calment un peu pour moi. On pourrait croire qu'elle ne le fait pas exprès, mais j'ai l'intime convection que ce n'est pas le cas, qu'elle prend un malin plaisir à dire tout cela. Et j'en ai la confirmation au moment où elle me mêle à son escapade. Rester dans la salle, seule face à une feuille de papier, ça m'allait tout aussi bien. Surtout que là, je n'ai pas le contrôle de la situation : j'ignore ce qu'elle a derrière la tête. Est-ce qu'elle veut défier l'autorité ? Ça ne m'étonnerait pas trop. Mais selon elle, je peux parler, ma présence ici n'est pas en ma faveur. Avoir des troubles alimentaires fait-il de moi une mauvaise personne ? Je ne pense pas. Enfin.. je ne crois pas. Mais la jeune femme me met le doute et me ramène au temps où certaines personnes me disaient d'arrêter de faire cela, si je voulais aller mieux. Ce n'était pas aussi simple que ça. Enfin, c'est ce que j'ai toujours considéré. Mais si je l'écoute, peut-être que je n'étais qu'une rebelle, qui ne voulait en faire qu'à sa tête. N'étant pas des plus loquaces sur ses intentions, j'émets quelques hypothèses. Pas les bonnes selon elle. Zelda n'a pas pour projet de partir, ce que je trouve assez surprenant. Si ce n'est pas pour cela, alors pourquoi avons-nous quitté cet atelier ? Est-ce qu'elle s'est finalement rendu compte que ses dessins ne l'emmèneraient pas loin dans la vie ? Visiblement bien à l'aise dans cet endroit, la brune pousse une porte. Une porte qui mène vers un endroit que je ne connais pas. Il n'y a pourtant rien de très extraordinaire ici. En même temps, je ne connais aucun endroit où des toilettes seraient considérées comme attractives. Le fait que j'ai pu émettre une hypothèse sur elle donne l'impression à la brune que je m'intéresse à elle, un peu trop. Est-ce vraiment le cas ? Non, je ne pense pas. Il y a juste ce qu'il faut. Surtout que là, je n'ai personne d'autre à embêter qu'elle, c'est normal qu'elle soit numéro une dans ma liste. « Qu'est-ce que tu veux faire ? » Dis-je, alors qu'elle me demande de récupérer une bouteille dans le placard derrière moi. Je ne connais rien d'elle, alors naturellement, je suppose que cette bouteille n'est pas seulement remplie d'eau. Elle ne m'a pas dit pourquoi elle était ici, je suis donc en droit de tirer les conclusions que je veux, non ? Elle me surprend en retirant son haut. Elle fait quoi là ? Qu'est-ce qu'elle veut ? Il me faut un peu de temps pour comprendre ce que les cicatrices sur son corps représentent. D'accord.. je ne m'attendais pas vraiment à ça. Finalement, peut-être que la phrase qu'elle m'a adressée un peu plus tôt était pour elle. De mon côté, je n'en suis jamais arrivée là. Elle attrape un tube dans sa poche et commence à essayer de cacher ses cicatrices. J’émettrais bien un doute sur l’efficacité de cette action, mais la jeune femme semble bien trop experte dans le domaine pour que je puisse dire quoique ce soit. « Finalement, à côté de toi, je suis une vraie enfant de chœur. » Des piqûres. Il ne faut pas avoir fait de longues études pour comprendre d’où elles viennent, surtout vu comment elle cherche à les cacher. Alors qu’elle me réclame la bouteille, une nouvelle fois, j’ouvre la porte du placard et récupère le contenant au liquide rouge. Bon.. c’est finalement différent de ce que j’imaginais. « Je n’étais jamais venue ici. Mais tu as l’air de plutôt bien connaître les lieux. » Je lui tends la bouteille. Si elle sait qu’elle est ici, j’ai comme l’impression que c’est parce que c’est elle qui l’a mise là. « Tu sais exactement pourquoi elle te cherche, n’est-ce pas ? » Elle ne ferait pas tout cela sinon. « Et qu’est-ce que tu vas faire avec ça ? » La boire, je suppose. Mais ce n’est pas le sens de ma question. Je ne connais rien de tout cela, alors pourquoi pas chercher à en apprendre un peu plus, malgré le côté désagréable de mon interlocutrice.
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