contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
nom ○ Etonnant comme personne ne pose jamais de question sur un nom de famille. Le tien, Caroll-Brown, passe souvent inaperçu ou, au pire, comme un précurseur de l’égalité des genres dans une famille qui aurait accolé les noms des deux parents pour former celui des enfants. Tu ne t’attaches jamais à corriger cette version de l’histoire, mais les yeux les plus perspicaces remarqueraient que ta soeur est seulement une « Caroll » et que le deuxième patronyme te vient d’outre-Atlantique et de cet homme qui t’a jadis passé la bague au doigt. Dernière relique dont tu ne peux te séparer.
prénoms ○ Fière enfant des années 60, tes parents n’ont pas franchement joué la carte de l’originalité sur le certificat de naissance. Tu es Jane Susan, simplement parce que la sonorité plaisait.
âge ○56 ans tout juste, tu as simultanément l’impression d’avoir vingt ans de plus et vingt ans de moins. Tu as du grandir - vieillir - très vite, très jeune et tout reprendre à zéro à l’âge où d’autres se stabilisent. Au fond, les chiffres ne comptent pas pour grand chose quand on déteste son anniversaire. 1966
lieu de naissance ○ Enfant de Wellington, tu lui as fait des infidélités pendant une dizaine d’années pour aller étudier à l’étranger et te débarrasser de cette sensation d’étouffer dans ta petite Nouvelle-Zélande natale avant de revenir, la queue entre les jambe, brûlant du besoin inouï de t’emmitoufler dans ton cocon de sûreté.
statut civil ○Veuve. Tu n’as pas souvent l’occasion de le dire, alors le mot te fait tout drôle. Et à juste titre, parce que si ta situation est triste mais peu étonnante aujourd’hui, tu dois douloureusement arborer le titre depuis la veille de ton vingt-sixième anniversaire, à un âge où la plupart de tes amis n’avaient même pas rencontré leur moitié.
orientation sexuelle ○ Il fut un temps où tu étais hétérosexuelle, parce que c’était comme ça et que les femmes de ta génération ne se posaient que rarement la question. Aujourd’hui les choses ont un peu changé et tu ne saurais dire quelle part ton parcours de vie a joué dans tes remises en question. Si tu devrais choisir des étiquettes, tu dirais probablement que tu es bisexuelle et quelque part sur le spectre aromantique. En réalité, l’amour et la sexualité n’ont pas une place très importante dans ta vie. Plus, du moins.
métier/études ○ Docteure en sociologie, tu ne t’es jamais vraiment habituée à la particule devant ton nom. Aujourd’hui c’est surtout au nom de Professeure que tu réponds, tes activités de chercheuse bien que toujours présentes sont quelques peu reléguées au second plan derrière ta casquette de directrice du programme de sociologie et de politiques sociales de l’Université Victoria de Wellington.
groupe ○ workin' day and night
joueur
pseudo/prénom ○ mysig / syl âge ○ bientôt 27 pays/région ○ paris baby présence ○ encore indéfinie, je me remets doucement au rp comment as-tu connu island bay ○ des petits gremlins m’ont trainée par ici poke @loïs parker et @jill hallensteinscénario/pré-lien/inventé ○ pour une fois, 100% inventéraison de ton inscription ○ pour les beaux yeux (et les belles plumes) desdits gremlins et parce que je reconnais quelques pseudos familiers ici et là dernier mot d'amour ○crédits ○ cinderella.
les informations en vrac
⋯ Malgré toutes les prises de parole en public qui arrivent de pair avec ton métier, tu n’as jamais réussi à te défaire de cette timidité qui est souvent prise pour du dédain. Si tu parviens à être à l’aise devant un amphithéâtre d’étudiants, forte de dizaines d’heures de préparation et d’une compétence plus que certaine, la plupart des événements sociaux et mondains te paralysent de l’intérieur. Tu donnes le change, bien souvent au prix d’une migraine à couper au couteau, mais ces occasions ressemblent plus à des séances de torture pour toi que des parties de plaisir. ⋯ Il t’arrive parfois de te couper du monde des jours durant juste avant une deadline importante, dans les tournants cruciaux de tes recherches, à l’approche d’une publication. Sans crier gare, tu cesses alors tout contact avec le reste de l’humanité, te refusant même à décrocher ton téléphone ou à répondre à tes mails. Tes proches ont appris à composer avec et à en reconnaître les signes avant-coureurs, mais la rumeur qui court dit que ta porte d’entrée a déjà subi le fracas de pompiers inquiétés. ⋯ Tu t’es spécialisée dans la sociologie du genre avant que le sujet ne devienne aussi proéminent qu’il peut l’être aujourd’hui. La recherche était bien plus timide à l’époque et il t’a fallu redoubler de persévérance et prendre des risques incommensurables pour t’affirmer dans ce domaine et te faire une petite place. Tu t’intéresses plus particulièrement aux représentations de la masculinité, et t’amuses toujours de voir que le seul de tes cours à afficher systématiquement complet dès l’ouverture des inscriptions s’intitule « Masculinities in pop culture ». Avec le temps, tu as appris à parler le langage des étudiants et à trouver les formules qui attiseront leur curiosité pour mieux transmettre l’essence de ta matière. ⋯ Aussi scientifique qu’on peut l’être en étudiant les sciences humaines, avec tout ce qu’elles ont de souplesse et d’interprétation, tu t’es écartée très jeune de l’aura religieuse de tes parents. Ils n’avaient rien de fanatiques, et pratiquaient simplement un protestantisme traditionnel comme tant de foyers néo-zélandais, mais tu te refuses depuis longtemps à te soumettre à quelconque divinité ou religion. Pourtant, tu t’es surprise à prier une fois depuis ta majorité, dans une vague de désespoir que tu aurais noyée dans n’importe quoi. ⋯ Il est plus qu’étonnant de te savoir habiter en colocation à ton âge. Si on t’avais demandé, à vingt ans, comment tu imaginais ta vie, ta réponse serait à des années lumières de ton quotidien actuel. Mais les briques se sont imbriquées unes à unes sans que tu ne planifies rien. Et quand les circonstances ont poussé ta soeur à emménager dans ta chambre d’amis, la solution était idéale, mais temporaire. Mais quand son ventre s’est mis à gonfler à vue d’oeil pour laisser place à ta nièce neuf mois plus tard, c’est à deux - ou plutôt à trois - que vous avez acheté la maison dans laquelle vous vivez à présent. ⋯ Détentrice de la nationalité américaine, précieux sésame que tant t’envient, elle te laisse plutôt un goût amer dans la bouche, celui de destins bousculés et d’un militarisme d’état aux séquelles poisseuses. ⋯ Tu as recueilli il y a maintenant dix ans deux petits chatons, des soeurs, que tu as sobrement baptisées Simone et Frida, en hommage à deux icônes du féminisme du siècle dernier. ⋯ Tu as quitté les États-Unis juste après la soutenance de ta thèse, abandonnant précipitamment tout ce que tu y avais construit. Par chance, ton mentor, James Messerschmidt t’avait présentée à son acolyte australienne, le Pr. Connell avec qui tu as continué de travailler régulièrement. Les allers-retours Sydney-Wellington étant plus aisés que ceux pour Portland, tu t’estimes extrêmement chanceuse qu’elle ait accepté de te prendre sous son aile à son tour. Aujourd’hui vos relations ont évolué, ressemblant plus à deux collègues qu’à une professeure et son élève, mais vos recherches demeurent étroitement liées. ⋯ Ton départ pour les États-Unis à dix-huit ans a ébranlé un équilibre familial déjà bancal. Cadette d’une famille de trois enfant, tu es rapidement devenu une seconde figure maternelle pour ta petite soeur de 10 ans ta benjamine. Elle a vécu ton envol comme une haute trahison et votre relation a eu du mal à retrouver des bases solides à ton retour. ⋯ Parmi tout ce que tu as laissé derrière toi à Portland, il y a un secret qui n’a jamais traversé le globe : cet enfant que tu as mis au monde et dont tu t’es séparée quelques heures plus tard. Tu ne l’as jamais révélé à personne, ils ne comprendraient probablement pas, mais c’est une décision que tu n’as jamais regretté. Active au sein des mouvements militants féministes et LGBT, tu as placé le nourrisson en adoption indépendante au sein d’une famille homoparentale qui rêvait d’un bébé. Tu as reçu quelques photos depuis, comme on suit l’évolution de cousins éloignés, toujours accompagnées de mots de joie et de gratitude qui t’ont confortée dans ton choix. ⋯
Dernière édition par Jane Caroll-Brown le Mer 8 Fév - 1:00, édité 1 fois
not an army wife ⋯ « J’étudie la sociologie, et toi ? » Tu ne regardes pas la montre vissée à ton poignet et ne réalises ainsi pas que vous discutez, perchés sur ces tabourets, depuis plusieurs heures à présent. L’établissement commence à se vider progressivement, et vous partagez l’espace avec des esprits bien moins sobres que les vôtres. Mais la conversation est fluide, la compagnie charmante, alors tu ne te poses pas de questions pour une fois. Tu vis le moment présent, et tu verras plus tard. Tu ne pensais pas toutefois que ta réponse lui décrocherait un petit rire. La plupart des personnes se montrent étonnées, te traitent d’intello ou te disent que ça ne sert à rien, la sociologie, mais il semble partagé entre l’amusement et la gêne. « Aïe. » Tu ricanes à ton tour, sans cacher une pointe d’incompréhension sur ton visage. « Quoi ? » Il pince les lèvres avant de te répondre, entretenant un peu plus longtemps le suspense. « Je sens que ma réponse ne va pas te plaire… » Tu l’incites alors à poursuivre en un haussement de sourcil, incapable de comprendre où il veut en venir. « Je suis militaire. » Tu t’esclaffes franchement cette fois ci. « Aïe, effectivement. » Il n’aurait probablement pas plus mal tomber. Non seulement tu évolues dans un milieu intellectuel de gauche, profondément antimilitariste et pacifiste - convictions que tu partages complètement - mais en plus tu es la petite protégée d’un professeur qui travaille sur la construction de la masculinité, le crime et le patriarcat. « Autant te dire qu’il est hors de question que je devienne une Army wife qui élève six enfants pendant que monsieur est à l’autre bout du monde. » Ton ton reste léger et plaisantin, et il enchaîne rapidement : « Qui a parlé de mariage ? » Tes rires son interrompus par sa réaction et ton sourire se décompose lentement. Tu est infiniment reconnaissante de la lumière tamisée du bar qui estompe quelque peu le rouge qui te monte aux joues. Tu serres les dents et t’en veux de ne pas avoir mieux contrôlé les mots qui sont sortis de ta bouche, gâchant si vite une conversation qui te semblait bien partie. Un jour, peut être, tu seras moins maladroite, mais pour l’heure tu préfères sauter à pieds joints dans les situations les plus embarrassantes, dépassée par ton cerveau qui va trop vite pour que tu puisses tout suivre. Tu t’apprêtes à replonger dans ton verre pour te donner un semblant de contenance et te faire gagner quelques précieuses secondes pour trouver quoi rétorquer quand il écarte ta main avec assurance et s’approche de toi. Juste avant que ses lèvres ne se posent sur les tiennes, tu réussis à entrevoir le rictus joueur sur sa bouche, désamorçant parfaitement la situation. Alors, comprenant que son humour était probablement aussi gauche que le tien, tu te laisses aller à l’embrasser, mettant de côté votre incompatibilité évidente.
not a n army wife ⋯ La journée a été terrible, les nouvelles sont allées de mal en pis, provoquant des discussions que ni lui ni toi n’aviez envie d’avoir maintenant. « Will, je ne vais pas t’épouser parce que tu es déployé et qu’on a tous les deux peur de ce que ça veut dire… » Assise dans votre lit, les genoux remontés contre ta poitrine sous la couette et les yeux rougis d’avoir pleuré, tu es à la fois furieuse contre l’univers et incroyablement déçue. Il s’assied contre tes pieds et caresse ton mollet à travers le drap en répondant avec conviction : « Non, épouse-moi parce que tu m’aimes et que je t’aime, le reste on s’en fiche. » A ton tour, tu plantes tes prunelles dans les siennes avant de baisser les yeux, incapable de soutenir son regard et tout l’amour qu’il y verse. « C’est pas juste ce que tu fais… » Ses épaules s’affaissent légèrement, lasses de porter assez d’optimisme pour vous deux. « Je sais… » Tu le sens s’agiter, et une part de toi n’es pas mécontente de voir qu’enfin, la colère tambourine contre sa cage thoracique. « C’est pas comme ça que ça devait se passer… » La frustration est palpable, mais son ton reste emprunt de sa douceur si caractéristique. « J’ai demandé à ma mère de me donner la bague de ma grand mère, parce que je savais que ça aurait beaucoup plus de valeur pour toi que quelque chose de neuf. » Tes yeux s’écarquillent alors que tu commences à intégrer ce qu’il t’explique. Tu n’as pas le temps de franchement réagir, il continue à énoncer son plan avec frénésie. « Et puis Michelle devait s’arranger pour récupérer une de tes autres bagues pour que je puisse la faire ajuster à la bonne taille. » Sa gorge se serre à vue d’oeil et ses doigts se mettent à trembler. Tu essayes de les calmer du mieux que tu peux en serrant sa main dans la tienne, une façon aussi de lui rappeler que tes émotions du jour ne sont pas contre lui. « Et ensuite on serait allés randonner dans la réserve de Presumpscot River, et j’aurais pris une bouteille de champagne dans mon sac à dos… » Il finit par se lever et te face. « Je… Ce que je veux dire c’est que même si c’est pas comme ça que j’avais imaginé les choses et que les circonstances sont ce qu’elles sont, je veux qu’on se marie. Ca fait longtemps que j’en ai envie. » Il fait le tour de la pièce pour aller chercher, au fond d’un tiroir, une petite boite au velours bleu nuit décrépi et la laisse tomber près de toi. Tu restes un instant bouche bée, ton index frottant contre le doux tissus de l’étui à bijoux. « Je les déteste… » Tu n’as pas besoin de le préciser, il sait très bien ce que tu veux dire. L’armée, le gouvernement, les généraux… Tout ceux qui cherchent à l’enlever à toi comme si c’était leurs vies qui en dépendaient et pas la sienne. « Je sais… » Au creux de ta paume, tu niches l’écrin qui te semble soudain trop précieux pour être ouvert. « Je crois que je leur en voudrai toute ma vie de nous avoir volé ça. » Un océan au bord des yeux, tu te résignes enfin à actionner la charnière pour y découvrir une sublime bague d’époque ornée d’un saphir dont le bleu rivalise avec son contenant. A peine le temps pour toi d’être subjuguée par le joyau qu’une petite note manuscrite coincée dans l’ourlet attire ton attention. will you be my army wife? La référence à votre premier date te décroche un rire franc bien qu’étranglé de sentiments. L’ironie mordante tranchant avec l’impossibilité de votre situation dissipe tes doutes mais pas tes regrets. « Mais toi, je t’aime. » Pour seule réponse à sa question tue, tu l’attires pour l’embrasser avant de visser l’anneau à ton annulaire gauche.
not an army (wife) ⋯ Tu descends deux à deux les marches de la petite maison, ne voulant pas faire attendre plus longtemps l’inconnu qui sonne dans l’entrée. Les cheveux encore mouillés et le vêtue d’un simple jean et d’un débardeur blanc, tes yeux s’écarquillent en découvrant deux silhouettes en uniforme derrière la porte. Un frisson glaçant parcourt ton échine et tu ne peux t’empêcher de faire un pas en arrière en murmurant : « Non… » Une main sur la bouche pou étouffer ton désarroi la panique monte très vite. Tu connais le protocole. « S’il vous plaît, non… » Le regard dur du soldat qui te fait face ne te trompe pas. Lui aussi ne tient qu’à un fil. « Madame, êtes-vous Jane Susan Brown ? » Tu essaies de ravaler en vain la boule dans ta gorge. « Oui. » Il prend une grande inspiration, puisant du courage quelque part dans l’air givré du matin mainois. « Nous avons le regret de vous informer que votre mari a été tué au combat. » La suite est un vaste tourbillon trouble. Tu n’as pas beaucoup de souvenirs des jours qui s’en sont suivi, te laissant emporter par une vague de procédures et d’étapes organisées pour toi. Des décennies plus tard, une voix hante toujours tes cauchemars - bien que ceux-ci se font de plus en plus rare. « Au nom du Président des Etats-Unis, de l’Armée américaine et d’une nation reconnaissante, veuillez accepter ce drapeau en témoignage du sacrifice de votre époux et de son service loyal et honorable pour sa patrie. » Le drapeau a traversé le globe dans ta valise, avec un uniforme, quelques t-shirt et des photos, et ensemble ils reposent dans un tiroir que tu ouvres quand ton coeur se fait lourd et que la pension qui apparaît silencieusement tous les mois sur ton compte bancaire semble être un pied de nez à ce que vous étiez.
not a n army w life ⋯ On parle de déni de grossesse quand le corps cache une gestation à l’esprit. Toi, ce n’est pas vraiment le cas. Tu as plutôt refoulé l’idée même d’être enceinte et tous les signes qui te criaient de te réveiller. Rétrospectivement, tu as coché toutes les cases. Les nausées, la prise de poids, la disparition de ton cycle menstruel, les brûlures d’estomac, les vertiges, tout y est passé. Mais tu as fermé les yeux, mettant tous ces désagréments sur le dos de ce deuil que tu as eu tant de mal à surmonter, et au stress inhérent à l’exercice particulier qu’est la thèse. Le prise de sang qui devait t’annoncer une anémie expliquant cette fatigue dont tu n’arrivais pas à te défaire, a révélé un bien tout autre diagnostic. Il est hors de question que tu gardes le bébé. Déjà en temps normal tu n’étais pas décidée sur ton envie ou non d’avoir des enfants, mais tu n’as pas besoin de réfléchir une seule seconde pour savoir que tu n’es absolument pas de bonnes dispositions pour en élever un seule, le fantôme d’un père mort à la guerre planant au dessus de vos têtes. Tu aurait fait valoir Roe v. Wade, si tu n’avais pas été si avancée dans la grossesse. Alors tu cherches une alternative et te tournes vers l’option qui te semble la plus heureuse : autour de toi sur la Côte Est, des associations féministes et LGBT font un travail remarquable pour mettre en relation des familles dites atypiques et des femmes qui cherchent à placer un nourrisson. C’est ainsi que tu as rencontré les parents de celui qui a cessé d’être ton fils à l’instant où il a été placé entre leurs bras. Personne n’a jamais su que tu avais été enceinte. Ni la famille Brown, ni la tienne. Seules quelques unes de tes amies et tes collègues de travail ont été mis au courant, par la force des choses. C’est une part de ton histoire, la seule peut-être, que tu t’attaches à garder secrète. Pas par regret ou honte, mais parce que tu es persuadée qu’ils ne comprendraient pas que, justement, tu referais mille fois le même choix. Tu as reçu quelques cartes postales et des photos du bébé, puis de l’enfant, chéri et choyé, et tu les as gardées dans un coin du tiroir de Will comme on conserve avec tendresse et détachement les petits mots qu’on peut s’envoyer au lycée.
not an army wife⋯ Il ne fallait pas être un grand observateur pour comprendre que tu ne pouvais plus rester aux Etats-Unis. Tu as protesté un temps, rétorquant à qui voulait l’entendre que ça allait passer, qu’il te fallait un peu de temps pour passer à autre chose et à retrouver un équilibre. Mais le temps à passer et l’équilibre s’est fait de plus en plus précaire jusque’à ce que tu finisses par accepter qu’il était temps de mettre les voiles. Tu as terminé ta thèse et l’as soutenue avec autant de poigne qu’il ne t’en restait avant de sauter dans un avion. Portland. San Francisco. Auckland. Wellington. Le voyage t’a paru interminable, probablement parce qu’il l’était, et s’est avéré être une pièce maitresse dans ce travail du chagrin que tu n’arrivais pas à enterrer. Tu as retrouvé les tiens, qui ne connaissaient Will que des 10 jours que vous avez passé en Nouvelle-Zélande pour votre voyage de noce, et cherché maladroitement un nouveau toi quelque part entre l’adolescente que tu étais et qui a grandi, et l’adulte dont il ne restait plus grand chose. Tu a recollé les morceaux d’une relation fragile avec ta soeur, tu as instauré une distance confortable avec tes parents et, lentement, t’es construit une vie en solitaire. Avec les années, sans trop que tu ne te souviennes quand, comment ou pourquoi, le saphir a changé de main et formé une callosité sur ton annulaire droit. Tu t’es fait une place à la Victoria University, grimpant les échelons les uns après les autres jusqu’à t’emparer de la direction des programmes de ton département, un poste que tu occupes avec autant de passion que de fierté. Malgré ce que tu avais pu croire trente ans plus tôt, tu ne te sens pas happée à chaque seconde par le vide sidéral qu’il a laissé à gauche du lit. Tu as même perdu cette impression indicible de le trahir quand tu ne te couches pas seule. Tu as changé de chapitre, ajouté une troisième définition au mot famille.
famille. 1) Tes parents. Ton frère. Ta soeur. Le chien. Les grands-parents. Les oncles et les tantes, leurs enfants. La famille c’est le sang, même ceux dont on se débarrasserait bien volontiers. famille. 2) William Michael Brown. La famille c’est l’amour avec tout ce qui va avec. Le reste des Brown qui ne te voient pas tous d’un bon oeil mais ont fini par t’accepter malgré tout. C’est rentrer à la maison le soir en sachant, quoiqu’il arrive, c’est vous deux contre le reste du monde. famille. 3) C’est compliqué. C’est doux-amer autant que c’est concret. Ce sont les couches sales et les biberons au milieu de la nuit pour cette nièce que tu élèves presque comme si c’était ta chair. C’est ta soeur pour qui tu as été le refuge ultime et avec qui tu partages un quotidien aussi insolite qu’ordinaire. Les rires et les contrariétés qui rythment les journées. Les chats qui dorment contre toi le soir. C’est ton travail, aussi. Tes recherches et tes élèves qui t’apportent autant que tu leur donnes. Et c’est ce passeport américain qui te rappelle à un passé lointain que tu n’oublies pas et pour qui tu fais bonne figure, tous les ans, pour mémorial day.
Dernière édition par Jane Caroll-Brown le Ven 10 Fév - 2:48, édité 5 fois
Sasha Lazzio
ONGLET 1
○ âge : 51 ans (14 novembre).
○ statut : Divorcé et dans le déni de ses sentiments naissants.
○ métier : PDG d'une concession automobile de luxe à South Bay (Lazzio's Cars).
○ quartier : Villa #31 à South Bay.
○ orientation sexuelle : Hétérosexuel.
○ sujets abordés : Alcoolisme.
○ sujets sensibles : Aucun, à discuter ensemble en cas de doute.
○ informations en vrac : Personne ne connaît son second prénom : Todd, c'est un hommage à son grand-père, il le préfère même à son premier prénom ▲ Avait arrêté la cigarette et a repris depuis son divorce, il fume au minimum un paquet par jour ▲ Porte toujours son alliance ▲ Ne prend jamais de petit déjeuner et saute très souvent le déjeuner ▲ Cuisine rarement même si ça lui arrive de temps en temps, plutôt doué dans ce domaine ▲ Insomniaque, il se balade la nuit en voiture ou en moto ▲ Ancien sportif, depuis son accident il n'a pas repris ▲ A passé six mois dans le coma après s'être pris une balle dans la tête qui occasionne encore des séquelles aujourd'hui ▲ A un fils dont il ignore l'existence. Une aventure éphémère lorsqu'il était jeune, une grossesse non désirée. Ils avaient décidé de ne pas le garder. Malgré ça, la mère a décidé d'accoucher sans en avertir Sasha ▲ Adepte de fruits, il apprécie particulièrement les salades de fruits frais ▲ Féru de mécanique, il répare lui-même sa voiture et sa moto ▲ Espère encore secrètement renfiler l'uniforme un jour malgré son âge avancé et ses problèmes de santé ▲ Inscrit sur des applications de rencontre, il se retire toujours quelques années, une dizaine environ ▲ A une préférence pour les jeunes femmes en fin de vingtaine, début de la trentaine ▲ Bénévole dans une association pour femmes battues ▲ Fait des dons à diverses associations ▲ N'aime pas le café ▲ Possède un petit carnet dans lequel il note tout ce qui lui passe par la tête, que ce soit ses rêves nocturnes ou toute autre pensée qu'il a, afin de pallier à ses pertes de mémoire
bienvenue sur le forum :) hâte d'en apprendre plus sur ton personnage le choix de FC est vraiment très intéressant :p
Charli Lindström
ONGLET 1
○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ sujets abordés : troubles alimentaires.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.
je vois que tu as de bonnes connaissances bienvenue parmi nous et bon courage pour le reste de ta fiche
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vers le haut
“On veut se tirer vers le haut mais on fait tout l'inverse. Je sais pas si on obtient vraiment la paix en faisant la guerre.”
Nina Baranovski
ONGLET 1
○ âge : 27 ans et toutes ses dents (le 6 février 1997)
○ statut : J'crois qu'elle est foutue : elle est complètement mordue du gars aux yeux vairons. ça se soigne docteur ?
○ métier : Opératrice au centre d'appel des urgences depuis février 2020. Assure tout de même encore quelques gardes de baby-sitting
○ quartier : Au 26 sur North Bay, dans une maison. En recherche de coloc ou d'un nouveau logement parce que ça va commencer à lui devenir trop cher
○ orientation sexuelle : Hétérosexuelle. Plus précisément, Nathasxuelle
○ informations en vrac : A tourné dans une pub pour dentifrice fin 2021 et a trouvé ça génial ► Elle a retrouvé son père en février 2017, Rhett Sawyers ► Elle a découvert qu'elle avait des cousins et une cousine en ville ► Sa mère est morte d'une overdose en septembre 2015 ► Elle a deux tatouages ► Elle vient de reprendre ses études ► Elle a un TDAH ► Elle dort seulement cinq heures par jour ► Avant, elle terminait souvent le mois avec peu d'argent sur le compte, un ou deux dollars. Grâce à l'aide de Carson, elle a soldé les dettes de sa mère et ça va bien mieux maintenant ► Elle est pas très viande ► Allergique au citron et à l'arachide. Elle s'est retrouvée hospitalisée à cause d'un choc anaphylactique et a bien failli y rester ► Elle joue une fois par mois à un jeu de gratte-gratte. Elle gagne, de temps à autre, mais des sommes inférieures à dix dollars la plupart du temps ► Elle aime bien les jolies petites choses. Et tout ce qui est bling-bling ► Elle a déménagé sur East Bay avec son meilleur pote en juillet 2017 ► Elle aime bien écouter de la musique japonaise. Elle a grandi avec les manga One Piece, Bleach et Naruto. Elle adore les OST desdits animés d'ailleurs ► Elle aime bien regarder des séries en streaming. Elle suit de très près deux séries en particulier : Game of Thrones et The Walking Dead. Elle en regarde d'autres également mais ne peut pas non plus toutes les lister. Elle trouve que la série 2 Broke Girls lui correspond plutôt bien d'ailleurs ► Côté films, les deux trilogies de Peter Jackson arrivent en tête, et ensuite les Star Wars. Elle guette les annonces de recherche de figurants et se dit que ça pourrait l'aider si jamais elle arrive à obtenir un rôle
Ooh ton personnage a l'air si chouette (en même temps si tu connais ma maman, tu ne peux qu'être une bonne personne ) Bienvenue, bonne reprise du RP et bon courage pour le reste de ta fiche
Ohlàlà ohlàlà comme je suis joie de te voir ici (ENFIN ! j'ai envie de dire )
J'aime toujours autant te lire, ça me manquait beaucoup Et ce personnage me plait déjà énormément J'ai hâte d'en découvrir la suite, et de nous faire un beau trio de quinquas qui se respectent
Quel excellent choix de fc, pour le moins original, mais de si bon goût ça fait plaisir de voir le gang des quinqua s'étoffer, de si belles plumes qui plus est inutile de te dire que tu vas être bien entourée, je crois que tu le sais déjà ; alors bienvenue parmi nous, et bonne reprise
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: jcb (another kind of doctor) (#) Mar 7 Fév - 2:14
Merci à toustes pour votre accueil, c'est trop chou J'arrive pour mettre un peu de plomb dans la moyenne d'âge du bottin
@Jill Hallenstein Trop contente d'arriver enfin, et oui carrément, il était temps, mais mieux vaut tard que jamais ! @Freya Middleton Mais bien le bonjour Je crois avoir vu la bouille d'un personnage qui ne m'est pas inconnu
J'essaye de me dépêcher d'avancer sur la fiche, mais je ne me refais pas, je prends toujours mille ans à tout construire
Dorian Burns
ONGLET 1
○ âge : 28 ans
○ statut : En couple avec Abigail
○ métier : Chef de production dans une usine de maroquinerie
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Hétéro
○ informations en vrac :
○ posts : 1343
○ points : 60
○ pseudo : Sammix
○ avatar : Alexander Ludwig
○ DC : James
○ crédits : CND & Tumblr
○ inscrit le : 21/06/2019
ONGLET 2
Sujet: Re: jcb (another kind of doctor) (#) Mar 7 Fév - 17:44