les informations en vrac
01. new york, berceau des premiers pleurs d'une vie passée. y'a les deux sourires féminins, et les doigts en boudin qui serrent le doigt de celle qui vient de donner naissance. elle est jolie, la première mère ; les bouclés ébènes écrasées contre son visage humide, jusqu'à ce que les yeux découvrent la deuxième mère.
new york, juste quelques mois avant de prendre un nouveau départ. aux adieux des souvenirs jamais tendres d'ici. ici rapidement. ici, ça sera sa nationalité.
02. père jamais présent, s'en est allé parce que maman n'est pas ce qu'il désire,
maxim est son pire cauchemar. elle hantera jamais ses nuits, jamais ses jours de regret. elle se souvient encore,
maxim, de l'histoire qu'on lui rabâche. maman n'aime que ces courbes féminines qui envoûtent sans même crier au secret. elle n'a jamais su, pourquoi, elle s'était donné à lui. mais le bonheur d'avoir donné naissance à sa môme aux yeux d'azur - sait où sa maison est dès que son regard s'y pose. et la gamine aux yeux perçants, ça la fait sourire, parce qu'elle n'a jamais eu le manque d'un paternel sous l'amour enivrant de deux mères trop jolies.
03. puis comme elle est jolie, la gamine des deux adorées. aujourd'hui encore persiste comme le bon, désire entrevoir le bon chez les plus mauvais. elle porte l'amour comme sa confidence et son vœu le plus cher - et elle en aime un, comme elle n'a jamais aimé. désire les jolies histoires, sous son caractère doux. y'a l'écoute de son cœur plus que de ses pensées, suit trop aisément ce qu'il lui murmure le muscle épris des courbes masculines qu'elle lâche plus depuis vingt ans déjà. et il s'appelle
victor. oh, comme elle n'en désire que le moindre baiser, pourvu qu'un jour, elle puisse se faire son adorée, à lui aussi.
04. elle est la gosse solaire par excellence. le fruit d'un amour témoin de sa croissance spectaculaire. parce qu'elle porte son caractère qu'elle affirme, bouffe quand les vicieux se font trop présents. mais comme elle est porte la douceur sur son visage, le sourire à en faire crever le monde entier. manipule sa beauté,
circé du monde moderne. parce qu'elle peut-être mauvaise, s'inspire des traits bien jolis pour obtenir ses désirs. pourtant, elle est avenante, se se fait l'amie toujours présente. elle sourit toujours trop, à s'en niquer les joues. mais elle est là, belle sous son orbe lunaire, comprend le monde et s'adapte à lui. caméléon.
maxim, trop pure, et malsaine à la fois. on sait plus, des fois, sur quel pied danser.
05. et elle, elle s'adonne aux
romans romantiques. parfois de l'antique parce que ça l'obsède. rêve que son nom puisse avoir les notes d'une femme de grand pouvoir. elle lit pendant des heures, se perd parfois dans un chapitre quand elle a promis que le précédent était le dernier. bibliothèque qui dégueule. y'a encore les piles de livres juste à côté qu'il faudra songer à ranger. parce qu'elle collectionne trop facilement les nouveaux romans, les poésies et les romans graphiques à foison. c'est sa passion, rien qu'à elle.
06. et dans le malheur de son romantisme, elle s'éprend des courbes différentes ; féminines, masculines et celles dont on n'impose pas de nom. s'enivre trop aisément. et se fait prendre à son propre jeu. parce que
victor l'obsession depuis qu'elle n'a que quinze ans. parce qu'elle a eu bien de jolies histoires, détruites par son envie de lui. a été la cause de rupture ; a trahie de nombreuses fois la confiance du partenaire. oh, elle en a brisé des cœurs. oh,
maxim, comme tu as eu mauvaise réputation.
07. elle se souvient au lycée, comme elle était brillante ; les bonnes notes et l'entrée dans le groupe des
cheerleaders. lui semble-t-elle avoir été capitaine les deux dernières années. ça lui confère la bourse pour l'université, ça l'a jamais inquiétée. populaire, quand avant elle était que la gamine un peu renfermée dans un coin de la bibliothèque. cliché minable de ces filles dans ces films d'adolescent sur
netflix - qu'elle dévore avec un pot de glace, parce qu'elle veut l'amour que ces jeunes ont dans une passion insouciante. elle a été eux, et désire être eux encore, avec celui dont son cœur dicte les sentiments.
08. se passionne pour les lettres, depuis toute petite. s'adonne à ça durant la période universitaire. se passionne juste encore un peu. rentre dans une filière de littérature (anglaise), pour mieux comprendre ces dieux de lettres qu'elle admire tant. mais c'est l'éducation qui lui donne un coup de cœur. parce qu'elle se spécialise une fois l'entrée au master. c'est ce qu'elle veut faire, faire partie unique de la vie des bambins. comme autrefois elle a eu ces figures emblématiques de ce qu'elle est devenue aujourd'hui.
09. et c'est avec brio qu'elle obtient son diplôme. brillante. comme à son habitude, les notes excellentes - se donne toujours à fond pour obtenir les félicitations. parce qu'elle s'est construire adulte durant toute ces années - plus la gamine d'autrefois, s'affirme un peu plus, persiste souriante mais qu'elle semble plus manipulatrice qu'avant,
maxim. parce qu'elle joue de ses charmes vieillis, s'embellit trop facilement. elle tomberait sûrement de haut, si elle savait comprendre qu'une autre personne tient les ficelles de la marionnette du cœur qu'elle est.
10. c'est ici qu'elle obtient un emploi dans une petite école du coin. maîtresse
maxim, première section de l'école maternelle. jardin d'enfant qu'elle est heureuse chaque matin de retrouver. elle s'épanouit, depuis dix ans maintenant, dans ces multiples classes qu'elle côtoie d'année en année. se plaît à être une figure importante, délaissée l'année suivante, quand pourtant elle les voit toujours grandir, les louveteaux. elle ne changerait sa vie pour rien au monde quand elle la goûte à pleine bouche, sans jamais s'écœurer du goût délicieux à répétition.
11. y'a la musique qui bat trop fort, les doigts qui glissent sur l'humidité fraîche d'un vin blanc qui sort à peine du frigo. chanson de chaque
vendredi soir, à se détendre des hurlements et des pleurs des bambins en manque de l'étreinte parentale. il est
minuit et dans les pièces de sa maison résonnent les notes musicale. (
artic monkeys et la jouissance auditive.) rien qu'à elle, son moment de plaisir, à s'offrir le temps au monde qu'elle coupe, juste quelques heures de la nuit.
12. visite chaque mois, à ces femmes dont elle n'a jamais su se couper. parce qu'elle s'adore, elles trois, les anges féminines, encaissent l'absence de leur gamine depuis bien trop d'années déjà.
c'est fusionnel et ça le restera ; parce qu'elle a le sourire à se niquer les joues en admirant l'amour véritable des deux femmes exemples. parce qu'elle s'ose parfois, à se perdre dans sa chambre d'enfant, à taire encore le bout des doigts sur les photographies qui persistent présentes. oh, ça manque parfois, l'âge bien jeune.
13. elle se tente à comprendre la littérature française, de sa poésie à la langue qu'elle manie à peu près dans le correct. parce qu'elle est compliqué, la seconde langue des grands romantiques.
s'y tente jolie, avec cet accent tant apprécié des natifs. parce qu'elle les adore, elle et son envie trop commune de s'enfuir dans les rues parisiennes. mais pas que, quand ce qu'elle désire un jour, c'est découvrir
la belle italie. 14. oh oui, comme ça lui arrache la mélancolie, les voyages de quand elle n'était qu'un petit monstre sur pattes. à découvrir les rues dans son insouciance et les jeux que les enfants, qu'elle admire dans la cour de récréation, découvrent à leur tour.
mélancolie d'être de nouveau l'ange d'autrefois.
15. et l'instinct maternel, elle ne l'a
jamais pourtant eu. se regrette pourtant à ne jamais se le découvrir quand les mères quémandent trop souvent l'élu.e, et le bambin qui suivra leur génération. parce qu'elle a
trente-cinq ans déjà, et que l'horloge qui tourne l'effraie bien plus qu'elle ne le devrait.
16. et pourtant
'est le mariage qu'elle imagine si bien, les yeux perdus sur l'annulaire, ça attriste, l'anneau d'or ou d'argent qui n'y trône pas.
parce qu'elle désire cette vie avec victor, aucun doute là-dessus. à jamais une autre personne dans son imaginaire bancal. parce qu'elle en brise sûrement encore, des belles histoires, juste pour les beaux yeux roumains.
17. nouveau compagnon qui approche, à la race d'un husky pour partager sa vie.
neo. de ces yeux vairons à s'y perdre des heures encore, et il encourage les footings chaque matin et les longues promenades quand la nuit tombe. parce qu'il n'a que
quatre mois - lui offre le bon vivant comme l'amour qu'elle veut partager trop fort.
18. au style presque atypique - parce qu'elle a les vibes d'un
remus lupin tout au féminin. fripes qu'elle adore, s'accueille dans ces antres durant des heures durant. parce qu'elle s'adore, sous ce style bien particulier, à profiter bien trop souvent de persister comme une image d'antan dans une époque moderne en contraste.
19. ça déconne un peu parfois, la réalité à laquelle elle échappe pour retourner se coucher après l’exercice du dimanche auprès du chien adoré.
grasse matinée du dimanche quand il persiste son jour préféré. à profiter avant de reprendre une nouvelle semaine, auprès des gosses qui lui apportent, à leur manière, l'étincelle de vie qui s'arrête jamais bien.
20. et un café glacé -
trop de fois par jour. c'est sûrement ça, l'énergie dont elle déborde, et le sourire qui persiste sur ses jolies lèvres. parce qu'elle n'a jamais de cesse, de se faire vivre, d'adorer et de savoir profiter de ce qu'on lui offre.
maxim reconnaissante et adorée, s'offre à l'étreinte de ce qui lui arrive sans jamais savoir s'en plaindre.