Less is more (maxym)

Maxym Reed

No easy way out

les informations en vrac

Née à Londres, j’ai passé ma vie dans une famille d’accueil qui avait recueilli plusieurs enfants dont ils ne s’occupaient pas. Ils le faisaient que pour recevoir l’argent à la fin du mois. Les parents étaient des drogués et alcoolique en plus d’être des abuseurs. › Exposée depuis mon plus jeune temps à la drogue, je suis rapidement tombée dans l’excès de consommation moi-même. Je suis devenue clean le moment où j’ai vu mon ami frôler l’overdose. J’ai d’ailleurs essayé de convaincre Aoline, ma meilleure amie, d’arrêter avec moi. › À l’âge de 16 ans, j’ai fui le trou à rat qui me servait d’habitation. Un homme m’a recueilli pendant un moment chez lui jusqu’à ce qu’on me retrouve et me ramène au point de départ.  › Depuis ce temps, j'ai de la difficulté à faire confiance aux gens que je croise.  › Une fois majeure, je suis sortie de la maison avec celui que je considérais comme mon frère, à l’intérieur du foyer d’accueil, pour aller en appartement avec celui-ci. Il a toujours été mon protecteur et continue de l'être. › J’ai toujours eu une passion pour les dessins. Celle-ci m’a permis d’obtenir un emploi en tant qu’assistante d’un tatoueur. Par contre, ce n’est pas pour cette raison que j’en ai.  › Je suis une fille manuelle. Avoir à s’arranger soi-même la majorité du temps a aidé à développer des compétences dans diverses catégories. › Je ne retiens pas ce que j’ai à dire. Je suis honnête et, dans bien des cas, cela m’a attiré des ennuis. › Je n’ai jamais eu de relations sérieuses avec une autre personne. Tout ce que je sais faire est de donner mon corps et profiter des plaisirs charnels. › J’ai commencé à faire des recherches sur ma famille très récemment. Apparemment que j’aurais de la famille dans la petite ville d’Island Bay. J’ai peur de la rencontrer. Peut-être que je digérerais mieux de savoir que mes parents sont morts au fait qu’ils m’ont abandonné là-bas. › Cela fait quelques mois que je suis déménagée avec Aoline, abandonnant tout derrière moi et nous donnant, par l’occasion, une nouvelle chance de tout recommencer et de rayer le passé. › J’adore les chats, ces animaux indépendants sont ceux que je préfère, peut-être parce que je le suis aussi. D’ailleurs, j’essaye de convaincre Aoline dans adopter un. › La boxe est un des seuls sports que je pratique. Cela me permettait de me défouler quand s’en était trop et maintenant, c’est juste devenu une activité régulière. › Je suis plutôt indifférente à ce qui se passe autour de moi. Si tu veux mon attention, assure-toi que je te vois ou que je sache que c’est à moi que tu parles.

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>Cailin Russo ›</pris> maxym reed

   

l'histoire de ma vie

seconde chance

Février 2016. J’ai mal. Je sens mes larmes coulées le long de mes joues alors qu’une main sur ma bouche tente de m’empêcher de faire un son. De toute façon, même si je criais, personne ne pourrait m’entendre. Je crois qu’il n’y a personne dans la maison. Je tente de me débattre, mais rien n’y fait, il est plus fort que moi, plus lourd surtout. Je le sens resserrer ses mains autour de mes poignets et pousser son corps un peu plus sur le mien pour que j’arrête de bouger. Aussitôt que sa main relâche ma bouche pour aller récupérer mon autre main, je cris le plus fort possible. Je gigote tellement que je l’entends sacrer entre ses dents. Cette voix familière que j’entends presque tous les jours. Cette voix qui me rappelle à chaque fois que si je finis par parler de ce qui arrive à quelqu’un, j’allais passer ma vie à subir la même chose, mais dans la rue. Je sens les larmes coulées de plus en plus et je ne cesse de me débattre jusqu’à ce que la voix change distinctement en une voix encore plus familière, plus rassurante. « Max… » Je cesse de me débattre et tout devient noir autour de moi. La voix se fait plus portante, comme si elle n’était qu’à côté de moi et c’est le souffle coupé que j’ouvre mes yeux d’un coup. Une lumière blanche m’empêche de distinguer où j’étais, mais je sens la sueur mélangée aux larmes dans mon visage. Mes yeux s’habituent à la clarté de la pièce qui se trouve être ma chambre et je finis par voir le visage de mon ami à mes côtés. Le visage inquiet, il finit par lâcher mes poignets qu’il tenait dans ses mains et tente de me rassurer. « C’était qu’un autre cauchemar. Attend-moi. » Il se lève du bord de mon lit et sors de ma chambre rapidement. J’ai un frisson de le savoir loin, mais je me ressaisis. Je tente de calmer les battements rapides de mon cœur et mon colocataire réapparait en me tendant un verre d’eau. « Je croyais que c’était fini tout ça. Je croyais que depuis qu’on était sorti de cette maison tu allais mieux. » Je soupire, légèrement irritée que mon ami saute à une conclusion aussi vite pour un simple cauchemar. « Je vais bien. Ce n’est pas comme si je contrôle ce dont à quoi je rêve aussi. » Il s’assoit à mes côtés et je sais qu’il tente de peser ces mots pour ne pas me faire réagir. Je n’ai jamais été clémente avec lui quand il voulait aborder ce sujet avec moi. « C’est juste que… tes cris… » « Je sais. » Je me couche sur mon lit et dépose mon bras sur mon visage en tentant de fermer mes yeux. Je sens mon ami venir se placer à côté de moi. « C’est peut-être le stress. Dis-moi pourquoi tu ne viendrais pas toi aussi ? » C’est à son tour de soupirer sur la question que je lui ai déjà posée plusieurs fois. « Tu sais que je te suivrais partout si je le pouvais, mais je ne peux pas. » Une moue s'installe sur mon visage avant de me coller la tête contre son torse. « On finira par se retrouver, je te promets. » Je le sens s’étirer pour éteindre la lumière. J’essaie de synchroniser ma respiration à la sienne pour m’endormir plus facilement, mais maintenant que j’y pense, l’excitation trace son chemin jusqu’à mon cerveau et toute trace de fatigue se dissipe. Une nouvelle vie allait commencer le lendemain. J’allais partir vers une place loin d’ici, un endroit qui me permettrait probablement d’être une nouvelle personne, d’être moi-même. Island Bay nous donne une deuxième chance à Aoline et moi.