une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| je m'présente, je suis ta sœur (charli) | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: je m'présente, je suis ta sœur (charli) (#) Ven 30 Juin - 12:09 | |
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je m'présente, je suis ta sœuravec @charli lindström Ce n'est pas que c'était une mauvaise idée, de débarquer soudainement à Island Bay, à la recherche d'une demi-sœur dont elle ne sait à vrai dire rien. Mais disons qu'Aspen avait vite réalisé qu'elle ne pouvait pas juste se tourner les pouces. Elle était arrivée avec quelques sous en poche, certes, mais il fallait bien continuer de fournir le compte en banque de sa carte bleue si elle espérait au moins pouvoir rester quelques semaines dans cet hôtel où elle logeait, faute d'autre option. A quoi bon se prendre un studio, ou de se trouver une colocation, alors qu'elle ne prévoyait pas un voyage plus long que la durée de ses vacances.
Alors elle s'était dégoté un petit job dans une pizzeria, en tant que livreuse. On lui fournissait un vélo sur lequel elle pédalait la majorité de ses journées, elle était souvent crevée après ses services, mais au moins, elle avait une rentrée d'argent pour lui laisser le temps de chercher comment retrouver sa sœur.
Ce n'était pas aussi simple qu'elle l'aurait voulu, mais après tout, Island Bay ne se résumait pas non plus à un quartier de trois rues dont on pouvait vite faire le tour. Et avec son job, elle n'avait pas non plus spécialement le temps de s'adonner à ses recherches.
Aspen freine devant la pizzeria et saute au pied du vélo, s'approchant de la porte pour venir récupérer sa prochaine commande. Elle patiente un peu, en profite pour se demander ce qu'elle va entreprendre plus tard pour tenter une nouvelle fois de trouver l'aiguille qu'est sa demi-sœur dans la botte de foin d'Island Bay. Aspen n'est pas du genre à se laisser démoraliser, mais cela fait déjà près de deux semaines qu'elle a atterri ici, et les avancées dans son enquête improvisée lui semble monstrueusement infimes. Elle a beau se dire que tout ne peut pas être aussi simple, elle ne peut s'empêcher de se demander si elle parviendra vraiment au bout de son objectif.
Sans doute un signe du destin, mais quand on lui tend enfin sa commande, son regard accroche le nom et Aspen croit rêver. Lindström. Doit-elle se dire que ce n'est pas qu'une coïncidence, que ce nom, égal au sien, trop suédois pour être courant ici, ne peut être que celui de la demi-sœur qu'elle cherche désespérément ? Pourtant, le prénom n'a rien à voir avec celui qu'elle recherche. Ce n'est pas Solveig qui est inscrit, mais Charli, un nom nettement plus anglais qui rend Aspen un peu perplexe. Elle ne sait que penser, ne sait à quoi s'attendre. Comment pourrait-elle s'assurer de se retrouver face à sa demi-sœur, alors qu'elle ne sait même pas à quoi elle ressemble ?
Glissant les pizzas dans son sac à l'arrière du vélo, Aspen grimpe sur la selle en un clin d'œil et s'élance plus vite qu'à l'accoutumée. Même si le doute persiste, elle ne peut négliger cette lueur d'espoir et plus vite elle obtiendra ses réponses, plus vite elle saura si cette Charli peut ne serait-ce que connaître sa demi-sœur.
Le trajet lui paraît interminable mais Aspen finit enfin par s'arrêter devant une villa luxueuse dans le quartier de South Bay. Elle vérifie l'adresse, s'assure de ne pas s'être trompée et laissant son vélo devant la propriété, elle s'avance vers la porte, les mains serrées autour des cartons à pizzas. Elle sonne, inspirant un bon coup pour apaiser son cœur paniqué et voit la porte s'ouvrir avec un brin d'appréhension.
La chevelure est rousse et longue, ondule comme la sienne, et à cette vision de la rouquine, Aspen ne peut s'empêcher de se dire que cela fait trop d'indices pour ne pas être vrai. Elle se racle la gorge et se force à reprendre contenance, adressant un sourire à celle qui est d'abord sa cliente. Bonjour, Charli Lindström, c'est bien ça ? Peut-être qu'après tout, il y a eu erreur sur le prénom...
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| | | Charli Lindström ONGLET 1 ○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ sujets abordés : troubles alimentaires.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.
○ posts : 2262 ○ points : 80
○ pseudo : nsn.
○ avatar : abigail cowen.
○ DC : andrea, celeste, elliott, riley, romi.
○ crédits : chaussette.
○ inscrit le : 27/04/2021
| Sujet: Re: je m'présente, je suis ta sœur (charli) (#) Dim 2 Juil - 21:39 | |
| ✯ ❋ ✯ ❋ ✯ je m'présente, je suis ta soeur (aspen & charli)
Comme chaque jeune de mon âge – et ceux qui le sont un peu plus, j’attends toujours les vacances comme le Messie. Alors.. ça tombe plutôt bien que le commencement de celles d’hiver se fasse ce soir. Même si à l’université, le programme des cours a déjà été légèrement allégé ces derniers jours. Des professeurs absents, des devoirs en moins. Que demander de plus ? Et forcément, avec un emploi du temps plus léger, je suis déjà à la maison aujourd’hui. Ce n’est pas dans mes habitudes, mais ça ne peut pas faire de mal de se reposer un peu et d’être au calme ici, plutôt qu’à la bibliothèque, à une séance avec ma psychologue ou que sais-je d’autres. Lorsque l’heure du déjeuner arrive, mon ventre se fait entendre. Je descends naturellement au rez-de-chaussé pour voir ce qu’il y a dans le réfrigérateur, mais celui-ci est tristement vide et pour être honnête, je ne suis pas certaine d’avoir le courage de cuisiner quelques choses, même si je trouve de quoi me sustenter dans les placards. Je me pose quelques minutes et réfléchi à ce que je pourrais bien faire. La réponse est rapidement trouvée lorsque mon regard est attiré par un menu aimanté à la porte du réfrigérateur. Il s’agit de celui d’une pizzéria qu’Iggy a l’habitude d’appeler – notamment parce que les pizzas restent bonnes même si elles ne sont réchauffées et mangées que quelques heures après la commande. Je ne réfléchis pas longtemps avant de prendre mon téléphone et pour passer la commande. Volontairement, j’en prends deux, une pour ma mère et une pour moi. Elle n’est pas ici pour l’instant, mais elle devrait bientôt revenir et j’ose espérer qu’une petite attention comme celle-ci lui fera plaisir. Avec un peu de chance, l’endroit n’est pas trop convoité aujourd’hui et la livraison se fera vite – c’est beau de rêver, surtout sur l’heure du midi. Étant étrangement optimiste à ce sujet, je décide de rester à cet étage. Bien que sportive, il est inutile de faire des trajets inutiles. En seulement quelques minutes, quelqu’un se présente devant la porte et à l’ouverture de celle-ci, je ne peux m’empêcher d’être surprise. Mauvaise ou bonne surprise, je n’en sais rien. « Bonjour.. » Ce qui se trouve face à moi est plutôt troublant. On ne peut pas dire que les personnes rousses sont en supériorité numérique en Nouvelle Zélande, mais ce n’est pas ce qui me perturbe le plus : cette jeune femme a la particularité d’avoir des traits qui me sont familiers. C’est un peu fou dit comme cela, mais c’est si j’avais l’impression de me voir. « C’est pour les pizzas ? » Dis-je, alors que mon regard finit par se reposer sur les boites que la jeune femme tient entre ses mains. Bien sûr qu’elle est là pour cela et il n’est peut-être pas utile de lui faire perdre son temps pour une mauvaise blague que semble me jouer mon esprit. « Je reviens, je vais chercher de l’argent. » Au bruit de la sonnette, j’aurais mieux fait d’arriver directement avec mon porte-feuille, mais il faut croire que mon estomac était pressé. « Entrez si vous voulez. » Je ne sais pas ce qu’il est coutume de faire dans son boulot, si rentrer chez les gens est autorisé. Dans le doute, je laisse la porte légèrement ouverte, alors que je me retourne pour aller récupérer mon sac un peu plus loin et fouiller dedans pour trouver de quoi la payer.
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