une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
|
|
| cruel summer ☍ toni | |
| Auteur | Message |
---|
Luca Flores ONGLET 1 ○ âge : trente-quatre ans, née un quinze novembre.
○ statut : pas tout à fait habituée au mariage, et pourtant déjà veuve. Et peut-être maman ?
○ métier : entre deux jobs, pas encore sûre de la suite.
○ quartier : south bay, dans la maison de sa défunte épouse.
○ orientation sexuelle : elle se dit bisexuelle, avec un fort penchant vers la gent féminine.
○ posts : 1462 ○ points : 0
○ pseudo : ivy
○ avatar : eiza gonzález
○ crédits : avatar : isharewhereiwant ; gifs : mikhailoaleksandr
○ inscrit le : 06/01/2022
| Sujet: cruel summer ☍ toni (#) Mer 12 Juil - 23:38 | |
| what doesn't kill me makes me want you moretoni ☍ oksana
26.11.2012 Je n’ai pas été chez moi du week-end. Enfin, je suis rarement chez moi de toute façon, puisque la perspective de croiser mon paternel n’est jamais très alléchante, surtout en ce moment. Depuis mon accident, c’est comme s’il s’était soudainement souvenu que j’existais et qu’il était censé me ‘protéger’. Protéger de quoi ? J’en ai pas la moindre idée, et je pense que lui non plus. Il m’interroge sur mes sorties, mes fréquentations, etc… Il a même essayé de me priver de sorties ce week-end parce que j’ai osé ‘mal lui parler’, c’est pour dire ! Mais s’il voulait vraiment m’empêcher de sortir, il faudrait déjà qu’il soit à la maison, et de toute façon, ça fait longtemps qu’il n’a plus droit d’opinion sur ce que je fais de mes soirées, et avec qui. C’est pareil dans l’autre sens, remarque. Je pense qu’il s’est trouvé une nouvelle conquête du moment, si j’en crois le parfum de cologne dans la salle de bain depuis quelques semaines. Une odeur insupportable si vous voulez mon avis, mais j’imagine qu’il ne faut pas être très futée pour tomber dans les bras de Tybalt Huxley… Oui bon okay, peut-être qu’il a un certain charme ; et un joli portefeuille. Je suppose que ça doit suffire quand on est jeune et paumée… Pauvres filles. Et en parlant de ‘pauvre fille’, la paire de talons que je croise dans l’entrée en descendant de ma chambre, ce lundi matin, me laisse penser que les choses se précisent entre eux ; il ne ramène pas souvent ses conquêtes à la maison, peut-être par peur qu’elles tombent sur moi et que je les fasse fuir ? Il aurait bien raison. Il y en a carrément une qui a voulu que je l’appelle ‘maman’ alors qu’on se connaissait depuis cinq minutes… Du délire. Avec une pointe d’appréhension, j’avance en direction de la cuisine, d’où un crépitement de friture se fait entendre. Décidément, il sait se trouver des boniches pour lui faire à manger ! Quoi qu’il est assez tard, il est sûrement déjà parti pour la journée. Moi, j’ai profité du début des vacances scolaires pour faire la grasse matinée. Et elle aussi, apparemment ? Sans un mot, ni même un bruit, j’avance sur la pointe des pieds dans la cuisine, où l’étrangère me tourne le dos. Après quelques secondes, je finis quand même par m’éclaircir la voix, pile derrière elle, tout en allant ouvrir le frigo pour en sortir la bouteille de lait de laquelle je bois une gorgée. Du coin de l’oeil, je la surveille toujours, et note au passage qu’elle n’a pas l’air bien frileuse… Enfin pas plus que moi, avec mon t-shirt large et mon string. Mais moi, j’ai seize ans. Tout le monde s’attend à ce que je fasse des conneries et que je sois en petite tenue devant n’importe qui. C’est quoi son excuse, à elle ? « Il aime son bacon bien croustillant, si jamais. Mais il faudra s’y prendre plus tôt si c’est pour le lui apporter au lit. » D’un côté, ça m’arrange qu’il se trouve quelqu’un qui cuisine. Mais c’est loin d’être une raison pour être agréable, et puis, j’attends toujours qu’elle se retourne pour enfin voir à quoi elle ressemble. |
| | | Kiana Davis ONGLET 1 ○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
○ posts : 4002 ○ points : 50
○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
○ avatar : Lively
○ crédits : selly (ava)
○ inscrit le : 23/06/2016
| Sujet: Re: cruel summer ☍ toni (#) Jeu 27 Juil - 11:04 | |
| Tybalt a été le premier à mordre à l’hameçon, et je dois dire que je n’ai pas de temps à perdre pour le plan que j’ai mis en place. Je dois absolument rester en Nouvelle Zélande, et le mariage est ma dernière solution. Quoi de mieux que trouver un homme avec un bon porte feuille pour passer une année ou deux, se marier, lui faire miroiter la lune et se barrer ? Tybalt semble être tout écrit pour ça, et je ne compte pas lâcher ma prise. C’est la première nuit que nous passons ensemble, et j’avoue que je m’attendais à pire. Il n’est pas le meilleur coup qu’on puisse imaginer, mais ça fera l’affaire, surtout que je ne compte pas m’en tenir à ça, je vais seulement devoir être discrète. Ce matin, l’homme est parti tôt pour aller travailler, quant à moi, je suis en repos, et je profite d’une heure ou deux de sommeil supplémentaire. Au réveil, après un étirement de quelques minutes, je me décide à quitter le lit pour aller me préparer un petit déjeuner. C’est donc simplement vêtue d’un tanga et d’un débardeur à fines bretelles que je descends pour me rendre à la cuisine. Je trouve mon bonheur dans le frigo et commence à faire cuire mon bacon et mes oeufs, quand j’entends un raclement de gorge derrière moi, en même temps que le bruit de la porte du frigo. Je tourne la tête au moment où la jeune femme engloutis quelques gorgées à même le goulot de la bouteille de lait, et me retourne pour finir de faire cuire mon bacon. « Bonjour… » On va rester polie, l’idée n’est pas de se mettre à dos la petite princesse de son papa chéri. Enfin, c’est comme ça qu’il me l’a dépeinte. « Il aime son bacon bien croustillant, si jamais. Mais il faudra s’y prendre plus tôt si c’est pour le lui apporter au lit. » Un sourire étire le coin de mes lèvres, pour moi même plus qu’autre chose, parce que clairement, je n’aurai pas été du genre à lui faire son petit dej, encore moins à lui apporter au lit. Je me retourne alors avec le manche de la poêle en main, et fais face à la demoiselle. « Il est parti depuis un moment, et entre nous, les hommes ont pas besoin des femmes pour se faire cuire leur bacon. » Je lui adresse un clin d’oeil, histoire d’instaurer un départ complice ou quelque chose qui y ressemble, même si au fond de moi, je ne compte pas faire amie-amie avec la fille de l’homme que j’utilise. « C’est donc toi, la fameuse Oksana. Ton père n’a d’yeux que pour toi tu sais… » Je fais glisser les lames de bacon grillées dans une assiette et la pousse dans sa direct. « Sers toi si tu en veux. » Je récupère cette fois la poêle avec les oeufs brouillés et pose la poêle chaude sur un dessous de plat, au milieu de l’ilot central de la cuisine. « J’m’appelle Toni. Je sais pas s’il t’avait parlé de moi avant aujourd’hui, j’avoue que je m’attendais pas à te voir là, je me serai habillée un peu plus pour descendre… » Je baisse les yeux sur ma tenue, ou plutôt non tenue, mais après tout, elle est pas bien vêtue non plus. Et puis, on s’en fout non ? |
| | | Luca Flores ONGLET 1 ○ âge : trente-quatre ans, née un quinze novembre.
○ statut : pas tout à fait habituée au mariage, et pourtant déjà veuve. Et peut-être maman ?
○ métier : entre deux jobs, pas encore sûre de la suite.
○ quartier : south bay, dans la maison de sa défunte épouse.
○ orientation sexuelle : elle se dit bisexuelle, avec un fort penchant vers la gent féminine.
○ posts : 1462 ○ points : 0
○ pseudo : ivy
○ avatar : eiza gonzález
○ crédits : avatar : isharewhereiwant ; gifs : mikhailoaleksandr
○ inscrit le : 06/01/2022
| Sujet: Re: cruel summer ☍ toni (#) Sam 19 Aoû - 15:22 | |
| what doesn't kill me makes me want you moretoni ☍ oksana
On ne peut pas dire que c’est la politesse qui m’étouffe, ce matin. Mais pour ma défense, je ne vois pas l’intérêt d’être agréable avec quelqu’un qui va probablement disparaître du paysage aussi vite qu’elle est arrivée. Il y a de grandes chances pour que j’en fasse ma propre affaire personnelle, d’ailleurs, juste pour me tenir occupée pendant l’été. « Il est parti depuis un moment, et entre nous, les hommes ont pas besoin des femmes pour se faire cuire leur bacon. » Elle se retourne enfin, et malgré le sourire qu’elle m’adresse, je reste muette, bouche bée d’enfin la découvrir de face. De dos, j’avais déjà pu remarquer qu’elle avait des jambes interminables, mais alors maintenant que je vois l’autre côté… Comment il a fait pour se dégoter un canon pareil !? A moins qu’il l’ait payée, ce qui ne m’étonnerait qu’à moitié pour être honnête. Mais ce serait quand même sacrément gonflé de ramener une escort girl à la maison, surtout pour la laisser seule au petit matin… « C’est donc toi, la fameuse Oksana. Ton père n’a d’yeux que pour toi tu sais… » Je tique quand elle m’appelle par mon prénom. Pourquoi il lui parlerait de moi, déjà ? En plus de faveurs sexuelles, elles jouent aussi les psy sur l’oreiller ? Je grimace un peu en imaginant la scène - ou plutôt, en chassant de mes pensées l’image qui vient de se former. D’ailleurs, elle n’est probablement pas très douée pour écouter, parce que je ne vois pas dans quel univers mon paternel pourrait donner cette impression. Mais j’imagine qu’elle est sûrement très douée dans d’autres domaines, pour compenser… « Sers toi si tu en veux. » Je suis chacun de ses gestes en gardant un silence religieux, presque trop sous le choc pour avoir une quelconque réaction. Enfin si, machinalement, je rebouche la bouteille de lait, avant de la replacer dans la porte de frigo, et de refermer cette dernière en me privant de l’air froid qui s’en dégageait. Il faisait déjà aussi chaud tout à l’heure ? « J’m’appelle Toni. Je sais pas s’il t’avait parlé de moi avant aujourd’hui, j’avoue que je m’attendais pas à te voir là, je me serai habillée un peu plus pour descendre… » Cette fois, c’est elle qui ramène mon attention sur sa tenue, et mes yeux perdent de l’altitude, bloqués un peu trop longtemps sur les formes qui se distinguent sous le débardeur moulant. « Je, euh… non, ça va. Te gêne pas pour moi. » Bon, bah c’est raté pour l’opération Sale Gosse. Et je finis par détourner les yeux, attrapant une assiette pour me servir dans la poêle et fuir son regard. Mais je sens que le sien ne me lâche plus, pour autant. Peut-être qu’il faudrait que je lui réponde, pour qu’elle arrête ? C’était quoi sa question, déjà ? « Non, il m’a pas parlé de toi. Enfin il me parle pas tout court, donc c’est pas juste toi. » Entre deux doigts, j’attrape une tranche de bacon encore chaude, pour la porter à mes lèvres et y croquer avec appétit, avant de la relâcher dans mon assiette. Mais ma bouchée me brûle la langue, alors je me rue de nouveau vers le frigo, d’où je sors la bouteille de jus d’orange de laquelle je bois aussi directement au goulot. « Je sais pas ce que Tybalt t’a raconté sur moi, mais t’as pas dû bien entendre. Ou alors il t’a menti. » Je hausse les épaules d’un air détaché. Pourquoi il aurait menti à mon sujet ? Je n’en ai pas la moindre idée. Et j’enchaîne, tout en lui offrant la bouteille que j’ai toujours dans la main. « Qu’est-ce qu’une nana comme toi fait avec lui ? Il te paie ? » Mes paroles ont dépassé mes pensées… Mais à ce compte là, c’est vraiment juste de la curiosité, même si une petite partie de moi voudrait déjà la détester - sans succès. |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: cruel summer ☍ toni (#) | |
| |
| | | | cruel summer ☍ toni | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|