contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
○ âge : trente ans. elle reste dans le déni. (19/08)
○ statut : célibataire. elle essaie d’oublier sa première relation pour aller de l’avant. mais ce n’est pas simple quand les sentiments sont encore trop présents…
○ métier : kinésithérapeute pour les sportifs. barmaid de temps en temps dans le bar de son oncle, mais c’est de plus en plus rare.
○ quartier : #174, un appartement, à north bay.
○ orientation sexuelle : homosexuelle, elle aime les femmes. elle est fière de l'être, maintenant.
○ sujets abordés : décès d'un proche, cancer, difficultés à assumer son homosexualité.
○ sujets sensibles : ras, on en discute.
○ informations en vrac : ezra est très sportive, parfois trop. si elle ne fait pas son sport quotidien, elle le vit très mal. + elle est de très mauvaise humeur quand elle a faim. + elle boit un café corsé tous les matins en se levant. n'essayez pas de lui parler avant qu'elle l'ait bu. + elle est très anxieuse, mais ne le laisse pas paraître. + elle a tendance à fuir très rapidement les choses. + elle en a voulu à ses parents de n'être jamais venu la voir aux États-Unis. c'est aussi pour ça qu'elle n'est jamais revenue à Island Bay. + elle est très sujette aux cauchemars. + elle avait un chat, Mallow, qu'elle a laissé à sa colocataire, Pénélope. + elle est accro aux mac&cheese. + elle déteste le thé. + elle ne mange jamais le matin. ça lui file la nausée. + petite, elle avait très peur des kiwis. oui, les fruits. sans trop savoir pourquoi. maintenant, elle arrive à gérer, mais n'allez pas la défier. + elle est passionnée par son métier. elle rêve d'accompagner à nouveau un grand sportif, pourquoi pas lors des prochains jo. + la famille d'ezra est de confession juive. ses parents lui ont toujours laissé le choix. elle ne s'est jamais retrouvée dans cette religion. malgré-tout, elle essaie de respecter certaines traditions. + sa famille est très grande. si isaac et ezra sont une fratrie de deux, cela est très étonnant. ils ont de nombreux oncles, tantes, et cousins. ils vivent entre la Nouvelle-Zélande et les États-Unis. + elle n'est pas très douée avec les enfants. elle ne sait pas y faire, en réalité. ils la terrorisent. c'est aussi pour ça qu'elle n'a jamais vraiment voulu rencontrer sa nièce.
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Sujet: alerte à l'eau. (clare) (#) Sam 12 Aoû - 10:14
La journée avait plutôt mal commencé pour la psychiatre. Ce week-end, c’était le sien, et elle avait prévu d’aller récupérer sa petite fille vers 10h, directement chez son ex-mari. Ce moment, elle l’attendait depuis quinze jours et c’est ce qui lui avait permis de tenir sa semaine. Maggie lui manquait énormément et cela commençait à être difficile sans elle. Elle devenait ronchonne, était pessimiste et manquait de chaleur humaine. Elle attendait ce samedi comme le Saint Graal, mais malheureusement, un coup de fil d’Henry avait modifié la donne ce matin au réveil. La petite était malade, une grosse gastro, fulgurante apparemment. Une maladie très contagieuse, ils étaient tous malades là-bas. Son ex-mari lui avait donné le choix : soit tu la récupère, à tes risques et périls, soit tu nous la laisse, et tu peux la récupérer quand ça va mieux, en avance. Honteuse, Max avait opté pour la seconde solution. Le vomi, ce n’était pas son truc, et celui de sa fille n’y changeait rien. De toute façon, à quoi ça servait de profiter de sa petite fille malade. Elle préférait la récupérer quand tout irait mieux, et l’emmener en séjour au bord d’un lac ou dans un parc d’attraction pour la réconforter de ne pas s’être occupée d’elle. Bref, après ce coup de fil matinale, la blonde s’était préparée pour son footing habituel et avait fait le tour du quartier. Ensuite, elle s’était posée dans son café favori pour boire un grand café pour bien commencer la journée puis s’était convaincue d’aller faire un tour au parc avant de revenir à la maison.
Le parc d’Island Bay grouillait de monde et de touristes. Si le mois d’août est plutôt synonyme de chaleur pour une partie du monde, la Nouvelle-Zélande échappe à la règle. Le mercure affichait seulement 12°C. Alors qu’elle s’était posée sur un banc afin d’observer un peu la foule, Max aperçoit au loin un groupe de jeunes ados s’amuser avec des pistolets à eau. Elle soupira, exaspérée de voir la jeunesse se provoquer volontairement des rhumes et des angines. Ce n’était pas la saison, c’était ridicule. Malgré tout, la blonde décida de continuer à regarder la scène un peu loufoque. Tout-à-coup, elle aperçut une femme, prostrée au sol, derrière un buisson, et qui semblait légèrement en panique. Elle la reconnut très vite. C’était Clare, l’une de ses patientes. Elle ne semblait pas très en forme alors la psychiatre se leva afin de s’approcher d’elle. “Bonjour Clare. Tu te sens bien ?” lui demanda-t-elle, en s’accroupissant devant elle. Elle savait sa patiente traumatisée par l’assassinat de son paternel devant ses yeux, alors, elle voulait s’assurer qu’elle ne confonde pas pistolet à feu et pistolet à eau.
Sujet: Re: alerte à l'eau. (clare) (#) Ven 18 Aoû - 11:05
Même en ayant vraiment beaucoup d’imagination, rien ne pouvait laisser présager ce qui était en train de se passer. Et pour cause : Clare n’a aucune raison d’être là. Rien ne l’oblige à passer par le parc ; ce n’est pas sur son trajet et elle n’a pas de chien ou d’autre animal qu’on pourrait balader au bout d’une laisse, ni d’enfant à surveiller sur l’aire de jeux. Et pourtant elle est là. De bon matin, qui plus est. Week-end ou pas week-end, ça ne change strictement rien quand on s’occupe d’un centre de désintoxication. Vous pouviez faire une croix sur la grasse matinée du samedi matin et être tiré du lit par un coup de fil vous annonçant que l’un des patients avait essayé de se taillader les veines ou était en proie à une crise quelconque. Autant de très bonnes excuses qui lui servent au quotidien à expliquer pourquoi elle préfère s’occuper des autres plutôt que d’elle. Bref, tout ça pour dire que non, elle n’a rien à faire là mais qu’elle y est quand même. Pour une raison aussi simple qu’un peu nulle d’ailleurs : l’envie d’une crème glacée. C’est pas vraiment la bonne saison pour ça et puis Clare n’a même pas l’excuse du elle vient d’ailleurs et les saisons sont inversées parce que là d’où elle vient, c’est aussi l’hiver et puis ça fait dix ans qu’elle est là, même si ç’avait été différent, elle aurait largement eu le temps de s’y habituer. C’est juste qu’il ne devrait pas y avoir de bonne saison pour manger des glaces, voilà tout. Puis en parlant de ça, ses préférées sont celles de ce petit vendeur au beau milieu du parc. Mais si, celui où les enfants font une file qui pourrait vous dissuader presque tous les après-midis, celui qui ne lave pratiquement jamais sa cuiller avant de la plonger de parfum en parfum ce qui fait que vous risquez de choper la salmonellose tous les parfums finissent par se mélanger un peu entre eux. Mais là, c’est le matin et week-end ou pas week-end, il n’y a pas un chat. En fait, tous ces petits monstres sont occupés à faire une bataille d’eau. Par ce temps, oui. Mais là encore, rien n’aurait pu laisser présager ce qui arriva ensuite. Tandis qu’elle récupère sa glace, Clare est assaillie par des flashs de son passé. D’abord ceux du jour où son père s’est fait assassiner là-bas, en Afrique du Sud. Puis de la fois où c’est sur elle qu’on a tiré. Parce que ces mômes sont armés. Oh, de pistolets à eau, bien sûr, mais on dirait pour l’instant que Clare n’est plus capable de faire la différence. C’est ainsi que sa crème glacée s’écrase au sol et qu’elle finit presque par ramper jusqu’au buisson le plus proche. Prostrée, elle ne s’attend pas à ce qu’on l’aborde. C’est pourtant ce qui arrive et, au lieu d’avoir un sursaut comme on pourrait s’y attendre, elle tourne la tête avec lenteur comme sortant de son rêve. Ce qui est un peu le cas puisque l’espace d’un instant, elle était de retour à Bloemfontein. Max. Il ne lui faut pas longtemps pour la reconnaître mais quelques secondes au moins pour comprendre ce qu’elle fait là. « Max ? » Puis la question trouve enfin un moyen de monter au cerveau et sans mot dire, Clare secoue la tête. Non, elle ne se sent pas bien. C’est juste un peu difficile à formuler.
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Sujet: Re: alerte à l'eau. (clare) (#) Jeu 24 Aoû - 22:06
Max est une femme qui n’aime pas tellement casser ses habitudes. Ses week-ends sans sa fille sont toujours les mêmes, elle a ses routines, son café préféré, et elle aime se détendre au parc d’Island Bay après son footing matinal. Elle aime y observer la foule, analyser les comportements, les réactions. Son côté psy prend parfois le dessus, comme c’est le cas aujourd’hui. Un groupe de jeunes adolescents s’amusent avec des pistolets à eau, une situation qui pourrait paraître anodine, mais qui peut ne pas l’être lorsque l’on s’est déjà retrouvé face à un véritable pistolet. Heureusement, ce n’est pas le cas de Max. Les seules fois où elle voit des armes, c’est lorsqu’elle rend visite aux soldats directement à la base militaire. Attentive, Max observe autour d’elle, quand elle aperçoit l’une de ses patientes, Clare. Une femme tout à fait adorable, avec qui elle passe de bonnes séances et qui a énormément progressé depuis le début de la thérapie. Mais voilà, Clare fait partie de ces gens qui ont déjà eu un pistolet en face d’eux, un véritable, et le traumatisme est là. Max ne réfléchit pas une seconde de plus et s’approche de la femme, prostrée derrière un buisson. Lorsque la psychiatre l’aborde, la femme tourne la tête de manière mécanique, simplement pour prononcer son prénom. Elle ne va pas bien. Max l’a vu au loin, et elle en a maintenant la certitude. Doucement, la psychiatre s’approche d’elle, pour s’accroupir derrière elle. “Je vais déposer ma main sur ton épaule, Clare. Tout va bien.” dit-elle, pour la prévenir. Elle dépose sa main sur l’épaule droite de Clare, pour lui signifier qu’elle n’est pas seule. Cette marque d’affection est sincère et aide souvent à sortir de ce genre de situation. La main est rassurante, et se veut comme une porte de sortie. Un ancrage à la réalité. Max respire doucement, pour essayer d’apaiser la respiration inquiète de sa patiente. “Ce sont des pistolets à eau. Tu es en sécurité, tu n’es pas en danger.” murmure-t-elle, doucement, sur un ton calme. Elle se doute que ces mots n’iront pas guérir le traumatisme de Clare. L’idée n’est pas là. Pour l’instant, il faut l’apaiser et la faire revenir dans la réalité. “Tu peux t’allonger par terre si tu en as envie, pour fermer les yeux. Je peux te parler, et nous pouvons, ensemble, nous échapper hors de ce moment stressant.” propose Max. Une méditation, ça fait toujours du bien, c’est la solution à tout selon elle. Et peu importe ce que les gens autour d’elles en pensent. Le regard des autres ne l’inquiète et ne la dérange pas du tout. Ce n’est pas important. Pour l’instant, Max focalise toute son attention sur Clare pour l’aider à aller mieux.
Sujet: Re: alerte à l'eau. (clare) (#) Mar 5 Sep - 20:13
Maintenant que la voix de Max résonne à ses oreilles, Clare s’efforce de se rappeler qu’elle n’est pas à Bloemfontein mais dans un parc d’Island Bay. Et que personne n’est en train de jouer avec de vraies armes à feu mais avec des pistolets à eau. Pas simple, mais la voix de sa psy devrait parvenir à l’y aider. Elle se concentre, s’y accroche, mais baisse quand même les yeux sur la main posée sur son épaule, comme surprise de la voir là. Surprise peut-être, mais pas effrayée. Et ce soutien lui fait du bien, l’aide à se calmer petit à petit. Puis elle acquiesce tandis que Max lui fait savoir qu’il s’agit de pistolets à eau et qu’elle n’est donc pas en danger. Le paysage change tout doucement. Le vert éclatant de la pelouse autour refait surface, les rires des enfants qui s’amusent à se tremper se font entendre, le vent frais caressant sa peau. Ce qui lui permet, sans geste brusque, de sortir de son buisson. Là-dessus, Max lui propose de s’allonger dans l’herbe pendant qu’elles discutent, le temps de se remettre de ses émotions. Ce que la blonde accepte à nouveau d’un hochement de tête. Pour l’heure, elle se fiche bien de ce que les gens autour pourraient dire. En fait, elle ne les voit même pas, elle les entend seulement. Et à moins de ne pas avoir l’ouïe assez fine pour entendre certaines remarques qui pourraient éventuellement être désobligeantes, elle a l’impression que personne ne trouve vraiment ça bizarre qu’une adulte ait été se planquer dans un bosquet. S’ils l’ont seulement vue, eux aussi. L’égocentrisme a ça de bien qu’on ne fait pas toujours attention aux autres et que, par conséquent, on rate aussi leurs moments gênants. Clare s’étend donc en faisant tout de même attention à ne pas le faire dans une flaque de boue et évite de fermer les yeux. Fermer les yeux serait le meilleur moyen de faire ressurgir des souvenirs qu’elle préfère mettre de côté pour l’instant. Par contre, elle observe le ciel tout en inspirant et expirant profondément. Et ça va déjà mieux. Par culpabilité, elle se mordille la lèvre inférieure avant d’émettre un rire nerveux. « Dire que je me croyais à peu près guérie… Voilà qu’une bande de gosses armés de pistolets à eau me prouvent le contraire. » Au fond d’elle, Clare trouve ça pathétique. Mais elle sait qu’elle ne devrait pas. C’est pas en passant son temps à se blâmer que ça va faire avancer quoi que ce soit.
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Sujet: Re: alerte à l'eau. (clare) (#) Ven 29 Sep - 21:37
La journée prenait une tournure différente que ce que Max avait pu imaginer. Quand les enseignantes expérimentent l’école à l’extérieur, Max, elle, découvrait une séance d’aide thérapeuthique en plein milieu d’un parc urbain. C’était une situation plutôt cocasse : des jeunes qui s’amusent avec des pistolets à eau, et une de ses patientes qui paniquent. La psychiatre décide de s’en mêler afin de la rassurer, au mieux, pour que Clare puisse se sentir mieux et vivre un peu mieux ce traumatisme encore difficile. La voix de la thérapeuthe la guide pour l’emmener sur la voie de la stabilité émotionnelle, et la femme termine par s’apaiser un peu. La quarantenaire se retrouve un peu rassurée lorsque sa patiente émet un rire nerveux. Elle a l’air de culpabiliser, ce que Max comprend, même si bien évidemment ce ne doit pas être le cas. “Tu n’as pas à penser ça. La guérison est longue, mais tu vas déjà beaucoup mieux. Regarde, tu n’as pas perdu connaissance.” dit-elle, pour ironiser un peu la situation. La psychiatre le sait, elle l’a constaté : même si Clare vit un moment compliqué actuellement, elle va mieux. Beaucoup mieux. Il y a eu énormément de progrès depuis le début de leur thérapie ensemble, Max est forcée de le constater à chaque fois. Et ça ira de mieux en mieux, elle en a conscience. “Tu es forte et un jour, ce genre de situation se passera bien. Ça peut prendre un peu de temps, mais tu vas y arriver. On va t’offrir tous les outils pour.” dit Max en souriant. “Tu peux ouvrir les yeux et te redresser si tu te sens mieux.” Bien-sûr, c’est une proposition. Les jeunes semblent avoir arrêté de faire les imbéciles, et se sont éloignés. Le cadre est sain, l’environnement est sécurisant alors Clare devrait maintenant aller mieux. Max s’assure de prendre le temps qu’il faudra pour l’accompagner aujourd’hui. Après tout, c’est son métier.
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Sujet: Re: alerte à l'eau. (clare) (#) Jeu 5 Oct - 21:44
Allongée dans l’herbe, les yeux clos, Clare tâche de se représenter les nuages au-dessus de sa tête. Ils ont l’air lourds et se teintent bien souvent de gris, ce qui pourrait être annonciateur de pluie mais pas forcément. Sa mère, si elle aussi était toujours de ce monde, aurait pu le dire avec certitude ; peut-être parce qu’elle avait un don pour prédire la météo, peut-être parce qu’il pleut pas souvent du côté de l’Afrique du Sud. Tout en observant mentalement les cieux, elle inspire et expire lentement pour se calmer. Une technique qu’elle connaît bien pour la conseiller souvent aux personnes en crise de son centre. Parfois ça marche, parfois c’est ainsi qu’on tombe dans l’hyperventilation. Mais là, Clare ne perçoit pas le picotement familier qu’on ressent dans ce genre de moments. Et pour cause, la voix de Max l’aide à relativiser. Bien sûr, s’entendre dire qu’elle ne devrait pas penser de cette manière ne change rien à l’affaire, ce qui aide c’est de se rappeler qu’en effet, elle n’a pas perdu connaissance. Clare n’a jamais été une chiffe molle – et elle sait que ça n’a rien à voir. Bardée de traumas, au passé pas facile mais comme tout le monde ou presque, c’est juste que ses traumas ne sont pas ceux des autres. Et c’est une bonne chose parce qu’elle ne souhaite les siens à personne. Un sourire étire ses lèvres parce qu’elle ne se souvient pas être jamais tombée dans les pommes. Enfin, hormis la fois où on lui a tiré dessus, bien sûr. Et peut-être bien que c’était en partie à cause du choc, mais c’était aussi et surtout à cause de son sang en train de se déverser à même la terre battue. Se sentir tourner de l’œil, oui, bien sûr que ça lui est déjà arrivé, comme à tout le monde, mais arriver au bout du processus, pratiquement jamais du coup. Une femme forte, oui, elle suppose que c’est ce qu’elle est à bien des égards : elle peut supporter cette épreuve. Les bruits alentours lui indiquent que la marmaille s’est éparpillée, qu’elle ne craint plus rien et comme invitée à le faire, Clare ouvre les yeux et se dresse d’abord sur un coude pour vérifier que c’est pas seulement son esprit qui lui joue des tours. Non, tout va bien. Hésitant, son sourire revient pourtant. « Je suis désolée que tu m’aies trouvée dans cet état. C’est sûrement pas vraiment l’idée que tu devais te faire d’une balade au parc. » Elle sait qu’elle ne devrait pas s’excuser parce qu’elle n’a pas choisi de se trouver plus ou moins au mauvais endroit au mauvais moment, mais ça reste un réflexe : on n’aime jamais occasionner un quelconque ennui à qui que ce soit.
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