contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
Sujet: That kind of therapy money can't buy (celeste) (#) Mer 11 Oct - 0:03
a good friend and a glass of wine, that kind of therapy money can't buy crédit/ maya ✶ @celeste wade
La semaine précédente, Maxyne avait passé une journée en compagnie de sa mère. A la suite d'une après-midi shopping, les deux femmes étaient ensuite allées se détendre au spa entre massage et bons petits plats. Juste avant de quitter le centre commercial pour le centre thermal où elles étaient attendues, la nageuse avait repéré un haut sympa en magasin, un coup de coeur coloré affublé du visage d'une artiste qu'elle appréciait beaucoup : Frida Kahlo. Peintre mexicaine à la vie marquée par les drames, elle avait déployé un talent fou dans ses oeuvres. Femme forte, engagée, autodidacte et audacieuse, elle était de celles qui inspiraient Maxyne. Par manque de temps, la blonde avait acheté le vêtement sans l'essayer. Par la suite, lorsqu'elle l'avait enfilé chez elle, force avait été de constater que la taille du haut n'était pas la bonne. De peur de passer à côté de la date d'échange limite, Maxyne profita d'un moment de libre après le travail pour rapporter celui qui ne lui convenait pas.
Lorsqu'elle arriva dans le centre commercial, elle se rendit directement dans le magasin concerné. Dans les rayons, elle trouva le haut à la bonne taille et elle se dirigea vers la caisse munie du nouveau et de l'ancien vêtement, le vieux ticket de caisse entre les mains. Alors qu'elle attendait son tour, il lui sembla soudain reconnaître la personne qui se tenait devant elle dans la file. « Céleste ? » Les deux jeunes femmes se connaissaient depuis longtemps, comme des amies de loin. A présent, Maxyne était en couple avec le petit frère de la brune alors elles seraient sans doute amenées à se croiser plus souvent. Même si la blonde le fréquentait depuis un moment, Lane lui avait expliqué avoir récemment annoncé la nouvelle à certains membres de sa famille, officialisant ainsi leur relation. Depuis lors, Maxyne n'avait pas encore croisé de membres de sa fratrie. Jusqu'à aujourd'hui. « Salut ! Ça va ? » La nageuse passait parfois prendre un café dans le commerce de Céleste mais elle n'y était pas repassée ce mois-ci. Elle n'avait pas cherché à l'éviter, simplement l'occasion ne s'était pas présentée. Le temps et surtout la vie défilaient. « Je ne sais pas toi, mais si je ne m'écoutais pas, je ferai chauffer ma carte bleue ici. » Maxyne n'était pas une acheteuse compulsive en matière de vêtements, mais elle avait tout de même ses magasins préférés.
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Celeste Wade
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○ âge : trente-quatre ans (née un trente avril).
○ statut : en couple avec son premier amour, après plus de douze ans de séparation. maman de deux petits garçon : elliot (06.03.2017) et leo (22.03.2021).
○ métier : récente propriétaire d'un café. ancienne chargée de recrutement.
○ quartier : east bay.
○ orientation sexuelle : bisexuelle.
○ informations en vrac : celeste est née à wellington et a grandi juste à côté, dans un quartier d’island bay. // elle est le deuxième enfant, la deuxième fille également, d’une famille de cinq enfants. // elle a toujours été très studieuse, au point de finir major de sa promotion au lycée. // elle a fait partie de l’équipe de pom-pom girls. // elle est sortie avec une fille, une fois. c’était son premier amour. // elle a fait ses études à wellington. // après avoir travaillé dans une grosse entreprise, en tant que chargée de recrutement, elle a démissionné en apprenant qu’elle était enceinte du fils de son patron. // depuis trois ans, elle élève son fils seule.
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Sujet: Re: That kind of therapy money can't buy (celeste) (#) Dim 15 Oct - 21:35
✯ ❋ ✯ ❋ ✯ that kind of therapy money can't buy (maxyne & celeste)
Flâner dans les centres commerciaux, ça ne fait plus vraiment partie de mes habitudes. C’est peut-être bête, mais quand on a des enfants, c’est parfois plus simple pour la charge mentale de s’aventurer dans ce genre d’endroit, surtout quand il existe de nombreuses alternatives maintenant : les commandes en ligne par exemple, ou encore les box spécialement concoctées pour nous. Mais aujourd’hui, un peu prise de court, je me retrouve obligée de venir ici sur l’une de mes pauses. Je traverse plusieurs boutiques à la recherche d’un cadeau et je ne suis malheureusement jamais satisfaite de ce que je trouve. Je commence doucement à déprimer l’idée de ne pas trouver ce que je veux dans le temps qu’il me reste. Mais finalement, par désespoir ou réel coup de cœur, j’arrive finalement à trouver quelque chose qui répond à mes attentes dans la dernière boutique. Un rapide regard sur ma montre et je me rends compte que j’ai encore quelques minutes devant moi avant de reprendre au café : tout se goupille finalement bien. Dans la file d’attente qui mène à la caisse, mon prénom est prononcé et naturellement, je me tourne vers l’origine du son. « Maxyne ! » Dis-je, alors que je reconnais aisément le visage d'une amie à moi, du lycée, et nouvelle — ou pas vraiment — petite amie de mon petit frère. Oui, vu comme ça, ça fait beaucoup d'étiquettes pour une seule personne. « Très bien et toi ? » Ce n'est ni mon tour, ni le sien, alors autant échanger un peu. « C'est pour offrir. Je suppose qu'il est plus simple d'être raisonnable dans ce cas. » Les goûts et les couleurs, ce n'est pas toujours évident. C'est d'ailleurs étonnant que je ressorte avec un article aujourd'hui, car avec les années, j'ai appris à offrir des cartes cadeaux plutôt que des vêtements — cela me vient des Noëls et anniversaires des garçons. « Visiblement, tu as trouvé ton bonheur. » Dis-je, alors que mon regard se pose sur l'article qu'elle tient entre ses mains. « Est-ce que tu viens souvent dans cette boutique ? » En temps normal, je ne sais pas vraiment si c'est un sujet que j'aurais abordé — même si ça reste une question tout à fait légitime. Mais là.. j'ai la sensation que je dois essayer de faire la discussion et surtout, de le faire sans aborder trop vite Lane. Et pourtant, ce sujet attise vraiment ma curiosité depuis que je suis au courant de leur histoire.
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○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
Sujet: Re: That kind of therapy money can't buy (celeste) (#) Mar 24 Oct - 14:48
a good friend and a glass of wine, that kind of therapy money can't buy crédit/ maya ✶ @celeste wade
Alors qu'elle venait de se glisser dans la file, Maxyne reconnut Céleste. Lorsque la nageuse l'interpella pour signaler sa présence, la jeune maman se retourna et lui répondit volontiers. « Bien aussi. » Visiblement, la grande soeur Wade avait résisté aux achats compulsifs puisqu'elle était venue pour un cadeau. « Oui, c'est sûr. » A moins d'être sûre de son coup, la blonde n'osait pas souvent offrir un vêtement en particulier, préférant les chèque cadeaux – sans le savoir, tout comme Céleste. « Sur l'article oui, pas la taille. On pourrait croire que j'aurai eu la jugeote d'essayer en venant dans une boutique mais non. Me revoilà donc pour un échange. » Pas que l'anecdote intéresserait Céleste d'une quelconque façon mais elle se prêtait simplement au contexte de leur rencontre fortuite. Et comme il restait encore quelques personnes devant Céleste, c'était l'occasion de discuter. « Quand je viens dans le centre, je passe ici oui, ça m'arrive de craquer pour l'une ou l'autre chose, même si généralement, je préfère plutôt acheter en ligne. L'autre fois, c'était l'occasion d'une journée shopping entre mère et fille. » Les parents de Max s'étaient séparés quand elle n'était encore qu'une adolescente. La période avait été compliquée à traverser mais elle avait gardé de bons contacts autant avec sa mère qu'avec son père. Il n'était pas rare qu'elle passe un moment en compagnie de l'un ou l'autre, même si chacun avait une vie bien remplie. La famille, c'était important. Une pensée que les Wade avait l'air d'appliquer aussi, eux que la vie n'avait pas toujours épargnés. « Et toi tu y viens souvent ? »
Ne voyant pas les deux petits monstres autour d'elle, Maxyne prit ensuite des nouvelles de ses enfants. « A propos, comment vont tes deux garçons ? Toujours deux boules d'énergie ? » Bien sûr, elle avait de temps en temps des nouvelles par l'intermédiaire de Lane mais ce n'était pas la même chose que d'en avoir du tonton gâteau que de leur maman aimante. Dans la fleur de la trentaine, la monitrice de plongée se demanda l'espace d'un instant si elle connaîtrait un jour cette joie ou si l'occasion ne se présenterait jamais. Seul l'avenir le dirait. Pour l'heure, Maxyne profitait de ce que la vie avait à lui offrir. Et elle en était heureuse.
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Sujet: Re: That kind of therapy money can't buy (celeste) (#) Lun 30 Oct - 10:15
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Une rencontre fortuite, dans une boutique des plus classiques, voilà ce que la journée me réservait. La nuance importante qu’il faut retenir dans tout cela, c’est l’identité de cette personne dans la file d’attente : Maxyne. Une amie du lycée, nouvelle — plus ou moins — petite amie de mon frère, que je n’ai pas eu l’occasion de croiser de nouveau depuis cette fameuse annonce. Jusqu’à aujourd’hui. Était-ce un coup du destin pour forcer un peu l’échange ? Peut-être. Mais loin de moi l’idée de penser que c’est une mauvaise chose. Même si je n’ai pu m’empêcher de constater la différence d’âge entre elle et Lane quand mon frère me l’a appris, je me suis vite rétractée sur les leçons à lui donner lorsque j’ai réalisé qu’Eden et moi avons aussi quelques années d’écart. L’amour ne se contrôle pas et c’est comme ça — c’est d’ailleurs souvent le joli côté de la chose. Alors qu’elle semble avoir trouvé son bonheur dans les rayons, c’est du moins ce que j’en déduis avec le morceau de tissu entre ses mains, la blonde m’apprend qu’elle est en fait ici pour faire un échange. Visiblement, faire les boutiques n’est pas vraiment dans sa liste d’activités favorites, à moins de partager ce moment avec un proche, une vision des choses que je respecte et approuve, même. « Pas vraiment.. pour être honnête, je suis un peu comme toi : j'ai tendance à faire mes achats à distance. » Entre les enfants, le café et maintenant mon couple, il est parfois compliqué de se diviser pour jouer sur plusieurs tableaux. « Là, c'était la course. La dernière solution aussi. » C'est bien joli internet, mais si le magasin ne permet pas la réservation en ligne, avec la possibilité de récupérer l'article dans les heures à venir, alors bien souvent tu te retrouves avec une livraison quelques jours plus tard et quand c'est urgent, tu te fais clairement avoir. Alors que l'une des personnes devant nous a maintenant été encaissée et que la queue se raccourcie, Maxyne s'intéresse à les deux garçons. « Toujours. Plus Leo grandi et plus il ressemble à son frère, alors autant dire qu'ils vont me faire tourner la tête pendant de longues années encore. » Même si à deux, la fatigue et la charge mentale, en tant que mère, sont plus grandes, je n'échangerais ces moments pour rien au monde. Parfois, je me prendrais même à rêver d'un troisième enfant. Qui sait.. « Lane devrait bientôt les garder. Tu auras peut-être l'occasion de les voir. » Comme il est le parrain d'Elliot, mon frère se propose souvent pour le ou les garder, et clairement, ce n'est pas négligeable. C'est ce que j'aime dans l'idée d'être toujours restée dans le coin et d'avoir ma famille à mes côtés. « Tout se passe bien entre vous ? » Cette fois-ci, la curiosité est poussée un peu plus loin : il fallait bien que ça arrive à un moment.
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Sujet: Re: That kind of therapy money can't buy (celeste) (#) Ven 2 Fév - 21:51
a good friend and a glass of wine, that kind of therapy money can't buy crédit/ maya ✶ @celeste wade
Les deux anciennes copines de lycée partageaient la même vision quant au côté pratique des achats en ligne. Avec leurs vies occupées, ce n'était pas toujours possible de dégager du temps pour écumer les rayons. Par un curieux hasard, les voilà pourtant qui se retrouvait dans la file d'attente toutes les deux, leur article en main. Maxyne en profita donc pour demander des nouvelles des enfants de Céleste. La brune lui confirma que les deux garçons étaient toujours aussi en forme. « Profite. Le temps défile à une vitesse, c'est fou. Dans quelques années, tu te demanderas comment ils ont pu grandir si vite. Je le vois bien avec mon filleul. » Le fils de son frère avait bien changé lui aussi. Maxyne adorait partager des moments avec le petit garçon. Sans surprise, Céleste mentionna Lane dans la discussion. C'était plutôt prévisible et normal au vu du lien qui liait désormais son frère à la blonde. « Oh oui, il m'en a déjà parlé. Ça me fera plaisir de les voir. » En passant au café de Céleste, Maxyne avait déjà eu l'occasion de croiser le plus grand mais ça remontait à un moment. Le garçon ne s'en rappellerait sûrement pas alors ce serait l'occasion d'apprendre à les connaître un peu. Lane ne manquait pas de s'enthousiasmer sur ses neveux. Et ce qui était important pour lui, le devenait petit à petit pour elle. Comme si Céleste lisait dans ses pensées, elle lui posa la fameuse question. Celle d'une grande soeur qui s'intéressait à la vie de son frère – et s'inquiétait peut-être un peu. Lane avait parlé de leur relation aux membres de sa famille, lorsqu'ils avaient décidé d'officialiser ensemble, mais elle ne savait pas exactement ce qu'il avait confié à Céleste. Ce qui n'avait pas d'importance, car la réponse à son interrogation était très simple. « Oui très bien. Il est incroyable. » Les mots étaient sortis tout seul. Maxyne ne les avait pas formulé pour jeter de la poudre aux yeux, c'est ce qu'elle ressentait pour lui. Il s'était battu pour que leur relation fonctionne, même quand elle n'avait pas encore ouvert les yeux. A présent, aussi invraisemblable que ça pouvait paraître, ils étaient heureux ensemble. « Et toi ? Du nouveau de ce côté ? » Puisque Céleste jouait les curieuses, il n'y avait pas de raison que Max ne s'intéresse pas aussi à elle. Au même moment, la file avança d'un cran.
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Sujet: Re: That kind of therapy money can't buy (celeste) (#) Lun 12 Fév - 21:48
✯ ❋ ✯ ❋ ✯ that kind of therapy money can't buy (maxyne & celeste)
Il faut reconnaître que j’ai été surprise le jour où j’ai appris que mon petit-frère entretenait une relation avec une jeune femme qui a partagé plusieurs de mes cours, surtout au lycée. C’est sûrement un peu bête, mais j’ai toujours pensé que Lane finirait avec une fille de son âge ou peut-être même avec quelqu’un d’un peu plus jeune que lui et pourtant.. l’amour n’a pas d’âge, non ? Et puis, quand on y réfléchit un peu, j’ai aussi plusieurs années de différences avec ma petite amie. Je ne suis donc pas en position pour juger et clairement, si mon frère est heureux comme ça, je n’ai aucune raison de le faire. Néanmoins, ne voulant pas tout de suite parler d’eux – même si ça pourrait venir assez naturellement comme la découverte est encore fraîche – je rebondis facilement sur la question que me pose la blonde. Par l’intermédiaire de mon frère ou grâce aux fois où elle est venue au café, elle sait que j’ai des enfants et me demande comment ils vont. Naturellement et sûrement comme chaque parent, je ne peux m’empêcher de dire qu’ils grandissent et elle semble partager cet avis. Concernant son filleul et non pas un enfant dont je pourrais ignorer l’existance. Que le temps passe vite est un euphémisme, puisque j’ai encore l’impression que c’était hier le jour où j’ai appris que j’étais enceinte de Leo – et que j’allais accoucher trois mois plus tard, par la même occasion. Ce sujet de conversation abordé, je n’arrive plus vraiment à tourner autour du pot et je l’interroge sur sa relation avec mon frère. Il faut reconnaître qu’il aurait été bizarre que j’évite de parler de Lane tout le long de cette conversation, non ? Et visiblement, tout se passe bien entre eux. Pour être honnête, je le savais déjà. Mais c’est toujours bien de savoir qu’ils sont tous les deux sur la même longueur d’ondes. Voilà que rapidement, elle me retourne ma question. « Oui, je crois. » Un fin sourire se dessine sur mes lèvres. Comme son petit ami est mon frère, il est plutôt normal que je sois au courant de sa vie sentimentale. En revanche, j’ignore ce qu’elle sait à mon sujet. D’ailleurs, je ne sais même pas si elle avait eu connaissance de mon histoire avec Eden à l’époque et dans ce cas, si elle s’en souvient. « Ça fait plusieurs mois que j’ai retrouvé Eden et nous avançons à notre rythme. » Il y a eu des hauts et des bas – un bas en particulier avec le passage en ville de son ex-femme – mais comme tous les couples. « Les garçons l’apprécient, c’est un bon point. » Et comme elle connaissait déjà Elliot, c’était son institutrice, il a été plus simple pour moi d’officialiser notre relation.
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Sujet: Re: That kind of therapy money can't buy (celeste) (#) Dim 3 Mar - 21:10
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Visiblement, la réponse de Maxyne ne suscita pas d'autre interrogation de la part de Céleste. Cette réponse confirmait sans doute ce que Lane avait formulé à sa soeur, ce qui était plutôt rassurant. Lui et Max étaient sur la même longueur d'ondes. L'ancienne nageuse ne rêvait pas seule sur son petit nuage. La blonde retourna ensuite la question à la jeune maman. Entre la gestion du café, ses deux enfants et ses autres activités, ce ne devait pas être évident de tout concilier et de trouver du temps pour faire des rencontres. Et puis, d'après Lane, elle n'avait pas eu la vie facile en amour, même s'il ne s'était pas attardé sur les détails de la vie de sa soeur. La question était un jour venue sur la table quand Maxyne s'était demandée ce qu'il était advenu du ou des pères des deux neveux de son petit ami. Pourtant, le sourire de Céleste traduisit une évolution positive. L'amour paraissait avoir auréolé son monde de ses rayons. Depuis quelques mois, elle avait retrouvé Eden et elles avançaient à leur rythme. « Oh bien, quelle bonne nouvelle. » Même si les deux anciennes copines de lycée s'étaient perdues de vue, Maxyne se réjouissait pour Céleste car elle savait que ce n'était pas simple de retrouver l'amour après des galères. Et si les garçons avaient adopté Eden, c'était mieux encore. « Oui... Ce doit être délicat d'introduire de nouvelles personnes dans leur vie. On ne sait pas toujours comment les enfants peuvent réagir alors tant mieux si tout se passe bien. » Pour des enfants, c'était aussi une adaptation. Accepter de partager leur parent, de faire une place à un nouveau visage dans la famille. La file de clients avança à nouveau et le tour de Maxyne arriva. Elle effectua l'échange du vêtement qu'elle était venue rapporter, puis elle attendit que Céleste soit à son tour passée en caisse pour reprendre le fil de la discussion à la sortie de la boutique. « Pas mécontente d'être sortie de cette file. »
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○ statut : en couple avec son premier amour, après plus de douze ans de séparation. maman de deux petits garçon : elliot (06.03.2017) et leo (22.03.2021).
○ métier : récente propriétaire d'un café. ancienne chargée de recrutement.
○ quartier : east bay.
○ orientation sexuelle : bisexuelle.
○ informations en vrac : celeste est née à wellington et a grandi juste à côté, dans un quartier d’island bay. // elle est le deuxième enfant, la deuxième fille également, d’une famille de cinq enfants. // elle a toujours été très studieuse, au point de finir major de sa promotion au lycée. // elle a fait partie de l’équipe de pom-pom girls. // elle est sortie avec une fille, une fois. c’était son premier amour. // elle a fait ses études à wellington. // après avoir travaillé dans une grosse entreprise, en tant que chargée de recrutement, elle a démissionné en apprenant qu’elle était enceinte du fils de son patron. // depuis trois ans, elle élève son fils seule.
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Sujet: Re: That kind of therapy money can't buy (celeste) (#) Dim 10 Mar - 22:03
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L’amour. C’est beau, surtout quand c’est réciproque. Avec mes histoires, surtout celle avec Archie, je ne pensais pas que c’était fait pour moi. C’est sûrement pour cela que je me suis longtemps contentée de relations courtes après ça et que je n’ai jamais exprimé mes sentiments à quelqu’un. À quelqu’un d’autre qu’Eden pour être totalement honnête. C’est peut-être pour cela qu’elle m’est revenue, des années plus tard. Je ne m’arrête pas seulement à la question que la jeune femme me pose et je rajoute une information sur la relation qu’il peut y avoir entre ma petite amie et mes garçons. Un point de vue que semble approuver Maxyne, alors forcément, je ne peux que confirmer, encore plus. « Ce sont des enfants, c’est toujours un peu plus compliqué pour eux de faire la part des choses. » Surtout quand il s’agit de relations éphémères. C’est bien pour cela que j’ai toujours pris des pincettes quand il était question de mettre en place une rencontre entre eux et les éventuels hommes ou femmes que je voyais, pour quelques semaines ou quelques mois seulement. Par chance, avec Eden, qui a rencontré Eliott avant même que l’on se retrouve, j’ai envie de voir sur le long terme. J’ai envie d’avoir des projets avec elle, de maison et peut-être même d’enfant, plus tard, si elle est sur la même longueur d’ondes que moi. Bref.. la file devant nous continue d’avancer, doucement, mais sûrement, et c’est maintenant le tour à la jeune femme de faire son retour. Et puis, c’est à moi. En moins de temps qu’il en faut pour le dire, contrairement à ce que nous avons attendu, nous nous retrouvons à l’extérieur de l’enseigne. « C’est vrai que nous y sommes restées étrangement longtemps. En venant sur la pause du midi, je ne pensais pas devoir attendre comme ça. » Comme quoi, finalement, ceux qui ne travaillent éventuellement pas ne viennent pas uniquement le week-end pour faire leurs achats. « Est-ce que tu dois faire quelque chose ou tu as le temps pour un café, un sandwich ou ce que tu veux d’autres ? » Maxyne est désormais ma belle-sœur, mais avant ça, nous étions amies, alors nous avons sûrement des choses à nous raconter depuis le temps — et dans le pire des cas, je peux même lui montrer des photos compromettantes de mon frère.
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Maxyne Oakley
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○ âge : 35 ans
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
Sujet: Re: That kind of therapy money can't buy (celeste) (#) Dim 31 Mar - 11:31
a good friend and a glass of wine, that kind of therapy money can't buy crédit/ maya ✶ @celeste wade
Les retrouvailles imprévues entre Céleste et Maxyne dans ce magasin révélèrent qu'elles en étaient au même point dans leur vie amoureuse. Après différentes galères, elles semblaient enfin avoir trouvé la personne qui leur correspondait, qui les faisait vibrer et surtout, elles étaient heureuses en couple. A l'instar de la jeune maman dans sa relation, la monitrice de plongée se projetait dans la sienne. Elle pouvait facilement imaginer s'engager dans d'autres étapes de la vie avec Lane, cependant, chaque chose en son temps. Les deux amies de lycée passèrent tour à tour à la caisse puis se retrouvèrent à l'extérieur du magasin. « Je crois que les travailleurs profitent comme toi de leur pause pour venir faire leurs courses. C'est vrai que c'est un gain de temps sur la fin de journée. » Et les non travailleurs pouvaient venir quand bon leur semblait donc sans doute en pleine journée aussi. Au même moment, Céleste lui proposa de prendre un café ou un sandwich afin de prolonger cette discussion. La file avait beau avoir duré dans le magasin, elles n'étaient pas restées suffisamment longtemps pour rattraper le temps. « Oui, avec plaisir. » Maxyne avait du temps devant elle, alors c'était l'occasion d'apprendre ce que Céleste avait vécu et était devenue après toutes ces années. Bien sûr, l'ancienne nageuse en connaissait quelques lignes, notamment par rapport au fait que la brune tenait un établissement où la blonde passait d'ailleurs de temps en temps. Amies à l'école puis belles-sœurs. Qui aurait pu le prédire à l'époque ? « Tu veux te poser quelque part dans la galerie ou tu préfères qu'on retourne à ton café ? » Peut-être que Céleste avait lancé cette proposition dans l'idée de retourner dans son quartier général.
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Celeste Wade
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Sujet: Re: That kind of therapy money can't buy (celeste) (#) Dim 7 Avr - 21:54
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Nos courses respectives terminées, nous pourrions toutes les deux reprendront nos vies, chacune de nos côtés, et pourtant, sans réellement savoir ce qui me pousse à faire cela, je lui propose de partager un petit en-cas ensemble. Dans le fond, avant d’être belles-sœurs, nous étions amies, et même si cela remonte à plusieurs années maintenant, rien ne nous empêche de le redevenir aujourd’hui. La blonde accepte ma proposition et me questionne sur l’endroit où nous pourrions aller pour manger. « Oh ! Comme tu préfères. » Dis-je, alors qu’elle propose deux options : celle de rester ici ou celle d’aller jusqu’à mon café. C’est sûr que pour moi, ce serait l’option la plus simple. Mais je ne dois pas penser comme cela, surtout que j’y passe suffisamment de temps comme ça. « On peut regarder ce qui se fait ici et si jamais on ne trouve rien, on ira voir là-bas ? » J’ai beau aimer passer du temps dans l’établissement que je possède, je ne dis jamais non pour découvrir de nouvelles choses. J’ai beau vivre ici depuis des années, depuis ma naissance pour être exacte, il y a bien des restaurants et des snacks que je n’ai pas eu l’occasion de faire. Alors pourquoi pas faire cela ici. Doucement, nous partons à l’assaut de cette galerie marchande, en commençant par le chemin le plus proche de nous. Ici, et comme dans beaucoup de magasins, c’est un peu un labyrinthe — sûrement pour piéger le plus de monde et les inciter à consommer plus. Par chance, nous finissons par arriver à un endroit où il y a plusieurs endroits pour manger. J’y jette un premier coup d’œil et essaye de faire un rapide tri dans ce qui pourrait me plaire ou non. « Une salade, ça te dit ? » Notre intérêt pour l’établissement ne passe pas inaperçu, puisque rapidement, je vois l’un des serveurs se rapprocher de nous. Je connais ça, dans quelques secondes, quand il sera suffisamment proche pour que nous l’entendions, il nous demandera combien nous sommes pour nous trouver une table.
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Sujet: Re: That kind of therapy money can't buy (celeste) (#) Lun 22 Avr - 19:30
a good friend and a glass of wine, that kind of therapy money can't buy crédit/ maya ✶ @celeste wade
Finalement, Céleste proposa de chercher un restaurant dans la galerie commerçante. Ce n'était pas une mauvaise idée, elles pourraient sûrement trouver leur bonheur. Maxyne lui avait proposé de se rendre à son café dans les options par facilité pour la jeune maman mais elle pouvait aussi comprendre qu'elle y passait déjà suffisamment de temps et qu'elle avait besoin de se changer les idées ailleurs que sur son lieu de travail. « Oui, pas de soucis. Je suis sûre que quelque chose nous inspirera. » L'ancienne nageuse emboîta le pas de Céleste et elles s'arrêtèrent dans un coin qui regroupaient plusieurs endroits pour manger. Après une observation rapide, un établissement capta l'intérêt de la brune. « Volontiers, elles ont l'air bonnes. » Sur le menu, il y avait bien sûr les salades traditionnelles mais aussi des propositions qui sortaient de l'ordinaire. C'était l'occasion de découvrir un nouveau restaurant. Réactif, un serveur s'approcha et s'adressa aux deux amies. « Pour deux personnes. » Il les guida vers une table et leur glissa une carte entre les mains même si un QR code décorait la nappe tel le système appliqué dans de nombreux endroits aujourd'hui. Elles évoquèrent brièvement différents magasins dans la galerie et des bons plans pour manger que chacune connaissait, puis vint le moment de la commande où Maxyne opta pour un soft et se laissa séduire par une salade à base de saumon. Le serveur s'éloigna et le fil de la discussion reprit enfin son cours. « Alors dis-moi. Que deviens-tu depuis le temps, à part Eden et les enfants ? » Céleste avait entrepris une reconversion professionnelle bien sûr, ce dont Maxyne était déjà au courant puisqu'elle venait au café. Mais dans la vie, il n'y avait pas que le travail et la famille.
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Sujet: Re: That kind of therapy money can't buy (celeste) (#) Dim 28 Avr - 21:59
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Pour la facilité, nous pourrions revenir au café que je possède : cela m’évitera à faire le trajet un peu plus tard. Mais comme nous sommes dans un endroit où le choix est permis, je lui propose de voir si quelque chose nous convient ici — le cas échéant, nous pourrons alors voir ailleurs. La question ne se posera finalement pas, puisqu’après un rapide tour dans la galerie marchande, nous nous mettons d’accord sur un restaurant qui propose des salades. Simple, mais efficace ! Nous sommes rapidement installées à une table et après un petit temps de réflexion, les yeux braqués sur le menu, nous passons commande. « C’est sûrement un peu triste, dis comme ça, mais les enfants sont une grande partie de ma vie, de mon quotidien. » Dis-je, alors que la blonde me questionne sur ma vie, en dehors de ma famille et de mon couple. « J’ai toujours été considérée comme mère célibataire, alors forcément, ça prend du temps. » Même si par chance, j’ai une mère et des frères et sœurs qui ont toujours été là pour moi. « J’étais dans le recrutement quand je suis tombée enceinte d’Elliot. Très vite, j’ai fait le choix de démissionner pour trouver un boulot où j’aurais un peu plus de temps, ainsi que des horaires plus flexibles. » Je ne sais plus exactement où nous avons arrêté de prendre des nouvelles l’une de l’autre et de ce que mon frère a bien pu lui dire, alors dans le doute, je commence mon histoire à plusieurs années maintenant. « Je suis devenue serveuse dans un café et quelques années plus tard, poussée par ma meilleure amie, j’en devenais l’heureuse co-propriétaire ! » Une expérience riche. Riche et sportive, puisque quelques semaines après le début des travaux, j’apprenais être enceinte de Leo — une énorme surprise pour le coup. « Leo est ensuite arrivé et le père n’était pas plus là, donc j’ai dû assurer sur les deux fronts. » Pour le coup, si je ne me trompe pas, Archie n’est même pas au courant pour ce deuxième petit garçon. Avec les ragots, nous ne sommes pas à l’abri, mais j’ai quand même un doute — j’ose espérer qu’il se serait manifesté s’il l’avait appris. « Je te dirais bien de choisir un homme qui le mérite et qui ne te fera pas ça, si l’occasion se présente, mais avec Lane, j’ai confiance. » C’est simple pour moi de dire cela, il s’agit de mon frère. Quelle sœur pourrait dire du mal d’un membre de sa famille, surtout face à sa petite amie ? Honnêtement.. avec Noah, je pourrais peut-être envisager cette option, s’il m’énerve un peu avant, mais Lane ? Non.
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Sujet: Re: That kind of therapy money can't buy (celeste) (#) Dim 5 Mai - 15:52
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Installées à une table du restaurant, la commande passée, les deux amies reprirent le fil de leur discussion. Maxyne prit des nouvelles de Céleste en dehors de sa vie de famille et de son couple. Le temps avait défilé depuis les années lycée. Même si elles étaient restées en contact de loin, via les réseaux sociaux, via les passages de la nageuse dans le café ou encore via Lane plus récemment, elles n'avaient plus partagé de vrai moment ensemble depuis une éternité. Et aujourd'hui, le hasard avait bien fait les choses lorsqu'elles s'étaient croisées dans ce magasin de vêtements. « Ce n'est pas si triste. Quand on des enfants, c'est normal, ça devient la priorité d'un parent. » Maxyne avait déjà remarqué que des parents se résumaient à ce rôle en toute humilité mais si Céleste trouvait qu'elle n'avait pas autre chose à raconter que de parler d'eux, ce n'est certainement pas la blonde qui la jugerait, surtout qu'elle n'avait pas d'enfant. Finalement, c'est en mentionnant ses fils, que Céleste lui expliqua son parcours ces dernières années. Maxyne en connaissait des bribes, mais c'était mieux d'avoir une piqûre de rappel sur certains points et surtout ceux-ci étaient énoncés par la principal concernée. Gérer de front sa carrière et son enfant en tant que mère célibataire, ça n'avait pas dû être facile. La blonde avait beau se demander où était le père d'Elliot dans l'équation, elle s’abstint de toute question. Libre à Céleste de lui raconter ce dont elle avait envie et ce sur quoi elle était à l'aise. Très vite, la jeune maman avait changé de travail pour mieux gérer son temps et elle avait atterrit dans le café où elle avait fini par devenir co-propriétaire. Florissant, l''établissement menait bien sa barque. Et puis, Leo était arrivé. Du même père visiblement mais toujours aux abonnés absents. « C'était une tentative pour recoller les morceaux ? » Une tentative qui n'avait pas fonctionné. Comme Céleste avait abordé le sujet, cette fois, Maxyne avait posé cette question pour essayer de comprendre un peu la situation et la dynamique familiale autour des deux enfants. Un père qui ne paraissait pas plus présent aujourd'hui. « C'est courageux. D'avoir changé de travail et de t'être lancée dans l'inconnu avec un, puis deux enfants à charge. » Même si Maxyne se doutait que Céleste avait été bien entourée par les membres de la famille, ça ne remplaçait pas un deuxième parent. « Après, j'ai l'impression que ça a été un mal pour un bien, ce changement de travail. Quand tu me racontes, on sent que tu n'avais pas l'air aussi épanouie dans le recrutement que tu ne l'es maintenant. » Un sourire étira ensuite les lèvres de Maxyne lorsque Céleste lui souhaita de bien choisir son homme pour éviter de vivre une mauvaise expérience, puis de conclure qu'elle avait confiance avec Lane. Justement, la nageuse avait connu des galères en amour, dont une relation particulièrement toxique. Pourtant, elle aussi avait confiance en Lane. La perfection n'existait pas, mais il l'était en tous points pour la blonde. Le respect, les valeurs, la maturité de désamorcer des situations tendues, les mêmes délires, la confiance, la complicité, l'amour. C'était un tourbillon d'émotions. « Un homme qui le mérite... Je crois que même dans cette catégorie, ton frère est un peu à part. » Maxyne pourrait se lancer dans un long monologue de tout ce qu'elle aimait chez lui mais au final, elle préférait le lui dire directement à lui. Que Céleste se rassure. Les sentiments qu'elle avait pour Lane étaient réciproques. « Tu me connais un peu, je ne m'ouvre pas facilement en amour mais je l'aime. Et je crois vraiment qu'on restera longtemps ensemble. » Aucun doute ne venait ternir cette évidence et ça faisait un bien fou.
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Sujet: Re: That kind of therapy money can't buy (celeste) (#) Lun 13 Mai - 22:06
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En me levant ce matin ou même en croisant Maxyne dans ce magasin, je ne pensais pas que je finirais par me livrer à elle comme je pouvais le faire à l’époque. Les années sont passées, nous avons fait nos vies chacune de nos côtés et si le destin a décidé de faire en sorte que nos chemins se croisent de nouveau, ce n’est sûrement pas pour rien, et il faut savoir saisir cette opportunité. Presque sans aucune retenue, je lui parle de mon métier et des choix que j’ai fait lorsque Elliot est arrivé dans ma vie. « Pas vraiment.. c’était une relation un peu compliquée en réalité. » Dis-je, alors qu’elle me questionne sur l’éventualité d’une seconde grossesse pour sauver un couple en perdition. « Nous n’étions pas vraiment ensemble, nous nous voyions de temps en temps. Il n’a jamais reconnu Elliot, mais passait le voir de temps en temps et il s’assurait qu’il ne manquait de rien en me donnant de l’argent. » Je dévoile beaucoup de mon histoire avec cette réponse et pourtant, j’arrive à garder une certaine part d’ombre de tout cela. « L’arrivée de Leo était une surprise. Une énorme surprise, puisque j’ai fait un déni de grossesse. Je n’avais pas vu le père des deux garçons depuis six mois quand je l’ai appris et pour être honnête, il ne sait toujours pas. » Ce n’est peut-être pas cool de ma part, sûrement pas même, mais comme il ne s’en est jamais inquiété — malgré les photographies de mes réseaux sociaux auxquels il a accès — je n’ai pas trouvé nécessaire de lui rajouter une obligation en plus. « Il a eu une opportunité de travail et a quitté la ville à ce moment-là, je ne me voyais pas lui dire par téléphone. » Peut-être que Maxyne pense différemment de moi, mais chaque situation a son lot d’actions possibles et j’ai fait mon choix assez vite à la découverte de ma seconde grossesse. « Les nouvelles se sont faites rares, même pour Elliot. Et finalement, ce n’est peut-être pas plus mal comme cela. Nous nous en sortons très bien tous les trois ! » Tous les quatre, avec Eden désormais. Parfois, pour arriver à la vie que l’on rêvait, il faut passer par différents obstacles. Ce que j’ai aujourd’hui, je ne l’aurais peut-être pas eu si mon histoire avec Archie aurait été différente. Le hasard, les rencontres, les retrouvailles. La jeune femme ne pourra sûrement pas me contredire là-dessus, surtout quand je l’entends parler de Lane. Comme nous faisons preuve d’honnêteté l’une envers l’autre, je me dis que c’est le moment parfait pour pouvoir me livrer à elle, sans aucune retenue et de peur d’éventuelles représailles. « Si je veux être complètement honnête avec toi, j’ai été un peu surprise en apprenant que Lane et toi étiez ensemble. La différence d’âge y était pour beaucoup, mais je ne suis sûrement pas la seule à l’avoir dit. » Pour ce genre de choses, les gens peuvent avoir les langues qui se délient. « C’était un peu bête de ma part. Dans un sens ou dans un autre, l’âge ne devrait pas être un problème. » Surtout quand les sentiments sont là. Ce sujet abordé, le serveur arrive avec nos commandes. Je nous laisse commencer nos plats, avant de finalement parler d’autres choses. « C’est quelque chose que tu aimerais ? Avoir des enfants. » Autre chose, c’est un bien grand mot puisque nous sommes ramenées à la conversation de tout à l’heure. « L’occasion ne s’est peut-être jamais présentée ces dernières années ? » Ou peut-être qu’elle n’en avait juste pas envie. Ce sont des choses qui arrivent et quand on voit le monde qui se dessine pour les années à venir, je ne pourrais pas la blâmer.
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○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
Sujet: Re: That kind of therapy money can't buy (celeste) (#) Mer 24 Juil - 0:04
a good friend and a glass of wine, that kind of therapy money can't buy crédit/ maya ✶ @celeste wade
La question de Maxyne ouvrit finalement tout un autre pan de l'histoire de Céleste, par rapport au père de ses enfants notamment. Un récit qui n'avait rien de la relation traditionnelle entre deux parents, en effet. Étonnamment, la jeune femme lui expliqua sans détour comment le père s'était peu impliqué pour le premier fils et n'avait ensuite pas été informé de l'arrivée du second, vu la surprise de cette grossesse et le départ du géniteur dans une autre ville. Finalement, il ne prenait presque plus de nouvelles de l'aîné non plus, en avait donc résulté cette dynamique familiale à trois (elle et ses deux fils) pendant un bon moment et puis à quatre avec Eden. A priori, Céleste préférait ce schéma et ce dénouement. « Eh bien, tu as connu plusieurs obstacles. Ce n'est pas toujours facile, mais l'essentiel, c'est que tes fils vont bien et toi, tu as l'air épanouie dans ta vie présente. » Ce n'était pas la place de Maxyne de commenter les choix de Céleste. Elle n'avait pas été à sa place, n'avait pas vécu sa vie alors elle ne se le permettrait pas, à moins que la principale concernée la sollicite un jour pour un problème en particulier. « Comment gères-tu la situation, quand tes fils te posent des questions sur leur père ? » La nageuse s'intéressait à la façon dont Céleste abordait ce point qui pouvait s'avérer épineux. La blonde n'avait pas encore d'enfant mais elle gardait parfois son filleul et elle était prise de court par certaines de ses interrogations, même s'il ne lui avait jamais rien demandé d'aussi délicat. Parfois, des adultes cachaient la vérité aux enfants pour les protéger, d'autres attendaient qu'ils grandissent pour « comprendre » ou bien d'autres encore choisissaient de tout expliquer sans tabou afin que les enfants se sentent toujours à l'aise sur tous les sujets.
Naturellement, Céleste s'intéressa aussi à la vie de Maxyne, surtout qu'elle fréquentait son petit-frère alors elle se sentait un peu concernée. Si au tout début, la blonde n'avait pas assumé leur relation, à cause de la différence d'âge et de problèmes dans ses relations passées, à présent, elle ne cachait plus ses sentiments. Elle joua donc franc jeu avec la grande soeur de Lane : c'était sérieux entre eux. La remarque de Céleste ne la surprit guère. « Ça ne me surprend pas. J'étais la première à me poser des questions sur cette différence, donc je conçois tout à fait que nos proches y aient pensé. Après, nous n'avons pas un fossé non plus, rien qui ne nous empêche de faire des projets. Et puis, nous sommes heureux ensemble, c'est ce qui compte. » Céleste pouvait directement l'entendre de la bouche de son frère aussi, car Maxyne et lui étaient sur la même longueur d'ondes. Et puis, comme elle venait de le dire à voix haute, l'âge ne devrait pas être un problème, à partir du moment où les deux personnes concernées dans le couple ne s'en formalisaient pas. La jeune maman demanda ensuite à Maxyne si elle souhaitait avoir des enfants un jour. La question surprit la trentenaire, surtout qu'elle n'avait pas encore abordé ce sujet avec Lane non plus. Ils avaient eu d'autres obstacles à surmonter, cependant ils s'engageaient à long terme, alors ce serait peut-être intéressant de recueillir son ressenti et son avis, sans pour autant précipiter les choses. « A la base, je ne savais pas si j'en voudrais. Mais oui, c'est quelque chose que j'aimerais. Je ne suis pas pressée, j'ai encore un peu le temps. » La relation avec son filleule avait contribué à faire grandir l'idée dans son esprit. Certes, s'occuper d'un enfant de temps en temps ou en avoir un n'avait rien de comparable, c'est juste que Maxyne avait pu se rendre compte qu'elle avait tissé un lien profond avec lui et qu'elle n'avait pas envie de fuir les gamins comme elle avait pu le croire à une époque, donc ça avait dissipé les derniers doutes qu'elle avait. Et puis, elle aussi avait connu des galères qui l'avait poussée à se remettre en question pendant longtemps. D'ailleurs, la nouvelle question de Céleste l'invitait à la confidence.
« Oui, en effet. Pour commencer, ça n'était pas compatible avec ma vie quand j'étais sportive de haut niveau. J'étais bien trop concentrée sur les entraînements et les compétitions. Et encore jeune aussi. » Maxyne n'avait pas besoin de rappeler à Céleste son passé de nageuse, elle connaissait déjà la soeur de Lane quand elle avait commencé et donc avant de partir dans une école spécialisée d'Auckland. « A cette époque malheureusement, je me suis retrouvée dans une relation toxique avec un homme possessif. Sur le moment, quand on aime une personne, ce n'est pas facile de se rendre compte des choses, et quand on ouvre enfin les yeux, ce n'est pas non plus facile de se sortir de cette situation. Un jour, une dispute a éclaté en voiture et ça s'est fini par un accident. J'ai été sérieusement blessée. J'ai dû stopper la natation et toute activité trop physique pendant longtemps. Et je ne l'ai plus revu non plus. » Maxyne avait eu besoin de repos pour se retaper. Une telle expérience l'avait profondément marquée. « J'ai mis un peu de temps à retrouver une vie normale, et quand ça a été mieux, je suis devenue monitrice de plongée. Mon corps allait mieux, le mental non. J'avais perdu confiance en moi, perdu confiance dans l'amour, dans ma capacité de jugement aussi. Cette relation m'a changée. Pendant longtemps, j'ai été dans le déni. Je n'arrivais plus à m'engager sérieusement. » Maxyne avait papillonné un temps, puis quand elle avait accepté d'envisager un peu plus, c'était toujours un échec, soit parce que la personne ne lui correspondait pas, soit principalement parce que ses doutes étaient revenus. Finalement, elle s'était attachée à un ami de longue date, qui – à force de patience – lui avait redonné confiance, mais qui avait dû partir en raison de sa carrière dans la musique. Et puis, il y avait eu Lane aussi. A différents moments de sa vie. La première fois, elle n'avait pas été prête (avant sa prise de conscience personnelle) et la seconde fois, quand ils s'étaient retrouvés, tout avait été beaucoup mieux. « Chaque fois qu'une relation allait prendre un tournant sérieux, ça capotait, soit parce que ça ne fonctionnait pas, soit parce que je n'y arrivais pas. Et la seule fois où j'ai été assez bien avec quelqu'un, ça n'a pas duré assez longtemps pour envisager de parler d'enfants. Donc oui, pour répondre à ta question, on peut dire que l'occasion ne s'est pas présentée. » Maxyne aurait pu devenir mère solo aussi, au vu des techniques médicales actuelles, mais elle n'avait jamais ressenti ce besoin et surtout elle avait d'abord dû régler ses problèmes. La nageuse n'avait pas encore touché à son plat. En effet, toujours dans la confidence, la jeune femme s'ouvrit un peu plus à Céleste. « Tu l'ignores peut-être sauf s'il t'en a parlé entre-temps, mais c'est la deuxième fois que je suis avec ton frère. La première, je lui avais demandé de le cacher sous prétexte de la différence d'âge. En vérité, je n'étais pas encore prête et j'ai pris peur. Je n'ai pas cherché à le blesser, mais je n'avais pas réussi à lui dire pour cette histoire de mon passé, donc il n'a pas compris mes raisons. Il en a souffert, parce que lui, en dépit tout, il était sûr et il était prêt. C'est après ça, que j'ai fait tout ce qu'il fallait pour aller mieux. Et la vie a oeuvré pour nous donner cette autre chance. Maintenant, il sait tout et tout va pour le mieux. »
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