Scott Sawyers × Family or nothing

Scott Sawyers

Invictus Maneo

les informations en vrac

Je pense qu'il sera difficile à Island Bay de trouver plus gros joueurs que moi. › on peut classer mon espèce dans la catégorie épicurien, rien ne vaut une bonne bière au bord de la plage. › je mange sport, je vis sport, je bois sport, je dors sport, encore plus depuis que j'ai réussi à faire de ma passion, un métier à plein temps. › inséparable de mon cousin et mon frère, impossible de passer une journée sans les voir et ceux depuis très longtemps, oui, on prend nos douches ensemble ( tu veux venir vérifier ? )  › heureux propriétaire d'un grand et gros bébé Akita inu nommé Vahalla, en référence à une petite fille rencontré en Australie qui a juste bouleversé ma vie. › gratteur de cordes à mes heures perdus, sur une sèche ou un ukulélé, peut importe, mais c'est une de mes grandes passions aussi. › il se pourrait que j'ai un tatouage assez imposant dans le dos, que seul quelques privilégiés peuvent apprécier, il a une grande signification pour moi › on pourrait me comparer à un gros nounours qui à la griffe facile mais très protecteur envers les personnes qui lui sont cher, ça me ressemble assez bien.  › il est vrai que j'ai un gros penchant pour les fêtes, la vie nocturne et l'alcool coulant à flot. un bon vivant quoi › malgré mon côté nounours, j'ai aussi un énorme caractère depuis tout petit qui me suis à la trace, sans jamais vraiment me laisser de répit. vous avez déjà vu un ours ronronné vous ?  › j'aurai pu être joueur professionnel à un moment donné de ma vie, mais les projecteurs ça a jamais été trop mon truc › j'ai un peu tendance à toucher à tout ( dans tout les sens du terme.. quoi ? ) › profiter de la vie ne veut pas dire forcément manquer de respect aux femmes, au contraire, je reste un gros romantique dans l'âme qui aime rouler des mécaniques, bien qu'au final, ça soit plus pour faire le clown qu'autre chose.

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>Chris Evans ›</pris> scott sawyers

   

l'histoire de ma vie

I haven't lived enough

Bien entendu, cela ne pouvait pas être aussi simple. Dans tout groupe sportif, joueur ou entraîneur, il faut un temps d'adaptation puis un rituel, pour être considéré dans le groupe. En plus de cette considération, Scott devait imposer le respect, étant coach, il se devait d'être un minimum stricte et rigoureux s'il ne voulait pas se laisser déborder par ses joueurs qui n'hésiterait pas à tester ses limites à la moindre petite failles décelés en lui. Les joies du sport à haut niveau, que voulez vous ! A l'heure actuel, personne ne l'écoutait, personne ne daigner même le regarder, comme s'il n'était personne. Sauf qu'aujourd'hui et même en général, il n'était personne. Son passé de joueur fantasque du club ne pouvait le sauver, cela faisait plusieurs années déjà que ses courses folles et ses kick de vingt cinq yards était derrière lui. Ce jour-là, il n'était qu'un simple homme, ayant tout à prouver à des joueurs ayant fin de victoire et restant sur un arrière goût de défaite avec leur ancien entraîneur. Autrement dit, un autre monde à reconstruire, un autre chapitre à écrire. Un challenge qu'il était prêt à relever, alors, prenant un air grave, il retourna sa casquette de sorte à avoir le champs de vision dégagé, lui prit le ballon des mains et le plaça à ses pieds, sur un tee qu'il avait jeté à terre quelques secondes avant. Prenant quelques pas d'élan, il scruta brièvement son groupe de joueurs. Certains s'étaient arrêter de parler, d'autres, regarder oeil au coin ce qu'il était en train de faire. Une démonstration du respect qu'il devait enseigner, sa preuve de légitimité, sa manière de fonctionner. Après un bref instant de concentration et un coup d'oeil vers les poteaux symbolisant les buts, il s'élança et après deux pas plutôt rapide, envoya la balle s'écraser à trente yards plus loin, passant entre les deux poteaux. Seul le bruit de la balle rebondissant sur la pelouse, résonnait dans le stade. Le silence qui suivit fut assez représentatif de l'était d'esprit des joueurs. Tous, était désormais tourner vers Scott, qui lui venait de remettre sa casquette à l'endroit, demandant à son assistant s'il pouvait gentiment aller chercher la balle pendant qu'il débutait son speech. Sa première mission était désormais réussi, capter l'attention des joueurs. Maintenant, l'important était de montrer qu'il il est. 
 
- Bien, maintenant que j'ai l'honneur d'avoir votre attention messieurs, je vais me présenter, moi c'est Scott Sawyers. Mais pour vous, on se contentera d'un simple coach pour commencer. Qui je suis ? On s'en fout de ce que je suis, l'important c'est qui vous êtes. Aujourd'hui ? Je vois trente buffles, chargé comme des dromadaires enceintes. Je vais être très clair avec vous, pour les premières semaines d'entraînements, vous n'aurez pas besoin de vos tenues, ni de vos protection, ni même de ballon. Vous m'avez obligez à gagner le droit de vous parler, je vais vous obliger à gagner le droit de toucher un ballon. Donc ça va être simple, je suis quelqu'un de très cool. L'apprentissage par la tyrannie, je ne connais pas. Tu ne veux pas te tuer à l'entrainement de ton plein grès, alors je ne te forcerais pas, mais tu ne reviendra pas. Aujourd'hui vous êtes trente, dans un mois, vous ne serez que vingt trois, pile pour le début du championnat universitaire ? Intelligent hein ? Pendant deux semaines, vous allez me prouver que vous voulez gagner ce championnat, que vous voulez commencez à toucher un ballon, que vous n'êtes pas ces mecs qui se sont fait rouler dessus en finale de département par leurs rivaux de toujours ? Ca fait encore mal hein ? Dans un mois, je ne veux plus entendre parler de cette défaite, pour l'instant on va s'en servir pour avancer. Vous n'allez pas me ménager, alors moi non plus, aucun traitement de faveur, aucun joueur star, je veux une équipe, une famille, un seul et même joueur : un black eagle. Moi aussi j'ai mouillé le maillot pour cette équipe, et je ne permettrait pas qu'on descende plus bas que là où on est actuellement. Alors vous allez vous sortir les doigts et tous vous mettre sur la ligne du fond. Tant que vous n'arrivez pas à faire les 120 yards aller retour en moins de trente secondes, messieurs, je pense que vous pouvez littéralement aller vous acheter un ballon pour voir à quoi ça ressemble, parce que vous n'en verrez pas, aller on y va. 

Pas un joueur n'avait ouvert sa bouche. Pendant trois longues secondes qui semblèrent à ses yeux une éternité, Scott scruta chacun de ses joueurs afin de déceler la moindre réaction. Un instant, il crut qu'il ne bougerait pas et que son discours n'avait eu aucun effet. Pendant un instant, le temps était suspendu, suspendu aux moindre gestes de ses hommes, n'attendant qu'une seule chose, un guide. Un guide à suivre pour pouvoir les emmener au plus haut possible. C'est dans cette démarche, que finalement, après quelques secondes, le premier homme qui semblait être le capitaine de la saison dernière, fit un pas en avant et lui serra la main en hochant la tête avant d'aller se placer devant la ligne de fond. Il venait de l'avoir, sa fameuse preuve de reconnaissance. Comme un symbole, tout les joueurs l'imitèrent, passant un par un serrer la main de celui qui devenait dès à présent, leur mentor. Pas un seul mot, pas un seul geste autre qu'une poignée de main, ferme et sincère. Un regard dans les yeux, parfois un mouvement de tête et puis une détermination. La détermination de devenir meilleur. Et ça, ça ne s'achète pas, ça se gagne. Scott le savait pertinemment. Toute sa vie, il avait cherché à exister aux yeux de son père, à chercher sa reconnaissance, à trouver le moyen de le rendre fier de lui. Aujourd'hui, même si ça mère l'était plus que tout, il n'avait toujours pas obtenu celle de son père et cette scène était en train de lui rappeler. Toutes ces heures passés à s’entraîner pour devenir meilleur, atteindre le top niveau pour enfin voir les yeux de son briller. A cet instant, il venait de trouver une nouvelle motivation, une nouvelle virgule à sa vie. Bien que son père soit âgé, il allait lui offrir le championnat, et lui montrer qu'il peut être fier de lui. Alors, sifflé en main, regardant ses joueurs, tous sur la ligne, prêt à en découdre avec cette nouvelle organisation, il le porta à sa bouche. Ça y'est, il venait de trouver le leitmotiv à accrocher dans le couloir pour rentrée dans le stade. La phrase devant laquelle chaque joueur passera à chaque match, chaque entraînement. 



Et après un coup de sifflet, la sueur fut. Dans une trombe ahurissante, tout les joueurs coururent comme un seul homme, comme motivé par une nouvelle énergie incarné en la personne de Scott. Oui, la nouvelle phrase qu'il accrocherait au mur serait : " Invictus Maneo "