Ysielle | like the cheshire cat which wants to play jazz

Ysielle Avenly

La passion l'emporte trop souvent sur la raison

les informations en vrac

L'élégance et la prestance des chats fait fondre mon coeur en guimauve à chaque fois que j'en croise un › très douée à la belote, je vous mets au défi de me détrôner, je suis la championne de beaucoup de maisons de retraite › il est difficile de savoir quand je vais mal car mes sourires s'étirent toujours pour un rien › je vénère les chats mais eux me le rendent mal › la drogue la plus puissante que l'on a pu inventer reste pour moi le chocolat puisqu'il réchauffe mon coeur  › je ne sais pas être triste ou je le cache très bien › il ne faut pas me chercher car j'ai la joute physique facile › jamais je ne répète, je suis une tombe › mes compères de mission m'ont surnommée double face, j'ai apparemment la faculté de passer à la copine sympa à la supérieure tyrannique en un clin d'oeil  › Marvel serait un dieu pour moi si on le personnifiait › j'ai souvent ce sentiment de ne pas être complète  › je me sens toujours inférieure du fait de l'arrêt de mes études › j'adore les cordons bleus je les cuisine d'ailleurs à la perfection  › je ne sais pas repasser › je dors avec Une vieille peluche de Dingo depuis toujours a croire qu'il y a de ce nom en moi › j'aurais pratiqué la magie si je n'avais pas survécu aux tests militaires pour mettre un peu de paillettes dans ce monde opaque › tout mon être n'est que paillette j'ai seulement besoin de trouver ma place [/i]

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>Arielle Vandenberg ›</pris> ysielle avenly

   

l'histoire de ma vie

petite citation pour faire joli

L'azur naissant, teinté de rayons timides cherchant une certaine forme de rédemption à travers les nuages éparses, s'étirait sans fin. Mes deux orbes se posèrent sur la demeure en contrebas, un petit bout de terrain, des volets bleus et assez de lumière pour enchanter le coeur d'un jeune enfant. La brise matinale fit danser les mèches rebelles de mes cheveux tandis que je poussai un soupir, semblable à un râle tant il se fit long. Les souvenirs demeurent mais les années s'envolent. J'avais vécu en ces lieux, espiègle enfant se faisant trop souvent réprimander pour ses bêtises de garnement. Cadette d'une fratrie de trois frères aînés, l'hystérie me gagnait souvent, mais je ne pouvais rivaliser face à la frénésie de mes aînés. Au contraire, j'étais - soit-disant - la petite perle fragile de ma mère tandis que mon père prenait grand soin à mener rudement mais bienveillamment notre éducation. Je n'ai jamais manqué de rien et cette maison en était le plus clair témoin. Même si l'or ne descendait pas des arbres peuplant notre jardin, nous étions heureux. Mon père enseignait les lettres à la faculté de Wellington et faisait le trajet tous les jours tandis que ma mère avait signé à vie pour nous supporter. Autant étais-je un modèle de perfection et de gentillesse qu'il en était différemment pour les trois zozios que nous devions nous coltiner. Souvent, nous faisions front face à cette horde de mâles et jamais nous n'avons plié ! Jusqu'à ce fameux jour...

Je m'en souviens encore tandis que mes yeux balayèrent l'avenue qui remontait. Mon père venait à peine de se garer qu'elle lui jetait ses affaires au visage, j'assistais à la scène dû à ma curiosité maladive. A peine entrée dans l'adolescence, je perdais mes repères et ma mère son combat contre un homme de notre famille. Les larmes ruisselèrent sur mon visage, bien vite rattrapées par les miennes. Je serrai sa main fébrile lorsqu'elle regagna notre foyer. L'interrogation ne trahit jamais mes paroles mais, en grandissant, je compris que les choses d'adulte pouvaient faire mal, très mal...Notamment cette jeune étudiante avec qui mon père s'attardait le soir, j'eus même le loisir de la croiser au détour d'un weekend de garde chez celui qui m'avait engendrée. Je devins alors ce qui n'aurait dû avoir lieu...une petite peste, en bonnes et dues formes.

Les années s'étirèrent et ma langue bien pendue me valut de biens sympathiques comparses avec qui nous refaisions le monde pendant des heures, à notre façon : je n'étais point vilaine mais la vilénie se lisait sur mes lèvres lorsque celles-ci formaient des mots peu chastes et honorables envers d'innocentes proies. Je ne suis pas fière de ma petite révolution qui occulta mon côté sympathique pour le rendre exécrable. Heureusement, celui qui nous avait tout enlevé sut remettre de l'eau dans mon cocktail molotov et finit par faire jaillir les mots qui me meurtrissaient. Je lui en voulais, pire, parfois, je me prenais à le haïr et détestais cette pensée ensuite. J'éclatai en sanglots et me promit que plus jamais je ne faiblirai pour pareilles bêtises. Les années avancèrent et si mes notes se montraient excellentes, je n'avais guère la fibre étudiante. Je lâchai d'ailleurs ces dernières, à la sortie du lycée, mon diplôme en poche au grand damne de ma famille, fière de la réussite des aînés, avocat, pilote et dentiste. Feindre un intérêt pour une filiale qui ne me plait guère ? Je ne suis pas personne à savoir tromper, je ne peux faire semblant. Ainsi, écumant entre autres différents jobs : serveuse, animatrice et même toiletteuse pour chiens, c'est au hasard d'un spot publicitaire mentionnant les sévices à travers le monde et l'intérêt de s'engager que l'idée commença à germer en moi. Peu à peu, je délaissai la vie ici pour n'avoir qu'une priorité en tête, m'engager dans l'armée de terre...et c'est ce que je fis.

A cette même époque, mes aventures étaient fructueuses mais je ne trouvais jamais le grain de folie me donnant envie de rester. Je ne mentais pas mais je fuyais mes relations les unes après les autres pour ne jamais m'enquérir de ce qu'il manquait précédemment jusqu'à cette fameuse rencontre...Ezra. Ce fut une évidence....ratée de prime abord. Le frémisse et l'exaltation ne cette rencontre ne m'enchantaient point. En effet, une de mes proches amies avait organisé un traquenard à mon encontre. J'étais invitée à festoyer telle une reine pour une quelconque raison mais cela se déclina en un speed dating organisé. Plusieurs mâles et peu de donzelles avaient été conviés. Guillerette comme une fleur, je n'accordai d'importance à ce piège que lorsque j'entendis mon couple d'amis glousser. J'interrompais cet interlude peu discret pour en ressortir déconfite, le regard livide qui s'accrocha peu à peu lui. Un pilier, une bouée de sauvetage...un complice dans mon malheur. Comme je ne suis point rancunière face à pareille situation, je profitai de la situation pour me montrer barbante, casse bonbons, égoïste enfin la caricature de la nunuche qu'on a plus envie de baffer que d'aimer. Ma lourdeur n'eut d'égale que mon attirance pour le bellâtre. Quelques clins d'oeil échangés et verres de trop firent naître ma véritable nature et....quelques jours plus tard, nous nous croisions au détour d'un café non prémédité. Je ne l'avais point convié mais je soupçonne à nouveau un rendez vous de peu manqué car je devais rejoindre mon amie un peu plus tard, non loin. Les étincelles s'eprirent de mon corps tout entier telles des ondes de choc qui parasitent une forêt entière. L'image est peut être extrême mais bel et bien là. S'ensuivirent de plus beaux moments qui me firent espérer à tord...

Les années passèrent et de nouvelles aspirations naquirent en moi : fonder ma famille point comme la mienne partie en lambeaux. Je pensais qu'il était le bon mais, incomprise et exaspérée par son retrait quant à notre future vie maritale et nos enfants, je finis par m'éloigner et ce que je pensais était égoïste. Je ne comprenais pas nous étions heureux ensemble; bien installés mais il ne voulait pas. Alors, un soir où j'étais sortie et avais abusé d'une bouteille minable pour calmer mon chagrin, j'ai franchi le pas de trop. Maîtresse de mes actes sans forcément prendre conscience de ce que je faisais, je commis l'irréparable. Après cela, je ne pus le regarder en face mais lui avouai tout ne feignant la réalité, j'étais coupable et j'assume toujours mes actes. J'ai vu quelque chose se briser en lui et depuis, mes nuits ressassent ce honteux et douloureux moment.

Je l'avais perdu et je n'avais plus ma place ni mon âme à Island Bay puisqu'elle s'était envolée avec l'amour qu'il me portait. Ainsi, je sillonnai les lieux périlleux en mission, cherchant ma rédemption dans un lieu où il n'était. J'observai de nouveaux horizons mais aucun ne m'offrait ce foyer que j'avais connu à ses côtés. Aujourd'hui, cela fait quelques temps que je suis revenue poser mes valises où tout débuta. J'ai mûri, grandi et pense avoir calmé ces moments de bêtises qui me prennent. J'ai pour ambition d'avancer même si mes désirs de fonder une famille ne sont plus. Je ne rêve que carrière qui me fait avancer et n'aspire qu'à prononcer des maux que j'ai si souvent rêvé prononcer : "pardonne-moi." Partie comme une voleuse, je n'ai jamais osé l'affronter à nouveau car ceci est ma faute et il n'a pas à me pardonner j'ai fauté lui n'a rien fait. Je suis en déploiement sur la ville pour des opérations de maintenance et prévention. J'ai d'ailleurs en charge les après midi des missions de sensibilisation et de prévention auprès des plus jeunes qui défendront ensuite notre nation...