contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Hello, it's me [Ollie&Siobhan] (#) Jeu 24 Nov - 16:19
HELLO IT'S ME
OLLIE & SIOBHAN
Beaucoup de gens disent que la nervosité est une bonne chose. Ça nous aide à nous surpasse ou à ne jamais perdre de vue notre objectif. Moi, personnellement, je trouve que la nervosité est un des pires sentiments qu’on peut ressentir. Je n’aime pas l’idée d’avoir une lourdeur dans l’estomac ou les mains moites. C’est le genre de chose qui me rend encore plus incertaine et surtout qui me laisse penser que quelque chose risque d’aller de travers. Je veux dire j’ai quand même toute les raisons du monde d’être inquiète vu ce que je suis sur le point de faire aujourd’hui. Je vais aller frapper à la porte de ma fameuse grande sœur perdu pour me présenter alors qu’elle ne m’a jamais vu de sa vie. Ça risque d’être quelque peu tendu et le risque que les choses se finissent plutôt mal son quand même assez élevé. Donc, en gros ma nervosité est normale. Apprendre que mon père était vivant fut déjà une grande chose, mais en plus que j’avais une sœur, pas une demi sœur, mais une vraie sœur réelle qui partageait le même père et la même mère fut encore plus d’un choc pour moi. Toute une vie de mensonge pour finalement découvrir que ma vie en question aurait pu être dix fois mieux que celle que j’ai eu si la femme qui m’a mise au monde avait eu le moindre égard à mon encontre. Je souhaite qu’elle m’aurait soit laissé sur les marches d’un hôpital ou encore carrément avec mon père. Tout vaut mieux qu’elle faut dire.
Prendre soin de cette femme durant des mois a été assez difficile pour moi. Elle n’a montré que très peu de gratitude à mon encontre, comme toujours. Je me disais que depuis le temps que j’étais parti, elle avait peut-être un peu changé. Je me suis totalement tromper sur son contre. Ça fait presque mal de l’admettre. Quand ça vient à nos parents, on se demande souvent comment les personnes qui sont sensé nous aimer plus que tout et dévoué une grande partie de leur vie à prendre soin de nous afin qu’on puisse à notre tour prendre soin le mieux possible de nos propre enfants. Ma propre enfance ne me donne sérieusement pas trop envie d’avoir des enfants de mon propre. Je sais que je ne suis pas comme ma mère. Le simple fait d’être passé par la case désintoxication et d’avoir complètement railler de ma vie toutes formes d’alcool le prouve bien. L’avantage avec ma chère mère c’est qu’elle m’a très bien apprit ce que je ne dois pas faire dans la vie si je veux au minimum pouvoir vivre sans reproduire les erreurs du passé. Bien entendu, il ne lui a pas fallu longtemps pour voir que j’avais des moyens financiers assez étendus ce qui veut dire qu’elle tenta plusieurs fois depuis mon retour de me soutirer de l’argent. Oui, ma propre mère tenta de me faire du chantage pour se procurer de l’argent qu’elle ne méritait nullement afin de pouvoir boire. Je me suis dit que la prochaine fois que je la trouvais quasi ivre morte dans un coin, je passerais sans prendre la peine d’appeler l’ambulance ou qui que ce soit. Triste que j’en vienne à penser ça de ma propre mère.
Je me dis que ma sœur, Ollie de son prénom, a eu beaucoup de chance de ne pas connaître ce genre de chose. Ce que je ne comprends toujours pas c’est pourquoi m’avoir caché la vérité ou m’avoir tout simplement caché au reste de ma famille. J’ai souvent insisté durant les dernières semaines afin de la savoir, mais ma mère n’a toujours pas répondu à ma question. Cette femme est au-delà de la frustration. Une partie de moi est tenté de l’étrangler ou de la balancer sous un bus alors que l’autre me dit d’être patiente tout simplement parce qu’elle va bien finir par se tuer elle-même d’une manière ou d’une autre. Je secoue la tête dans un espoir de me sortir définitivement toutes pensées de ma mère de l’esprit. Je ne veux pas vraiment penser à elle alors que je suis sur le point de finalement faire la connaissance d’Ollie. J’espère qu’elle ne va pas me claquer la porte au nez ou pire, prétendre que je n’existe pas. Ce qui m’étonnerait fortement, mais tout de même… je ne la connais pas donc je ne peux pas prévoir sa réaction. En général, ne pas avoir le contrôle sur quelque chose m’exaspère. Quand on est pirate informatique, on apprend vite que plus on connait le fonctionnement de tout ce qui nous entoure meilleur on est dans notre domaine. Je comprends l’informatique, les machines et la plupart du temps, les gens aussi… mais elle est un total mystère pour moi. J’aurais pu piraté certains sites pour avoir des informations sur elle plus pousser que la base que j’ai trouvé sur le net… mais je me suis dit que ça serait sans aucun doute assez déplacer. Je prends une grande respiration et frappe finalement. Je frotte mes mains contre mon jean alors que j’attends sa réponse. Je peux entendre des pas de l’autre côté de la porte. Finalement, celle-ci s’ouvre et une femme se trouve devant moi. Je lui offre un sourire nerveux. « Bonjour, vous êtes Ollie? Hum… désolé de vous dérangez, mais je suis Siobhan. Siobhan Marks… votre sœur. » Le plus dur est fait maintenant je croise les doigts pour une réaction positive et non pas qu’elle appelle la police.
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Sujet: Re: Hello, it's me [Ollie&Siobhan] (#) Dim 27 Nov - 15:44
Hello, it's me
Siobahn & Ollie
Que dire sur ma journée ? Elle ne se pas très bien passé. Elles ne se passent plus très bien depuis quelques temps à vrai dire. J'ai tout un tas de soucis qui me prennent vraiment la tête. Tout d'abord au niveau du boulot, le chef de chirurgie est tout bonnement infecte avec moi. Rien de nouveau sous le soleil certes, mais, comme il est avant tout chirurgien orthopédique, il a tout les pouvoir pour me rendre la vie impossible. C'est ce qu'il a fait ce matin en me demandant de faire une opération à dix milles lieux de celles que je voulais faire. Mon approche était bien plus rapide et aurait le même résultat que le sien, je suis sûre qu'il le sait d'ailleurs, il veut simplement me faire faire l'autre procédure pour que je perde du temps. Et que puis-je dire à cela, c'est le grand patron ! Je ne me gène pas pour donner mon opinion, au contraire, ça ne change pas grand choses cela dit. Tout ça pour dire que c'est plutôt exaspérant. Ensuite, il y a la révélation que mon père m'a faite, j'ai une soeur. Youhou ! Moi une soeur ? C'est la chose la plus improbable au monde. J'ai beau essayer de ne pas trop y penser, je me demande à quoi elle peut bien ressembler, qu'est-ce ça fait d'avoir été élevé par ma mère... par notre mère. Tout ça me laisse vidé, je ne sais plus quoi penser, quoi dire. Ajoutez à tout ça le fait que je viens d'apprendre que Charlotte est malade... Bref, inutile de vous dire que je suis sur les nerfs.
BIP, BIP, BIIIP, BIIIP, BIIIIIIIIIP. J'ouvre brutalement les yeux, hagarde, qu'est-ce que c'est ? Assise sur... mon canapé (pourquoi je suis assise sur mon canapé ?) je jette un coup d'oeil inquiet dans tous les coins du loft pour trouver d'où provient ce bruit strident. Je me lève rapidement, en passant devant le miroir, mon reflet me choque quelque peu. Je porte toujours la même combi-short qu'hier soir, mon maquillage a coulé et mes cheveux sont en bataille. Fin de soirée difficile, enfin du moins je suppose, je ne me rappelle pas de grand chose. Je secoue la tête en soupirant et me dirige vers la porte d'entrée. Quand je l'ouvre, le son se fait plus intense. Je grimace, ce bruit va ma tuer. Ma tête va exploser je vous jure c'est l'horreur. Déjà de bien mauvaise humeur, ça ne fait qu'empirer lorsque je me rends compte que c'est l'alarme incendie. Tout l'immeuble sort en trombe, la veille de l'étage au dessus me pousse sans ménagement, je ne peux m'empêcher de rétorquer, hurlant presque pour qu'elle m'entende dans toute cette cohue: "Vous pourrez vous gratter pour que je vous tienne la porte la prochaine fois, je vous la claquerez au nez en espérant que vous vous la preniez en pleine tête. Le respect ça se gagne peigne-cul !"
Il ne faut pas déconner non plus, sous prétexte qu'elle est âgée, elle se croit tout permis. Si elle pense que je vais encaisser sans rien dire, elle se trompe sur toute la ligne. Si je ne le fais pas avec mon patron, alors que je risque d'avoir des ennuies, je ne vais certainement pas le faire avec elle. Quand cette pensée me traverse l'esprit, tout me revient en mémoire... Ma vie est vraiment un beau bordel en ce moment. Et me voilà maintenant, dehors, au froid, toute débraillée. Ce que j'ai fait la nuit dernière n'est un secret pour personne, c'est tout bonnement évident. Après moultes et moultes rebondissements, les pompiers nous relâchent, il s'avère que c'était une fausse alerte. Au moins mon appartement n'a pas brûlé, c'est déjà ça. Par un geste inconscient, je claque la porte, le bruit sec raisonne dans ma tête. Je plisse les yeux par réflexe. C'est officielle, j'ai la gueule de bois. Je sors pas mal en ce moment, il faut dire que j'ai besoin de me vider la tête, éviter de trop penser. Après mon crâne, c'est mon ventre qui fait des siennes, je suis actuellement en PLS sur mon lit et ce n'est pas une blague. Je sais qu'il faut que je mange quelque chose dans ces cas là pourtant, j'ai l'impression que rien ne pourrait passer. Sauf peut-être du raison, j'adore le raison, j'en mangerais tous les jours que dieu fait. Bien évidemment je me rends compte quand je fouille mon frigo que je n'en ai pas. Il va falloir que je sorte m'en acheter, quelle envie ! Un dernier coup d'oeil au miroir m'oblige à m'arranger un minimum. Après avoir donc pris une bonne douche, je me décide à sortir, sans grande conviction, je fais un pas après l'autre avec une lenteur exaspérante. J'ai vraiment mal... C'est finit plus jamais je ne sors... La sonnerie de mon téléphone me fait sursauter, c'est Zola qui me remercie de l'aide que je lui apporté hier. Je réponds rapidement, la luminosité de l'écran m'incommode trop. Je suis contente de lui avoir filé un coup de main c'est vrai mais, c'était sans compter sur l'autre andouille qui ne voulait pas m'aider à porter les cartons et tout ça parce qu'il ne pouvait soit-disant pas supporter les mioches. Je vous le dit, c'est pas ma période !
J'arrive finalement au marché après ce qui me semble être une éternité. Du raisin, du raison, je veux du raisin. Comme j'ai beaucoup de chance en ce moment je dois traverser tout les allées pour arriver au stand de fruits et légumes. Mon regard se positionne instinctivement sur le raison comme s'il était le graal. Partie aussi vite qu'arrivée, je rentre chez moi m'emmitoufler sous la couette. Deux, trois heures ont du passer ou plus, pour être honnête, j'ai un peu perdue la notion du temps, et je suis toujours dans mon lit. J'ai finit mon raisin, mon mal de ventre s'est atténué tout comme ma mauvaise humeur. La journée a mal commencé mais, je me dis que si je reste tranquille devant un film, je devrais pouvoir arrêter de penser à toutes ces conneries et me relaxer un peu.
Ainsi je décide de mettre la théorie en pratique, j'insère Mr. and Ms. Smith dans le lecteur. Un film parfait pour moi si vous voulez mon avis, de la violence, de l'action, de l'humour. Et surtout pas de gnangnan, je déteste le gnangnan. J'en suis à la scène où ils découvrent respectivement qui ils sont quand on toque à ma porte. En grognant quelque peu, je me décide à aller ouvrir. La jeune femme qui me fait face est une totale inconnue, blonde, grande, mince. Je me demande ce qu'elle peut bien me vouloir, j'espère qu'elle sera concise car je ne suis pas vraiment d'humeur pour une conversation mondaine avec une étrangère. J'espère seulement qu'elle n'appartient pas à ce groupe de personnes qui font du porte à porte pour prêcher la bonne parole. Ils sont déjà venus m'emmerder la semaine dernière en me qualifiant pratiquement de fille légère parce que j'ai avoué avoir des relations sexuels hors mariage, alors une fois m'a suffit. Apriori, elle n'est pas le genre mais, on ne sait jamais.
Ce qu'elle me dit n'a rien à voir avec ce je pensais, oh non rien du tout. Je n'étais pas prête à recevoir une telle information, c'est le moins qu'on puisse dire. Figée, je la regarde fixement. Ma soeur ? Ma soeur ?!? Elle est blonde ! Quoique je dis ça mais, je crois que ma mère l'était aussi. Non mais non ! Non ! J'étais prête à accepter le fait d'avoir une soeur mais absolument pas le fait qu'elle débarque comme ça sans prévenir ! Non, non, non... Ce n'est pas possible, quelqu'un doit me faire une mauvaise blague. C'est un cauchemars, qu'est-ce qu'elle fou là ? Qu'est-ce qu'elle me veut ? Nooooon... Elle doit se tromper de Marks, oui ça doit être ça... Enfin, ça serait quand même un peu gros sachant qu'il y a quelques jours mon père m'a appris que je n'étais pas fille unique comme je le pensais... Mais non ! C'est pas possible... Pourquoi aujourd'hui ? J'étais en train de regarder un film ! Toujours pétrifiée, je ne sais pas quoi faire et sans que je puisse me contrôler, je ferme la porte d'une forte impulsion. Presque en courant, je me dirige jusqu'à la cuisine chercher une bouteille... N'importe quoi... Je tombe sur du whisky que je bois directement au goulot. Complètement paniquée, je me parle à moi-même : "Qu'est-ce que je fais ? Qu'est-ce que je fais ?" J'essaie de reprendre une respiration à un peu près normale. Buvant une nouvelle gorgée du liquide ambrée, j'avance de nouveau vers la porte. Doucement, je la rouvre : un regard exorbitée, ma bouteille à la main, je ne trouve rien de mieux que répondre : "Oui c'est moi, Ollie. Ollie Marks. C'est moi." Pas très glorieux, je l'avoue. Mais, au moins, j'ai dit quelque chose. Sans rien rajouter, je me décale légèrement pour lui laisser la place d'enter dans mon appartement. Je suis suppose qu'elle veut discuter, autant ne pas rester sur le pallier comme deux andouilles. Je m'assoie sur mon sofa, l'invitant implicitement à faire de même. Buvant un nouvel gorgée de whisky, je déclare : "Donc... vous êtes ma soeur. Celle dont mon père a parlé." Belle conclusion, on pourrait m'appeler captain obvious pour le coup. Pourtant, je ne trouve rien à dire de mieux.
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Dernière édition par Ollie Marks le Ven 30 Déc - 12:43, édité 1 fois
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Sujet: Re: Hello, it's me [Ollie&Siobhan] (#) Mar 6 Déc - 22:14
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Je n’aurais jamais pensé en cent ans que je débarquerais dans la vie de quelqu’un de cette manière. Je veux que je suis littéralement sur le point de faire quelque chose qu’en général n’est pas mon genre. Une partie de moi ce dit que c’est une très mauvaise idée et que je devrais tout de suite laisser tomber parce que les probabilités que je sois blesser dans cette histoire son plus élevé que les possibilités que notre rencontre se déroule bien. Vous pouvez m’appeler une pessimiste si vous le voulez, mais je vois les choses comme elles sont… en général. Je n’ai jamais aimé qu’on les enjolive pour me protéger ou pour faire en sorte que je sois moins déçu. J’ai passé la plus part de ma vie avec ces deux sentiment très présent alors je peux très bien y survivre une nouvelle fois même si ça fait toujours un mal fou. Bien entendu, je souhaite que tout ce passe bien. Je veux vraiment pouvoir faire la connaissance de ma sœur et je sais que notre rencontre est loin d’être dans le meilleur des cas, mais au moins elle ne vit pas à l’autre bout du monde. J’ai longtemps envisagé que la raison pourquoi ma mère ne voulait rien me dire était parce que mon père était sans doute marié à une autre et que je fus un enfant illégitime ou encore il vivait à l’autre bout du monde en plus de ne rien vouloir savoir à propos de moi. J’imagine que dans ce cas je n’aurais sans doute pas pu réellement en vouloir à ma mère. Elle aurait sans doute agit dans mon intérêt. Mais, au final ce ne fut pas du tout le cas.
Mon père et ma sœur avaient été sous mon nez pendant des années ou presque, mais je n’ai jamais rien vu. C’est presque une insulte ultime pour quelqu’un comme moi qui s’amuse bien souvent à fouiller dans la vie des gens pour trouver des informations. La pirate en moi se sent assez déshonoré de ne pas avoir pu le voir venir plutôt. Je me console en me disant qu’avec le nombre de Marks dans le coin, j’aurais sans doute mit un temps fou à trouver ma famille. Mais le pire dans toute cette triste histoire ce n’est pas le fait qu’ils ont été si proche de ma maison toute ma vie. Le pire, à mes yeux, vient que je pense à Ollie. Je m’attendais à limite avoir des demi-frères ou demi-sœurs, mais pas une sœur avec les deux mêmes parents que moi. C’est assez peu commun ce genre de situation. C’est aussi un peu triste quand on y pense bien. Je veux dire, elle fut privé de sa mère et moi de mon père quoi que notre mère n’est franchement pas une grande perte quand on y pense bien… Je lui en veux soudainement dix fois plus qu’avant parce qu’elle m’a privé de connaître mon père, oui ça tout le monde le sait déjà, mais aussi ma sœur. Ayant grandi comme uniquement enfant avec une famille assez merdique de base, j’ai toujours été seule à devoir tout subir. J’ai souvent entendu que quand on est deux enfants à subir, on se serre les coudes et on survit mieux. Depuis que je sais pour Ollie, je me demande comment ça aurait été pour nous de grandir ensemble. Est-ce qu’on aurait été le genre de sœur qui s’entend bien, mais qui adorent se faire des blagues ou au contraire, de celle qui ne peuvent pas se supporter. T’en de questions qui n’auront sans doute jamais de réponses.
Malgré tout, je me conte chanceuse de pouvoir rectifier le tir aujourd’hui. Peut-être qu’il y a une petite chance pour qu’on finisse par pouvoir réellement dire que nous sommes de la même famille dans l’avenir. Je ne sais pas si je suis trop optimiste sur ce point, mais je dois dire que je le souhaite grandement. Quand la porte ouvre, je réalise enfin que je ne peux plus reculer. Je sens mon cœur frapper dans ma poitrine. Je ne me souviens même plus d’avoir été aussi nerveuse dans ma vie… sauf peut-être avec… na ce n’est pas le moment pour ça. Concentre-toi. Elle semble totalement prise de cours par mon apparition devant elle et soudainement je me demande si j’ai bien fais de venir. J’ouvre la bouche pour dire quelque chose quand la porte se ferme. Je dois avouer être assez blessé qu’elle me ferme la porte au nez de la sorte. Je me dis alors que je devais m’y attendre après tout je débarque dans sa vie. Je suis sur le point de me retourner pour partir quand la porte s’ouvre à nouveau. Ollie apparaît à la porte une bouteille à la main. Je crois les doigts pour qu’elle ne me la lance à la tête… Ça serait assez douloureux. « Oui c'est moi, Ollie. Ollie Marks. C'est moi. » Après ses mots, elle ce pousse de côté m’invitant à entrer. Après quelques secondes d’hésitation, je passe la porte et me retourne vers elle alors qu’elle referme. « Donc... vous êtes ma soeur. Celle dont mon père a parlé. » Dans un premier temps, j’hoche la tête avant de finalement retrouver ma voix. « Oui, c’est bien moi. Je suis désolé de débarque comme ça, mais je ne savais pas trop comment me présenter en fait. Si ça peut vous rassurez, j’ai eu un peu la même réaction quand j’ai découvert qui était mon père et aussi que j’avais une sœur. Enfin, moins l’alcool, mais j’ai sensiblement fait la même tête. » Je suis nerveuse et quand je suis nerveuse je deviens parfois un vrai moteur à parole. Je prends le temps de respirer une nouvelle fois avant de continuer. « J’ai passé une grande partie de ma vie seule avec ma mère, enfin quand elle était assez sombre pour se souvenir que j’existais. J’ai cherché longtemps à savoir qui était mon père. J’avais presque abandonné en me disant que c’était mieux pour moi et puis j’ai pu trouver son nom, mais aussi le vôtre. Je sais que ça fait beaucoup à prendre, mais j’aimerais vraiment pouvoir apprendre à vous connaître si vous êtes d’accord avec ça. »
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Sujet: Re: Hello, it's me [Ollie&Siobhan] (#) Dim 11 Déc - 21:32
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Voilà qui change tout, absolument tout. Elle veut me connaître, cela va vraiment arriver. Je vais avoir une soeur. J'avais naïvement pensé que ma vie n'aurait pas à changer, que tout pourrait rester comme avant. Ce n'est pas spécialement que je ne veux pas d'une soeur, non, c'est juste que... je ne m'en sens pas capable. Je suis très méfiante et assez froide, je le sais. Je suis du genre à être logique avant tout. J'ai été obligée de l'être avec la famille que je me suis trimbalée... De ce fait, je ne sais pas si je suis capable d'être vraiment proche avec un membre de ma famille. Je ne sais pas comment on doit se comporter quand on a une soeur. Que dire, que faire ? Je n'ai pas vraiment beaucoup d'amis non plus. Je me contente de discuter, de m'amuser sans vraiment m'impliquer. J'ai Jayden, Heather et Charlotte et encore je ne pense que je ne suis réellement proche que de Jayden. C'est le seul qui sait tout de moi, ou presque, et, il avait vraiment galéré pour percer ma carapace. Pour tout avouer, je ne lui ai même pas parlé du fait que j'avais appris avoir une soeur, seul Sawyers sait alors que je ne peux pas le voir... Quoiqu'en ce moment ça va mieux mais, pas au point de lui parler de trucs si personnel. Je crois qu'être bloquée dans l'ascenseur m'a déstabilisée bien plus que de raison.
Je bois une nouvelle gorgée d'alcool espérant qu'il me donne du courage, ce qui est tout bonnement ridicule. Assise sur le canapé, droite comme un piquet, j'attends que quelque chose se passe, quoi je ne sais pas. Je ne me sens pas capable de dire un mot un plus. S'installe alors un silence gênant jusqu'à ce qu'elle se décide à prendre la parole. De tout ce qu'elle me dit, la seule chose que je retiens est sa remarque sur l'alcool, comme quoi on peut être con parfois. "Oh vous... tu ne bois pas ?" Je la tutoie car c'est ce qu'on fait, je suppose, avec sa soeur. Enfin, non, je ne suppose pas, je le sais c'est juste que... c'est compliqué pour moi. Mon esprit est embrumé, j'arrive à peine à parler intelligiblement. Tout un tas de pensées courent dans ma tête à une allure folle sans que je puisse les arrêter. Je suis soudain gênée de tenir la bouteille en main, si elle a un problème avec l'alcool c'est peu délicat de lui tenir une bouteille sous le nez. Quoiqu'elle peut juste ne pas aimer boire, ça arrive, je connais certaines personnes qui n'apprécient pas le goût ou l'effet. Déboussolée, je joue avec l'étiquette de la bouteille qui menace de se décoller à mesure que je la triture. Elle parle de nouveau pour m'expliquer la raison de sa venue. Apparemment notre mère buvait, voilà pourquoi elle ne doit pas aimer l'alcool. Elle émet le souhait d'apprendre à me connaître et je peux le comprendre. Je ne sais pas si, honnêtement, j'ai la même envie cela-dit. Ma famille m'a beaucoup fait souffrir et j'ai l'impression qu'elle ne pourra m'apporter que de la peine. Ainsi, je ne suis pas forcément contente d'apprendre qu'une personne de plus pourra me mettre à mal. Je sais que ça peut paraître quelque peu cynique mais, c'est ma façon de voir les choses. Ceci-dit, comme dit Jayden, je dois essayer de m'ouvrir plus, d'être moins fataliste. C'est ce pourquoi je réponds : "Bien sûr. Je ne suis pas sûre d'être très intéressante cela-dit." Un peu ridicule à dire mais, je n'ai plus de filtre en ce moment, déjà qu'à la base je n'en avais pas beaucoup, imaginez le résultat... Soudain, une information me vient en tête, information qu'il me semble important de partager."Au fait, mon... notre père est en ville en ce moment, pour le boulot."
Me fichant bien d'être indélicate, je bois une nouvelle gorgée du liquide ambrée. L'idée que mon père soit dans les parages ne me plaît pas vraiment. Il m'a toujours traité comme un objet qui lui permettait de faire bonne figure devant ses associés. La réalité était tout autre puisqu'il m'a refilé à sa mère pour ne pas s'embêter à m'élever. "Tu veux le rencontrer je suppose ? Tu devrais passer par sa secrétaire pour ça, fais toi passer pour une cliente, ce sera plus facile." C'est la triste vérité, mon père, dans toute sa splendeur, est souvent bien trop occupé pour daigner répondre au téléphone. Sa secrétaire s'occupe de tout, c'est même elle qui me souhaite mon anniversaire c'est pour dire. "Oh et d'ailleurs, s'il te demande, je suis en couple. C'est une longue histoire, saches juste que je ne le suis pas vraiment." C'est vrai qu'en plus de cela, l'histoire avec Saad n'avait rien arrangé. Mon père avait débarqué à l'improviste, sans toquer et avait mal interprété un geste du jeune homme. C'en est suivit une situation des plus loufoques qui s'est terminé par l'offre de mon père de nous payer un voyage en amoureux. Il était aux anges, Saad est PDG d'une multi-national, il pourrait donc se vanter devant ses collègues. "Il nous a même offert un voyage qu'il avait gagné de part son boulot. Tu devrais le prendre, je ne compte pas y aller. Tiens, ça restera dans la famille comme ça. Tu pourras inviter un ami c'est pour deux. Tu me rendrais un grand service si tu pouvais m'en débarrasser."
Je lui tends les billets, c'est un peu gauche de ma part de les lui refiler mais, depuis le moment où je les ai reçue, je ne pense qu'à m'en débarrasser et je pense que ça pourrait être bien qu'elle les ai elle, comme je l'ai dit, elle est de la famille après tout... Je n'arriverais jamais à m'y faire... "J'oublie mes manières, tu veux quelque chose à boire ?" Toujours très peu à l'aise, je me lève d'un bon, manquant de renverser du whisky au passage. "J'ai des sodas, du jus de fruit ? Des petits crackers aussi si tu veux manger un bout ?" Fouillant mes placards frénétiquement pour me donner une contenance, je me risque à lui poser une question personnelle pour entamer vraiment la discussion : "Tu... habites ici ? Ah ! J'ai des petits gâteaux aussi." Je parle un peu trop vite, je bouge bien trop, même un simple d'esprit serait capable de percevoir ma gêne tant elle est importante.
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Sujet: Re: Hello, it's me [Ollie&Siobhan] (#) Lun 30 Jan - 22:43
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Et bien, l’idée que je m’étais fait de ma sœur dans ma tête n’est pas franchement celle que je trouve devant moi. Elle est un peu… unique si je peux dire parce que si je dis étrange j’aurais l’impression de l’insulter et de m’insulter aussi en même temps comme il semble que nous partagions l’entièreté de nous gênes. J’imagine que la théorique sur quoi l’environnement d’une personne est importante sur son développement et sa psychologie une fois adulte est plus que juste une simple théorie. J’ai quand même fait des recherches sur mon père quand j’ai finalement découvert son nom de peine et de misère. Ma mère et sa ténacité stupide pour me garder dans l’ignorance va toujours me faire la détester encore plus que je ne le fais déjà. Enfin bref, tout ça pour dire que nous sommes vraiment sur deux extrémités quand il vient à comment nous avons grandi. Je ne suis pas vraiment jalouse ou quoi que ce soit dans le genre si c’est ce que vous pensez. Je ne suis pas un de ses enfants qui en veut à un parent absent parce que ça serait tout simplement stupide. Autant mon père que ma sœur ne savaient même pas que j’existais avant que je sorte au grand jour pour entrer en contact avec eux. J’ai appris que même si ma vie avait été en général assez merdique contrairement à celle de certaines personnes, je ne pouvais pas vraiment me plaindre. Quand je regarde ce que je suis devenu aujourd’hui, je peux quand même dire ne pas m’en être trop mal sortie. J’ai eu des problèmes, oui, mais j’ai finis par réussir à vaincre mes démons. Aujourd’hui je suis plus forte que jamais.
Moi qui étais nerveuse, la voir boire autant aussi rapidement ne m’aide pas franchement. Je n’ai pas envie de boire si c’est ce que vous pensez. Non, c’est plutôt le fait qu’elle risque peut-être de perdre connaissance en buvant trop ou encore d’être malade… dans les deux cas je n’aimerais pas être dans la maison quand ça va arriver. Je me lance en premier en parlant, trop rapidement sans doute. Après quelques instant de silence, elle finit par me répondre "Oh vous... tu ne bois pas ?" Je secoue la tête en baissant les yeux. « J’ai arrêté il y a longtemps. J’étais alcoolique et je ne voulais pas finir comme ma mère… enfin notre mère donc je suis allé en cure et voilà. » Je me dis que plus honnête je suis avec elle mieux les choses irons… enfin j’espère bien. "Bien sûr. Je ne suis pas sûre d'être très intéressante cela-dit." Je souris légèrement en l’entendant dire ça. « Pas plus que moi. Je suis assez cliché même comme personne. » Mes paroles ont pour but de la rassurer. Enfin, je l’espère bien. "Au fait, mon... notre père est en ville en ce moment, pour le boulot." Notre père… un autre sujet délicat. Comme je l’ai dit. J’ai fait des recherches sur lui quand j’ai découvert son identité. J’ai rapidement compris que ce n’était pas franchement le père de l’année. Un vrai bourreau de travail. Quelque chose me dit qu’on a possiblement grandit toutes les deux avec une forme différente d’ignorance de la part de nos parents. Peut-être que ça nous aidera à se connecter l’une à l’autre avec un peu de chance. Avant que je puisse répondre, elle reprend la parole. "Tu veux le rencontrer je suppose ? Tu devrais passer par sa secrétaire pour ça, fais toi passer pour une cliente, ce sera plus facile. Je frotte mes mains sur mes cuisses. « Je m’en doutais … Je me suis dit qu’il serait plus facile de venir vous voir que lui. » Ce n’est pas le premier homme du genre que je rencontre. Je sais un peu comment il fonctionne. Venir voir Ollie m’assurait au moins de pouvoir faire la connaissance de ma sœur.
"Oh et d'ailleurs, s'il te demande, je suis en couple. C'est une longue histoire, saches juste que je ne le suis pas vraiment." Je lève un sourcil en la regardant surprise de ce qu’elle vient de me dire. Je réponds avec un lent hochement de la tête incertaine de ce que je devrais lui répondre. Autant ne rien dire. Elle semble bien partie pour vider la bouteille maintenant et je me demande si je ne devrais pas lui enlever doucement. Elle continua sans que je ne répond "Il nous a même offert un voyage qu'il avait gagné de part son boulot. Tu devrais le prendre, je ne compte pas y aller. Tiens, ça restera dans la famille comme ça. Tu pourras inviter un ami c'est pour deux. Tu me rendrais un grand service si tu pouvais m'en débarrasser." J’ouvre et ferme la bouche à quelques reprise prit de cours. Après quelques secondes, je réussi à parler finalement. « C’est gentil de proposé, mais hum je suis pas très voyage surtout pas en couple ou en duo. J’ai vu ce qu’il y avait à voir. » Je prends les billets qu’elle me tend et le pose sur la table alors qu’elle se lève en manquant d’échapper ce qu’elle boit. "J'oublie mes manières, tu veux quelque chose à boire ? J'ai des sodas, du jus de fruit ? Des petits crackers aussi si tu veux manger un bout ?" Je me lève pour la suivre en me disant que ce n’est sans doute pas une bonne idée de la laisser fouiller dans les placards alors qu’elle semble un peu… ivre? Elle fouille rapidement avant même que j’ai le temps de répondre. « Non, c’est bon… j’ai pas soif merci. » À s’agiter dans tous les sens de la sorte, elle me donne littéralement le tournis et déjà que ma nervosité me faisait me sentir nauséeuse… elle n’aide pas du tout. "Tu... habites ici ? Ah ! J'ai des petits gâteaux aussi." « Oui, depuis toujours. J’ai passé quelques années à l’étranger cependant. Non, ça ira pour les petits gâteaux. » L’odeur trop sucrée des pâtisseries mit devant moi fut de trop. Si j’avais mal au cœur avant, là j’eu littéralement un haut le cœur majeur. Ollie sembla se rendre compte que quelque chose n’allait pas. Elle fit le tour pour venir devant moi. Avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit, je fus malade directement sur ses souliers… Je crois que je ne me suis jamais senti plus mal que maintenant. J’ai donc fais la seule chose que je pensais sur le moment, j’ai couru hors de chez elle aussi vite que possible en la laissant là. Je ne vais jamais osé la revoir après ça… c’est la honte totale.