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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis

 

 suffer me (samira&sonya)

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MessageSujet: suffer me (samira&sonya) (#)   suffer me (samira&sonya) EmptyLun 8 Jan - 22:36

Sept heures.

Elle en avait eu pour sept heures dans le putain de bloc, avec la musique à fond comme une pression mortelle autour de ses tempes – presque aussi mortelle que la pression intracrânienne du type sur la table, d'ailleurs. Essayer de se concentrer pour une opération difficile avec Shakira qui beuglait en arrière plan qu'on avait de la chance que ses seins soient petits et humbles, et de fait impossibles à confondre avec des montagnes, ce n'était pas tâche aisée ; faire le tout sous le regard étrangement aussi acéré qu’enjoué de sa mentor n'était qu'un pas de plus en direction du septième cercle des enfers, ma foi. Et en parlant de violence, si Sonya entendait encore une note de Jenny from the Block, il était certain que ses outils de guérison se transformeraient en armes et qu'elle ne répondrait plus de rien.

Elle arrache son masque comme s'il la brûlait et balance sa tenue jetable dans la première poubelle, réprimant un soupir fatigué en frottant ses mains sous l'eau chaude et les passant dans ses cheveux et sur son visage fatigué. Il n'est que vingt-deux heures et, puisque la première opération a pris plus longtemps que prévu à cause des multiples lésions à la moelle épinière du patient, celle qui devait commencer il y a une heure, tout aussi urgente, a été repoussée à minuit. Ca ne lui laisse que deux heures de répit, songe-t-elle avec une lassitude écrasante et un ventre vide à en bouffer un collègue. Et deux minutes, quand on bosse avec la Dr. Hajar, ça équivaut à peu près à une demi-heure. Sonya sait qu'elle ne loupera pas à un débrief en long et large – et pour une fois, elle en a envie. Davantage parce qu’elle est plutôt fière de son travail, pour une fois, et qu'elle a envie de voir ce qu'elle aurait pu mieux réussir, que par plaisir de passer deux heures de pause en tête-à-tête avec sa mentor. Surtout à jeun.

« Quelqu'un vous a pris votre tupper, encore » lâche la brune en entrant dans la salle de pause, farfouillant dans le frigo pour retrouver sa brique de jus d’orange providentielle. La main passe sur la brique de lait de noisette, sur la soupe en bouteille : rien. « Et mon repas, aussi. Putain. » La soirée allait être longue, et la procédure à venir encore plus.

@Samira Hajar
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Samira Hajar
Samira Hajar
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○ âge : 38 ans
○ statut : Célibataire. Pas mal d'histoires à son actif, mais aucune qui n'ai pu lui donner envie de sauter le pas et de se faire passer la bague au doigt.
○ métier : Chirurgienne traumatologue et orthopédiste à l'hôpital de Wellington
○ quartier : Dans une villa au 437 South Bay, avec son chat Marley
○ orientation sexuelle : Homosexuelle sans l'ombre d'un doute.
○ informations en vrac : suffer me (samira&sonya) Yuhfvcbh
1+ Mélomane à ses heures, Sami opère toujours en musique. Mais pas question pour elle d'avoir du Bach ou du Mozart dans son bloc. Elle aime quand ça beugle. Plus ça envoie du lourd, plus ça lui plait. Fut une époque elle jouait de la guitare, mais elle a finit par arrêter, préférant consacrer son temps à ses études puis à sa carrière. 2+ Elle est très douée avec un crayon. Mais c'est surtout pour dessiner des planches anatomiques. Ce qui l'a d'ailleurs pas mal aidée en école de médecine, mais qui n'est clairement pas ce qui pourra lui faire gagner des millions. Sinon elle dessine aussi des paysages, à l'occasion. 3+ Elle a prit la décision de faire congeler ses ovocytes il y a quelques années, si jamais elle souhaitait un jour avoir des enfants. C'est pas un projet immédiat, c'est même pas dit que ça arrive, mais elle préfère ne pas écarter cette possibilité. 4+ Ses relations avec sa famille sont assez compliquées. C'est pas la guerre ouverte, mais y a certains sujets qu'il vaut mieux éviter d'aborder si on veut éviter que ça se finisse avec des portes qui claquent. Elle s'entend à merveille avec sa sœur, qui est très douée pour calmer le jeu entre elle et ses parents, mais comme elle passe la majeure partie de l'année à voyager pour le boulot, elle est rarement là pour jouer les diplomates. 5+ Elle aime bien cuisiner et profite de ses jours de repos pour remplir son frigo. C'est d'ailleurs la reine du Tupperware, et elle est très possessive à ce sujet, n'hésitant pas à gueuler après quiconque aurait le malheur d'y toucher dans le frigo de la salle de repos. 6+ Ses internes ont souvent tendance à la qualifier de tyrannique, mégalomane et versant dans le mélodrame, mais c'est surtout pour les pousser à dépasser leurs limites et à faire d'eux de meilleurs chirurgiens. En réalité elle est douce et généreuse, et loin d'être la dernière quand il s'agit de faire des blagues. 7+ Samira est l'heureuse propriétaire d'un petit chat munchkin du nom de Marley. Ça lui fait de la compagnie quand elle rentre à la maison après une dure journée de boulot et ça demande beaucoup moins d'attention qu'un chien. 8+ Ayant travaillé dans un bar pendant une partie de ses études de médecine, elle en a gardé un certain talent pour concevoir des cocktails, n'hésitant pas à en faire profiter ses proches. 9+ Elle a littéralement deux pieds gauche quand il s'agit de danser. Sérieusement, si vous tenez à vos orteils, mieux vaut ne pas la forcer à monter sur la piste. 10+ Elle a quitté son ancien poste à Auckland parce qu'un de ses collègues – qui était aussi son supérieur hiérarchique – la harcelait sexuellement. Elle a porté plainte auprès du conseil de l'ordre, mais ils ont préféré enterrer sa plainte et faire comme si de rien n'était, son harceleur ayant une longue carrière derrière lui et tout un tas de relations. Samira aura au moins eu la satisfaction d'apprendre qu'il avait finit par payer pour son comportement, mais bien trop tard à son goût. 11+ C'est une reine incontestée au billard et aux fléchettes. Elle adore jouer dans les bars un peu huppés ou trainent les types qui bossent dans la finance qui parient des sommes démesurées sur une seule partie. Elle ne fait pas ça pour leur piquer leur argent, mais surtout pour les remettre à leur place des crétins qui se pensent être les rois du monde simplement parce qu'ils brassent des millions chaque jour. 12+ Sa famille est originaire de la ville de Rasht, dans le nord de l'Iran, à un saut de puce de la Mer Caspienne. Elle n'a jamais pu aller voir ceux qui sont restés là-bas alors que sa famille a fuit le pays pour la Nouvelle-Zélande, mais elle est en contact avec une de ses cousines restée sur place. Afin d'honorer ses racines, elle a appris à parler le persan, même si elle n'a l'occasion de le mettre en pratique qu'avec sa famille.

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MessageSujet: Re: suffer me (samira&sonya) (#)   suffer me (samira&sonya) EmptyJeu 11 Jan - 11:05

Suffer me
@Sonya Yazdani & Samira Hajar


Arrachant sa blouse chirurgicale, Samira la jeta dans la poubelle la plus proche, avant de retirer ses gants et son masque, inspirant une grande goulée d'air frais. Alors qu'elle se lavait les mains après avoir retiré ses gants, elle regarda les infirmières emmener le patient jusqu'aux soins intensifs, ou il serait sous étroite surveillance jusqu'à ce qu'il soit pleinement sorti d'affaire. Elle était l'une des dernières à quitter le bloc, comme bien souvent. Sonya était déjà partie depuis quelques minutes, Samira n'ayant pas besoin d'elle pour la fin. Pas qu'elle doutait de ses talents, c'était simplement que la chirurgienne mettait toujours un point d'honneur à refermer elle-même ses patients. Il fallait dire, les deux femmes avaient accompli un petit miracle ce soir. Une opération à quatre mains – six si on comptait celles de Sonya – ortho, traumato, neuro. Leur patient était arrivé dans un sale état, et il avait fallu jongler pendant les sept heures qu'avaient duré son opération entre ses diverses fractures, ses organes internes lésés et divers atteintes au niveau de sa colonne vertébrale et de son cerveau. Sans oublier l'égo surdimensionné et l'horrible playlist du neurologue qui était venu leur prêter main forte.

Dire que la soirée ne faisait que commencer. Par chance, elles avaient le droit à un peu de répit avant de replonger dans la mêlée. Leur programme avait été pas mal chamboulé par cette opération aussi longue qu'imprévue. Le temps d'avaler un morceau et de faire un petit débriefing avec son interne. Hormis quelques broutilles, elle n'avait rien à lui reprocher – contrairement à ses autres internes – mais c'était toujours bon de voir ce que Sonya ressortait de tout ça. Ce genre d'opérations, c'était ce qu'il lui fallait. La jeune femme était un diamant brut qui ne demandait qu'à être travaillé pour révéler tout son éclat, mais elle avait tendance à s'enfermer dans une routine qui nuisait à son talent. Alors qu'elle s'était orientée vers l'une des spécialités les moins routinières qui soit. La traumatologie, c'était plonger dans l'inconnu à chaque fois que les urgences faisaient sonner le biper. Si Sonya voulait de la routine, autant partir en chirurgie générale ou elle pourrait gâcher son talent en enchainant des appendicectomies à la chaine. Avec tout le respect que Samira avait pour ses collègues.

Remontant les couloirs qui séparaient le bloc de la sale de repos des chirurgiens, Samira ne fut guère surprise d'y retrouver Sonya. Ce qui n'était pas prévu, ce fut l'annonce de son interne. Samira s'arrêta net, avant de tourner lentement son regard vers sa protégée. Et de lui lancer LE regard. Celui que tous ses internes craignaient. Ce regard glacial qui donnait l'impression qu'elle les transperçait de part en part comme si elle était capable de sonder leurs âmes et d'y voir la moindre tâche. Si c'était une blague, c'était loin d'être drôle. Et elle allait payer très cher sa petite blague « Yazdani. Je vais te poser une seule question et je ne vais te la poser qu'une seule fois. Sache que ton avenir dans cette hôpital risque très fortement de dépendre de ta réponse à cette question. » Ouais, elle en faisait des tonnes, comme à son habitude, mais elle avait une réputation à tenir « Est-ce que tu te moque de moi ? » Ouvrant le frigo sans attendre de réponse, Samira constata que ça n'était pas une blague et que là ou aurait normalement du se trouver son tupperware ou se trouvait un délicieux abgoosht préparé avec soin la veille « Bordel de merde. » Jura-t-elle en faisant claquer la porte du frigo. Nan mais c'était une blague ? Qui avait été assez inconscient pour oser lui voler sa bouffe ? S'il y avait bien un truc avec lequel elle ne rigolait pas, c'était bien la nourriture. Surtout quand c'était elle qui prenait soin de la préparer et que c'était ce qui lui permettait de tenir tout au long de sa garde.

Poussant un soupir, elle ouvrit à nouveau le frigo, avant de fouiller à l'intérieur à la recherche de quelque-chose qui avait l'air comestible. Finissant par porter son dévolu sur ce qui devait être des macaronis au fromage, avant de retirer le post-it apposé sur la boite « Désolé Dr Jeffries, mais fallait pas qu'on me pique ma bouffe. Vas-y, fais-toi plaisir. Si quelqu'un se plaint, il aura affaire à moi. » C'était pas comme si elle risquait de se faire virer parce qu'elle et son interne avaient piqué le dîner de deux collègues. Samira risquait quoi au final ? De se faire engueuler par la personne qui allait se faire subtiliser son repas par Sonya. L'iranienne s'en remettrait sans trop de mal. Mettant la boite en plastique dans le micro-ondes, elle régla la minuterie et appuya sur le bouton, avant d'ouvrir un placard ou elle attrapa une boisson énergisante. C'était pas vraiment sa tasse de thé, surtout en sachant les problèmes de santé que ça pouvait entrainer sur le long terme, mais une fois de temps en temps, quand elle vivait des nuits comme celle-là, elle ne disait pas non à un petit coup de pouce « Sacré marathon qu'on vient de vivre. Je serais pas contre un peu de calme pour les heures à venir. » C'était faux, bien entendu. Samira carburait aux décharges d'adrénaline que lui procuraient ce genre de cas. C'était simplement un piège tendu à l'intention de son interne. Voir si elle allait s'empresser de retourner dans sa petite routine bien tranquille ou si elle allait accepter de sortir de son cocon et oser affronter l'inattendu quand il se présentait à elle. Un piège qui allait bien évidemment conditionner la façon dont elle allait lui faire part de ses remarques par rapport à ses performances pendant l'opération.

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MessageSujet: Re: suffer me (samira&sonya) (#)   suffer me (samira&sonya) EmptyJeu 1 Fév - 17:17

Depuis le temps, Sonya aimerait dire que ça ne la rince pas physiquement et mentalement, les longues heures devant une table d'opération, mais elle n'a pas cette force, et encore moins celle de mentir. Elle en ressort toujours bousillée, en sueur, et surtout prête à retourner dans sa tanière pour ne plus adresser la parole à personne : c’est comme ça qu’elle opère, par petites touches de génie avant de se barrer et rendre le tablier pour une période étendue, et putain, elle a l’impression de passer trop de temps et trop de vie à l’hôpital. Ca lui convient, la plupart du temps : la simple perspective de retourner seule au vide astral de son appartement non décoré lui fout le bide en vrac, et l’idée d’être confrontée à rien, sinon ses pensées et un épisode de Law & Order en fond sonore, lui donne envie de pratiquer l’ablation de la carotide avec une fourchette rouillée.
Elle pourrait mentir et prétendre que ce n’est pas le Dr. Hajar, qui la retient un peu plus de son envie d’aller se fourrer dans un bar à côté pour passer le temps. Sonya n’est pas si mauvaise menteuse, et surtout, elle a assez de recul sur elle-même pour s’arrêter avant de s’enfoncer dans un cours d’auto-explications foireuses. Ca peut n’être que ça, après tout : elle est contente d’avoir vu de la fierté dans le regard de sa mentor, elle se ravit de réussir des opérations compliquées sous ses yeux scrutateurs sans envoyer un scalpel dans le mur ou ajouter un deuxième nombril à une victime par accident, et elle réprime un intérêt à peine dissimulé en la voyant entrer dans la salle de pause quelques minutes après elle. Et alors, si ça faisait d’elle un chien de Pavlov ? Tout humain puisait un peu de bonheur là où il le pouvait, et Sonya ne faisait pas exception.

Samira, elle, prenait plutôt partie de travailler ses muscles faciaux en farfouillant dans le frigo annoncé vidé du Saint-Graal par son apprentie quelques secondes avant. Sonya lui décoche un regard suffisamment long et de biais pour être significatif, du genre est-ce qu'un jour dans ma vie j'ai déjà eu l'outrecuidance de me payer votre face ? Il y avait une poésie presque risible dans le fait de voir quelqu’un d’aussi composé être prise d’élans meurtriers quand il s’agissait de nourriture, mais pour l’heure, Sonya craignait plutôt pour celle qui allait subir la saute d’humeur - soit elle, probablement. « Donc on vole la bouffe de quelqu'un parce qu'on vous a volé votre bouffe ? Ça fait pas un peu cercle vicieux ? » Elle grimace. Son entente n'est déjà pas forcément au beau fixe avec le reste de l'équipe, et Sonya n’a pas nécessairement envie de s'attirer leurs foudres. « J’ai pas très faim, de toute façon. » La dernière syllabe est hachée alors qu’elle se laisse tomber dans une chaise avec un mug, à côté de la tasse à café. « Mais c’est gentil. Il va pas vous poser problème, Jeffries ? » Loin d’elle l’idée de s’insérer dans les guéguerres des titulaires, et c’était généralement le consensus dans leurs rangs : ne pas faire de vagues avec les supérieurs hiérarchiques, même pour des trucs aussi cons qu’un Kit Kat dans le vestiaire. Certains s’en souvenaient encore.

Le son de la cafetière la berce alors que ses yeux fatigués se tournent vers les néons mal fixés au plafond, déviant en direction de sa vis-à-vis à chaque mouvement brusque du frigo à la table. Putain, comment est-ce que Samira faisait pour avoir un tel aplomb après être restée six heures debout, les yeux hyperfocalisés sur des détails parfois microscopiques ? Ca devait relever d’une entité supérieure, la même qui lui conférait l’énergie de tourmenter sa cadette avec des questions à la con auxquelles Sonya avait appris à ne plus répondre directement : « Ça fait combien de temps qu'on se connaît, Samira ? Des fois j'ai envie de dire une semaine, d'autres fois ça planche plus sur le milliard d'années, mais dans la moyenne, ça fait quand même assez longtemps pour que je tombe plus dans vos traquenards. » Elle verse deux sachets de sucre dans son mug fraîchement servi, puis goûte la concoction : une horreur, mais il fallait tenir d’une façon ou d’une autre. « C’est bon, votre truc, là ? Parce que j’ai l’impression qu’on a foutu du cyanure dans mon café » remarque-t-elle d’un coup de menton en direction de la boisson énergisante. « Je refuserais pas un irish coffee, par contre, voire même un irish sans le coffee. » Bonne idée, tiens, de rêver de whisky pur avant une opération. Sûr que sa mentor allait apprécier.

@Samira Hajar
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○ âge : 38 ans
○ statut : Célibataire. Pas mal d'histoires à son actif, mais aucune qui n'ai pu lui donner envie de sauter le pas et de se faire passer la bague au doigt.
○ métier : Chirurgienne traumatologue et orthopédiste à l'hôpital de Wellington
○ quartier : Dans une villa au 437 South Bay, avec son chat Marley
○ orientation sexuelle : Homosexuelle sans l'ombre d'un doute.
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1+ Mélomane à ses heures, Sami opère toujours en musique. Mais pas question pour elle d'avoir du Bach ou du Mozart dans son bloc. Elle aime quand ça beugle. Plus ça envoie du lourd, plus ça lui plait. Fut une époque elle jouait de la guitare, mais elle a finit par arrêter, préférant consacrer son temps à ses études puis à sa carrière. 2+ Elle est très douée avec un crayon. Mais c'est surtout pour dessiner des planches anatomiques. Ce qui l'a d'ailleurs pas mal aidée en école de médecine, mais qui n'est clairement pas ce qui pourra lui faire gagner des millions. Sinon elle dessine aussi des paysages, à l'occasion. 3+ Elle a prit la décision de faire congeler ses ovocytes il y a quelques années, si jamais elle souhaitait un jour avoir des enfants. C'est pas un projet immédiat, c'est même pas dit que ça arrive, mais elle préfère ne pas écarter cette possibilité. 4+ Ses relations avec sa famille sont assez compliquées. C'est pas la guerre ouverte, mais y a certains sujets qu'il vaut mieux éviter d'aborder si on veut éviter que ça se finisse avec des portes qui claquent. Elle s'entend à merveille avec sa sœur, qui est très douée pour calmer le jeu entre elle et ses parents, mais comme elle passe la majeure partie de l'année à voyager pour le boulot, elle est rarement là pour jouer les diplomates. 5+ Elle aime bien cuisiner et profite de ses jours de repos pour remplir son frigo. C'est d'ailleurs la reine du Tupperware, et elle est très possessive à ce sujet, n'hésitant pas à gueuler après quiconque aurait le malheur d'y toucher dans le frigo de la salle de repos. 6+ Ses internes ont souvent tendance à la qualifier de tyrannique, mégalomane et versant dans le mélodrame, mais c'est surtout pour les pousser à dépasser leurs limites et à faire d'eux de meilleurs chirurgiens. En réalité elle est douce et généreuse, et loin d'être la dernière quand il s'agit de faire des blagues. 7+ Samira est l'heureuse propriétaire d'un petit chat munchkin du nom de Marley. Ça lui fait de la compagnie quand elle rentre à la maison après une dure journée de boulot et ça demande beaucoup moins d'attention qu'un chien. 8+ Ayant travaillé dans un bar pendant une partie de ses études de médecine, elle en a gardé un certain talent pour concevoir des cocktails, n'hésitant pas à en faire profiter ses proches. 9+ Elle a littéralement deux pieds gauche quand il s'agit de danser. Sérieusement, si vous tenez à vos orteils, mieux vaut ne pas la forcer à monter sur la piste. 10+ Elle a quitté son ancien poste à Auckland parce qu'un de ses collègues – qui était aussi son supérieur hiérarchique – la harcelait sexuellement. Elle a porté plainte auprès du conseil de l'ordre, mais ils ont préféré enterrer sa plainte et faire comme si de rien n'était, son harceleur ayant une longue carrière derrière lui et tout un tas de relations. Samira aura au moins eu la satisfaction d'apprendre qu'il avait finit par payer pour son comportement, mais bien trop tard à son goût. 11+ C'est une reine incontestée au billard et aux fléchettes. Elle adore jouer dans les bars un peu huppés ou trainent les types qui bossent dans la finance qui parient des sommes démesurées sur une seule partie. Elle ne fait pas ça pour leur piquer leur argent, mais surtout pour les remettre à leur place des crétins qui se pensent être les rois du monde simplement parce qu'ils brassent des millions chaque jour. 12+ Sa famille est originaire de la ville de Rasht, dans le nord de l'Iran, à un saut de puce de la Mer Caspienne. Elle n'a jamais pu aller voir ceux qui sont restés là-bas alors que sa famille a fuit le pays pour la Nouvelle-Zélande, mais elle est en contact avec une de ses cousines restée sur place. Afin d'honorer ses racines, elle a appris à parler le persan, même si elle n'a l'occasion de le mettre en pratique qu'avec sa famille.

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MessageSujet: Re: suffer me (samira&sonya) (#)   suffer me (samira&sonya) EmptyMar 13 Fév - 14:39

Suffer me
@Sonya Yazdani & Samira Hajar


Tout travail méritait sa récompense. Et la récompense de Samira, c'était la bouffe. Et on parlait pas d'un plat cuisiné industriel ou d'un vieux beignet rassis qui trainait là depuis trois jour. On ne parlait pas non plus de la cafétéria, qui était fermée à cette heure là et où la seule nourriture disponible était des sandwiches emballés dans du plastique et bourrés de conservateurs et autres produits chimiques qui n'avaient pas leur place dans l'estomac de la chirurgienne. Non, le corps de Samira était un temple et il n'acceptait que des produits de qualité. On ne faisait pas rouler une voiture avec de l'essence coupée à la flotte. Hé ben Samira, c'était pareil. C'était pour ça qu'elle prenait un soin tout particulier à se préparer sa nourriture, avec des produits frais qu'elle achetait elle-même. Alors découvrir qu'on lui avait piqué sa gamelle, la priver de ce moment qu'elle attendait tant... si jamais elle mettait la main sur l'espèce d'imbécile qui avait osé faire ça, il risquait de le sentir passer. Au moins ils étaient dans un hôpital, il ou elle n'aurait pas à aller très loin pour trouver un psychologue à même de l'aider à surmonter le traumatisme émotionnel.

Face à elle, Sonya était chanceuse. Bien plus que la majorité de ses autres internes. Avec n'importe lequel de ces bras cassés, elle se serait fait un plaisir de se défouler pour faire sortir sa frustration. Mais Sonya n'était pas faite du même bois que les autres. Alors oui, ça n'empêchait pas Samira de la travailler au corps, de la pousser dans ses retranchements, de se comporter comme le Sauron de la traumatologie – c'était pas elle qui le disait, mais un de ses anciens internes qui faisait à présent des merveilles quelque-part du côté de Queenstown – mais c'était pour son bien. La jeune femme avait du potentiel, bien plus que la plupart des chirurgiens, alors il était hors de question qu'elle le gâche comme elle pouvait le faire. Se vautrant sans la moindre classe dans un fauteuil, Samira haussa un sourcil quand sa jeune compatriote lui demanda si elle n'allait pas avoir des problèmes avec Jeffries pour lui avoir piqué sa bouffe « Tu veux qu'il fasse quoi ? Il est chirurgien dentaire. » Répondit-elle comme si c'était l'évidence même. Il y avait toujours eu une sorte de hiérarchie chez les chirurgiens. Au sommet on trouvait les neurologues, qui pétaient plus haut que leur cul en se vantant d'être les meilleurs parce qu'ils jouaient avec le cerveau des gens. Et surtout parce que les neurologues qui bossaient dans le privé facturaient des sommes ridiculement astronomiques pour le moindre coup de scalpel. De l'avis de Samira, ils étaient juste des cons prétentieux qui jouaient à pile ou face avec la vie des gens quand ils entraient dans un bloc. Et pour le reste de la pyramide, tout le monde y allait de son avis pour savoir qui était le plus proche du sommet par rapport aux autres. Évidemment, la titulaire mettait ses spécialités en haute position. Ok, la traumato et l'ortho, c'était pas les plus reluisantes, mais elle était en première ligne et abattait bien plus de boulot que les autres. C'était entre ses mains à elle que la vie des patients se jouait. S'il y en avait une qui pouvait prétendre se prendre pour Dieu ici, c'était elle. Par chance pour ses collègues et ses patients, Samira avait bien trop les pieds sur terre pour s'abaisser à un tel niveau de nombrilisme.

Portant la boisson énergisante à sa bouche, Samira grimaça alors qu'elle avalait une gorgée. Dieu ce que ça pouvait être mauvais ces trucs là. Si ça ne lui filait pas un coup de fouet plus que bienvenue, l'iranienne aurait balancé tout ça dans l'évier sans attendre « On sait jamais, tu pourrais te ramollir avec le temps. Contente de voir qu'il y a toujours de l'espoir pour toi. » On était jamais à l'abri avec Sonya. Sa tendance à rester bien pépère dans ses habitudes finirait par lui jouer un mauvais tour tôt ou tard. Alors que la jeune interne la questionnait sur ce qu'elle buvait, Samira regarda un instant l'étiquette, avant de soupirer « Honnêtement, je pense que le serment d'Hippocrate m'interdit de te conseiller de boire ce truc. Au moins avec ton café, tu sais ce qui te tue. Alors qu'avec ça... » Elle osait même pas jeter un coup d'oeil à ce qui était écrit sur l'étiquette, parce qu'elle risquait de faire une syncope.

Que Sonya laisse entendre qu'elle était prête à s'envoyer un bon verre de whisky dans le gosier par contre... en fait nan, ça ne surprenait pas vraiment Samira. Tous les médecins avaient leurs démons. L'alcool, les médocs, le sexe... tous les médecins avaient un vice plus ou moins inavouable avec lequel ils composaient, parce que ça leur permettait de tenir le coup. De pas se laisser bouffer par le boulot. Samira elle, c'était les femmes « C'est pas très professionnel ça dites donc. J'aurais pu te proposer d'aller faire un tour dans le bureau du chef de la chirurgie, mais j'ai plus les clés. Dommage... » Samira savait que son chef planquait une bouteille de scotch dans un meuble, derrière une pile de dossiers. Mais franchement si elle avait encore eu les clés du bureau, elle ne serait pas là avec son interne. Et personne n'aurait pu lui piquer sa bouffe « T'as qu'à aller te chercher une brique de jus de raisin au distributeur et prétendre que c'est du vin. Et t'en profiteras pour te prendre un truc à manger. Parce qu'il est hors de question que tu rentre dans mon bloc avec l'estomac vide. » La faim, ça faisait faire des conneries. De celles qui pouvaient virer au drame. Et il était hors de question que ce genre de choses puisse arriver sous sa supervision parce que Sonya n'écoutait pas ce que son corps lui disait.

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