contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
○ statut : Célibataire. Pas mal d'histoires à son actif, mais aucune qui n'ai pu lui donner envie de sauter le pas et de se faire passer la bague au doigt.
○ métier : Chirurgienne traumatologue et orthopédiste à l'hôpital de Wellington
○ quartier : Dans une villa au 437 South Bay, avec son chat Marley
○ orientation sexuelle : Homosexuelle sans l'ombre d'un doute.
○ informations en vrac : 1+ Mélomane à ses heures, Sami opère toujours en musique. Mais pas question pour elle d'avoir du Bach ou du Mozart dans son bloc. Elle aime quand ça beugle. Plus ça envoie du lourd, plus ça lui plait. Fut une époque elle jouait de la guitare, mais elle a finit par arrêter, préférant consacrer son temps à ses études puis à sa carrière. 2+ Elle est très douée avec un crayon. Mais c'est surtout pour dessiner des planches anatomiques. Ce qui l'a d'ailleurs pas mal aidée en école de médecine, mais qui n'est clairement pas ce qui pourra lui faire gagner des millions. Sinon elle dessine aussi des paysages, à l'occasion. 3+ Elle a prit la décision de faire congeler ses ovocytes il y a quelques années, si jamais elle souhaitait un jour avoir des enfants. C'est pas un projet immédiat, c'est même pas dit que ça arrive, mais elle préfère ne pas écarter cette possibilité. 4+ Ses relations avec sa famille sont assez compliquées. C'est pas la guerre ouverte, mais y a certains sujets qu'il vaut mieux éviter d'aborder si on veut éviter que ça se finisse avec des portes qui claquent. Elle s'entend à merveille avec sa sœur, qui est très douée pour calmer le jeu entre elle et ses parents, mais comme elle passe la majeure partie de l'année à voyager pour le boulot, elle est rarement là pour jouer les diplomates. 5+ Elle aime bien cuisiner et profite de ses jours de repos pour remplir son frigo. C'est d'ailleurs la reine du Tupperware, et elle est très possessive à ce sujet, n'hésitant pas à gueuler après quiconque aurait le malheur d'y toucher dans le frigo de la salle de repos. 6+ Ses internes ont souvent tendance à la qualifier de tyrannique, mégalomane et versant dans le mélodrame, mais c'est surtout pour les pousser à dépasser leurs limites et à faire d'eux de meilleurs chirurgiens. En réalité elle est douce et généreuse, et loin d'être la dernière quand il s'agit de faire des blagues. 7+ Samira est l'heureuse propriétaire d'un petit chat munchkin du nom de Marley. Ça lui fait de la compagnie quand elle rentre à la maison après une dure journée de boulot et ça demande beaucoup moins d'attention qu'un chien. 8+ Ayant travaillé dans un bar pendant une partie de ses études de médecine, elle en a gardé un certain talent pour concevoir des cocktails, n'hésitant pas à en faire profiter ses proches. 9+ Elle a littéralement deux pieds gauche quand il s'agit de danser. Sérieusement, si vous tenez à vos orteils, mieux vaut ne pas la forcer à monter sur la piste. 10+ Elle a quitté son ancien poste à Auckland parce qu'un de ses collègues – qui était aussi son supérieur hiérarchique – la harcelait sexuellement. Elle a porté plainte auprès du conseil de l'ordre, mais ils ont préféré enterrer sa plainte et faire comme si de rien n'était, son harceleur ayant une longue carrière derrière lui et tout un tas de relations. Samira aura au moins eu la satisfaction d'apprendre qu'il avait finit par payer pour son comportement, mais bien trop tard à son goût. 11+ C'est une reine incontestée au billard et aux fléchettes. Elle adore jouer dans les bars un peu huppés ou trainent les types qui bossent dans la finance qui parient des sommes démesurées sur une seule partie. Elle ne fait pas ça pour leur piquer leur argent, mais surtout pour les remettre à leur place des crétins qui se pensent être les rois du monde simplement parce qu'ils brassent des millions chaque jour. 12+ Sa famille est originaire de la ville de Rasht, dans le nord de l'Iran, à un saut de puce de la Mer Caspienne. Elle n'a jamais pu aller voir ceux qui sont restés là-bas alors que sa famille a fuit le pays pour la Nouvelle-Zélande, mais elle est en contact avec une de ses cousines restée sur place. Afin d'honorer ses racines, elle a appris à parler le persan, même si elle n'a l'occasion de le mettre en pratique qu'avec sa famille.
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Sujet: Saucy and cheesy (Romi) (#) Jeu 1 Fév - 17:59
Passant la porte de sa villa, Samira retira son manteau, qu'elle accrocha au porte-manteau, avant d'envoyer valser ses chaussures à l'autre bout du couloir. Qu'est-ce que c'était bon d'être enfin à la maison. Elle venait d'enchainer deux gardes d'affilée, et on pouvait dire sans mentir qu'elle était à bout de force. Dieu merci, les deux prochains jours allaient se résumer à pioncer et glander à la maison. Pas de sonnerie de bipeur qui sonnait de manière inopinée et qui lui ordonnait de se précipiter aux urgences pour s'occuper d'un patient qui nécessitait son attention immédiate. Pas d'internes à terroriser pour les pousser à être meilleurs que le jour précédent. Pas d'opérations qui duraient des heures et des heures pendant lesquelles elle ne pouvait pas relâcher sa vigilance une seule seconde sous peine de conséquences catastrophiques. Nan, là la seule personne qui allait nécessiter son attention, c'était son chat. Chat qui ne tarda d'ailleurs pas à se manifester, venant aux devants de sa maitresse pour réclamer sa dose de papouilles qu'il n'avait pas eu depuis bien trop longtemps à ses yeux.
Mais ironiquement, même si elle ne rêvait que de s'effondrer sur son lit et profiter de huit heures de sommeil sans interruption... elle était dans cet état un peu bizarre ou elle était trop fatiguée pour dormir. Et puis elle avait une de ces faim. Son dernier véritable repas remontait à ce matin et elle n'avait même pas eu le temps de le finir parce qu'elle avait du aller au bloc. Si l'envie de manger était bien là, celle de cuisiner par contre... ouais non, elle avait trop la flemme de faire quoi que ce soit de productif. Restait toujours l'option de commander. Pour elle qui était un vrai cordon bleu et qui ne jurait quasiment que par le fait maison, la malbouffe c'était pas vraiment ce qu'elle préférait. Faisant le tour des propositions sur l'appli avec laquelle elle avait l'habitude de commander, le choix de Sami finit par se porter sur une pizza. Mais alors qu'elle s’apprêtait à passer commande, la chirurgienne s'arrêta en plein geste. En général, qui disait pizza disait Romi. C'était un peu leur truc à elles. Une pizza, une série et pourquoi pas un câlin. Ça faisait un petit moment qu'elles ne s'étaient pas vues d'ailleurs. La faute à des emplois du temps incompatibles. En même temps, entre une pompière et une chirurgienne, fallait pas s'étonner que l'une soit indisponible quand l'autre l'était. Peut-être que c'était l'occasion de rattraper le temps perdu. Pas forcément sur le plan sexuel, mais Romi devait bien avoir quelques histoires croustillantes à lui raconter depuis la dernière fois.
Quelques SMS échangés plus tard, Romi lui confirma s'être libérée pour quelques heures, laissant sa fille aux bons soins de sa sœur qui vivait chez elle. Samira commanda donc pizzas et accompagnements, avant de balancer son téléphone sur le canapé. Quelques dizaines de minutes à attendre et elle pourrait se faire une bonne bouffe en bonne compagnie. Largement le temps pour elle de prendre une douche, histoire de détendre un peu ses muscles endoloris et de se débarrasser de cette odeur tenace de transpiration et d'antiseptique. S'asseyant enfin, Samira vit son chat grimper sur le canapé, avant de se lover sur ses cuisses. Le caressant d'un geste machinal alors qu'il ronronnait, Sami alluma la télé, changeant de chaines jusqu'à trouver un programme qui à défaut de lui plaire, permettrait au moins de passer le temps.
C'est la mélodie de la sonnette qui la réveilla en sursaut, faisant bondir Marley au passage, qui manifesta son mécontentement par des miaulements. Alors que la personne de l'autre côté de la porte insistait sur la sonnette, Sami se dirigea vers l'entrée en râlant « C'est bon, j'arrive ! Y a pas le feu ! » Lui, il allait pouvoir s'asseoir sur son pourboire s'il continuait. Finissant par ouvrir la porte, l'agacement de Samira retomba presque aussi vite qu'il était apparu quand il vit qui se trouvait devant l'entrée, deux boites en carton contenant les pizzas tant convoitées et une autre ou se trouvait une demi-douzaine de pains à l'ail gratinés « Toi t'es pas le livreur. » Mais Romi était bien mieux que n'importe quel livreur, ça allait sans dire. « Allez, entre donc. » En même temps, Romi n'allait pas rester sur le pas de la porte avec de la bouffe plein les mains. Fermant la porte derrière son invitée, Sami la rejoignit au salon et ouvrit la boite ou se trouvait les pains à l'ail, en attrapant un avant de mordre avec avidité dedans « Tu veux un truc à boire ? Y a des bières dans le frigo et il doit me rester quelques cannettes de soda qui trainent dans un placard. » C'était la moindre des choses que de lui offrir de quoi faire passer la pizza après tout.
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Romi Hallenstein
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○ âge : trente-trois ans (né un vingt-deux novembre).
○ statut : veuve. maman d'une petite lilly de quatre ans (née le 09/07/19).
○ métier : lieutenant à la caserne d'island bay.
○ quartier : north bay, avec sa fille et l’une de ses sœurs.
○ orientation sexuelle : bisexuelle.
○ informations en vrac : elle a toujours vécu à island bay. // grâce à ses parents, elle a eu l'occasion de voyager dans plusieurs pays. // l'école n'a jamais été son truc. néanmoins, elle a commencé des études de commerce - qu'elle a finalement abandonnées pour devenir pompier. // elle a toujours été attirée par le sport. // elle est l'aînée d'une famille de six enfants. // elle a été mariée pendant quatre ans à une femme qu'elle pensait pouvoir aimer toute sa vie. // en deux ans, elle a perdu deux personnes importantes. l'une d'elle est finalement revenue d'entres les morts. // depuis qu'elle a appris, romi cuisine souvent.
« Si finalement, tu as d’autres plans, appelle Abby ! Elle m’a dit qu’elle ne faisait rien ce soir, elle se fera un plaisir de venir surveiller Lilly. » Comme bien souvent, Toni accepte de garder ma fille, alors que je m’absente pour passer la soirée avec une amie. Je sais que j’ai de la chance de l’avoir et ça, depuis le départ d’Alice. Seule, avec un bébé de quelques mois, je ne sais pas si j’aurais réussi à m’en sortir sans elle. Aujourd’hui, Lilly a bien grandi et elles s’entendent à la perfection, c’est pour cela que je n’ai aucun mal à lui laisser la garde de sa nièce – si elle est disponible pour le faire. Avec ses premières matinées à l’école et un après-midi passé avec ses grand-parents, la petite fille n’a pas mis longtemps pour s’endormir. Toni ne devrait donc pas avoir à faire grand-chose vis-à-vis d’elle, sauf si elle se réveille en catastrophe et dans ce cas-là, elle sait que s’il y a besoin, elle peut m’appeler et je reviendrais au plus vite. En attendant, comme la maison est calme, je prends mes affaires et pars avant que ça ne change. Alors que j’arrive devant la maison de Samira, je remarque qu’un livreur gare son scooter au même moment. En vitesse, je récupère mes affaires et sors de la voiture pour aller à sa rencontre. Le timing est plutôt bon et pour éviter que la chirurgienne n’est à se déplacer deux fois jusqu’à la porte, autant récupérer la commande et m’occuper de la livrer à destination. Ravi d’être débarrassé assez vite, le livreur ne pose pas plus de questions et me temps les cartons, ainsi qu’un sachet en papier. Il enfourche ensuite son véhicule et repars comme si de rien était. Maintenant à mi-chemin entre la porte d’entrée et ma voiture, je parcours les quelques mètres qui me séparent de la maison de mon amie. Je sonne. Une fois, puis deux. Et quelques autres fois de plus, mais avec les mains chargées, je préfère autant qu’elle arrive assez vite. « Très juste. Plus sexy j’espère ! » Je la regarde, un air taquin dessiné sur le visage. Difficile à elle de l’affirmer, puisqu’elle n’a l’occasion de voir que mon joli visage. Mais vu notre passif et notre don à envoyer des fleurs à l’autre, je suppose qu’elle n’aura pas beaucoup de mal à me suivre dans ce sens-là. « Tu ne l’as pas vu.. mais je peux t’assurer que c’était le cas. » Je hoche vivement la tête, essayant ainsi d’être la plus convaincante possible. Surtout que, mauvais point pour ce pauvre livreur, il était un peu jeune pour nous et forcément, de mon côté au moins, c’est un vrai frein – il serait quand même dommage que je ramène un ou une ami.e de Toni à la maison. Alors que l’hôte de la maison ferme la porte derrière moi, je m’avance jusqu’au salon. Je dépose tout ce que j’ai dans les mains sur la table et laisse Samira venir se servir lorsqu’elle me rejoint. « Pourquoi pas une bière. Je suis sans enfant ce soir, alors autant en profiter pour faire quelques folies ! » Dis-je, alors qu’elle me propose de quoi m’hydrater un peu. C’est une excuse facile d’utiliser l’absence de Lilly, mais ça me retire un peu de culpabilité. Et puis, ça permet d’effacer plus facilement les quelques bouteilles que j’ai bu il y a deux jours, lors de ma fin de garde, avec mes collègues. « Alors cette journée ? Pas trop éreintante ? » En même temps que ces mots sortent de ma bouche, je viens retirer la veste que j’ai enfilé en partant de chez moi. « Je te trouve courageuse de vouloir voir du monde après le boulot. » Moi, hormis ma famille, j’ai tendance à vouloir me renfermer chez moi le premier jour, ou au moins le premier soir. Il y a parfois des exceptions, c’est sûr. Mais après certaines gardes, où il a fallu enchaîner les interventions pendant plusieurs jours, j’ai juste envie de me poser et de répondre de rien. « Courageuse, mais je suis reconnaissante que tu aies pensé à moi pour les pizzas ! » En plus de m’enlever une épine du pied pour savoir ce que je pourrais bien manger, la jeune femme m’offre une soirée très agréable sur un plateau. Que demander de plus ? Surtout qu’à bien y réfléchir, la dernière fois où nous nous sommes retrouvées toutes les deux comme ça, ça remonte à plusieurs semaines maintenant. Entre nos deux boulots prenants et ma vie de famille, ce n’est pas toujours le plus évident de trouver des disponibilités communes. Mais il faut croire, vu l’organisation d’aujourd’hui, que c’est parfois les plans de dernière minute qui fonctionnent le mieux finalement. « Je m’installe, je fais comme chez moi. » Ma veste retirée, ce sont maintenant mes chaussures qui y passent. Les rendez-vous entre Samira et moi sont rarement très sérieux, alors autant que je me mette un peu plus à l’aise.
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Samira Hajar
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○ âge : 38 ans
○ statut : Célibataire. Pas mal d'histoires à son actif, mais aucune qui n'ai pu lui donner envie de sauter le pas et de se faire passer la bague au doigt.
○ métier : Chirurgienne traumatologue et orthopédiste à l'hôpital de Wellington
○ quartier : Dans une villa au 437 South Bay, avec son chat Marley
○ orientation sexuelle : Homosexuelle sans l'ombre d'un doute.
○ informations en vrac : 1+ Mélomane à ses heures, Sami opère toujours en musique. Mais pas question pour elle d'avoir du Bach ou du Mozart dans son bloc. Elle aime quand ça beugle. Plus ça envoie du lourd, plus ça lui plait. Fut une époque elle jouait de la guitare, mais elle a finit par arrêter, préférant consacrer son temps à ses études puis à sa carrière. 2+ Elle est très douée avec un crayon. Mais c'est surtout pour dessiner des planches anatomiques. Ce qui l'a d'ailleurs pas mal aidée en école de médecine, mais qui n'est clairement pas ce qui pourra lui faire gagner des millions. Sinon elle dessine aussi des paysages, à l'occasion. 3+ Elle a prit la décision de faire congeler ses ovocytes il y a quelques années, si jamais elle souhaitait un jour avoir des enfants. C'est pas un projet immédiat, c'est même pas dit que ça arrive, mais elle préfère ne pas écarter cette possibilité. 4+ Ses relations avec sa famille sont assez compliquées. C'est pas la guerre ouverte, mais y a certains sujets qu'il vaut mieux éviter d'aborder si on veut éviter que ça se finisse avec des portes qui claquent. Elle s'entend à merveille avec sa sœur, qui est très douée pour calmer le jeu entre elle et ses parents, mais comme elle passe la majeure partie de l'année à voyager pour le boulot, elle est rarement là pour jouer les diplomates. 5+ Elle aime bien cuisiner et profite de ses jours de repos pour remplir son frigo. C'est d'ailleurs la reine du Tupperware, et elle est très possessive à ce sujet, n'hésitant pas à gueuler après quiconque aurait le malheur d'y toucher dans le frigo de la salle de repos. 6+ Ses internes ont souvent tendance à la qualifier de tyrannique, mégalomane et versant dans le mélodrame, mais c'est surtout pour les pousser à dépasser leurs limites et à faire d'eux de meilleurs chirurgiens. En réalité elle est douce et généreuse, et loin d'être la dernière quand il s'agit de faire des blagues. 7+ Samira est l'heureuse propriétaire d'un petit chat munchkin du nom de Marley. Ça lui fait de la compagnie quand elle rentre à la maison après une dure journée de boulot et ça demande beaucoup moins d'attention qu'un chien. 8+ Ayant travaillé dans un bar pendant une partie de ses études de médecine, elle en a gardé un certain talent pour concevoir des cocktails, n'hésitant pas à en faire profiter ses proches. 9+ Elle a littéralement deux pieds gauche quand il s'agit de danser. Sérieusement, si vous tenez à vos orteils, mieux vaut ne pas la forcer à monter sur la piste. 10+ Elle a quitté son ancien poste à Auckland parce qu'un de ses collègues – qui était aussi son supérieur hiérarchique – la harcelait sexuellement. Elle a porté plainte auprès du conseil de l'ordre, mais ils ont préféré enterrer sa plainte et faire comme si de rien n'était, son harceleur ayant une longue carrière derrière lui et tout un tas de relations. Samira aura au moins eu la satisfaction d'apprendre qu'il avait finit par payer pour son comportement, mais bien trop tard à son goût. 11+ C'est une reine incontestée au billard et aux fléchettes. Elle adore jouer dans les bars un peu huppés ou trainent les types qui bossent dans la finance qui parient des sommes démesurées sur une seule partie. Elle ne fait pas ça pour leur piquer leur argent, mais surtout pour les remettre à leur place des crétins qui se pensent être les rois du monde simplement parce qu'ils brassent des millions chaque jour. 12+ Sa famille est originaire de la ville de Rasht, dans le nord de l'Iran, à un saut de puce de la Mer Caspienne. Elle n'a jamais pu aller voir ceux qui sont restés là-bas alors que sa famille a fuit le pays pour la Nouvelle-Zélande, mais elle est en contact avec une de ses cousines restée sur place. Afin d'honorer ses racines, elle a appris à parler le persan, même si elle n'a l'occasion de le mettre en pratique qu'avec sa famille.
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Sujet: Re: Saucy and cheesy (Romi) (#) Dim 25 Fév - 12:11
Samira avait beau être crévée, l'appel de la nourriture était bien plus fort que le reste. C'était pas en grignotant tout au long de la journée qu'elle allait se remplir la panse et s'il y avait bien une chose que l'iranienne ne pouvait pas supporter, c'était de dormir avec le ventre vide. Elle avait déjà un rythme de vie assez chaotique avec son boulot, alors elle évitait d'empirer encore plus les choses quand c'était possible. Et ça passait par cocher la case « manger à des heures à peu près régulières », surtout quand elle pouvait se le permettre. De toute façon, c'était pas comme si son lit allait partir en ballade ou quoi que ce soit d'autre. Ce qui aurait été sûrement très drôle à voir, même si hautement improbable. Et pour ce qui était d'inviter Romi, la réponse était simple. Elle avait envie de voir des vrais gens. Les patients, ça comptait pas. Avec tout le respect qu'elle leur devait, elle n'était pas là pour faire copain copain avec eux, mais pour leur éviter de finir dans une boite capitonnée. Et ses collègues... c'était pas la même chose. Exception faite de Kiana, avec qui sa relation dépassait de très loin celle de collègues. Elle voulait voir des personnes qui ne bossaient pas à l'hôpital, voilà tout.
Et puis elle s'était toujours bien entendue avec Romi. Indépendamment du fait que la mère de la jeune femme travaillait à l'hôpital ou du fait qu'elles couchaient ensemble depuis déjà un certain temps. Si elles s'entendaient aussi bien, c'est parce qu'au fond, elles étaient faites du même bois. Elles étaient de ces personnes qui, quand elles voyaient un danger, montaient au front pour sauver ce qui pouvait l'être au lieu de s'enfuir la queue entre les jambes. Si Samira était en théorie peinarde dans son bloc opératoire, Romi elle en était carrément au point ou elle rentrait volontairement dans une baraque en feu. Puis bon, comme l'iranienne, la Hallenstein était une sacrée cuisinière. Même si Sami n'avait pas forcément souvent l'occasion de mettre les pieds sous la table pour se sustenter avec les petits plats préparés par son amie. Des fois elle enviait ses collègues de la caserne pour ça. Même si bon, Samira n'était pas la plus à plaindre, puisqu'elle même faiait des prodiges derrière les fourneaux.
Son pain à l'ail toujours en main, Sami se dirigea vers la cuisine ouverte, à la recherche de la bière demandée par son invitée. Ouvrant la porte du frigo, la chirurgienne en sortit deux bières, avant de farfouiller dans un tiroir pour en sortir un décapsuleur. Ouvrant les deux bières d'un geste sec, Sami laissa échapper un rire alors que son amie lui demandait comment s'était passée sa journée « Honnêtement, t'as pas idée. Y a des fois ou je me dis que les gens complotent secrètement pour finir aux urgences avec les pires blessures possibles. Mais je vais éviter de te faire le best-of, histoire de pas te couper l’appétit. » Sérieusement, avec tout ce qu'elle avait vu, elle aurait du finir par ne plus être étonnée par grand-chose. Et pourtant... en même temps, le jour ou elle finirait par être totalement blasée par son boulot, alors il serait probablement temps qu'elle raccroche la blouse « Hé, évidemment que j'allais penser à toi pour une pizza. C'est pas avec toutes les femmes que je rencontre que je fais ça je te signale. » Qu'elle rencontrait... avec qui elle couchait plutôt. Et puis heureusement, parce que sinon, son indice de masse corporelle aurait finit par atteindre la stratosphère. Souriant alors que Romi se mettait à son aise, l'iranienne se dirigea vers elle, avant de lui tendre la deuxième bière « Tiens, avant qu'elle commence à se réchauffer. » En même temps, y avait probablement rien de pire qu'une bière tiède. Quoique, y avait bien cet alcool artisanal qu'elle avait bu une fois, et qui tenait plus du décapant que du digestif.
Terminant la tranche de pain qu'elle tenait encore en main, Samira sortit deux assiettes d'un placard, attrapa les boites avant d'aller s'écrouler sur son canapé, posant sa précieuse cargaison sur la table basse « Et toi alors ? Comment ça va de ton côté ? Les chatons de la ville sont en sécurité ? » Elle demandait ça aussi bien pour le boulot que pour sa vie personnelle. En même temps, entre une carrière chez les pompiers et une petite de quatre ans à la maison, les choses devaient être mouvementées pour Romi. Cette soirée, c'était autant l'occasion de se voir que de décompresser pour l'une comme pour l'autre « Tu veux regarder un truc en particulier ? Je t'avoue que niveau séries, je suis un peu à la ramasse ces derniers temps. » Voilà ce que donnait un savant mélange entre pas assez de temps et une liste d'attente qui s'allongeait sans cesse. Ça plus sa tendance à se refaire pour la quinzième fois les mêmes séries alors qu'elle les connaissait sur le bout des doigts. Restait plus qu'à espérer que la fille de Romi s'était pas déjà mise aux dessins animés. Ils regardaient pas encore la télé à cet âge, si ?
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Romi Hallenstein
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Sujet: Re: Saucy and cheesy (Romi) (#) Dim 3 Mar - 22:31
saucy and cheesy crédit/ tumblr ✶ w/samira
Même si je suis plutôt bien entourée, par un grand nombre de personnes, grâce à ma famille nombreuse et la caserne, je ne suis pas forcément du genre à me confier à n’importe qui. En clair, les amis qui connaissent mon histoire dans les moindres détails, ou presque, se comptent sur les doigts d’une main et Samira fait partie de ces amis là. C’est donc sans surprise que j’ai accepté de venir passer la soirée chez elle, une soirée qui sera très agréable, je le sais par avance. La nourriture récupérée et la commande de ma boisson passée, j’interroge la jeune femme sur la journée qu’elle a passée. Son boulot est impressionnant, mais éreintant aussi et après une journée, ou même plusieurs, je n’ose même pas imaginer ce qu’elle a pu voir. D’ailleurs, je semble viser juste, puisqu’elle semble avoir vu des choses assez impressionnantes. « Ne m’en parle pas.. c’est à se demander si certains ne font pas un concours ! Ou alors, c’est qu’ils sont naturellement bêtes.. » Je veux bien croire qu’ils cherchent à découvrir où se trouvent leurs limites, mais quand même.. ça ne peut pas tout expliquer. Par expérience, il m’est arrivé de retrouver des personnes avec le bras coincé dans une machine juste parce qu’ils se demandaient si elle allait s’arrêter au simple contact de leur peau.. spoiler alerte, non. Une journée gâchée pour eux et la nôtre un peu plus chargée. La routine en soi. Mais c’est ce genre de choses qui explique pourquoi certains soirs, nous sommes fatigués. « Quel honneur ! Je vais me contenter de cela et me dire que je suis la seule, même si j’ai un petit doute.. avec un tel charme et une pizza, il y a bien des femmes qui doivent tomber comme des mouches à tes pieds. » Dis-je, alors qu’elle mentionne le fait qu’elle ne propose pas ce genre de soirée à n’importe qui. Elle flatte un peu mon ego, même s’il y a une petite part de mensonge là-dedans. « Merci ! » Dis-je, en prenant la bière qu’elle me tend. Sans plus tarder, je viens en boire une gorgée et m’installe ensuite dans son canapé. Je la regarde s’agiter, jusqu’à ce qu’elle vienne me rejoindre. « Et oui.. la ville est bien plus sûre grâce à moi. La population de chats ne réduit pas au moins, pour le bonheur des enfants et le malheur des adultes qui se plaignent des éventuels chats errants. » C’est un peu cliché, mais c’est marrant. Ça permet d’alléger un peu ce que nous avons tendance à voir lors des interventions. Et puis, j’ai quand même eu de la chance, elle a préféré les chats dans les arbres aux calendriers des pompiers. « Quelque chose qui ne demande pas beaucoup de réflexion, je dirais. Nous ne sommes pas vraiment en mesure de partir dans quelque chose de trop complexe, qui demande beaucoup de réflexion. » Dis-je, alors qu’elle me questionne sur le programme que l’on pourrait regarder. Vu comment sa journée a été compliquée et si nous décidons de parler, c’est sûrement le meilleur choix à faire. « Friends ? Ou un documentaire, du style policier. » Même si ça, pour le coup, je dois reconnaître que ça peut facilement être captivant. Je me penche un peu vers la table basse et récupère une assiette, que je viens remplir d’une part de pizza. Je ne laisse que peu de chance à celle-ci, puisque comme avec ma boisson tout à l’heure, je ne tarde pas à venir croquer dedans. « Très bon choix ! » Concernant la pizza, bien sûr. Même si je n’avais aucun doute là-dessus. « Tu sais.. entre deux-trois chatons et des feux de poubelles, ma vie n’est pas très passionnante. » Je plaisante. Il serait quand même dommage de catégoriser mon métier à ces seules actions. Il est d’ailleurs plus courant que le téléphone sonne pour un feu de maison, plutôt que pour un petit feu lambda déclenché par des adolescents en manque d’adrénaline — une chance. « Mais.. peut-être que j’ai réinstallé une application de rencontre l’autre jour et que celle-ci a porté ses fruits. » Je hausse légèrement les épaules, un sourire sur les lèvres.
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Samira Hajar
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○ âge : 38 ans
○ statut : Célibataire. Pas mal d'histoires à son actif, mais aucune qui n'ai pu lui donner envie de sauter le pas et de se faire passer la bague au doigt.
○ métier : Chirurgienne traumatologue et orthopédiste à l'hôpital de Wellington
○ quartier : Dans une villa au 437 South Bay, avec son chat Marley
○ orientation sexuelle : Homosexuelle sans l'ombre d'un doute.
○ informations en vrac : 1+ Mélomane à ses heures, Sami opère toujours en musique. Mais pas question pour elle d'avoir du Bach ou du Mozart dans son bloc. Elle aime quand ça beugle. Plus ça envoie du lourd, plus ça lui plait. Fut une époque elle jouait de la guitare, mais elle a finit par arrêter, préférant consacrer son temps à ses études puis à sa carrière. 2+ Elle est très douée avec un crayon. Mais c'est surtout pour dessiner des planches anatomiques. Ce qui l'a d'ailleurs pas mal aidée en école de médecine, mais qui n'est clairement pas ce qui pourra lui faire gagner des millions. Sinon elle dessine aussi des paysages, à l'occasion. 3+ Elle a prit la décision de faire congeler ses ovocytes il y a quelques années, si jamais elle souhaitait un jour avoir des enfants. C'est pas un projet immédiat, c'est même pas dit que ça arrive, mais elle préfère ne pas écarter cette possibilité. 4+ Ses relations avec sa famille sont assez compliquées. C'est pas la guerre ouverte, mais y a certains sujets qu'il vaut mieux éviter d'aborder si on veut éviter que ça se finisse avec des portes qui claquent. Elle s'entend à merveille avec sa sœur, qui est très douée pour calmer le jeu entre elle et ses parents, mais comme elle passe la majeure partie de l'année à voyager pour le boulot, elle est rarement là pour jouer les diplomates. 5+ Elle aime bien cuisiner et profite de ses jours de repos pour remplir son frigo. C'est d'ailleurs la reine du Tupperware, et elle est très possessive à ce sujet, n'hésitant pas à gueuler après quiconque aurait le malheur d'y toucher dans le frigo de la salle de repos. 6+ Ses internes ont souvent tendance à la qualifier de tyrannique, mégalomane et versant dans le mélodrame, mais c'est surtout pour les pousser à dépasser leurs limites et à faire d'eux de meilleurs chirurgiens. En réalité elle est douce et généreuse, et loin d'être la dernière quand il s'agit de faire des blagues. 7+ Samira est l'heureuse propriétaire d'un petit chat munchkin du nom de Marley. Ça lui fait de la compagnie quand elle rentre à la maison après une dure journée de boulot et ça demande beaucoup moins d'attention qu'un chien. 8+ Ayant travaillé dans un bar pendant une partie de ses études de médecine, elle en a gardé un certain talent pour concevoir des cocktails, n'hésitant pas à en faire profiter ses proches. 9+ Elle a littéralement deux pieds gauche quand il s'agit de danser. Sérieusement, si vous tenez à vos orteils, mieux vaut ne pas la forcer à monter sur la piste. 10+ Elle a quitté son ancien poste à Auckland parce qu'un de ses collègues – qui était aussi son supérieur hiérarchique – la harcelait sexuellement. Elle a porté plainte auprès du conseil de l'ordre, mais ils ont préféré enterrer sa plainte et faire comme si de rien n'était, son harceleur ayant une longue carrière derrière lui et tout un tas de relations. Samira aura au moins eu la satisfaction d'apprendre qu'il avait finit par payer pour son comportement, mais bien trop tard à son goût. 11+ C'est une reine incontestée au billard et aux fléchettes. Elle adore jouer dans les bars un peu huppés ou trainent les types qui bossent dans la finance qui parient des sommes démesurées sur une seule partie. Elle ne fait pas ça pour leur piquer leur argent, mais surtout pour les remettre à leur place des crétins qui se pensent être les rois du monde simplement parce qu'ils brassent des millions chaque jour. 12+ Sa famille est originaire de la ville de Rasht, dans le nord de l'Iran, à un saut de puce de la Mer Caspienne. Elle n'a jamais pu aller voir ceux qui sont restés là-bas alors que sa famille a fuit le pays pour la Nouvelle-Zélande, mais elle est en contact avec une de ses cousines restée sur place. Afin d'honorer ses racines, elle a appris à parler le persan, même si elle n'a l'occasion de le mettre en pratique qu'avec sa famille.
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Sujet: Re: Saucy and cheesy (Romi) (#) Ven 15 Mar - 12:55
Sauver des chats dans les arbres. Le cliché par excellence pour les pompiers. Ça et celui qui disaient qu'ils passaient quasiment tout leur temps à glandouiller à la caserne à se faire des barbecues en attendant que la cloche se mette à sonner. C'était comme ces gens qui pensaient que les médecins étaient des genre d'êtres surhumains qui ne pouvaient pas tomber malade ou alors que les chirurgiens étaient des connards pourris gâtés qui se faisaient des tonnes de fric et qui passaient leur temps libre à jouer au golf. Et là pour le coup, Samira parlait en connaissance de cause. Parce que si elle brillait au billard et aux fléchettes, elle était d'une nullité abyssale au golf. Et la dernière fois qu'elle avait été malade... autant dire qu'elle n'avait pas fait semblant. Mais bon, en tant que propriétaire de chat, Samira était bien contente de savoir qu'il y avait quelqu'un de qualifié pour sauver la vie de sa petite boule de poil si jamais l'envie lui prenait un jour de grimper en haut d'un tronc. Même si en vrai, Romi avait sûrement des choses bien plus urgentes et importantes que ça à faire. Ce qui n'était pas pas plus mal, parce que si Romi et ses collègues ne faisaient pas le boulot pour lequel ils avaient été formés, Samira elle pouvait difficilement faire une partie du sien.
Bien vautrées sur le canapé, venait l'heure de trouver quelque-chose à regarder. Même si regarder était peut-être un bien grand mot. C'était surtout histoire d'avoir un fond sonore. L'une comme l'autre étaient trop nazes pour pouvoir s'installer devant quelque-chose qui demanderait toute leur concentration. Alors la dernière série à la mode, avec un scénario ultra-complexe, très peu pour elles. Si c'était pour en comprendre la moitié et devoir se refaire tout le visionnage plus tard, c'était franchement pas la peine. Romi fit quelques propositions de son côté, qui abondaient dans ce que Samira pensait. Regarder la télé n'allait pas forcément être la priorité de la soirée. Friends ou un documentaire ? Friends, c'était le grand classique. Tout le monde connaissait Friends. Tout le monde avait déjà vu au moins un épisode de Friends. Et les documentaires, c'était le genre de choses qu'on pouvait écouter d'une seule oreille. Attrapant la télécommande, Sami navigua sur Netflix, mais finit rapidement par opter pour la première option. C'était bien Friends, ça évitait de devoir faire le choix parmi tous les documentaires qui pouvaient se trouver sur la plateforme de streaming.
Se délectant d'un autre pain à l'ail, Samira laissa échapper un gloussement alors que Romi félicitait son choix en matière de pizzas « J'ai pas vraiment de mérite, on commande toujours la même chose. » En même temps, pourquoi changer ce qui marchait très bien ? Mais alors que la lieutenant lui expliquait que sa vie n'avait pas grand-chose de passionnante, Samira se contenta de balayer ses paroles d'un geste de la main « Foutaises. C'est comme si je te disais que je passais mon temps à réduire des fractures. » Autrement dit le niveau de base en orthopédie. Pour dire, huit fois sur dix ça n'était même pas l'iranienne qui s'occupait de réduire des fractures, ils faisaient ça très bien aux urgences ou même encore avant, quand les ambulanciers prenaient en charge la personne « Puis faut vraiment que je te rappelle comment on s'est rencontrées ? » Nan, aussi bien pour elle que pour Romi, la normalité dans leurs jobs respectifs c'était justement l'absence de normalité. Si elles avaient voulu du normal, elles ne seraient sûrement pas parties dans leurs carrières respectives.
Et quand la mère de famille lui avoua qu'elle avait réinstallé une appli de rencontres, la chirurgienne ne put s'empêcher de sourire « Je sais. » Dit-elle en portant sa bière à ses lèvres « Enfin je sais pour l'appli. J'ai vu ton profil. Je t'aurais bien fait signe, mais j'ai déjà ton numéro de téléphone alors bon... » Ça aurait un peu été faire les choses dans le désordre. Et puis Romi n'avait peut-être pas forcément envie que toutes les personnes qu'elle connaissait sache. Même si Samira ne risquait pas d'aller le crier sur tous les toits. Et puis à quoi bon ? Romi était une grande fille, si elle voulait se perdre dans les méandres des applis de rencontre, libre à elle de le faire « Et donc, t'as rencontré quelqu'un? Vous en êtes encore au stade des SMS coquins ou vous vous êtes déjà vues en face à face ? Elle est jolie ? T'as des photos ? » Oui, Samira avait tendance à être du genre fouine dès que quelqu'un qu'elle connaissait abordait le sujet des relations sentimentales. Probablement pour compenser le fait que de son côté, elle n'arrivait pas à grand-chose « Enfin je dis elle, mais ça peut être un il. Je te jugerais pas, tu fais ce que tu veux. Mais dans ce cas-là tu peux garder les photos pour toi. » Non pas qu'elle n'avait jamais maté un mec une fois de temps en temps ou qu'elle ne trouvait pas tel ou tel acteur plutôt sexy, mais les homme c'était quand même vachement moins sa tasse de thé.
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Romi Hallenstein
ONGLET 1
○ âge : trente-trois ans (né un vingt-deux novembre).
○ statut : veuve. maman d'une petite lilly de quatre ans (née le 09/07/19).
○ métier : lieutenant à la caserne d'island bay.
○ quartier : north bay, avec sa fille et l’une de ses sœurs.
○ orientation sexuelle : bisexuelle.
○ informations en vrac : elle a toujours vécu à island bay. // grâce à ses parents, elle a eu l'occasion de voyager dans plusieurs pays. // l'école n'a jamais été son truc. néanmoins, elle a commencé des études de commerce - qu'elle a finalement abandonnées pour devenir pompier. // elle a toujours été attirée par le sport. // elle est l'aînée d'une famille de six enfants. // elle a été mariée pendant quatre ans à une femme qu'elle pensait pouvoir aimer toute sa vie. // en deux ans, elle a perdu deux personnes importantes. l'une d'elle est finalement revenue d'entres les morts. // depuis qu'elle a appris, romi cuisine souvent.
Des soirées comme celle-ci, de temps en temps, ça fait du bien. Nous sommes bien loin des soirées de gala, de celles où il faut se mettre sur trente-et-un, mais ne faut-il pas relâcher la pression parfois ? Selon moi, ce genre de moment est la meilleure façon de le faire. L’une des meilleures pour le faire, puisque j’y arrive très bien lorsque je dois passer un soir avec ma fille et/ou ma petite sœur — avec n’importe qui de ma famille en réalité, mais c’est quand même plus simple avec Toni puisqu’elle vit sous le même toit que moi. Si la conversation tourne rapidement autour de nos boulots et des longues journées que nous avons pu avoir récemment, je ne tarde pas à lui parler de mon retour sur les applications de rencontre, aussi. Je me doute bien que cela va attiser la curiosité de la jeune femme, mais elle est l’une des personnes avec qui je peux facilement parler de ça. « Et même pas un petit compliment ? » Dis-je, alors qu’elle évoque le fait d’être tombé sur mon compte, sans avoir laissé de commentaire puisqu’elle avait déjà mon numéro de téléphone. « Au moins, ça veut dire que j’ai choisi les bonnes photos, sinon je suppose que tu te serais lancée dans un cours sur les profils des applications de rencontre. » Enfin.. j’espère. Ou alors, peut-être qu’il était marrant de me voir galérer avec quelque chose qui attirerait plus de personnes que l’on préfère éviter que les autres. En disant que cette inscription avait porté ses fruits, je sous-entends une potentielle rencontre et ça, la brune le comprend bien assez vite, trop vite peut-être même, mais elle n’a pas fait une dizaine d’années d’études pour rien. La curiosité de Samira ne tarde pas à monter d’un niveau, puisque très vite, elle me questionne sur l’avancement de cette relation — si nous pouvons vraiment appeler ça comme ça. Est-ce qu’il n’y a eu que des échanges de messages ou est-ce qu’il y a déjà eu plus ? Est-ce qu’elle est jolie ? Est-ce que j’ai des photos ? Elle en serait presque mignonne avec toutes ses questions. Et volontairement, je décide de garder le silence pour l’instant, de laisser monter le suspens, en quelque sorte. Néanmoins, quand elle commence à lancer l’hypothèse où cette personne pourrait être un homme, je décide d’intervenir et ainsi éviter qu’elle ne se pose trop de questions — je commence à voir de la fumée sortir de sa tête, ce serait quand même dommage qu’elle finisse par exploser. « Nous nous sommes déjà vues. » Dis-je, simplement. Au moins, ça fixe un peu les choses et ça doit supprimer quelques questions que la chirurgienne devait se poser. « La première fois, c’était un peu par hasard. » Première fois.. je laisse volontairement la possibilité d’une seconde fois s’échapper de mes lèvres. Ce n’est pas dit que je ne le regrette pas un peu plus tard. « Lors d’une intervention, une patiente s’est attachée à moi, alors je l’ai accompagné jusqu’à l’hôpital. » Je me garde bien de parler du fait qu’elle était enceinte, cela pourrait donner bien trop d’indications à Samira. Même si déjà, là, j’ai l’impression d’en dire trop. « Et cette femme, de l’application y était aussi. » Enfin, je mets un genre sur cette personne. J’ai peut-être été un peu trop longue pour mon amie, mais c’est comme ça. « Elle travaille à l’hôpital. Comme quoi, le monde est petit.. » Dis-je, en levant l’une de mes mains au ciel et en me servant de la deuxième pour porter la bière à mes lèvres. Si je pense m’en sortir comme ça, je me trompe, je le sais pertinemment. En disant qu’elle travaillait là, j’ai ouvert la boîte de Pandore, je le sais. Avant d’avoir le droit à d’autres questions, je suppose, je viens manger un morceau de pizza. Au moins, avec la bouche pleine, je pourrais avoir une excuse pour une réactivité un peu moins forte.
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Samira Hajar
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○ âge : 38 ans
○ statut : Célibataire. Pas mal d'histoires à son actif, mais aucune qui n'ai pu lui donner envie de sauter le pas et de se faire passer la bague au doigt.
○ métier : Chirurgienne traumatologue et orthopédiste à l'hôpital de Wellington
○ quartier : Dans une villa au 437 South Bay, avec son chat Marley
○ orientation sexuelle : Homosexuelle sans l'ombre d'un doute.
○ informations en vrac : 1+ Mélomane à ses heures, Sami opère toujours en musique. Mais pas question pour elle d'avoir du Bach ou du Mozart dans son bloc. Elle aime quand ça beugle. Plus ça envoie du lourd, plus ça lui plait. Fut une époque elle jouait de la guitare, mais elle a finit par arrêter, préférant consacrer son temps à ses études puis à sa carrière. 2+ Elle est très douée avec un crayon. Mais c'est surtout pour dessiner des planches anatomiques. Ce qui l'a d'ailleurs pas mal aidée en école de médecine, mais qui n'est clairement pas ce qui pourra lui faire gagner des millions. Sinon elle dessine aussi des paysages, à l'occasion. 3+ Elle a prit la décision de faire congeler ses ovocytes il y a quelques années, si jamais elle souhaitait un jour avoir des enfants. C'est pas un projet immédiat, c'est même pas dit que ça arrive, mais elle préfère ne pas écarter cette possibilité. 4+ Ses relations avec sa famille sont assez compliquées. C'est pas la guerre ouverte, mais y a certains sujets qu'il vaut mieux éviter d'aborder si on veut éviter que ça se finisse avec des portes qui claquent. Elle s'entend à merveille avec sa sœur, qui est très douée pour calmer le jeu entre elle et ses parents, mais comme elle passe la majeure partie de l'année à voyager pour le boulot, elle est rarement là pour jouer les diplomates. 5+ Elle aime bien cuisiner et profite de ses jours de repos pour remplir son frigo. C'est d'ailleurs la reine du Tupperware, et elle est très possessive à ce sujet, n'hésitant pas à gueuler après quiconque aurait le malheur d'y toucher dans le frigo de la salle de repos. 6+ Ses internes ont souvent tendance à la qualifier de tyrannique, mégalomane et versant dans le mélodrame, mais c'est surtout pour les pousser à dépasser leurs limites et à faire d'eux de meilleurs chirurgiens. En réalité elle est douce et généreuse, et loin d'être la dernière quand il s'agit de faire des blagues. 7+ Samira est l'heureuse propriétaire d'un petit chat munchkin du nom de Marley. Ça lui fait de la compagnie quand elle rentre à la maison après une dure journée de boulot et ça demande beaucoup moins d'attention qu'un chien. 8+ Ayant travaillé dans un bar pendant une partie de ses études de médecine, elle en a gardé un certain talent pour concevoir des cocktails, n'hésitant pas à en faire profiter ses proches. 9+ Elle a littéralement deux pieds gauche quand il s'agit de danser. Sérieusement, si vous tenez à vos orteils, mieux vaut ne pas la forcer à monter sur la piste. 10+ Elle a quitté son ancien poste à Auckland parce qu'un de ses collègues – qui était aussi son supérieur hiérarchique – la harcelait sexuellement. Elle a porté plainte auprès du conseil de l'ordre, mais ils ont préféré enterrer sa plainte et faire comme si de rien n'était, son harceleur ayant une longue carrière derrière lui et tout un tas de relations. Samira aura au moins eu la satisfaction d'apprendre qu'il avait finit par payer pour son comportement, mais bien trop tard à son goût. 11+ C'est une reine incontestée au billard et aux fléchettes. Elle adore jouer dans les bars un peu huppés ou trainent les types qui bossent dans la finance qui parient des sommes démesurées sur une seule partie. Elle ne fait pas ça pour leur piquer leur argent, mais surtout pour les remettre à leur place des crétins qui se pensent être les rois du monde simplement parce qu'ils brassent des millions chaque jour. 12+ Sa famille est originaire de la ville de Rasht, dans le nord de l'Iran, à un saut de puce de la Mer Caspienne. Elle n'a jamais pu aller voir ceux qui sont restés là-bas alors que sa famille a fuit le pays pour la Nouvelle-Zélande, mais elle est en contact avec une de ses cousines restée sur place. Afin d'honorer ses racines, elle a appris à parler le persan, même si elle n'a l'occasion de le mettre en pratique qu'avec sa famille.
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Sujet: Re: Saucy and cheesy (Romi) (#) Ven 26 Avr - 21:33
Même si Samira le cachait bien la plupart du temps, les faits étaient là. Elle était une véritable fouineuse. Elle avait un talent certain pour mettre son nez dans les affaires des autres, à la recherche de leurs petits secrets ou du moindre truc qui pourrait devenir un ragot croustillant. Même si elle n'était pas femme à commérer sur la vie des autres. Elle détestait qu'on parle d'elle dans son dos, alors la moindre des politesses était bien de faire la même chose pour autrui. Mais ça ne voulait pas dire qu'elle n'aimait pas les bonnes histoires et élucider des mystères. Qui sait, peut-être que dans une autre vie, Samira aurait pu entrer dans les forces de l'ordre plutôt qu'en fac de médecine. Elle aurait sûrement été craquante en uniforme. Même si la blouse lui allait franchement bien. Mais bon, l'iranienne n'avait jamais été trop du genre à se concentrer sur des « et si ». Parce qu'à se rythme-là, elle était bonne pour se pencher sur la moitié de sa vie. Et elle avait des choses plus importantes que ça.
Et s'il y avait bien un type de ragots que Samira adorait, c'était ceux qui concernaient la vie sentimentale des autres. Peut-être parce que sa vie sentimentale à elle était d'une platitude désolante, ou alors juste parce qu'elle était maladivement curieuse. Mais des deux solutions, la chirurgienne penchait d'avantage pour la première. Voir les gens s'épanouir dans leurs relations amoureuses lui faisaient oublier l'espace de quelques instants que de son côté à elle, c'était encore le point mort. Pas faute d'avoir essayé, mais elle était cette pièce d'un jeu de construction qu'on avait entre les mains sans la moindre idée d'où elle pouvait bien aller. Nul doute qu'elle avait sa place quelque-part, mais Samira commençait à désespérer à l'idée de la trouver. Si ça continuait, elle allait finir par devenir cette vieille dame un peu dérangée avec une multitude de chats comme on le voyait parfois dans les films ou les séries télés. C'était pas dans les Simpsons que la veille cinglé aux chats avait été jadis une femme brillante à qui tout réussissait ? Rien qu'à l'idée de devenir une vieille mamie sénile qui invectivait tous ceux qui croisaient son chemin suffisait à lui hérisser le poil.
Visiblement, Romi avait de quoi alimenter la curiosité de la chirurgienne. Évidemment Sami ne pouvait s'empêcher de bombarder son amie de questions en tout genre sans lui laisser le temps de répondre, mais elle était comme ça. Une fois piquée au vif, difficile pour elle de s'arrêter. Et les réponses de la pompière attisaient de plus en plus sa curiosité « Alors vous avez déjà dépassé le stade du premier rencard... » Sous-entendit la doctoresse avec un léger rire et un sourire en coin qui en disait long sur ce qu'elle pouvait sous-entendre. Alors que la Hallenstein racontait son histoire, l'iranienne se redressa sur le canapé, de plus en plus attentive. Donc elles s'étaient rencontrées à l'hôpital ? Il y avait mieux comme lieu de rencontre, mais elle se souvenait d'un couple dont elle avait opéré le mari qui s'était rencontré dans le public d'une émission de télé. Alors l'hosto c'était loin d'être si insolite que ça. Et puis vu le nombre de médecins qui finissaient par se marier avec d'autres membres de la profession, un hôpital c'était plutôt un bon lieu pour faire des rencontres amoureuses.
Mais quand Romi lui dit que la fameuse femme qu'elle avait rencontrée était justement une collègue de Samira, la chirurgienne en resta un instant bouche bée « Comme tu dis, le monde est petit. » C'était limite ironique à vrai dire. Même si ironique n'était pas forcément le mot le plus approprié « Attends, laisse-moi deviner... je vais réussir à trouver. » Là, Romi venait de lui lancer un défi. Alors certes, Sami n'était pas au fait de l'orientation sexuelle ou amoureuse de tous ses collègues, mais elle en connaissait quand même quelques-unes avec qui elle partageait la même préférence pour la gente féminine « Hum... Lisa ? Une grande brune avec des yeux bleu cobalt à vous clouer sur place. Elle bosse en rééducation. » Quoique... nan, c'est vrai, aux dernières nouvelles Lisa sortait avec une joueuse de football de l'équipe de Wellington. Sami avait beau réfléchir, toutes celles à qui elle pensait étaient soit déjà prises, soit indisponibles pour une raison ou pour une autre « Pitié, me dit pas que c'est une de mes internes ! Si jamais tu sort avec l'une d'elle, je vais devoir être gentille histoire qu'elle vienne râler auprès de toi. » Nan, ça aurait vraiment été nul ça. Faisant passer sa frustration de ne pas trouver sur un malheureux pain à l'ail qu'elle engloutit quasiment d'une traite, Samira le fit passer avec une bonne gorgée de bière, avant de jeter un regard de biche à son amie « Allez, me fait pas languir. C'est qui ? » Finalement c'était peut-être pas plus mal qu'elle ne soit pas devenue flic.
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Sujet: Re: Saucy and cheesy (Romi) (#) Lun 13 Mai - 22:08
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La curiosité est un vilain défaut, mais il faut reconnaître que parfois, c’est bien trop tentant pour y résister. Et puis, dans nos métiers, avec les personnes que nous côtoyons au quotidien, nous avons l’occasion de voir passer beaucoup d’histoires : il serait quand même dommage de passer à côté de quelques ragots — même si cela ne nous concerne pas. En l’occurrence, ici, ça me concerne et même si je n’aime pas forcément être le centre de l’attention, il faut reconnaître que c’est amusant de la voir se creuser les méninges comme ça. Néanmoins, en fonction de ce qu’elle va pouvoir trouver ou dire, je ne rigolerais peut-être pas longtemps et je pourrais regretter d’avoir lancé le sujet. Finalement, simplement regarder une série tranquille, en mangeant des pizzas, ce n’était pas une si mauvaise idée. Le sujet lancé, la brune est décidée à deviner de qui il s’agit : il faut croire qu’apprendre que mon rendez-vous travaillait à l’hôpital a réveillé quelque chose chez elle. « Il y en a tant que ça ? » Dis-je, alors qu’elle semble lister intérieurement toutes les femmes qui pourraient répondre à mes critères — des femmes bi ou homosexuelle pour faire simple pour l’instant. « Est-ce que tu as couché avec toutes ? » Loin de moi l’idée de dire que Samira est une fille facile, mais il faut reconnaître qu’elle sait plaire et je suis clairement mal placée pour critiquer cela puisqu’il s’est déjà passé quelque chose entre nous. Un premier prénom est donné et celui-ci ne me dit rien — quoique.. mais pas pour cette histoire. Et puis, la description de la jeune femme ne colle vraiment pas à Kiana. Je balance ma tête de gauche à droite lui indiquant ainsi qu’elle peut continuer à chercher. Je ne sais pas exactement pourquoi elle a commencé à vouloir deviner ce genre de choses, mais elle semble y mettre tout son cœur. « Une interne ? Je trouve l’idée très amusante. Mais non, rassure-toi. Enfin.. je crois. » Laisser planer le doute, c’est amusant. Surtout qu’à bien y réfléchir, les études de médecines sont plutôt longues, ce ne serait donc pas déconnant de tomber sur une interne et prendre plaisir à échanger avec elle, sans même avoir l’impression d’être une hors-la-loi à fréquenter une mineure. « Je vois que tu baisses rapidement les bras. » Dis-je, alors qu’elle finie par me demander de soulager rapidement sa peine en lui révélant le prénom de la personne que j’ai vu plusieurs fois. Cherchant à faire durer un peu plus le plaisir de voir sa curiosité sur le point d’être assouvie sans vraiment l’être, je viens croquer une nouvelle fois dans la part de pizza que je tiens. Et puis, finalement, je me décide à lui donner quelques informations. Des informations que je finirais probablement par regretter d’une minute à l’autre. « Elle est blonde, gynécologue obstétricienne. Elle s’appelle Kiana. » Je ne suis pas dupe, je connais Samira. Et à l’évocation de ces détails, de ce prénom, son visage change. « Tu la connais, n’est-ce pas ? » Est-ce vraiment surprenant ? J’ai la sensation que Samira connaît beaucoup de monde. Et puis, quand tu travailles au même endroit qu’une autre personne, c’est sûrement plus simple de la croiser — même si un hôpital ça reste grand. Enfin.. je suppose que c’est certainement mieux que je me convaincs de cette relation professionnelle avant que la vérité ne se dessine vraiment.
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Samira Hajar
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○ âge : 38 ans
○ statut : Célibataire. Pas mal d'histoires à son actif, mais aucune qui n'ai pu lui donner envie de sauter le pas et de se faire passer la bague au doigt.
○ métier : Chirurgienne traumatologue et orthopédiste à l'hôpital de Wellington
○ quartier : Dans une villa au 437 South Bay, avec son chat Marley
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○ informations en vrac : 1+ Mélomane à ses heures, Sami opère toujours en musique. Mais pas question pour elle d'avoir du Bach ou du Mozart dans son bloc. Elle aime quand ça beugle. Plus ça envoie du lourd, plus ça lui plait. Fut une époque elle jouait de la guitare, mais elle a finit par arrêter, préférant consacrer son temps à ses études puis à sa carrière. 2+ Elle est très douée avec un crayon. Mais c'est surtout pour dessiner des planches anatomiques. Ce qui l'a d'ailleurs pas mal aidée en école de médecine, mais qui n'est clairement pas ce qui pourra lui faire gagner des millions. Sinon elle dessine aussi des paysages, à l'occasion. 3+ Elle a prit la décision de faire congeler ses ovocytes il y a quelques années, si jamais elle souhaitait un jour avoir des enfants. C'est pas un projet immédiat, c'est même pas dit que ça arrive, mais elle préfère ne pas écarter cette possibilité. 4+ Ses relations avec sa famille sont assez compliquées. C'est pas la guerre ouverte, mais y a certains sujets qu'il vaut mieux éviter d'aborder si on veut éviter que ça se finisse avec des portes qui claquent. Elle s'entend à merveille avec sa sœur, qui est très douée pour calmer le jeu entre elle et ses parents, mais comme elle passe la majeure partie de l'année à voyager pour le boulot, elle est rarement là pour jouer les diplomates. 5+ Elle aime bien cuisiner et profite de ses jours de repos pour remplir son frigo. C'est d'ailleurs la reine du Tupperware, et elle est très possessive à ce sujet, n'hésitant pas à gueuler après quiconque aurait le malheur d'y toucher dans le frigo de la salle de repos. 6+ Ses internes ont souvent tendance à la qualifier de tyrannique, mégalomane et versant dans le mélodrame, mais c'est surtout pour les pousser à dépasser leurs limites et à faire d'eux de meilleurs chirurgiens. En réalité elle est douce et généreuse, et loin d'être la dernière quand il s'agit de faire des blagues. 7+ Samira est l'heureuse propriétaire d'un petit chat munchkin du nom de Marley. Ça lui fait de la compagnie quand elle rentre à la maison après une dure journée de boulot et ça demande beaucoup moins d'attention qu'un chien. 8+ Ayant travaillé dans un bar pendant une partie de ses études de médecine, elle en a gardé un certain talent pour concevoir des cocktails, n'hésitant pas à en faire profiter ses proches. 9+ Elle a littéralement deux pieds gauche quand il s'agit de danser. Sérieusement, si vous tenez à vos orteils, mieux vaut ne pas la forcer à monter sur la piste. 10+ Elle a quitté son ancien poste à Auckland parce qu'un de ses collègues – qui était aussi son supérieur hiérarchique – la harcelait sexuellement. Elle a porté plainte auprès du conseil de l'ordre, mais ils ont préféré enterrer sa plainte et faire comme si de rien n'était, son harceleur ayant une longue carrière derrière lui et tout un tas de relations. Samira aura au moins eu la satisfaction d'apprendre qu'il avait finit par payer pour son comportement, mais bien trop tard à son goût. 11+ C'est une reine incontestée au billard et aux fléchettes. Elle adore jouer dans les bars un peu huppés ou trainent les types qui bossent dans la finance qui parient des sommes démesurées sur une seule partie. Elle ne fait pas ça pour leur piquer leur argent, mais surtout pour les remettre à leur place des crétins qui se pensent être les rois du monde simplement parce qu'ils brassent des millions chaque jour. 12+ Sa famille est originaire de la ville de Rasht, dans le nord de l'Iran, à un saut de puce de la Mer Caspienne. Elle n'a jamais pu aller voir ceux qui sont restés là-bas alors que sa famille a fuit le pays pour la Nouvelle-Zélande, mais elle est en contact avec une de ses cousines restée sur place. Afin d'honorer ses racines, elle a appris à parler le persan, même si elle n'a l'occasion de le mettre en pratique qu'avec sa famille.
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ONGLET 2
Sujet: Re: Saucy and cheesy (Romi) (#) Dim 9 Juin - 21:42
La curiosité, ça avait du bon parfois. Et puis parfois beaucoup moins. Comme ce soir. Parce que si Sami était curieuse – comme la majorité des êtres humains vivant sur cette planète – il y avait une chose qu'elle ne supportait pas, c'était qu'on lui présente une énigme et qu'elle soit incapable d'en trouver la réponse. C'était pour ça qu'elle avait catégoriquement refusé à chaque fois qu'on lui avait proposé de faire un escape game entre collègues du service. Parce que s'il y avait bien une chose qui l'aurait rendue dingue, c'était de rester coincée dans une pièce verrouillée pendant une heure parce qu'elle était incapable de résoudre un casse-tête à la noix. Et voilà qu'elle venait de se jeter la tête la première dans une énigme dont elle n'arrivait pas à trouver la réponse. Ça n'était pas faute d'essayer pourtant. Alors oui, elle ne connaissait pas l'orientation sexuelle de toutes ses collègues et il y avait sûrement un bon nombre de femmes que Romi avait pu rencontrer auxquelles elle ne pensait pas, mais toutes celles qui lui venaient en tête finissaient fatalement par être rayées de la liste.
Alors Sami finit par donner sa langue au chat, même si ça ne lui plaisait pas de rester sur un échec. Mais bon, elle n'allait pas se faire une entorse au cerveau à force de réfléchir sans trouver la réponse. Surtout qu'elle sentait venir le fait – gros comme une maison – qu'à la seconde ou Romi lui dirait le nom de la femme, Samira allait se rendre compte que c'était l'évidence même. Ce qui risquait de l'énerver encore plus. Donc autant mettre fin au massacre tout de suite avant qu'elle ne finisse par bouder. Enfin, au moins la pompière lui avait confirmé que sa mystérieuse collègue n'était pas une de ses internes. C'était déjà ça. Parce que là, franchement, ça aurait été l'horreur. Enfin l'horreur uniquement parce qu'elle aurait été obligée de lâcher du lest en matière de tyrannie histoire que ça ne vienne pas aux oreilles de son amie. Même si bon, la jeune femme assise à côté d'elle savait déjà depuis longtemps que la chirurgienne était d'avantage adepte du bâton que de la carotte avec les médecins sous sa supervision. Alors que Romi se moquait gentiment de la voir abandonner aussi vite, Samira fit preuve d'une grande maturité en lui tirant la langue, avant de glousser.
Et quand Romi finit enfin par lui révéler l'identité de la mystérieuse femme, Samira était totalement à l'écoute. Le premier détail ne l'avançait pas beaucoup. Elle en connaissait pas mal qui étaient blondes au sein du personnel de l'hôpital. La suite par contre... Romi n'eut même pas besoin de dire le nom de Kiana pour que Sami se rende compte qu'elle parlait d'elle. Bordel mais qu'est-ce qu'elle pouvait être bête ! Kiana lui avait pourtant dit elle-même qu'elle avait rencontré une femme. Elle aurait du être capable de faire le rapprochement. Un enfant de six ans aurait sûrement été capable de le faire. Ok, là pour le coup l'iranienne se sentait vraiment bête. Ce qui devait probablement se lire sur son visage, parce que Romi n'eut pas trop de mal à deviner que Sami et Kiana se connaissaient « Se connaître, c'est un bien grand mot. » Est-ce que ça pouvait être encore plus évident que Sami était en train de dire un gros mensonge ? Elle en doutait pas mal « Elle m'a aidée à trouver mes marques quand je suis arrivée. Depuis le temps on est devenues plutôt proches. Dans un sens strictement platonique hein. » Enfin si on oubliait le baiser qu'elles avaient pu échanger. Mais ça, Romi n'était pas obligée de le savoir. Un simple baiser alors qu'elles avaient toutes les deux un peu trop bu et un peu trop flirté au cours de la soirée... ça n'était pas comme si ça avait de l'importance. Enfin si, mais ça concernait uniquement les deux femmes.
Attrapant sa bière, Samira changea de position sur son canapé, se désintéressant totalement de ce qui pouvait passer à la télé pour regarder son amie « Le pire c'est qu'elle m'a dit qu'elle avait rencontré quelqu'un. Mais j'aurais pas imaginé un seul instant qu'elle parlait de toi. » Alors que bon, Kiana lui avait avoué lors de la même soirée ne pas être si hétéro que ça. Mais elle s'était dit après coup que la blonde lui avait surtout dit ça pour la faire un peu marcher, ou parce qu'elle avait un peu trop bu. Pas que c'était la stricte vérité. Même si elle avait été très flou sur la nature de cette rencontre et ce sur quoi ça pouvait bien déboucher « Je suppose que c'est le moment de te dire que je suis parfaitement capable de tuer quelqu'un en ne laissant quasiment aucune traces. » Samira porta sa bière à ses lèvres, avant d'en boire une bonne gorgée « Je rigole. Mais bon, évite quand même de la faire souffrir. Elle en bave un peu ces derniers temps. » Enfin pour le peu que Kiana lui avait dit. Sami ignorait ce que Romi savait à propos de la vie privée de leur amie commune, du coup l'iranienne ne voulait pas trop en dire et faire une gaffe.