les informations en vrac
I.Toni est venue au monde, petite dernière de la famille Hallenstein, entourée de sa grande soeur biologique et sa fratrie adoptée. Le noyau familial est particulièrement soudé (bien qu’ayant des hauts et des bas comme tout le monde) et T est fort proche de ses aînés… même si en petite dernière, elle a l’impression de bénéficier d’un peu plus d’affection de la part de son père que le reste de ses frères et soeurs. À ce jour, le patriarche n’a pas encore su lui refuser quoi que ce soit.
II.Elle a toujours vécu à Wellington, mais elle a également eu énormément l’opportunité de voyager, soit via ses études soit par un intérêt personnel financé “par ses parents” (par le biais d’économie d’argent de poche mensuel, jusqu’à ce que le montant voulu soit obtenu). Toni adore être en extérieur, découvrir le monde, et préfère de loin passer un été à faire du trek en montagne qu’à se dorer la pilule sans rien faire sur une plage de Mexico. Elle aime le contact humain, et chaque séjour, personnel ou non (elle voyage parfois en compagnie de son père, pour ses affaires), la voit partager ses soirées avec des villageois ou alors s'amuser avec les enfants du quartier. Elle a le cœur sur la main et aime beaucoup l’expérience de vivre selon les us et coutumes d’une autre culture. À la maison, elle est fort impliquée avec diverses associations de droits des aborigènes, horrifiée par le mépris et l’inégalité que certaines communautés ont à affronter.
III.Sensibilisée dès le plus jeune âge à la valeur que peut avoir l’adoption, la famille et le service aux autres, T -par le biais d’une collègue de son père- n’a pas tardé à entendre parler d’une association cherchant à rassembler enfants et parents dans des coins reculés du Nepal. Certaines familles sont séparées par les circonstances, d’autres éclatées par des trafics divers. Immédiatement fascinée, il ne lui a fallu que quelques semaines pour convaincre sa famille de son désir d’aller faire du volontariat dans un orphelinat à Kathmandu, et contribuer à sa manière à la mission que s’est donné le directeur: rassembler des familles, ou s’assurer que les jeunes sous son aile s’épanouisse. Elle a déjà participé à deux séjours de volontariat, et elle se fait un plaisir à enseigner l’anglais aux enfants, lorsqu’elle ne trek pas pour aller récolter une histoire orale dans un village plus reculé. Elle était toujours à l’étranger, heureusement à Kathmandu, lorsque sa mère a appelé pour l’avertir de ce qui s’était passé avec Romi et elle n’y est pas retournée depuis. Elle adore sa grande soeur et sa nièce mais, parfois, elle doit reconnaître se languir de l’expérience qu’elle a vécu là bas.
IV.Toni vit avec sa soeur, et fait office de babysitter/helper/tante/petite soeur pour le duo mère-fille. Romi n’a pas exactement eu l’opportunité de demander, après la mort de sa femme, que Toni prenait déjà l’initiative d’aller faire des courses, pousser sa soeur à se doucher, se changer, manger, passer du temps avec sa fille. Les premières semaines ont été difficiles, chaque membre de la fratrie ayant fait sa part pour soutenir l’une des leur mais au final c’est Toni qui n’est jamais réellement partie. Romi a depuis repris le travail et si elle est toujours là le plus souvent possible, voir la petite s’extasier devant le retour du boulot de sa mère fait toujours chaud au cœur. La situation dans laquelle elle se trouve l’a poussée à grandir un peu plus vite que prévu: Toni fait preuve de maturité et d’une intelligence remarquable pour son âge, forgée par les longues nuits passées à s’occuper de Lilly pour que Romi puisse dormir, ou alors simplement parce que la petite compte sur elle lorsque l’adulte n’est pas là, au moins autant que sa grande soeur.
V.Lorsque sa sœur n’est pas là, Toni a toujours le cœur serré lorsqu’elle entend les sirènes de pompier résonner à l’horizon, avant de soudainement avoir un appel téléphonique. C’est stupide, mais elle ne peut s’empêcher le pic d’anxiété lorsque les deux sons sont associés. Elle aime Romi, elle adore son métier et a noué quelques liens solides avec les membres de sa brigade, mais elle ne peut empêcher le frisson de crainte à chaque fois qu’elle entend ce bruit lorsque Romi n’est pas là. Elle aime autant qu’elle déteste entendre ce son.
VI.Elle a un jour travaillé en job étudiant dans un Starbucks, et en retient une multitude de manies et de recettes qu’elle ne peut s’empêcher de répliquer à la maison, à sa manière. Elle a passé quelques mois d’argent de poche pour s’acheter une machine quasi-industrielle (mais moins massive, sa soeur n’aurait pas apprécié) qu’elle a installée dans un coin de la cuisine de Romi.
VII.Elle a un caractère facétieux, et la rancune tenace. Elle ne vient pas répondre avec violence à un affront, mais risque fort de nourrir la rancune jusqu’à ce que le moment vient de frapper et se venger. Elle adore faire des farces aux gens, et la sévérité de sa plaisanterie dépend complètement de l’offense ressentie.
VIII.Elle s’est promis de ne jamais tomber amoureuse le jour où elle a réalisé l’état dans lequel Romi a sombré lorsqu’elle a perdu sa femme. Quelque part, le désespoir de son aîné a effrayé quelque chose en elle, et elle a renvoyé chaque prétendant espérant passer un peu plus que cinq minutes en sa compagnie. Elle craint de s’attacher et finir par souffrir, raison également pour laquelle la situation concernant Charli est plus confuse que jamais.
IX.Elle ne se considère pas religieuse, mais préfère passer son temps sur les spiritualités et folklores orientaux. Les philosophies du bouddhisme et du taoïsme, en particulier, la fascinent. Elle n’est pas contre le fait d’entrer dans une église, mais elle fera partie de ceux qui ne participeront pas aux offrandes, à la communion, etc.
X.Toni est étudiante en sciences de l’informatique, avec une spécialisation en design. À dire vrai, c’est une véritable aficionado de codes informatiques, si bien qu’elle a passé son adolescence à être la petite hacker de la famille. Rien de bien méchant, certainement rien d’illégal, mais elle a toujours dansé autour des codes et protocoles qui ont tendance à bloquer n’importe qui d’autre. Sa chambre est pleine de gadgets informatiques en tout genre, à la fois pour ses études que pour son loisir, même si elle garde les plus petites pièces hors de portée de Lilly.
XI.Le nom Hallenstein est reconnu par la plupart des Kiwis ayant approché un jour une rue marchande, et la popularité de la marque a rendu le clan financièrement confortable, et ses parents ont toujours été le genre à ne pas aller de main morte lorsqu’il est question de chérir leurs enfants, mais aussi leur apprendre à être responsable avec leurs dépenses. Toni, lorsqu’elle ne met pas de côté pour un voyage, a tendance à dépenser un peu de son argent tous les jours pour acheter quelque chose à manger pour les quelques sans-abris qu’elle croise sur son chemin matinal. Elle n’aime pas l’idée de leur donner de l’argent, mais elle demande toujours ce qu’ils aimeraient: parfois il s’agit de quelque chose à manger, parfois il est question de quelque chose de plus pratique comme un vêtement plus chaud ou alors de nouvelles chaussures.
XII.Elle aime dessiner. Plus encore que les croquis et autre compositions, elle se spécialise dans la calligraphie et l’enluminure à un niveau amateur. Douée, et avec un certain oeil artistique, elle met ce talent à la disposition des gens via commissions sur Etsy afin d'arrondir les fins de mois et ne pas, entièrement, dépendre de la générosité de sa soeur ou de son père.
XIII.Elle a fait l’erreur d’aller visiter le pont suspendu de Zhangjiajie lors d’une visite en Chine et, si elle n’a pas réagi comme les touristes terrorisés et agrippés aux rebords comme si leur vie en dépendait, elle s’est néanmoins découvert une nette aversion pour le vide qu’elle ne pensait pas avoir auparavant. Juste penser qu’elle a traversé un pont transparent si haut lui donne le tournis et si elle n’a plus fait la touriste à une autre attraction du genre lors de son voyage, sa peur du vide est restée. De même, elle avait peur des clowns quand elle était petite mais, heureusement pour elle, cette frayeur est passée: les gens ont l’air d’avoir armé la coulrophobie, de nos jours et Toni est bien contente de ne plus en être victime.
XIV.Elle adore courir et nager, et a fait partie des meilleurs élèves lorsqu’il a été question d’exercice d’endurance en éducation physique à l’école. De nos jours, elle se limite à un jogging quotidien (avec ou sans Lilly dans sa poussette, selon les jours) et se voit de plus en plus intéressée par l’archerie. C’est important pour elle de rester active, surtout lorsque son cursus scolaire la pousse à rester devant un ordinateur pendant de longues heures.
XV.Elle n’estime pas avoir le courage de sa soeur, ou la grâce de ses aînés mais elle met un point d’honneur à rester informée des derniers protocoles de secours en date: elle a suivi une formation de premiers secours qu’elle rafraichis une fois par an (surtout maintenant qu’elle s’occupe occasionnellement de Lilly, c’est plus important que jamais). Elle espère de tout coeur ne jamais avoir à se servir de ce qu’elle apprends, mais si un jour quelque chose arrive, elle veut être prête à réagir comme il se doit.
XVI.“Bikes are what girls want when we realize we can’t have a pony.” Elle a entendu ça à la tv, un jour et ça l’a toujours fait rire. Certes, elle
a son poney (une jument, en vrai, mais chut), mais là n’est pas la question. Elle a toujours préféré les deux roues à une voiture: plus facile à naviguer, souvent moins restreints que les autos, une plus nette sensation de liberté, aussi. Avoir la permission d’acheter un scooter et passer le permis pour a été l’une des rares occasions où elle a
vraiment poussé le vice en amadouant son père et jouant la carte de “sa petite chérie”. Mais elle a récemment passé son permis auto: si elle doit se déplacer avec sa nièce, elle préfère l’option voiture plutôt qu’avoir la petite exposée aux éléments. Et puis, c’est plus pratique pour les courses familiales, aussi.
XVII.Toni a un faible pour les accents étrangers. C’est plus fort qu’elle, si elle entends la moindre trace dans le ton de votre voix, il est plus que probable qu’elle ne pourra restreindre sa curiosité et vous posera des questions sur votre pays d’origine. Elle a toujours été monstrueusement curieuse, et si ses parents lui ont appris à ne pas sauter à la gorge des gens avec une montagne de questions elle sait manipuler une conversation aisément assez pour amener le sujet qu’elle désire aborder. En toute innocence.
XVIII.Elle aime beaucoup la science-fiction; son film préféré est Alien, et si elle vient à parler d’acteurs favoris, Sigourney Weaver est probablement en haut de liste avec Sandra Bullock et Maggie Smith (Simon Baker ou Jeremy Irons pour ces messieurs). Elle ne refuse jamais une soirée "romcom" en compagnie de sa soeur, mais aime également les films d’horreur “slasher” du type Halloween. En revanche, elle refuse catégoriquement de passer une minute devant le genre de production tel que Hostel ou Saw: elle n’apprécie pas l’horreur “gore” juste pour le plaisir de faire du gore et a toujours insisté à ne pas regarder lorsque l’option s’est présentée.
XIX.Toni est le genre de personne qui aime accompagner son affection de cadeaux en tout genre, surtout puisqu’elle a les moyens de se le permettre. L’une de ses camarades de classe a failli être renvoyée du cours lorsqu'elle a perdu l'accès à son ordinateur lors d'un incendie et a eu du mal à le remplacer, et Tony a fait livrer un laptop professionnel pour elle pour éviter qu'elle ait à passer une année. Elle n'est pas toujours la première à pouvoir exprimer verbalement ce qu'elle pense de vous, mais il y aura toujours un petit quelque chose qui l'indiquera.
XX.Elle est fière d’être à Wellington, de vivre où elle est et elle nourrit sa curiosité en dévorant le moindre tome informant sur la ville ou le pays. Une à deux fois par mois, elle rend visite aux gens plus âgés en hospice, et écoute leurs histoires, retrace leurs pas en ville quelques jours plus tard et découvre bien souvent des petites perles loin du chahut touristique. Toni est une éternelle curieuse, avide d’informations et l'idée de la transmission orale de l'histoire d'un village au Népal lui a donné envie de faire pareil à la maison, avec les gens qu'on oublie parfois trop facilement. <