contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Je n’ai jamais été le genre à passer mes soirées à faire la fête, même avant que je vienne vivre chez Romi. J’ai eu mes moments, bien sûr, mais… Je ne sais pas, ça ne m’a jamais intéressée plus que ça, j’ai toujours favorisé passer mon temps avec un petit groupe d’amis plutôt que me mêler à la foule d’une soirée organisée. Et puis il y a ma grande soeur. Loin de mettre ma vie entière entre parenthèses pour elle et ma nièce, j’ai malgré tout gagné en responsabilité, à avoir plus de soirées passées à la maison avec Lilly plutôt qu’à m’amuser avec mes camarades scolaires. Le lockdown COVID et le fait que je puisse étudier à distance n’a pas aidé non plus…
Dire que Romi m’a encouragée à sortir lorsque l’occasion s’est présentée à nous, donc, serait l’euphémisme du moment. Elle m'a quasiment jetée dehors, si je veux être dramatique.
Je ne sais même pas comment elle a eu vent de l’organisation de la soirée, la plupart des gens que j’aperçois de loin ont l’air plus proches de ma tranche d’âge que la sienne. Le bâtiment me rappelait au logement de Pipinui Point, mais un peu moins luxueux, moins touristique, aussi. Je ne peux nier que le panorama de la région et l’isolation “loin” de la cité m’a séduite lorsque ma sœur m'a dit où la soirée allait se dérouler. Un moindre retour à la nature, tout en restant dans les environs de Wellington: Romi a dû vite comprendre que je n’allais pas avoir énormément d’arguments pour refuser son offre. Il n’y a que le thème de la soirée qui me fait un peu grincer des dents: Saint Valentin. Je n’ai jamais été le genre à suivre la tendance commerciale autour de cette date, mais je respecte l’intérêt que mes ex ont pu avoir; personnellement, je préfère ne pas avoir à attendre un jour spécifique de l’année pour montrer à quel point je tiens à quelqu’un… Avec moi, c'est la Saint Valentin tous les jours, comme mes soeurs me le disent souvent.
Est-ce mal?
Cette année, tout particulièrement, j’aimerais être fière de mon apparente indifférence vis à vis des coeurs et des cupidons et du rose / rouge / passion qui décore la salle, mais j’en suis incapable. Je ne suis plus la célibataire endurcie de l’année dernière, cette année est synonyme de bien plus de doutes, d’espoir et d’amertume. Au moins la musique a l’air d’avoir le tempo nécessaire pour me distraire et j’espère que la soirée sera plus centrée sur l’amusement plutôt que la réunion de couples n’ayant pas les moyens d’aller autre part pour célébrer: je suis ici pour faire la fête, pas pour observer les amoureux se masser les amygdales.
Je fais le tour de la pièce avant de me diriger vers ce qui semble être un bar improvisé: la bâtisse est loin d’être délabrée, mais il est clair que personne n’y a vécu depuis un moment. Les meubles sont minimes, probablement amenés par l’organisateur, assez pour être confortables et accueillants mais certainement pas assez pour justifier vivre ainsi tous les jours. En vrai, je m’attendais à de pires décorations, comme certains magasins savent faire; au lieu de quoi, il y a juste assez pour souligner le thème apparent du jour, sans excès.
Je prends mon verre et je me dirige vers la baie vitrée, espérant qu'un peu d'air frais allait me faire du bien; ça et le fait que j’ai toujours aimé admirer le coucher de soleil quand je le peux. Je profite des quelques instants de trajet pour vérifier mes textes au cas où Romi m’ait contacté, et je suis assez distraite pour ne pas remarquer la personne marchant dans l’autre direction. Je veux sortir, elle veut rentrer, la collision est inévitable. Je me confonds en excuse, éloignant mon verre dans l'espoir de n'avoir rien renversé sur l'inconnue, vérifiant vite fait l'état de sa tenue avant de lever le regard vers l'inconnue... et perdre mes moyens.
Charli? Oh… Hey… Je suis désolée, je n'ai pas fait attention. Abby est avec toi?. Franchement, je me félicite de ma capacité à aligner deux mots face à elle, même si l'élan de mon rythme cardiaque a de moins en moins à voir avec la collision et de plus en plus à voir avec la belle que j'ai bousculé.
Je ne sais pas si j'ai envie qu'elle me réponde qu'Abby est là aussi, mais ça expliquerait au moins la question de comment Romi a eu vent de cette soirée.
panic!attack
Charli Lindström
ONGLET 1
○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ sujets abordés : troubles alimentaires.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.
Si l’année dernière j’avais à cœur de fêter la Saint-Valentin et que je me prenais même à rêver un peu, à vouloir la passer avec Sofia, dans sa nouvelle ville, je suis vite retombée sur Terre lorsque je me suis faite quitter par ma petite amie — non officiellement en plus, c’est peut-être ça le pire. Communication à retardement, avant qu’elle ne disparaisse totalement et voilà que je redevenais célibataire. Il est toujours important de tirer des leçons de tout cela et clairement, cette fois-ci, ce que j’ai appris, c’est que je ne deviendrais plus aussi vulnérable pour quelqu’un. J’avais un cœur de pierre avant elle, j’en aurais un après aussi. Alors forcément, quand le groupe a commencé à parler de cette idée de soirée autour de la Saint-Valentin, j’ai trouvé cela un peu niais. Puis finalement, je me suis laissée tenter par l’idée, en me disant que c’était toujours un endroit où je pourrais consommer gratuitement puisque je n’organisais pas. À défaut d’avoir à me consacrer à quelqu’un, je pourrais toujours m’occuper en taillant les couples présents. Et au pire — pas si pire si on y réfléchit un peu — je pourrais toujours trouver quelqu’un dans le même cas que moi, quelqu’un qui n’en aura que faire de cette soirée, censée être romantique, et qui acceptera peut-être même de mouiller les draps à la fin, sans prise de tête derrière. Ethan et les autres garçons choisissent de faire le tour de nos maisons pour nous récupérer, tels de vrais gentlemen — cela enlève aussi la responsabilité du trajet retour en cas de consommation excessive. Loin de moi l’idée de faire un réel effort pour l’occasion, alors j’arrive à la fête vêtue presque normalement, avec néanmoins un chemisier que je mets qu’à de rares occasions. Très vite, le groupe se dissout et chacun vaque à ses occupations, retrouvant d’autres connaissances. Visiblement pas la tête à faire la conversation pendant des heures, je finis rapidement à l’extérieur, à un endroit où la vue est à couper le souffle. L’endroit parfait. Mais il serait encore mieux avec un peu d’accompagnement et malheureusement, mon verre est vide. Ne voulant pas non plus finir déshydratée, je ne mets pas longtemps avant de vouloir revenir à l’intérieur pour me resservir. Néanmoins, sur mon chemin, je me retrouve à percuter quelqu’un. Quelqu’un, mais pas n’importe qui, puisqu’il s’agit là de Toni, la petite sœur d’Abby. « Oui ! Enfin.. elle doit être quelque part dans le coin. » Je ne peux m’empêcher de froncer les sourcils après lui avoir répondu. C’est peut-être bête, mais en la voyant ici, je me suis dit que l’idée venait d’elle. « Je pensais que c’était elle qui t’avait parlé de la soirée.. » Il faut croire que non, mais le hasard fait plutôt bien les choses alors. « Elle est sûrement avec son beau musicien. » Un DJ pour être plus précise, enfin si je ne me trompe pas. « Elle l’a rencontré lors d’une autre soirée et semble bien l’apprécier. » Je pourrais facilement l’embêter avec cela, histoire d’avoir tous les détails, mais ne voulant pas brusquer ma meilleure amie, j’ai décidé de garder mes distances et d’attendre qu’elle vienne naturellement vers moi pour en parler. J’ai quelques détails, certes.. mais pas la totalité non plus. « Si tu n’es pas ici grâce à elle.. est-ce que ça veut dire que tu es venue avec quelqu’un ? » Un garçon, un petit ami peut-être. Ou peut-être des amis. C’est sûrement un peu bête de ma part, mais comme le thème de cette soirée est censée être l’amour, j’ai tendance à croire que certains sont venus en couple ici. « Un gars t’a vendu cette soirée pour fêter la Saint-Valentin ? Tu mérites mieux que ça. » Il faut être honnête.. quand on pense à une soirée romantique, on ne s’imagine sûrement pas ici, dans un endroit délabré, inhabité depuis plusieurs années et où il est probable de se faire vomir dessus par quelqu’un qui aura un peu trop abusé de la boisson. Je parle par expérience, car malheureusement, j’étais un peu comme ça l’année dernière et ça, Toni a eu l’occasion de le voir, malgré moi.
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“On veut se tirer vers le haut mais on fait tout l'inverse. Je sais pas si on obtient vraiment la paix en faisant la guerre.”
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