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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 Jo | As long as you need me

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MessageSujet: Jo | As long as you need me (#)   Jo | As long as you need me EmptyVen 29 Mar - 18:05


   
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@Jo Taylor

   
Meagan venait de se poser sur son canapé dans un râle de soulagement quand elle eut la satisfaction d’avoir terminé son ménage. Quand elle n’avait pas sa fille avec elle, la jeune maman occupait toutes ses journées à dormir ou à travailler et les nuits n’étaient pas forcément différentes. C’était sa manière à elle d’écourter le moment où elle rapportait Aria chez son autre maman jusqu’au moment où elle la récupérait. La séparation entre ces dernières pouvait être difficile parce que Meagan ne pouvait pas s’empêcher de ressentir une culpabilité dévorante, en effet, si elles étaient toutes les trois dans cette situation, c’était à cause d’elle. Bien sûr, la psychologue de l’hopital s’évertuait à lui rappeler que la dépression était une maladie difficile à guérir et il y en avait beaucoup qui ne s’en sortait pas vraiment. Ce diagnostic n’avait pas vraiment rassuré la pédiatre jusqu’à ce que la professionnelle lui rappelât son évolution manifeste en ce qui concernait sa fille et sa capacité à assumer son rôle de maman. C’était une phase qui avait été particulièrement difficile car elle n’arrivait pas à comprendre pourquoi elle n’avait pas réussi les tests de fécondation, à croire que son corps rejetait l’idée d’être de maman, de porter un enfant venant d’elle or, ce sentiment était passé, avait même évolué dans une forme de gros nuage lointain. Meagan se sentait nouvelle au bout de deux années de thérapie, ses efforts de créer et maintenir ce lien mère-fille portait ses fruits et désormais, elle n’avait qu’une idée en tête, reconquérir le cœur de son ex-femme.

Le goût amer avait envahit sa bouche lorsqu’une amie lui avait montré le profil de Jo sur LoveMaker, un site de rencontre où ce dernier ne laissait pas place à l’imagination. Son ex voulait passer à autre chose et elle avait longtemps mariné dans cette colère sourde envers elle-même, qu’elle avait perdu le droit d’être en colère contre Jo depuis longtemps et que tout était définitivement terminé. C’était sans compter l’aide de son entourage qui lui évoqua une idée : celle de s’inscrire et de la laisser venir sur son profil. A sa plus grande surprise, et joie, elle n’allait pas mentir, Jo avait aimé son profil peu de temps après sa création. Meagan avait sauté de joie et avait l’impression de revenir les premiers jours d’un début de relation amoureuse. On lui rappelait bien de calmer ses ardeurs mais c’était difficile de faire retomber ce bonheur. En pensant au site de rencontre, elle y jeta un petit coup d’œil en relisant leurs échanges depuis le début, tentant de décrypter les petits mots, les petits moments où elle ne lui répondait pas, surement trop occupée avec leur fille ou très certainement à sauver des vies. La pédiatre avait toujours été très fière du métier de la blonde même si, à plusieurs reprises, la simple sirène de pompier pouvait lui serrer le cœur dans l’éventualité que cette mission ne devienne sa dernière.

Est-ce que Meagan avait eu des aventures durant ces deux dernières années ? Souvent d’une durée de quelques heures, pour expier son stresse ou lorsque la frustration devenait trop difficile à tenir. Elle n’avait pourtant pas l’impression d’avoir gagné quoique ce soit en faisant cela, juste le sentiment d’avoir trompé sa femme qui ne l’était plus depuis un petit moment déjà. C’était sûr, la pédiatre préférait sa solitude, penser à sa femme lorsque cette dernière devenait trop lourde à porter et se mordre le doigt pour ne pas gémir trop fort sans elle. Elle posa son téléphone et alluma la télévision sur la chaîne des informations, elle zappait rapidement après les gros titres qui avait souvent tendances à l’angoisser et heureusement, on toqua à la porte. 18h10, un dimanche, un petit sourire s’affichait sur le visage de la brune qui n’avait pas vu l’heure passée. Dix minutes de retard, et pourtant, elle ne ressentait aucune animosité sur son temps relatif à sa garde, il suffisait de penser aux imprévus liés à leur fille, au trafic, et à bien d’autres choses qu’elle ne pouvait pas prévoir. Elle se leva en se regardant deux seconde dans le miroir. Elle était habillée d’une tenue confortable, qui consistait en un simple t-shirt à manches courtes bleus marine ainsi que d’un leggin dans lequel elle se sentait à l’aise. Ses cheveux étaient remontés en chignon désordonné et sa morning routine maintenait son teint frais toute la journée. Enfin, elle entendit les rires de sa petite fille qui semblait s’impatienter derrière la porte. « J’arrive, une petite seconde. » Elle cacha le cadeau qu’elle avait acheté la veille pour l’anniversaire d’Aria dans le couloir à l’entrée et souffle pour se donner du courage. C’était partie pour ressentir tout un tas d’émotion en même temps et si elle était capable de garder un calme exemplaire sur son lieu de travail, c’était une autre histoire en présence de son ex-femme.

Quand enfin elle ouvrit la porte, Meagan afficha un sourire et écarta les bras en grand pour accueillir le câlin de sa fille à leurs retrouvailles. « Bonjour Crapahute ! » salua t-elle sa fille avec ce petit surnom qui rappelait la période où elle ne marchait pas et parcourait la pièce de long en large en avançant sur ses fesses, largement amortis par les couches. Elle prit cette dernière dans ses bras et accueillit un nouveau câlin et regarda Jo, toujours à l’entrée : « Salut, t’as l’air en forme ! » constata sincèrement la pédiatre puis s’effaça de l’entrée : « Est-ce que tu veux entrer une minute ? » proposa t-elle en ouvrant un peu plus la porte et Aria se tourna vers sa mère en lui tendant les bras pour, peut-être, l’inciter à répondre par l’affirmative.

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○ âge : trente-trois ans.
○ statut : divorcée, maman d'une petite aria (07.04.2020), en garde partagée. elle utilise régulièrement les applications de rencontres pour prendre du plaisir.
○ métier : lieutenant à la caserne d'island bay.
○ quartier : #14, west bay. une grande maison familiale comme elle l'aime, qu'elle partage avec sa fille.
○ orientation sexuelle : homosexuelle, assumée depuis toujours.
○ sujets abordés : incendies, interventions de pompiers, parcours de pma difficile, divorce, abandon paternel.
○ sujets sensibles : ras, on en discute.
○ informations en vrac : sa fille, aria, est née le 7 avril 2020, d'une pma. c'est jo qui l'a porté. + l'ex-femme de jo les a quitté quand aria avait six mois. + jo utilise très souvent les sites de rencontre. c'est presque une addiction. + elle a sa fille en garde une semaine sur deux. + c'est une très bonne cuisinière, elle adore recevoir. + sa caserne est comme une seconde famille. + elle est née et a grandi à wellington. + elle a grandi sans son père, qui l'a abandonné quand il a su la grossesse. aujourd'hui, elle l'a retrouvé… lui et une petite sœur. elle a rencontré cette dernière récemment, lors d'un incendie. depuis, elle ne sait pas quoi faire.

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○ avatar : danielle savre.
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MessageSujet: Re: Jo | As long as you need me (#)   Jo | As long as you need me EmptyVen 29 Mar - 21:41


   
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@Meagan Taylor
   
La semaine avec Aria s’achevait. Les au-revoir étaient toujours difficiles, plus pour moi que pour elle. Ma fille adorait aller chez sa seconde maman, et ne se rendait maintenant plus vraiment compte des séparations. Parfois, ça me faisait mal au cœur de me dire qu’elle n’avait connu ses mamans unies que pendant six mois, si bien qu’aujourd’hui, elle n’en ait plus aucun souvenir… La vie était faite ainsi et j'essayais désormais de passer à autre chose, mais ce n’était pas toujours facile. Chaque semaine, je faisais de notre dernier jour une grande fête. Le matin, elle pouvait choisir ses vêtements – un déguisement le plus souvent, puis nous allions prendre le petit-déjeuner à la caserne pour dire bonjour aux tatas et tontons. Le midi, nous allions déjeuner au restaurant en tête-à-tête toutes les deux. Nous discutions de la semaine, du pre-school et de ce qu’elle allait faire l’après-midi. Elle pouvait choisir l’activité, et aujourd’hui, c’était mini golf. Aria adorait ça, elle était même plutôt douée pour son âge et j’étais assez fière d’elle. Je l’avais emmené au mini golf après la sieste de l’après-midi et elle débordait d’énergie. Son anniversaire était très bientôt, quatre ans déjà. J’avais du mal à croire que ma petite tête blonde allait bientôt fêter déjà ses quatre ans. C’est assez fou, il s’est passé tellement de choses depuis. J’espère que malgré tous les chamboulements, Aria est heureuse aujourd’hui. Même avec deux mamans séparées. Même en ne voyant ses mamans qu’une semaine sur deux. Même si ce n’est pas la vie que j’avais imaginé à l’origine pour elle. À la fin du mini golf, j’explique à Aria qu’il est temps maintenant d’aller chez Maman Meagan. La petite fille me regarde avec des grands yeux en acquiesçant avant de courir vers la voiture. Visiblement, la routine est bien installée puisqu’elle semble heureuse d’y aller – et tant mieux. Sur le trajet, nous chantons, Aria rigole et la bonne humeur envahit la voiture.

C’est avec le cœur rempli de bonheur que je me gare non loin du loft de mon ex-femme. Je sors Aria de la voiture et cette dernière court vers l’immeuble, elle connaît le chemin. Je souris en l’observant puis la rejoins pour aller toquer chez Meagan. Cette dernière ouvre la porte et Aria lui court dans les bras. Je souris à nouveau, la scène est mignonne et quand on sait ce qu’elles ont traversé toutes les deux pour avoir cette relation, j’en suis encore plus heureuse. “Salut. Si tu as un café à m’offrir, je ne dis pas non !” J’offre un sourire sincère à Meagan avant de m’avancer pour entrer dans son appartement, après qu’elle m’y ait invité. Depuis notre divorce, j’ai essayé d’entretenir une bonne relation avec elle. Notre divorce, elle y est à l’origine, et je n’ai jamais été en colère. Déçue, certes, mais pas de colère. J’ai compris, enfin, j’ai essayé de comprendre ce qu’elle pouvait ressentir. Mes sentiments étaient toujours présents, et finalement, ils ne sont jamais vraiment partis. Ils sont toujours présents, c’est juste différent. On n’oublie pas son premier amour, ni son ex-femme, ni la mère de sa fille. C’est impossible, nous sommes liées à jamais avec Aria maintenant. “Aria a passé une bonne semaine. Elle a été plutôt sage et n’a pas fait de cauchemar.” dis-je. Notre fille en fait souvent ces derniers temps, c’est l’âge, rien d’inquiétant mais ça reste quand même difficile. Du reste, Aria est une petite fille solaire. Toujours de bonne humeur, elle écoute plutôt bien – même si elle vit mal la frustration, et n’est pas très compliquée à satisfaire. “Et toi, comment vas-tu en ce moment ?” J’offre un sourire sincère à Meagan. Son état psychologique n’a pas toujours été au mieux et je le sais. Alors ma question est sincère et est loin d’être une interrogation de routine.

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MessageSujet: Re: Jo | As long as you need me (#)   Jo | As long as you need me EmptyVen 29 Mar - 22:33


   
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@Jo Taylor

   
Une chose après l'autre, c'était ce que sa psychologue lui avait dit la semaine dernière lorsqu'elle avait évoqué son désir de retourner auprès de sa famille. L'origine de tout ce désastre lui revenait maintenant, et elle se sentait assez forte pour chercher à retrouver le bonheur qu'elle avait construit avec son ex-femme. C'était comme si sa vie avait été en pause le temps qu'elle retrouve ses esprits. Malgré elle, elle devait accepter que le temps écoulé, ce temps de pause nécessaire pour faire le point sur elle-même, n'avait pas affecté le reste du monde. Il était probable que sa femme - son ex-femme - ait décidé de poursuivre sa vie ailleurs. Cela dit, Meagan n'avait pas changé d'avis. Elle avait pleuré dans le cabinet de sa thérapeute, mais renoncer signifiait la mort de ce qu'elle était et de tout ce qu'elle avait construit en gardant pour elle ses échecs et ses peines. De l'extérieur, on pouvait penser qu'elle était prête, et elle voulait au moins se convaincre qu'il y avait peut-être un espoir, aussi mince soit-il. Même si, au cours de ces trois années, Jo avait décidé de passer à autre chose, Meagan avait toujours l'espoir de raviver leur relation, d'autant plus que leur fille leur offrait un sujet d'espoir supplémentaire.

Sa fille était enfin là, et avec elle, Jo. Meagan avait improvisé en proposant à cette dernière de rester un moment, de prendre un verre, et secrètement, de passer du temps ensemble, toutes les trois. Elle se rappelait toujours la phrase de la psychologue : une chose après l'autre, un conseil qui s'était révélé judicieux jusqu'à présent. Alors, elle s'écarta, tenant toujours Aria dans ses bras, et referma la porte derrière Jo. «Tiens, ma puce, accroche ton manteau sur le porte-manteau de ta chambre, et rejoins-nous dans la cuisine.» La petite se redressa pour descendre et, après un baiser, elle courut vers sa chambre. « Bien sûr que j'ai du café, comment survivrais-je sans... » répondit Meagan avec humour, invitant Jo à la rejoindre dans la cuisine.

Pendant ce temps, derrière elle, la brune écoutait le compte rendu habituel de la semaine de leur fille et acquiesça en disant : « C'est difficile quand elle fait des cauchemars. La semaine dernière, elle était terrifiée, elle criait tellement. » Sa deuxième mère commenta : « Cela m'a vraiment touchée. » Cette nuit-là, elle avait presque appelé son ex pour qu'elle vienne réconforter leur fille, mais elle avait préféré la garder avec elle, dans son lit, pour la rassurer et lui permettre de terminer sa nuit. « Tu prends toujours ton café noir ? » demanda Meagan en cherchant du sucre en poudre qui semblait avoir disparu. Le café rempli, l'eau dans la machine, il ne restait plus qu'à préparer un café américain maison. Dos à elle, la brune réfléchissait à sa réponse. Pour des raisons de sécurité, en particulier pour Aria, Meagan avait choisi d'être honnête avec Jo et de lui parler de sa thérapie. Ces moments difficiles avaient nécessité un traitement, mais avec le temps, cela faisait désormais partie du passé. « Je vais bien, je ne vois le Dr. Ackman qu'une fois par mois maintenant, et... » Elle se retourna pour surveiller la cafetière pendant que les deux cafés se préparaient. « Je travaille encore sur quelques petites choses importantes pour elle. » Meagan parlait évidemment d'Aria. Sa transparence visait à rassurer l'autre mère, mais Jo savait aussi que Meagan était raisonnable et ne prendrait pas la petite en charge si elle ne se sentait pas capable. Cela avait été le cas au début, pendant un traitement qui l'obligeait à dormir. Il était difficile de concilier bébé et obligation médicale de sommeil. « Je vais bien », dit Meagan avec un sourire sincère. Elle entendit sa fille jouer : « Je pense qu'on est tranquilles un moment, elle doit avoir sorti tous ses jouets en ce moment même. » ironisa-t-elle en imaginant le chaos que la petite allait créer en quelques secondes. Elle reporta son attention sur Jo : « Et toi, comment ça va? » demanda-t-elle en apportant les cafés.

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MessageSujet: Re: Jo | As long as you need me (#)   Jo | As long as you need me EmptyVen 29 Mar - 23:08


   
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@Meagan Taylor
   
Voir Aria heureuse me rend heureuse à mon tour. Cela n’a pas toujours été facile depuis sa naissance. Nous l’avons désiré si longtemps, si bien que j’ai eu du mal à profiter de ma grossesse au début. Puis, après l’accouchement, Meagan s’est éloignée et ça a été encore plus compliqué. Le divorce, devoir apprendre à partager Aria… Rien n’a été facile. Aujourd’hui, la routine semble plus simple et je sais que le pire reste derrière nous. J’ai gardé de bons liens avec Meagan, c’est important pour notre fille et puis, je ne lui en veux pas de ce qu’il s’est passé. Quand elle me propose de rentrer, j’ose réclamer un café et je ris un peu à sa réponse. Meagan a toujours été coffee lover. Je le suis également, mais moins qu’elle. Meagan sans café, c’est comme moi sans caserne, inimaginable. Je la suis jusqu’à la cuisine et souris en la voyant parler à Aria. Leur relation semble naturelle maintenant, mais je sais que ça n’a pas toujours été le cas. Alors, ça me rassure de les voir ainsi. J’évoque rapidement la semaine passée de Aria, sans cauchemar. Une bonne semaine donc, meilleure que la précédente à en entendre les paroles de mon ex-femme. Je comprends que ce n’est pas simple quand Aria fait des cauchemars… elle hurle, et semble terrorisée à l’idée de rester seule dans son lit et dans sa chambre. Bien souvent, je finis par la prendre avec moi dans mon lit, et elle se rendort contre moi. Mais ce n’est vraiment pas facile, ni pour moi, ni pour Meagan. “Oui, je comprends. Je t’avoue que souvent elle finit par dormir avec moi. D’ailleurs, si jamais une nuit c’est trop difficile, tu peux m’appeler si tu veux en parler. N’hésite pas.” J’offre un sourire à la brune. J’ai confiance en elle, et je sais qu’elle peut gérer ça elle-même, mais je sais aussi qu’être maman solo n’est pas facile dans ces moments-là. La première fois qu’Aria a fait un cauchemar, j’ai tellement paniqué que j’ai fini par l’emmener à la caserne pour réclamer de l’aide à mes collègues. Finalement, ils se sont un peu moqués de moi puisqu’en arrivant, Aria dormait déjà dans la voiture… Meagan me demande si je prends toujours mon café noir et j’acquiesce. “Toujours ! Difficile d’arrêter.” Je souris un peu. Je termine par m’asseoir sur l’un des tabourets de la cuisine avant de demander à mon ex-femme comment elle va. Je sais la dépression qu’elle a traversé, que c’est difficile d’en sortir. Cette dépression a eu raison de notre mariage alors c’est naturel de prendre des nouvelles. Ce qu’elle m’indique me rassure, j’ai confiance en elle et je sais qu’elle va mieux. Cela se voit, avec Aria, et même au-delà. Elle a bonne mine et semble avoir retrouvé sa joie de vivre. “Oh je suis heureuse d’entendre ça. Tu sais que je reste là pour toi si tu as besoin de quoi que ce soit un jour, ou si tu as des difficultés. N’hésite pas.” Je lui offre un léger sourire en témoignage de ma sincérité. Elle ne doit pas hésiter, c’est important, pour Aria et surtout pour elle. Meagan doit pouvoir compter sur moi et j’ai besoin qu’elle le comprenne. C’est mon ex-femme, mais ça reste surtout une amie et la mère de ma fille. “M’en parle pas, Aria est terrible avec ça en ce moment. J’essaie de lui apprendre à garder de l’ordre à la maison mais ce n’est pas toujours simple. Elle sait user de son charme pour se faire entendre.” dis-je en riant un peu. Aria est dans sa période je sors tout mes jouets et je refuse de les ranger, et je dois avouer que c’est un peu le bordel à la maison. J’essaie de rester stricte en lui apprenant à ranger ses jeux quand elle veut jouer avec d’autres, mais ça ne fonctionne pas toujours. Meagan termine par me demander comment je vais, à mon tour. “Je vais bien, la routine quoi. Je suis de nuit à la caserne la semaine prochaine. On a eu des interventions compliquées cette semaine et j’espère que ça ira.” Je lui souris. Les gens sont surexcités en ce moment, on enchaîne les incendies domestiques et les accidents en tout genre. J’aime mon boulot et l’adrénaline, ce n’est pas le souci, mais j’avoue que j’aurai bien besoin de vacances.

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MessageSujet: Re: Jo | As long as you need me (#)   Jo | As long as you need me EmptySam 30 Mar - 0:52


   
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Meagan écoutait Jo avec une attention particulière, lui répondant tantôt avec un sourire compatissant, tantôt avec des signes d'approbation. Il fallait bien l'admettre, elle se montrait particulièrement prévenante envers elle. Si elle devait résumer, Jo était toujours là pour elle, que ce soit de jour comme de nuit. « Ce n'est pas rare que je me retrouve dans la même situation », admit Meagan. Elle n'était pas certaine que ce soit une bonne chose, mais les cris de sa fille la touchaient tellement profondément qu'elle mettait de côté les principes éducatifs pour simplement réconforter sa fille. Sachant déjà que son ex ne prenait que du café noir, elle abandonna la recherche du sucre, se disant que les crêpes prévues pour sa fille cette semaine pourraient être compromises, à moins qu'elle ne trouve le temps d'aller en acheter.
« Je suis d'accord, j'ai beau avoir essayé de convaincre l'hôpital d'offrir un meilleur café, mais rien à faire... » Il y avait des priorités plus urgentes, c'était certain, et elle avait parlé sur le ton de la plaisanterie. La crise sanitaire avait encore plus perturbé un système de santé déjà bien fragile. Pourtant, rien ne semblait bouger. Elle termina la préparation du café tout en répondant à sa compagne, bien que cela lui soit un peu difficile. Une partie d'elle aurait souhaité pouvoir affirmer qu'elle était complètement guérie, mais elle savait que ce serait se mentir. Pouvait-on réellement guérir de ce type de maladie qui échappait encore aux médecins spécialisés en psychologie ? Au moins, elle avait surmonté ce syndrome de l'impulsion qui la tourmentait, cette crainte de faire du mal à son enfant sans défense, de commettre des actes horribles sans savoir si c'était la réalité ou simplement son esprit malade. Désormais, elle pouvait donner le bain à sa fille sans craindre le pire. Il restait d'autres défis à relever, mais Meagan apprenait à les affronter pas à pas.

En réponse à son ex-épouse, elle acquiesça une fois de plus. Elle n'avait jamais douté de ses paroles, et c'était probablement pour cette raison qu'elle puisait sa force dans cette relation, malgré tout ce qu'elle avait enduré. « Je sais que je t'ai fait vivre des choses difficiles, c'est un euphémisme, mais cela fait un moment que j'ai repris ma vie en main et je voulais te dire que... À n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, tu peux compter sur moi. » Elle lui devait bien ça. Autant elle avait besoin d'elle, autant elle espérait être la personne que Jo appellerait en cas de problème : « Même si c'est juste pour discuter, prendre un café ou passer le temps... » Meagan fondait comme neige au soleil en voyant son ex sourire ainsi. Elle prit une profonde inspiration et son regard se porta vers le brouhaha bordélique provenant de la chambre de leur fille. En observant la réaction de Jo, Meagan éclata de rire : « Je me disais bien qu'elle savait jouer de ses mimiques, c'est approuvé ! » Les tasses en main, elle les plaça l'une en face de l'autre et demanda des nouvelles de Jo. Les sourcils de la brune se froncèrent en entendant les missions compliquées de son ex-compagne. C'était un peu comme dire qu'elle risquait sa vie de plus en plus pour en sauver une autre. Même si elle respectait énormément le travail de Jo, elle se souvenait des nuits sans sommeil quand elle n'était pas rentrée à la maison, attendant l'appel téléphonique terrible, la peur au ventre. Cette tension était toujours présente, bien plus qu'elle ne voulait l'admettre. C'était douloureux de ne pas savoir, d'attendre le dimanche pour être rassurée. Dans le fond, elle se disait que l'attente chaque nuit ou chaque matin que Jo rentre n'était pas aussi terrible qu'aujourd'hui. De son côté, elle avait vécu une période difficile après avoir signalé un cas de maltraitance lors de sa dernière visite dans son service. Les enfants tombent, certes, mais ils ne se blessent pas gravement tous les jours. Cela l'avait amenée à témoigner au tribunal, et cette expérience l'avait beaucoup marquée. Lorsqu'elle était rentrée chez elle, dans son appartement vide, elle en avait encore souffert. « Tant que tu es saine et sauve, le reste m'importe peu, tu le sais bien ! Et comme je te l'ai dit, si jamais tu as besoin de souffler un peu, je suis là, d'accord ? » Inconsciemment, portée par un geste tendre, elle posa sa main sur celle qui ne tenait pas la tasse. Ce contact fut si agréable qu'elle le retira rapidement. « Est-ce que tu as prévu quelque chose pour l'anniversaire d'Aria ? » Elle était persuadée que oui, mais il arrivait que les jours choisis ne concordent pas forcément avec les urgences. Elle jeta un coup d'œil au planning de garde sur le frigo ; Jo aurait leur fille pour son anniversaire.

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MessageSujet: Re: Jo | As long as you need me (#)   Jo | As long as you need me EmptyDim 31 Mar - 22:26


   
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@Meagan Taylor
   
Ce n’était pas facile de faire face à son enfant, hurlant la nuit, terrifiée par des idées nocturnes. Je le savais et je comprenais totalement ce que pouvait ressentir Meagan. J’y étais confrontée, moi aussi. J’en viens même à lui avouer que notre fille termine souvent dans mon lit pour éviter de ne la traumatiser davantage. C’est plus simple et puis, j’aime l’avoir contre moi, comme lors des cododos des premiers mois. Ressentir sa chaleur contre mon corps. Elle semble si petite pendant ces moments, tellement que ça me rend nostalgique de la période nourrisson. Meagan m’informe qu’elle fait la même chose et je ne peux m’empêcher de sourire, à les imaginer toutes les deux. Bien-sûr, dans d’autres circonstances, je ne peux m’empêcher de penser qu’Aria aurait pu être parmi ses deux mamans. Mais les choses sont faites ainsi. La discussion se poursuit ensuite sur le café. Une passion pour Meagan… aussi de mon côté, mais peut-être moindre. La brune m’indique qu’elle a tenté de négocier d’avoir du meilleur café à l’hôpital et je souris. J’ai de la chance à la caserne, notre café est excellent. Il faut dire que nous en avons bien besoin… mais pas moins que des médecins ! “C’est fou qu'ils n'aient toujours pas changé votre machine. Elle date encore du siècle dernier ?” Je ris un peu avant de prendre des nouvelles de Meagan. Notre fille est dans sa chambre – occupée à refaire le monde avec ses jouets, et nous sommes toutes les deux alors elle peut parler en toute liberté. Je sais qu’elle n’a pas toujours été bien, c’est d’ailleurs la raison de notre divorce. Elle semble aller mieux désormais et je ne peux que m’en réjouir. Ça fait plaisir à entendre et surtout, ça fait du bien à voir. Même si nous ne sommes plus ensemble, je suis heureuse qu’elle aille mieux, ça reste important pour elle et pour Aria. Meagan restera à jamais l’une des personnes les plus importantes de ma vie. Je lui indique que je reste là pour elle si jamais elle en ressent le besoin, et sa réponse me fait un peu sourire. Je peux compter sur elle. Je n’en ai jamais douté, mais cela fait plaisir à entendre également. Je suis vraiment contente que nous soyions en bons termes. Je ne suis pas fermée à l’idée de passer du temps avec Meagan, loin de là, même si ça reste difficile par moment. Difficile aussi de savoir ce qui est le mieux pour Aria : que ses mamans retrouvent leur complicité, telles des meilleures amies ; ou qu’elles gardent une certaine distance ? Le temps m’aidera sans doute à comprendre. “C’est gentil, merci. Je suis contente qu’on ait gardé de bons contacts…” Je lâche un léger soupir avant de poursuivre. “Tu le sais, j’ai grandi sans mon père, et la plupart de mes copines avaient des parents divorcés. Ce n’est pas ce que je voulais pour Aria… alors je suis contente qu’on arrive à passer du temps ensemble et à s’arranger. C’est mieux pour elle, et pour nous aussi, sans doute.” Je lui offre un léger sourire. “Merci Meagan.” Mes remerciements sont sincères. Je n’aime pas forcément dire ce que je ressens, mais ça reste important, et ça semble être le bon moment. J’attrape la tasse de café que mon ex-femme vient de me servir pour la porter à mes lèvres avant de rire un peu quant à ce qu’elle dit à propos de notre fille et de son désordre soudain. “Oui, elle est douée. Elle tient ça d’une de ses mère, sans doute…” Je laisse le suspens sur le sa mère volontairement, puisqu’autant Meagan que moi savons jouer de notre charme. La brune prend ensuite de mes nouvelles, et je lui indique que ce n’est pas toujours simple au boulot, mais que ça va. Je suis fatiguée, elle le sait, nous avons vécu ensemble et elle a conscience de mon métier et des risques engendrés. Du rythme soutenu également. Je souris face à sa réponse. “Merci beaucoup.” Je la regarde poser sa main sur la mienne, et souris à nouveau. Ce n’est pas forcément désagréable, et je la laisse faire. Puis, Meagan évoque l’anniversaire d’Aria. Cette année, ça tombe sur ma semaine. Et pour la première fois, je suis de garde de nuit ce jour-là. J’arrive à négocier tous les ans, mais cette année, nous sommes en sous-effectif et je n’ai pas le choix. “À ce propos, justement, je voulais en discuter avec toi. Je suis de garde de nuit du 6 au 7 avril. D’habitude, sur mes semaines, je demande à ma mère de venir garder Aria.” Je bois une gorgée de café avant de poursuivre. “Mais je pense que tu aimerais peut-être être là pour le matin de son anniversaire. Si tu es dispo, je peux te la déposer le 6 en fin de journée, et nous pouvons passer la journée ensemble le 7 après ma garde. Je pense qu’Aria serait contente qu’on soit là toutes les deux pour ses 4 ans.” Je souris un peu. 4 ans, c’est fou… J’ai vraiment du mal à y croire. “J’arrive pas à me dire qu’elle va déjà avoir 4 ans. C’est passé tellement vite…” Je soupire un peu. 4 ans, les années sont passées à une vitesse folle. Je me souviendrais toujours de ce jour-là, quatre ans auparavant. Je rendais visite à la caserne lorsque j’ai perdu les eaux. Mes collègues ont essayé de me rassurer, et j’ai eu le droit à un transfert privé par mes supers collègues. C’était fabuleux. Je pourrai revivre ce jour tous les jours si je le pouvais.

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MessageSujet: Re: Jo | As long as you need me (#)   Jo | As long as you need me EmptyLun 1 Avr - 3:04


   
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« Du siècle dernier tu dis, je dirais même une antiquité. Elle vaut de l’or pour certain bric-à-brac du coin. » Meagan ria en même temps que son ex-femme. Après tout, elle se plaignait déjà assez du goût terrible du café et que la jeune femme, à l’époque, favorisait son thermos avec le café qu’elle préparait à la maison, dans leur ancienne maison. Il n’y avait pas vraiment besoin de tergiverser sur un passé commun, sur les choses du quotidien qu’elles avaient vécues. Toujours est-il qu’en arrivant à ce stade, elle n’arrivait pas à croire que si peu de temps, les choses avaient aussi vite dérapé, surtout en ce qui la concernait. Beaucoup trop stimulé par la présence d’un bébé dans la famille, aussi voulu était-il, Meagan perdait pied et ruinait littéralement son mariage et sa vie de vie de famille. Diviser cela alors qu’elle connaissait le passif traumatisant de son ex concernant cela. La brune s’en voulait encore énormément et cela faisait également partie de la thérapie pour déculpabiliser tout cela. C’était trop facile et au fond d’elle, elle pensait ne jamais y arriver mais elle voulait quand même essayer et avancer. Elle prit une petite minute pour reprendre ses esprits. Résumer deux années de thérapie pour en montrer l’évolution, cela lui avait donné le tournis. En tout cas, la réaction de Jo n’était pas fermée, bien au contraire. Son cœur manquait quelques battements, elle imaginait prendre les mains de son ex, reconnecter deux petites secondes, juste pour retrouver ce petit frisson qu’elle avait à chaque fois qu’elles se touchaient.

Aussi, il lui fallait trouver une solution pour détourner le sujet de conversation. Elles allaient papoter, autour d’un café, leur fille dévastant la chambre et tous les efforts qu’elle s’était donnée pour rendre la pièce vivable. Là encore, ce n’était pas le premier soucis qu’elle se faisait. Meagan avait appris dernièrement que Jo s’était inscrite sur le site de rencontre, c’était ce petit poignard qu’elle avait dans son dos, il n’était pas visible et pourtant il était là. C’était égoïste, déstabilisant et putain, d’égoïste. Que pensait-elle exactement ? Que Jo passerait sa vie à l’attendre ? L’avait-elle attendue, elle ? Elle prit une profonde respiration et au petit cri de joie de sa fille, elle s’accrocha à ce lien qui n’appartenaient qu’à elles. L’anniversaire de leur fille approchait et dans le programme, Aria passait cette semaine chez son autre mère. Alors bien sûr, elle se demandait si ce jour-là, Jo avait dans l’intention de faire quelque chose. 4 ans, c’était important, y aurait-il ses copines, une petite fête avec un clown ou une princesse ? Un gladiator ? 

Pourquoi pas, après tout. Le retour de la blonde mit Meagan dans l’embarras. Elle ne pensait pas que cela pouvait arriver et elle n’avait pas son planning en tête. Lorsqu’elle n’avait pas Aria, elle tenait son poste aux urgences. « Je.. » Elle hésita, bien sûr que cela lui ferait plaisir d’avoir leur fille au matin de ses quatre ans. Cela rendait les choses trop belles ceci dit.. le pouvait-elle ? Elle avait déjà été appelée en urgence une semaine où elle avait la petite et dans le même genre, la grand-mère Oakley avait pour habitude de débarquer et d’occuper l’appartement de Meagan. « Je pense que je pourrais me libérer et faire venir ma mère pour la nuit ! Bien sûr que ça me ferait plaisir d’avoir notre fille le jour de son anniversaire. » Elle allait pouvoir échanger une nuit avec une collègue pour l’évènement. « C’est dingue, 4 ans.. » laissa t-elle trainer, en réalisant que cela ne voulait pas seulement dire que leur fille avait grandit mais c’était également le nombre d’année qu’elles étaient séparées. Perdue, elle fixa ses doigts, bu une gorgée de son café puis elle se lança : « Est-ce que tu serais libre pour qu'on mange un truc samedi soir ? » Et la question était posée. « Toutes les deux. »

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○ âge : trente-trois ans.
○ statut : divorcée, maman d'une petite aria (07.04.2020), en garde partagée. elle utilise régulièrement les applications de rencontres pour prendre du plaisir.
○ métier : lieutenant à la caserne d'island bay.
○ quartier : #14, west bay. une grande maison familiale comme elle l'aime, qu'elle partage avec sa fille.
○ orientation sexuelle : homosexuelle, assumée depuis toujours.
○ sujets abordés : incendies, interventions de pompiers, parcours de pma difficile, divorce, abandon paternel.
○ sujets sensibles : ras, on en discute.
○ informations en vrac : sa fille, aria, est née le 7 avril 2020, d'une pma. c'est jo qui l'a porté. + l'ex-femme de jo les a quitté quand aria avait six mois. + jo utilise très souvent les sites de rencontre. c'est presque une addiction. + elle a sa fille en garde une semaine sur deux. + c'est une très bonne cuisinière, elle adore recevoir. + sa caserne est comme une seconde famille. + elle est née et a grandi à wellington. + elle a grandi sans son père, qui l'a abandonné quand il a su la grossesse. aujourd'hui, elle l'a retrouvé… lui et une petite sœur. elle a rencontré cette dernière récemment, lors d'un incendie. depuis, elle ne sait pas quoi faire.

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MessageSujet: Re: Jo | As long as you need me (#)   Jo | As long as you need me EmptyMer 3 Avr - 11:45


   
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@Meagan Taylor
   
J’étais ravie d’entendre que Meagan allait bien. Nous avions traversé des moments difficiles ensemble, des moments que la brune avait ensuite dû assumer seule quand elle avait décidé de divorcer. Malgré tout, j’avais toujours essayé d’être présente pour elle, pour l’aider à traverser cette épreuve. Au début, j’avais culpabilisé de la situation et de son mal-être. Peut-être était-ce ma faute. Peut-être avais-je été une mauvaise femme. Peut-être que nous aurions dû insister pour qu’elle tombe enceinte elle, peut-être que je ne l’avais pas assez impliqué dans la grossesse… Tant de peut-être qui finalement n’auront jamais de réponses. J’en avais longtemps parlé à ma mère, puis à ma sœur, et les deux m’avaient rassuré sur un point : ce n’était pas de ma faute. Aujourd’hui, Meagan allait mieux et nous avions gardé une bonne relation et j’en étais ravie. Autant pour moi, que pour notre petite fille qui allait bientôt fêter ses 4 ans. Le sujet arrive d’ailleurs sur le plateau quand Meagan me demande si j’ai prévu quelque chose. Malheureusement, je travaille cette année alors je propose à Meagan de profiter d’Aria pendant la nuit de son anniversaire puis de passer la journée toutes les 3 ensuite. Ça ferait plaisir à notre petite fille et puis, je ne suis pas fermée à l’idée de passer du temps avec Meagan, bien au contraire. Meagan me répond qu’elle garderait Aria avec plaisir, avant d’évoquer sa mère – ce à quoi je comprends qu’elle travaille elle aussi. “Top ! Si jamais tu travailles et que c’est trop compliqué pour ta mère, je peux demander à la mienne ou à ma sœur, ne t’en fais pas.” dis-je en souriant. Meagan a autant du mal à croire que moi qu’Aria va déjà avoir quatre ans et je soupire en y pensant. C’est vrai que c’est totalement fou. Dans un autre monde, j’aurai aimé offrir un petit frère ou une petite sœur à Aria à ce moment-là. J’ai trois ans d’écart avec ma sœur et c’était selon moi l’écart parfait pour une fratrie. Mais ce n’est pas demain la veille que je pourrai offrir un frère ou une sœur à ma fille, et je ne suis même pas sûre que ça arrive un jour. “Oui, c’est dingue. Égoïstement, parfois, j’aimerai qu’elle arrête de grandir. J’ai l’impression que je vais fermer les yeux et que demain, on sera là pour fêter sa majorité.” Je secoue un peu la tête pour éviter de penser à ça. Je veux vivre le moment présent et ne pas penser à la majorité d’Aria, pas maintenant. Heureusement, Meagan m’encourage à changer de sujet puisqu’elle me propose d’aller manger un bout samedi soir. Toutes les deux. Je suis un peu surprise de la proposition, mais je hoche la tête très vite. Je suis de repos samedi, et si d’habitude, j’en profite pour me trouver des conquêtes pour me passer le temps, je peux bien faire une exception. “Oui, avec plaisir. C’est mon jour de repos, tu as de la chance.” Je lui offre un léger sourire. Ça ressemble à un rencart, mais j’essaie de ne pas le voir ainsi. Nous sommes amies, ça peut très bien être une sortie entre amies. Je dois voir les choses ainsi de toute façon. “Pour Aria, si jamais, j’ai le contact d’une excellente babysitter. Elle la connaît bien, je ne sais plus si je t’ai déjà donné son numéro…” Histoire d’être sûre que notre fille soit encore de bonnes mains, même si je sais que Meagan ne la confierait pas à n’importe qui.

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MessageSujet: Re: Jo | As long as you need me (#)   Jo | As long as you need me EmptyVen 5 Avr - 3:12


   
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@Jo Taylor

   
Comment oublier ce qui avait poussé Meagan à tout plaquer pour ne pas sombrer encore plus loin dans les profondeurs de ces psychoses ? Elle écumait les nombreux échecs à la louche percée. Mentalement, cela avait de plus en plus brisée ce qui faisait d’elle une femme. Ne pas réussir à concevoir son enfant, aussi aimée et entourée qu’elle était, c’était terrible. Alors même si elle gardait le sourire, elle se brisait à chaque échec. L’annonce positif de l’insémination de Jo avait été une très bonne nouvelle. Ce jour-là, elle avait été au petit soin, chaque jour en fait même si elle ne se sentait pas pleinement impliquée. Elle était incapable de se souvenir si c’était dans sa tête ou si ce sentiment était réel, palpable toujours est-il qu’elle l’avait très mal vécu. Il arrivait qu’au soir venu, des millions de question se bousculaient et torturaient la trentenaire. Était-elle bien pour la famille qui était entrain de se s’agrandir sans qu’elle n’y soit pour quelque chose ? Difficile pour Meagan de trouver les réponses nécessaires pour calmer ces vagues acides fondre toutes l’estime qu’elle avait d’elle-même et la foi qu’elle portait en son couple et la maternité. Comment garder la face devant sa femme, vivant pleinement cette dernière alors qu’à côté d’elle, la pédiatre se disputait une place. C’était difficile d’en vouloir à Jo. Elle se souvenait avoir répondit sincèrement à son psychologue qu’elle n’avait aucun doute sur les bonnes intentions de son ex-femme. Pour la blonde, le statut de parent était inné, que Meagan avait sa place à part entière dans la vie d’Aria mais pour l’autre maman, le lien n’était pas aussi évident. Pourtant, elle s’occupait d’enfants malades à longueur de journée mais Aria, sa fille, quelque chose bloquée et plutôt que de faire plus de mal, autant de son côté que du leur, elle avait préféré quitter le domicile. Il fallait qu’elle trouve une solution par elle-même.

Cette période était révolue mais il y avait un nouveau problème : Sa famille, sa fille, sa femme. Dire qu’elle avait perdu tout ça, c’était faux, elle avait abandonné tout ça et c’était ce qui était le plus dur à avaler. La colère et la frustration se mêlaient souvent à des ressentiments notamment lorsqu’elle avait appris que sa femme était inscrite sur un site de rencontre. Elle en avait parlé à son psy, évidemment, Jo devait avancer et construire sa vie et elle n’était pas en mesure d’exiger quoique chose surtout lorsque le divorce avait été prononcé. Aussi, elle n’allait pas refuser quand la pompier lui demanda si elle était disponible pour prendre sa fille en garde la veille de son anniversaire. Se réveiller et avoir l’opportunité de la voir ouvrir ses cadeaux d’anniversaire, ça n’avait pas de prix. Évidemment, passer la journée en famille ensuite, ce n’était que du bonheur, le cœur de la Taylor frisait la tachycardie. « Il n’y a aucun souci à se faire. Il arrive que je fasse appel à ma mère quand je suis appelée d’urgence à domicile. Ça ira, ne t’en fais pas ! » tenta t-elle de rassurer son ex, avec un ton rassurant et calme. Et tout d’un coup, le temps frappa la brune de plein fouet lorsqu’elles se rendirent compte toutes les deux que leur fille allait bientôt avoir quatre ans. C’était impossible, pas déjà, pensa t-elle en baissant les yeux sur ses mains, qui entouraient sa tasse encore bien chaude. « Oui, c’est dingue. Égoïstement, parfois, j’aimerai qu’elle arrête de grandir. » Un petit sourire s’afficha sur le visage de la deuxième maman, scrutant encore ses mains sans les voir. Trois ans et demi qu’elles gardaient ce lien familiale comme un naufragé s’accrochait à sa bouée. « J’ai l’impression que je vais fermer les yeux et que demain, on sera là pour fêter sa majorité. » Cette fois-ci, elle revint à la réalité : « Bien sûr qu’on sera là. » Elles avaient encore une paire d’année devant elles avant que ça n’arrive mais l’angoisse lui nouait les cordes vocales. Pour le moment, elle ne pouvait voir une image positive de ce moment où il se pourrait que la femme qu’elle aimait toujours soit au bras d’une autre. Ses yeux s’embuèrent mais ses paupières se fermèrent aussi et Meagan se redressa sur le tabouret. En regardant Jo dans son champ de vision périphérique, elle constata qu’elle était toute aussi émue qu’elle. La curiosité était piquée mais ce n’était pas vraiment el moment pour savoir ce que cette dernière voyait pour ce jour.

Tout cela pour dire qu’il ne pouvait jamais être trop tard pour tenter de retrouver ce qu’elle avait perdu, dans un sens et pourquoi pas, bousculer un peu le destin. Elle termina son café et en lui proposant de venir manger quelque chose dehors, avec Meagan. Cette dernière n’avait pas osé appeler comme une sorte de rencard. Il fallait déjà attendre la réponse de l’autre. Surtout cette réponse. Allait-elle être méfiante, ou au contraire, d’accord sans poser de question. Comment nommer ce qu’il était encore impossible de faire pour elle-même. « Génial ! Je t’enverrais un message et je passe te prendre ?  » Un petit clin d’œil, elle laissait planer le mystère quant au lieu pour le moment même si elle avait déjà une petite idée de l’endroit où elles allaient aller. « C’est qu’en ce moment, je suis chanceuse : Aria, puis toi. Je ne sais pas quoi dire.. » répondit la brune sincèrement. Le léger sourire de Jo confirmait qu’elle éprouvait une certaine nervosité à l’idée de cette sortie. Après tout, elles avaient le temps d’en rediscuter plus tard, surtout : « C’est fort possible, il doit être dans mon agenda, ne t’en fais pas. » La pédiatre regarda Jo un moment, chercher les coordonnées de la babysitter, portable à la main en attendant les informations. Meagan prit le temps : « J’ai euhm… » Elle tendit l’oreille mais leur fille jouait toujours inlassablement dans sa chambre. La brune avait envie de lui demander énormément de chose, elle voulait savoir si c’était complètement foutu, si ça l’était de son côté, en tout cas. Au lieu de quoi, elle termina par dire : « J’ai vraiment apprécié que tu restes un peu plus longtemps aujourd’hui. » Elle sourit : « On devrait remettre ça plus souvent, tu ne trouves pas ? » Elle regarda l’heure et comme une montre avec une alarme régulière, leur fille arriva dans la cuisine. Elle était en nage : « Maman, j'ai tellement faiim que je mangerais un zéléphant ! » Elle s’installa sur les jambes de Meagan : « Désolée ma puce, la chasse aux zéléphants n'est pas permise dans cette maison mais j'ai fait des crêpes pour ce soir, si tu es d'accord bien sûr. » Leur fille cria de joie mais Meagan laissa le choix à son ex de s’éclipser ou de rester, dans un regard lourd de sous-entendu. Elle voulait qu’elle reste, evidemment mais poser la question à haute voix devant leur fille était comme la prendre au piège dans un sens et elle ne le voulait pas.

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○ orientation sexuelle : homosexuelle, assumée depuis toujours.
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MessageSujet: Re: Jo | As long as you need me (#)   Jo | As long as you need me EmptyVen 5 Avr - 21:01


   
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Notre petite fille allait passer son anniversaire avec ses deux mamans à ses côtés. Pour certain, la situation peut paraître ordinaire, mais pour nous, elle ne l’est pas. Je suis profondément heureuse de pouvoir passer le quatrième anniversaire auprès d’Aria mais aussi de Meagan. C’est ce dont j’ai toujours rêvé pour ma fille : des parents unis et présents. Même si nous ne sommes plus ensemble avec Meagan, je suis heureuse de pouvoir dire que nous avons gardé de bons contacts pour notre fille. Je ne sais que trop bien que ce n’est pas toujours le cas : mon père m’a abandonné lorsqu’il a appris son existence, allant même jusqu’à oublier sa première fille, âgée de l’âge d’Aria à l’époque. Rien qu’en y pensant, ça fait tout drôle. Comment a-t-il pu abandonner ses filles ? Pour refaire sa vie avec une autre et avoir une autre fille plus tard… Mon cœur se serre un peu en y pensant. Je ne sais pas tellement ce que je ressens par rapport à cela, si c’est de la colère, de l’incompréhension ou seulement de la tristesse et de la déception. Mais peu importe, là n’est pas la question. Notre fille va avoir quatre ans, c’est passé tellement vite et me voilà déjà à l’imaginer fêter sa majorité… Bien-sûr que nous serons là, m’informe Meagan, et je ne peux m’empêcher de sourire. C’est plaisant de voir le futur, même si il reste terrifiant pour moi. Meagan me propose qu’on se voit toutes les deux samedi soir, pour aller manger quelque chose, et je ne peux pas dire non. Je suis surprise par la proposition, mais très heureuse de pouvoir partager un moment seule avec mon ex-femme. Malgré notre séparation, je garde toujours beaucoup d’affection pour elle. Après tout, notre divorce n’est pas à mon origine et il n’est pas le résultat d’un manque d’amour de ma part. Meagan m’indique qu’elle passera me chercher et je lui offre un léger sourire. “Ça marche ! Surprends-moi pour le lieu. Même si je sais qu’avec toi, je suis entre de bonnes mains.” Je ris légèrement et relève le clin d'œil que vient de m’offrir Meagan. Est-ce du flirt ? Je n’en sais rien, mais cela me plaît. J’essaie de garder une certaine distance malgré tout et l’écoute attentivement me dire qu’elle a de la chance d’avoir Aria et de m’avoir. J’hausse un léger sourire, pour essayer de comprendre ce qu’elle veut dire. Elle termine par dire qu’elle est ravie que je sois restée plus longtemps aujourd’hui, et qu’on devrait remettre ça plus souvent. Je ne sais pas s’il s’agit d’une invitation, mais je suis coupée dans ma réflexion par Aria qui vient réclamer à manger. Elle pourrait manger un éléphant, dit-elle. Je ris un peu et les observe toutes les deux. Elles sont si belles, aussi l’une que l’autre. C’est drôle puisqu’Aria a des airs de Meagan. Il n’y a aucune génétique entre elles, mais les expressions sont les mêmes et c’est vraiment touchant à admirer. “Et bien Mesdames, je vais vous laisser tranquillement profiter des crêpes… et de l’éléphant !” Je souris un peu avant de me lever, attrapant mon sac par la même occasion. Je me tourne vers Meagan. “Merci beaucoup pour le café. Tiens moi au courant pour samedi, et n’hésite pas d’ici là si tu as besoin de quoi que ce soit.” Je lui offre un léger sourire avant de m’accroupir en ouvrant les bras pour inviter ma fille à me faire un dernier câlin. Aria connaît ce rituel et ne tarde pas à quitter les jambes de Meagan pour venir me bondir dans les bras. Je la serre fort contre moi, en profite pour sniffer un peu son odeur de bébé et lui embrasse le front. “Bisous mon cœur. Sois sage avec Maman Meagan ok ? On se voit bientôt. Je t’aime plus que les étoiles !” Aria sourit et me répond qu’elle m’aime plus que la galaxie, et je lui offre un dernier bisous avant de m’éclipser de l’appartement. C’est l’heure de ma semaine maintenant, et ça commence par une garde à la caserne.

fin du rp

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