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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 sorry but not sorry [Cameal#2]

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MessageSujet: sorry but not sorry [Cameal#2] (#)   sorry but not sorry [Cameal#2] EmptyMer 30 Nov - 16:08

Les jours où je peux travailler sans le regard de Neal sont de moins en moins fréquents. Ils ne l’étaient déjà pas beaucoup au début, et j’ai peur que ce ne soit pas prêt de s’arranger. Iris s’amuse de voir que la présence de l’anglais m’agace, et elle me taquine avec ça. Mais moi ça ne me fait pas rire. J’ai l’impression d’avoir à nouveau douze ans, un chaperon, et que je ne peux pas vraiment faire ce que je veux et encore moins avec qui je veux. Il me juge, au moins pas ou faux pas, et je sais qu’il adore ça. Je lui en fais voir de toutes les couleurs, ça n’a pas changé depuis qu’il est arrivé, mais je n’ai pas encore réussi à le semer, ce n’est pas faute d’avoir essayé. Je dois dire qu’il fait son travail consciencieusement, on ne peut pas lui retirer ça, et ça m’énerve d’autant plus que je sens qu’il a l’air doué dans son métier. Ce soir, c’est Iris qui propose à Neal de rentrer et profiter de son après midi et sa soirée. Elle lui enverra un message une fois que son chauffeur m’aura déposé en bas de l’immeuble, histoire qu’il sache que tout va bien et qu’il ne m’est rien arrivé entre le bas de l’immeuble et mon appartement. Ils voient vraiment le mal partout, et moi ça me fatigue. Heureusement, je n’ai pas du mal à faire mon travail correctement. J’ai l’impression de respirer lorsque je sens qu’il n’est pas dans les parages, c’est comme une bouffée d’air frais, et je remercie même Iris de l’avoir congédié pour ce soir. « Je crois qu’il a besoin d’un peu d’air. » Je fronce les sourcils et la fusille du regard. « Qu’est-ce que tu insinues ? Que je suis invivable ? » Elle se met à rire, son rire de démon que j’ai fini par apprivoiser. « Non Cameron, je pense simplement qu’il a besoin de prendre un peu de temps pour lui aussi, ça ne doit pas être simple d’être tout le temps aux aguets pour te protéger. » Je lève les yeux au ciel. « J’ai rien demandé moi ! Tu crois que c’est facile d’avoir tout le temps quelqu’un sur le dos ? » « Tu n’es pas obligée d’y faire attention. » « Facile à dire, c’est pas toi qui te sens observée toute la journée hein. » « J’aimerai bien. » Je souffle d’exaspération qu’elle ne comprenne pas, et surtout qu’elle ne décide pas de le renvoyer d’où il vient pour que je sois enfin tranquille. Mais ça n’a pas l’air d’être dans ses plans.

Nous passons le reste de la journée à travailler au studio et une fois la fin de la journée, Iris descend avec moi pour que nous prenions toutes les deux son chauffeur et qu’elle me ramène chez moi, toujours pour une question de sécurité. Pendant le trajet, je reste les yeux rivés sur l’extérieur alors que j’entends les touches du smartphone d’Iris se succéder à une allure folle. Je ne sais pas avec qui elle discute, mais ça m’énerve, d’autant plus qu’elle avait dit qu’elle enverrait un sms à Neal pour lui dire que j’arrivais. « Vous couchez ensemble ? » « Pardon ? » Je tourne la tête vers Iris pour plonger mon regard amer dans le sien. Je ne sais pas pourquoi mais toute cette histoire me met à pleur de peau. Impossible de savoir si c’est de la jalousie ou autre chose, mais ça me met hors de moi. « Avec Neal. Est-ce que tu couches avec Neal ? » Elle rit, un rire diabolique qui lui est propre. « Cette question est tout bonnement ridicule, et complètement déplacée. » Je fronce les sourcils et me referme un peu plus sur moi. Elle n’a pas répondu à ma question et ça m’angoisse encore plus. Nous arrivons devant chez moi et je ne prends même pas la peine de dire bonsoir à Iris. J’ouvre la porte, sors de la voiture et referme la porte en la claquant avant de rejoindre l’immeuble où se trouve mon appartement. Je monte et le temps de chercher mes clés, j’entends des rires dans l’appartement de Neal. Son rire que je n’ai encore jamais entendu, et le rire d’une femme avec qui il passe visiblement la soirée. Je suis remontée, mais je n’ai pas la force d’aller le faire chier et lui casser son coup. Je rentre chez moi et file droit dans la salle d’au pour me faire couler un bain. Je me déshabille et allume la musique pour éviter d’entendre ce qui peut se passer à côté. Je n’avais jamais remarqué à quel point les murs pouvaient être fins. Une fois nue, je me glisse dans mon bain et tente de me détendre, mais c’est pas simple. Surtout que d’un seul coup, la musique s’éteint et la lumière en fait de même. Heureusement que j’avais allumé deux bougies. « C’est une blague ? ». Je sors de mon bain, m’enroule dans une serviette que je n’arrive même pas à choisir et que je ne me rend pas compte être si courte, et je traverse l’appartement et laisse la porte entre-ouverte alors que je me dirige devant la porte de chez Neal. Une inspiration plus tard et je frappe. Il ‘apparaît, surpris de me voir là, en petite tenue et les cheveux trempés. Je tiens fermement ma serviette au niveau de ma poitrine. « T’as de l’électricité ? Ça a sauté chez moi, tu voudrais bien jeter un coup d’oeil ? » Il fronce les sourcils et je lève les yeux au ciel avant d’ajouter « S’il te plait. »
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MessageSujet: Re: sorry but not sorry [Cameal#2] (#)   sorry but not sorry [Cameal#2] EmptyMer 30 Nov - 19:27

Au boulot j’ai pris un rythme de croisière, et des résolutions pour supporter Cameron. C’est toujours la guerre plus ou moins ouverte entre nous mais j’essaye au maximum de me comporter en adulte et ça a l’air de payer. Elle m’en fait voir des vertes et des pas mûres, ça ça ne change pas, mais je résiste parce que j’ai promis que je le ferais. Je n’ai qu’une parole et de la ténacité à revendre, elle commence un peu à le comprendre je crois… mais je ne peux jamais être sûr de rien avec cette emmerdeuse. Toujours est-il que même si je gère la situation comme je peux, c’est avec une certaine joie, masquée bien sûr, que j’accueille l’opportunité que m’offre Iris. Elle a une réputation de dragon mais personnellement je n’ai pas à m’en plaindre, elle reste toujours très correct vis à vis de moi et ça me suffit. Ainsi j’ai ma fin d’après midi et ma soirée de libre, un break sur lequel je ne crache pas bien au contraire. Je ne me plains pas, je suis bien payé j’ai un bel appart de fonction mais clairement ce boulot c’est du pleins temps voire presque du h24 quand c’est nécessaire. Je pense que je mérite de souffler de temps en temps et je suis reconnaissant que la patronne de Vogue l’ai compris. La première chose que je fais en rentrant chez moi c’est de préparer mes affaires pour me rendre à la salle de sport. J’ai besoin de bouger, d’évacuer la tension et de me défouler. J’y passe deux heures, et entre deux exercices pendant ma phase de récup j’échange quelques texto avec la charmante serveuse que j’ai rencontré dans un club où j’accompagnais la grue et sa bande d’amis. Le courant passe toujours aussi bien, et je lui propose de passer chez moi en début de soirée ce qu’elle accepte.
Je ne me suis pas ménagé durant l’entrainement et en sortant de la salle je me sens vraiment bien. Ça fait un moment que je ne me suis pas senti aussi apaisé et serein, bien entendu le programme de ma soirée y est aussi pour quelque chose. J’évite d’ailleurs de trop trainer histoire d’avoir le temps de préparer de quoi faire un apéro sympa avec mon invitée. On ne dirait peut-être pas comme ça mais je me débrouille plutôt bien en cuisine. Pour cette fois je fais simple, parce que je n’ai pas trois heures devant moi et que le but n’est pas que la jeune femme croit que je lui sors le grand jeu. Sans vouloir me vanter je crois que je n’ai de toute façon pas besoin de ça. J’ai pratiquement terminé mes préparatifs quand elle sonne, l’ambiance entre nous est détendu et nous avons déjà développé une certaine complicité. Putain ce que ça fait du bien ! La plupart de mes échanges avec un autre être humain, en encore des fois j’en arrive à douter qu’elle le soit vraiment, sont avec Cameron et ses piques acerbes. A cet instant cette sale gamine capricieuse est bien loin de mes pensées et franchement c’est tant mieux ! De toute façon je saurais quand elle sera rentrée, Iris doit m’envoyer un message après l’avoir déposé devant chez elle et si dans les sept minutes qui suivent je ne l’ai pas entendu rentrer je dois partir à sa recherche. Le timing est précis, coordonné avec Miss Von Dust elle-même, loin de moi l’idée de remettre en cause ses directives. Je passe une excellente soirée en compagnie de Ana, c’est un vrai moment de break que je m’octroie et j’en profite à fond.
Honnêtement jusqu’à entendre la sonnerie de mon portable m’indiquant un texto, j’avais même carrément oublié le boulot. C’est assez rare me concernant pour être souligné. Miss Monde devrait être de retour bientôt, j’enclenche le compte à rebours. Il ne faut pas plus de quatre minutes pour que j’entende que Cameron est de retour chez elle. Tout va bien je peux continuer tranquillement à profiter de ma soirée. Ana est très drôle, on rit beaucoup tous les deux et c’est très agréable. Le feeling est là, l’un comme l’autre en jouons de plus en plus et personne n’est dupe quant à l’issue de la soirée. On se cherche d’avantage à mesure que le temps avance, il faut dire que nos verres se sont vidés et ça y contribue. Il n’est pas question d’ivresse, juste de détente et de bonne humeur. Quelqu’un frappe à la porte et aussitôt je sais que c’est cette emmerdeuse de Cameron, qui d’autre ? Je n’attends personne et l’interphone n’a pas sonné… je m’excuse auprès de mon invitée et va ouvrir. Je suis à la fois surpris et pas surpris de trouver Miss Monde devant ma porte, le plus étonnant c’est surtout sa tenue ou son manque de tenue plus exactement. Elle n’est pas à poils mais presque, simplement enroulée dans une serviette beaucoup trop courte. J’arque un sourcil en la regardant « Oui ? » elle me demande si j’ai de l’électricité, prétextant que ça a sauté chez elle « Tout fonctionne ouais. ». Je trouve ça étrange mais ne remets pas sa parole en doute, elle a l’air sincère. Pas polie en revanche… mais je ne me gêne pas pour lui offrir le regard insistant qui suffit à la faire se civiliser. Je prends mon téléphone portable pour m’en servir de lampe de poche et indique à Ana que je serai de retour rapidement.
J’entre dans l’appartement de Cameron, à vrai dire c’est la première fois. Je ne vois rien puisqu’il n’y a effectivement pas d’électricité, et j’utilise donc le flash de mon portable comme lampe de poche. Je repère vite le compteur électrique puisqu’il est situé au même endroit que dans mon appartement. « C’est bizarre que ça ai coupé. T’as mis en marche beaucoup de truc en même temps ? » demandais-je en voyant qu’effectivement un fusible avait sauté. « T’en as de rechange ? » dis-je en montrant la pièce métallique. Prenant le parti que la jeune femme n’est probablement pas très renseignée sur le sujet je décide de trouver une solution moi-même « Tu m’autorises à regarder dans les tiroirs de ta cuisine ? » je préfère lui demander, j’ai pas envie d’avoir un procès au cul… elle en est bien capable cette garce, surtout si c’est de moi qu’il s’agit. Finalement je me résigne et ne lui laisse même pas le temps de répondre « Laisse tomber, je vais en chercher. ». Je quitte son appartement sans plus tarder et par fouiller mes propres tiroirs en sachant très bien que j’ai vu une boite de fusible dans l’un deux. Je fouille un peu jusqu’à trouvé la petite boite que je cherchais. Je retourne chez Cameron, plus vite le soucis sera réglé, plus vite je pourrais profiter de la suite de ma soirée « T’as de la chance, un peu plus et fallait que tu ailles en acheter. ».
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MessageSujet: Re: sorry but not sorry [Cameal#2] (#)   sorry but not sorry [Cameal#2] EmptySam 3 Déc - 11:04

Un coup d’oeil à l’intérieur de son appartement et je vois cette fille assise dans le canapé de Neal et ça me donne un coup de chaud. Pas dans le bon sens du terme. Mais je ne saurai comment le qualifier, je boue d’ l’intérieur. Ma main se referme sur le haut de ma serviette pour être sûre de ne pas tout lâcher maintenant, sinon bonjour le ridicule. Je vois le regard de Neal couler sur moi et malgré un frisson qui semble me parcourir, je fronce les sourcils, agacée. « Tout fonctionne ouais. » Je lui explique que tout a pété chez moi, et au lieu d’appeler un électricien, ça vaudrait sans doute mieux qu’il vienne jeter un coup d’oeil, plutôt que je reste dans le noir le temps que le spécialiste arrive. C’est sans doute pas grand chose après tout. Neal me fait comprendre que ma demande n’est pas assez polie à son goût et j’ajoute une formule de politesse, pour la forme, mais sans grande envie. Je sens qu’il n’a pas non plus très envie de m’aider mais son sens du service prend le dessus sur mon envie de m’envoyer bouler, et ça me rassure un peu mine de rien. Je le laisse aller chercher son téléphone et nous nous rendons chez moi, à l’aide de sa lampe de poche.  Il se dirige dans l’appartement à tâtons et tombe finalement sur le tableau électrique. « C’est bizarre que ça ai coupé. T’as mis en marche beaucoup de truc en même temps ? » Je secoue la tête, chose idiote puisqu’il ne me voit pas. « Nan, enfin pas plus que d’habitude. La lumière, la musique, et du coup le chauffe-eau. » Je reste un peu en arrière et le laisse regarder les fusibles grâce à sa lampe de poche de fortune. « T’en as de rechange ? » me demande-t-il en me montrant le fusible tenu entre ses deux doigts. Je fronce un peu mon nez dans une grimace plutôt mignonne. « J’en sais rien. Jamais rencontré un truc comme ça nulle part. » « Tu m’autorises à regarder dans les tiroirs de ta cuisine ? » Je hoche la tête vivement. « Vas-y. » Bizarrement, je ne suis pas désagréable cette fois, j’aimerai qu’il répare ça et que je puisse aller m’habiller, parce que là ça devient gênant. Je le laisse fouiller un peu là où il pense être le plus logique mais il ne semble pas vouloir fouiller trop. « Laisse tomber, je vais en chercher. » « Ok… » Je le laisse repartir alors que je me retrouve toute seule dans mon appartement totalement plongé dans le noir. J’angoisse presque un peu mais heureusement il ne tarde pas à revenir, ce qui me fait plisser mes yeux quand il braque sur moi sa lampe de poche. « T’as de la chance, un peu plus et fallait que tu ailles en acheter. » Je lève les yeux au ciel. « Comme si j’avais que ça à faire. » Je le laisse remplacer la pièce endommagée et il remet le contact. La lumière se rallume et je sursaute presque. « Magic Mike. » Je repense à ce film où défilent tous ces mecs goalés à la perfection, et imaginer Neal défiler quasiment nu pourrait bien me rendre folle. Je ne sais pas comment il est foutu, mais il fait pas mal de sport et je suppose qu’il doit être bien fait. « Merci. » Il semble étonné de ce mot sorti d’entre mes lèvres et je lâche un rire amusé. « Ça va me regarde pas comme ça, je sais être civilisée quand je veux ! ». Il hoche la tête et fait demi-tour pour quitter mon appartement. C’est là que je me rends compte qu’il a oublié la boîte de fusibles qu’il avait ramené. Elle est quasiment pleine, je ne vais pas la garder. Je me dirige vers la porte d’entrée en courant presque alors qu’elle vient de se refermer. « Neal ! » dis-je une fois la porte réouvert et avant qu’il ne rentre chez lui. Je l’intercepte une fois la porte de chez lui simplement ouverte. « Tiens, garde-là, si jamais ça pète aussi chez toi tu vas te retrouver comme un con ! » Je hausse un peu les épaules, gardant toujours une main sur le haut de ma serviette pour ne pas qu’elle ne tombe, et de l’autre, je lui tends la boîte qu’il récupère. Et puis je sursaute en entendant une porte claquer. Cette porte ? C’est la mienne, celle de mon appartement. Et c’est sans compter ces putain de portes qui sont dénuées de poignées. Impossible d’ouvrir de l’extérieur sans avoir la clé. Et mes clés sont chez moi. La blague. Je me retourne et regarde la porte, alors que Neal n’est pas encore rentré chez lui. « Putain, c’est pas vrai… » Je me retourne vers Neal, un peu paniquée à l’idée de me retrouver seule dehors de chez moi, dans cette simple serviette beaucoup trop courte. Il ne va quand même pas me laisser seule là ? « Je te promets que je n’ai pas manigancé tout ça pour te pourrir ta soirée. Même si j’avais voulu je pense que j’aurai pas pu. » Quoi que. Maintenant, on va voir si au delà de la haine qu’il nourrit à mon encontre, il a une once d’humanité.
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MessageSujet: Re: sorry but not sorry [Cameal#2] (#)   sorry but not sorry [Cameal#2] EmptySam 3 Déc - 14:50

Au prix d’un petit effort Cameron parvient à se montrer polie, enfin le minimum syndical je ne vais pas me risquer à en demander d’avantage parce que c’est peine perdue. J’aurais apprécié que ça soit spontané de sa part, peut-être la prochaine fois. J’ai le droit de rêver un peu, non ? De toute façon je suis chargé de sa protection pas de son éducation… ni de ses problèmes d’électricité d’ailleurs, mais aussi insupportable soit elle je me vois mal la laisser dans la merde. On a nos différents certes, cependant je ne suis pas non plus un connard fini. Je mets ma soirée en stand by et accepte d’aider la jeune femme. Je trouve étrange que le courant est sauté seulement dans son appartement, pas que je sois un spécialiste en la matière mais c’est plutôt rare, en général les coupures sont plutôt globale. Sans difficulté je trouve la cause du problème, un fusible qui a grillé et bien que d’après ce qu’elle m’en a dit la grue ne s’est pas cru à Las Vegas pour un spectacle sons et lumières, je pense qu’elle doit tirer un peu trop sur le courant. Loin de moi l’idée de faire un commentaire sur le sujet, je n’ai pas envie de polémiquer ou de démarrer une prise de tête avec la grue. Devant la moue de la mannequin je comprends que j’aurais pu lui parler chinois le résultat aurait été le même. Il va falloir qu’elle soit un peu plus au fait de ce genre d’aspects de la vie… ça pourrait lui servir notamment quand je ne serai plus dans ses pattes. C’est chez moi que je trouve une boite avec des fusibles de rechanges, j’en profite pour assurer à mon invitée que je reviens le plus rapidement possible. Lorsque je retourne chez Cameron je souligne la chance qu’elle a que je sois plus organisé. Bon je ne lui dis pas comme ça, ce serait s’exposer à des piques et je veux vraiment faire vite. J’ai beaucoup plus intéressant à faire ce soir.
J’accomplie ma BA de la soirée et la lumière revient. J’avais pas tout à fait tort en pensant à Las Vegas, elle laisse toujours toutes les pièces allumées comme ça ? J’aimerai pas avoir sa facture d’électricité. Quoi que… c’est Vogue qui paye. Je referme la porte du compteur électrique et manque de m’évanouir. Non j’exagère mais Miss Monde vient spontanément de me remercier. J’ai peut qu’il neige cette nuit… pourtant l’été arrive. Je ne masque pas ma surprise et Cameron ne manque d’y aller de son petit commentaire. J’esquisse un sourire en coin « Quand tu veux. » répétais-je pour souligner à quel point elle est une forte tête. Je commence à m’y faire, du moins à composer avec sans être constamment agacer en sa présence. Je ne dis pas que mes nerfs ne sont pas mis à l’épreuve mais moins que le premier jour et heureusement ! Ma mission accomplie je ne m’attarde pas plus, quelqu’un m’attend chez moi et je préfère largement sa compagnie que celle de la grue, même si elle est étonnamment polie. Sans un mot de plus je prends congé, elle n’a de toute façon plus besoin de moi. je suis à hauteur de la porte de mon appartement quand elle m’interpelle. Je me retiens de soupirer, elle veut quoi encore ? Je m’arrête et la regarde l’air interrogateur. La jeune femme me tend alors la boite de fusibles que j’avais effectivement oublié de reprendre « Ah oui… merci. » sur ce coup là elle n’a pas tort si j’ai un soucis je vais me retrouver comme un con. « Bonne s… » une porte claque, je fronce les sourcils en même temps que Cameron sursaute. Je suis presque sûr que c’est la porte de son appart qui vient de se refermer, mais au fond de moi je prie pour que ça soit juste autre chose. Quoi j’en sais rien mais pas ça. La jeune femme jure et j’acquiesce silencieusement son propos. C’est pas vrai !
Je crois que c’est une des premières fois où je ne lis absolument aucune arrogance dans le regard de Miss Monde, on dirait bien qu’elle est descendue d’un étage subitement. Avec un petit air paniqué elle m’assure que ce n’est en rien un plan machiavélique de son cru pour gâcher ma soirée. « Tu fais bien de préciser. » dis-je sans avoir pu me retenir avec une certaine ironie. Ça serait typiquement son genre, cette nana est tordue. Mais là je la sens sincère, surtout qu’elle est presque à poils sur le palier et que franchement j’aimerais pas être à sa place. Clairement ça me mets en position de force par rapport à elle et si j’ai envie de la jouer connard sadique c’est une occasion en or. J’ai parfois un sale caractère c’est vrai, je peux être un peu rancunier aussi, mais franchement m’abaisser jusqu’à la laisser plantée dans le couloir en serviette ça serait tomber très bas. D’autant plus que mon rôle est de la protéger et que j’agirai totalement à l’inverse en faisant cela. Bon sincèrement c’est pas de gaité de cœur que la solution s’impose à moi, et je ne prends pas la peine de faire semblant que ça ne soit pas grave en lâchant un beau soupir de lassitude « Entre nous tu mériterais que je te laisse là. Mais je suis pas comme ça. ». Je lève les yeux et ouvre la porte en lui faisant signe d’entrer « Entre le temps qu’on trouve une solution. ». Je lui fais suite et referme derrière moi adressant un regard désolé à mon invité « Sa porte s’est refermée et… » je désigne Cameron d’un regard « Elle n’a évidemment pas ses clés. » vu sa tenue ça n’est pas surprenant. D’un geste j’indique la direction de ma chambre « Viens par là on va déjà te trouver une meilleure tenue. » marchant à reculons j’articule silencieusement des excuses à l’intention de la serveuse qui a l’air plus amusée qu’autre chose. Cette fille est géniale. Rejoignant Cameron j’ouvre mon placard et lui sort un de mes sweat à capuche ainsi qu’un pantalon de survêtement « Ça fera l’affaire le temps qu’on trouve une solution. » je quitte la pièce pour la laisser s’habiller et réfléchis déjà à une solution pour me débarrasser de sa présence le plus rapidement possible.
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MessageSujet: Re: sorry but not sorry [Cameal#2] (#)   sorry but not sorry [Cameal#2] EmptySam 3 Déc - 17:05

Ok, là je me sens mal. J’veux dire vraiment mal. Dans d’autres circonstances, j’aurai pu en rire. Si j’avais été habillée, j’en aurai plaisanté mais la, ma main se trouvant sur le noeud de ma serviette se cramponne un peu plus et je suis à deux doigts de sentir une goutte de sueur couler le long de ma tempe. Si cet abruti décide de ne pas m’aider, je me retrouve à poil dans le couloir. Il ne peut pas me faire ça. J’essaie pourtant de lui dire que pour une fois je n’avais rien décidé de tout ça. J’aime bien le faire chier, mais là c’est vraiment culotté. Enfin en cette circonstance, ça ne l’est pas, vu que je suis vraiment nue sous cette serviette. Un micro courant d’air et il me voit à poil. Non mais génial ! C’est la bonne journée qui continue. Je sens Neal hésiter à quoi faire de moi, et je suis à deux doigts de lui dire que s’il me laisse là, j’en connais une qui ne fera de lui qu’une bouchée et que demain, il pourra faire ses valises et quitter les environs. Mais avant que je n’ai eu le temps d’ouvrir la bouche, c’est lui qui s’en charge. « Entre nous tu mériterais que je te laisse là. Mais je suis pas comme ça. » Je laisse échapper un très léger soupir, presque imperceptible. Il n’est pas question que Neal comprenne que je suis rassurée à l’idée qu’il ne me laisse pas dehors. Il aurait pu simplement me prêter son téléphone pour appeler un serrurier et que je l’attende. Dans cette tenue. Ouais, c’est un peu un appel au viol non ? Je me mords l’intérieur de la joue et reste immobile avant qu’il me dise ce qu’il compte faire de moi. « Entre le temps qu’on trouve une solution. » Je hoche la tête et le suis, toujours pieds nus et dans mon accoutrement quasi indécent, et j’entre chez lui, pour la première fois. Je ne prends pas vraiment le temps de regarder tout autour de moi, mon regard se pose immédiatement sur la jolie serveuse avec qui je lui avais fait croire que j’avais couché. Il doit bien savoir que ce n’est pas le cas maintenant. Neal explique la situation et de ma main libre, j’adresse un petit signe de main en guise de bonjour à la serveuse, et un sourire qui pourrait paraître agréable mais qui est plus faux que ses sens. Ouais, à la voir comme ça arborer ce décolleté, j’en suis sûre. Peut-être même ses lèvres aussi tiens. Elle est moche de tout manière, elle fait vulgaire. « Viens par là on va déjà te trouver une meilleure tenue. » « Je te suis. » Je ne bronche pas et avance quelques pas avant que Neal ne me rattrape pour m’ouvrir la porte de sa chambre. Cette fois je prends quelques secondes pour regarder tout autour de moi. Une chambre de mec. Basique. Un lit, une armoire, une commode avec une télé, et rien sur les murs, rien sur les tables de nuit. Rien. Aussi plat et inintéressant que lui. Neal me sort des vêtements à lui et me les mets dans les bras. J’ose à peine lâcher ma serviette et plaque le tout contre moi avant de le regarder quitter la pièce sans que je n’ai eu le temps de le remercier. Hum. Je pose tout sur le lit et regarde ce qu’il m’a filé en grimaçant. Comble du mauvais goût. Je viens y apposer mon nez, et ça sent la lessive fraîche, agréable, avec cette odeur qui lui est caractéristique. Je soupire un peu et me dirige vers la commode pour ouvrir le premier tiroir, ce qui me semble être le plus logique pour ranger chaussettes et caleçons, bingo. J’ai même pas eu le temps d’enfiler une culotte avec tout ça. En fouillant un peu, je tombe sur un boxer calvin klein noir dans un tissus assez élastique pour avoir le mérite de me tenir sur les fesses. Faut dire qu’entre ma carrure et la sienne, y’a un fossé. Je l’enfile et ça a l’air de tenir, on en rentrerait deux comme moi dedans mais au moins, ça tient. Je retire ma serviette et me dirige à nouveau vers le lit pour récupérer le jogging et l’enfiler. Le truc fait 100 fois ma taille et je pense même qu’il est trop grand pour lui. L’élastique ne tient pas sur mes hanches et même la ficelle tirée au maximum, ça glisse. Génial. Je le tiens avec une de mes mains et suis attirée par la table de nuit, allez savoir pourquoi, je me sens d’humeur fouineuse. J’ouvre le tiroir et fouille un peu, une boîte de préservatifs, un paquet de mouchoirs, une crème hydratante - c’est mignon - et… pas le temps de voir plus que quelques coups sont frappés à la porte. Je referme vite le tiroir alors que mon coeur s’accélère, et je me lève, juste au moment où Neal entre, je plaque mon avant bras sur ma poitrine nue et le jogging glisse le long de mes jambes. Je laisse échapper un rire un peu idiot. « T’avais pas un truc plus grand à me donner ? J’ai serré au max mais ça tient que dal ! » Il doit bien voir que je lui ai piqué un boxer aussi, c’est pas tellement le genre de truc que je mettrait moi. « Non mais t’sais quoi, je vais mettre le sweat, s’il est aussi grand ça me fera une robe ! » Je me tourne et une fois dos à lui, je ne cache plus ma poitrine et déplie le sweat, immense également. Je l’enfile et il m’arrive jusqu’à mi-cuisses. « Voilà, ça ira bien. » Je hausse un peu les épaules et ramasse le jogging pour le jeter sur le lit, et ma serviette encore trempée. « Je peux la mettre à sécher dans la salle de bain ? » Je ne lui laisse pas le choix et passe près de lui pour aller dans le couloir et chercher la salle de bain. Son appartement est foutu comme le mien, pas compliqué. J’étends ma serviette sur le sèche serviette et reviens dans le salon. « Je peux prendre ton téléphone ? Je vais essayer d’appeler Iris pour voir si elle peut faire passer un serrurier d’urgence ! » Tranquillement, je me trimballe chez lui avec un sweat trop grand et les jambes à l’air, heureusement que je ne suis pas pudique. Je viens piquer un truc à manger sur la table et regarde la serveuse avec un petit sourire presque narquois. « Hum, je suis désolée de niquer un peu votre soirée. Ça s’annonçait bien ? » C’est plus fort que moi, j’ai envie d’emmerder le monde, ça coule dans mes veines.
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MessageSujet: Re: sorry but not sorry [Cameal#2] (#)   sorry but not sorry [Cameal#2] EmptySam 3 Déc - 19:09

Je laisse Cameron se débrouiller avec les fringues que je lui prête gracieusement et retourne dans le salon avec la volonté de solutionner ce problème au plus vite. Cette soirée avait bien commencé, à croire que c’était trop beau pour être vrai. Faut dire qu’en ayant la grue pour voisine il faut être naïf pour espérer être tranquille ne serait-ce qu’une soirée. Je la crois quand elle me dit que ce n’est pas prémédité, c’est une emmerdeuse certes mais je l’ai vu sincère. Lorsque je suis de retour je prends mon verre pour boire une gorgée de vin, je ne sais pas si ça va me donner une bonne idée mais au moins c’est agréable. « Elle te fait la vie dure, hein ? » glisse mon invitée avec un certain amusement « Oh t’imagine même pas. » je lève les yeux et prends mon portable, je pense que la meilleure chose à faire c’est de prévenir Iris puis de trouver le numéro d’un serrurier. A cette heure là le type qui va se déplacer va se faire plaisir, il n’est pas encore très tard mais suffisamment pour appliquer les tarifs les plus forts. J’envoie un message à la patronne de Vogue sans trop m’étendre sur les circonstances de l’incident. Je trouve Cameron étonnamment longue pour enfiler un sweat et un pantalon, ce qui inévitablement me fait soupçonner un mauvais coup. « J’vais voir où elle en est… aussi bien elle a déjà trouvé une connerie à faire. » dis-je avant de retourner en direction de ma chambre. Là j’ai vraiment l’impression d’être baby-sitter et un soir où je suis normalement en congé ça me gonfle. Je frappe à la porte et entre « Tu fais un remake du Monde de Narnia avec mon armoire ou quoi ? » je ne sais même pas si elle va saisir la référence, mais c’est pour m’aider à rester détendu.
Elle est encore à moitié à poil et s’est cachée rapidement la poitrine quand je suis entrée. Je la regarde avec un air interloqué alors que le survêtement que je lui ai donné descend ce qui lui donne un air assez ridicule faut le dire. Je me mords légèrement l’intérieur de la joue pour ne pas rire et parviens à garder mon sérieux. Je note au passage qu’elle a dû fouiller dans ma commode puisqu’elle porte un de mes boxers « J’ai pas vraiment fait gaffe. » dis-je en toute sincérité, c’est vrai que j’ai probablement des vêtements un peu moins grand que ça. Je m’apprête d’ailleurs à retourner dans mon armoire pour lui trouver autre chose mais elle me stoppe dans mon élan. Le sweat suffira à faire office de robe, je hausse les épaules « Ok. ». Elle se retourne et je me demande si elle a fait gaffe au miroir dans le coin, à priori pas du tout. J’ai tout juste le temps de détourner les yeux, promis j’ai rien vu ! Ça a failli, juste failli. Bon cela dit ce n’est pas comme si j’avais jamais vu une femme nue. Bref l’incident est clos. Je suis encore un brin perturbé parce ce que j’ai presque vu lorsque Miss Monde me demande si elle peut mettre sa serviette à sécher. Mais j’ai comme l’impression qu’elle a de toute façon déjà décidé de faire comme chez elle. J’observe la scène impuissant et soupire devant le retour du naturel de Cameron. Avant de quitter la pièce j’y jette un regard circulaire pour m’assurer qu’elle n’a pas fait de mauvaise blague, je vois alors le tiroir de ma table de nuit mal fermé. La garce, elle a pas pu s’empêcher de fouiner. Mais je m’en fous, je n’ai rien à cacher. Je quitte ma chambre et rejoins à nouveau le salon où m’attend encore la serveuse dont je crains que la patience s’effrite peu à peu.
Visiblement bien plus confiante depuis qu’elle n’est plus à poils sur le palier Cameron affiche une attitude qui tend à m’agacer. Cette sale gosse croit vraiment que tout lui est dû. Elle se balade pas vraiment vêtue dans mon appart alors que j’ai une invité… et en plus réclame mon portable pour appeler Iris, la fête quoi ! Je fronce les sourcils « Je l’ai prévenu, et je vais trouver un serrurier moi-même. Elle n’a pas répondu. » ni même lu le message d’après ce que je vois sur mon smartphone. Je n’ai pas vraiment envie qu’elle fouille aussi dans mon portable, même si je n’ai rien à cacher je me méfie trop des conneries qui pourraient lui venir en tête. J’arque un sourcil en voyant la grue piquer dans l’apéro que j’ai préparé pour ma soirée et surtout pas pour elle. Sérieusement ? Je croise les bras, ça y est je commence à bouillir. Ce n’est visiblement que le début et j’ai dû mal à contenir ma réaction face à la question qu’elle pose à celle avec qui j’ai prévu de finir la soirée. De quoi elle se mêle au juste ? Pas perturbée mon invitée lui sourit « Oui plutôt bien, mais elle n’est pas finie. » ça pue le cat fight… Je me racle la gorge et pose ma main sur l’épaule de Cameron pour l’inviter à me suivre « Tu permets ? J’aimerai qu’on mette une chose ou deux au point. » je montre le couloir menant à ma chambre avec un air qui ne laisse pas de place à la protestation, pour qu’elle s’y engouffre afin que l’on puisse discuter sans que ça ne gâche toute ma soirée. « Ce petit jeu là ? Tu arrêtes direct. » lui dis-je en la regardant droit dans les yeux « Fais profil bas. Ok ? Ton but était pas de plomber ma soirée il me semble, alors reste sur cette belle résolution. » un sourire étire le coin de mes lèvres « Je peux te mettre un dessin animé sur la télé dans ma chambre si tu veux… » je la défie parce que je n’arrive pas à m’en empêcher, c’est ce qu’elle provoque chez moi. « Vu que t’agis comme une gamine, autant que je te traite comme telle. » je ne sais pas si j’opte pour la bonne stratégie, j’espère au moins réussir à tempérer son attitude merdique le temps que j’arrive à trouver un serrurier et qu’elle retourne chez elle. Bordel ! Cette soirée avait pourtant bien commencé.
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MessageSujet: Re: sorry but not sorry [Cameal#2] (#)   sorry but not sorry [Cameal#2] EmptySam 3 Déc - 20:12

« Tu fais un remake du Monde de Narnia avec mon armoire ou quoi ? » Si je n’avais pas été aussi surprise de l’entendre arriver et angoissée - un quart de seconde - à l’idée qu’il me prenne en train de fouiller dans ses affaires, je pense que j’aurai pu rire. Parce qu’en soit, c’était drôle, et puis le fait qu’il connaisse ces films pour enfants, je trouverai presque ça mignon. Je lui explique que le pantalon qu’il m’a filé est trop grand, et il peut d’ailleurs le voir de lui-même. « J’ai pas vraiment fait gaffe. » Ouais, ça j’ai vu. Il en avait rien à foutre, il voulait juste que je m’habille. Et ça va être fait, d’ici quelques secondes. J’enfile vite le sweat qui me fait une genre de micro robe pas très longue, mais je m’en fous, ça me va. J’ai tendance à me trimballer presque à poil chez moi, peu importe s’il y a des gens. Je n’ai jamais été aussi peu pudique que depuis que je suis en Nouvelle Zélande.  Une fois vêtue, je vais étendre ma serviette, en bonne petite fille civilisée que je fais semblant d’être, histoire de ne pas tremper son lit avec ma serviette humide. Lorsque je reviens dans le salon, je m’amuse à faire comme chez moi, histoire de destabiliser les tourtereaux. « Je l’ai prévenu, et je vais trouver un serrurier moi-même. Elle n’a pas répondu. » Je hausse les épaules. « Très bien, je te laisse faire alors si tu ne veux pas que je le fasse toute seule. » Il s’attendait à quoi ? Que je tape une crise parce qu’il ne veut pas me laisser son téléphone ? Qu’il le fasse lui-même ça m’est égal, je ne vais pas m’en plaindre. Pendant ce temps, je pique dans leur apéro sans avoir honte de rien, et commence à discuter avec la jeune femme, lui demandant si leur soirée s’annonçait bien. « Oui plutôt bien, mais elle n’est pas finie. » Je hoche la tête en souriant un peu, parce que bichette, elle croit que je vais déguerpir dans la minute ? Elle se fourre le doigt dans l’oeil, ou où elle voudra d’ailleurs. Même là où Neal n’ira pas ce soir, je m’en fais la promesse. Allez savoir pourquoi. On va dire que je n’ai pas envie de les entendre baiser comme des animaux, vu comme on entend tout de l’autre côté des cloisons. On se demande comment ils ont insonorisé ça ces abrutis. Je n’ai pas le temps de répondre même si j’avais déjà mon idée toute faite de ma réponse, que Neal arrive et pose une main sur mon épaule pour me demander non verbalement de le suivre. « Tu permets ? J’aimerai qu’on mette une chose ou deux au point. » « Ouh, arrête, tu ferais presque peur ! » Je ris comme une enfant et le suis dans le couloir où il me prend entre quatre yeux. « Ce petit jeu là ? Tu arrêtes direct. » Je finis de manger la carotte que j’avais entre les doigts et m’amuse à la croquer plus que de raison pour donner à la situation un côté dérisoire que Neal ne semble pas apprécier. Mais ça me fait d’autant plus plaisir. Je jubile. J’arque quand même un sourcil. « Quoi ? quel petit jeu ? J’essaie d’être gentille avec ton plan cul, tu préfèrerais que je lui dise que ses implants mammaires sont mal faits ? » J’esquisse un sourire taquin, sachant pertinemment que ça ne va pas lui plaire. et d’ailleurs, son regard devient plus noir encore et je voudrais pouvoir dire que ça ne m’excite pas, mais ce serait mentir. Il est tellement plus hot quand il est dans un état pas possible. A croire que je le pousse à bout uniquement dans le but de le voir me regarder de cette manière. « Fais profil bas. Ok ? Ton but était pas de plomber ma soirée il me semble, alors reste sur cette belle résolution. » Je hoche la tête vivement. « Ok chef. » Prenant toujours tout à la dérision, juste pour le faire chier. Parce que j’ai écumé une bonne partie de mon côté chieuse autoritaire, maintenant je passe à l’attaque en mode j’en ai rien à faire de tout ce que tu me raconte chéri. Et ça a l’air de marcher tout aussi bien, peut-être même voire mieux. « Je peux te mettre un dessin animé sur la télé dans ma chambre si tu veux… Vu que t’agis comme une gamine, autant que je te traite comme telle. » J’ouvre grand les yeux, à la fois surprise et finalement amusée qu’il me prenne pour une enfant. Au final, face à lui c’est ce que je suis, j’ai plus de dix ans de moins que lui alors bon. « Ouais, tu m’as donné envie de voir Narnia. Je suis curieuse de voir où tu ranges tous tes Disney ! » Je lui souris de plus belle, provocation quand tu nous tiens. Je le dépasse sans attendre de voir s’il avait autre chose à dire, et continue de m’adresser à lui en m’éloignant. « Je pense que le serrurier va mettre un bail avant de venir, si tu veux pas que je l’appelle, tu ferai bien de le faire maintenant, si vous voulez pas attendre demain matin pour copuler ! » Je pique à nouveau une carotte sur la table basse, la trempe dans la sauce et l’enfourne dans ma bouche en regardant la jolie serveuse. « Je crois que ça lui ferait du bien, il est un peu tendu ces derniers temps… » Je fronce mon nez dans une grimace presque mignonne et me retourne vers la télé du salon et m’accroupis pour ouvrir le meuble télé. « C’est là que tu ranges tes DVD Disney ? J’espère que y’a pas de films de cul, je te rappelle que je suis pas encore majeure ! » Je regarde un peu les DVD en question, sans me rendre compte que la jolie serveuse est en train de se lever. « Je pense que je vais y aller. » Je me relève d’un seul coup. « Oh mais non ! Je vais aller regarder un film dans la chambre en attendant, je ferai comme si j’existai pas, ce serait dommage de louper une soirée tous les deux ! De toute manière dans la chambre ou chez moi, je vous aurai entendus prendre votre pied de la même manière. Enfin… ça c’est si Neal est doué. Ou si tu sais bien simuler ! » dis-je à la jeune femme en souriant comme une enfant.
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MessageSujet: Re: sorry but not sorry [Cameal#2] (#)   sorry but not sorry [Cameal#2] EmptySam 3 Déc - 22:24

Mon intuition me dit que les choses ne vont pas aller en s’arrangeant. Peut-être parce que j’ai fasse à moi la pire emmerdeuse qu’il m’ai été donné de croiser en trente et un ans d’existence. Ouais Cameron place la barre très haut ! Elle fait sa mine de petite grue insupportable que je déteste, je lui parle et elle s’en fout. Je le vois, je le sens et putain qu’est-ce que ça m’énerve ! Sauf que je n’ai pas possibilité de monter trop le ton parce que ma soirée est déjà bien assez en péril pour pas que je rajoute une dispute à l’équation. De toute manière avec Miss Monde quelque discussion que ce soit est stérile… c’est juste une gamine capricieuse et y’a rien à en tirer, juste à tenter de limiter la casse. Ce que j’essaye de faire en espérant qu’elle ai une toute petite once d’envie de ne pas trop me faire chier ce soir mais je crois que plus ça va, plus c’est tout le contraire qui se passe. A la base elle ne voulait pas casser mon coup, mais à voir comment elle s’est adressée à la jeune femme assise sur mon canapé, je pense qu’elle a revu ses objectifs. En fait je crois qu’elle est comme les chiots… toujours à l’affût d’une nouvelle connerie à faire. Quoi que c’est pas cool pour les chiots de la comparer à eux, ils ont au moins l’avantage d’être mignons. Je n’aime pas l’air effrontée de Cameron pas plus maintenant que depuis le premier jour où j’ai bossé près d’elle. Son don incroyable pour me mettre les nerfs à vif semble à nouveau vouloir se manifester, ce qui n’est pas pour m’arranger. Elle ne joue pas à l’arrogante cette fois, mais plutôt à la fausse innocente, comme si ses intentions n’étaient pas si mauvaises que je pouvais le croire. En gros elle me prend pour un con une fois de plus. Car malgré son acquiescement pour se tenir à carreau elle n’a absolument pas l’intention de le respecter. En fait elle ne respecte rien ni personne, peut-être Iris et encore, et probablement pas elle-même. J’en sais rien en fait, la seule chose claire à cet instant c’est que j’ai le pré-sentiment que la soirée va être longue, très longue et pas pour la raison initiale que j’espérais.
J’entre dans son jeu de gamine immature, lui propose de mater un dessin animé, c’est facile avec Netflix. Le pire c’est que Cameron s’engage dans la brèche, j’aurais presque préféré qu’elle le prenne mal et s’agace. Non en fait je n’attends rien de sa part si ce n’est son absence… c’est triste étant donné que je passe une bonne part de mon temps en sa compagnie. « J’ai pas… » fini mais elle s’en fout elle se casse pour retourner dans le salon. Je déteste sa manière de me donner des ordres détournés, cependant elle n’a pas tort, plus tôt j’appelle le serrurier plus tôt elle se casse. Je passe sur sa remarque quant à la copulation, mieux vaut ne pas mettre d’huile sur le feu. Je vois dans le regard de mon invitée que son amusement est en train de disparaître peu à peu. Je crois que le numéro de Cameron la met de plus en plus mal à l’aise. J’attrape mon téléphone et cherche le numéro d’un serrurier, je prends le premier de la liste et pas l’appel dans la foulée. J’explique la situation, donne l’adresse et le type m’assure faire au plus vite pour venir régler le problème, bien sûr sans me donner une idée du temps qu’il va mettre à arriver. Je retourne cette fois complètement dans le salon pour limiter la casse avec la grue qui fait son show. Elle est en train de fouiller dans mon meuble télé et commente avec une finesse qui lui est propre « Qu’est-ce que tu fous ? Mais laisse ça tranquille j’ai Net… ». Et voilà, mission accomplie, The McKenzie Horror Story a fait son œuvre, la serveuse s’est levée et déclare vouloir prendre congé. J’affiche un air désolé et m’apprête à argumenter pour qu’elle reste mais Cameron me devance. Garce !
« Elle a pas prit ses cachets, faut l’excuser ! » dis-je dans une tentative désespérée de faire passer les propos de la grue aux oubliettes. « Son humour est pourri mais elle se croit hilarante… » ajoutais-je adressant un regard noir à la peste qui est en train de pourrir ma soirée. « Je crois vraiment qu’il vaut mieux que j’y aille. Mais on s’appelle ? » me dis la jeune femme en se dirigeant déjà vers la porte où je ne tarde pas à la rejoindre pour lui ouvrir « Je suis vraiment désolé pour ça… Mais tu veux pas rester ? Elle va croire qu’elle a gagner ça va être l’enfer pour moi. » elle me sourit et secoue la tête « Je ne crois pas que ça soit une bonne idée que je reste. ». Certes elle n’a pas tort mais j’aurais pourtant bien aimé que ce soit le cas… un peu égoïstement je l’admets « La prochaine fois on pourrait aller chez toi ? Ça sera forcément plus tranquille qu’avec Cameronzilla dans le parages. » j’essaye de garder mon sens de l’humour mais intérieurement je boue vraiment. Malgré tout je souhaite une bonne soirée à la jeune femme et referme la porte, désormais je suis seul face à la peste. La colère monte doucement mais sûrement. La prochaine fois elle restera à poils sur le palier, rien à foutre ! Et puis je pourrais perdre mon boulot je m’en fous aussi, cette dinde me gonfle ! Mâchoires serrées je la regarde qui profite de ce que j’avais préparer à manger, elle a l’air d’apprécier au moins. Elle a intérêt à bien racler le pot de sauce parce que sinon je lui enfonce le nez dedans jusqu’à ce qu’elle étouffe. « J’imagine que tu jubiles ? » je lâche un rire amer « T’es une putain de garce, hein ? C’est plus fort que toi tu peux pas t’empêcher de foutre la merde. » je me rapproche et me plante devant elle, mon regard noir fixé sur elle et si j’avais eu des armes à la places des yeux elle ressemblerait déjà à une passoire. « Ça t’apporte quoi ? C’est quoi ton problème ? » je débarrasse les verres et la bouteille de vin de la table basse, c’est la seule chose que je trouve pour m’éloigner. Puis honnêtement c’est mieux que je vire ça de là sinon je sais déjà que ça va finir dans un mur très prochainement.
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MessageSujet: Re: sorry but not sorry [Cameal#2] (#)   sorry but not sorry [Cameal#2] EmptyLun 5 Déc - 10:55

C’est plus fort que moi, j’ai eu beau dire que tout ça n’était pas prémédité, c’était vrai. Mais de là à ne pas avoir envie de saboter sa soirée maintenant que je suis là, ce n’est plus tout à fait vrai. Je n’y peux rien, je n’ai pas envie de rester là à les voir se draguer alors que je suis dans les parages. Pas question. Alors à peine quitté le couloir et les yeux noirs de Neal, je me dirige dans le salon et commence mon petit numéro. Je ne contrôle rien et je n’ai rien envie de contrôler. Tout vient tout seul et je m’amuse comme une petite folle. « Qu’est-ce que tu fous ? Mais laisse ça tranquille j’ai Net… » Oh bah merde, voilà que la jolie serveuse aux seins refait décide de prendre la fuite. Mission accomplie. Je fais mine que je ne veux pas qu’elle parte, mais tu parles, c’est peine perdue. Elle a bien compris que je partirai pas de si tôt et que leur escapade sexuelle, c’est partie remise. Ouais, tout à fait ! « Elle a pas prit ses cachets, faut l’excuser ! » Je jubile, et laisse échapper un petit rire machiavélique pour appuyer ses dires. Elle pourra croire que je suis folle, j’en ai bien rien à cirer. L’important, c’est qu’elle se casse. « Son humour est pourri mais elle se croit hilarante… » Je ris une nouvelle fois. « Oh ça va, c’est pas parce que toi tu trouves pas ça drôle que ça ne l’est pas ! » J’arque un sourcil toujours en souriant. J’ai bien compris que ça le mettait hors de lui bien plus que lorsque je m’énerve moi aussi. Non, je vais rester calme, et le faire chier d’une autre manière. Je m’assieds sur la table basse, jambes croisées, et je continue de manger des carottes en les regardant, un petit sourire au coin des lèvres. Ils sont à vomir. Allez, qu’elle se casse et qu’on n’en parle plus ! « La prochaine fois on pourrait aller chez toi ? Ça sera forcément plus tranquille qu’avec Cameronzilla dans le parages. » Je glousse encore dans mes moustaches en l’entendant m’appeler Cameronzilla, ça me va bien, j’assume, j’adore. Je sens bien que Neal est énervé, il essaie de jouer le calme mais ça ne marche pas, pas avec moi. Et une fois la porte refermée, j’ai enfin le droit à nouveau à son regard noir qui me fait frissonner. Dieu qu’il m’excite quand il me regarde comme ça. « J’imagine que tu jubiles ? » J’arque un sourcil et continue de sourire alors qu’il approche, lâchant un rire nerveux. « T’es une putain de garce, hein ? C’est plus fort que toi tu peux pas t’empêcher de foutre la merde. » Il s’approche encore et je ne recule pas d’un centimètre, gardant mon regard bien ancré dans le sien juste pour lui signifier qu’il ne me fait pas peur. J’ai grandit avec un père alcoolique et violent, je pense que je sais gérer ce genre de comportement. « Ça t’apporte quoi ? C’est quoi ton problème ? » Je hausse les épaules et je laisse repartir avec les verres et la bouteille de vin. « Hum, j’sais pas. J’aime bien te voir en colère, t’es sexy finalement. » Je ris comme une enfant et pique encore dans l’apéro. « Ça va, te mets pas dans tous tes états. De toute manière elle serait restée pour quoi au final hein ? Le serrurier est pas prêt d’arriver, surtout si tu l’appelles pas. Hum, d’ailleurs, je me demande si t’aimes pas un peu quand je te fais chier, t’as pas l’air de vouloir me voir partir ! » Je finis le pot de sauce avec le dernier bout de concombre, sans avoir pris le temps de lui demander s’il en voulait encore. Tant pis. « Allez c’est bon fais pas la gueule, elle est partie elle est pas morte, tu la reverras la prochaine fois ! Si tu pouvais juste éviter de l’inviter quand je suis chez moi, pas que je vous entende simuler, ce serait cool hein ! » Je me relève de la table basse et me laisse tomber dans le canapé en tailleur. « T’as dit que t’avais Netflix ? Tu veux pas qu’on se regarde un film après que t’aies appelé le serrurier ? Oh, et t’aurais pas des chips ? Je crève la dalle en fait ! » Je vais finir par le pousser à bout, et c’est tout ce que j’attends. J’ai joué la chieuse qui se prenait pas pour de la merde jusqu’à présent, et aujourd’hui je joue la femme enfant, plus enfant que femme d’ailleurs, qui prend tout à la légère. Je vous jure qu’il finira pas flancher !
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MessageSujet: Re: sorry but not sorry [Cameal#2] (#)   sorry but not sorry [Cameal#2] EmptyLun 5 Déc - 17:08

Mon invitée a pris congé et comme je m’y attendais Cameron affiche un petit air triomphant. Oh c’est subtil, juste son sourire de petite grue insupportable, mais moi je sais qu’elle fait probablement la danse de la victoire dans sa tête de gamine tordue. Je ne comprends pas pourquoi elle agit comme ça. Pas seulement vis à vis de moi, parce que si elle met beaucoup de zèle à m’emmerder, j’ai également eu l’occasion de voir comment elle se comporte avec d’autres personnes. Sa pseudo célébrité lui monte déjà à la tête, pourtant d’après ce que j’ai compris ça fait peu de temps qu’elle est dans le milieu… ça promet pour la suite ! J’ai parfois comme l’impression que c’est encore plus ancrée, elle a probablement toujours été une emmerdeuse et ça a juste été exacerbé par ce nouveau monde qui l’a accueilli. Une sale gosse, une starlette de pacotille, une diva en carton, les qualificatifs ne manquent pas pour qualifier son attitude aussi puérile qu’agaçante. J’ai juste la mal chance d’être sa tête de turc, son souffre douleur favoris. J’ignore pourquoi elle expie sa frustration en me pourrissant la vie, peut-être parce que je ne me suis pas mis à ramper à ses pieds dès le premier jour… mais même pour être tranquille maintenant, si il m’était donné de retourner en arrière je ne changerai rien. De toute façon je n’ai aucune certitude que ça m’assurerait un semblant de tranquillité alors autant garder ma fierté intacte. Le retour de bâton arrivera à un moment ou un autre, je m’en fais la promesse. Si elle veut jouer à ce jeu, elle va se rendre compte que je peux être encore plus con qu’elle. Je sais, j’ai dit que je n’allais plus me rabaisser à son niveau mais là, Cameron est allée trop loin. Il ne s’agit plus juste de mon boulot mais de ma vie privée un terrain sur lequel je ne peux pas me permettre de la laisser aller.
Je confronte Miss Monde à sa connerie, elle me sourit et mes nerfs chauffent d’autant plus. Cette petite garce est en train d’adopter ma technique, elle reste calme en laissant chacune de mes remarques glisser sur elle. J’ai envie de la noyer… vraiment ! Je préfère ranger les restes de ma soirée sabotée plutôt que de rester en face à face, sa seule vue m’insupporte. Je pourrais la jeter dehors, j’y pense d’ailleurs de manière de plus en plus affirmée. Le serrurier sera content du cadeau en arrivant, une mannequin presque nue dans le couloir ça fera peut-être baisser les honoraires et Iris ne s’en plaindra pas. Je lève les yeux en entendant les arguments à deux balles que me balance Cameron. Elle est en train de me dire que limite c’est un service qu’elle me rend ou quoi ? Cette gamine a vraiment un sérieux problème, je suis de plus en plus convaincu que quelques visites chez le psy ne lui feraient pas de mal. Ou une thérapie de plusieurs années… je m’en fous, un truc qui la fasse changer. Je soupire une énième fois, en plus d’avoir ruiné ma soirée elle me prend encore pour un con « Me dis pas ce que je dois faire. » répliquais-je froidement, lasse de son numéro décomplexé. « Je l’ai appelé, il arrive. Quand je sais pas et j’espère que ça sera pas dans deux heures. » je ne masque pas mon manque d’enthousiasme vis à vis de sa présence, de toute manière elle le sent bien c’est plutôt dur a ignorer. J’ai comme la vague impression qu’elle fait une fixette sur ce qui pourrait se passer entre moi et la jeune femme mise en fuite par son attitude déplacée. Qu’est-ce que ça peut lui faire ? « Mêle toi de ta vie sexuelle et laisse la mienne tranquille. » soufflais-je en essayant tant bien que mal de ne pas encore céder d’avantage à la colère.
Elle continue avec son histoire de serrurier et je fronce les sourcils « Tu écoutes au moins quand je te parle ? Pendant que tu faisais ton Cameron Horror show j’ai appelé un putain de serrurier. » bien sûr c’est passé inaperçu puisque Mademoiselle était plus occupée à ruiner ma soirée ! Je lui donne la télécommande d’un geste vif, ou lui balance dessus serait plus juste « Regardes Netflix c’est ça et lâche moi. » je retourne dans la cuisine, prend un paquet de Pringles dans un placard que je lui lance également, je préfère accéder à sa requête en me donnant le maigre espoir que Cameron m’ignore pour le temps qu’il me reste à la supporter chez moi. « Regarde un film, bouffe mais surtout fous moi la paix. » dis-je avec lassitude avant de me diriger vers le couloir. Je rejoins ma chambre, faut que je fasse le vide, que je me calme. Je ferme la porte derrière moi, pose mon coussin de méditation au sol, retire ma chemise et troque mon jean pour un pantalon de survêtement avant de m’installer pour tenter de me relaxer. J’entends le son de la télé de l’autre côté de la cloison mais avec le temps j’ai appris à me mettre dans ma bulle et arriver à ignorer les bruits annexes. Je trouve mon rythme de respiration, ferme les yeux et tempère ces émotions négatives que Cameron a l’incroyable faculté de faire bouillonner en moi.
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MessageSujet: Re: sorry but not sorry [Cameal#2] (#)   sorry but not sorry [Cameal#2] EmptyMer 7 Déc - 19:02

Quand il aura compris qu’il me plait quand il est en colère, il s’arrêtera peut-être. Faut dire que je me suis pas rendue compte de ça dès le départ. Avant, juste il me faisait sortir de mes gonds et me donnait envie de le faire chier au maximum juste pour qu’il fasse une erreur et que je le fasse renvoyer. Parce que je ne voulais pas de lui. Maintenant, je me suis faite à sa présence, je n’ai ps le choix et j’ai bien compris qu’il n’irait pas jusqu’à faire une erreur parce que je le pousse à bout. Il est plus fort que moi en ce point, même si j’arrive avec une facilité déconcertante à le mettre hors de lui. J’ai réussi grosso modo à cerner le personnage et je sais d’autant plus ce qui l’énerve et ce qui peut le pousser à bout. Alors bien sûr j’en joue, sans compter que je le trouve hautement sexy quand il est énervé. Son regard noir, ses sourcils froncés et ses mâchoires qui se serrent et font bouger les muscles le long de son visage, hum, on en mangerait. Et ce soir n’est pas coutume, j’ai fini par arriver à mes fins, sa conquête est partie et je me retrouve seule avec lui dans son appartement. C’est jouissif. Il sait bien que je jubile, et je ne m’en cache même pas. Ça ne sert à rien de toute façon. « Me dis pas ce que je dois faire. Je l’ai appelé, il arrive. Quand je sais pas et j’espère que ça sera pas dans deux heures. » Je hoche la tête en souriant sans rien dire, l’énervant juste par mon attitude des plus calmes. « Tu écoutes au moins quand je te parle ? Pendant que tu faisais ton Cameron Horror show j’ai appelé un putain de serrurier. » Je lui souris, ça le met hors de lui, je le sais et j’en joue d’autant plus. « Ok ok, j’ai entendu ! » Je passe carrément à autre chose toujours avec cette attitude désinvolte qui l’énerve. « Regardes Netflix c’est ça et lâche moi. » Il me jette la télécommande dessus et je la récupère in extremis avant qu’il ne me crève un oeil, et pareil avec un paquet de pringles. Il est à ma merci, j’adore ! « Regarde un film, bouffe mais surtout fous moi la paix. » Je le regarde filer vers le couloir et j’use de ma petite voix qui je sais va lui faire hérisser les cheveux sur la tête. « Oh bah tu viens pas regarder le film avec moi ? » Je ris, comme une enfant diabolique, digne d’un film d’horreur, et il disparait dans sa chambre. Je soupire et allume la télé, et je choisis un film au hasard, une comédie merdique et me laisse quelques minutes avant d’aller l’emmerder. Oui, il ne croit pas qu’il va réussir à rester seul tranquille dans sa chambre non ? J’enfourne mon bras dans le paquet de pringles et en chope une petite vingtaine, puis je me lève, dans son gros sweat et son boxer, je suis ridicule mais pour une fois j’en ai bien rien à faire. Doucement, je me dirige vers la chambre de Neal et pousse la porte doucement. Il est assis là, à même le sol, sur un tapis qui ressemble à un tapis de yoga. J’avance vers lui, le contourne sur la pointe des pieds, et je m’installe dans la même position que lui, face à lui. Je le regarde alors que ses yeux sont fermés, et je commence mon petit manège en venant mettre une chips entre mes dents et la croquer suffisamment fort pour que le bruit en devienne désagréable. Je continue comme ça avec quelques chips jusqu’à ce que je sente qu’il a du mal à se contenir. Sa respiration est plus bruyante et les muscles de sa mâchoires bougent tout seul. « Je savais pas que tu faisais de la méditation ! » lui dis-je dans un semi-murmure. Je souris un peu parce que j’adore vraiment voir à quel point je le mets dans tous ses états, même en mode méditation. « Tu sais quoi, j’ai jamais essayé. Si t’arrives à me déconnecter quelques minutes avec ça, je te promets que je te fais plus chier jusqu’à ce que le serrurier arrive. » Bizarrement, il ouvre les yeux pour me regarder et plonger son regard puissant dans le mien. Ouais, il affole clairement les papillons dans mon ventre. On se calme McKenzie. J’attends de voir s’il veut bien m’initier à sa discipline.
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MessageSujet: Re: sorry but not sorry [Cameal#2] (#)   sorry but not sorry [Cameal#2] EmptyJeu 8 Déc - 17:27

Elle me fatigue cette gamine, je ne crois même pas que ça soit imaginable à quel point. M’énerver après Cameron me bouffe de l’énergie, elle a dû le comprendre et je pense que sa volonté est juste de m’avoir à l’usure, littéralement. Mais j’ai de la ressource, une bonne condition physique, de la fierté et une volonté de fer pour ne pas la laisser gagner. Et peut-être qu’en cela je suis le pire des abrutis, je ne nie pas. Avant d’atteindre un point de non-retour je préfère m’éclipser en profitant que la télé et Netflix jouent le rôle de baby-sitter. C’est de toute façon une bonne solution face à n’importe quel gamin insupportable, Miss Monde comprise. Je ne réplique même pas quand elle me provoque encore une dernière fois. Regarder un film avec elle ? Ça tiendrait du challenge parce que je suis sûr que cette grue ne peut pas s’empêcher de faire des commentaires. Mon silence la fait rire, j’ai parfois l’impression qu’elle est possédée… ça serait presque flippant ! Je n’ai jamais croisé une pareille peste auparavant, pourtant en trente ans j’aurais pu, mais non Cameron est unique en son genre et c’est une bonne chose pour le bien de l’humanité. J’exagère probablement un peu mais à chaud j’ai dû mal à prendre du recul, c’est pour ça qu’un petit moment de méditation va me faire le plus grand bien, j’en suis convaincu. Malgré l’état de mes nerfs, plutôt à vif, j’arrive à me mettre dans ma bulle assez rapidement. Merci les années de pratique. Je fais le vide, évacue la tension et la remplace peu à peu par les sensations bien plus agréables de l’apaisement. J’ai acquis une bonne capacité à occulter totalement le monde extérieur lorsque je médite, mais dès que Cameron se rapproche je le sens.
C’est difficilement explicable, sa présence provoque un truc en moi que je n’explique pas et les tensions essayent de reprendre le dessus. Malgré tout je reste concentré sur moi, c’est un bon exercice pour évaluer mes capacités de contrôle. Ces ondes négatives se dissipent, j’ai la sensation de retrouver mon apaisement jusqu’à ce bruit de cassure qui résonne soudain à mes oreilles. La bulle est brisée, pire j’entends chaque détails de la mastication de cette garce de Cameron et je finis par sortir totalement de mon état de veille. Je garde les yeux fermés mais je contrôle moins bien ma respiration et mes mâchoires se crispent comme un vieux réflexe. Elle chuchote, oscillant entre étonnement et provocation. Je pense qu’elle est surprise que je pratique la méditation et à la fois elle voit ça comme une superbe opportunité de m’emmerder une fois de plus. Mes lèvres brûlent tellement j’ai envie de lui dire qu’heureusement pour elle, oui je fais de la méditation. Mais Je préfère ne pas réagir, l’ignorer jusqu’à ce qu’elle se lasse de mon immobilisme. Cependant cette grue arrive à me prendre de cours, elle me met au défi de l’initier et d’arriver à la faire déconnecter au moins un instant. J’ouvre un œil puis l’autre, perplexe face à ce challenge. Je la sonde du regard avec beaucoup de sérieux « Vraiment ? » dis-je calmement avant de hausser les épaules « Si c’est pour pas jouer le jeu c’est pas la peine… » préviens-je pour m’éviter toute perte de temps. Etrangement Cameron a l’air curieuse et prête à essayer, je lui donne le bénéfice du doute « Ok. Fermes les yeux c’est plus facile. ». Je me lève et m’assoit à côté d’elle pour la guider.
« Redresse toi un peu et ouvre les épaules. » je pose une main dans son dos pour lui indiquer la posture idéale, « La base c'est la respiration. Tu dois contrôler tes inspirations et tes expirations, canaliser leur rythme. Le temps d’expire est toujours plus long, et quand tu inspires ton ventre doit se gonfler. » si elle arrive à intégrer au moins  les principes de bases ça sera un bon début. Je pose ma main libre sur son ventre « Plus que ça, faut que la respiration se fasse là. » dis-je, consciencieux dans ce rôle d’initiateur. Je lui laisse le temps d’expérimenter par elle-même, et qu’elle parvienne à poser sa respiration. Je suis surpris parce qu’elle s’en sort pas mal… le seul fait qu’elle essaye me surprend à vrai dire. « C’est plutôt bien. » ça m’a presque arracher la bouche de lui dire ça mais je suis bien obligé de le reconnaître. « Maintenant pour pouvoir faire le vide il va falloir d’abord que tu prenne conscience de tout ce qu’il y a autour de toi. Le bruit de la télé, le son de ma voix, le contact de ton corps et du sol, de mes mains… » j’énumère lentement toutes ses informations qui une fois analysée seront mise au second plan. « Range chaque chose dans une boite, et concentre toi uniquement sur toi, ta respiration, tes sensations. ». Doucement je m’éloigne pour retourner m’asseoir face à elle « Fais le vide… pense à quelque chose d’agréable. » je souris en songeant que moi-même j’utilise souvent la sensation des rayons du soleil qui chauffent doucement mon corps. J’essaye vraiment de faire les choses biens avec mes conseils… à la clé il y a quand même ma tranquillité. Enfin en théorie, car je ne suis pas certain que Cameron avoue avoir réussi à déconnecter.
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MessageSujet: Re: sorry but not sorry [Cameal#2] (#)   sorry but not sorry [Cameal#2] EmptySam 10 Déc - 10:24

Je l’énerve, je le vois à ses mâchoires qui se contractent et son souffle qui s’accélère. C’est exactement ce que je cherchais. Mais contre toute attente, je lui propose une sorte de marché. A vrai dire, je pensais juste qu’il allait encore m’envoyer bouler, rien d’autre que ça. Après tout, c’est comme ça qu’on fonctionne depuis le début, alors pourquoi changer les bonnes habitudes ? Neal ouvre les yeux pour plonger son regard dans le mien, visiblement surpris. « Vraiment ? » J’arque un sourcil avant de sourire un peu et hocher la tête, en enfouissant les derniers pringles dans ma bouche pour ne pas avoir les mains pleines. « Si c’est pour pas jouer le jeu c’est pas la peine… » Je hoche vivement la tête et tente de répondre quelque chose mais avec ma bouche pleine de chips, ça donne un truc à base de consonnes incompréhensibles. Je lève mon index pour lui faire comprendre que j’ai besoin d’une seconde pour avaler ma bouche. Une fois fait, je lui réponds. « Je te jure que j’ai toujours voulu essayer mais j’ai jamais pris le temps. » Je me pince un peu les lèvres, une bouille presque suppliante. Presque. « Ok. Fermes les yeux c’est plus facile. » Je hoche la tête et obéis, fermant les yeux, mes jambes pliées en tailleur et mes mains posées sur mes genoux, comme lui un peu plus tôt. « Redresse toi un peu et ouvre les épaules. » Neal s’approche et vient poser des mains dans mon dos pour me forcer à me redresser. Je sens une chaleur étrange s’emparer de moi et je prends une grande inspiration pour essayer de me contenir. « La base c'est la respiration. Tu dois contrôler tes inspirations et tes expirations, canaliser leur rythme. Le temps d’expire est toujours plus long, et quand tu inspires ton ventre doit se gonfler. » Je hoche la tête et reste concentrée du mieux que je peux, c’est pas simple pour moi, mais je me dois d’essayer, j’ai toujours eu envie alors c’est sans doute le moment. Il s’est imposé à moi en tout cas. J’essaie de faire ce qu’il me dit au niveau des inspiration et expirations, mais ça n’est pas encore ça, et il me reprend, avec une voix qu’il n’a jamais utilisée avec moi. Plus douce, plus calme, et finalement, j’aime bien. Peut-être pas sur la longueur, mais je mentirai si je disais ne pas apprécier ce moment de trêve avec lui. Mais en me reprenant, je le sens se plaquer quasiment dans mon dos et mettre sa main sur mon ventre. Bien que ce soit sur le sweat, je peux sentir les papillons de mon ventre s’affoler et je me contiens pour ne rien dire ou ne pas faire tout capoter. C’est difficile, mais j’y arriverai. Je déglutis et me concentre pour faire ce qu’il dit. Un presque compliment de sa part et j’esquisse un sourire, continuant de rester fixée sur ma respiration. « Maintenant pour pouvoir faire le vide il va falloir d’abord que tu prenne conscience de tout ce qu’il y a autour de toi. Le bruit de la télé, le son de ma voix, le contact de ton corps et du sol, de mes mains… Range chaque chose dans une boite, et concentre toi uniquement sur toi, ta respiration, tes sensations. » Je le sens s’éloigner et je ne sais pas si ça m’aide ou non, tout semble être différent bizarrement. Mes sensations sont différentes et l’appréhende notre relation d’une toute autre manière. « Fais le vide… pense à quelque chose d’agréable. » Ça, c’est plus difficile. Je ne connais pas grand chose qui soit vraiment agréable. Je réfléchis une seconde et pense à un bain chaud, ou une serviette brûlante au sortir de la douche, un massage agréable… Je me mets à soupirer un peu et reprends un rythme de respiration à peu près correct. Le pire, c’est que ça marche, je ne pensais pas que j’y arriverai. C’est au bout qu’une quinzaine de minutes dans le silence le plus total, bercée par nos respirations presque à l’unisson que je réouvre les yeux pour le regarder. Il est là en face de moi, dans la même position, les yeux clos et son visage détendu. Faut dire qu’il est beau ce con. Je me mets à sourire, me sentant étonnement plus calme. Il a réussi. Je ne sais pas par quel miracle, mais il a réussi. Je me mets à bailler, je suppose que c’est une réaction normal lorsque le corps se détend. Le petit bruit de mon bâillement fait réouvrir les yeux de Neal et je lui adresse un fin sourire. « Mission accomplie je crois. C’était inespéré. Mais comme promis, je te laisse tranquille. » Je ne me reconnais pas, c’est presque dingue. Je me lève, doucement, et le laisse seul dans sa chambre en tirant la porte derrière moi sans la fermer vraiment. Une fois dans le salon, je vais boire un verre d’eau, et me pose sur le canapé. Je m’allonge en mode foetus, mes genoux contre ma poitrine, sous le sweat qui est tellement grand que je peux rentrer toute entière à l’intérieur. Je finis même par m’endormir sans vraiment m’y attendre. M’aurait-il marabouté ?
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MessageSujet: Re: sorry but not sorry [Cameal#2] (#)   sorry but not sorry [Cameal#2] EmptySam 10 Déc - 18:30

On a frôlé la catastrophe. En rouvrant les yeux ils se sont un court instant posés sur la fenêtre et franchement j’ai hésité entre y jeter Cameron ou sauter moi-même. Bon ok j’exagère un peu mais dans l’idée mon niveau d’agacement n’est pas à prendre à la légère lorsque sa concerne Miss Monde. J’ai même du mal à comprendre pourquoi je monte si vite dans les tours quand il s’agit d’elle. Je pensais avoir acquis la capacité de prendre du recul et maitriser au maximum mes émotions et cette peste remet tout en question. Et bien évidemment cette sensation ne fait qu’alimenter ma colère ce qui engendre un cercle vicieux dans lequel mes nerfs finissent pas vraiment être mis à rude épreuve. Je sais que je ne devrais pas donner de l’importance à Cameron ses piques et son attitude de sale gosse, mais c’est plus fort que moi… depuis qu’elle a promis de me pourrir la vie, c’est comme si je lui donnais tout ce qu’il faut pour y parvenir. Ça l’amuse, je le vois mais cette fois au lieu d’enfoncer le clou la grue parvient à me surprendre. J’admets que ce n’est pas la première fois qu’elle y arrive. Je ne peux pas lui retirer que ce soit une jeune femme tout à fait unique. Une chieuse insupportable certes, mais tout à fait singulière. La côtoyer, même si je suis payer pour, n’a rien de simple. Elle est une succession de questions, de comportements agaçants et d’attitudes qui me dépassent… si je me plaignais que ma vie d’avant soit trop plate et ennuyeuse pour moi, je dois dire que ça a bien changé. Je suis sans cesse sur le qui vive avec Cameron, pour la protéger elle et aussi me protéger de sa personnalité que je juge un peu tordue. Alors forcément quand la championne du foutage de gueule veut s’essayer à la méditation je reste un peu dubitatif. Aussi étrange que cela puisse paraître la jeune mannequin est vraiment motivée, elle me propose même une trêve si je parviens à la faire déconnecter.
Je joue mon rôle d’initiateur avec zèle, pour la récompense qui est à la clé mais aussi parce que j’adore partager les choses que j’aime faire. Que ça soit les sports de combat, la méditation ou la préparation physique j’apprécie de transmettre quelque chose à quelqu’un. Calme et essayant d’être le plus clair possible je guide Cameron du mieux que je peux. J’ai l’impression que ça fonctionne plutôt pas mal, je l’observe et m’étonne qu’elle soit si réceptive. Elle joue vraiment le jeu, c’est con mais ça me fait plaisir. Une fois les bases posées je la laisse explorer seule cette nouvelle pratique, je me rassoie face à elle et me surprend à l’observer comme si elle était cette bête sauvage enfin endormie dont on ne veut pas s’approcher en temps normal. Pas que j’ai peur d’elle, mais elle m’agace tellement facilement que j’évite de m’attarder sur sa personne. Sans son sourire de garce et son attitude de petite grue énervante, elle est presque mignonne… Je préfère m’en tenir à ce constat et me replonger dans la méditation, je ne sais pas combien de temps je vais avoir la paix mais autant le mettre à profit. Finalement que Cameron a bien accroché, parce que le moment passé dans le silence quasi total c’est étiré plus longtemps que mes prévisions. Je perçois du mouvement face à moi et me reconnecte avec la réalité, rouvrant les yeux sur Miss Monde visiblement satisfaite de son expérience. Elle me sourit, déclare que j’ai bien accomplie ma mission et ainsi gagné ma tranquillité. Quoi, vraiment ? Comme ça si facilement ? J’écarquille les yeux, moi qui était sûr qu’elle allait continuer de me faire la vie dure même après ça. Je souris et hoche la tête « Ok. ». Je suis sur le cul et pas seulement parce que je suis assis.
Cameron a quitté ma chambre si docilement que j’ai limite envie de me pincer pour voir si je ne suis pas encore en pleine méditation, ou même dans un rêve. C’est bien la réalité, j’ai gagné qu’elle me foute la paix et j’en suis ravi. J’ai la même impression que lorsque je venais de gagner un combat, une sensation de pleine confiance. Je me relève à mon tour, m’étire pendant quelques minutes et décide d’aller reprendre une douche rapide. C’est une sorte de rituel que j’ai pour être totalement détendu. Entre cinq et dix minutes plus tard je rejoins le salon, trouvant Cameron endormie sur le canapé. Je me fais le plus discret possible et malgré qu’elle porte déjà un de mes sweat plutôt chaud je prends la peine de déposer un plaid sur elle. Je ne veux pas prendre le risque qu’elle se réveille en ayant froid, un ça la mettrait de mauvaise humeur et deux ça gâcherait inévitablement ma tranquillité. Je fais un peu de rangement en me faisant le plus silencieux que je peux tout en guettant éventuellement du bruit dans le couloir qui annoncerait l’arrivée du serrurier. Je ne sais même plus depuis combien de temps je l’ai appelé au moment où il arrive enfin. Ouvrir la porte de l’appartement de Cameron ne lui prend pas beaucoup de temps mais ça n’empêche pas la facture d’être plutôt salée, Vogue enverra un chèque. Le serrurier reparti je prends bien soin de laisser la porte grande ouverte le temps d’aller réveiller Cameron, je secoue doucement son épaule elle ne met pas longtemps à ouvrir les yeux « C’est bon tu peux rentrer chez toi. » dis-je simplement. Je la raccompagne à sa porte, au cas où et retourne finir ma soirée seul devant Netflix.

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