contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
vous ne souhaitez pas arriver sans liens ? peut-être que la famille maguire pourrait vous convenir !
l'idée de rejoindre une grande famille, vous intéresse ? alors venez voir la famille stewart.
Sujet: Emilio "Emil" Bianchi (#) Jeu 8 Déc - 22:43
Emilio Bianchi
Il est préférable d'échouer dans l'originalité, que de réussir dans l'imitation
nom ›Bianchi, un nom de famille que ma mère semblait si fier de porter, si fier qu’après sa mort, il y a sept ans, j’ai décidé de faire perdurer ce nom en retirant celui de mon père de mon identité pour prendre celui-ci. prénoms ›Emilio, prénom purement Italien, je le garde dans mon cœur, mais je préfère que l’on m’appelle Emil, c’est d’ailleurs de cette façon que je me présente en temps normal. Si l’envie vous prend de vouloir me donner un surnom, il n’y en a qu’un à ce jour que l’on me donne : Mile. âge ›28 ans, la trentaine approche et pour tout vous dire, elle ne me fait pas peur, il me reste encore un peu moins de deux longues années pour clôturer ma vingtaine en beauté avant d’attaquer le cap des trente ans. lieu de naissance ›Rimini, ce beau village d’Italie. Je risque de ne pas être très objectif concernant ma ville de naissance, mais que voulez-vous, même si je n’y ai pratiquement jamais vécu, je suis fier de mes racines Italienne. statut civil ›Célibataire avec l’envie de fonder un jour une famille, mais visiblement cette famille ne semble pas encore avoir envie de moi, ce qui fait de moi un homme libre. orientation sexuelle ›Hétérosexuelle et sans le moindre doute, la beauté des femmes est ce qu’il y a de plus beau dans ce monde. métier/études › Aujourd’hui Barman, il y a encore sept mois, c’était dans une caserne que l’on me trouvait comme pompier, malheureusement, les risques du métier sont bien réels et peuvent rapidement stopper une carrière. groupe › just wanna have fun. avatar choisi › Robbie Amell.
les informations en vrac
Je souffre de Cuniculophobie, autrement dit, j'ai peur des lapins, je sais très bien à quel point c'est complètement ridicule, mais j'ai toujours été comme ça et visiblement le temps ne semble pas décidé à changer les choses, moi non plus en même temps. › Passionné de comics, j'ai passé mon enfance à les collectionner, d'ailleurs je n'en ai pas honte, ils sont fièrement rangés sur la bibliothèque dans mon salon. › Quand j'étais petit, je passais une grande partie de mon temps dans mon déguisement de Batman, avec cette envie en grandissant de sauver à mon tour des vies sans le moindre pouvoir, une ambition qui m'a suivi pendant longtemps en devant pompier. › Je n'ai jamais été proche de mon père, ses valeurs et sa vision de la vie n'étaient pas les miennes, vingt-huit ans que je me le demande, mais je ne comprends toujours pas comment ma mère a fait pour tomber amoureuse de lui. › Italien dans l'âme et dans le sang, je ne me souviens pas des trois premières années de ma vie à Rimini, mais j'ai eu l'occasion d'y retourner pour de court séjours. › Island Bay, j'y ai mis les pieds pour la première fois à l'âge de cinq ans pour y vivre une dizaine d'années, l'endroit où je suis resté le plus longtemps avec ma mère. › Je suis revenu à Island Bay pour mes vingt-et-un an, lors du décès de ma mère, j'avais besoin de prendre le large et c'est ici que je suis venu, plutôt revenu. › J'ai un tatouage sur l'avant-bras gauche, près du coude, le nombre quinze en lettre romaine, sa signification, très peu de personnes la connaisse, en réalité il n'y a que moi, un jour peut-être une autre personne sera dans la confidence. › J'ai perdu tout contact avec mon père après mes seize ans et le divorce de mes parents, il était inimaginable qu'il reste dans ma vie. › L'ambition de gravir les échelons au sein de la caserne était là, je me laissais encore trois ans pour atteindre pleinement la trentaine et me lancer pour devenir lieutenant. › Un rêve fauché en plein incendie il y a sept mois, j'ai eu la chance de m'en sortir, je ne pourrais pas en dire autant de la petite fille que j'essayais de sortir des flammes. › J'ai beaucoup de mal à accepter cette intervention, le résultat final, même si aujourd'hui je suis remis à cent pourcent de mes capacités, je ne peux pas remettre un pied dans une caserne. › Je suis un très mauvais danseur, mais l'envie de profiter de ma vie au maximum, me fait parfois oublier ce détail, mais comme on dit, le ridicule ne tue pas. › En grandissant, je n'ai pas perdu mon âme d'enfant, Batman est toujours le super-héros que j'adore, je suis comme un gamin le jour de Noël lorsqu'un film sort au cinéma. › La coque de protection de mon téléphone est imprimée du logo de Batman. Pour Halloween inutile de vous dire quel est mon déguisement chaque année. › J'aime les animaux, mais je n'ai jamais eu l'occasion d'en avoir, mettez-moi avec et vous m'avez perdu pour de longues heures, sauf si cet animal est un lapin. › Je ne sais pas comment j'ai réussi à me faire embaucher comme Barman, je n'y connaissais absolument rien, les verres je sais les boire, mais pas les préparer, c'est sur le terrain que j'ai appris, bien aidé par Dragana, une barmaid de l'équipe. › L'idée de fonder un jour une famille, elle est dans un coin de ma tête, mais jusqu'à présent je n'ai jamais réussi à trouver celle avec qui je voulais cette famille. › Je risque d'avoir cruellement besoin d'un avocat, sept mois que je ne suis plus pompier, mais la dernière intervention me revient en pleine face et risque bien de m'envoyer tout droit devant un juge. › Je suis cyclophobe, j'ai peur de monter sur tout véhicules à deux roues, j'ai sans doute dû faire une chute à vélo quand j'étais petit.
les indiscrétions sur le joueur
pseudo/prénom › L'O. âge › 25 ans. pays/région › France. présence › 3 jours / 7. comment as-tu connu island bay › PRD. scénario/inventé › Inventé. raison de ton inscription ›dernier mot d'amour ›
Code:
<pris>Robbie Amell ›</pris> emilio bianchi
Dernière édition par Emilio Bianchi le Sam 10 Déc - 15:35, édité 4 fois
Je venais de poser mes valises dans l'entrée de la maison dans laquelle je vivais depuis trois ans, j'avais besoin de prendre le large, de m'éloigner de Lyon, de la France. Durant les vingt-quatre derniers mois tout avait complètement changé, après dix ans séparés et divorcé de mon père, ma mère avait finalement cédé à son petit manège en se remettant avec lui. Comme ce retour ne suffisait pas, on avait appris peu de temps après le cancer dont ma mère était atteinte, bien trop évoluait pour espérer une quelconque guérison. Difficile de réaliser à dix-neuf ans que la personne la plus importante à ses yeux est condamnée, que sa vie a désormais un compte à rebours bien trop proche de la fin, c'était pour elle, pour son combat que j'avais mis ma haine de côté envers mon père, que j'avais mis ma vie entre parenthèse pour me trouver un boulot et aider comme je le pouvais financièrement. Mais tous les efforts fournis ne menaient qu'à un seul et même résultat, ma mère était aujourd'hui décédée. Le pire dans tout cela, c'était que je n'arrivais pas à ressentir de la peine, bien sûr elle me manquait, mais la cohabitation avec mon père devenait invivable, je n'avais plus aucune raison de mette de côté toute la haine que j'avais pour lui, une haine visiblement partagé. « Tu as enfin décidé de partir. » « Enfin ? » Je me retournais pour faire face à mon père, c'était la seule chose que j'avais réussi à lui répondre, il arrivait encore à me surprendre, malheureusement ce n'était pas dans le bon sens. « Tu réalises ce que tu es en train de me dire ? On vient tout juste d'enterrer maman et toi la seule chose que tu trouves à dire c'est, tu as enfin décidé de partir. » Ma veste sur mon épaule, je venais avec l'aide de mes deux mains, arranger le col de celle-ci, il n'était pas difficile de remarquer toute la colère emmagasinée contre lui, autant dans le ton que j'avais, que dans le regard que j'étais en train de lui adresser. « Fils, tu sais très bien que ce n'est pas ce que je voulais dire. » Ses mots avaient réussi à m'arracher un sourire, un sourire qui se voulait sarcastique, il pouvait peut-être être sincère, ne pas avoir voulu me dire les choses ainsi, après tout il était autant en deuil que moi, mais je n'arrivais pas à voir les choses différemment. « On sait tous les deux que tu n'es pas un père pour moi, j'ai fait semblant pendant deux ans pour maman parce que c'est ce qu'elle voulait, mais à partir de maintenant, tu n'es plus rien pour moi ... Non tu sais quoi ? Tu n'as jamais rien été pour moi. » « Emilio. » Est-ce qu'il était vraiment nécessaire de provoquer cette conversation ? Il ne représentait rien pour moi, mais il avait très bien cerné ma colère à son égard, il savait très bien comment la provoquer et si je rentrais dans son jeu maintenant, je savais que je finirais par le frapper. Je ne voulais pas, il était hors de question que je lui offre ce qu'il cherchait, je préférais rester silencieux, me contentant d'ouvrir la porte de la maison, prenant mes valises dans mes mains, pour partir. Partir loin d'ici, de cette ville, de ce pays, ma destination je la connaissais, il était temps pour moi de retrouver Island Bay, la Nouvelle-Zélande que j'avais connu pendant dix ans de ma vie.
Six ans que j’étais de retour à Island Bay, six ans que j’avais pu retrouver ma vie, accepter le décès de ma mère et apprendre à vivre sans elle. Autant de temps que j’étais devenu pompier, moi qui pendant des heures et des heures étant enfant je me baladais dans mon costume de Batman m’imaginant sauver la vie de personne sans l’aide de pouvoir surnaturel. Aujourd’hui, je n’étais peut-être pas vêtu de vêtements noirs et d’une cape, mais mon boulot faisait de moi un soldat du feu, un homme qui n’a pas peur d’entrer dans un bâtiment en flamme pour sauver les personnes coinçaient à l’intérieur au détriment de sa vie. « Aller Emilio, bats-toi ! » J’étais fier de qui j’étais, de ce que j’étais devenu, mais en ce moment précis, est-ce que cela pouvait avoir un sens ? Est-ce que ça n’avait pas été l’intervention de trop ? Je me retrouvais allongé sur le sol, l’uniforme de pompier retirait, deux ambulanciers autour de moi, l’un en train de pratiquer un massage cardiaque pendant que le second réglant le défibrillateur alors que les électrodes étaient placées sur mon torse. « On dégage. » Tout contact avec moi était rompu, alors que le défibrillateur prenait le relai, en venant décharger un choc électrique, un premier essai qui ne permettait pas à mon cœur de repartir. Comment j’en étais arrivé ici ? Tout simplement la minute de trop dans le bâtiment envahis par les flammes, une reconnaissance pour évacuer les victimes coinçaient à l’intérieur, l’ordre du chef demandant de sortir au plus vite, un ordre que je n’aurais pas eu le temps d’obéir. Une petite fille de trois ou quatre ans dans les bras, je me rapprochais de la fenêtre où se trouvait l’aérienne afin de quitter le deuxième étage, de sortir de ce bâtiment, c’était l’idée que j’avais, mais qui ne s’est pas réalisé, puisque le sol en avait décidé autrement en cédant sous mes pieds. « On dégage. » « On a un rythme cardiaque. » C’était donc sur la deuxième tentative que mon cœur avait décidé de repartir, alors que je me retrouvais dans le flou le plus total, ne réalisant plus vraiment tout ce qu’il pouvait se passer autour de moi. Je passais du sol de la rue au brancard avant de me retrouver dans l’ambulance, en route en direction de l’hôpital.
Depuis sept mois ma vie avait changé du tout au tout, c'était pour moi terminé le métier de pompier, incapable de mettre les pieds dans une caserne à nouveau. Non pas parce que j'étais déclaré comme inapte à reprendre le boulot, mais plutôt parce que j'étais incapable de passer au-dessus de cette intervention, celle qui avait faillis me couter la vie, celle pendant laquelle je n'avais pas réussi à sauver la vie de cette petite fille. « Sérieusement ? » « Oui sérieusement, je dois m'améliorer si je veux garder mon boulot. » Deux mois que j'avais réussis à trouver un poste de barman dans un bar, je me demandais encore comment j'avais réussi à me faire embaucher, alors que je n'avais pas la moindre expérience dans ce milieu-là. C'était pour cette raison que je me trouvais chez moi en présence d'une amie, elle venait tout juste de gouter le cocktail que je venais de lui préparer et à croire le petit rictus présent sur son visage après l'avoir bu, j'avais encore beaucoup de progrès à faire. « Ça n'a pas vraiment le gout d'une Margarita, mais plutôt de la Tequila Sunrise. » Je venais baissais mon regard vers le bas, alors que j'arrivais à me déprimer moi-même, comment est-ce que j'avais réussi à mélanger les deux boissons ? « Mais en ce qui concerne la Tequila Sunrise, il y a du mieux, celle-ci j'arrive à la boire contrairement à celle de l'autre fois. » Un sourire sur mon visage, je pouvais au moins me rassurer avec ce qu'elle venait de me dire, il y avait quand même du mieux, j'arrivais à retenir les recettes des cocktails, il ne me manquait plus qu'à me souvenir des noms exacts de celles-ci et de ne pas les mélanger. « Voilà qui me rassure et va m'aider à conserver mon job. » Ou peut-être pas, bon en même temps par rapport aux premiers services que j'avais fait, il n'y avait rien à voir avec ceux d'aujourd'hui, si j'avais réussi à progresser, je pouvais encore le faire. « Je sais que tu as dit que tu ne voulais pas en parler, mais est-ce que tu as trouvé un avocat ? » Une question qui réussissait à effacer le sourire présent, faisant remonter à la surface une histoire que j'aimerais bien pouvoir mettre derrière moi, un souhait qui ne se réalisait pas, puisque même sept mois après, elle était toujours devant moi. « Non, mais comme tu l'as mentionné, je n'ai pas envie d'en parler. Si on se concentrait sur les cocktails plutôt ? » Une question rhétorique, je n'en attendais aucune réponse précise, je savais que dans les jours à venir j'allais devoir affronter cette histoire, prendre contact avec un avocat pour me défendre contre la plainte à mon égard des parents de la petite fille. L'histoire je la connaissais, je l'avais refaite en boucle à de nombreuses reprises dans ma tête, je savais que je n'avais fait aucune faute, que j'avais agis dans les règles, mais comment est-ce que je pouvais en vouloir aux parents dans cette période de deuil ? Ce n'était pas possible, je n'arrivais déjà pas à remettre les pieds dans une caserne à cause de cette intervention, de l'issue qu'il y en avait eu, je ne pouvais pas les blâmer.
Dernière édition par Emilio Bianchi le Sam 10 Déc - 15:40, édité 5 fois
Riley Carvalho
ONGLET 1
○ âge : vingt-huit ans, depuis le dix-sept juin dernier.
○ statut : célibataire. aux sentiments un peu tiraillés suite au départ de celle qu'elle commençait à considérer comme sa petite-amie.
○ métier : guide-conférencière au musée d'island bay et aussi à celui de wellington, parfois.
○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.
Je te salut avec ce compte, on fera comme si je suis validée
Bienvenue par ici copain Italien, courage pour la fiche
Nova Dawson-Clarke
ONGLET 1
○ âge : 34 ans (8 mai 1989)
○ statut : Mariée et très très heureuse ! Cette bague au doigt lui donne le sourire, et pas qu'un peu , maman d'une petite fille nommée Luna depuis le 27 février 2023
○ métier : Guide touristique, elle adore les voyages donc elle se voyait pas trop faire autre chose
○ quartier : Dans une chouette maison sur West Bay avec son homme et sa petite fille
○ orientation sexuelle : elle est Jaxsexuelle
○ informations en vrac : Elle est hyperactive. Elle bouge à droite, à gauche ► Elle n'a pas été à l'université, elle a enchaîné divers boulots jusqu'à trouver celui qu'elle a actuellement ► Elle voyage un peu aux quatre coins de la Nouvelle Zélande, avec des clients ► Son rêve ? Visiter tous les continents. Poser un pied dans les plus grandes capitales, dans les plus grandes villes. Mais faire ça toute seule, c'est pas drôle ► Elle n'a pas trop de chance en amour. Pas le bon à chaque fois. Ca ne dure jamais bien longtemps ► Elle porte des lunettes parfois, pour reposer ses yeux. Oui, des lunettes de repos ► Elle adore l'astronomie. Rester couchée sur une couverture ou sur un transat à la nuit tombée et regarder les étoiles, elle adore ça. Avec un télescope, c'est encore mieux ► Elle adore faire la fête. Et s'incruster à quelques fêtes d'ailleurs. Elle le faisait souvent quand elle était étudiante. Elle le fait encore parfois ► Elle ne voit pas souvent son père et ça lui va comme ça ► Elle adore les Maroon 5 ► Elle est fan de Star Trek. Elle a vu tous les films, les plus anciens comme les plus récents, ainsi que les séries qui se rapportent à cet univers ► Elle adore la série Stargate et ses spin-off ► Elle n'est pas une grande fan des oiseaux. Elle ne sait pas pourquoi mais ils la terrorisent un peu ► Elle fait une sérieuse allergie aux poils de chats et de chiens. Et pourtant, elle adorerait avoir une petite boule de poils mais elle ne peut pas ► Un poil garçon manqué, du moins, elle l'était quand elle était un peu plus jeune
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Sujet: Emilio "Emil" Bianchi (
Je venais de poser mes valises dans l'entrée de la maison dans laquelle je vivais depuis trois ans, j'avais besoin de prendre le large, de m'éloigner de Lyon, de la France. Durant les vingt-quatre derniers mois tout avait complètement changé, après dix ans séparés et divorcé de mon père, ma mère avait finalement cédé à son petit manège en se remettant avec lui. Comme ce retour ne suffisait pas, on avait appris peu de temps après le cancer dont ma mère était atteinte, bien trop évoluait pour espérer une quelconque guérison. Difficile de réaliser à dix-neuf ans que la personne la plus importante à ses yeux est condamnée, que sa vie a désormais un compte à rebours bien trop proche de la fin, c'était pour elle, pour son combat que j'avais mis ma haine de côté envers mon père, que j'avais mis ma vie entre parenthèse pour me trouver un boulot et aider comme je le pouvais financièrement. Mais tous les efforts fournis ne menaient qu'à un seul et même résultat, ma mère était aujourd'hui décédée. Le pire dans tout cela, c'était que je n'arrivais pas à ressentir de la peine, bien sûr elle me manquait, mais la cohabitation avec mon père devenait invivable, je n'avais plus aucune raison de mette de côté toute la haine que j'avais pour lui, une haine visiblement partagé. « Tu as enfin décidé de partir. » « Enfin ? » Je me retournais pour faire face à mon père, c'était la seule chose que j'avais réussi à lui répondre, il arrivait encore à me surprendre, malheureusement ce n'était pas dans le bon sens. « Tu réalises ce que tu es en train de me dire ? On vient tout juste d'enterrer maman et toi la seule chose que tu trouves à dire c'est, tu as enfin décidé de partir. » Ma veste sur mon épaule, je venais avec l'aide de mes deux mains, arranger le col de celle-ci, il n'était pas difficile de remarquer toute la colère emmagasinée contre lui, autant dans le ton que j'avais, que dans le regard que j'étais en train de lui adresser. « Fils, tu sais très bien que ce n'est pas ce que je voulais dire. » Ses mots avaient réussi à m'arracher un sourire, un sourire qui se voulait sarcastique, il pouvait peut-être être sincère, ne pas avoir voulu me dire les choses ainsi, après tout il était autant en deuil que moi, mais je n'arrivais pas à voir les choses différemment. « On sait tous les deux que tu n'es pas un père pour moi, j'ai fait semblant pendant deux ans pour maman parce que c'est ce qu'elle voulait, mais à partir de maintenant, tu n'es plus rien pour moi ... Non tu sais quoi ? Tu n'as jamais rien été pour moi. » « Emilio. » Est-ce qu'il était vraiment nécessaire de provoquer cette conversation ? Il ne représentait rien pour moi, mais il avait très bien cerné ma colère à son égard, il savait très bien comment la provoquer et si je rentrais dans son jeu maintenant, je savais que je finirais par le frapper. Je ne voulais pas, il était hors de question que je lui offre ce qu'il cherchait, je préférais rester silencieux, me contentant d'ouvrir la porte de la maison, prenant mes valises dans mes mains, pour partir. Partir loin d'ici, de cette ville, de ce pays, ma destination je la connaissais, il était temps pour moi de retrouver Island Bay, la Nouvelle-Zélande que j'avais connu pendant dix ans de ma vie.
Six ans que j’étais de retour à Island Bay, six ans que j’avais pu retrouver ma vie, accepter le décès de ma mère et apprendre à vivre sans elle. Autant de temps que j’étais devenu pompier, moi qui pendant des heures et des heures étant enfant je me baladais dans mon costume de Batman m’imaginant sauver la vie de personne sans l’aide de pouvoir surnaturel. Aujourd’hui, je n’étais peut-être pas vêtu de vêtements noirs et d’une cape, mais mon boulot faisait de moi un soldat du feu, un homme qui n’a pas peur d’entrer dans un bâtiment en flamme pour sauver les personnes coinçaient à l’intérieur au détriment de sa vie. « Aller Emilio, bats-toi ! » J’étais fier de qui j’étais, de ce que j’étais devenu, mais en ce moment précis, est-ce que cela pouvait avoir un sens ? Est-ce que ça n’avait pas été l’intervention de trop ? Je me retrouvais allongé sur le sol, l’uniforme de pompier retirait, deux ambulanciers autour de moi, l’un en train de pratiquer un massage cardiaque pendant que le second réglant le défibrillateur alors que les électrodes étaient placées sur mon torse. « On dégage. » Tout contact avec moi était rompu, alors que le défibrillateur prenait le relai, en venant décharger un choc électrique, un premier essai qui ne permettait pas à mon cœur de repartir. Comment j’en étais arrivé ici ? Tout simplement la minute de trop dans le bâtiment envahis par les flammes, une reconnaissance pour évacuer les victimes coinçaient à l’intérieur, l’ordre du chef demandant de sortir au plus vite, un ordre que je n’aurais pas eu le temps d’obéir. Une petite fille de trois ou quatre ans dans les bras, je me rapprochais de la fenêtre où se trouvait l’aérienne afin de quitter le deuxième étage, de sortir de ce bâtiment, c’était l’idée que j’avais, mais qui ne s’est pas réalisé, puisque le sol en avait décidé autrement en cédant sous mes pieds. « On dégage. » « On a un rythme cardiaque. » C’était donc sur la deuxième tentative que mon cœur avait décidé de repartir, alors que je me retrouvais dans le flou le plus total, ne réalisant plus vraiment tout ce qu’il pouvait se passer autour de moi. Je passais du sol de la rue au brancard avant de me retrouver dans l’ambulance, en route en direction de l’hôpital. 
Depuis sept mois ma vie avait changé du tout au tout, c'était pour moi terminé le métier de pompier, incapable de mettre les pieds dans une caserne à nouveau. Non pas parce que j'étais déclaré comme inapte à reprendre le boulot, mais plutôt parce que j'étais incapable de passer au-dessus de cette intervention, celle qui avait faillis me couter la vie, celle pendant laquelle je n'avais pas réussi à sauver la vie de cette petite fille. « Sérieusement ? » « Oui sérieusement, je dois m'améliorer si je veux garder mon boulot. » Deux mois que j'avais réussis à trouver un poste de barman dans un bar, je me demandais encore comment j'avais réussi à me faire embaucher, alors que je n'avais pas la moindre expérience dans ce milieu-là. C'était pour cette raison que je me trouvais chez moi en présence d'une amie, elle venait tout juste de gouter le cocktail que je venais de lui préparer et à croire le petit rictus présent sur son visage après l'avoir bu, j'avais encore beaucoup de progrès à faire. « Ça n'a pas vraiment le gout d'une Margarita, mais plutôt de la Tequila Sunrise. » Je venais baissais mon regard vers le bas, alors que j'arrivais à me déprimer moi-même, comment est-ce que j'avais réussi à mélanger les deux boissons ? « Mais en ce qui concerne la Tequila Sunrise, il y a du mieux, celle-ci j'arrive à la boire contrairement à celle de l'autre fois. » Un sourire sur mon visage, je pouvais au moins me rassurer avec ce qu'elle venait de me dire, il y avait quand même du mieux, j'arrivais à retenir les recettes des cocktails, il ne me manquait plus qu'à me souvenir des noms exacts de celles-ci et de ne pas les mélanger. « Voilà qui me rassure et va m'aider à conserver mon job. » Ou peut-être pas, bon en même temps par rapport aux premiers services que j'avais fait, il n'y avait rien à voir avec ceux d'aujourd'hui, si j'avais réussi à progresser, je pouvais encore le faire. « Je sais que tu as dit que tu ne voulais pas en parler, mais est-ce que tu as trouvé un avocat ? » Une question qui réussissait à effacer le sourire présent, faisant remonter à la surface une histoire que j'aimerais bien pouvoir mettre derrière moi, un souhait qui ne se réalisait pas, puisque même sept mois après, elle était toujours devant moi. « Non, mais comme tu l'as mentionné, je n'ai pas envie d'en parler. Si on se concentrait sur les cocktails plutôt ? » Une question rhétorique, je n'en attendais aucune réponse précise, je savais que dans les jours à venir j'allais devoir affronter cette histoire, prendre contact avec un avocat pour me défendre contre la plainte à mon égard des parents de la petite fille. L'histoire je la connaissais, je l'avais refaite en boucle à de nombreuses reprises dans ma tête, je savais que je n'avais fait aucune faute, que j'avais agis dans les règles, mais comment est-ce que je pouvais en vouloir aux parents dans cette période de deuil ? Ce n'était pas possible, je n'arrivais déjà pas à remettre les pieds dans une caserne à cause de cette intervention, de l'issue qu'il y en avait eu, je ne pouvais pas les blâmer. 
