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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 That's foolish (Cameal#3)

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MessageSujet: That's foolish (Cameal#3) (#)   That's foolish (Cameal#3) EmptyMar 13 Déc - 13:31

Bien que Cameron a littéralement ruiné ma soirée avec la jolie serveuse de la boite de nuit, notre relation ne s’est pas dégradée pour autant. Après tout est-ce que ça peut vraiment être pire ? Probablement que oui… si l’on en vient à la violence ou à l’homicide. J’en arriverai pas là, je vais pas aller en taule pour cette grue ! A vrai dire je crois qu’il y a une sorte d’accord silencieux qui s’est imposé de lui-même depuis quelques jours. Les piques fusent moins, on s’en tient chacun à notre rôle et au pire on s’ignore. Il y a toujours des trucs qui m’agacent de la part de Miss Monde, c’est inévitable, mais un certain calme s’est installé à la place de la houle constante qui nous animait jusque là. Peut-être un effet quasi miraculeux de cette petite initiation à la méditation que j’ai partagé avec Cameron… j’en sais rien, son esprit est sans doute juste ailleurs et pas focalisé sur l’envie de me faire chier à chaque minute que nous passons ensemble. Je pense qu’on a enfin trouvé un rythme de croisière pour cette relation qui est enfin devenue professionnelle. Avouons que jusque là c’était plutôt digne d’une cour d’école ! J’ignore si ça va durer, et ou combien de temps mais j’en profite. C’est quand même beaucoup plus simple de bosser dans des bonnes conditions que de devoir gérer à la fois la sécurité de la grue et mes nerfs qu’elle met si facilement à vif. Je prends chaque jour comme il vient, croise les doigts pour que la journée se passe sans – trop – d’accros et me réfère au programme de Cameron pour faire mon boulot avec sérieux. Ai-je dompté la bête ? Je n’ai pas envie de crier victoire trop vite, ça pourrait bien me porter la poisse.
Prêt un peu en avance, comme souvent, j’attends Cameron près de l’ascenseur. J’évite de me planter devant sa porte, c’est le genre de truc pour lequel elle est bien capable de me faire une remarque désagréable et ça ne ferait que lancer les hostilités. C’est très con, mais cette situation de calme entre nous, ça me fait presque bizarre. J’aime bien, c’est beaucoup plus sain pour ma santé mentale, pourtant j’ai l’impression que ça cache peut-être simplement que le pire est à venir. Faut que j’arrête de trop penser. J’ai les yeux rivés sur mon smartphone lorsque j’entends la porte de l’appartement claquer, signe que Miss Monde est fin prête pour une nouvelle journée. Lorsqu’elle est presque à ma hauteur je tourne la tête dans sa direction. C’est juste moi ou elle a mis le paquet aujourd’hui ? Elle va à un défilé de mode ou quoi ? La bonne blague. J’esquisse un sourire en coin sous l’effet de ma propre connerie et range mon téléphone dans la poche intérieure de ma veste. « Bonjour. » dis-je poliment, parce que ouais je suis un type bien élevé, qu’importe ce qu’elle peut penser. J’essaye de jauger de son humeur rapidement mais sa mine est plutôt impassible. J’appelle l’ascenseur et nous descendons jusqu’au hall de l’immeuble « Tu as appelé ton chauffeur ? » demandais-je simplement à titre d’information. Je lui laisse les rênes, c’est encore comme ça que j’ai le plus la paix enfin je crois…
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MessageSujet: Re: That's foolish (Cameal#3) (#)   That's foolish (Cameal#3) EmptyMar 13 Déc - 19:02

Ma relation avec Neal s’est quelque peu arrangée. Enfin, je ne sais pas si c’est le terme mais toujours est-il que je suis légèrement moins à vouloir lui mener la vie dure. Je crois que j’ai fini par me faire à l’idée qu’il était là pour moi et qu’il n’allait pas flancher, pas abandonner sa mission. Je ne sais pas combien de temps ça va durer cette histoire mais en attendant, j’opère une légère trêve. Je ne saurai dire si ça date de ce soir là où il m’a initiée à la méditation, mais je n’ai jamais osé lui dire que même en essayant, je n’ai jamais réussi à me sentir autant détendue que ce soir là chez lui. Aujourd’hui, j’ai une grosse journée de boulot qui m’attend. On commence par un rendez-vous dans les bureaux d’un des plus grand styliste du pays, puis shooting en extérieur en mode sauvage avec un photographe underground. Je vais être claquée ce soir c’est certain. Une fois prête, je quitte mon appartement, les yeux rivés sur mon téléphone, mes talons claquant sur le carrelage. Neal est là, m’attendant devant l’ascenseur. Je lève les yeux vers lui une seconde au moment où il me dit un simple « Bonjour. » et me contente de hocher à peine la tête avant de baisser à nouveau le regard. « Bonjour. » Je n’ai pas envie de m’étaler, je suis stressée et je sais que si je commence, ça va me pomper une énergie folle. Je monte dans l’ascenseur avec lui et volontairement je fais en sorte de ne pas trop m’occuper de lui. « Tu as appelé ton chauffeur ? » « Il est déjà en bas. » Je suis pour le moment assez froide mais je préfère de loin rester calme et concentrée plutôt que de m’énerver sur lui et perdre une bonne partie de mon énergie. Une fois en bas, c’est dans le silence que nous descendons et retrouvons le chauffeur. Une fois dans la voiture, je reste silencieuse et les yeux rivés sur mon smartphone. Le chauffeur est obligé de nous laisser au bout d’une allée piétonne puisqu’il n’a pas accès aux bureaux dont il a l’adresse. Génial. Marcher sur des pavés avec mes talons de 15 cm, tout va bien. Après un léger soupir, je quitte la voiture et nous empruntons la rue piétonne très fréquentée. Neal reste près de moi et garde les yeux partout. Sauf que c’est moi qui sui habituée à repérer les paparazzi, et celui là n’est pas très bien caché. Si Neal est là pour me protéger contre des agressions potentiellement physiques, il n’est pas là pour éloigner les paparazzi tant qu’ils ne sont pas trop près. En une fraction de seconde, une idée me vient à l’esprit, et je sais pourtant que Neal ne l’aimera pas. Mais elle me réveille, m’anime, me rend vivante. Alors je ne lui laisse pas le temps de comprendre et je me tourne vers lui. « Neal ? » Il me regarde et un petit sourire vient fendre mes lèvres avant que je ne m’approche de lui sans qu’il n’ait le temps de comprendre. Ma main vient se glisser dans sa nuque et vu la hauteur de mes talons je n’ai pas besoin de me hisser pour venir chercher ses lèvres. Dans mon jeu, je me laisse prendre par la réaction électrique de mon corps si près du sien, de mes lèvres contre les siennes. Une fois le baiser échangé et Neal complètement choqué par ce qu’il vient de se passer, je recule d’un pas non sans laisser glisser ma main à plat contre son torse. « Me regarde pas comme ça, y’avait un paparazzi, il fallait bien lui donner quelque chose de croustillant ! » Je souris, mutine, et me tourne pour reprendre notre chemin, sachant pertinemment qu’il ne va pas me laisser comme ça après ce baiser volé.
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MessageSujet: Re: That's foolish (Cameal#3) (#)   That's foolish (Cameal#3) EmptyMer 14 Déc - 14:49

Nos échanges sont brefs mais calmes. Ça me va complètement, je n’ai pas besoin que Cameron me fasse la conversation et la réciproque est, je crois, tout à fait valable. Ce terrain d’entente semble nous satisfaire tous deux, pas besoin de chercher plus loin. C’est une journée particulièrement chargée qui attend la jeune femme, pour moi ça devrait aller, la première partie se déroule dans des bureaux et la seconde est un shooting, qui bien qu’il se déroule perdu au milieu de nul part ne représente qu’un danger très limité pour une agression. En fait le plus gros de mon boulot se situe entre chaque rendez-vous de Cameron, quand elle se rend d’un endroit à l’autre. J’ai la vague impression que Miss Monde est un peu tendue. Pas si sûre d’elle la diva, elle sait que les contrats sont importants. Je ne peux pas lui enlever que pour une grue insupportable elle fait bien son boulot. En même temps, faut pas sortir d’une grande école pour faire ce qu’elle fait… mais malgré tout ça reste un truc qu’on invente pas, la présence. Cameron a un truc, je peux pas le nier bien que je le garde pour moi, ça tombe sous le sens. Elle a déjà prévenu le chauffeur, il attend en bas et j’apprécie la prévoyance dont la jeune femme a fait preuve. Ça lui arrive d’avoir de bonne idée, même si globalement elle reste une gamine un brin tordue. Je suis en train de m’y faire, c’est sa personnalité, je n’ai pas la prétention de la changer. Tant qu’elle me fout la paix et que je peux faire mon boulot tranquillement sans prise de tête toutes les deux minutes, ça me va.
Cameron est dans sa bulle, au final c’est presque comme accompagner un convoi quelconque. Elle serait une plante verte, un tableau de grand maître ou je ne sais quoi d’autre que ça ne changerait rien. Ne vous y trompez pas, je la préfère encore transparente et silencieuse qu’agaçante. Après un trajet des plus silencieux la voiture s’arrête à l’entrée d’une allée pavée. Je sors du véhicule le premier, contrôle les environs d’un regard et va ouvrir la porte à Miss Monde qui doit déjà pester intérieurement d’avoir à marcher sur des pavés avec ses échasses. Elle est grande perchée là-dessus cette garce ! Je ne sais pas combien de centimètres ça fait, mais je pense bien que ça doit être l’horreur de se balader avec ça. Courir sera mission impossible et si à priori elle n’aura pas besoin de taper un sprint, c’est mon boulot de penser à tous les paramètres qui entre en compte pour assurer sa sécurité. Je marche à côté d’elle, attentif à l’environnement dans lequel nous évoluons je repère un type au loin, deux femmes qui discutent plus loin dans l’aller, un livreur qui avance dans notre direction. Pas de menace directe, pas de celles dont je m’occupe en tout cas. Cameron m’interpelle sur l’instant je pense qu’elle va me dire une connerie, du genre que je pourrai me rendre utile en la portant, un truc de diva chiante… Malgré tout je lui offre l’attention qu’elle réclame avec comme toute réponse mon regard dans le sien.
Un quart de seconde c’est à peu près le temps qui s’écoule entre le moment où je la regarde et celui où je sens sa main sur ma nuque et ses lèvres contre les miennes. En résumé sur l’instant je ne comprends rien à ma vie. Miss Monde m’embrasse subitement et le pire c’est que c’est pas juste un baiser rapidement volé, elle y met une certaine intensité. Ou c’est juste moi qui débloque et me fait des films sous le choc de ce geste. Quand Cameron recule je n’arrive même pas à l’assassiner du regard, la surprise à pris le pas sur tout le reste et je reste juste là à la regarder avec perplexité. En fait je suis totalement sous le choc, bien malgré moi d’ailleurs parce que je préférerais être en capacité de l’incendier pour cette nouvelle connerie de sa part. Elle sourit, l’air de rien et m’avoue le plus naturellement du monde que ce baiser était juste de la matière à donner en pâture à un paparazzi. C’est du foutage de gueule, on est bien d’accord ? La grue sur ses échasses perchée reprend son chemin alors que je reste un court instant planté sur le pavé, juste le temps de remettre mes idées dans l’ordre. Vu son rythme de marche je n’ai aucun mal à la rattraper en deux enjambées rapides. « Un truc croustillant pour un paparazzi ? » je fronce les sourcils, l’agacement prenant gentiment place en moi… ça faisait longtemps. « Explique moi depuis quand t’en as quelque chose à foutre de donner de la matière à ces rapaces ? » je ne comprends pas du tout son raisonnement, ça me dépasse. « C’est débile ! » selon moi en tout cas et je pense que je ne vais pas être le seul à le penser quand la photo va se retrouver dans un magazine à la con. Oh putain… j’assimile petit à petit ce que ce geste ridicule va provoquer. Je serre les mâchoires « Là c’est sûr que le type doit être content. L’égérie de Vogue, habituellement en couple avec des femmes qui soudainement est vue en train d’embrasser son garde du corps, t’as fait sa journée. » je soupire, parce que la mienne avait pourtant bien commencé « La prochaine fois que tu veux faire preuve de générosité, m’entraine pas dans ton plan foireux. Merci ! ».
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MessageSujet: Re: That's foolish (Cameal#3) (#)   That's foolish (Cameal#3) EmptyMer 14 Déc - 17:06

Je crois que nous avons pris un rythme de croisière, plus ou moins en tout cas. Avec moi, rien n’est jamais gagné et je pense que Neal l’a bien compris parce qu’il reste tout de même sur le qui-vive. Et il a raison. Il m’a bien cernée et il sait que je peux virevolter d’un moment à l’autre. Imprévisible je suis et resterai, et si ça le fait chier, c’est encore mieux. Ce matin, c’est concentrée que je démarre cette nouvelle journée. J’ai besoin de me centrer sur moi-même, et je préfère ne pas rester sur l’échec de ce matin à savoir un poil de méditation. A croire qu’il me manque la présence et la voix de Neal pour y arriver. Mais plutôt mourir que de lui avouer. Et puis, pour un peu que je repense aux mains qu’il a posées sur moi pour m’inciter à respirer mieux, je perds pieds, et il n’est pas question que je me laisse aller. Pendant le chemin à pied qui nous mène aux bureaux du styliste, je garde la plupart du temps les yeux rivés sur les pavés pour éviter un maximum de laisser mon talon s’engouffrer dans le trou d’un pavé. Pas question que je me rétame au milieu de la rue. Merci pour l’image. Sans compter que je viens de démasquer un paparazzi soit disant planqué derrière un buisson un peu plus loin. Si je veux lui donner du croustillant plutôt qu’il me prenne en photo en train de galérer à marcher avec mes putain de talons, il faut que je trouve une idée. Et elle est vite trouvée. Alors sans plus tarder je me tourne vers Neal et profite d’un instant de latence dû à la surprise, pour presser mes lèvres contre les siennes avec une certaine envie et passion. Je n’irai pas jusqu’à mettre la langue bien que l’envie n’ait pas été loin de me dévorer à ce sujet. Je réprime du mieux que je peux tout ce qui a pu se passer dans mon corps à ce contact, et m’éloigne de lui, presque comme si de rien n’était, reprenant ma marche quasi gracieuse - merci ces putain de pavés.  « Un truc croustillant pour un paparazzi ? » me dit-il en revenant à mon niveau. Je tourne la tête vers lui et arque un sourcil. « Oui. Il faut bien les faire vivre ! » Je joue avec lui. Parce que lui donner la vraie raison de mon geste n’est pas du tout dans mon idée. « Explique moi depuis quand t’en as quelque chose à foutre de donner de la matière à ces rapaces ? C’est débile ! » Je hausse un peu les épaules et enfouis mes mains dans les poches de mon trench. « C’est une forme de manipulation. Je préfère leur donner quelque chose plutôt qu’ils inventent ou pire qu’ils prennent des photos à un moment pas du tout opportun. » Ça me ressemble tout à fait ce genre de comportement. La manipulation encore et toujours. « Là c’est sûr que le type doit être content. L’égérie de Vogue, habituellement en couple avec des femmes qui soudainement est vue en train d’embrasser son garde du corps, t’as fait sa journée. »  Je ris un peu, presque diaboliquement alors que le bellâtre soupire. « Non alors rectification, je couche avec des femmes, je n’ai jamais été en couple avec l’une d’elles. Et personne ne sait que tu es mon garde du corps, tout le monde te voit marcher à côté de moi. Ça s’arrête là. C’est pas marqué sur ton front ! » Je plisse les yeux en le regardant. « La prochaine fois que tu veux faire preuve de générosité, m’entraine pas dans ton plan foireux. Merci ! » « Oh ça va, j’ai même pas mis la langue ! Personne s’est jamais plaint de mes baisers, tu vas pas être le premier ! » Je jette un regard à l’heure sur mon téléphone et nous arrivons devant l’immeuble. « Eh le rabat-joie, arrête de faire la gueule, j’ai pas besoin d’un relou qui plombe l’ambiance ! » Son regard noir me met en transe, il faut qu’il arrête. Parce que c’est pas ses lèvres que je vais finir par violer, croyez-moi.
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MessageSujet: Re: That's foolish (Cameal#3) (#)   That's foolish (Cameal#3) EmptyMer 14 Déc - 21:38

Et voilà, ça n’a pas duré bien longtemps avant que Cameron trouve une nouvelle connerie pour m’emmerder. Je dois dire que ça je ne l’avais pas vu venir, pas du tout et ça m’énerve d’autant plus. Je ne comprends pas du tout son raisonnement, ni la légèreté dont elle fait preuve alors qu’avec son petit numéro elle vient de me propulser dans la presse pour un rôle qui n’est pas le mien. Je suis son garde du corps, rien de plus ! Quoi ? J’y tiens un peu trop ? C’est pas si grave. Mais si ça l’est… ça l’est parce que j’ai pas trouvé ça désagréable. Encore une fois la grue a réussi à me mettre hors de moi d’une main de maitre, enfin une main, des lèvres plus exactement. Etonnamment j’arrive à garder mon calme pour lui faire part de mon avis sur son attitude. Je trouve ça totalement débile de jouer avec les paparazzi, parce que de un ce n’est pas comme ça qu’ils se lasseront et de deux elle m’a entrainé là dedans alors sans même me demander mon avis. Alors certes je sais que ça n’est pas son genre de s’embarrasser de permission, mais là j’aurais apprécié avoir droit de donner mon avis sur la question. Je prends un peu trop la tête pour pas grand chose, elle a ce putain de don sur moi et le constater une fois de plus m’énerve. Sa nonchalance aussi me gonfle, Miss Monde me fait sa petite mise au point sur ce qu’est vraiment la situation. J’affirme mon désaccord et décide de m’en tenir là pour ce sujet, prévoyant de poursuivre la journée dans un mutisme quasi total. Cameron s’offusque presque de ma réaction, et c’est vrai qu’elle n’a pas poussé les choses trop loin, encore heureux, mais c’est suffisant pour m’avoir troublé juste assez afin que je sois à nouveau en colère contre cette sale peste et moi-même. « Et pourquoi pas ? Faut une première à tout ! » je la défi du regard, le contraire de ce qu’il faudrait pour calmer un peu le jeu. J’assume ma connerie.
Heureusement nous arrivons devant l’immeuble, je lui ouvre la porte mais elle n’entre pas tout de suite me regardant avec un air de reproche. Pire que ça, cette petite grue se permet de me dire d’arrêter de faire la gueule. « On s’en fout j’suis juste le type qui reste dans le coin et qui surveille. » j’arque un sourcil « Tu sais celui que t’as pris pour une marionnette y’a cinq minutes. ». Ok c’est la fierté qui me fait parler, je le reconnais. Je déteste qu’elle se soit joué de moi ainsi pour m’utiliser, mais ce que je déteste le plus c’est les sensations qui ont accompagné ce baiser volé à la con. Je dois me méfier, rester encore sur mes gardes parce que je sais que Miss Monde est imprévisible, la preuve j’en ai fait les frais une fois encore. Le regard aussi noir que je peux le lui servir quand elle me tape sur le système, je l’incite à rentrer avant que je ne lâche la porte pour qu’elle se démerde avec. Finalement Cameron se décide, visiblement pas ravie de ma réaction et de mon entêtement à ne pas afficher une attitude plus souriante ou tout du moins un peu plus neutre que ma soupe à la grimace. Moi aussi je peux être un vrai sale gosse, tant pis pour la maturité je la laisse sur la touche pour cette fois, et simplement parce qu’elle a réclamer que je change d’attitude je m’applique à continuer de faire la gueule. Ma conscience professionnelle fait qu’une fois en lieu et place de son rendez-vous, j’affiche un air impassible. Je ne veux pas être le mec qui fait la gueule aux yeux de ces gens, mon but n’est pas d’être désagréable avec quiconque d’autre que Cameron. Je la laisse aux mains du styliste qu’elle doit rencontrer, encore un de ces moments où je dois tuer le temps. Malheureusement cette fois ces minutes libres me laissent tout le loisir de cogiter plus que de raison. Sans vraiment m’en rendre compte, je continue d’observer la jeune femme et tous ses gens qui s’agitent autour d’elle. C’est quand même dingue tout cette attention… la mienne compris.
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MessageSujet: Re: That's foolish (Cameal#3) (#)   That's foolish (Cameal#3) EmptyVen 16 Déc - 18:22

« Et pourquoi pas ? Faut une première à tout ! » Je fronce les sourcils et lui lance un regard assassin. Vraiment ? Il compte partir sur ce terrain glissant ? Je suis pourtant certaine que ce n’est pas une bonne idée. Pas une bonne idée du tout. Neal a décidé de faire sa tête de con, et ça m’énerve. Il le sait, il en joue. J’ai beau lui demander d’arrêter de bouder comme un gamin, ça ne change pas grand chose. Je serre les mâchoires avant de rentrer, le regardant pour lui faire comprendre qu’il m’énerve. « On s’en fout j’suis juste le type qui reste dans le coin et qui surveille. Tu sais celui que t’as pris pour une marionnette y’a cinq minutes. » Je soupire d’exaspération. « Bah c’est ça, fais du boudin, c’est intelligent et pas du tout puéril ! » Et c’est moi qui dit ça. Enfin là entre nous deux je pense que le gamin, c’est plutôt lui. Il m’ouvre la porte et je ne lui adresse même pas un regard. Il m’a énervée c’est bon. Moi qui avait décidé d’être concentrée ce matin, je ne pense plus à mon boulot mais à cet abruti, à ce baiser que je lui ai volé et pour lequel il fait toute une histoire. Pour le coup, c’est vraiment pas un mec comme les autres. Que je l’énerve ou pas, n’importe quel mec à qui j’aurai volé un baiser ne s’en serait pas plaint. Lui oui. Il est gay ou quoi ? Vraiment, c’est pas une mince affaire que d’arriver à le percer à jour. J’entre dans les bureaux et commence à discuter avec l’assistante du styliste, toujours sans offrir aucune attention à Neal. Il ne la mérite pas. S’il n’avait pas fait sa tête de con, sûrement que j’aurai demandé pour lui un café, un thé, enfin n’importe quoi pourvu qu’il soit un peu à l’aise. Parce que là je ne risque rien, il le sait. Il ne sert à rien mis à part faire la potiche. Mais pour le coup, il ne mérite que ça. Et en plus il fait la gueule. Et bah fais la gueule idiot. Pfff. Et lui qui prêche l’esprit sain dans un corps sain. Mon cul oui ! Au milieu du show room, je retrouve mon esprit vif et pétillant, mon sourire. J’ai oublié Neal qui attend dans un coin. Je suis là pour le boulot et je compte bien honorer mes obligations. Iris me tuerait si je n’avais pas ce beau sourire qu’elle aime tant sur mes lèvres bien dessinées. Il faut deux bonnes heures à essayer un million de fringues pour tomber d’accord pour le shooting de la semaine prochaine. Parfait. On est au point. Je ne fais pas attention à ma ‘non tenue’ vestimentaire. C’est une habitude. Pour les essayages, les mannequins sont seulement vêtues d’un string couleur chair et aucun soutien-gorge. Les robes sont tellement serrées qu’il ne faut quasiment rien en dessous. Alors j’ai fait deux heures d’essayages à m’habiller et me déshabiller là au milieu du showroom sans perdre le temps de me planquer derrière une cabine. Je n’ai même pas pensé une seconde que Neal puisse me reluquer et à vrai dire, j’en ai bien rein à foutre. Une fois l’essayage terminé je me rhabille et salue tout le monde pour retrouver mon boudeur de garde du corps vers la sortie. « Ça y est bébé t’as fini de bouder ? » Je pose mes yeux sur lui, le regard taquin et  pétillant de malice, puis nous sortons à nouveau dans l’allée pavée pour rejoindre notre chauffeur à l’autre bout. « Bon ça va, arrête de faire la gueule. Excuse-moi, j’aurai pas dû te prendre par surprise. Mais si jamais y’a des photos et que je dois démentir, t’auras toute la recette du procès. Ça te va ? » Je le regarde, essayant de comprendre ce qu’il veut. Et alors que je regarde de nouveau devant moi, mon sang se glace et je m’arrête net. Neal en fait de même mais deux pas plus loin le temps de se rendre compte que je viens de m’arrêter. Il me regarde et mon regard est toujours posé sur l’homme qui se trouve un peu plus loin et qui se rapproche dangereusement. Neal comprend que quelque chose ne va pas et me rejoint. « Le gars qui arrive. C’est mon ex. Enfin un mec avec qui je suis sortie et il a.. il… » Je perds toute confiance en moi et mon regard s’embue avant que je ne puisse reposer mes yeux pour ancrer mon regard dans celui de Neal. « S’il te plait… me laisse pas seule face à lui… » « Cameron, tiens donc ! » Je viens chercher la main de Neal et glisse mes doigts entre les siens, espérant qu’il ne va pas me laisser seule face à ce pervers. Ce mec qui a, entre autre, fait que je déteste aujourd’hui les hommes et que je me suis plutôt tournée vers les femmes.
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MessageSujet: Re: That's foolish (Cameal#3) (#)   That's foolish (Cameal#3) EmptyVen 16 Déc - 19:17

Que Cameron me traite indirectement de gamin ça pourrait presque me faire rire, si j’étais moins énervé en tout cas. C’est en nous ignorant cordialement une fois arrivés dans les bureaux que je prends place dans mon nouveau rôle : planton. J’ai de la chance je peux au moins m’asseoir, c’est toujours ça de pris. Au début des essayages j’accorde une certaine attention à l’agitation ambiante, puis je finis par mettre à profit ce que notre époque fait de pas trop mal pour tuer le temps, mon smartphone. Je navigue sur les réseaux sociaux desquels je n’ai pas supprimé mes comptes, prends indirectement des nouvelles de ma petite sœur qui me manque beaucoup. Le temps passe un peu plus vite mais pas assez à mon goût, je pars marcher un peu dans les couloirs et en profite pour passer un ou deux coups de téléphone. J’ai gratté une quarantaine de minutes mais lorsque je reviens dans la pièce où se déroule les essayages tout est encore en effervescence. J’entraperçois Cameron, à moitié à poils… littéralement cette fois et je détourne les yeux aussitôt, par respect. Ou par peur peut-être, celle d’être tenté… mais tenté par quoi ? Le diable en personne ? Je sais pas si c’est du Prada qu’on lui fait essayer, mais en tout cas il ne lui manque que les cornes et la queue pour rivaliser avec Méphisto. Autant dire que tout le reste du temps que je passe à attendre, c’est les yeux rivés sur l’écran de mon portable en train de jouer à des jeux débiles. Je suis à deux doigts de réussir à passer le niveau 261 de bubble witch quand la voix de Cameron me fait sortir de ma concentration. Evidemment je perds et j’ai presque envie de râler pour ça. Etant donné que j’ai pu prendre du recul et me calmer quant à ce baiser qu’elle s’est permise de me voler pour des conneries, je décide de la jouer cool en dépit du surnom dont elle m’affuble. Ok Miss Monde me cherche de nouveau mais j’ai eu quelques heures pour regagner ma maturité. « Hum hum. » est la seule réponse que je me contente d’émettre en me levant.
Nous quittons le bâtiment et je continue à être aussi muet qu’une carpe, affichant la même attitude impassible que j’avais adopté en entrant. Je n’ai pas envie de la laisser gagner, je ne cèderai pas. Et je fais bien parce que quelques instants plus tard j’entends quelques mots chanter mélodieusement à mes oreilles. La grue me présente des excuses. Alléluia ! Il va neiger ce soir vous pensez ? Elle me regarde pour sonder ma réaction et j’esquisse un sourire « Je me fous de ton fric, en revanche je prends les excuses. » je hausse les épaules « Tu vois c’est pas si difficile. » ajoutais-je non sans un petit air malicieux. C’est une petite victoire certes mais elle me remet de bonne humeur, ou en tout cas de meilleure humeur que précédemment. Un peu fier de ma réussite je continue de marcher avant de me rendre compte que Cameron, elle, s’est arrêtée. Qu’est-ce qu’elle a encore en tête ? Une nouvelle connerie probablement. Je me retourne dans sa direction, prêt à soupirer avant de capter son regard affolé. Je me rapproche à nouveau d’elle et ne comprend que vaguement son explication. Le type qui s’approche est son ex qu’elle n’avait a priori pas du tout envie de revoir. Serait-ce de la peur dans son regard ? Pour l’instant je n’ai pas les éléments pour comprendre le pourquoi du comment, la seule chose qui m’importe à cet instant c’est que Cameron se sent en danger et que mon rôle c’est justement qu’elle soit en sécurité. Elle me supplie presque de ne pas la laisser seule dans cette situation, étant dos à l’allée j’ignore quelle distance sépare encore le mec de nous, j’ai rapidement la réponse en l’entendant saluer la jeune femme.
Je me retourne pour regarder l’individu, sa tronche ne me revient pas. Je sens la main de Cameron dans la mienne, elle s’y accroche comme pour avoir l’assurance que je ne vais pas la lâcher. Je n’y comptais de toute façon pas et vais mettre tout en œuvre pour que ce mauvais moment ne dure pas. J’arque un sourcil et toise le type de haut en bas, je ne sais pas qui il est mais je n’aime pas ce qu’il dégage… il y a un truc agressif dans sa posture et son regard sur Cameron me fait bouillir. Je me surprends moi-même d’être aussi sensible à la détresse de la jeune femme au point d’être déjà agacé par la présence de ce mec. « Et tu es ? » dis-je pour qu’il reporte son attention sur moi « Kevin. Mais j’suis étonné qu’elle t’ai pas parlé de moi. » il sourit, un rictus d’hypocrite et j’ai déjà envie de lui coller une droite qui lui dévissera la tête. « Non. Mais cela dit, « l’autre abruti » « ce connard » c’était peut-être toi ? » je souris et je vois qu’il hésite à tenter quelque chose je n’attends que ça. Son agacement il préfère le transférer sur Cameron dont je sens la main serrer plus fort la mienne à l’effet de ce simple regard, instinctivement je me positionne encore d’avantage entre eux faisant désormais totalement face à ce personnage qui ne m’inspire rien de bon.  « Je vais te conseiller de tracer ta route… » il rit, quel con… j’essaye de lui épargner un sale moment et il se marre. Sa main a tout juste le temps de faire une légère poussée sur mon torse en guise de provocation, mon poing gauche – et c’est pas mon meilleur côté – part en riposte immédiate directement dans sa pommette. Je lâche la main de Cameron pour être d’avantage libre de mes mouvements, je ne suis même plus le garde du corps mais le combattant dont le seul but est la victoire. Il tente une attaque mais désavantagé face à mon expérience je le neutralise sans difficulté lui faisant goûter le pavé avec une satisfaction presque malsaine. Le maintenant immobile, sa tronche de débile toujours contre le sol je m’approche pour lui donner mes dernières recommandations « Tu l’oublie… T’oublie qu’elle existe, tu ne t’approches plus d’elle. Jamais. T’as bien compris ? Sinon ça là, c’était juste un échauffement et la prochaine fois c’est les deux bras dans le plâtre que tu repartiras. ». Il s’agite et je prends ça pour un oui. Je relâche la pression et me relève pour rejoindre Cameron alors que l’autre tente de contenir son hémorragie nasale tout en s’éloignant. Je m’approche et pose une main sur le haut de son dos « Ça va ? » je l’invite à avancer « Viens… on va passer chercher quelque chose à manger avant ton shooting. » j’ignore si c’est ce dont elle a besoin mais je tente…
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MessageSujet: Re: That's foolish (Cameal#3) (#)   That's foolish (Cameal#3) EmptyDim 18 Déc - 0:06

Une fois sortis de chez le styliste, je me surprends à m’excuser de mon comportement un peu plus tôt. Ça ne me ressemble pas. De m’excuser je parle, parce que le baiser inopiné, ça, c’est tout moi. Mais si je veux qu’il soit un minimum de bonne humeur, je dois faire des efforts. Le faire chier c’est une chose, mais qu’il me bouffe ma journée avec son caractère de merde, pas question. « Je me fous de ton fric, en revanche je prends les excuses. Tu vois c’est pas si difficile. » Je le regarde en pliant les yeux, un vrai-faux sourire au coin des lèvres en guise de nouvelle provocation. Voilà, il est content, il a eu ses excuses, maintenant qu’il arrête de faire du boudin comme un enfant de quatre ans. Mais notre petite taquinerie ne dure pas longtemps parce que je vois approcher en face de moi un fantôme de mon passé, celui que j’ai fui pour venir m’installer ici. Dans un élan de peur, je demande à Neal de ne pas me laisser seule. J’ai besoin de son aide, et ce n’est pas une blague, bien loin de là. Toute mon ‘histoire’ avec Kevin me revient en pleine face et j’ai soudainement un goût âpre dans la bouche. Une envie de vomir me prend aux tripes alors que je viens chercher la main de mon garde du corps, pour sans doute donner l’illusion que nous sommes ensemble, mais surtout pour appuyer ma demande à l’aide. Kevin se présente et de son habile provocation, commence à chauffer Neal. Je sens rien que dans sa main que sa température corporelle est en train de monter en flèche. « Non. Mais cela dit, « l’autre abruti » « ce connard » c’était peut-être toi ? » Je me pince les lèvres et je n’arrive même pas à regarder le jeune homme dans les yeux. Il m’effraie pour tout ce qu’il m’a fait vivre. Je le déteste du plus profond de mon âme, au même titre qu’il me fait trembler de peur. Neal prend étrangement son rôle très à coeur et il n’hésite pas à mettre une droite bien méritée dans la petite gueule de prétentieux de Kevin. Je sursaute et les regarde faire sans rien dire. Ce n’est qu’une petite merde, il n’a que ce qu’il mérite, et je n’ai aucune raison d’essayer de m’interposer pour arrêter ça puisque je n’ai aucun doute sur les capacités de Neal à foutre ce connard à terre. Et c’est ce qu’il finir par faire, lui faisant bouffer les pavés. Bien fait pour sa gueule. « Tu l’oublie… T’oublie qu’elle existe, tu ne t’approches plus d’elle. Jamais. T’as bien compris ? Sinon ça là, c’était juste un échauffement et la prochaine fois c’est les deux bras dans le plâtre que tu repartiras. » Je ne sais pas trop ce que ça crée en moi, cette chaleur agréable qui se propage dans tout mon être. C’est la première fois qu’un homme vient à ma rescousse, en général, je n’ai connu que des connards qui avaient tendance à vouloir m’apprendre la vie à leur manière. Neal est quelqu’un de bien, même s’il m’énerve. Du moins, c’est ce que je ressens. Et aujourd’hui, je me rends compte plu que jamais qu’il n’est pas là pour rien, qu’il fait son travail comme on le lui demande, et peut-être même mieux encore. Si j’avais été seule, je pense que j’aurai vécu un sacré traumatisme de devoir faire face à ce pervers manipulateur qui m’a traumatisée. Une fois son compte rendu à ce connard, Neal revient vers moi et pose une main rassurante dans mon dos. « Ça va ? » Je me contente de hocher à peine la tête. Je ne dirai pas vraiment que ça va, mais disons que c’est moins pire que si j’avais été seule. « Viens… on va passer chercher quelque chose à manger avant ton shooting. » Je ne bronche pas, reste silencieuse et avance un peu jusqu’à trouver une petite boulangerie. A cette heure-ci, il n’y a personne encore. Je m’assieds sur un tabouret haut dans le coin au fond et laisse Neal nous commander quelque chose à manger. Je n’ai pas faim mais il a sans doute raison, il faut que je reprenne des forces. Une fois revenu, je soupire un peu, hésitant à lui dire quelque chose en rapport avec ce mec ou juste me taire et le remercier. « Merci. » Le mot a dépassé mes pensées. Au moins, ça c’est fait. Je relève les yeux vers lui, un peu embrouillée. « Pour le croissant, et pour Kevin surtout. Il méritait sûrement pire que ça, mais c’est mieux que rien. » J’esquisse un fin sourire, plus pour me donner bonne figure qu’autre chose. Je finis par me mordre l’intérieur de la joue. « Je t’épargne les détails mais c’est à cause de ce connard que je ne laisse quasiment plus aucun homme m’approcher. » Je hausse les épaules avec une attitude faussement nonchalante. « Je savais pas qu’il était ici. Bref. Si ça lui a remis les idées en place, ce sera toujours ça. » Je croque dans mon croissant sans grand appétit. « J’ai une question. Tu faisais un sport de combat avant de devenir garde du corps ou c’est en voulant devenir garde du corps que tu as dû apprendre un sport de combat ? » Voilà, changeons de sujet, revenons à lui pour éviter de parler de moi. Tous les moyens sont bons.
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MessageSujet: Re: That's foolish (Cameal#3) (#)   That's foolish (Cameal#3) EmptyDim 18 Déc - 23:58

A son seul regard je comprends qu’un truc ne va pas, Cameron n’a pas une lueur arrogante dans les yeux mais de la crainte. C’est aussi soudain que perturbant pour moi, elle qui a toujours de l’aplomb semble d’un seul coup totalement vulnérable. Je sais que ça n’a rien d’un jeu, je le sens et quand ce mec approche cela se confirme. Elle réclame mon aide, que je lui aurais donné même sans cela. La protéger est mon boulot et très clairement ce type n’a pas une attitude qui inspire confiance. J’ignore ses intentions mais me doute qu’elles ne soient pas bonnes, la réaction de la jeune femme me le confirme. Je n’aime pas la voir ainsi, étrangement son mal être se transmet à moi et je ne suis pas vraiment enclin a entamé une longue discussion avec le dénommé Kevin. Il suffit d’un peu de provocation pour que les coups partent et que je le maitrise sans difficulté. je ressens de la satisfaction en ayant l’ascendant sur lui, sa tête contre le pavé alors que je lui recommande d’oublier toute nouvelle tentative d’approcher Cameron. Ça a l’air de lui suffire, et les quelques marques laissées par l’impact de mes coups seront, je l’espère, des arguments qui tendront à le convaincre que c’est la meilleure chose à faire que d’oublier la mannequin. Peu importe ce qu’il s’est passé entre eux, je n’ai pas besoin d’être devin pour reconnaître un malaise quand j’en vois un. Il est très net que la seule présence de cet abruti a suffit à faire perdre tout son aplomb à Cameron, pire je l’ai sentie avoir peur. Quand je la rejoins elle a l’air comme un peu sous le choc, apparemment voir son ex ce matin est une vraie mauvaise surprise qui vient pourrir sa journée.
Aussi professionnel que compatissant, je me soucie de son état et sa réponse silencieuse me laisse perplexe. A vrai dire je suis même un peu inquiet de la voir si perturbée, ce n’est pas une habitude qu’elle m’a donné que de se montrer ainsi. Je propose d’aller grignoter quelque chose pour mettre à profit le temps de battement qu’il y a entre ses deux rendez-vous, j’espère que ça lui changera un peu les idées et puis vu la suite de la journée qui l’attend il faut qu’elle mange quelque chose. Je peux être prévoyant et attentionné, il me semble que je suis confronté à un cas de force majeure sur ce coup là. Sans un commentaire ni une protestation, ce qui il faut le souligner est très rare de sa part, Cameron m’accompagne jusqu’à une boulangerie à proximité de là où nous nous trouvons. L’endroit est presque désert, calme et je pense que c’est ce dont elle a besoin pour reprendre ses esprits. Sur le moment j’ai perçu sa réaction négative face à ce type, mais je ne pensais pas que cela l’affecterait autant par la suite. Naïvement, peut-être, j’ai cru que lui mettre une raclée suffirait à le remettre au rang de mauvais souvenir. Je commande différentes viennoiseries sans savoir de quoi Cameron peut avoir envie, ni même si elle en a de quelconque à cet instant. Je la rejoins au fond de la salle et m’installe sur un tabouret haut, face à elle. Je dépose les achats sur la petite table puis l’invite à se servir « Sers toi. ». Miss Monde fait pâle figure, son assurance s’est comme évaporée et je la sens encore vulnérable. C’est troublant. Elle est donc bien humaine finalement ?
Après les excuses, un remerciement. Celui là je ne l’ai pas réclamé par un regard insistant ou un soupir excédé par son impolitesse ponctuelle. Spontanément Cameron me remercie et c’est presque flippant. Elle s’explique, bien que j’avais compris à quoi elle faisait référence je ne suis pas juste un mec qui sait frappé, j’ai un cerveau et il fonctionne plutôt bien. Je hausse les épaules « J’ai fait mon boulot… » pas plus pas moins, même si je me suis étonné moi-même d’être si vite dans l’offensive pour la défendre. Je prends un croissant et la jeune femme rompt le silence une seconde fois pour une nouvelle explication sommaire de la précédente situation. Son aveu me fait froncer les sourcils, elle me passe les détails, mais vu les conséquences je ne peux qu’imaginer que ce Kevin est tout l’opposé d’un mec bien… le concept même des hommes qui ne respectent pas les femme a tendance à me faire bouillir, maintenant je regrette de ne pas y être aller plus fort. « T’as sans doute raison quand tu dis qu’il méritait plus… » fais-je remarquer sans vraiment savoir trop quoi dire. Je sens que Cameron a envie de reprendre le dessus, elle tente de le faire avec une pseudo nonchalance qui ne me dupe pas vraiment « J’espère que ça n’aura pas été vain. Si c’est à refaire je recommencerai, et il ne pourra pas dire que je ne l’ai pas prévenu. » j’esquisse un léger sourire « Mais ça serait mieux pour tout le monde qu’il ne réapparaisse plus. ».
Bien sûr j’ai des questions que je veux lui poser, parce qu’avec son explication à demi-mots elle m’a intrigué. C’est vrai que c’est une peste, et ce ne sont pas dix minutes de vulnérabilité qui vont me sortir ça de la tête, mais malgré tout j’ai envie de la connaître un peu mieux. Je me fais peut-être des idées, cependant la comprendre d’avantage est, je pense, la clé pour maitriser mes humeurs face à cette emmerdeuse. Et puis… ça m’emmerde de l’admettre mais il y a un peu une part d’inexplicable dans cette envie latente d’en savoir plus sur Cameron. Elle me sort de mes pensées avec cette question qu’elle se pose, je la trouve d’ailleurs assez légitime maintenant qu’elle m’a vu à l’œuvre réellement pour la première fois. « Je pratique des sports de combat depuis que je suis gamin. J’ai même failli en faire mon métier. Je combattais à haut niveau et puis une blessure récurrente a un peu gâché le truc. » je hausse les épaules « J’aurais pu devenir prof, mais je voulais mettre mes compétences au service d’autre chose. Les opportunités ont fait le reste. » expliquais-je avant de continuer à déguster mon croissant. Je jette un coup d’œil à ma montre, nous avons encore un peu de temps. « Tu me trouve toujours aussi inutile ? » c’est plus fort que moi, je n’ai pas pu m’en empêcher et un petit sourire en coin étire mes lèvres « Si tu l’admets… on va avoir intérêt à pas trainer pour pas risquer d’être coincé par la neige à venir. ». Face à sa perplexité j’ajoute malicieusement « Des excuses, un merci spontané... ça fait déjà beaucoup. J’ai peur que les éléments se déchainent. » je pense que c’est inutile de le souligner, je peux être un vrai gamin moi aussi.
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MessageSujet: Re: That's foolish (Cameal#3) (#)   That's foolish (Cameal#3) EmptyMar 27 Déc - 11:48

Je suis chamboulée par ce qui vient de se passer, et mon regard flirte avec le vide, en attendant que Neal ne me rejoigne avec de quoi manger. Je n’ai pas vraiment faim, cet abruti m’a coupé l’appétit. Je ne sais pas trop pourquoi, mais je ressens le besoin de me justifier, lui expliquer ce que cet homme m’a fait, même si ça n’est qu’à demi-mots. Je peux être une peste, mais je sais dire merci lorsque j’estime que c’est justifié. Et aujourd’hui, ça l’est. Je viens de prendre conscience de l’utilité d’avoir un garde du corps. « T’as sans doute raison quand tu dis qu’il méritait plus… » Je grimace un peu. En effet, ce genre de mec ne mériterait que le pire. La prison, la castration, et je ne mens pas quand je dis que je l’ai souvent rêvé six pieds sous terre. « J’espère que ça n’aura pas été vain. Si c’est à refaire je recommencerai, et il ne pourra pas dire que je ne l’ai pas prévenu. Mais ça serait mieux pour tout le monde qu’il ne réapparaisse plus. » Je me contente de hocher la tête, esquissant un léger sourire même si ce dernier ne vient pas profondément du coeur. Je suis encore choquée par ce qu’il vient de se passer, et clairement le voir réapparaitre dans ma vie n’est pas une bonne chose parce qu’il fait renaître des cicatrices désagréables. Mais je me force à passer au-dessus, je me donne un coup de pied au cul, il n’est pas question de me laisser abattre. Alors comme pour changer de sujet, je retourne la situation, mettant la lumière sur Neal, et non plus sur moi et mon passé chaotique avec cet idiot. « Je pratique des sports de combat depuis que je suis gamin. J’ai même failli en faire mon métier. Je combattais à haut niveau et puis une blessure récurrente a un peu gâché le truc. J’aurais pu devenir prof, mais je voulais mettre mes compétences au service d’autre chose. Les opportunités ont fait le reste. » Je hoche légèrement la tête pour lui faire comprendre que j’ai entendu sa réponse, mais je ne vois pas vraiment quoi répondre à ça. C’était une question plus ou moins dans le vent. En apprendre un peu plus sur lui est intéressant, mais ça ne m’amène à rien. Juste à combler le blanc qui s’est imposé entre nous. « Tu me trouve toujours aussi inutile ? » Un sourire un peu plus sincère prend place sur mes lèvres et je hausse les épaules sans forcément lui répondre pour le moment. « Si tu l’admets… on va avoir intérêt à pas trainer pour pas risquer d’être coincé par la neige à venir. Des excuses, un merci spontané... ça fait déjà beaucoup. J’ai peur que les éléments se déchainent. » Je ris, naturellement. Il a réussi, par je ne sais par quel miracle, à me faire penser à autre chose et me faire redevenir plus légère. Je secoue la tête, amusée. « Je suis partagée. J’ai jamais vu de neige de ma vie et je serai tentée de te dire que oui, tu es finalement pas si inutile que ça. MAIS… » Je plisse un peu les yeux en le regardant, un peu plus malicieuse qu’il y a quelques minutes lorsque nous étions dehors. J’ai cette force, tel un phoenix, de reprendre du poil de la bête assez facilement. « Je préfère quand même éviter. Les pavés sont déjà un enfer avec ces chaussures, si en plus il neige, tu vas vraiment devoir me porter ! » Je ris, sincèrement, faisant naître entre nous une certaine complicité étonnante. Dire que je ne l’apprécie pas serait mentir, mais elle est tellement étrange sachant qu’il y a encore quinze minutes j’avais envie de lui en retourner une. Je sursaute en entendant mon téléphone sonner. Je décroche et entends la voix de mon chauffeur qui me demande si tout va bien. « Oui oui Arthur, on a fait une halte imprévue mais on arrive. » Je raccroche et me lève de ma chaise en récupérant le petit déjeuner que Neal vient de m’acheter. Nous prenons vite le chemin de la voiture de mon chauffeur pour nous diriger vers le shooting en extérieur.

Tout se passe plutôt bien, sans trop savoir pourquoi je ressens le besoin de poser systématiquement mon regard sur Neal. Nous sommes à la vue de tous, des gens ses sont agglutinés autour du périmètre de sécurité pour regarder, prendre des photos. Tu parles, l’égérie de Vogue qui fait un shooting en extérieur, c’est une aubaine pour les gens qui n’ont pas de vie. Neal est aux aguets, il fait attention à tout ce qui peut se passer autour de moi. Je le trouve tellement beau quand il est concentré, ses sourcils froncés et son regard regardant partout. « Tu peux te changer Cameron, on reprend dans 15 minutes après le raccord maquillage. » Je vais vers l’endroit où l’espace maquillage a été installé. Mais évidemment, pas de coin loge pour me changer. Sauf que là, pas question de me foutre à poil devant tout ce monde. Ils ont cru quoi ? Iris va savoir ce que je pense de tout ça. Je ne suis pas un accessoire ! Je fais signe à Neal d’approcher et il arrive sans broncher. « Tu veux bien tenir ça tendu histoire de me planquer le temps que je me change ? » Je me faufile dans un coin de mur et lui tends un grand tissus qu’il devra juste tenir tendu pour éviter que je me déshabille aux yeux de tous. J’aurai pu demander à d’autres personnes mais c’est lui que je voulais. A croire que l’épisode de tout à l’heure a changé beaucoup de choses. « Et je t’interdis de te rincer l’oeil ! » Je plisse les yeux en le regardant, faussement menaçante.
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MessageSujet: Re: That's foolish (Cameal#3) (#)   That's foolish (Cameal#3) EmptyMer 28 Déc - 18:45

Ce silence de la part de Cameron me perturbe bien plus que je ne le pensais. Moi qui n’ai de cesse d’espérer qu’elle se taise, quand elle ne dit rien je suis perdu. J’exagère un peu, mais c’est déroutant pour moi d’être confronté à cette facette d’elle, une que je n’avais encore jamais vu. Bien sûr elle est humaine et donc vulnérable, cependant la voir rester sous le choc de cette rencontre imprévue me laisse perplexe, et comme un funambule je j’avance prudemment sur le fil de la conversation. Une discussion qui tient plus du monologue que de l’échange alors que Miss Monde reste muette, écoutant simplement ce que j’ai à répondre à ses dernières paroles. Je n’aime pas voir Cameron comme ça, alors j’essaye d’apporter à nouveau un peu de légèreté sous forme de taquinerie. Je souligne le caractère exceptionnel de ses excuses et remerciements, comme quoi elle n’est pas si impolie cette grue ! J’obtiens un petit sourire puis un rire, léger mais sincère et ça déclenche instantanément un rictus de ma part. Cette fois elle ne reste pas silencieuse, elle semble même reprendre pied et retrouver ça répartie. Si elle m’agace au plus haut point quand c’est une vraie peste, je préfère quand elle retrouve son énergie habituelle, cet entre deux où elle pourrait presque être sympa et pas trop énervante. Son aveu à propos de la neige me surprend puis je me souviens que de ce côté là du monde ce n’est pas franchement monnaie courante. Mais la mannequin a raison, vu les chaussures qu’elle porte ça rendrait les choses encore plus compliquées en terme de déplacement, déjà que les pavés sont un calvaires. Je serais bien tenté de lui dire qu’elle aurait dû mettre d’autres chaussures et garder celles-ci seulement pour les essayages et le shooting, mais ce n’est pas mon boulot. Néanmoins j’esquisse un sourire malicieux « Tu veux qu’on passe t’acheter des tong ou des baskets pour remplacer tes échasses ? » dis-je amusé. Je surfe un peu sur la vague étrange qu’a fait naître entre nous cette situation imprévue. Je crois que Cameron avait tout simplement besoin d’être confrontée à mon utilité pour comprendre une bonne fois pour toute que je ne suis pas là pour l’emmerder. Même si ça aussi je sais le faire.
Notre pause petit déjeuner prend fin, il est temps de retourner à la réalité des obligations de Cameron. Son chauffeur nous attend et nous allons directement sur le lieu du shooting prévu en plein air. Ça ne m’arrange pas des masses, certes le périmètre est sécurisé mais je ne m’attendais pas à ce qu’il y ai tant de monde. C’est pas censé être secret ce genre de truc ? Je suis encore plus vigilant que d’habitude, si c’est possible, et je sens qu’après ça je serais vidé de toute énergie. Mon attention est a son maximum, j’observe à la fois le public et l’équipe qui travaille pour le shooting. Ce qui est arrivé en fin de matinée n’y est pas pour rien dans mon regain de zèle. Au final le temps passe pendant  les séquences de photos à proprement parlé, je ne prête même pas attention au thème de celles-ci, je ne m’offre pas le temps de jouer les curieux. Parfois mon regard se pose sur Cameron, comme pour m’assurer qu’elle va bien, par réflexe. Une pause est annoncée et la jeune femme doit repasser par la case maquillage et se changer. Je m’approche d’elle à sa demande, bien que j’avais de toute façon l’intention de ne pas rester loin, au cas où. Mais si elle m’a fait signe d’approcher c’est évidemment pour me demander quelque chose, j’avoue que sur l’instant je m’attends potentiellement à une fantaisie de sa part. Il n’en est rien, sa requête est même très simple, je vais faire office de paravent pour la protéger des regards. Ils n’ont pas prévu de cabine improvisée ? Même moi qui ne suis pas du métier, ça me choque. « Je pense que c’est dans mes cordes. Je devrais arriver à tendre les bras. » répondis-je en prenant carré de tissu pour l’étendre au maximum afin qu’elle puisse se changer tranquillement. Jouant la carte de la fausse menace, Cameron me défend d’en profiter pour la mater. Je lève les yeux et secoue la tête « Parce que tu crois peut-être que j’ai envie de faire des cauchemars ? Je ne suis pas maso. » répliquais-je avec un sourire en coin tout en gardant le regard levé.
Dans mon dos j’entends quelqu’un qui arrive « Excusez moi est-ce que je pourrais voir avec Madm… » je tourne la tête et regarde par dessus mon épaule tout en m’appliquant à bien conserver le tissu tendu « Est-ce que rien du tout, c’est pas le moment. » dis-je avec autorité « Y’a quinze minutes de pause. Vous connaissez ce concept ? Ça veut dire que pendant ce temps vous lui lâchez la grappe, ok ? » le type me regarde avec une pointe de dédain et hausse les épaules, le menton en avant « Bien. ». J’attends qu’il s’éloigne pour reprendre ma position initiale, sur le moment j’en oublie presque que Cameron est en train de se changer, mes yeux frôlent sa silhouette pendant un quart de seconde et je me reprend immédiatement pour relever les yeux « Ils sont chiants tout ces… gens. » dis-je sans trop savoir pour quoi je fais cette remarque à la con, ils font leur boulot. Pour faire la conversation ? Briser un silence qui pourrait être gênant ? Mais pourquoi le serait-il ? Elle termine d’enfiler sa nouvelle tenue, je replie le bout de tissu et le pose sur une chaise qui traine là. J’observe Cameron un instant, peut-être un peu trop longtemps avant de me rendre compte que j’ai comme bugger. « Je suis dans le coin si t’as besoin de quelque chose. » comme d’hab en fait… puisque je ne m’éloigne jamais trop, la fatigue commence déjà à me gagner on dirait.
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MessageSujet: Re: That's foolish (Cameal#3) (#)   That's foolish (Cameal#3) EmptyMer 28 Déc - 23:37

Je tente de me concentrer, au maximum en tout cas, parce que ce n’est pas un exercice facile avec tout ce monde autour de nous. Je reste focalisée sur mes objectifs, mon boulot, même si j’entends à droite à gauche mon prénom. Mon regard posé sur le photographe, je bouge en fonction de ce qu’il me demande et reste focalisée sur lui. De temps à autre je regarde Neal plus loin pour me rassurer. Enfin vient la pause et je fais signe à mon garde du corps de me rejoindre pour m’aider à me changer. « Je pense que c’est dans mes cordes. Je devrais arriver à tendre les bras. » Je le laisse faire, et effectivement il s’en sort pas mal. Mais ce n’était pas grand chose non plus. Enfin il a plutôt intérêt de ne pas lâcher non plus sinon c’est à poil devant tout le monde, merci bien ! Je lui lance une petite pique pour ne pas qu’il me reluque, même si l’idée n’est pas si désagréable que ça a bien y penser. « Parce que tu crois peut-être que j’ai envie de faire des cauchemars ? Je ne suis pas maso. » je lève les yeux au ciel. « Pitié, tu restes un mec, et tous les mecs ne pensent qu’à ça, ne me fais pas croire que tu fais exception à la règle ! » Je suis devenue féministe par la force des choses, et j’ai tendance à appuyer sur les clichés en ce qui concerne les hommes et le sexe, ça me fait rire, et ça les met hors d’eux en général.

Un assistant arrive derrière Neal pour visiblement venir me faire chier, mais mon bodyguard le voit d’un autre oeil. « Est-ce que rien du tout, c’est pas le moment. » dis-je avec autorité « Y’a quinze minutes de pause. Vous connaissez ce concept ? Ça veut dire que pendant ce temps vous lui lâchez la grappe, ok ? » J’en profite qu’il ait la tête tournée pour sourire, et je me retiens même de rire. Je le trouve vraiment trop sexy quand il s’énerve, et d’autant plus lorsque c’est pour me protéger ou me défendre. « Ils sont chiants tout ces… gens. » Je hausse les épaules en finissant de m’habiller. « C’est le métier qui veut ça… » Une fois fini de m’habiller, je lui fais signe qu’il peut se détendre. Je ne le remercie que d’un micro sourire, je ne voudrais pas qu’il s’habitue à trop de marques de politesse ou de courtoisie. Je sens son regard sur moi mais j’essaie de ne pas m’attarder dessus. « Je suis dans le coin si t’as besoin de quelque chose. » Je relève les yeux et croise son regard, sentant comme une décharge électrique dans tout mon corps. Je n’avais jamais ressenti ça avant aujourd’hui. « Ouais, j’te dis si j’ai besoin. Merci. » Il est sorti tout seul celui-là. Merde. Il me ferait devenir polie cet abruti. Je le laisse s’éloigner et garde mon regard sur lui, et je ne fais pas attention que je reste un peu trop longtemps comme ça à regarder sa silhouette, ses fesses moulées dans son jean brut. Un soupir et je reprends du poil de la bête pour aller faire les retouches maquillage, et terminer ce shooting et cette journée éreintante. Une bonne nuit de sommeil par là dessus, et on repart sur une nouvelle journée de boulot dès demain. Journée riche en émotions, et c’est rien de le dire…
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