If it was raining, you would yell at the sun. - Emelína.

Emelína Gardner

just across the Milky-Way

les informations en vrac

Elle se sert de sa pochette d'ordinateur portable comme sac à main, pour avoir toujours son ustensile de boulot avec elle. Bon bien entendu, le cuir reste un bel objet de mode! › Elle a son compagnon de route, un chien de race Hokkaido qui la suit dans tous ses voyages. › Et comme vous l'aurez certainement devinés, elle adore faire des escales dans différents endroits. › La nature est un élément essentiel pour qu'elle puisse se ressourcer. › Elle dort avec ses chaussettes à moumoute, parce qu'elle est une grande frileuse. Et puis quoi, ça fait un moment qu'elle est célibataire, faut bien se réchauffer comme on peut bon dieu ! › Trois hommes ont abusés d'elle pendant une soirée bien trop arrosées. › Malgré ce sentiment de honte, il lui arrive d'aller encore faire la fête, mais elle déteste l'alcool et n'en consomme plus une seule goutte. › Elle vit dans une maison assez petite, bien qu'elle en ai les moyens, elle n'aime pas être seule dans de trop grande pièce. Trop d'insécurité. › Elle apprécie beaucoup les html, les bases de données, les arobases et tout ce qui a un lien avec l'informatique.  › Elle n'aime cependant pas jouer sur pc... › Elle a déjà piraté, et n'a prit aucun plaisir à le faire. › Elle a la grimace facile et est obligée de jouer de l'anti-ride pour dissimuler les traces qui se forme sur son visage. Pffff. › Elle petit déjeune que du salé, rien de meilleur qu'une bonne omelette pour débuter la journée. Et à 5h pétante ! › Ses clients sont rois, à quelques conditions : Pas de pieds sur la table basse, que du café à proposer, et une distance de "sécurité" qu'elle fait comprendre très discrètement et respectueusement. › Elle a perdu toute notion de drague depuis sa dernière mauvaise aventure. › Elle est à Island Bay depuis bientôt 5 ans. › Phobique des poupées depuis qu'elle vu le film chucky, elle ne supporte pas en voir à proximité d'elle. Alors dite à vos enfants de les ranger au risque de la voir zieuter le poupon toutes les 5 secondes pour voir si il ne souhaite pas lui sauter dessus et l'égorger. › Elle est pourtant une fan incontestable de film d'horreur.  › Elle ne quitte jamais, ou très peu, le collier que sa grand mère lui avait offert avant de la quitter suite à une maladie cardiaque. › Elle ne supporte pas les hommes qui ne se comporte pas en vrai gentleman. › C'est une bombe à retardement. › Sa dernière relation date de 8 mois, et elle n'a durée que deux semaines. › Elle est maladroite, dans ses paroles et dans ses gestes, mais c'est aussi ce qui fait son charme et parfois, elle en joue. Ce qui pause une certaine contradiction à son perfectionnisme, car elle se donne corps et âme pour réaliser les sites web de ses clients. › Malgré sa gentillesse innée, elle cache son manque de confiance derrière un caractère stricte, impulsif et susceptible. › Elle rêve encore de son amour de jeunesse. › Elle culpabilise et regrette parfois d'avoir quitter l'Islande, la seule rattache qu'elle a est son job. › Elle est très ordonnée et plus ou moins maniaque chez elle, mais pas au point d'en être maladif. Elle aime quand les choses sont classés et bien rangés. › Elle ne pratique plus de sport depuis qu'elle passe son temps à travailler, mais avant, elle était une excellente handballeuse. Il lui arrive cependant de faire du footing avec son chien, Koda.   

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>victoria justice ›</pris> emelína gardner

   

l'histoire de ma vie

"You can never foresee the future in the past."

Em’ était encore chez sa grand-mère en Islande, dans la capitale ; Reykjavik. Elle avait décidée d’accompagner granny pour ses derniers jours, dans le pays qui l’avait vu grandir. Elles avaient fait le trajet en bateau au départ de l’Australie car la doyenne voulait voir l’océan de près pour la dernière fois. Un long périple qui a était finalement une belle aventure pour les deux inséparables. S'en suit de très beaux souvenirs qui se sont ancrés dans la mémoire de la jeune demoiselle. Elle avait pu lier une relation très fusionnelle avec cette femme au mental d’acier, une personne vivante, loyale, prête à tout pour la réussite de ses proches. Elle avait cependant consacrée beaucoup de chose pour sa propre fille, en la suivant par ailleurs dans un pays bien trop chaud, à l’opposé du sien. Cela pour y voir grandir sa petite fille. L’un des plus beaux cadeaux que la nature lui a apportée. Elle ne reniait pas toutes ces belles années, bien qu'elle détestait son gendre qui était un mari et père alcoolique, elle avait seulement besoin de se reposer auprès de ses ancêtres et quitter le monde dans la paix la plus totale. La terre de feu et de glace, celle aux lumières dansantes était une terre selon elle, bénit par les dieux. Elle en avait besoin, et Em’ voulait exhausser ses dernières volontés.  

« Granny ! Arrête de me parler de funérailles pendant le repas, tu seras aimable ! » La moue de la grand-mère culpabilisa la jeune femme. Elle hocha la tête de gauche à droite et fit remonter la commissure droite de sa lèvre. Granny avait un sens de l’organisation très développé, et pour la énième fois avait répété les mêmes instructions concernant l’éparpillement des cendres. A savoir qu’il fallait que le vent soit en direction de la mer et que la nuit soit tombée pour avoir toutes les chances de rencontrer une aurore boréale égarée. Que de tradition entre autre. « Tu es un sacré numéro mamie. » Elle l’embrassa sur le front pour lui montrer le respect qu’elle éprouvait à son égard et se leva tout en essuyant sa bouche des possibles restent de rabarbarasulta, une simple confiture de rhubarbe Islandaise que sa grand-mère avait l’habitude de lui servir sur une tartine le matin en plus de son assiette d’œufs brouillés. Un vrai délice.
Elle prit sa pochette d'ordinateur dans la main, de l'autre côté pris le reste de café dans son thermos et expliqua à sa grand-mère qu'elle allait voir Jóann. Son amour d'enfance.  

Il lui avait donné rendez-vous au parc le plus proche, situé entre les deux immeubles qui les séparaient. Sourire jusqu’aux oreilles, elle courra au bras de son amant en culbutant le pc dans le dos de ce dernier. Elle n’avait pas calculée la force de ses mouvements, le café situé dans sa main droite s’éjecta avec la force du choc faisant envoler les pigeons de peur et extorquant un éclat de rire naturel de Jóann. « Tout en délicatesse, princessa. » Elle lui vola un baiser puis posa sa sacoche pour ramasser le thermos qui avait atterrit au pied d’un vieillard posé tranquillement sur un banc. « On ne change pas une équipe qui gagne après tout ! » Elle ne lui laissa pas le temps de répondre et rétorqua en se posant devant lui après avoir ramasser ses dégâts : « Si tu savais comme je suis contente de te voir ! Granny me déprime légèrement… Elle est tellement faible, et elle ne cesse de me parler de sa prochaine mort. C’est pesant. En plus ma mère m’appelle toutes les deux heures pour avoir des nouvelles alors qu’elle n’est même pas venue pour accompagner sa propre mère ! Tu te rends compte qu’elle préfère tenir compagnie à son mari ? » Il posa ses mains froides contre ses joues comme pour l’empêcher de gesticuler. Elle n'avait pas remarqué qu'elle faisait de grands gestes très théâtrales « C’est ton père Em. » Elle se libéra en répondant. « A qui l’dis-tu… ». Il prit sa sacoche et lui fit signe de la suivre. « Allons-y, la séance de ciné va commencer. Éteins ton téléphone, tu pourras être tranquille avec ton cher et tendre. » Les deux tourtereaux se dirigeait vers la sortie du parc en direction du centre de la ville. C'est une Emelína pleine de gaieté qui marchait, faisant virevolter sa sacoche tout en regardant son petit ami avec un regard rempli d'amour.

Cet homme, c’était un peu le prince charmant dont toutes les femmes rêvent un jour avant de s'endormir. Une personne qui vous comprend, vous accepte pour ce que vous êtes. L’amour de jeunesse qui reste à jamais gravé dans un coin du cœur.  

La séance finie, ils sortirent bluffés par la prestation. Un film à couper le souffle avec des effets spéciaux comme elle les aime. « Merci pour cette sortie, tu n’imagines même pas le bien fou que ça me procure ! » Elle l’embrassa avec fougue, comme pour le remercier de sa présence et aussi pour ne pas avoir encore à parler. Elle savait très bien que son débit de parole pouvait parfois être vraiment atroce à supporter. Après cet instant de tendresse, il la raccompagna, posant sa veste sur les épaules de la jeune femme.

Ils arrivèrent au niveau du parc, là où ils se sont retrouvés en début de journée, interpellés par une lumière rougeâtre accompagnés des sons de sirène retentit de l’autre côté en direction de l’immeuble de sa grand-mère, ils étaient d’autant plus amplifiés avec le vent qui soufflait en leurs directions. Elle se raidit, serrant la main de son compagnon de plus en plus fort. Il ne fut que quelques secondes pour qu’Em’ comprenne l’ampleur de l’urgence. Elle lâcha ses affaires et accourut aux portes du camion. L’homme ferma la portière, en annonçant qu’une voisine avait appelé les urgences car une dame d’un certain âge venait de tomber de l’escalier en faisant une crise cardiaque. « Rósa Gudmund? » Elle savait tant bien que mal que c’était-elle… « Mes condoléances... » Ses jambes se bloquèrent faisant tomber ses genoux contre le bitume. Les larmes ne coulèrent pas sur l'instant, son regard était absent. C’est au moment où Jóann s’agenouilla à ses côtés qu’elle se mit à pleurer de tout son être contre son épaule pourtant si accueillante et réconfortante. Elle ne s’était jamais sentie aussi vide qu’à ce moment même. Prononçant en boucle dans sa tête : Ég elska þig amma. (Je t’aime mamie). La voisine de Rósa s’approcha d’elle en douceur, en lui tendant dans sa main un collier que sa grand-mère portait depuis des années.

Elle ne l’aura quitté qu’une dizaine de fois en 5 ans après la mort de sa granny adorée.
 
Après avoir fini ses études en école de webdesigner, elle avait décidé de partir loin de ce pays qui la chagriné de jour en jour. Où qu’elle allait sur ces terres, elle avait ce sentiment de proximité avec sa grand-mère et cela devenait invivable pour se consacrer éperdument à son avenir. Des flashbacks de bons souvenirs, comme de mauvais apparaissaient jours et nuits, contraignant l’imagination et la concentration si précieuse pour sa future clientèle. La séparation avec Jóann fut provisoire, du moins, elle l’espérait au plus profond d’elle. Ce dernier avait pris cet abandon comme une trahison, ne voulant même pas assister à son départ en destination de la Nouvelle Zélande. Island Bay était un petit coin de paradis qu’elle avait déjà visitée quand elle était encore qu’une ado, elle savait qu’elle n’allait pas être perdue car des amitiés s'étaient formés en quelques mois lors de son voyage et avec qui elle avait gardé contacte depuis toutes ces années.

L’arrachement lors du décollage fut terrible, les larmes roulèrent de tristesse, posant un point d’interrogation sur l’avenir du couple si heureux auparavant.  Mais une nouvelle aventure venait de démarrer : Celle d’un avenir, d’un métier sûr, d’un futur fondé à quelques détails près.

Emelína avait pris ses aises dans cette ville enrichissante, elle y avait découvert des endroits sympathiques, et avait trouvée son chez-soi, là où elle avait décidé d’ouvrir sa propre entreprise. Une vraie réussite car son perfectionniste et sa détermination plaisait énormément.
Elle vivait pour son travail et pour les soirées, et c’était sans compter sur ses amies pour la faire sortir le week-end pour profiter des belles lumières, des ambiances euphoriques dans les ruelles animées d’Island Bay et de Wellington.

Un soir ils avaient d’ailleurs décidés de fêter le premier client de cette dernière sur la plage à South Bay. Un endroit à la fois chaleureux et paradoxalement rafraîchissant. C’était sa première expérience de fête sur la plage à danser sur le sable encore chaud de la journée, verre à la main. Ce fut une expérience très humoristique, car le rythme et elle étaient de véritable opposés, ça l’était d’autant plus dans ces conditions où l’alcool coulait à flot, et où la musique prenait le pouvoir sur les mouvements sans pour autant avoir une véritable signification. C’était d’ailleurs l’occasion de faire de nouvelles rencontres pour elle, car malgré les quelques amies qui la faisait sortir, elle ne connaissait personne. Des rires, des pas, et une rencontre au coin du bar. Un homme, plutôt charmant à sa façon. A la fois lourd et maladroit dans ses paroles, ce qui le rendait agréablement attirant. Il fallut que quelques heures de discussion pour que ce dernier lui propose de partir en sa compagnie pour finir leurs conversations dans un endroit plus calme. Elle n’avait pas conscience de tout, faisant confiance tout bêtement au premier inconnu qu’elle croise, et l’ivresse l’avait tout simplement envahie pour réfléchir aux quelconques conséquences. Mais ce dont elle se souvient, c’est de la nuit horrible qu’elle avait passée en compagnie de cette personne et de deux autres types qui se sont jetés sur elle à la première rue sombre passée. Les cris de détresse noyer par la boisson et la main qui l’étouffer légèrement ne s’entendaient pas. Elle n’avait que son reste de conscience pour subir, et pour détester le genre masculin. Salie par une bande de copain à la recherche d’un des péchés capitaux les plus prisés.

Le lendemain, ce fut une toute autre histoire pour Em’. Rongée par la honte, elle se referma comme une huître sur elle-même, déclinant tout appelle, toute sortie et se consacra à son ultime but, son travail.