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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 Do you know what could we see together high?

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MessageSujet: Do you know what could we see together high? (#)   Do you know what could we see together high? EmptySam 24 Déc - 11:58


 

 
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Teeghan et Roy


 

J’ai eu du mal à me lever ce matin : j’ai encore une sale tronche de ma nuit un peu courte. Je suis sorti hier soir, j’ai rencontré une sacrée femme, et j’ai passé une bonne partie de la nuit à scruter les moindres détails de son corps de déesse. La Nouvelle-Zélande me plaît. Définitivement. Mon inspiration est au summum, je crée comme un Dieu dans les livres, comme un artisan de jouet en décembre…
Je viens de me lever et j’assailli déjà mon cerveau de mille idées différentes. Je tente de me recadrer en préparant un café dans ma Bialetti, cette extraordinaire création italienne capable de faire un café majestueux en un rien de temps. Loin de moi l’idée d’acheter une machine automatique… où est le charme ? Surement pas sur le bouton « on/off ». La baie vitrée ouverte, je passe un pied dehors, imprégnant mes poumons de l’air frais de l’été néo-zélandais. Le soleil est incroyablement clair, lumineux et chaleureux, on dirait presque qu’il discute avec la vie dans son ascension tant désirée. J’adore m’imaginer une scène picturale un peu surréaliste comme celle-ci. Un espèce de clin d’œil pour la vie. Perdu dans mes pensées, c’est le sifflement de la cafetière qui me rappelle à l’ordre. J’ouvre mon placard mural pour en prendre une tasse –arborée d’un dessin dégueulasse de coq fier, mais du genre vraiment dégueulasse- et y verse le breuvage amer. Plus c’est corsé, meilleur c’est. C’est comme tout après tout.
 
J’attrape mon ordinateur portable et navigue sur internet à la recherche de quelconque endroit à visiter dans les alentours… que ce soit pour le projet artistique, m’inspirer, me changer d’air ou simplement par curiosité, découvrir est une priorité pour moi. Je suis incapable de resté le cul assis au même endroit chaque jour même heure. Il faut que le challenge soit plus grand et attrayant, qu’il m’excite et me donne envie de foutre mon nez dehors. Je suis loin de m’imaginer une petite vie emprisonnée dans un confort social drogué par une routine à la con. Autant vivre en cage. En parlant de cage, je viens de voir sur le site de la ville d’Island Bay que la fête foraine de Noël bat son plein en centre-ville. J’aime bien l’ambiance de ce genre de rassemblement citadin. Les liens qui lient les gens à propos de Noël sont indestructibles et incroyablement puissants, à tel point qu’il y a comme une paix intemporelle pendant ces périodes festives. La fête foraine en est l’expression la plus flagrante : des manèges, des artisans, des stands de nourriture, des musiciens, des danseurs, des rires et des chants qui se démarquent de la rumeur de la foule. J’adore cette ambiance… Je pense que je vais y aller après le déjeuner.
 
Il est presque quatorze heures et je viens de finir mon repas –pâte carbonara, faites maison, donc excellentes !. Je me fais emmener alors à la fête foraine du centre-ville de Island Bay. A mesure que le véhicule traverse les rues, je découvre une atmosphère apaisante et chaleureuse : Noël approche. Mon chauffeur me dépose devant l’entrée majestueuse de la fête foraine dont le portail géant est recouvert de décorations de Noël en tout genre, je crois même qu’il y a des cannes à sucre véritables entre les barreaux… C’est génial. Je paye mon passage pour le monde féérique de Noël et change d’univers en deux pas.
 
Les stands de nourriture sont blindés de monde : marrons, chocolat, vins, sucrerie… tout ce qu’on aime réunis sur des centaines de mètres carrés. Mon intérêt se porte sur les manèges, disponibles après l’avenue qui porte les parcs d’animation. Je vois la grande roue qui dépasse derrière les arbres. Ouais ça ça me parle ! J’irai voir les artisans et les bonbons après… La grande roue a toujours été un manège qui me plaît : les hauteurs me donnent des frissons, et la vue sur le monde depuis des dizaines de mètres est exceptionnelle. Je pense que c’est un bon moyen pour moi de développer de nouvelles idées pour le projet artistique… Je veux impressionner. Enfin, surtout impressionner Iris pour être honnête. J’approche du guichet et récupère un ticket pour la grande roue. Comment expliquer les cris et les rires stridents des mômes qui ont l’air partagé entre joie sincère et peur profonde ? Magnifique contraste, je me moque presque d’eux et me surprends à sourire bêtement. Ouais j’aime bien les enfants… ils me font voyager.
 
Le guide du manège installe les usagers –moi y compris- dans les nacelles de la grande roue Deux par deux, c’en est presque romantique ce tête à tête pour un tour dans les hauteurs aussi impressionnant. Tantôt peintes en rouge, tantôt peintes en vert, les nacelles n'oublient pas de nous rappeler que nous sommes en période de Noël. Les supports de fer du manège sont dorés et le guichet a été bâti à la manière d’un petit chalet des montagnes. Je m’installe à ma place, après que les autres clients aient rejoins leur nacelle. J’en suis presque excité comme un gosse et à la fois émerveillé... d’autant plus lorsque la personne qui va m’accompagner pour cette mini-aventure monte sur notre petit support en bois tressé. Nom de Dieu c’est une blague… La femme est une magnifique femme brune aux cheveux ondulés que je connais bien : ses yeux en amande tel un chat me sont bien familiers et sa silhouette fine et tonique que me... wow… C’est la fille de mon maître.
 
- Teeghan ?...
 
Je n’ai même pas réfléchi, je la reconnaîtrais entre mille. Je sais que c’est elle, aucun doute là-dessus. Mais bordel ! Tout le monde s’est filé le mot ou j’ai une chance extraordinaire ?

 
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MessageSujet: Re: Do you know what could we see together high? (#)   Do you know what could we see together high? EmptyLun 2 Jan - 17:08

Mon retour à Island Bay est vraiment partagé entre plusieurs sentiments contradictoires. Retrouver ma famille et mes amis est quelque chose d’extraordinaire, mais savoir que ça va durer neuf mois minimum sans que je ne puisse danser, je sais que ce sera difficile. Danser, c’est ma vie, et même si l’important c’est que je puisse danser à nouveau, ça me fait chier quand même. Je dois prendre du temps pour moi, pour essayer de retrouver ma fille, profiter de ce temps pour le passer avec elle, mais bizarrement, j’ai encore peur de ce qui pourrait arriver. Je suis quelqu’un d’optimiste et j’aime la vie comme elle est, avec ses bons et ses mauvais côtés. Ce matin, mes pensées sont ailleurs sans que je ne sache pourquoi. Mon retour dans le coin a bouleversé pas mal de choses en moi, le retour sur les Terres de mon enfance, ma mère, mes anciens amis, et puis cette rencontre avec la jeune basketteuse, son petit ami avec qui j’ai couché sans savoir qu’il était en couple… il faut dire que je n’ai pas de quoi m’ennuyer.

Au sortir de ma douche, je prends le temps de masser mon genou défectueux et me fais couler un café italien. Le seul et unique, le meilleur. Une fois la caféine dans mes veines, je m’habille d’une robe légère de saison, une paire de sandales et je chausse ma plus belle paire de lunettes de soleil. Si ma mère me voyait, elle dirait que j’ai l’air d’une vraie italienne. Je pense que ça me ferait rire. J’aime mes origines, je ne les ai jamais reniées, bien au contraire. Mes premières années en Italie ont été de bons souvenirs, et j’aime y reposer les pieds régulièrement. Ce sont mes racines, et chaque fois que je me rends sur la Terre de ma naissance, c’est une sensation particulière et particulièrement apaisante qui s’empare de moi.

Je passe en plein centre ville, pour me promener, et envoie un sms à Josh pour voir s’il est dispo, pour prendre un café tous les deux. Mon chemin croise finalement le marché de Noël et mon regard s’arrête sur la grande roue. Un truc de gosse. Je sais que les adultes adorent, mais ma mère ayant le vertige, elle nous a toujours empêché ma soeur et moi de monter dans une grande roue, jusqu’à ce que nous soyons adolescentes et en âge de pouvoir aller dans une fête foraine toutes seules. Alors forcément, je voue un culte à ce genre de machine aussi immense que fascinante. Je décile alors d’aller faire un tour. La vue d’Island Bay de tout là haut doit être absolument sublime. Après avoir payé mon ticket, je fais la queue pour monter dans une nacelle. Etant seule, je sais que je vais me retrouver avec des gens, mais je ne suis pas timide, ça m’est égal. Le forain m’indique une nacelle où il reste une place er je grimpe les quelques marches de la structure en acier pour finir par monter dans la nacelle. Je salue l’homme déjà installé sans trop faire attention, puis je passe une main sous ma robe pour ne pas trop la froisser avant de m’asseoir. Ce n’est qu’une fois installée, reposant mon regard sur l’homme face à moi que je comprends que quelque chose de fou est en train de se passer. Je connais cet homme, et pour cause, il a été pendant longtemps une de mes images masculines les plus présentes, après mon père. « Teeghan ?… » Mon sourire s’élargit, mon regard illuminé par une multitude d’étoiles. « Roy ! Mon dieu c’est absolument fou de se retrouver là ! » Je me relève d’un seul coup pour venir le serrer dans mes bras mais la roue se met en route et la nacelle bascule légèrement, me faisant presque tomber sur lui. Je me rattrape de peu et retrouve ma place. « C’est complètement fou, qu’est-ce que tu fais ici ? » Aux dernières nouvelles, Roy était en Allemagne. Alors pourquoi la Nouvelle Zélande, pourquoi Island Bay ?
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MessageSujet: Re: Do you know what could we see together high? (#)   Do you know what could we see together high? EmptyMar 10 Jan - 2:27


 

 
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Teeghan et Roy


 

Je connais Teeghan depuis qu'elle est haute comme trois pommes... Et pour cause, c'est la fille de mon célèbre maître italien, Elia Lorenzini. Toutes les journées que j'ai passé chez lui à apprendre à manier le pinceau comme un Dieu, à lire la beauté du monde et à en extraire les meilleurs idées... elle était à nos côtés, écoutant attentivement et intelligemment chaque mots brillant qui sortaient de la bouche de son incroyable paternel. On a toujours eu une relation très amicale, protectrice dirais-je. Elle était comme la petite sœur passionnée et compréhensive que je n'avais pas. Elia m'a tout donné, l'art, l'intelligence artistique et l'amour d'une famille.

-Roy ! Mon dieu c’est absolument fou de se retrouver là ! C’est complètement fou, qu’est-ce que tu fais ici ?

Elle saute dans mes bras avec un sourire radieux... et la nacelle se met à bouger. Ok le manège est en route. Teeghan tombe presque dans mes bras. Mon Dieu les femmes ! La dernière fois que je l'ai vu c'était il y a quelques années maintenant, elle était une danseuse accomplie, avec une ambition hors du commun et une détermination que personne ne pouvait égaler... Notre rencontre ici à Island Bay n'est peut-être pas anodine... Il y a sa famille en Nouvelle-Zélande, Elia m'en parlait. Il a divorcé de sa femme alors que leur fille était très jeune... La mère s'est installée à Island Bay avec Teeghan, c'est pourquoi elle venait chez son père à Berlin que pendant les vacances... Ce bordel ! Mais tout s'éclaire ! Mon regard perdu et mes recherches intellectuelles ont transformé mon visage qui était presque devenu agressif tant je me posais des questions. C'est en croisant le regard de la magnifique Teeghan que je reviens sur Terre.

- Teeghan c'est incroyable... Jamais j'aurais pensé te croiser ici... même si je savais pertinemment que tu as de la famille en Nouvelle-Zélande...

Je m'arrête un instant. Elia me parle beaucoup de sa fille. Mais quand j'ai quitté Berlin, il ne m'a rien dit à son propos, comme s'il s'était passé quelque chose... ou tout simplement parce qu'il était trop excité à propos de Island Bay, je ne sais pas. Bref, trêve de bavardage ! On dirait une vieille enquête de lycéen.

- Je suis en Nouvelle-Zélande pour le boulot, un immense projet artistique est organisé ici. J'ai accepté immédiatement sur les conseils de ton père. Et toi alors après toutes ces années ? Où en sont tes projets de danse ?

Je la regarde intensément. Elle a toujours cette lueur éclatante dans les yeux, celle d'une femme épanouie et profondément sereine. C'est quelqu'un d'incroyablement gentil et altruiste, et son art rend honneur à sa beauté autant physique qu'intérieure.

 
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MessageSujet: Re: Do you know what could we see together high? (#)   Do you know what could we see together high? EmptyMer 11 Jan - 19:07

Je suis heureuse de retrouver Roy ici, mais je trouve ça absolument dingue. Je n’aurai jamais imaginé qu’il puisse quitter l’Allemagne où il semblait être comme chez lui. Mais comme quoi, il peut y avoir quelqu’un ou quelque chose qui ait réussi à le faire bouger de son petit cocon. Il y a quelques temps que je n’avais pas eu de nouvelles de sa part via mon père. En général quand j’ai mon père au téléphone je lui demande des nouvelles de Roy, c’est devenu comme une habitude. Mais il faut dire u’avec tout le boulot que j’ai eu ces dernières années, je n’ai pas eu le temps non plus d’aller voir mon père en Allemagne, et pas trop le temps non plus de l’appeler. On se donnait des nouvelles via les réseaux sociaux, à peu près, mais tant qu’il n’y avait rien d’important, pas la peine de s’appeler. Je sens le regard de Roy être plus insistant sur moi, pensif mais pas intrusif. Je me demande à quoi il peut bien penser, mais il semble sortir de ses rêveries. « Teeghan c'est incroyable... Jamais j'aurais pensé te croiser ici... même si je savais pertinemment que tu as de la famille en Nouvelle-Zélande… » Je hoche la tête en souriant. « Oui, ma mère vit ici, et ma soeur est dans les parages depuis quelques jours aussi… » Je garde sur mes lèvres ce sourire heureux de retrouver un ancien ami. « Je suis en Nouvelle-Zélande pour le boulot, un immense projet artistique est organisé ici. J'ai accepté immédiatement sur les conseils de ton père. Et toi alors après toutes ces années ? Où en sont tes projets de danse ? » Je continue de le regarder en souriant. Il m’a toujours fasciné, son visage anguleux et fin à la fois, ses yeux puissants et son aura d’artiste. J’ai une affection particulière pour lui, pour ne pas dire attirance d’ailleurs. « C’est génial ça ! Félicitations ! » Je décroise et recroise mes jambes dans l’autre sens et ne le lâche pas des yeux. Je hausse un peu les épaules à sa question avant de lui adresser une petite grimage mignonne. « En stand-bye. » Son regard se fait plus insistant et je réponds à ses questionnements avant même qu’il n’ait posé la question. « Je me suis blessée au genou il y a un mois, je me suis fait opérer et j’ai le droit à neuf mois de convalescence, c’est pour ça que je suis revenue en Nouvelle Zélande, pour profiter un peu de mes amis et ma famille que je n’ai pas vus depuis un moment. » Je retrouve finalement le sourire, parce que même si je ne danse pas pour le moment, ce n’est pas plus mal et ça me permet de profiter un peu de ma vie. « Parle-moi de ce super projet toi ? Enfin… si tu peux en parler bien sûr ! » Je lui souris de plus belle, de toutes mes dents. J’ai toujours été une fille joyeuse et souriante, mon père m’appelait sunshine, ce n’est pas pour rien je suppose.
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MessageSujet: Re: Do you know what could we see together high? (#)   Do you know what could we see together high? EmptyDim 22 Jan - 18:47


 

 
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Teeghan et Roy


 

Teeghan et son sourire ravageur. Teeghan et ses yeux pétillants. Teeghan Teeghan Teeghan… Ce prénom a longtemps résonné dans ma tête. Je faisais presque partie de la famille lorsqu’elle venait chez son père. C’était des moments incroyables.

- C’est génial ça ! Félicitations !

Elle hausse les épaules.

- En stand-bye. Je me suis blessée au genou il y a un mois, je me suis fait opérer et j’ai le droit à neuf mois de convalescence, c’est pour ça que je suis revenue en Nouvelle Zélande, pour profiter un peu de mes amis et ma famille que je n’ai pas vus depuis un moment. Parle-moi de ce super projet toi ? Enfin… si tu peux en parler bien sûr !

Le paysage défile doucement derrière sa moue indécise. Je vois dans son regard une once de regret, mais son tempérament naturellement très positif tire ses traits en une expression unique qui témoigne néanmoins d’un réel bonheur de partager quelques moments sur les terres Néo-Zélandaises. Sa curiosité et sa façon de relativiser ont toujours été des points très puissants pour elle et son entourage.

- Je suis franchement désolée pour ton genou. Je sais que la danse est tout pour toi… As-tu des projets néanmoins ? De mon côté, je travaille avec Vogues et d’autres artistes internationaux sur la Nouvelle-Zélande. Nous devons servir le pays en faisant sortir ses plus belles qualités. Une exposition internationale est à la clé, avec bien entendu toute la publicité qui nous sera faite en tant qu’artiste. Ce projet est immense, et je bosse comme un acharné. C’est nouveau pour moi de peindre de cette manière, d’habitude c’est très sanguin et charnel, avec une pincé de fantaisie ce que je fais. J’ai hâte de découvrir ce nouvel aspect de mon art.

Nous nous regardons un instant. Ses yeux sont des bijoux précieux… Ce regard étincelant et son sourire si communicatif. Je me surprends à sourire bêtement aussi. Elia est un homme extraordinaire, et sa fille l’est tout autant… avec le physique d’une déesse en plus. Je ne sais quoi penser… je ressens comme une attirance spontanée, totalement débridée. Je ne sais pas si le fait de la connaître y est pour quelque chose…

- Dis-moi Teeg…

La grande roue s’arrête soudainement en plein élan. La secousse me projette en avant presque sur Teeghan, me coupant le souffle au passage. Bordel, que se passe-t-il ?

- Madame, monsieur, pour votre sécurité veuillez attacher vos ceintures. Ceci n’est pas un exercice. Nos services de maintenance sont à l’œuvre. Merci.

Je relève ma tête et regarde Teeghan, son visage est en direction du sol, et ses deux bras agrippent la barre de sécurité. Je m’approche d’elle doucement et attrape délicatement son bras, elle se redresse lentement et je l’aide à s’assoir. Elle affiche une grimace partagée entre la surprise et l’amusement. Elle est divinement belle !

- Ca va Teeghan ?

 
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MessageSujet: Re: Do you know what could we see together high? (#)   Do you know what could we see together high? EmptyVen 27 Jan - 14:50

Roy me demande de mes nouvelles et je grimace un peu en lui expliquant ce pourquoi je suis ici, sur les terres qui m’ont vue grandir. Je ne suis pas totalement à l’aise avec cette histoire de convalescence. Danser est comme une seconde nature et ne pouvoir le faire m’empêche d’extérioriser certains sentiments. Mais je n’ai pas le choix, je dois me plier aux recommandations de mon chirurgien si je ne veux pas me voir l’interdiction totale de danser. Je préfère ne pas me laisser happer par des pensées négatives. Etant quelqu’un de toujours souriant et positif, il n’est pas question que je donne une autre image de moi-même, même si cet évènement dans ma vie n’est pas des plus heureux. Je préfère me concentrer sur le bellâtre devant moi et tout ce qu’il a sûrement à me raconter. « Je suis franchement désolée pour ton genou. Je sais que la danse est tout pour toi… As-tu des projets néanmoins ? De mon côté, je travaille avec Vogues et d’autres artistes internationaux sur la Nouvelle-Zélande. Nous devons servir le pays en faisant sortir ses plus belles qualités. Une exposition internationale est à la clé, avec bien entendu toute la publicité qui nous sera faite en tant qu’artiste. Ce projet est immense, et je bosse comme un acharné. C’est nouveau pour moi de peindre de cette manière, d’habitude c’est très sanguin et charnel, avec une pincé de fantaisie ce que je fais. J’ai hâte de découvrir ce nouvel aspect de mon art. » Je bois ses paroles comme le ferait une amoureuse transie, je suis ridicule. Quand je me rends compte de mon comportement, je me reprends en lui souriant largement. « C’est génial, j’ai tellement hâte de voir ça. Mon père devait être fier de toi, que tu aies été choisi pour un projet aussi énorme ! » J’ai toujours adoré la fibre artistique de Roy. Plus jeune, je passais des heures dans leur atelier lorsqu’ils n’y étaient pas. Que ce soit les toiles de mon père, ou celles de Roy, je passais des heures à essayer d’analyser ce qu’ils avaient bien pu vouloir dire, raconter. Ça me fascinait. Je plonge mon regard dans le sien, les secondes défilent et nos yeux restent accrochés, étrangement. Nous étions là à la base pour voir la beauté des paysages avec la hauteur de la roue, mais nous restons là à nous regarder pendant des secondes entières. « Dis-moi Teeg… » JE suis pendue à ses lèvres, attendant de savoir ce qu’il compte me demander, mais je n’ai pas le temps d’entendre la suite que la roue s’arrête d’un coup, propulsant Roy carrément sur moi, ce qui me coupe le souffle un instant. Heureusement, une voix nous rassure et alors que je relève les yeux vers Roy qui se soutient mais qui est toujours au dessus de moi, je sens mon coeur s’accélérer de le sentir aussi proche, nos visages à seulement quelques centimètres. Roy m’aide à retrouver ma place et il en fait autant, avant de me demander si tout va bien. Je lui souris, largement, et hoche la tête. « Oui, plus de peur que de mal. » Je dévie mon regard pour ne pas me sentir rougir, et admire le paysage, mais de mon côté, on ne voit pas grand chose, alors je décide de me lever et m’asseoir près de lui. Le poids n’est pas très bien réparti mais tant pis. « C’est plus joli de ton côté ! » Je tourne la tête pour lui sourire avant de regarder le paysage qui s’offre à nous. Je soupire un peu et me tourne finalement vers lui pour replonger mn regard dans le sien avec une intensité certaine. « Tu voulais me demander quelque chose ? » Mon regard bifurque étrangement sur sa bouche mais je me ravise très vite.
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MessageSujet: Re: Do you know what could we see together high? (#)   Do you know what could we see together high? EmptyDim 29 Jan - 17:36


 

 
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Teeghan et Roy


 

Teeghan hoche la tête dans un mouvement furtif avant de se repositionner à sa place.

- Oui, plus de peur que de mal.
- Je suis rassuré alors.

Teeghan est quasiment comme ma sœur, il est impossible qui lui arrive quoique ce soit… Elia est presque ma famille, je lui dois de protéger les siens quand je le peux. Elle fuit mon regard en observant le paysage, un peu timide. Je me concentre alors sur le sol ; on est au plus haut, bloqué. Bordel quel cliché, j’en ris presque. Teeghan se lève soudainement pour s’installer à mes côtés. Ses courbes fines et musclées me font de l’œil un instant, mais je dévie mon regard sur son visage avenant et reposé.

- C’est plus joli de ton côté !

J’ose un petit rire amusé. Son sourire radieux illumine son visage alors qu’elle fait glisser ses yeux sur le paysage vert et dense de la Nouvelle-Zélande. Elle semble hypnotisée par la beauté de la vue. Je me demande ce qu’elle devient du côté de sa vie personnelle… Vraiment Elia ne m’a pas touché mot depuis un moment à propos d’elle. Je le connais assez pudique sur sa vie privée, mais depuis… Teeghan se tourne vers moi et plonge ses yeux en amande dans mon regard attendri.

- Tu voulais me demander quelque chose ?

Je lui souris largement, comme pour lui communiquer ma sympathie la plus sincère. Je suis heureux de la retrouver ici, c’est presque comme si j’étais à la maison. Décidément, la Nouvelle-Zélande n’est pas un passage anodin, tout ici est fait pour que mon inspiration soit stimulée à son maximum potentiel. Je suis heureux.

- Simplement savoir comment ça se déroule dans ta vie privée ? Et si tu as des moments dans les jours qui arrivent pour me faire visiter des coins que tu connais bien. Tu as vécu ici, tu dois avoir des endroits secrets pleins d’inspiration pour mon projet…

Je lui adresse un clin d’œil charmeur. Je ne veux pas acheter ses « services », elle me connait bien. J’espère simplement qu’elle va accepter de me livrer quelques secrets de la Nouvelle-Zélande, et passer du temps avec moi, ça me fera un bien fou.

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MessageSujet: Re: Do you know what could we see together high? (#)   Do you know what could we see together high? EmptyLun 30 Jan - 22:33

Je peux sentir le regard de Roy sur moi, et c’est quelque chose de plutôt agréable. Très agréable même. Depuis que je suis adolescente, je vois cet homme évoluer sous le regard bienveillant de mon père. Il m’est apparu parfois comme un grand frère, parfois comme un fantasme qui a hanté mes nuits pendant plusieurs années. Il n’est même arrivé au lycée de faire croire qu’il était mon petit ami et qu’on vivait ensemble une histoire passionnée et cachée de tous. Quelle idiote quand j’y repense. Un petit sourire fend mes lèvres alors que je garde mon regard posé sur les couleurs de la Nouvelle Zélande qui s’offrent à nous alors que nous sommes bloqués dans cette nacelle.
Je laisse passer quelques minutes à regarder le paysage avant de tourner mon visage et reposer mes yeux sur le bellâtre. Je lui demande soudainement ce qu’il comptait me demander tout à l’heure avant que nous soyons surpris par la nacelle qui se bloque. Son sourire appelle le mien, attendant qu’il ne me réponde. « Simplement savoir comment ça se déroule dans ta vie privée ? Et si tu as des moments dans les jours qui arrivent pour me faire visiter des coins que tu connais bien. Tu as vécu ici, tu dois avoir des endroits secrets pleins d’inspiration pour mon projet… » J’écarquille un peu les yeux à sa première question, amusée, large sourire sur mes lèvres. Le clin d’oeil charmeur qu’il m’adresse à la fin de sa demande me fait frémir et je dois me contrôler pour ne pas voir mes bras se recouvrir de frissons. Ok, on se calme ma vieille. Ce mes est juste ton fantasme d’adolescente, tu as grandit depuis. On. Se. Calme. Je me racle un peu la gorge avant de me mordille la lèvre inférieure. « Hum, disons que c’est compliqué. Je n’ai personne, enfin je ne vis pas de belle et torride histoire d’amour. Que des amourettes de passage. » Je ne sais pas si je dois lui parler de ma fille, et du père de cette dernière. C’est sans doute un peu tôt alors je me ravise. Et puis, il est peut-être déjà au courant, après tout, mon père est grand-père, même s’il n’a jamais rencontré sa petite-fille. « Et je suis plutôt libre dans les jours qui suivent. En ce moment je mets en application mes années d’études en kinésithérapie, au service d’une équipe de basket féminine. C’est sympa, ça change. Mais les entraînements ne sont que 3 fois par semaine, et les matchs le samedi. Sinon, je suis dispo ! » Je lui souris de plus belle et bats un peu des cils. « La Nouvelle Zélande à pas mal changé depuis que je suis partie, mais il y a encore des coins magiques à visiter, et je serai ravie de t’y emmener ! » Je me ferai un plaisir de passer du temps avec lui, depuis le temps que je ne l’ai pas vu, ce serait le moment de se raconter tout un tas de choses. « Et toi alors ? Quelqu’un dans ta vie ? » Il a été intrusif, à moi de lui rendre la pareille !
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MessageSujet: Re: Do you know what could we see together high? (#)   Do you know what could we see together high? EmptyDim 5 Fév - 8:34


 

 
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Teeghan et Roy


 

Le regard pétillant de Teeghan me rappelle immanquablement mon adolescence en compagnie de son père lorsqu’il me partageait les secrets de la peinture. La curiosité qui nous habitait alors que l’on avait les yeux embués d’images incroyables était comme un soleil ardent qui dévorait tout sur son passage en laissant derrière lui un sillage poétique et satisfaisant. Je me souviens également de sa sœur Brooke, qui nous accompagnait dans ce voyage intrépide… nous avions l’air de trois disciples grecque en apprentissage. Les souvenirs qui me hantent aujourd’hui me font presque regretter avec douceur vicieuse l’innocence et la soif de savoir qui nous possédaient en toute légitimité. Toutes les questions, toutes les hésitations, tous les dérapages étaient permis si s’en suivaient une rage de vaincre et une curiosité sans fond. L’enfance est une période de richesse infinie, le cœur comme la tête se forgent, gobant littéralement toute la substance immatérielle qui permettra de bâtir l’empire gigantesque de nos personnalités et de nos talents.

- Hum, disons que c’est compliqué. Je n’ai personne, enfin je ne vis pas de belle et torride histoire d’amour. Que des amourettes de passage.  Et je suis plutôt libre dans les jours qui suivent. En ce moment je mets en application mes années d’études en kinésithérapie, au service d’une équipe de basket féminine. C’est sympa, ça change. Mais les entraînements ne sont que 3 fois par semaine, et les matchs le samedi. Sinon, je suis dispo ! La Nouvelle Zélande à pas mal changé depuis que je suis partie, mais il y a encore des coins magiques à visiter, et je serai ravie de t’y emmener !

Ça me fait bizarre… après tous les moments passés avec elle dans sa famille, j’ai l’impression d’organiser à nouveau une semaine de vacances inédites avec les siens… Je me sens idiot, presque timide tant je regrette cette période de douceurs et de découvertes. Concentré sur les effluves de notre passé, je n’écoute ses dires qu’à demi-mot. Je suis immanquablement un abruti de première catégorie.

- Oh… et ta fille va bien ? Elia m’a parlé d’une petite princesse…

Je me sens un peu intrusif, mais cette question me vient à l’esprit alors que j’observe secrètement des enfants hurler en contre-bas, implorant leurs parents bloqués dans les nacelles… La vision est cruelle, presque déchirante, mais j’en retiens que les petites mains et les joues roses qui font le bonheur de n’importe quels mère et père. La savoir mère me remplit de joie pour elle, je rêve secrètement de paternité également, mais comme beaucoup de mes souhaits, celui-ci dort paisiblement dans les méandres de mes ambitions, se nichant parmi mon rêve d’architecture et de professorat. Devenir un maître aussi talentueux que le père de la magnifique femme face à moi me paraît être un vœu des plus arrivistes et présomptueux mais soit, l’aspiration profonde pour quelque chose permet d’avancer. Pourquoi ne pas également gérer une galerie ou une rubrique d’art dans un grand magazine… Tout est possible.

- Pour ton projet professionnel, bravo à toi, tu rebondis si bien ! Masser une équipe féminine de basket, si tu savais la chance que tu as.

J’ose un rire, m’imaginant sans aucune pudeur la jolie jeune femme exercer ses fonctions médicales avec douceur sur les corps musclés d’athlètes épuisées. Je me ravise aussitôt, taisant quelque peu ma concupiscence envahissante en esquissant un sourire. Je suis irrécupérable, mais Teeghan me connait, elle ne m’en voudra pas. J’ai toujours trouvé chez elle ce pouvoir charismatique lui étant propre… le sang italien y étant pour quelque chose. Sa peau bronzée et ses cheveux foncés, typiques des pays du sud, me font littéralement fondre… tout autant que son naturel optimisme et sa détermination à réussir tout ce qu’elle décide d’entreprendre.

- Merci infiniment pour ton aide qui me sera précieuse. J’ai besoin que ça vienne de toi pour que je puisse exprimer plus encore via la peinture. Les souvenirs et la vie de l’artiste jouent beaucoup dans l’expression de ce qu’il voit. Enfin… selon moi.

La confiance que je lui accorde et sa proximité avec l’art que son père lui a offert me permet de parler de mon métier librement sans me sentir incompris ou dogmatique… voir pédant, ce qui serait un échec personnel car je veux absolument tout, sauf avoir l’air prétentieux aux yeux des autres.

- Et toi alors ? Quelqu’un dans ta vie ?
- Non pas pour le moment, je suis libre comme l’air et j’ai l’impression d’aimer ça. J’ai revu Iris il n’y a pas longtemps. Tu te souviens je t’en parlais ? C’était ma grande amie du lycée.

Je ne sais pas pourquoi j’ai lié Iris à la question, mais la chose est faite. Je préfère en rester là à son propos et rêve que Teeghan n’ait retenu que la première partie de ma réponse… qui me paraît plus intéressante actuellement.

- Madame, monsieur, notre dispositif de sécurité a été déployé, l’attraction reprend du service dans quelques instants, merci de votre patience, et bon divertissement !

Je regrette secrètement que le manège reparte. J’aurais aimé rester perché un moment dans les hauteurs, symbole incroyable du rêve, loin du brouhaha de la réalité ici basse.

Merci!:
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MessageSujet: Re: Do you know what could we see together high? (#)   Do you know what could we see together high? EmptySam 11 Fév - 9:14

La question de Roy m’amuse plus qu’autre chose. S’il avait été un ami de ma mère, elle aurait eu plus de facilités à lui dire combien j’avais du mal à me poser, sans doute à cause de mon boulot et de mes déplacements incessants. Mon père lui, ne sait pas grand chose. Alors ce n’est pas étonnant que le bellâtre soit obligé de poser la question pour avoir ce renseignement. Dans un sourire à la fois amusé et presque un peu gêné, je lui réponds que non, je n’ai personne dans ma vie. Mais j’enchaîne bien vite sur ma liberté et l’envie de répondre à sa requête, celle de lui faire visiter la ville. A mesure que je lui réponds je pense déjà à tout un tas d’endroits géniaux qui pourraient lui faire plaisir et même peut-être lui donner des idées pour son art. Je vois le sourire du beau brun et ça me rappelle tous ces moments que je passais à l’observer, tapie dans l’ombre sans qu’il ne remarque ma présence. Ou peut-être qu’il savait que j’étais là mais faisait comme si je ne l’étais pas. « Oh… et ta fille va bien ? Elia m’a parlé d’une petite princesse… » Ok alors comment me faire perdre mon sourire en une fraction de seconde. Je me pince les lèvres et tourne rapidement la tête en direction de l’extérieur pour éviter de trop montrer les émotions qui montent à mes yeux bien plus vite que je ne le voudrais. « Elle… elle va bien. Enfin je crois. » Je me mords la joue en m’entendant dire cette phrase et je m’en veux, je m’en veux tellement de ne même pas être capable de savoir si ma fille va réellement bien. Si elle a déjà eu la varicelle ou si ses dents poussent correctement. Je ne sais pas avec quoi elle s’endort, si même elle a besoin de sucer son pouce ou quelle est sa berceuse préférée. Je ne sais pas si elle aime le bain ou si elle rechigne pour y aller. Je ne sais rien, je ne connais que son visage, et encore, il change tellement vite. Heureusement pour moi Roy ne cherche pas plus loin, il a sûrement dû comprendre que ce n’était pas le sujet le plus facile pour moi. Au lieu de ça il reprend la parole. « Pour ton projet professionnel, bravo à toi, tu rebondis si bien ! Masser une équipe féminine de basket, si tu savais la chance que tu as. » Je laisse un petit rire échapper et m’amuse de sa réponse. Il arrive à me faire changer d’émotion en une fraction de seconde, bravo. « Il paraît oui ! Enfin, ce n’est que provisoire ! Quand mon genou ira mieux et que je pourrai reprendre la danse, je ne vais pas rester là à masser des genoux et des chevilles blessées. » Je souris d’avantage. Il est facile de parler de passion avec Roy, je sais que pour ce point, on se comprend mieux que quiconque. « Merci infiniment pour ton aide qui me sera précieuse. J’ai besoin que ça vienne de toi pour que je puisse exprimer plus encore via la peinture. Les souvenirs et la vie de l’artiste jouent beaucoup dans l’expression de ce qu’il voit. Enfin… selon moi. » Je plonge mon regard dans le bleu de ses yeux et sens mon coeur s’emballer légèrement. Il a toujours eu ce pouvoir assez étrange sur moi. Je n’ai jamais su trop comment le considérer. Petite il était comme l’ombre de mon père, il est devenu comme une sorte de frère qu’on admire, et plus tard quand les hormones s’en sont mêlées il est devenu une attirance, l’homme parfait en somme. Aujourd’hui, je ne sais plus vraiment où me situer, il est comme un mélange des trois. Je me risque à poser la question qui me renseignera sur sa vie sentimentale. « Non pas pour le moment, je suis libre comme l’air et j’ai l’impression d’aimer ça. J’ai revu Iris il n’y a pas longtemps. Tu te souviens je t’en parlais ? C’était ma grande amie du lycée. » Je hoche la tête en souriant. « Oui je m’en souviens, vous étiez assez… proches, tous les deux, de ce que je me souviens. » Je lui adresse un sourire complice. « Comment se sont passées vos retrouvailles ? » Je joue l’inquisitrice, je suis curieuse d’en savoir plus. Après tout, même si je peux ressentir encore aujourd’hui une certaine attirance pour cet homme, la réciproque n’est pas nécessairement véridique. Dans les haut-parleurs on entend une voix nous dire que nous serons bientôt libres. « Il y a un endroit vraiment mignon à visiter tout près d’ici. Si tu… si tu n’as rien prévu après qu’on soit descendus, je pourrai t’y emmener ? » J’ai du mal à m’imaginer le laisser partir aussi vite.
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MessageSujet: Re: Do you know what could we see together high? (#)   Do you know what could we see together high? EmptySam 4 Mar - 7:36


 

 
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Teeghan et Roy


 

- Comment se sont passées vos retrouvailles ?

D’une manière aussi surprenante que les nôtre… et cela ne va pas sans me ravir. Par ailleurs, j’ai longuement réfléchi à ce qu’était pour moi le bien-être ; la liberté. La spontanéité des choses, la surprise et la découverte en étant pour au moins quatre-vingt pourcent la raison de sa beauté et sa couleur si vivifiante. Mais je dois avouer que les sentiments qui s’en suivent excitent l’esprit dans une stimulation rare. L’inspiration y naît avec un goût fort et inoubliable, de même que les souvenirs se délectent d’enregistrer les moindres détails.

- Très bien, je suis tombé sur elle dans le plus grand des hasards… et avec toute la surprise du monde nous nous sommes retrouvés dans le cadre du travail puisque elle est la rédactrice en chef du magazine Vogues NZ, et qu’elle fait partie des organisateurs du projet artistique pour lequel je suis ici. Incroyable…

En prononçant ces mots, je réalise à quel point le chemin que nous avons parcourus depuis nos années lycées de rebelles en manque de reconnaissance est immensément impressionnant. De simples rêveurs, nous sommes des adultes accomplis dans leur mission personnelle.
Lorsque le manège repart, Teeghan se tourne vers moi pour m’adresser un sourire élégant comme seule elle en a le secret.

- Il y a un endroit vraiment mignon à visiter tout près d’ici. Si tu… si tu n’as rien prévu après qu’on soit descendus, je pourrai t’y emmener ?

Ses yeux de biche m’observent, je sens mon corps frémir un moment. C’est une magnifique femme, et je ressens comme une légère gêne suite à sa proposition. Je tente de réprimer le semblant d’excitation qui m’anime cependant, partagé entre le goût de la découverte et l’attirance physique qui naît entre nous sans que je ne sache comment. Connaître son paternel et le considérer comme mon propre père me bloque peut-être quelque peu… quoique jamais je n’aurais pensé être simplement entiché de la fille de l’homme qui m’impressionne le plus sur cette Terre. Ce serait trop prétentieux… Mais je ne peux décemment pas refuser l'offre.

- Avec plaisir, je prends tout ce qui peut m’inspirer.

Je lui souris tendrement en me mordant la lèvre inférieure. Je viens malgré moi de penser au double sens de ma phrase. J’ai l’air d’un vrai con, impossible à contrôler, et dont les phéromones sont aussi entêtantes et dominatrices que le sourire ravageur de la belle face à moi.

- D’ailleurs, si tu veux que je te fasse également voir certaines de mes peintures, c’est avec plaisir.

J’ai bien envie de peindre sa peau pour la remercier… Sans que je laisse voler mon imagination salace pour autant. Même si j’ai l’impression de me laisser happer par son charme.
Le petit tour se termine dans une dernière accélération et les nacelles s’enchaînent sur le pont de débarquement. Lorsque vient à la nôtre de se poser sur la passerelle en fer gris, je soupir de soulagement quant à la suite des événements : une nouvelle aventure va commencer, et je suis heureux que Teeghan en soit mon co-pilote. Le fait qu’elle soit la fille de mon maître peintre me rassure et me conforte dans ma position d’artiste ici. Je me sens comme protégé, impossible à dévier de mon chemin.

Merci!:
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MessageSujet: Re: Do you know what could we see together high? (#)   Do you know what could we see together high? EmptyDim 5 Mar - 22:47

Je m’intéresse à lui, à son parcours, à ce qu’il devient et surtout ce qu’il est venu faire ici. Il me parle alors de cette femme qu’il connaît depuis très longtemps. Je continue de lui poser des questions, sûrement parce que j’aime le regarder et l’écouter parler. Sa mâchoire carrée se mouvant au rythme des mots, ses yeux bleus azur qui oscillent sur mon visage, cette esquisse de sourire à la suite de certains mots. Cet homme est beau, incroyablement beau. « Très bien, je suis tombé sur elle dans le plus grand des hasards… et avec toute la surprise du monde nous nous sommes retrouvés dans le cadre du travail puisque elle est la rédactrice en chef du magazine Vogues NZ, et qu’elle fait partie des organisateurs du projet artistique pour lequel je suis ici. Incroyable… » Ah ouais, donc le destin les a rapprochés à ce point là. C’est assez dingue quand on y pense, c’est beau même. Je ne sais pas ce qu’il adviendra de leurs retrouvailles et de leur histoire, mais j’ai hâte qu’il me raconte, d’ici quelques semaines ou quelques mois. Qui sait, peut-être que cette femme est l’amour de sa vie ? « C’est incroyable, comme tu dis ! » Je lui souris de plus belle et lui propose finalement de l’emmener dans un endroit magnifique que je connais sur la côte. « Avec plaisir, je prends tout ce qui peut m’inspirer. » Mon sourire s’élargit, imaginant déjà les toiles du bellâtre se remplir d’une multitude de couleurs et de textures, simplement grâce à la visite que je suis en mesure de lui offrir. « D’ailleurs, si tu veux que je te fasse également voir certaines de mes peintures, c’est avec plaisir. » Mes yeux s’illuminent d’un seul coup et le sourire sur mes lèvres s’étire à l’idée même de pouvoir voir certaines de ses toiles. « Vraiment ? » Il me sourit et hoche la tête pour me signifier que j’ai bien entendu ce qu’il vient de me proposer. Je me mords la lèvre inférieure tout en souriant et hoche à mon tour vivement la tête positivement. « Ce serait un honneur de pouvoir voir ton travail ! » Depuis le temps, j’imagine que son talent s’est encore affiné, ce n’est pas rien d’être contacté par le plus grand magazine de mode.

Nous touchons terre et je fais signe à Roy de me suivre. Après avoir emprunté un Uber et nous être rendus sur la côte, nous parcourons côte à côté une partie de côte sauvage que peu de personnes connaît. « Tu te sens de grimper un peu ? » Pas de faire de l’escalade, mais presque, si on arrive à monter un rocher haut de deux mètres, on aura une vue panoramique sur l’horizon et la mer qui se fond avec le ciel. Roy me donne son aval et je lui fais signe de me suivre. Accrochant mes doigts aux pierres, et mes pieds du mieux que je peux pour grimper, je ne fais pas nécessairement attention au fait que je sois habillée d’une simple robe et que Roy risque d’avoir une vue imprenable sur mes dessous si un coup de vent soulève ma robe, ou s’il tarde un peu trop à grimper à ma suite. Une fois en haut, je ne remarque pas que je me suis un peu égratignée le genou, trop subjuguée par la vue qui s’offre à nous. Roy arrive près de moi et sans trop réfléchir je viens prendre sa main, naturellement, pour que nous puissions apprécier ensemble le spectacle qui s’offre à nous. « Oh regarde ! Y’a un banc de dauphins ! » Je tends le bras, index pointé, lui montrant une petite tâche noire qui évolue avec quelques éclats d’eau, en contrebas.
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MessageSujet: Re: Do you know what could we see together high? (#)   Do you know what could we see together high? EmptyMar 7 Mar - 23:51


 

 
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Teeghan et Roy


 

Hors de la fête foraine qui bats son plein malgré la fin d'après midi qui enveloppe l'atmosphère de ses rayons orangés annonciateurs d'un début de soirée chaud, nous nous rendons sur le parking de l'événement. Teeghan me fait signe de la suivre et nous rejoignons un Uber garé sur le parvis. Elle accoste le chauffeur sans ménagement avant d'ouvrir les portières rapidement, m'adressant un clin d’œil suggestif, comme pour me dire d'un air fier "let's go". Nous nous jetons lourdement sur les sièges en cuir de la voiture et elle annonce au conducteur sa destination avec une pointe d'excitation absolument adorable dans la voix. J'ai hâte de voir ce qu'elle me prépare... autant son père n'a jamais eu ce goût de l'aventure spontanée, autant Teeghan est une véritable globe-trotteuse. Après une dizaine de minute à rouler, nous voilà sur le sol rocailleux de la côte néo-zélandaise dont la brise chaleureuse de cette fin de journée qui attend sagement que sa relève nocturne prenne le relais, mouvant ses tons chauds vers la fraîcheur et l'infinité du bleu de la nuit, nous caresse la peau. Le léger vent qui couche l'herbe sur des kilomètres court entre les roches marrons de la plaines qui vient terminer son chemin dans les bras de l'océan calme et discipliné, comme un père attentionné. L'image charnelle du paysage est aussi magique qu'est ce moment privilégié que j'ai la chance de m'offrir en compagnie de la fille de mon maître peintre. Je n'ai pas revu Teeghan depuis un bail, et déjà elle me submerge d'images incroyables.

- Tu te sens de grimper un peu ?
- Je me sens de tout faire avec toi! Rien est impossible.

Elle me sourit de satisfaction avant de se jeter sur un amas de rochers imposants, s'élevant sur presque trois mètres de haut. Les nombreuses prises disponibles dues à l'irrégularité du minérale creusé par le vent annonce la montée vers le sommet comme un jeu d'enfant. Elle empoigne les premières roches avec force pour hisser son corps musclé. Je suis impressionné par sa prestation... Mon Dieu ce corps athlétique... A mesure qu'elle escalade la pierre, sa robe légère danse au grès du vent dans une folie incontrôlable, et mes yeux sont malgré moi rivés sur les pans mouvant du jupon. Je n'ai pas le temps de détourner mon regard quasi-pervers -je m'en excuserai plus tard- que la brise légère répond à mes attentes en me dévoilant une partie des sous-vêtements suggestifs de Teeghan. Cette culotte en dentelle bleu azur est d'une beauté incroyable et tout me paraît soudain beaucoup plus fade comparé à ce morceau de tissus divin. Non non non... Teeghan... Je me recadre tant bien que mal en commençant à grimper à mon tour sur la roche, dégageant définitivement mon regard du corps magnifique de Teeghan. Putain on dirait un gamin de quinze ans! Merde! Elle se dresse alors, attentive et impressionnée par la vue qui paraît incroyable. Je me dépêche d'escalader et dans un dernier élan énergique je viens me relever près de Teeghan. La vue panoramique est d'une infinie beauté. La plaine verte contraste avec le sable chaud de la plage qui se jette sur les remous de l'eau salée bleu cyan. Personne ne dira que la Nouvelle-Zélande est inintéressante, dénuée de beauté naturelle, ou encore banale. Cette image de tous ces mondes si différents qui se rencontrent sous le soleil commun pour une énième conversation incroyable entre toutes les couleurs les plus vivifiantes de la Terre me donne des frissons. L'océan est porteur de la vie, du cris des matières, de la danse des êtres vivants et de la vitalité du voyages des espèces. Teeghan prend ma main machinalement, comme emportée par la beauté des lieux... et perdu dans mes pensées, elle me tire doucement de mes rêves en tendant l'index vers l'océan.

- Oh regarde ! Y’a un banc de dauphins !

Je ne pipe mot tant le spectacle est magnifique. Les créatures marines sautent hors de l'eau comme pour saluer leurs camarades terrestres, et replongent dans l'immensité bleutée pour y présenter une chorégraphie dont seuls eux ont les secrets du savoir-faire. Je me tourne vers Teeghan dont les yeux noisettes semblent être injectés d'or tant ils brillent sous ce soleil crépusculaire. Son sourire me ravive d'une joie incroyable... elle est divinement belle, et je la vois comme un cadeau délicieux tombé du ciel. Jamais je n'aurais pensé me retrouver là avec elle... Encore moins quand je repense à l'époque où elle me regardait peindre de ses yeux naïfs de jeune fille curieuse et avide de découverte. Comment est-ce possible... après tout ce temps. Elle est devenue magnifique, a réussi sa vie comme personne, et cette aura éclatante qui l'enveloppe, cette positivité qui l'anime, ce combat constant pour ses rêves... Je suis complètement sous le charme de cette femme aux racines identiques aux miennes... et je suis désespérément irrécupérable, mais l'amour de la vie qui m'habite m'empêche de me refuser les occasions spontanées qui s'offrent à moi. Mon corps frémis et brûle de désir pour cette femme à l'esprit vif et aventureux, maintenant.

- Teeghan, c'est... wow.

Nous nous regardons quelques secondes, puis je me rapproche d'elle déterminé et sur de moi. Je sais exactement ce que je veux, et elle semble avoir le même chemin de pensé en tête. Alors que je passe un bras dans son dos, elle attrape mon visage de ses mains douces en m'adressant un ultime sourire de délivrance. Sans réfléchir je penche la tête vers ses lèvres incroyables et m'empare de sa bouche humide dans un élan de plaisir partagé. Je l'embrasse avec un entrain rare, défoulant un désir ardent qui se déverse dans nos salives chaudement excitées. Mon deuxième bras vient se nicher dans le creux de ses reins, et de la force de mes deux bras dont les muscles étirés se contractent d'intensité, je la soulève dans les airs, rapprochant son corps du mien qui bouillonne. Je suis excité comme un fou... et l'instant présent a un goût incroyablement sucré et exquis. Je délie mes lèvres de celles de Teeghan, toujours portée par la force de mes bras, et plonge mon regard dans le sien, maintenant quelques centimètres au-dessus de ma tête.

- Excuse moi...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que nos bouches passionnées se rencontrent une seconde fois dans un choc explosif libidineux. Ma tête se dessoude de la réalité, et même avec toute la volonté du monde, je ne pourrais pas me retirer de cette étreinte assurément érotique... Je ne sais pas ce que je fais, mais je m'en carre totalement.

Merci!:
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MessageSujet: Re: Do you know what could we see together high? (#)   Do you know what could we see together high? EmptyJeu 16 Mar - 10:09

En grimpant fièrement sur la roche, je ne pense pas nécessairement à cette robe légère qui pourrait flotter au vent. Tant pis. C’est encore à la nature de décider, comme elle l’a toujours fait. Et lorsqu’une petite brise vient soulever le tissus qui m’habille, je laisse échapper un petit rire amusé, mais mes mains sont prises sur la roche, si j’en enlève une pour rabattre ma robe, je me casse la gueule. Alors autant garder un minimum de sécurité. C’est donc une fois en haut que je me délecte de la vue sublime qui s’offre à moi, et bientôt à nous. Roy ne tarde pas à montrer le bout de son nez et je le laisse s’emparer à son tour de la beauté du paysage. Un silence agréable s’immisce tout autour de nous, et au lieu de nous éloigner il semble nous rapprocher, nous propulsant dans une bulle hors du temps, hors de toute pensée futile. Il n’y a plus que nous et cette nature éblouissante qui nous offre ses plus beaux reflets. Je suis toujours aussi émerveillée devant de tels paysages et je dois bien avouer que la Nouvelle Zélande a ce côté paradisiaque, surtout quand on trouve un endroit aussi magique que celui que je fais découvrir à Roy. Je partage avec lui ma découverte quant aux dauphins et je n’ai pas besoin de le regarder pour savoir que sa tête s’imprègne de chaque couleur, de chaque sentiments. Les artistes ont cette aura si particulière, et je crois qu’on se comprend, mieux que certaines personnes, de par ce qu’on a partagé et par ce que nous sommes. « Teeghan, c'est... wow » me dit-il, m’incitant à tourner la tête pour plonger mon regard dans le sien. Ses yeux pétillent d’une malice indécente et je lui souris, me mordant la lèvre instinctivement. Je ne sais pas si c’est mon intuition qui est mauvaise mais son regard semble transpirer une envie qui n’est pas celle de deux êtres qui vont simplement passer un moment à se regarder dans le blanc des yeux. Il s’approche et mon coeur tambourine dans ma poitrine, mon souffle se veut plus rapide, plus irrégulier. Mon regard alterne entre ses yeux, gauche puis droite, et ses lèvres qui ne semblent appeler que moi. Il s’approche encore et je tends les bras pour venir prendre son visage entre mes mains fines. Sa grande main puissante s’entiche de mon dos pour m’approcher à lui de manière plus charnelle, et déjà nos lèvres se rencontrent, pour la première fois. Je ne sais pas combien de fois j’ai pensé à ce moment, rêvé de cet instant où je pourrai goûter à ses lèvres que j’avais si louvent regardées, pincée dans la plus grande inspiration lorsqu’il peignait. Et cette langue qu’il passait entre ses lèvres pour simplement les humidifier, les yeux rivés sur ses toiles, alors que j’étais assise dans un coin de la pièce à le regarder faire. Aujourd’hui, c’est ma langue qu’il caresse de la sienne, et notre baiser se fait plus langoureux encore, plus passionné, traduisant de la capitulation de nos cerveaux, l’abandon de toute notion rationnelle. Il me soulève se sa force et je sens l’excitation me gagner. Sans attendre, j’enroule mes jambes autour de son buste massif, mes mains glissent dans ses cheveux, sa nuque, je suis déjà à bout de souffle, animée par ce désir que j’avais déjà ressenti plusieurs fois pour lui, sans jamais imaginer que ça puisse devenir réciproque un jour. « Excuse moi… » dit-il sans que je ne comprenne. Je m’éloigne juste assez pour le regarder dans les yeux et secoue la tête juste assez pour lui faire comprendre qu’il n’a pas à l’être. « Tais-toi. » Je lui souris, mords ma lèvre inférieure et reviens chercher ses lèvres avec plus d’envie envie. A ce stade, je ne prends plus le temps de réfléchir, je ne veux pas le faire, j’ai attendu ça assez longtemps pour me prendre la tête maintenant. Nous sommes adultes aujourd’hui, et assez grands pour savoir ce que nous sommes en train de faire, assurément. Mes jambes écartées autour de lui, je peux sentir son corps se raidir à mesure que nos baisers s’intensifient, et je viens jouer de mon bassin, ondulant très légèrement pour le moment, histoire de lui faire comprendre que nous sommes sur la même longueur d’ondes. Je ne perds pas de temps et mes mains, glissant le long de son torse, viennent chercher le bas du t-shirt de Roy pour le lui retirer d’un geste rapide. Lorsque mes mains trouvent la peau de son torse musclé, je grogne légèrement, sans pour autant me séparer de ses lèvres. Le bellâtre semble être athlétique, et étant danseuse et donc particulièrement souple, je pense que nous avons beaucoup de choses à partager.
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