contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: #03 Belated merry christmas. William (#) Mar 27 Déc - 18:18
Belated Merry Christmas Chick.
Apprête toi, sois beau, sois bien coiffé, sois éduqué. Non, reste toi-même avec tes défauts. Et puis merde. Je t'aime ainsi.
Noël était enfin passé : ENFIN ! Fini le moment de solitude intense qui te ronge alors que la plupart se retrouve en famille à manger du bon foie gras et du saumon fumé en mettant de côté les problèmes qu'ils ont tous les uns envers les autres. Des hypocrites ! Ce que je ne suis pas. Cette fête magique que j'adore par dessus tout je l'ai passée en tête à tête avec mon ami qui était bien content d'avoir de la nourriture de haute qualité : Koda, mon chien. En y pensant, je me demande si je ne suis pas au final qu'une pauvre fille, qu'elle idiote suis-je alors que ma chère et tendre mère voulait m'inviter pour que je revienne le temps d'un instant en Australie. Quoi que ... pas si idiote que ça, puisque j'ai évitée la police qui est venu leur rendre visite parce que le paternel était une fois de plus bourré comme un coing et qu'il avait menacé le voisin du fait que ses invités parlaient un peu trop fort. Au final, mes dessins animés et mon chien étaient de bonnes compagnies pour ce réveillon ! A l'année prochaine Santa Claus !
Je me sentais fatiguée et triste de ces quelques jours. J'avais pu néanmoins passer du temps avec mes amies, mais pas suffisamment pour me sentir entourée. Heureusement, ce soir, William avait fait en sorte de me remonter un peu le moral. Il m'avait invitée à manger pour que nous puissions passer notre noël à nous, rien que tous les deux. Je m'étais donc apprêtée d'une robe noir mi-longue moulante à dos nu. Cette merveille était ultra chic pour un simple repas entre pote, mais au moins ça me permettais de me sentir femme et vivante. J'avais également accompagnée cette beauté avec des talons hauts noir parsemées de paillettes ainsi que mon magnifique collier en or blanc que ma grand mère m'avait léguée. Un petit coup de mascara me rallongeant les cils au plus haut, et un magnifique rouge à lèvres prune pour ne pas faire dans le kitsch et comme tout le monde. Le rouge n'étant pas une couleur que j'admirais sur moi. Après tout il fallait bien que je rattrape le 24 décembre que je n'avais pas eu la chance d'avoir, et rien de mieux que de le passer avec la personne que l'on affectionne le plus. Je n'avais d'autant pas plus de honte d'être habillée de la sorte puisque mon meilleur ami n'avait aucune envie de batifoler avec des femmes et qu'il ne me zieutait pas de haut en bas comme un pervers mal éduqué. Il avait en sa possession ma totale confiance.
Téléphone à la main, je pris de l'autre mon sac à main ainsi que le cadeau que j'avais achetée pour William. Nous avions décidés cette année de ne pas céder au chantage marketing des commerces et donc de ne rien s'offrir. Une fois de plus, c'était plus fort que moi, et j'avais qu'une hâte : Celle de voir la tête de mon ami s'émerveiller face à ce billet d'avion pour une journée à la plage devant l'une des plus grandes compétitions de surf ; Le world surf league en Californie. Il adorait le surf et je le savais par dessus tout. Suite à cette terrible épisode et son coma, je voulais vraiment lui offrir cette belle surprise. Il m'avait fait une belle frayeur. J'avais eu la hantise de le perdre, me faisant chialer comme une madeleine chaque jour qui passait à son chevet. Le bonheur de le retrouver sur pied m'avait pousser à cacher ce moment de faiblesse que j'avais eu. Le tremblement de terre qui a eu lieu a fait beaucoup parlé de lui, et la peur d'un renouvellement se fait sentir au travers du monde entier. Malheureusement, nous ne sommes pas à l'abri de tel événement et il faut refaire sa vie à un moment donné. Je reste cependant toujours sur mes gardes de peur que cela revienne plus vite que prévu, avec cette même peur constante de voir souffrir une personne que j'aime tant...
Je déposais le cadeau sur le siège arrière de ma berline, tout en me souvenant qu'il y avait encore quatre autres paquets sur la planche arrière. Je souriais bêtement face à mes achats compulsifs. Koda m'avait suivi et était rentré dans le coffre discrètement pendant que je rangeais ma voiture tel une femme bien trop ordonnée. « J'ai comme le pré-sentiment que tu aimerais bien m'accompagner mon Loup. Vas-y, grimpe. De toute façon, c'est pas ton vétérinaire préféré et ton pote Clint qui vont refuser de te voir. » Je caressais le haut de sa tête comme pour lui renvoyer un message acceptant le fait qu'il vienne avec moi. En fermant la portière je déclenchais la fureur de mon chien, heureux de m'accompagner. Comme si il y avait eu une connexion psychique entre nous, qui lui permettais de savoir ma prochaine destination : South Bay.
Une fois arrivée, je me chargeais les bras des paquets en n'ayant plus aucune possibilité de frapper à la porte. Je passais le portillon en le poussant avec mon arrière train, en enjambant par la suite les quelques marches pour éviter une probable chute puis me pointa devant la porte : « William ! Nous sommes là ! Tu peux m'ouvrir la porte s'il te plait ! » Je criais comme une poissonnière vendant sa marchandise au marché. Puis je tapais tout bêtement sur la porte d'un coup de genou sans grand succès puisque je me fis plus de mal que de bruit. « Aïe ! » Koda, habitué des lieux, remuait de la queue et sniffait en dessous de la porte poussant à croire que son acolyte faisait de même de l'autre côté. Le temps que la porte s'ouvrit, j'admirais la vue qu'avait Will. Sa villa, située face à la mer me faisait rêver.
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Sujet: Re: #03 Belated merry christmas. William (#) Jeu 12 Jan - 23:00
Belated Merry Christmas Chick.
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Bon... disons le sans détour, le réveillon de William s'annonçait mal. Il avait proposé à sa mère de venir le passer chez lui, pour une soirée câlins, cadeaux et famille. Mais elle avait décliné, assez sèchement. Au fond, ça lui faisait mal au coeur. Après avoir frôlé la mort, il ressentait le besoin d'avoir son ancre, la femme de sa vie, dans son entourage. Elle ne voulait rien savoir, elle restait butée, focalisée sur sa rancune. Le jeune homme ne pouvait pas lui en vouloir. Il cotoyait sa peine d'avoir été abandonnée par son mari pour un autre homme. Elle n'était pas homophobe, pas dans le fond. Elle réagissait mal, voilà tout. D'accord, vous avez le droit de penser que Will lui trouve des excuses bidons pour se rassurer. Vous pouvez juger, mais vous ne pouvez pas savoir combien l'amour qu'il a pour cette femme surpasse ce rejet. Elle était sa mère, il n'en avait qu'une et il n'oublierait jamais tout le soutien fourni lors de sa chimiothérapie. Leur lien, bien que tendu, restait indestructible. Privé de sa maman pour ce soir de fête, William s'apprêtait à passer le réveillon tout seul, avec son chiens, ses chats et son furet. Sans doute irait-il faire un tour sur la plage pour se distraire. Toujours positif, il songea alors à ce qu'il allait faire ! Et le visage d'Emelina lui vint aussitôt en tête ! Après tout, il n'était pas obligé de passer cette soirée tout seul ! Kylian avait sa fille, Josh, lui faisait probablement quelque chose en famille... Mais Emy, elle ! Voilà qu'elle broyait du noir ces derniers jours ! Autant qu'elle vienne ici ! Oui, après tout, elle passerait un bon moment, lui aussi, ils rigoleraient, parleraient sans doute des hommes, d'un en particulier et puis, ils seraient tous les deux, à se réchauffer le coeur grâce à leur amitié. Ni une ni deux, William l'invita et la jeune femme accepta, à son plus grand plaisir !
Allez hop ! Au fourneau ! Tant bien que mal, il enfila un tablier. Ne riez pas... c'est loin d'être évident avec un bras plâtré ! Il commença à cuisiner. Au programme, des verrines, des petits toasts vegan et une rôti de dinde, avec ses petites pommes de terre arrosées au jus de poire. Il espérait qu'elle aimerait le sucré salé. Et surtout qu'il n'allait pas foirer son plat. William n'était pas un cordon bleu, il lui arrivait fréquemment de rater ses plats. La cuisine, clairement, ça n'était pas son domaine et pourtant, il s'acharnait à faire des efforts. D'un naturel curieux, il voulait goûter des saveurs, avoir le fumet d'un bon petit plat maison dans son salon. Il dut fermer la porte de la cuisine d'ailleurs, pour s'éviter les larcins des deux matous ! Il lui vint une idée d'accompagnement pour le dessert ! Des petits macarons avec un coulis de chocolat... pourquoi ce détail ? Parce que lui découle tout la suite de l'histoire ! Evidemment, bonhomme, il se dit que tout serait vite prêt. Seulement voilà... le macaron, ça prend énormément de temps ! Et il ne vit pas l'heure passer ! Quand tout satisfait il sortit le plat du four et qu'il regarda l'heure, il manqua s'étouffer. Dans 10 minutes, Emy serait là !!! CATASTROPHE !!! Abandonnant petits mets et vaisselle sale, il se rua en panique dans la salle de bain pour prendre une douche express. Pour tout dire, il passa plus de temps à mettre cette saleté de sac plastique autour de son plâtre qu'à profiter de cette parenthèse détente. Il se brossa les dents, se parfuma, et enfila boxer et pantalon. Pas facile, avec une seule main ! Puis il mit un bras dans sa chemise. Et là... DRIIIIING !!! Il entendit la sonnerie ! Flûte ! Emy était à l'heure ! Clint se mit à aboyer comme un fou. Ses jappements contrarièrent Roxie qui avait sauté sur un guéridon dans le couloir de l'entrée en jaugeant de son petit air méprisant la boule de poil. William sortit de la salle de bain, en essayant de faire vite. Mais il négocia mal son virage. Pieds nus et mouillés, il glissa sur le carrelage et se rattrapa in extremis au guéridon. Un peu plus et il s'explosait par terre !
Outrée par tout ce vacarme, Roxie, de mauvaise humeur lui mordit la main avant de partir en courant se cacher dans la chambre à l'étage. Manston retint un cri de douleur. Une fois encore, le furet lui montrait son affection ! Il se mit à rire, tout en se massant la morsure. Il saignait un peu d'ailleurs. Il entendit Emy parler derrière la porte et marcha rapidement pour lui ouvrir la porte. A peine l'eut-il fait que Clint et Koda se sautèrent dessus, pas pour se battre, mais pour se faire des papouilles, en aboyant bruyamment dans tous les sens. Sérieusement, les chiens peuvent monter autant dans les aigus ? Mystère de la nature ! Décidément, William, bien que vétérinaire en apprenait tous les jours ! Les deux boules de poil se mirent à courir dans la maison, provoquant un vent de panique général chez les chats. Le jeune homme l'invita à entrer et la déchargea un peu. Il se rendirent dans la cuisine et quand ils eurent les mains libres, William lui fit une grosse bise et un câlin comme il en avait le secret. Seulement voilà... comparé à Emy, il ressemblait un clodo ! Déjà il était pieds nus... les cheveux encore mouillés, dans tous les sens... Et surtout, il avait sa chemise ouverte, à moitié enfilée du côté de son bras valide. Moqueur vis à vis de lui-même, il prit la parole :
- Je suis content de te voir ! Désolé pour la tenue ! J'étais en train de me préparer... je me suis fait avoir avec la cuisson des macarons ! Et j'ai failli prendre un vol plané en sortant de la salle de bains ! Hahaha ! T'aurais du voir ça ! Ca n'a pas plu à Roxie.
Il lui montra la morsure sur sa main, tout sourire. Que son furet le morde, il y était habitué. William donnait l'impression de sortir de nulle part. Il avait la forme, mais comme il n'était pas prêt, ça pouvait donner l'impression qu'il avait consommé un peu de drogues !
- Dis... euh... est-ce que... tu pourrais m'aider ? J'arrive pas à mettre l'autre manche avec mon plâtre ni à fermer les boutons... tu veux bien aider un vieil handicapé à s'habiller ?
Franchement... devant un tel ridicule de situation, n'importe qui se serait senti honteux. Pas William, ça l'amusait beaucoup. Il était le premier à se moquer de lui-même, pour ça il possédait beaucoup d'humour !
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Sujet: Re: #03 Belated merry christmas. William (#) Sam 14 Jan - 9:25
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Un immense brouillard tapissait l'horizon. La mer s'agitait. Pourtant, le soleil avait fait acte de présence tout au long de la journée. C'est pensive que je regardais au loin cette boule de feu se coucher tant bien que mal, se faisant désirer par les eaux claires mais, repoussé par la force de cet éparse nuage survolant les vagues en dansant au même rythme. William avait une vue magnifique, elle faisait rêver. De quoi y passer des soirées à observer le coucher de soleil, et de voir ces couleurs orangeâtres tout en refaisant sa journée. J'étais ébahis face à ce spectacle que je ne vivais que très peu à North Bay. Il s'endormait entre les bâtiments en pierre. Rien d'exceptionnel. Là, c'était une véritable prestation qui me donnait envie de vivre ici, auprès de l'ami que j'affectionnais le plus. M'asseoir sur le pontaux, genoux repliés sur mon ventre, à zieuter le moindre changement dans le ciel.
Koda me réveilla de mon rêve en me bousculant d'excitation. A la force de sa queue, je pouvais presque savoir le moment exact où William ouvrira la porte. Elle battait de plus en plus, me frappant littéralement dans la cuisse. Je grimaçais, en essayant de ne pas perdre un seul présent que j'avais dans les bras. Un vent chaud m'oppressa le visage une fois la porte ouverte, mais ce dernier se confronta à un courant d'air plus froid des deux chiens qui se précipitaient gaiement dans la salle à manger, m'apportant des frissons dans tout mon petit corps. Mes yeux roulèrent naturellement, accompagnée d'une émotion exaspérée, me faisant penser qu'il était resté chiot dans sa petite caboche de cabot. Je souriais à mon ami par la suite, prise de surprise par son plâtre. Je n'arriverais donc pas à m'y faire. Qu'est-ce que j'étais contente de le revoir sur pied, mais son état général faisait croire qu'il en avait bavé. J'avais qu'une envie : Le prendre dans mes bras, en l'embrassant à répétition sur la joue. Ce qui ne tarderait pas à se produire une fois que je serais libérée de ces cadeaux et que ce dernier aura fini sa phrase. « Je suis content de te voir ! Désolé pour la tenue ! J'étais en train de me préparer... je me suis fait avoir avec la cuisson des macarons ! Et j'ai failli prendre un vol plané en sortant de la salle de bains ! Hahaha ! T'aurais du voir ça ! Ça n'a pas plu à Roxie. »
Son rire était contagieux, spontanément, je lâchais un rire des plus naturel possible. J'imaginais quelque peu la scène, m'inquiétant un peu de la possibilité qu'il aurait pu avoir de se casser l'autre bras. Prise de frayeur, je pris la décision de me libérer les mains, avec son aide précieuse, pour ensuite m'agripper à son cou, l'embrassant en continue sur la joue droite. Je m'en foutais des codes, avec William, je pouvais être moi-même. Expressive que je suis, je ne pouvais m'empêcher d'extérioriser les sentiments que je détenais. Après avoir remis pied sur terre, j'essayais d'éviter de le bousculer pour ne pas le blesser d'autant plus et en prenant soin de ne pas lui écraser les arpions. Il ne fut que quelques secondes entre mon geste et le temps que je franchisse le pallier de la porte, tout en faisant comme chez moi. « Tu m'as manqué ! Et puis ... Tu es beau comme un coeur mon petit William. Tu sais très bien qu'à mes yeux, tu es le plus somp-tu-eux ! Hein que tu le sais ? » J'insistais sur l'adjectif avec des mimiques de la main, comme pour lui faire comprendre l'importance de ce mot, puis continua dans ma lancée en ne posant aucun temps d'attente. « Tu étais tellement impatient de me revoir que tu en as oublié de la mousse dans tes cheveux gros béta. » Je m'approchais, essuyant le reste de shampoing en lui montrant par la suite l'objet du délit comme preuve de ma sincérité. « Roxie voulait juste te prévenir qu'il n'y avait pas besoin de se presser de la sorte ! Bonne bête ce furet ! Ou alors, elle a la rage... Ça, c'est moins drôle ! » Je pris sa main pour constater les dégâts. Je grimaçais à la vue du sang puis posa l'index sur ma bouche pour réfléchir aux conséquences que cela pourrait avoir, imitant le discours qu'aurait pu avoir le beau vétérinaire. « Tu es en pleine période d'incubation là ! Espérons que ce ne soit que la précipitation qui l'a effrayée dans ce cas... Non plus sérieusement, va désinfecter ça ! » Je pointais le lavabo du doigt. Comme un bon soigneur d'animaux, j'imaginais qu'à côté de chaque évier il avait gel désinfectant lui permettant d'être clean dans toutes les circonstances. Mais j'oubliais plus ou moins que nous n'étions pas dans sa clinique.
Je tournais la tête ensuite vers les plats présents sur le comptoir, tout en essayant de piocher un petit four dans son dos. Je l'avala mine de rien et repris. « Je sens qu'on va bien manger en tout cas ! Aucune crainte sur les macarons ! Tu as dû te surpasser. Qu'est-ce que je te fais faire franchement ! » Je hûmais les bonnes odeurs qui s'échappaient de la cuisine, tel un lion affamé en boutonnant naturellement la chemise de William qui me l'avait précédemment demandé. Je ne pris même pas en compte les quelques paroles qu'il me disait et le fit de la même façon que je l'aurais fait à un enfant. Mais je ne pus m'empêcher de lui faire un hochement de tête au moment où il décrivait sa situation comme handicapante. Je n'avais jamais eu de plâtre. En fait, j'ai rarement été à l'hôpital. Peut-être à part pour l'appendicite. Mais, rien de plus. Je n'imaginais donc pas la difficulté qu'il pouvait avoir avec un bras en moins. Alors la détresse dans ses yeux à cet instant me fit faire quelques pas en arrière pour récupérer les paquets que j'avais apportés, afin d'éviter le sujet de l'accident qui était un sujet difficile pour moi -l’inquiétude m'avait envahie suffisamment longtemps!-. Je lui tendis le sien en priorité, laissant les quatre autres dans un coin. Ceux là étaient tout simplement pour ses animaux, puisque j'avais pour habitude de leurs faire plaisir, comme à mon propre chien. « J'espère que ça va te plaire en tout cas. Je l'ai choisi avec amour ! » Je m'installais sur une chaise le temps qu'il ouvre le cadeau puis pris deux verres qui y étaient déjà disposés. « Tu veux que je fasse le service pendant que tu ouvres ? Et puis après on va bavarder hein ? Parce que j'ai l'impression que ça fait une éternité qu'on ne s'est pas vu ! »
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Sujet: Re: #03 Belated merry christmas. William (#) Dim 22 Jan - 23:49
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Quand William se moquait de lui-même, il ne faisait jamais dans la demie mesure. Au fond, ce que les autres pouvaient penser de lui, il n'en avait cure. Plus jeune, à l'école ou même en extérieur, on l'avait souvent montré du doigt. Les gens n'aiment pas beaucoup la différence, ça les inquiète. Plus grand que la normale, avec une mentalité toujours joyeuse, on l'appelait souvent "le débile" ou "l'imbécile heureux". Et William ne trouvait pas mieux que d'en rire et d'en rajouter, content de trouver une occasion pour se descendre. C'est qu'au fond, il ne se considérait pas comme exceptionnel. Il avait de l'amour propre non pas pour ce qu'il faisait, mais pour les valeurs en lesquelles il croyait, avec la plus grande ardeur. Quoi de plus déroutant lorsque l'on insulte quelqu'un que de voir que ça le fait marrer et qu'il entre dans le jeu lui aussi ? Cette astucieuse façon de vivre lui évitait tous les conflits, toutes les prises de tête. Elle lui permettait aussi de relativiser son propre égo. En cet instant précis, il n'avait pas de quoi être fier et pourtant, il s'esclaffait. Sa tenue vestimentaire laissait à désirer, il racontait qu'un peu plus, il aurait passé le réveillon à l'hôpital, mais il riait et ça s'avérait contagieux. Emelina lui fit un compliment. Somptueux ? Vraiment ? William ne se trouvait pas exceptionnel. Il était bien dans son corps, mais n'en faisait pas toute une histoire. Et pourtant, s'il l'avait vraiment voulu, il aurait pu en faire une arme de séduction massive ! Il se soignait, non pas pour plaire, mais pour rester en forme, physiquement. Et quand quelque chose n'allait pas, l'esprit prenait le relais, d'une façon très constructive. Il laissa la jeune femme essuyer le shampooing qu'il lui restait dans les cheveux en riant. Quand elle évoqua Roxie et l'hypothèse que le furet ait la rage, William se mit de la mousse de shampooing sur les lèvres et lui répondit :
- Grrrr !!! Si elle a la rage... ça veut dire que moi aussi maintenant... Raaaaah !!! Je vais te mordre !!! Te manger toute crue !!! Cours !!! Graaaaah !!! Hahaha !
A l'aide de son bras valide, il lui pinça doucement le flanc, en riant aux éclats. William se rendit dans la salle de bain pour désinfecter sa main et mettre un petit pansement. Il avait l'habitude d'être mordu. C'était la façon de Roxie de lui dire qu'elle l'aimait. Bon, et de se venger aussi. Encore, la main ça passait, mais quand elle lui attrapait le mollet, là, il morflait ! C'est qu'elle faisait mal la coquine ! Quand il revint dans la cuisine, il nota qu'Emelina avait la bouche pleine. Au moins, elle ne semblait pas dégoutée ! Bonne nouvelle ! Tout en complimentant sa cuisine, elle l'aida à boutonner sa chemise. Il lui en fut reconnaissant. Le jeune homme avait beau être charmant, il se sentait frustré par le fait de n'avoir qu'un seul bras. Lorsqu'il fut habillé - enfin ! - il passa une main dans ses cheveux encore humides pour les "coiffer". Et c'est à ce moment que la jeune femme lui offrit son cadeau. Il ne s'y attendait pas, en fait, il imaginait qu'ils auraient fait ça plus tard. Il le prit, d'une main, et curieux, il commença à l'ouvrir. Alors qu'Emy le regardait faire et qu'elle se proposa de faire le service, il lui répondit :
- Non, non non ! Tu ne fais pas le service ! Tu es invitée ! Dis donc, t'as pas plaint le scotch ma parole ! Non... arrête... c'est pas rigolo de se moquer d'un manchot !!!
Il peinait visiblement à ouvrir le paquet et elle l'avait remarqué. Lorsqu'il parvint enfin à voir son cadeau, il ouvrit de grands yeux émerveillés, comme un gosse, en tapant des pieds d'excitation.
- Hiiiiiiiiiiii !!! Mais... mais attends... c'est... c'est trop génial !!!! Le world surf league !!!
Il lui sauta littéralement au cou pour lui faire la bise. Ce fut un peu brutal en fait... elle manqua tomber de sa chaise, et il grimaça parce qu'il venait de se donner un coup dans le plâtre. A ce moment précis, une joie manifeste l'habitait.
- Merci, merci, merci, merci !!! Yeaaaaah !!!
Bon, maintenant, il ne restait plus qu'à franchir une étape à laquelle il ne pensait pas pour le moment : vaincre sa claustrophobie et prendre l'avion. Comme souvent avec les gens expressifs, la joie s'accompagna d'émotions. Quand William se dégagea, ses yeux étaient embués. Il était touché, fasciné, sur un nuage, remué... bref ! Lui qui ne pleurait jamais, il avait les larmes au coin des yeux. Il n'essuya pas. Il assumait cette sensibilité là, loin des clichés virils imposés par une société, hélas toujours en retard sur son temps.
- J'ai aussi un cadeau pour toi. Viens, allons dans le salon, on y sera mieux !
Il s'éclaircit la gorge, car sa voix était nouée. Il prit un plat avec des petits fours et ensemble, ils se rendirent dans le salon. William sortit des verres. Il amena de quoi faire des cocktails, du jus de fruits et amena le cadeau, emballé laborieusement. On voyait bien qu'il avait galéré ! Le cadeau n'était pas aussi cher que celui d'Emy. Mais il y avait mis tout son coeur dedans. A sa façon, William avait fait une sorte d'objet "bouddhiste" mais aux couleurs de l'Islande. L'objet décoratif, laissait échapper, lorsqu'il était branché, une lumière agréable et des nuages d'huiles essentielles, un peu comme les sources d'eau chaude. Le tout était placé dans un bocal rectangulaire, en verre et en bois, sur lequel de beaux paysages étaient sérigraphiés. Résultat, dans l'obscurité, les décors se projetaient harmonieusement sur les murs. Au milieu du "bocal", se trouvait un petit coffre au trésor qui contenait un médaillon avec le drapeau de l'Islande. A l'intérieur du médaillon, elle aurait la surprise d'y trouver une photo d'elle et de sa grand-mère, blotties l'une contre l'autre. Une photo que William avait eu du mal à trouver, mais fort heureusement il avait pu compter sur un allié de poids pour parfaire son cadeau. Il laissa la jeune femme ouvrir son cadeau, en faisant tranquillement deux bons mojitos. Clint et Koda semblaient soudain très attentifs. Sans doute que l'odeur des huiles essentielles les avait intrigué. Même si leurs maîtres ne sentaient rien, eux avaient un odorat très développé. William ne voulait pas perdre une miette de sa réaction. C'est qu'il avait prévu ce cadeau depuis un moment déjà !
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Sujet: Re: #03 Belated merry christmas. William (#) Mar 24 Jan - 11:37
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William était autant expressif que moi, il était souriant, aimable. Il savait me mettre à l’aise. S’il n’était pas gay, j’aurais pu tomber amoureuse d’un homme comme lui. Il me rappelait Ludvik… Certes, il n’avait pas autant de sensibilité que mon meilleur ami, mais il avait la capacité de rendre les gens autour de lui serein et en confiance. Je savais que ces deux là s’entendraient ! Et je suis fière d’avoir un ami comme lui, toujours là pour moi, pour me faire sourire, et ce, même avec un bras dans le plâtre après avoir vécu des événements qui pouvaient être déstabilisant. Il avait une force d’esprit surhumaine et en plus de ça il été très séduisant. En tout cas, je souhaitais vraiment que le bonheur de William. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’il soit heureux. C’était le seul à savoir ce qui s’était passé. Le seul à connaitre mon ex petit ami. En fait, c’était le seul et l’unique à connaitre ma vie mieux que quiconque et à me prendre sous son aile quand ça ne va pas. La preuve en est, c’est que cette année, Noël fut catastrophique pour moi. Une année de plus à se morfondre d’une famille inconsciente, une année de plus à se poser un tas de question sur un avenir encore flou. Bref, son invitation me permettait de penser à autre chose, et de retrouver ce sourire franc et naturel qui s’évaporait au fil du temps.
Son épisode de rage fut bref, mais il me fit rire aux éclats, me donnant des crampes à l’estomac car ce dernier criait famine depuis mon arrivée. Je lui fis voir mon plus beau sourire avant qu’il ne me pince les flancs. Prise au dépourvu j’en eu le souffle coupé, mais cela ne m’empêchait pas de rire comme une gamine qui aimait les chamailleries avec son grand frère. Je fis mine de partir en courant de peur d’être mordu par un fou furieux et répliqua. « Au secours ! Enfermez-le ! » Après l’avoir suivi du regard pendant qu’il partait dans la salle de bain pour se désinfecter, je l’attendais en regardant un peu partout dans la maison en espérant y trouver quelque chose de nouveau. Un dernier achat déco, un élément déplacé. Je connaissais la maison comme ma propre poche, et je m’y sentais un peu comme chez moi d’ailleurs. Cependant, y vivre seule me serait inconcevable. La maison était bien trop grande pour moi.
Il était revenu, et je lui avais déjà offert le cadeau. J’étais impatiente de voir sa réaction et ses cris de joie. Je savais qu’il allait être heureux, malgré tout, je n’avais pas pour habitude d’offrir ce genre de surprise. Ce n’était pas donné, mais rien n’était trop beau pour lui. Je ne pus m’empêcher de me moquer de lui quant à sa difficulté d’ouvrir le paquet. « Tu me sembles en galère, veux-tu que je t’aide ? » Je n’eus pas le temps de me lever qu’il avait déjà réussi à l’ouvrir. Je souriais puis me rasseyais correctement en n’esquivant pas le fait qu’il venait de me dire que j’avais interdiction de faire le service puisque j’étais invitée. Mes yeux roulèrent cependant et se leva en direction du plafond. « Bla, bla, bla ! Si je te laisse faire, je pense qu’il va falloir que je reste avec toi toute la nuit pour finir le repas demain soir… » Je le taquinais pour sa lenteur, et lui tira la langue comme une enfant espiègle et fière de l'être. Il cria de joie alors que je venais tout juste de finir ma phrase, me poussant sur le côté de la chaise et m’incitant à me rattraper sur le rebord de la table. Nous avions risqué de peu la chute à deux et mon cœur avait accéléré en quelques secondes. Il venait de découvrir son cadeau et en avait l’air plus qu’heureux. Je rigolais de ses petites mimiques. Même comme ça il était beau ! Une avalanche de merci s’échappa de sa bouche, et il me suffisait de voir son beau sourire pour être fière de ma surprise. « De rien mon Willou, je suis contente que ça te fasse plaisir. Tu vas pouvoir vivre ta passion au bout du monde ! » Ses yeux brillaient et je l’imitais inconsciemment. Heureuse de le voir heureux. Oui, c’était bien ça.
Je l’aidais à prendre le nécessaire alors qu’il me disait que nous serions mieux dans le salon et qu’il avait lui aussi un cadeau pour moi. Je m’interrogeais déjà, essayant de deviner ce que cela pourrait-être. Je n’aimais pas ne pas savoir. J’avais la facilité d’être emportée par les émotions, et dans ces moments là, je n’arrivais pas à me contrôler. Alors oui, je n’aimais pas les surprises, bien que l’attention me touchait énormément, je préférais esquiver la discussion en espérant avoir à l’ouvrir le plus tard possible. Mes espoirs furent anéantis. Alors qu’il faisait des vas et viens entre la cuisine et le salon, il m’avait apportait un cadeau emballé, à la façon William et son bras en moins ! Je souriais, sentant une odeur particulièrement agréable à l’approche de sa surprise. Je ne fis pas le rapprochement, puisque les petits fours étaient posés sur la table basse. D’ailleurs, les chiens avaient l’air très intrigué par ces bonnes odeurs. « Chiiiiiit ! Oust ! Y a rien pour vous les gars ! » Je les repoussais en faisant signe de la main. Koda fit demi tour, mais n’abandonnerait certainement pas aussi facilement son objectif ! Un vrai ventre sur patte celui là. Clint lui était plus intrigué par ce qui se trouvait derrière le paquet cadeau. Je posais délicatement le présent sur la table, prenant soin de la déballer doucement de peur de le casser. Une fois une première partie ouverte une odeur douce et fraîche entra dans mes narines me faisant pousser un bruit de satisfaction. « Mmmmmmh, ça sent bon ! Mais ça me paraît énorme pour un parfum ! » Ce n’était d’ailleurs pas le genre de William d’acheter ce genre de cadeau. Une fois ouvert, je lâchais un cri de joie, c’était beau, c’était personnalisé, c’était au couleur de mon pays de cœur. Je ne pus retenir une première larme. Elle roula jusqu’à s’écraser contre le sol. Je n’avais pas encore compris l’objectif de cette grande boule, mais mes yeux se dirigèrent vers un petit coffre en bois très jolie. Je l’ouvris tout naturellement et y vis un bijou d’une beauté impressionnante. « Waaaaaaaow ! Mais il est magnifique ! Tu es fou ! » Ce médaillon avait la possibilité de s’ouvrir également, et par curiosité, je le fis. Prise d’une grande émotion, l’objet m’échappa des mains. Ce que je détestais, mais qui à la fois me faisait énormément plaisir par cette intention adorable venait de se produire. Je me sentais gênée de pleurer autant, mais la vue de cette photo me rappelait beaucoup de souvenir. Granny et moi, enlacées. Ma grand-mère d’amour qui était au paradis à se demander ce que je faisais de ma vie… J’imaginais sa déception… Je me levais en récupérant par la même occasion ce magnifique bijou. Ne voyant absolument rien à cause de mes larmes qui avait remplis mes yeux, je me dirigeai tant bien que mal dans les bras de mon meilleur ami. Son épaule ne mit pas de temps à devenir humide par les larmes de joie et d’émotion. « Merci. Merci mille fois. » Mes mots étaient saccadés car ma gorge était asséchée. Je levais ma tête qui était enfouie juste avant entre son épaule et son cou. Je m’étais accrochée à lui tellement fort que je ne m’étais pas rendu compte de ma force. « Tu es le meilleur. Tu es le seul à savoir ce qui me fait vraiment plaisir. » Je me mis sur la pointe des pieds, lui prenant la tête et l’embrassa sur la joue. Mon esprit revenait délicatement, et je m’étais assise pour observer ce cadeau de plus prêt. « C’est un diffuseur d’huiles essentielles ? On peut l’essayer ? » Je le regardais, mes yeux étaient encore humidifiés, mais mon sourire prouvait une grande sincérité. Ce cadeau était le plus parfait au monde ! Il était unique. Et c’était le mien !
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Sujet: Re: #03 Belated merry christmas. William (#) Mar 31 Jan - 23:31
Belated Merry Christmas Chick.
Apprête toi, sois beau, sois bien coiffé, sois éduqué. Non, reste toi-même avec tes défauts. Et puis merde. Je t'aime ainsi.
La générosité de William le poussait à faire de très belles choses. Evidemment, il y avait des profiteurs, des gens présents autour de lui pour en abuser, mais au fond, le plus important, pour lui, c'était de donner sans rien attendre en retour. Ce comportement lui permettait d'être en phase avec lui même, de ne jamais éprouver de regrets. Il abordait la vie et l'existence avec une certaine sagesse, en mettant de côté tout ce qui pouvait constituer du négatif. Enrager parce qu'il se faisait entourlouper ? Jamais ! Regretter de s'être méfié de quelqu'un ? Certainement pas. Il n'en voyait pas l'intérêt. Soit on donne, soit on ne donne pas. Il n'y a pas de juste milieu dans la générosité. Et en retour, il se moquait de recevoir quelqu'un d'autre qu'un sourire. Bon, Emy l'avait pris au dépourvu sur ce coup. Il ne s'attendait pas à recevoir un cadeau. Encore moins des places pour la meilleure compétition de surf au monde ! Il planait déjà au dessus des nuages en imaginant qu'il pourrait peut-être y croiser Julian Wilson, dont il était un énorme fan. William possédait d'ailleurs plusieurs posters et une carte d'adhérent à son association de supporters. Que son champion soit australien ? Qu'importe ! De toute façon, pour lui, tout le monde était bienvenu dans son coeur, il trouvait que la diversité l'enrichissait et qu'elle le rendait plus humain. Bon évidemment, il nourrissait l'espoir de rencontrer son idole, de lui serrer la main voire de lui faire dédicacer sa propre planche ! Il rêvait éveillé, pour sûr, mais à cette pensée, son regard brillait de mille feux. En émotion, il pensait avoir eu son compte mais sa meilleure amie se mit à déballer son cadeau, en se moquant gentiment de lui au sujet de l'emballage. C'était de bonne guerre, et de toute façon, elle savait que ça le ferait rire. Quand il vit Emelina examiner son cadeau, il sentait bien qu'elle était touchée, mais elle le fut plus encore pour le médaillon. Le coeur serré, il la prit contre lui, du mieux qu'il le put avec son bras valide. Oui, ses yeux s'embuaient à lui aussi. Il connaissait toute l'importance de sa grand-mère pour elle et il savait à quel point elle était précieuse, même depuis sa mort. Bon, dans les larmes qui pointaient le bout de leur goutte, il y avait aussi de la douleur. C'est que la jeune femme l'avait enlacé brusquement. Il tâcha de ne rien montrer de sa douleur.
- Oui, c'est ça. Tu le branches et ça diffuse des huiles essentielles. Fais juste attention, certaines huiles ne sont pas très saines pour les animaux. Il vaut mieux que tu achètes des hydrolats, c'est ce que j'ai mis là. C'est moins concentré, mais je trouve que c'est plus agréable et ce n'est pas nocif. Il y a des variations de lumières, dans des teintes douces, du jaune au bleu clair. Regarde...
Passionné, il brancha l'appareil et baissa la lumière du salon. En plus de l'odeur agréable, une douce lumière se diffusait dans la pièce, d'une façon idéale pour la relaxation. Et William en était un grand adepte. Il prit une grande inspiration et s'assit en tailleur par terre. Clint vint aussitôt se mettre sur lui, pour un câlin. Le jeune homme le caressa en fermant les yeux. Il se découvrait un véritable amour pour la méditation.
- Je sais que tu n'as pas un quotidien facile avec ton travail. Rien de tel qu'un peu de relaxation pour se vider la tête. C'est tellement agréable...
On aurait dit qu'il était dans un état second, à moitié déconnecté de la réalité. Puis en quelques secondes, il rouvrit les yeux, avec un large sourire, comme revigoré.
- Eh mais dis !!! C'est pas tout ça, mais faut qu'on mange un bout ! On va finir en hypoglycémie avec toutes ces émotions ! Hahaha !
Il tapa dans ses mains et engouffra un petit four, qui était tiède. N'importe qui d'étranger à sa vie, l'aurait pris pour un alien. Comment passer d'un état calme à un état de pleine énergie en quelques secondes ? Mystère ! Encore un, en ce qui concernait William. Le jeune homme servit à boire, histoire de ne pas avoir le gosier sec puis ils trinquèrent à eux deux, à leur santé, à cette nouvelle année. Manston y alla même de son petit discours philosophique :
- Tu sais, je me dis que l'avenir ne peut être que positif, parce que personne ne voit jamais sur le long terme. On planifie des choses à demain, mais la vérité c'est qu'on ne sait pas de quoi demain sera fait, on en attend donc beaucoup moins que l'instant présent, ou que le passé. Nous vivons au jour le jour, le quotidien, c'est ce qui importe, ce qui nous rend heureux. Parce qu'on ne peut pas revivre le passé, ni connaitre son avenir à l'avance... Quoique !!!
Il se saisit délicatement de la main d'Emelina et en profita pour lui piquer son petit four au passage, en éclatant de rire. Pas dit que ça l'amuse qu'il lui chaparde de manière aussi peu conventionnelle sa nourriture ! Mais William savait se montrer taquin et joueur. En levant le doigt, avec un air pédagogue, il dit, la bouche pleine :
- Che peux te lire l'achenir ! Dans les lignes de ta main ! Si, si je t'assure ! Je suis en connexion directe avec Bouddha ! D'ailleurs, il m'avait dit que tu te ferais voler ce petit four ! Hahaha !! Attends, laisse-moi voir un peu ça... Hé ben ! Oulala ! Je vois que tu vas te venger, probablement par des chatouilles ! Ok, ok, tiens, voilà deux autres petits fours ! Pardon, pardon ! Ah... attends, je vois une marque là, c'est... c'est net... hum, oui attends, Bouddha me dit que tu risques de dormir ici cette nuit... enfin pas longtemps, parce qu'on va veiller tard. Oh et... hum, intéressant... je vois une belle chose. Une... attends, je me concentre...
Solennel, il mit sa main sur son front et inspira profondément.
- C'est un garçon... enfin un homme... dis donc, il est plutôt pas mal en fait ! Beau sourire... belle allure... et ce regard ! Haaan !!! Hétéro... c'est dommage ! Enfin remarque, non c'est bien pour toi. Un beau gosse attentif, ça sent... ça sent l'amour ! Le parfait amour, ça ! Roooooh !!! Y'a quelque chose d'électrisant, de parfait entre vous ! Hahaha ! Tu souris, tu es heureuse.
Il lui lâcha enfin la main et la fixa, en fronçant les sourcils. Puis, faussement vexé, il lui dit :
- Bouh !!! Mais, tu vas me délaisser ! Tu vas même finir par m'oublier pour ce mec !!! Et me laisser là comme une vieille chaussette de footballeur américain ! Bon l'odeur en moins, quand même ! Hahaha !
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Sujet: Re: #03 Belated merry christmas. William (#) Mer 1 Fév - 14:08
Belated Merry Christmas Chick.
Apprête toi, sois beau, sois bien coiffé, sois éduqué. Non, reste toi-même avec tes défauts. Et puis merde. Je t'aime ainsi.
Son cadeau était vraiment à son image et à la mienne par la même occasion. C’est un homme au grand cœur, prêt à tout pour faire plaisir à son prochain. Je savais que je pouvais faire confiance en William. Après tout, ça fait des années que nous nous connaissons, et je n’ai jamais était déçu par ses attentions. En fait, je me rends compte à quel point je ne l’échangerais pour rien au monde. Cet homme, cette belle personne, c’est mon meilleur ami, et ce mot peut parfois être difficile à dire, mais lui, il frôle la perfection ! Il a cette capacité de faire sourire, même dans les moments les plus difficiles. C’était toujours un vrai plaisir de venir chez lui, et de rire jusqu’à ne plus en pouvoir. Nos caractères sont très semblables, avec une intensité plus ou moins modérée selon les traits. J’étais expressive et très sentimentale. Il l’était aussi, mais le montrait différemment. Tout deux, nous aimons faire plaisir, voir les sourires s’échappaient des visages. La bienveillance fait partie de notre quotidien. Nous nous sommes vraiment bien trouvés. C’est d’ailleurs grâce à lui que je suis à Island Bay. C’est lui qui m’a donné la force de venir à ses côtés. Me valorisant, afin que je puisse trouver le courage de travailler. Mon entreprise, c’est grâce à lui que je l’ai montée ! Et oui ! C’est la source de beaucoup de bonheur, et d’une passion qui ne me quittera certainement jamais.
« Tu fais bien de me le dire pour les animaux, c’est un coup que j’intoxique mon pauvre petit Koda ! En tout cas, c’est vraiment magnifique ! J’en avais jamais vu en vrai jusqu’à maintenant. Tu sais à quoi ça me fait penser ? Aux geysers de la vallée de Haukadalur en Islande ! » Au son de ma voix, mon chien avait rappliqué immédiatement à mes pieds espérant qu’un petit four lui allait être destiné. Je le caressais sur la tête pour le féliciter d’être sur le qui vive. Au moins, j’avais une vraie importance pour lui (afin, la nourriture aussi apparemment). Il reconnaissait ma voix à dix milles lieux ! Je pris un petit four et en mangea la moitié. L’autre moitié je le tendis au chien, lui demandant de s’asseoir. Une fois le tour exécuté, je lui donnais le morceau, provoquant un vent de jalousie avec Clint. Je fis de même avec lui pour éviter toutes concurrences entre les deux. Il mit en marche l’appareil le temps que je m’occupais des chiens, provoquant un « woaaw » une fois la lumière baissée. C’était magnifique. Avec le reflet de la lumière j’avais l’impression qu’une aurore boréale dansait sur le plafond de mon ami. L’Islande sera toujours avec moi grâce à cet objet. J’en étais fière, et je le ferais certainement marcher chaque soir pour voir ce spectacle et me rappeler de très beaux souvenirs ! A force de regarder en l’air, je me fis une douleur au cou, je baissais donc immédiatement la tête et aperçu William par terre en position du lotus, je fronçais les sourcils d’étonnement, me demandant ce qu’il était en train de faire. Clint l’avait rejoint, se blottissant contre lui. Ils étaient attendrissant tout les deux. Miraculeusement, je me sentais apaisée de le voir ainsi. Des ondes positives envahissaient la pièce, et le ton qu’il utilisait pour parler calma immédiatement le sentiment d’excitation que j’avais eu en découvrant ce cadeau. En l’écoutant, je me rendis compte du surplus de stress que j’avais à force de travailler. Il avait raison. Je devrais peut-être prendre du temps pour moi. J’aurais cependant des difficultés à m’octroyer du temps avec mes deux travailles. J’avais diminuée le nombre de clients de mon entreprise, en gardant les plus gros, et faisant ma micro entreprise. Mais avec cela s’ajoutait mon emploi chez Vogue NZ en tant que webmastrice. A moins que je me fasse un endroit relaxant dans mon bureau, je ne voyais pas quand je pourrais effectuer ces séances de méditation. « Tu as raison, c’est vraiment agréable William. Je pourrais rester des heures comme ça ! Et cette odeur… Mmmmmh ! Je ne m'en lasse pas ! » J’humais l’air, provoquant un étouffement par la force de mon inspiration. Je toussais tout bêtement et repris mes esprits en rigolant. Will se leva précipitamment au même moment, bousculant son chien qui avait l’air de s’endormir sur lui. Il est vraiment le jour et la nuit. Il me fit sursauter en frappant des mains de la sorte et lui fis remarquer par mon regard dubitatif. « Retour à la normal ! Je savais que ce calme n’allait pas durer ! » Je fis de même et me leva à mon tour, prenant mon pendentif et lui tendis comme pour lui demander de me le mettre en place. Je retirais mon collier que j’avais soigneusement enfilé avant de venir puis me tourna, relevant mes cheveux afin qu’il en est plus de facilité. Je le remerciai ensuite malgré le mal qu'il eu avec son bras en moins, et lui fit un bisou sur la joue avant qu’il ne m’échappe. Sa séance l’avait reboosté ! Il avait l’air très énergisé ! Jusqu’à ne plus pouvoir tenir sur place. « C’est miraculeux ton truc ! » Je me moquais de lui, mais il savait très bien que ce n’était qu’amical. Je le connaissais, et les habitudes n’avaient pas changés ! Je fis signe de la main pour lui dire d’arrêter de me servir. Un peu plus, et ça déborder. Nous trinquons ensuite. Mais à quoi ? A Noël qui avait été d’une médiocrité ? Ou de nos retrouvailles après son accident ? Son discours était interminable, je ne pus m’empêcher de sourire face à cet homme qui se prenait limite pour un président lors de ses futures élections. Il était presque convaincant d’ailleurs... Mon verre était levé durant ses paroles. Je signais de la tête pour confirmer ses dires et pris ensuite la parole. « A la tienne Willou ! A ton rétablissement et à nous ! Ton discours est plein de promesses. Il faut savoir positiver pour avancer ! Par contre… » Je ne pus finir qu’il me prit la main tel un singe qui cherchait des puces dans celle ci. Je posais mon verre qui était dans l’autre main pour éviter de le casser. Alors qu’il me vola mon petit four, j’essayais en vain de le rattraper en claquant des dents. Râpé ! Il l’avait englouti sans même me laisser le temps de le reprendre ! Rooooooooh ! Je me laissais faire, l’écoutant tout en souriant. Mais où avait-il eu toutes ses imaginations ? Il passait de bouddhiste à voyant. Je me pris au jeu, bougeant ma tête pour prouver ma concentration. Alors, comme ça, il voyait le passé ? Étonnant ça, m'enfin, il vas falloir plus de crédibilité là ! Tu vas regretter d’avoir voler ce petit four ! Le coup des chatouilles… Ouais, pas bête l’idée ! Bien que l'envie de te faire mentir me plairait bien. Et que… Quoi ? Dormir ici ? J’espère que se sera dans le même lit que lui, parce que je vais faire des cauchemars dans cette grande maison ! J’étais à fond dans sa connerie, je me prenais dans son délire et je lui hochait la tête à chaque proposition d’avenir qu’il faisait. Et il me toucha le front, me faisant faire un pas de recul. Il me surprit et me parlait d’amour. « Alors là ! Je dis : POURQUOI PAS ! Par contre, tu sais s’il me donnera des orgasmes ? Non parce que ça fait un bail que je suis célibataire. Tu comprends, ça me manque un peu. J’espère qu’il sera bon au pieu ! Après, vu comment tu le décris, il m'a l'air bien parfait, s'il peut avoir cette qualité, ça m'arrangerais ! En tout cas, ça m'a l'air pertinent tout ça. » Je rigolais aux éclats faisant lâcher la main de mon ami et je le fis chuter sur le canapé tout en délicatesse en faisant un technique de rugby qui n’était pas encore au point. Je le chatouillais à tout va, essayant de ne pas lui faire de mal à cause de son bras. « Tu l’auras bien mérité ! Mais au moins, tu l'as vu venir, n'est-ce pas ? »
Si seulement ses paroles pouvaient être vraies et que je pouvais retrouver l’amour. Enfin, l’amour que j’avais perdu serait l’idéal… Je me suis arrêtée à ma dernière relation avec Ludvik. Je ne peux imaginer trouver une autre personne. Difficile de trouver mieux quand on à presque frôler la perfection… Et quand je vois ce que donne la gente masculine, je me dis que parfois, il faut se contenter de son chien et de son meilleur ami gay ! Je repris mes esprits, rigolant de notre position. J’étais assise sur ses genoux, lui faisant face, tout en le bloquant avec mes jambes qui entouraient sa taille. « Ah, maintenant, c’est moi qui gère la situation Madame Irma ! » Je posais mes doigts sur ses joues comme pour lui ouvrir la bouche. « Tu me rends mon petit four ? » Et l’embrassa sur le front pour lui éprouver mon affection. Je finis par lui tendre son verre pour reprendre la parole. « Je t’adore mon petit Willou. Tu as toujours les mots pour me faire sourire. Et sache que l'amour ne l'emportera jamais sur notre amitié ! »
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Sujet: Re: #03 Belated merry christmas. William (#) Dim 12 Fév - 0:47
Belated Merry Christmas Chick.
Apprête toi, sois beau, sois bien coiffé, sois éduqué. Non, reste toi-même avec tes défauts. Et puis merde. Je t'aime ainsi.
Il fallait très peu de choses à William pour s'évader. Une brise légère, une odeur de verdure, celle du gazon fraîchement tondu, par exemple et il partait en voyage dans ses pensées. Il n'avait jamais vu de ses yeux la vallée de Haukadalur en Islande. Les images glanées sur Google lui évoquaient un profond sentiment de sérénité, de vigueur. Typiquement le genre d'endroit où il rêvait de se rendre un jour, quand il aurait vaincu sa peur des espaces clos. Ce qui n'était pas gagné pour l'instant ! Il adorait pourtant l'idée de voyager, de découvrir le monde. Un jour, il irait à Londres, pas parce que c'était une merveille naturelle, mais pour savoir où Naïm, son ex, avait vécu. Il s'agissait d'une curiosité plutôt sentimentale, un petit besoin nostalgique pour repenser à cet homme qu'il avait aimé et qui l'avait rejeté. En tout cas, c'est ce qu'on lui avait raconté, puisqu'il souffrait d'une amnésie partielle. Pour l'heure, dans l'attente de trouver la force de s'embarquer dans les airs, il se contentait de la Nouvelle-Zélande. L'île ne manquait pas de beauté ! Bien au contraire, il n'aurait jamais assez de temps libre pour tout y découvrir ! Et puis, il allait devoir se préparer pour son voyage en Californie maintenant ! Peut-être que cela serait un déclic. Dans tous les cas, il avait la passion pour le surf et donc ce serait un bon moteur pour dompter ses angoisses ! Il était trop tôt pour qu'il y pense. A cet instant, il se sentait remonté à bloc, grâce à son petit moment de méditation. Il aida Emy à mettre en place son pendentif, et le moment fut assez cocasse ! Avec son bras dans le plâtre, les gestes prenaient un tout autre sens ! Il dut s'y reprendre à plusieurs fois pour arriver à le lui attacher autour du cou. Et quand il y parvint, il ne cacha pas son air satisfait. D'accord, il lui ne fallait peu, mais avouez quand même qu'il avait du mérite !
Emelina ne le savait pas, mais dans son dos, William complotait. Il fomentait plein de choses avec son ex ! Oui, il communiquait beaucoup avec Ludvik, n'hésitant pas à parler du fait que leur histoire n'était pas morte, qu'elle pourrait reprendre et même qu'elle le devait. D'habitude, il ne se mêlait pas des histoires de coeur, par principe. Mais là, sa meilleure amie ne cachait pas ses peines. D'ailleurs, quand il lui lut les lignes de la main et qu'elle ironisa sur les orgasmes, d'un oeil extérieur, ça rendait la situation un brin touchante. Il faisait tout pour qu'elle soit à nouveau heureuse et qu'elle vive plein de belles choses avec son ancien petit ami. Et il avait bon espoir que celui-ci décide de venir ici, un jour. Bon, pour le moment, il argumentait, et il faisait tout ça dans le dos de sa meilleure amie. Pas parce qu'il la pensait incapable d'y parvenir, mais parce qu'il voulait la rendre heureuse et lui faire une surprise. Bon, jamais il ne se vanterait du plan, si jamais il aboutissait ! Ce n'était ni son genre, ni dans son intérêt. Les cachoteries entre amis, ça ne le fait pas trop. Il posa une main sur son front et ferma les yeux pour se concentrer :
- Hum... des orgasmes... voyons... je vois... je vois... haaaan ! Mais non ! Je vois une partie de jambes en l'air endiablée sur mon canapé ! Hééééé !!! Non, mais non ! Pas dans mon salon ! Pas pendant que je suis en Californie ! C'est scandaleux ! Hahaha !
Il se mit à rire, tandis qu'elle le plaqua, comme au rugby pour lui faire tout un tas de chatouilles. Il aurait pu facilement se dégager mais il n'en fit rien. Pour la simple et bonne raison qu'il aimait ce moment. A vrai dire, William ayant un attrait complet pour les hommes, ça ne le dérangeait pas de parler des compétences sexuelles avec sa meilleure amie. Il faut dire que d'ordinaire, les mecs ne se montraient pas très adroits de base, il en savait quelque chose !
- Je le sais, ça, je le sais ! Je l'ai vu dans les feuilles de thé ! Hahaha !
Il plaisantait, mais au fond, quand même, il se doutait bien que si Ludvik revenait dans sa vie, elle passerait beaucoup plus de temps loin de lui. Il ne se leurrait pas, c'était tout à fait normal ! Et puis, William ne nourrissait aucun dessein égoïste, bien au contraire ! Il voulait avant tout la savoir heureuse, parce qu'elle le méritait largement ! Une chose était certaine, cette soirée était merveilleuse. Il se sentait bien. Il se blottit contre Emy, parce que ce qu'elle venait de lui dire était trop mignon. Il avait besoin de sentir quelqu'un près de lui. Quelqu'un qui pouvait le comprendre et ressentir la même chose : un besoin d'affection immédiat et puissant.
- C'est vraiment génial que tu sois là... finalement ma cuisine n'a pas été ratée. J'avais peur de m'être planté dans les doses et dans les temps. Je ne suis pas un bon cuistot, tu le sais ! C'est bien qu'on puisse être ensemble, juste nous deux ! Enfin bon, on a Koda et Clint qui nous surveillent. Ils doivent se dire qu'on va faire les fous, chanter des chansons débiles sur un karaoké youtube, et leur casser les oreilles ! J'ai jamais eu de soeur, avant toi. Tu fais partie de ma famille et peu importe qui tu trouveras, tant que tu es heureuse !
William avait trois années de plus qu'elle. Et en cela, il aurait pu être son grand frère, bienveillant, un brin protecteur, mais surtout complice. Retrouvant son côté fou-fou, il profita du fait qu'elle relâche son attention pour inverser les rôles et la chatouiller à son tour. Il se leva et demanda :
- Tu veux qu'on fasse un petit tour sur la plage ? Le ciel a l'air dégagé ! On verra plein d'étoiles !
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