ROCHEL Marraine la bonne fée était bourrée elle m'a transformé en star du rock !

   

Rochel Noora

lost on you

   
   

les informations en vrac

   Il joue plus d'une dizaine d'instruments différents, dont ses instruments préférés sont le piano, la guitare, la basse, le violon et la harpe › il se considère comme Orphelin › il n'a jamais touché à une seule goûte d'alcool de sa vie ni même à la drogue › ils envisageaient d'adopter un enfant avec Gabe avant leur rupture › il respire la joie de vivre et l'optimisme, il voit la vie comme la plus belle aventure à ne pas gâcher › il est impulsif › très tactile, il adore faire des câlins › il est dans deux associations différentes, l'une pour la protection des animaux et la seconde dans la maltraitance pour enfant › il n'est pas très pudique et adore trainer à poil › depuis deux ans il a adopté un furet qui se nomme Alfred › il adore boire du lait › il est Vegan depuis l'âge de ses vingt ans et refuse de manger toute production animale  › il adore sauter partout › il lui arrive d'être très maladroit › il possède un appartement sur New York et une maison dans le Sud de la France › il adore collectionner les sextoys même les plus bizarres  › il croit vraiment en l'existence des fées et des fantômes ›il lui arrive de jouer parfois au milieu d'un parc ou d'une rue pour s'amuser › pour payer ses études il a été serveur dans un cabaret dans lequel il jouait › il est capable de tout jouer, c'est un grand fan de Bach, Beethoven et Tchaikovsky › il fait une séance de Yoga tous les matins en se levant › il espère un jour retomber amoureux › l'injustice est insupportable à ses yeux  › il a peur des aiguilles et des araignées › il ne supporte aucune violence d'aucune sorte [/i]


   

les indiscrétions sur le joueur

   
   

Code:

<pris>Jonathan Rhys Meyers ›</pris> Rochel Noora

       

   

l'histoire de ma vie

Attrapez moi, mais pas par le bout des ailes

   « Rochel où es tu ? Pourquoi je n’entends plus chantonner ? Dis petite fée quand est ce que tu me reviendras ? » Recroquevillé dans un coin de sa minuscule chambre perdu dans un camping-car, un petit blondinet de trois ans, chanter ces quelques paroles dans un patois d’enfant approximatif. Rochel était l’ami imaginaire de Rory, elle avait la forme d’une fée, des ailes bleues, un petit ventre rond et des grands yeux verts. Elle se manifestait souvent dans ses périodes de détresse. Rochel était géniale, elle avait toujours des gâteaux, du thé et des éclairs au chocolat. Au départ il ne savait pas ce que c’était mais il trouvait ça bon. Dans l’esprit d’un enfant il existait bien des mystères. Il continuait avec son minuscule xylophone en bois de fortune, il l’avait réparé lui-même, et accordé lui-même comme un grand. C’est à ce moment que des énormes boums s’approchèrent de sa porte, un homme à la panse retombante, au t-shirt sale fit son entrée dans la pièce. « Cesse ce boucan Rory, je n’entends plus la télé ! Petit bâtard ! » Le visage figé il s’arrêta. Il n’avait que trois ans, vivait dans une petite pièce d’un camping-car dans une ville de Camping-car, encore trop jeune pour lui taper dessus. Pourtant les mots étaient violents, la virulence du paternel. Rory se mit à pleurer en silence, s’il l’entendait, il était certain qu’il serait encore plus en colère. Un éclair devant ses yeux, les cheveux roux de Rochel, elle était là, elle fit une cabriole et il rigola. Rochel était toujours joyeuse. « Ca fait trois jours que je ne t’ais pas vu Rochel ? » Il chuchota pour ne pas être entendu, la fée rigola et lui expliqua qu’elle était occupée avec d’autres petits garçons. Tout petit ses meilleurs moments étaient avec elle.

A sept ans il eut le droit à ses premiers coups de ceinturon en guise de cadeau d’anniversaire, quelques brûlures de cigarette pour Noël, à pâque un bras cassé, son pauvre père n’a pas fait exprès, un père violent il n’a pas été le seul à connaitre ça. Il l’était rarement, parfois, c’était surtout sa façon de s’emporter qui l’effrayait, ce constant harcèlement psychologique. Un père chômeur, une mère prostituée, la banale histoire d’un gars miséreux. C’est son entrée dans la petite section qui a tout changé, un clavier électronique d’enfant, un garçon était devant, il la voulait, il lui a demandé et Clayton a dit oui. Il a donc décidé qu’il deviendrait son meilleur ami. Son père a toujours fait en sorte de laisser le moins de marques possibles pour que ça se voit le moins possible. Puis adolescent, il se réfugiait de temps à autre chez Clayton, il rentrait beaucoup moins, il ne supportait plus l’odeur pestilentiel de son paternel qui plus est devenu diabétique. Il se souviendra toujours a six ans lorsqu’il a touché son premier clavier, instinctivement il savait où toucher, le son entrait dans son esprit et il n’était pas difficile à reproduire la note exate. A sept ans, il alla se cacher dans la salle de musique de son école, il y toucha un violon, le miracle se produit, qui peut prétendre obtenir un son parfait dès le premier touché ? Son professeur de musique avait été témoin, tapis dans un coin sombre de la pièce.

Agé de treize ans, Rochel a disparu, elle n’était plus là. D’autres enfants avaient besoin d’elle, et afin de rendre hommage à cette fée création éventuelle de son esprit. Il se déposséda de son prénom pour prendre le siens et mettre en application tout ce qu’elle avait été pour lui, l’espoir, le bonheur et l’optimisme.

Le lycée devient une grande aventure pleine de surprise. La fondation de sa famille, de son groupe, avec Clayton ils s’amusaient. D’ailleurs il assuma son homosexualité dans les couloirs du lycée, garçon très populaire, on avait pas à lui dire qui aimer. Son petit ami était capitaine de l’équipe de Rugby, malgré tout, ils étaient assez discret, ils ne s’en vantaient. Même si tout le monde s’en doutait, l’esprit n’était pas aussi ouvert qu’aujourd’hui. Son groupe animait les bals de promo, les petites soirées, les mariages. Son professeur de musique voyait en lui un brillant musicien. Harisson Binda a été son premier coup de foudre, une histoire platonique entre deux passionnés. Il allait prendre des cours privés, parfois il s’endormait sur son canapé pour éviter de rentrer dans son vieux Camping-Car. Pour Harisson, il devait tenter l’infini, partir exploiter son potentiel au maximum.

Clayton se lance dans des études journalisme, quitte le groupe. A l’époque Rochel le voit comme une rupture. Il aurait très bien pu rester. Sous une lettre précieuse de Monsieur Harrisson, il entre au Elder Conservatorium of Music d’Adélaïde et part une année à Sydney pour obtenir un diplôme au Australian Institue of Music. Clayton et lui se voit toujours, car il a été là pour lui lorsqu’il en avait le plus besoin. Le nom du groupe change, ils deviennent les « Iron Coffee » Un petit délire un soir dans le groupe sur le Irish Coffee, une soirée un peu trop arrosé entre eux, lui n’a pas touché à une seule goûte, les autres sont hilares et il les suis dans leur délire. En sortant du conservatoire, ils font le tour des maisons de disques pour obtenir un contrat. Lui entretient une relation avec Gabe le guitariste remplaçant de Clayton.

A force de persévérance, ils signent leur premier album « I’m fall in death », quatorze titres, le premier « The shoot of desire » se vent à travers l’Australie à des milliers d’exemplaire, et ils sont propulsés au rang de star nationale. Rochel est le leader taré de ce groupe, il ferme les yeux sur les infidélités de Gabe. Après leur première tournée nationale, il voit la drogue s’inviter trop souvent dans le groupe, le musicien refuse d’y toucher, il a trop vu sa mère avec son raille de coke sur le bord de la cuvette. Rochel mets tout le monde en cure de désintoxication et en profite pour écrire le second volet du groupe. « The Diamonds of Distress », chaque chanson reflète les effets néfastes de la drogue sur la vie. « Cocaïne » et « Cocktails of Extasy » sont découverts par un producteur américain, ils vendent aussi en chine et en Inde. La richesse coule à flot et pourtant Clayton est toujours présent, il ne peut pas oublier d’où il vient.

Il quitte Gabe, redevient célibataire à trente cinq ans après quinze de relations. Ils restent en bon terme, même si c’est dur à vivre. Il apprend alors en pleine tournée internationale que son ami a été enlevé en Lybie. Il rentre dans une rage sans nom, démolis sa loge, explose sa guitare. Le soir de ce concert il annonce au micro, les atrocités de guerre et évoque son cas, il chante une chanson en l’honneur de Clayton. Lorsque son ami est délivré, ni une, ni deux il le contact depuis Paris, pour prendre de ses nouvelles. Il reste encore quatre dates à jouer, il ne peut pas attendre, il mets son agent sur le coup, il décolle et décide d’aller squatter sur Island Bay. Et même si les journaux à scandale crient au complot d’assurance pour des dates ayant peu de billets vendus. La tournée était complète depuis deux mois. Il se dit qu’une petite retraite en Nouvelle Zélande pour écrire un album pouvait faire du bien. De plus en plus il réfléchit à se lancer dans une carrière solo, les membres du groupe retouchent à la cocaïne, l’atmosphère est particulièrement tendu depuis sa rupture avec Gabe il y a deux ans. Et il n’a qu’une envie, prendre soins de Clayton, comme son ami l’a fait à une époque pour lui.