(léonie) - smile and be happy, what's that ?

Léonie Guérin

petite citation pour faire joli

les informations en vrac

- n’a pas de souvenir de ses parents biologique, elle n’a même pas de photos d’eux lorsqu’elle était petite.
- déscolarisé depuis ses treize ans
- ne connait pas l’amour, elle sait même pas ce que c’est et ce que ça veut dire réellement.
- dessine souvent, elle ne fait que ça dans des petits carnets. ça l’occupe et elle ne sait faire que ça…
- craint tout le monde que ce soit les hommes, les femmes.
- n’a pas de travail, elle n’a jamais travaillé. elle doit d’abord se focaliser sur elle et reprendre une vie normale
- a voulu mourir plusieurs fois dans sa vie, elle a voulu se suicider mais elle n’est jamais passée à l’acte
- depuis ses vingt-deux ans, elle est suivie par un psychologue. elle a arrêté le suivi récemment puisque Léonie a décidé de vivre pour un temps indéterminé en Nouvelle-Zélande
- insomniaque, elle prend des cachets pour dormir mais se réveille souvent en faisant les mêmes cauchemars.
- récemment, elle a adopté un mignon petit lapin pour lui tenir compagnie et l’a appelé Panpan, en hommage au lapin Panpan dans Bambi.
- bisexuelle, elle n'accepte cependant pas qu'on la touche depuis qu'elle a retrouvé sa liberté. d'ailleurs, elle ne sait même pas qu'elle est bisexuelle

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris> coline omasson ›</pris> léonie guérin

   

l'histoire de ma vie

petite citation pour faire joli

Léonie est né le 19 septembre 1990 à Paris, en France. Dès sa naissance, elle fait le bonheur de ses parents qui s’occupe à merveille de leur bébé et lui donne tout l’amour que peut donner des parents à leur enfant.
Mais tout bascule deux ans plus tard, les parents de Léonie se font percuter par un camion sur le périphérique et meurent sur le coup. Léonie était à la crèche et personne ne viendra la chercher ce jour-là. N’ayant pas de famille puisque ses grands-parents paternels et maternels n’étaient plus de ce monde, elle est placée dans un foyer en attente d’adoption. Il était plus facile de faire adopter une petite fille de deux ans qu’un enfant plus âgé.

Lors de son quatrième anniversaire, la jolie Léonie trouve une famille. Un couple avait littéralement craqué sur cette petite fille, il avait déjà un enfant, un garçon qui avait douze ans à l’époque. Le couple savait qu’ils ne pourraient plus avoir d’enfant et voulant un deuxième, ils avaient décidé d’adopter. Pendant huit ans, Léonie était heureuse dans sa famille, elle s’entendait bien avec tout le monde, elle allait à l’école, elle avait des amis, tout ce qu’une petite fille rêvait d’avoir finalement. Lorsqu’elle était dans sa chambre, elle aimait bien dessiner, c’était son passe-temps favori mais cette belle vie était trop belle pour être vraie…

A treize ans, le corps commence à changer, les premières règles arrivent, elle commence à devenir une jeune femme. Un soir, lorsqu’elle était seule avec son père adoptif, Léonie était dans sa chambre à dessiner et soudain, il entrait dans sa chambre en la fermant à clef. Evidemment, elle n’avait pas entendu, perdu dans ses pensées. L’homme s’approchait d’elle, avant de poser une main dans ses cheveux, un geste tendre pour un père envers sa fille mais tout bascule en quelques secondes. Il l’embrassait dans le cou avant de la jeter dans son lit, impuissante Léonie essayait de se débattre mais elle ne faisait pas le poids en face de lui. Son père, cet homme l’a violé, aucun scrupule à la fin de l’acte, il lui parlait comme de la merde en lui disant qu’elle l’avait méritée et qu’elle n’avait pas intérêt à en parler sinon, elle était morte. C’est à ce moment-là que tout bascule pour Léonie, qu’elle s’enferme dans son monde…

La mère adoptive fut très vite au courant de l’acte de son mari et au lieu d’aller voir la police, elle le garda pour elle avec une idée en tête, ils manquaient d’argent et en vendant le corps de leur soi-disant fille, ils gagneraient de l’argent. Léonie était belle, avec des yeux bleus magnifiques, elle ne pouvait que plaire à la gente masculine et féminine également, ils avaient aucune pitié pour elle, ce n’était pas leur fille, elle n’avait pas leur sang alors, ils n’avaient aucun scrupule, rien, que dalle.
Dès ses quinze ans, Léonie voyait régulièrement, presque tous les jours des hommes et des femmes. Elle vendait son corps, sans le vouloir, elle souffrait, elle se renfermait sur elle-même, elle ne voyait pas d’issue pour sortir de cet enfer. Ses « parents » se faisaient de l’argent pendant que Léonie restait dans sa chambre, elle ne voyait presque plus la lumière du jour et était déscolarisée… Elle avait tout perdu, tout ce qu’elle avait envie c’était mourir. Pourquoi continuer à vivre dans ces conditions ? Elle n’avait plus goût à rien, elle ne voulait même plus manger mais on la forçait pour qu’elle soit « en forme » pour les clients.

A ses vingt-deux ans, la police débarque à la maison suite à une plainte venant de la maison voisine. En effet, elle savait bien ce qu’il se passait chez ses voisins depuis plusieurs années déjà mais elle n’avait jamais osé en parler. Son mari ne voulait pas qu’elle dénonce les voisins, de peur d’avoir des problèmes mais là, elle ne pouvait pas laisser passer ça. Trop d’années sans rien dire, il fallait que ça s’arrête et elle pensait à la petite Léonie qu’elle voyait souvent quand elle était encore petite. Les parents sont donc arrêtés par la police et Léonie est donc enfin sortie d’affaire, elle passera quand même quelques jours à l’hôpital pour des examens approfondis.

Deux ans plus tard, le procès ouvre enfin. Avant ça, Léonie a essayé tant bien que mal de reprendre une vie normale avec l’aide de médecin et d’une psychologue, ça n’a pas été facile et encore maintenant, elle en souffre. Lors du procès, ils sont condamnés tous les deux à trente-cinq ans de prisons et à payer des dédommagements à Léonie, c’est grâce à cette grosse somme d’argent qu’elle peut vivre puisqu’elle n’a pas de travail, elle ne se sent pas prête encore.

A vingt-six ans aujourd’hui, elle est arrivée depuis quelques mois ici, dans cette nouvelle ville ce nouveau pays qu’elle ne connait pas. Elle a longuement hésité mais elle l’a fait. Le procès avait tellement été médiatisé qu’on regardait plutôt Léonie comme de la pitié plutôt qu’autre chose, ça le rendait mal et surtout, elle se sentait salie par tout ce qu’elle avait subi. Peut-être que justement, en changeant de pays, d’air, personne ne pouvait la juger, avoir de la pitié, …

Avant de partir pour la Nouvelle-Zélande, elle a pris des cours d’anglais pour apprendre la langue et pas arriver sans savoir dire quelque chose même si en soi, Léonie ne parle pas énormément avec les gens, la peur de tomber de nouveaux sur des gens pervers, sans cœur, …
Depuis juillet, elle essaie petit à petit de reprendre une vie normale, seule, sans l’aide de personne, de prendre son temps même si elle sait que tout dépend d’elle, qu’elle seule peut décider de son futur.