contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: #88 / Don't let me go... again. (#) Lun 2 Jan - 16:11
Don't let me go... again.
« S’il vous plait, c’est fragile. » criais-je sur l’un des déménageurs. Le fait d’avoir quitté Perth était surement la meilleure décision que j’avais pris de ma vie, mais le déménagement seule était un véritable casse-tête. Toutes mes affaires avaient fait une longue traversée en bateau de ma ville natale à ma ville de coeur. Je ne supportais plus ma vie en Australie et pour mon fils il fallait que je prenne un nouveau départ. Pour que Zach ne soit pas lésé en cours, je l’ai confié quelques temps à sa tante. « Promis chéri, maman revient te chercher dés que notre maison à Island sera prête. » Ses larmes m’arrachaient le coeur, mais je n’avais pas vraiment le choix. Je n’aurais pas pu m’occuper de lui et de tout le bazar que nous promettait cette nouvelle vie. Cela faisait plus d’une semaine que j’attendais mes meubles. J’avais commencé par trier les affaires d’été que papa avait laissé là. Nous ne venions ici qu’une fois par an, autant vous dire qu’il fallait d’abord se concentrer sur le ménage. Quand j’ai ouvert la porte pour la première fois depuis mon arrivée, une odeur de moisissure et d’humidité imprégnait la maison. Presque tout les meubles étaient à jeter. Certains avaient presque mon âge et je regrettais un peu de m’en débarasser mais c’était ça de vouloir reprendre sa vie à zéro. « Scusez moi ma petite dame, mais on eu un soucis avec le deuxième camion. La douane ont tout démonté, le chien aurait senti quelques choses. Pi’ au final, ils ont rien trouver. » je soupirais, bien évidemment ce genre de détails pouvaient me mettre dans un état monstre. J’essayais de me calmer pour ne pas passer mes nerfs sur le pauvre homme : « Merci Max, je verrais ce que je peux faire. » dis-je l’air décontenancé. J’étais debout depuis six heure du matin, à attendre impatiemment que tout cela ne commence. Ma maison était un véritable foutoire et j’étais la seule à savoir ce que chaque carton contenait. Bien évidemment j’étais sollicitée de partout. Le stress était à son comble et je me retrouvais à la tête d’une équipe de cinq gros bras qui avaient pour mission de tout boucler dans la journée. J’avais opté pour une combinaison de sport un peu trop grande pour moi, m’attachant ridiculement les cheveux dans un foulard en soie. L’idée n’était pas d’être jolie mais efficace. Il était un peu plus de 16 heures, mon corps réclamait sérieusement une bonne douche. J’avais l’impression d’avoir couru deux fois de suite le marathon. J’étais lessivée et ma maison n’était pas prête. Pour que cette journée continue a être réussie, il y avait un électricien et un plombier qui s’occupait de vérifier que tout était en marche dans la maison. « Je vous en supplie Carl, faites attention. C’est un cadeau de ma défunte mère. » répétais-je pour la énième fois à l’un des gars. Il avait déjà cassé mon blinder que j’avais pourtant pris soin de bien emballer dans du papier bulle. Je commençais à devenir un peu plus nerveuse et moins patiente.
Un bruit retentit de la cuisine à nouveau, doux jésus, soupirais-je pour aller voir ce qui était arrivé. La moitié de ma vaisselle était cassé au sol. J’hésitais entre pleurer ou hurler mon mécontentement. Je n’en fis rien, lâchant un « ... c’est pas grave...» au responsable. De toute façon, il fallait s’y attendre. L’entreprise de déménagement promettait que tout serait bouclé en moins d’une journée. Le prix était compétitive, j’ai sauté sur l’occasion sans aller voir les avis sur internet. Je décidais de monter à l’étage, un verre de vin à la main pour me détendre. C’est à ce moment là, que Carl arriva. « Madame Keynes. Y a un type chelou qui se plaint du bruit. » m’annonça t-il, d’un ton assez calme je lui dis : « Et bien faites en moins » mais il continua d’insister. « C’est bon, je vais voir ça. Merci Carl. » Je ne sentais plus mon dos, je ne sentais plus mes pieds mais ce que je pouvais sentir c’était l’odeur de transpiration qui émanait de moi, malgré la tonne de déodorant que j’avais mise pour la camoufler. J’étais au courant du bordel qu’on provoquait à l’extérieur, gérant à chaque fois des voisins coléreux du bruit et des bouchons que le camion provoquait. Je m’excusais à chaque fois, promettant que quand cela sera fini j’inviterais tout le monde pour me faire pardonner. Certains, connaissaient mon père et se montrait plus agréable me souhaitant du courage et la bienvenue dans le quartier. En même temps, je n’avais pas d’autre choix que de faire comme ça. Je sortis à l’extérieur pour me présenter à l’homme mécontent puis reconnue presque instantanément la silhouette de mon ex-mari : « Troy? » Qu’est ce qu’il faisait là? Je fronçais les sourcils, bien que très surprise de le voir. Cela faisait quelques années que nous ne nous étions pas vu, surement à cause de la restriction que je lui avais mise. J’essuyais mes mains, sur mon jogging déjà bien sale : « Qu’est ce que tu fais là? » demandais-je froidement.
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Sujet: Re: #88 / Don't let me go... again. (#) Mer 11 Jan - 14:56
don't let me go.. again
« Madame Petterson, qu'est-ce que vous faites là ? Vous avez besoin d'aide ? » Levé de bonne heure ce matin, je me suis lancé dans un footing et me voilà maintenant sur la fin, à proximité du magasin de bricolage d'où sort l'une de mes voisines. « Mon petit Troy, avec grand plaisir ! » Je m'avance jusqu'à elle et prends certaines de ses affaires pour la soulager un peu. « Mon neveu devait passer pour rafistoler quelques bricoles chez moi, mais il m'a posé un lapin et je suis maintenant obligée de me débrouiller seule. » Me dit-elle alors que nous commençons à marcher en direction de notre quartier d'habitation. « Un lapin ? À vous ? Il ne sait pas ce qu'il rate. Les moments partagés avec vous sont toujours très agréables. Une femme belle et agréable comme vous. » Un large sourire sur mes lèvres accompagne mes paroles. Cette femme, plus toute jeune maintenant, a toujours été là pour moi depuis mon arrivée, alors un peu de gentillesse pour elle ne peut pas me faire de mal. « Vous me charmez. Je vais bientôt rougir. » « Vous savez, vous êtes ma voisine préférée et si jamais vous avez besoin d'aide, je serais ravi de vous aider. » Murmurais-je en me rapprochant un peu plus d'elle pour qu'elle puisse m'entendre. Cette fois-ci, la vieille femme rougit vraiment et cela a tendance à me rendre encore plus heureux. « Merci, c'est très.. » Elle arrête de marcher, alors que nous nous approchons de nos maisons respectives. « Non ! Ce camion est encore là. J'ai pourtant demandé à ce qu'il soit déplacé ! » Je porte mon attention sur ce qui semble lui faire du soucis et je remarque ce gros véhicule, présent pour un déménagement, visiblement. Je ne l'ai même pas vu ce matin, j'étais certainement trop absorbé par mon envie de me défouler un peu. « Je m'en occupe ! Rentrez chez vous et appelez les secours si je ne suis pas ressorti d'ici cinq minutes. On ne sait pas qui est à l'intérieur, il faut être prudent. » Dis-je alors que je me recule doucement vers la maison, avant de rigoler légèrement. La personne ou les personnes qui vont vivre ici ne doivent pas être des tueurs à gages, enfin je ne l'espère pas.
Arrivé devant la porte d'entrée, je sonne et c'est un homme, plutôt baraqué qui m'ouvre. « Excusez-moi, je viens vous demander s'il serait possible de déplacer le camion. » « Ce n'est pas moi qui décide, c'est la patronne. » « Et bien, allez lui demander si c'est possible. » Il me regarde de haut en bas, comme si ma demande est irréalisable. Il referme ensuite la porte. Je n'ai plus qu'à espérer qu'il aille bien voir cette fameuse patronne. « Troy ? » J'avais tourné la tête, le temps qu'une personne décide à venir me répondre, mais au son de cette voix, je fais automatiquement volte-face. Jihane, mon ex-femme. Autant dire que la voir ici est une surprise. La voir tout court à vrai dire, je ne pensais pas que cela m'arriverait de nouveau. « Qu’est ce que tu fais là ? » Je la regarde, durant plusieurs longues secondes, pour savoir si elle est actuellement en train de plaisanter ou si elle est vraiment sérieuse. Visiblement, la deuxième option est la bonne et cela a tendance à me faire rire. Il ne s'agit pas de quelque chose d'honnête, loin de là même. Mon rire est moqueur. Il le serait pour n'importe qui qui se retrouve dans une telle situation. « Qu'est-ce que je fais là ? Tu ne penses pas que je suis celui qui devrait poser cette question ? » Le ton de ma voix n'est pas agréable, il est même plutôt agressif. « Je te rappelle que la dernière fois où je t'ai vu, tu étais et habitais encore à Perth. » La fois où elle m'a quitté, où elle a décidé que tout serait fini entre nous. « J'habite ici. Enfin pas ici. Mais de l'autre côté de la route, à plus ou moins quelques maisons. » Finis-je par dire en réponse à sa question initiale. « Je suis venu te dire que ton camion, celui de déménagement, gène certains voisins. Ils voudraient que tu le déplaces. » Je ne suis pas venu ici pour me prendre la tête, mais bel-et-bien pour cela, pour dire aux nouveaux voisins qu'il faudrait se faire un peu moins imposants. Jihane, ma nouvelle voisine ? C'est un mauvais coup du destin ça, une sorte de persécution. « Où est Zach ? » Finalement, en voyant la jeune femme, la première chose à laquelle je pense est Zach, notre fils. Je ne l'ai pas vu depuis quatre ans et si elle est là aujourd'hui, il ne doit pas être très loin.
Sujet: Re: #88 / Don't let me go... again. (#) Mar 17 Jan - 14:00
Don't let me go... again.
Je reste un moment planté là, sans trop réagir. A vrai dire, je ne m’attendais pas à revoir un jour mon ex-mari. Troy et moi n’avions plus parlé depuis que j’avais demandé au juge une restriction. Je ne voulais plus qu’il fasse parti de ma vie ou encore celle de notre fils après ce qu’il avait fait. J’étais morte de honte après ce qu’il avait fait à Cameron et je ne voulais plus être associée à lui. Pendant un long moment, le temps semble s’être arrêté. Je n’arrive pas vraiment à savoir si je suis en colère, triste ou simplement choquée. Une chose est sure, c’est que mon coeur manqua un bond en le revoyant. Il finit par lâcher un petit rire, auquel je répondis par un froncement de sourcil. C’était la dernière personne que je m’attendais à voir, j’avais rompu tout contact avec lui.
J’ignorais tout de la nouvelle vie de mon ex-mari. Le fait de le quitter m’avait beaucoup fait souffrir mais il était impossible pour moi de rester avec lui alors qu’il y a eu cette plainte contre lui. « Tu habites ici? » répétais-je lorsque j’eus trouver l’usage de la parole. « Comment ça, plus ou moins quelques maisons? » j’avais besoin d’être sûre d’avoir tout entendu. Mon Dieu, pincez moi, je rêve. Qu’est ce que le destin voulait bien me dire, en m’envoyant vivre dans le même pâté de maison que mon ex-mari. L’un de mes employés, remarqua que j’étais toute blanche et vint me demander si tout aller bien. Je fis oui de la tête bien qu’au fond c’était le contraire. « Tu ne peux pas vivre là. » redis-je, presqu’affolée. Je passais ma main dans les cheveux. « Enfin non, c’est impossible. Tu cherches quoi exactement? » lui dis-je sèchement. Notre fils avait fini par accepter son absence, au travers d’histoires que je lui racontais. Quant à moi, ma vie amoureuse était une véritable déchèterie en partie par sa faute. Je refusais de tomber amoureuse, faisant difficilement confiance aux hommes. J’avais fini par quitter ma vie à Perth, pensant pouvoir la reconstruire loin de nos anciens fantômes. Et voila que ce fichu Karma se retournait contre moi pour m’obliger à affronter mon ex-mari une nouvelle fois. « Tu es au courant que tu ne peux ni t’approcher de moi, ni de Zach. » répétais-je, bien qu’en réalité ma plainte ne s’appliquait que sur le territoire australien.
Si j’avais choisi qu’il s’éloigne de nous c’était pour de bonne raison. Il me demanda d’ailleurs après notre fils. Je n’allais quand même pas faire comme si de rien n’était. Heureusement, il était encore en Australie, chez ma soeur. « Je ne crois pas que ça te regarde. » répondis-je sèchement. J’avais beau vouloir avoir l’air de gérer la situation, tout cela m’échappait complètement. Il avait gâché ma vie, il avait détruit notre famille et notre mariage et voila qu’il se reportait là, comme si de rien n’était. Je finis par reprendre mon souffle, et d’un air un peu plus dur, je m’approchais de lui menaçante : « Je te demanderai de bien vouloir sortir de chez moi. Et de laisser Zach tranquille. Tu nous as déjà assez fait de mal comme ça. » dis-je en me retenant de ne pas exploser en larmes. Il n’avait peut être pas conscience du tord qu’il m’avait fait.
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Sujet: Re: #88 / Don't let me go... again. (#) Dim 22 Jan - 21:03
don't let me go.. again
La surprise de la jeune femme est aussi grande que la mienne et rapidement, des interrogations se bousculent dans nos esprits. « Tu habites ici ? » Je hoche la tête pour lui répondre. Je pensais pourtant avoir été clair dans mes paroles. « Comment ça, plus ou moins quelques maisons ? » La jeune femme ne semble pas comprendre tout ce que je lui dis, certainement à cause du choc de me voir cogner chez elle. Je n'ai pas non plus été très précis, mais est-ce important ? Nous serons peut-être voisins et pourtant, il n'est pas certains que l'on se recroise. Jihane va vouloir me fuir comme la peste, j'en suis sûr. « J'habite au numéro 99. » Ce qui n'est vraiment pas loin, ce n'est donc pas une chose qui devrait la rassurer et j'en ai rapidement la confirmation. « Tu ne peux pas vivre là. » Je rigole légèrement. Elle est en train de me faire une blague, c'est ça ? Je ne sais pas si elle comprend bien ce qui se passe ici, mais elle ne peut pas me demander de tout quitter une nouvelle fois, sous prétexte que ça ne lui plaît pas. « Je ne pense pas que tu sois en capacité de me faire déménager. Je vis ici depuis quatre ans, alors si tu ne me veux pas comme voisin, tu vas devoir partir. Moi, je ne le ferais pas. » Au moins, maintenant, les choses sont mises au clair. Je suis peut-être parti il y a quatre ans, parce que c'était la meilleure des choses à faire, mais je ne le ferais pas de nouveau aujourd'hui juste parce que madame ne se sent pas capable de vivre près de moi. « Tu es au courant que tu ne peux ni t'approcher de moi, ni de Zach. » Je le sais bien ça, inutile de me le rappeler. Par contre, ce qu'elle ignore, c'est que Cameron va retirer sa plainte, quand elle aura l'occasion de retourner à Perth, et je compte bien me battre pour revoir mon fils. J'ai perdu quatre ans, c'est suffisant. D'ailleurs je ne tarde pas à me renseigner sur l'endroit où il se trouve, chose qui ne plaît clairement pas à sa mère. « Je ne crois pas que ça te regarde. » Je me suis souvent demandé comment réagirait Jihane en me voyant, ou même moi si jamais j'avais eu à la croiser. J'imaginais souvent une rencontre dans le genre. La jeune femme pense connaître la vérité, elle pense avoir raison et se place en victime, encore une fois, alors que dans le fond, je mérite un peu mieux que la manière dont elle me traite. « Je te demanderai de bien vouloir sortir de chez moi. Et de laisser Zach tranquille. Tu nous as déjà assez fait de mal comme ça. » Je soupire et le fais bien entendre à mon ex femme. « Je suis juste venu pour ton camion, ne m'agresse pas. » Elle est agressive avec moi, ce qui est légèrement justifié, mais cela n'arrange pas mon propre état. « Si j'avais su que c'était toi, je ne serais pas là, devant toi. » Si ça peut la rassurer, je ne suis pas du genre masochiste. Mais je ne suis pas non plus du genre à me laisser faire, je ne peux pas la laisser parler du pseudo-mal dont elle parle, alors que je ne suis pas fautif là-dedans. « Le mal dont tu parles, tu te l'est fait toute seule. J'étais ton mari, tu aurais dû me croire ! » J'ai toujours clamé mon innocence, pourquoi changer d'avis aujourd'hui ?