piece of pizza (irina)

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ONE PIECE OF ~~CAKE~~ PIZZA.

just two friends, who see each others after a reaaaaaly long time. like a piece of pizza. fingers in the nose. watever. marilyn & irina.

Déposée Léane à sa toute novelle école, ici à Island Bay, c'est quelque chose. Elle ne mange pas à la cantine de la primaire et Samuel ne mange pas à la maternelle, alors, je prends de mon temps largement libre pour les emmener manger. Vêtue d'une veste en cuir, je tiens la main de mon petit dernier. La main libre dans la poche, nous approchons d'une petite pizzéria et l'odeur des pâtes rondes assaisonnées nous attire. Samuel prend les devants et pousse la porte vitrée. Une petite clochette retentit et j'entre à sa suite. Je le garde devant moi, le plaque contre mon bassin afin qu'il n'aille pas trop loin. Les deux mains contre le torse de Samuel, je regarde aux alentours à la recherche d'une serveuse, ou un serveur, pour nous placer. Un serveur passe devant nous et nous regarde avant de nous saluer. Je lui demande une table pour trois et le jeune homme nous place à une table. Léane, bien plus grande que Samuel, se place sans aide. Samuel, lui, je dois l'aider à lever ses jambes sur la chaise. Je me place à mon tour et retire ma veste que je laisse pendre au dossier. Léane aide son petit frère à en faire de même avant de le faire aussi. Les mains posées sous mon menton, je les regarde faire les petits jeux du dessous de plat. Je souris et je me dis que je ne les échangerai pour rien au monde ; Shay me tuerait déjà. Après quelques minutes d'attente à les regarder se disputer sur le labyrinthe, une serveuse vient prendre notre commande et je relève mon visage souriant. Il se dépite en découvrant un visage familier. Cela ne se pourrait... « Irina ? Je rêve... Non, c'est bien toi, Irina Eastwood. » Mes enfants me regarde avec de grands yeux, ne comprenant pas comment ni pourquoi je sors un tel prénom de ma bouche. « Tu n'as pas changée... non, tu es bien mieux. Où étais-tu passé ? » Je suis sous le choc, moi qui ait longtemps cru que ma meilleure amie d'enfance était séquestré chez son père ou je ne sais. « C'est moi, Marilyn. » Je fini par lui dire en me disant qu'elle pourrait ne pas me reconnaître et me prendre pour une passable folle.

love.disaster

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Piece of pizza

L'amitié ? C'est quand vous pouvez frapper à cinq heures du matin à la porte d'un ami pour lui dire : « J'ai tué quelqu'un » et qu'il vous répond tranquillement : « Faisons disparaître le cadavre. Où est-il ? ».

J’estimais que vu le milieu d’où je viens, je m’en sortais encore bien. Bon je n’étais pas la personne la plus riche, ni même avec le meilleur travail, mais je suis en vie et mon frère aussi. En fait, tant qu’il est heureux, je le suis aussi et c’est ce que beaucoup me reprochaient mais ce n’était pas grave. Pour moi, en tout cas ! Bien sûr, à New York, j’ai eu des amis mais pas des masses, pas vraiment à l’aise avec tout le monde ─heureusement maintenant c’est différent vu mon métier─ plutôt réservée t enfermée chez mes grands-parents. En résumé, la seule personne avec qui j’ai gardé contact c’est mon meilleur ami Scott, et encore ça avait été difficile étant donné qu’il est de cinq ans mon aîné et le temps que je prenne contact avec lui via les réseaux sociaux… Bref. Comme d’habitude j’étais de service à midi en salle, l’avantage que j’avais était que mon après-midi était totalement libre pour après revenir au soir.

Il ne me restait que deux tables à servir et je pouvais partir. Un sourire sur les lèvres, je m’approchai des clients arrivés en chantonnant légèrement, d’où ma réputation de jukebox. Mon regard bleuté se posa sur la famille et en la voyant, mon cœur explosa. Marilyn ! Mon sourire ne fit que s’agrandir et l’envie de crier me prit mais je tentai de me retenir, question de professionnalisme quand même car je ne tenais pas à perdre mon travail si tôt.

-Mary ! Ça me fait tellement plaisir de te revoir après tout ce temps ! m’exclamai-je toute excitée à l’idée de la revoir après quinze années sans la voir.

Parfois, ça fait du bien de revenir aux sources. Peut-être que les miennes n’étaient pas nobles mais je ne regretterai certainement jamais mes choix. Suite à son compliment, je ne peux m’empêcher de rougir, comme à chaque fois qu’on me dit quelque chose d’aussi gentil. Même après tout ce temps, je manquais toujours autant de confiance en moi, ce qui pouvait être pas mal handicapant par moment.

-Et bien… C’est assez compliqué, mais je t’assure que j’ai bien vécu, déclarai-je plus calmement avec un sourire aimable. Si jamais tu as le temps, après ta table j’ai fini mon service alors si tu es intéressée par une petite balade… Mais d’abord, que prendrez-vous à manger ?

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