contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Revoir Siobhan ne pouvait que me réjouir. Plus détenu que jamais, j’étais vraiment impatiente de la revoir. Je dois dire que lorsque nous nous sommes quitté, j’étais persuadée de ne jamais la revoir. De un parce que notre rupture a été difficile et de deux, parce que je ne comptais pas reprendre contact avec elle. Cette fille m’avait brisé le cœur et j’avais eu beaucoup de mal à m’en remettre. En plus de ça, notre relation étant presque interdite, peu de personnes étaient au courant de notre couple alors quand nous nous sommes quitté, je me suis retrouvée seule, avec personne sur qui compter pour être réconforter ou juste pour pleurer. J’étais si jeune, j’ai connu avec elle toutes les premières fois qu’une femme peut espérer. Ma première fois, ma première relation amoureuse, la seule pour qui j’ai donné et j’ai ressenti. Grâce à elle j’ai connu l’amour, et je l’en remercie. Même si notre histoire s’est très mal terminée, je garderai toujours un magnifique souvenir de nos années passées ensemble. Des années de rire, de complicité, d’amour et de joie. Nous nous retrouvions donc après tant d’années, comme si rien n’avait changé. Mise à part que nous ne sommes plus amoureuses et en couple. Arrivée chez elle, elle m’accueille avec enthousiasme. « Je suis contente que tu es accepté mon invitation. Le repas n’est pas encore prêt. Je dois encore finir la salade si tu veux me tenir compagnie dans la cuisine. » Je lui souris alors que je pénètre dans son appartement. Après avoir posé ma veste sur son canapé, je la suis jusqu’à sa cuisine, en profitant pour que l’on discute alors qu’elle termine notre repas. Alors que nous marchons vers la pièce, un animal à poil apparaît, me fixant pendant quelques instants. « Désolé pour lui. Vagabond n’a pas l’habitude des nouvelles têtes. » Je ris un peu alors que le chien me lâche du regard pour aller s’installer dans son fauteuil personnel. « Pas de soucis, il n’est pas habitué à ma présence. » Lui dis-je, insinuant qu’il pourrait me revoir si nous décidions de redevenir des amies, et seulement des amies. Nous entrons dans la cuisine et elle sort ce qu’elle a besoin pour la salade. Je m’adosse contre le mur, la regardant faire avant qu’elle ne me fasse une proposition. « Est-ce que tu veux quelque chose à boire? Je n’ai pas d’alcool, mais j’ai du vin sans alcool par contre. » Je lui souris. Je me doutais qu’elle n’aurait pas d’alcool chez elle. Enfin, je l’espérais. Elle m’avait dit ne plus boire d’alcool du tout alors ça me semblait logique qu’elle n’en ai pas chez elle, même pour ses invités. « Je ne connais pas le vin sans alcool mais je préfèrerais un jus de tomate si tu as. » Je n’avais pas envie de gouter ce vin sans alcool. C’est soit du vin avec alcool, soit rien. Contrairement à elle, je bois toujours mais autant bien sur. J’en profite avec des amis ou lors des soirées, pas seule chez moi, dans mon canapé. Je lui souris, la laissant continuer ce qu’elle était en train de faire. Je lui aurai bien proposé de l’aider mais je n’étais pas encore assez à mon aise pour le faire. Au lieu de cela, je préfère reprendre la conversation. « Je voulais te demander, tu ne m’as pas dis ou tu étais allée pendant tout ce temps. Je veux dire, je sais ce que tu as fais pendant toutes ses années, mais je ne sais pas ou tu vivais. Je suis curieuse. » Lui demandais-je en souriant, espérant ne pas être trop indiscrète.
Dernière édition par Charlotte Hawthorne le Mar 7 Fév - 21:06, édité 1 fois
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Sujet: Re: back to the source (#) Lun 30 Jan - 21:44
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CHARLOTTE & SIOBHAN
Le destin a parfois une drôle de manière de faire les choses. On croise par hasard des gens de notre passé dans un endroit totalement inattendu ou au contraire on se séparer de gens qui furent de grande constante dans notre vie pendant des années. Le destin est un concept que j’ai toujours eu beaucoup de mal à comprendre et encore plus à croire. Je ne vois pas l’intérêt d’y croire et pour moi c’est surtout une perte de temps. Je crois au hasard, mais pas au destin. C’est dans un sens la même chose vous me direz, mais vous avez tort. Le destin sonne comme une entité capable de comprendre, mais surtout de choisir la direction qu’on va prendre dans notre vie bien en avance alors que le hasard se joue simplement sur un lot de circonstances et de tragédies qui nous échappent bien souvent. On m’a déjà dit que c’était une manière cynique de voir la vie. Moi, je trouve que c’est simplement très réaliste. Pourquoi croire que le destin nous ramènera à quelqu’un de lui-même? Si on veut revoir une personne qui nous est cher et surtout ce faire pardonner par cette même personne, il faut mettre du sien et non pas se reposer uniquement sur une idée stupide d’un futur déjà tout tracé par quelqu’un ou quelque chose dans les cieux.
Je crois que je suis en train de me perdre et de me taper un délire monumental toute seule dans ma cuisine. Je baisse les yeux vers mon chien. Celui-ci me regarde fixement depuis quelques minutes la tête pencher sur le côté comme s’il attendait quelque chose de ma part. Je me penche et frotte doucement son oreille droite. « Je suis désolé mon vieux. Je suis un peu nerveuse aujourd’hui. J’ai une vieille amie qui vient me voir et disons que je ne sais pas comment les choses vont finir. Je veux espérer que tout ira bien… mais tu sais bien que dans mon cas… soit je fais foiré monumentalement les choses, soit je joue de malchance. » L’animal pousse un doux jappement comme pour m’encourager. Ça me fait sourire. Ce chien je l’ai trouvé errant dans les rues il y a quelques années. Pour une raison que j’ignore complètement, il avait décidé de me suivre jusqu’à mon appartement de l’époque. Je l’avais appelé Vagabond après l’avoir finalement prit dans ma maison. Il m’avait suivi partout depuis.
Avec un soupire, je retourne à ma cuisine. Je passe ma main rapidement sous l’eau pour une question d’hygiène, puis je finis de couper les piments ainsi que le poulet. En train peu de temps, le repas est à l’étape de la cuisson et je n’ai plus qu’à m’assurer que rien ne brûle. Je décide alors d’aller prendre une douche rapide et me changer avec l’arrivée de Charlotte. Elle ne devrait plus tarder donc je dois finir de me préparer en quatrième vitesse. Vagabond traînant lourdement derrière moi. Je vais vers ma chambre, puis pénètre dans la salle de bain. En très peu de temps, j’en sors de nouveau douché et habillé d’une paire de jean gris pâle et d’une chemise noir et rouge. « Alors mon vieux, de quoi j’ai l’air? » Vagabond lève la tête et me jette un regarde paresseux avant de reprendre sa position d’avant. Je retourne alors dans la cuisine pour m’assurer que le repas. « Je vais prendre ça comme un compliment. » Je retourne alors dans la cuisine pour m’assurer de ne rien avoir brûlé. J’ai développé un certain sens pour faire de la nourriture. Pour tout vous dire, j’ai commencé à me chercher des passe-temps quelques semaines après être sortie de cure. La cuisine comme le sport me semblait être tout deux intéressant, mais aussi essentiel l’un à l’autre. Je n’ai jamais eu peur de faire à manger plus jeune, mais maintenant je me débrouille plutôt pas mal. Je suis en train de placer la table quand j’entends frapper à la porte. En regardant l’heure, je me dis que ça ne peut être que Charlotte. Je la trouve de l’autre côté de la porte, resplendissante comme toujours. Je lui offre un sourire en retour du sien. « Hey toi, je suis contente de te voir. » Je me pousse pour la faire entrer et referme la porte derrière elle. « Je suis contente que tu es accepté mon invitation. Le repas n’est pas encore prêt. Je dois encore finir la salade si tu veux me tenir compagnie dans la cuisine. »
Je l’invite à me suivre. Vagabond apparait alors et s’arrête en voyant cette femme qu’il ne connait pas du tout marché derrière moi. Je n’ai pas habitude de laisser entrer n’importe qui dans ma maison donc pour lui de croiser une étrangère ce n’est pas commun. Il la regarde donc avec suspicion un moment avant d’aller traîner son vieux corps sur son pouffe entre la cuisine et le salon. « Désolé pour lui. Vagabond n’a pas l’habitude des nouvelles têtes. » Je sors ce qu’il faut pour faire la salade. « Est-ce que tu veux quelque chose à boire? Je n’ai pas d’alcool, mais j’ai du vin sans alcool par contre. » Je lui offre un regard un peu désolé. Je ne tiens plus ce genre de boissons chez moi depuis des années maintenant. Parfois, il m’arrive d’en acheter, mais uniquement quand je reçois quelques amis que je sais qui aiment bien prendre une verre en mangeant.
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Sujet: Re: back to the source (#) Mar 7 Fév - 21:07
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Siobhan and Charlotte
Revoir Siobhan ne pouvait que me réjouir. Plus détenu que jamais, j’étais vraiment impatiente de la revoir. Je dois dire que lorsque nous nous sommes quitté, j’étais persuadée de ne jamais la revoir. De un parce que notre rupture a été difficile et de deux, parce que je ne comptais pas reprendre contact avec elle. Cette fille m’avait brisé le cœur et j’avais eu beaucoup de mal à m’en remettre. En plus de ça, notre relation étant presque interdite, peu de personnes étaient au courant de notre couple alors quand nous nous sommes quitté, je me suis retrouvée seule, avec personne sur qui compter pour être réconforter ou juste pour pleurer. J’étais si jeune, j’ai connu avec elle toutes les premières fois qu’une femme peut espérer. Ma première fois, ma première relation amoureuse, la seule pour qui j’ai donné et j’ai ressenti. Grâce à elle j’ai connu l’amour, et je l’en remercie. Même si notre histoire s’est très mal terminée, je garderai toujours un magnifique souvenir de nos années passées ensemble. Des années de rire, de complicité, d’amour et de joie. Nous nous retrouvions donc après tant d’années, comme si rien n’avait changé. Mise à part que nous ne sommes plus amoureuses et en couple. Arrivée chez elle, elle m’accueille avec enthousiasme. « Je suis contente que tu es accepté mon invitation. Le repas n’est pas encore prêt. Je dois encore finir la salade si tu veux me tenir compagnie dans la cuisine. » Je lui souris alors que je pénètre dans son appartement. Après avoir posé ma veste sur son canapé, je la suis jusqu’à sa cuisine, en profitant pour que l’on discute alors qu’elle termine notre repas. Alors que nous marchons vers la pièce, un animal à poil apparaît, me fixant pendant quelques instants. « Désolé pour lui. Vagabond n’a pas l’habitude des nouvelles têtes. » Je ris un peu alors que le chien me lâche du regard pour aller s’installer dans son fauteuil personnel. « Pas de soucis, il n’est pas habitué à ma présence. » Lui dis-je, insinuant qu’il pourrait me revoir si nous décidions de redevenir des amies, et seulement des amies. Nous entrons dans la cuisine et elle sort ce qu’elle a besoin pour la salade. Je m’adosse contre le mur, la regardant faire avant qu’elle ne me fasse une proposition. « Est-ce que tu veux quelque chose à boire? Je n’ai pas d’alcool, mais j’ai du vin sans alcool par contre. » Je lui souris. Je me doutais qu’elle n’aurait pas d’alcool chez elle. Enfin, je l’espérais. Elle m’avait dit ne plus boire d’alcool du tout alors ça me semblait logique qu’elle n’en ai pas chez elle, même pour ses invités. « Je ne connais pas le vin sans alcool mais je préfèrerais un jus de tomate si tu as. » Je n’avais pas envie de gouter ce vin sans alcool. C’est soit du vin avec alcool, soit rien. Contrairement à elle, je bois toujours mais autant bien sur. J’en profite avec des amis ou lors des soirées, pas seule chez moi, dans mon canapé. Je lui souris, la laissant continuer ce qu’elle était en train de faire. Je lui aurai bien proposé de l’aider mais je n’étais pas encore assez à mon aise pour le faire. Au lieu de cela, je préfère reprendre la conversation. « Je voulais te demander, tu ne m’as pas dis ou tu étais allée pendant tout ce temps. Je veux dire, je sais ce que tu as fais pendant toutes ses années, mais je ne sais pas ou tu vivais. Je suis curieuse. » Lui demandais-je en souriant, espérant ne pas être trop indiscrète.
oops:
j'ai fais éditer au lieu de citer sur ma première réponse
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Sujet: Re: back to the source (#) Mar 14 Fév - 20:50
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CHARLOTTE & SIOBHAN
Je me suis répété toute la journée que tout irait bien et donc de ne pas être nerveuse, mais mince, je suis totalement nerveuse. Je me demande même si ce fut une bonne idée d’invité Charlotte chez moi. Pas parce que je ne veux pas qu’elle voie où je vis, mais surtout parce que si quelque chose tourne mal… et bien je ne peux pas vraiment courir loin comme je le faisais avant. La laissé entrer chez moi de cette manière c’est à la fois très intime, mais aussi une marque de confiance que je n’offre pas à tout le monde. Mais encore là, je dois beaucoup à cette jeune femme. Je lui dois des excuses, même si j’en ai déjà fait, mais aussi sans doute tout un tas d’explication sur ce que j’ai fait dans les dernières années et pourquoi je suis revenu après autant de temps. Je sais qu’elle va vouloir poser des questions. Certaines choses ne changent pas même avec le temps et je me souviens qu’elle a toujours aimé me poser des questions plus jeunes sur à peu près tout. Quand j’avais la réponse, je me faisais un plaisir de lui répondre… dans le cas contraire, je faisais de mon mieux pour répondre comme je le pouvais. Ce ne fut pas toujours évident. Dieu merci, je n’ai jamais à être celle qui lui a expliqué d’où venaient les bébés… ça aurait été franchement gênant plus tard. C’est moi qui vous le dis.
Même si elle ne semble pas représenter une menace pour ma vie, Vagabond garde un œil ouvert sur Charlotte alors qu’il est bien couché dans son lit. Il a beau être assez vieux et pas franchement avoir l’air méchant, ce chien est un vrai protecteur quand il le veut. Malheureusement, dès qu’il y a du bacon en jeu… il va toujours choisir le bacon au lieu de ma vie. Ce lâcheur! « Pas de soucis, il n’est pas habitué à ma présence. » Je hoche la tête alors que je m’occupe de préparer la salade. « Il n’est pas méchant en général, mais il a parfois du mal avec les étrangers surtout ceux qu’il pense qui pourrait me vouloir du mal. Il n’a pas l’air de ça, mais ce vieux garçon est un chien de garde. Enfin, t’en qu’il n’y pas de bacon en jeu. » Vagabond lève la tête en entendant son mot préférer. Voyant qu’il n’y a rien d’intéressant, il retourne dans sa position précédente. Sous peu, il sera en train de roupiller profondément. Je délaisse mon attention du chien pour lui proposer à boire. « Je ne connais pas le vin sans alcool, mais je préfèrerais un jus de tomate si tu as. » Je hoche la tête. La plupart des gens ne sont pas vraiment friands du vin sans alcool. Je ne peux pas vraiment leur en vouloir… même moi au début je trouvais ça un peu horriblement, mais une fois que j’ai trouvé les bonnes bouteilles, je m’y suis bien accommodé. « Tu as de la chance, je crois en avoir dans le frigo. » Je délaisse la salade presque finie pour me laver les mains et lui servir son verre de jus de tomate. De mon côté, je me prends un verre de thé glacé au citron.
Elle relance la conversation. « Je voulais te demander, tu ne m’as pas dis ou tu étais allée pendant tout ce temps. Je veux dire, je sais ce que tu as fais pendant toutes ses années, mais je ne sais pas ou tu vivais. Je suis curieuse. » Comme je m’y attendais, elle veut savoir certaines choses. Pendant quelques secondes, je me fige sur place. Le sourire que je portais s’estompe de moitié et un ombre passe dans mes yeux. Je n’aime pas franchement penser aux mois après que je l’ai quitté pour des raisons évidentes. Je prends une minute pour réellement penser à ce que je vais lui dire. Une fois mon courage prit, je commence à parler. « Quand je suis partie… quand je t’ai quitté… J’ai voulu mettre autant de distance entre nous parce que je me disais que c’était le mieux à faire. Je me suis retrouvé à Sidney dans un premier temps. C’est là que Rick, mon ancien beau-père, est venu me chercher. Au début… je ne pensais pas à aller dans un centre. Je trouvais l’idée tout simplement ridicule en fait, mais il m’a poussé à y aller. Il était là le jour où j’y suis entrée et celui où je suis sortie. Les premières semaines, je voulais mourir. L’envie était terrible, mais une fois que j’ai réussi à avoir que je pouvais prendre sur mon envie de boire et passé à autre chose, j’ai pu me concentrer sur ce qui m’a toujours intéresser : l’informatique. Après ma sortie, je me suis mis à voyager. J’ai été un peu partout en Europe et aux USA surtout. J’ai travaillé en informatique dans plusieurs facettes du métier. Résoudre des problèmes numériques m’a aidé à garder la tête claire. » Tout le long de mon discours, je garde les yeux baissés sur les légumes que je finis de couper pour mettre dans la salade. Une fois tout terminée, je lève finalement les yeux vers elle. « Cette partie de ma vie, je l’ai mis derrière moi parce que je n’en suis pas fière du tout. J’ai foiré énormément. Avec toi surtout. Je n’étais pas à la hauteur et tu méritais mieux. Celle que j’étais pouvait t’aimer de tout son cœur, elle n’aurait jamais pu te rendre heureuse… pas comme tu le méritais. Alors, j’ai essayé de devenir meilleure. C’est une des étapes, se pardonner, apprendre à être meilleure … »
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Sujet: Re: back to the source (#) Mar 21 Fév - 16:33
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Siobhan and Charlotte
J’avais besoin de savoir ce que Sio avait fait et ou elle était pendant tout ce temps. Bien que je me suis remise de notre séparation, pendant quelques années, j’ai eu du mal à passer à autre chose. Elle a été mon premier amour et je lui avais donné tout mon cœur. A l’époque, je m’imaginais avec elle pour toujours, pour toute la vie. Notre histoire n’a pas toujours été rose, elle buvait beaucoup. Je n’étais pas irréprochable aussi, mais c’est surtout son addiction qui nous a séparé. Aujourd’hui, je sais qu’elle a tout arrêté, et j’en suis tellement fière, je sens qu’on pourrait de nouveau devenir amies, après tout, on a toutes les deux changé et grandi. Elle commence alors à me raconter son aventure. « Quand je suis partie… quand je t’ai quitté… J’ai voulu mettre autant de distance entre nous parce que je me disais que c’était le mieux à faire. Je me suis retrouvé à Sidney dans un premier temps. C’est là que Rick, mon ancien beau-père, est venu me chercher. Au début… je ne pensais pas à aller dans un centre. Je trouvais l’idée tout simplement ridicule en fait, mais il m’a poussé à y aller. Il était là le jour où j’y suis entrée et celui où je suis sortie. Les premières semaines, je voulais mourir. L’envie était terrible, mais une fois que j’ai réussi à avoir que je pouvais prendre sur mon envie de boire et passé à autre chose, j’ai pu me concentrer sur ce qui m’a toujours intéresser : l’informatique. Après ma sortie, je me suis mis à voyager. J’ai été un peu partout en Europe et aux USA surtout. J’ai travaillé en informatique dans plusieurs facettes du métier. Résoudre des problèmes numériques m’a aidé à garder la tête claire. » Ses mots me touches, me bouleversent presque. J’étais totalement absorbée parce ce qu’elle me disait. Elle a du passer des moments très difficiles, et je me sens presque mal de ne pas avoir été a ses cotés. Maintenant, elle avait un vrai métier et elle s’était parfaitement sorti de toutes ses embrouilles qu’elle avait l’habitude d’avoir, surtout l’alcool. Elle ne me regarde pas, mais je sens que ça la touche de me dire tout ça, je peux le sentir. « Ouah.. » dis-je doucement, impressionnée par son parcours et sa persévérance. Elle continue alors de se confier à moi. « Cette partie de ma vie, je l’ai mis derrière moi parce que je n’en suis pas fière du tout. J’ai foiré énormément. Avec toi surtout. Je n’étais pas à la hauteur et tu méritais mieux. Celle que j’étais pouvait t’aimer de tout son cœur, elle n’aurait jamais pu te rendre heureuse… pas comme tu le méritais. Alors, j’ai essayé de devenir meilleure. C’est une des étapes, se pardonner, apprendre à être meilleure … » Nous nous regardons intensément, ses derniers mots sont très forts, elle veut être meilleure. Pour moi ? J’aimerai le savoir. En tout cas, avec ce que j’entends, elle est devenue une femme encore plus extraordinaire qu’avant. « Je crois que tu as réussi ton pari. » lui dis-je doucement, presque gênée. Après tout ce qu’elle vient de me dire, je ne sais pas vraiment quoi lui répondre. Je n’ai pas eu une vie aussi difficile depuis son départ, à part peut-être la révélation de ma maladie, qui a changé du tout au tout ma vie. « Alors, j’étais une de tes motivations ? Tu sais.. Pour devenir meilleure ? » dis-je, rougissant quelque peu, voulant vraiment connaître la réponse à cette question. Je voulais savoir si pendant tout ce temps, elle avait pensé à moi.
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Sujet: Re: back to the source (#) Dim 26 Fév - 22:09
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CHARLOTTE & SIOBHAN
Bien entendu quand je lui raconte ma petite histoire, il y a des détails, beaucoup sans doute si on y pense bien, que j’ai décidé de ne pas lui dire. Je me dis que comme tout ça est dans le passé, elle n’a pas nécessairement besoin de tout savoir. Peut-être un jour je vais lui en dire plus, mais je crois que pour le moment ça répondra à la plus part de ses questions de manières assez juste et honnête. Je ne veux pas lui mentir, mais j’ai appris qu’il y a parfois des choses qu’il est mieux de garder pour soi. Elle n’a pas nécessairement besoin de savoir à quel point je fus misérable pendant des mois ou que je me suis presque tué moi-même par accident. C’est d’ailleurs cet événement en particulier qui m’a donnée le dernier signe comme quoi je devais absolument me reprendre en main avant de finir mort sur le bord de la route à cause de ma connerie. Ça et aussi que je me suis peut-être retrouver avec quelques personnes ultra dangereuses sur le dos. Non, vaut mieux pas mentionner un mot la dessus pour la santé de tout le monde et surtout pour évité les questions qui seraient à coup sûr difficile à répondre sans carrément devoir lui mentir en pleine face. J’ai rarement fais affaire avec des voyous face à face. Je suis plutôt celle qui reste derrière quand il vient le temps de faire cette partie du boulot pour des raisons évidentes. Je sais me défendre sans problème, mais je ne suis pas quelqu’un qui tirait sur une autre personne sans remord disons.
Charlotte parle à peine durant mon long monologue. Elle écoute et moins pendant ce temps je continue la cuisine méticuleusement afin de m’aider à rester le plus calme possible. Ça me rend toujours nerveuse de parler de mon cheminement et avec elle c’est encore plus personnel comme elle me connaissait avant. Cette fille m’a incité à être mieux sans même le savoir. « Ouah.. » Je finis de préparer la salade et me retourne pour aller me laver les mains avant de revenir vers elle. Mon regard croise le sien aussitôt et cette fois je ne détourne pas les yeux. Je soutiens son regard. « Je crois que tu as réussi ton pari. » Je souris doucement. « On peut voir ça comme ça. Mais avec ce genre de dépendance c’est un combat qui ne s’arrête jamais… il devient simplement plus facile avec le temps. On devient plus habitué à ne pas vouloir consommer. » C’est un fait. Aujourd’hui, je peux facilement dire non à une personne qui me propose de l’alcool ou aller passer plusieurs dans un bar avec d’autres personnes sans ressentir le besoin de devoir boire moi aussi. C’est important pour moi de me tenir sur ma sobriété. Ça prouve qu’au final je suis bien mieux que ma mère qui, elle, ne put jamais passé une seule journée de sa fichue vie sans devoir vidé plusieurs bouteilles d’alcools différentes. Je suis la preuve qu’on n’est pas nécessairement comme nos parents en bout de ligne. « Alors, j’étais une de tes motivations ? Tu sais.. Pour devenir meilleure ? » Je pose les mains de chaque côté du comptoir qui nous sépare et hoche doucement la tête. « Charlotte, je t’aimais beaucoup à l’époque et une partie de moi va toujours t’aimer. Tu as été ma première relation sérieuse aussi drôle que ça puisse paraître vu notre histoire à la base. Tu m’as appris à aimer plus que tu ne peux l’imaginer. Quand tu m’as dis que j’étais comme ma mère… ça m’a fais très mal, mais je sais aujourd’hui ce que c’était une douleur nécessaire. Je ne voulais pas qu’on me voit comme ma mère parce que ça ne voudrait dire qu’une seule chose… que je ne suis pas capable d’aimer sincèrement quelqu’un d’autre. Ma mère ne m’a jamais dit qu’elle m’aimait ou porté de réelles affections. Ça m’a toujours terrifié de finir ainsi. Quelqu’un m’a dit un jour que pour aimé un autre, on doit s’aimer d’abord. J’ai cru pendant longtemps que c’était des conneries. Aujourd’hui, je sais que c’est vrai. J’aime qui je suis devenu et je suis heureuse plus que je ne le fus jamais sauf avec toi. » Ce n’est pas une peur que j’aime admettre, mais déjà il y a des années je lui en avais un peu parler c’est pourquoi je n’ai pas trop de mal à lui dire maintenant.
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Sujet: Re: back to the source (#) Mer 8 Mar - 22:33
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Siobhan and Charlotte
Elle me parle beaucoup d’elle mais je redoute le moment ou elle va me poser des questions sur moi. J’avais déjà réussi à éviter le sujet lorsque nous nous sommes vues la dernières fois mais cette fois-ci, elle avait toute la soirée pour me questionner. J’avais très envie de lui parler de mon métier et de ma passion qu’elle connaît déjà mais je ne voulais pas rentrer dans les détails de ma vie. Comme par exemple ma maladie, qui me fait perdre la vue de jour en jour. Je ne voulais pas qu’elle s’inquiète pour moi, nous avions bien d’autres choses à nous dire plutôt que parler de mon futur presque noir. Après m’avoir parler de son avancée dans la vie, je me sentais obligée de lui annoncer le fait que je suis fière de son parcours et surtout d’elle. « On peut voir ça comme ça. Mais avec ce genre de dépendance c’est un combat qui ne s’arrête jamais… il devient simplement plus facile avec le temps. On devient plus habitué à ne pas vouloir consommer. » J’étais totalement d’accord avec elle. C’est vrai que toute sa vie elle devra se battre pour ne jamais reprendre l’alcool. Et j’avoue que c’est une perspective qui me fait peur. Et si un jour elle reprenait ? Je ne suis pas sûre de pouvoir le supporter, à condition que nous soyons toujours en contact bien sûr. Dans tout les cas, je voulais qu’elle sache que je pourrais la soutenir dans ce travail en continue. Dans tout ça, je m’étais demandé si je n’avais pas été le déclencheur et la motivation de Sio dans l’espoir d’arrêter de boire. Je lui ai donc demandé, si j’étais celle qu’elle voulait rendre fière après une tel épreuve. « Charlotte, je t’aimais beaucoup à l’époque et une partie de moi va toujours t’aimer. Tu as été ma première relation sérieuse aussi drôle que ça puisse paraître vu notre histoire à la base. Tu m’as appris à aimer plus que tu ne peux l’imaginer. Quand tu m’as dis que j’étais comme ma mère… ça m’a fais très mal, mais je sais aujourd’hui ce que c’était une douleur nécessaire. Je ne voulais pas qu’on me voit comme ma mère parce que ça ne voudrait dire qu’une seule chose… que je ne suis pas capable d’aimer sincèrement quelqu’un d’autre. Ma mère ne m’a jamais dit qu’elle m’aimait ou porté de réelles affections. Ça m’a toujours terrifié de finir ainsi. Quelqu’un m’a dit un jour que pour aimé un autre, on doit s’aimer d’abord. J’ai cru pendant longtemps que c’était des conneries. Aujourd’hui, je sais que c’est vrai. J’aime qui je suis devenu et je suis heureuse plus que je ne le fus jamais sauf avec toi. » Je suis touchée par cette déclaration mais aussi bluffée par la détermination de mon amie. Je ne trouve pas mes mots suite aux siens. C’est vrai que je n’avais pas été douce avec elle lorsque je lui avais dis qu’elle devenait comme sa mère. Au fond de moi, je l’avais dis pour qu’elle est ce genre de réaction et qu’elle se reprenne. J’étais donc le déclencheur de toutes ses années de douleur sans elle. Quoi qu’il en soit, je ressentais exactement la même chose qu’elle. Elle a été mon premier et seul amour. Elle m’a apprit à aimer. « Je ne suis pas fière de ce que je t’ai dis ce jour là, mais je suis très heureuse que ça t’es permis de te remettre en question et évoluer positivement. » Dis-je doucement, encore sous le choc de ses mots, de cette déclaration d’amour. J’avais envie de lui dire combien elle m’a rendu heureuse. « Tu sais, pour moi aussi notre séparation m’a permis de beaucoup avancée. Quand tu es partie, j’ai été anéanti et pendant quelques temps je ne pensais pas pouvoir m’en remettre. Mais en surmontant la douleur, j’ai réussis à trouver la motivation pour vivre de ma passion. » Lui dis-je, parce que c’était vrai. Avant je ne savais pas quoi faire. J’étais juste une fille amoureuse de l’océan et de sa petite-amie. Puis quand elle est partie, je n’avais plus que ma passion et j’ai pu m’y consacrer entièrement. « Assez parlé du passé, parlons de nos vies actuelles. » lui dis-je, curieuse de connaître ses habitudes actuelles.
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Sujet: Re: back to the source (#) Jeu 16 Mar - 16:21
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CHARLOTTE & SIOBHAN
Qui peut dire que chaque rencontre avec son ex se passe de manière plus que civil? Peu de gens le peuvent surtout quand leur histoire finit comme la nôtre. Je suis heureuse de comment la conversation va. J’ai attendu longtemps pour dire la plus part de ses choses à Charlotte. Je les avais à l’intérieur de moi depuis si longtemps que je ne pensais pas qu’il me serait aussi facile, voir même simple, de tout lui dire. Il y a une certaine familiarité dans la manière dont on s’adresse l’une à l’autre que me calme et m’apaise ce qui m’aide à pouvoir parler avec le plus d’honnêteté possible. Il y a bon nombre d’ancien alcoolique qui même après des années ne veulent tout simplement pas parler de leurs années de consommations. Pour eux, c’est comme faire un retour dans une période de leur vie sans repère et dans laquelle ils ne faisaient que tomber en chute libre. Une partie de moi n’est pas bien différente d’eux, mais j’ai appris à accepter ce que j’ai fait avant parce que ça m’a aidé à devenir la femme que je suis. Le bon et le mauvais, je le prends pour vivre avec. J’ai passé trop de temps avec tous ses sentiments néfastes, cette peur, cette colère à l’intérieur de moi plus jeune. Maintenant, je veux juste pouvoir vivre sans que mes émotions me poussent à l’autodestruction. Parce qu’au final, c’est ce qui me poussait à boire. Mon incapacité à faire face à mes émotions. C’est sans aucun doute la raison la plus courante. Ça et l’ennui bien entendu… ou tout simplement une vie de merde. Il y a quelques choix communs comme ça, mais je ne vais pas commencer à tout énumérer quand même.
Je lui fais donc de nouveau un long monologue alors que je tente de mon mieux à répondre à toutes ses questions parce que je ne veux pas devoir revenir trop non plus sur le sujet ou m’y attardé trop longtemps. J’ai beaucoup à dire, mais je ne veux pas non plus passer pour une espèce de mauvais martyre. « Je ne suis pas fière de ce que je t’ai dis ce jour là, mais je suis très heureuse que ça t’es permis de te remettre en question et évoluer positivement. » Je secoue la tête et lui offre un sourire. « Tu n’as pas à t’en vouloir. Je t’ai blessé et puis, tu n’avais pas totalement tord quand on y pense bien. On a toutes les deux évolués maintenant. Le passé est derrière mieux vaut le laisser là. » J’attrape le bol de salade et va le déposer sur la table déjà monter pour deux avant de revenir vers elle. Je dois avouer que cuisiner en même temps que cette conversation m’aide beaucoup plus que je ne l’aurais pensé au départ. C’est drôle. « Tu sais, pour moi aussi notre séparation m’a permis de beaucoup avancée. Quand tu es partie, j’ai été anéanti et pendant quelques temps je ne pensais pas pouvoir m’en remettre. Mais en surmontant la douleur, j’ai réussis à trouver la motivation pour vivre de ma passion. » Même si je suis heureuse de l’entendre dire qu’elle vit de sa passion, il y a un poids dans mon estomac qui me fait me sentir mal. « Je ne te demande pas de tout me dire, mais un jour, quand tu seras prêtes… si tu l’es… et bien j’aimerais vraiment que tu me parles plus de cette époque … d’après que je sois partie. » J’ai besoin de savoir le mal que je lui ai fait aussi masochiste que ça sonne pour certaines personnes. « Assez parlé du passé, parlons de nos vies actuelles. » Le ding du four détourne mon attention. Je sors alors le plat du four. Il est parfait et ça sent vachement bon. « On va continuer de parler en mangeant si tu veux bien. » Je lui fais signe d’aller prendre place à la table alors que j’apporte la nourriture. Je nous sers rapidement et puis je relance la conversation. « Donc, tu as fini par faire plus que passé tes jours à contempler l’océan? Raconte-moi un peu tout ça. Ça fait tellement longtemps que tu en es passionné. » Dès notre première rencontre, elle m’a dit aimé l’océan. Cette petite fille m’avait séduite par son air émerveillé devant t’en d’eau et ses mystères. Maintenant de savoir que cette même personne devenu femme vivait de se rêve… je voulais juste en savoir plus.
electric bird.
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Sujet: Re: back to the source (#) Mar 21 Mar - 19:23
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Siobhan and Charlotte
Ça me fait beaucoup de bien de pouvoir lui parler, même si je n’arrive pas encore à tout lui dire. Tout ce temps séparée d’elle, je m’étais imaginée nos retrouvailles une centaine de fois, mais rien n’est comparable a ce qui nous arrive ce soir. Je me sens de plus en plus à l’aise avec la nouvelle Siobhan, et je serai presque prête à lui dire tout ce qui a changé chez moi. Nous parlons du passé depuis que nous nous sommes retrouvées mais j’aimerai qu’on essaye de le ressasser. On ne pourra jamais le changer, autant le avancer dans le futur, peut-être avec une nouvelle amitié naissante. Pourtant, je lui parle de ce dernier jour ou nous nous sommes parler, avant qu’elle quitte la ville et que je ne la revois jamais. « Tu n’as pas à t’en vouloir. Je t’ai blessé et puis, tu n’avais pas totalement tord quand on y pense bien. On a toutes les deux évolués maintenant. Le passé est derrière mieux vaut le laisser là. » Un léger sourire s’affiche sur mon visage, nous sommes toutes les deux d’accord pour dire que toutes ces histoires sont derrière nous. Pourtant, j’avais encore besoin de lui parler de ce que j’ai ressenti juste après son départ, notre rupture, la douleur face a sa perte. Un soulagement m’envahit lorsque je lui dis tous ces mots, et je suis heureuse de ne pas sentir gênée de le faire. Je ne te demande pas de tout me dire, mais un jour, quand tu seras prêtes… si tu l’es… et bien j’aimerais vraiment que tu me parles plus de cette époque … d’après que je sois partie. » Dit-il, même si je ne suis pas sûre d’avoir vraiment d’en parler. Je ne suis pas fière de tout mes choix, bien qu’en fait, je n’ai pas grand chose à me reprocher. J’ai sur me reprendre en main et maintenant, malgré la maladie, je ne suis pas une femme à plaindre. Je coupe cette conversation, lui demandant d’arrêter de parler du passé, je préfère qu’on se concentre sur le présent ou bien même sur le futur qui nous attend, près ou loin l’une de l’autre. « On va continuer de parler en mangeant si tu veux bien. » Répond-t-elle et je la suis avec grand plaisir. Je prends place autour de table mignonne qu’elle avait dressé pour nous. Elle apporte notre repas et nous serre toutes les deux. Je n’ose pas lui dire qu’un petit vin qui accompagne le plat me ferait grand plaisir, mais je préfère me contenter de l’eau. Je la remercie pour son repas, et nous pouvons reprendre la conversation. « Donc, tu as fini par faire plus que passé tes jours à contempler l’océan? Raconte-moi un peu tout ça. Ça fait tellement longtemps que tu en es passionné. » Voici un sujet dont j’aime parler : mon métier, ma passion. Je lui souris, mangeant une dernière bouchée de ce repas avant de reprendre la parole. « Oui, j’ai décidé que je devais faire quelque chose qui me plait. Alors j’ai fais deux années de journalisme et maintenant je fais ce métier, essentiellement dans le monde sous-marin. En fait, mon métier consiste à passer mon temps sous l’eau, prendre des clichés, faire des reportages, des articles. Tout ce que j’aime. Je ne pouvais pas demander mieux. » Dans chacun de mes mots, on pouvait entendre combien je suis heureuse et fière de faire ce métier. Je me suis donnée à fond pour le faire et je ne compte pas arrêter avant qu’on me dise de le faire. Malheureusement c’est une chose qui pourrait très vite arrivé à cause de ma maladie. J’hésite à en parler à Sio mais finalement, mes mots sortes de tout seul. « Je ne sais pas si je pourrais continuer ce métier malheureusement.. » Dis-je doucement, la peine m’envahissant d’un coup. Je ne peux pas m’imaginer autrement que dans l’eau, mais bientôt, ça sera impossible pour moi de plonger. Quand bien même je le ferai, je ne pourrais même pas admirer ce monde que j’aime. Aujourd’hui, je profite de chaque instant que je passe sous l’eau. « Enfin, les aléas de la vie quoi.. » Continuais-je, n’arrivant pas à lui avouer la vérité sur mon état de santé.
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Sujet: Re: back to the source (#) Jeu 13 Avr - 22:04
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CHARLOTTE & SIOBHAN
Tout va bien, tout va bien alors fait en sorte de ne pas foiré en disant ou faisant quelque chose de stupide qui va faire ne sorte que Charlotte va-t’en vouloir, de nouveau, et sans doute pour le restant de vos vies. C’est stupide, mais quelque part je m’attends encore à foirer notre repas d’un instant à l’autre. J’ai toujours eu cette capacité à tout foutre en l’air et elle semble dix fois plus présente quand mon ex petite amie est impliquée dans le décor. Je me demande alors ce qui pourrait mal tourné. Le pire serait aucun doute que la police décide de faire une descente à ce moment précis. Ça serait sans doute assez mal à l’aise de les voir défoncer la porte pour venir m’arrêter. J’aurais beaucoup de question de la part de Charlotte après. Heureusement, je peux me dire que je suis assez prudente dans mon boulot de tous les jours pour éviter ce genre d’angoisse. Enfin, pour le moment tout du moins. Je me concentre à nous servir et faire en sorte de ne pas faire de gaffe alors qu’on s’assit à la table pour manger. C’est une distraction bienvenue je trouve. En parlant de distraction, je lui demande de me parler de son boulot comme je trouve que j’ai assez parler dernièrement. Je veux l’entendre un peu me raconter ce qu’elle a fait, vu et vécu. Je veux savoir qu’elle est heureuse même si égoïstement la savoir heureuse sans moi me fait mal. « Oui, j’ai décidé que je devais faire quelque chose qui me plait. Alors j’ai fais deux années de journalisme et maintenant je fais ce métier, essentiellement dans le monde sous-marin. En fait, mon métier consiste à passer mon temps sous l’eau, prendre des clichés, faire des reportages, des articles. Tout ce que j’aime. Je ne pouvais pas demander mieux. » Je souris doucement en entendant à quel point elle semble passionné par son métier. Elle a toujours eu ce regard dans ce genre de moment. L’étincelle que j’y vois me rend heureuse pour elle. Pas tout le monde à la chance de pouvoir réellement faire quelque chose qu’ils aiment et qu’ils ont aspirés à faire plus jeunes. Je ne pensais jamais devenir hackeuse enfant. Tout ce que je voulais moi c’était jouer avec des ordinateurs et être payer pour ça. Ironique non? « J’aimerais bien que tu me fasses lires quelques articles. » Je ne suis pas vraiment magasin donc malheureusement, je n’ai jamais eu la chance de voir un de ses articles avant. Les lires me feraient donc très plaisir.
La discussion prend une tournure plus triste… enfin quand elle reprendre la parole sa voit n’a pas la même joie et ses yeux sont plus fade comme si la lumière vient soudainement de les quitter pour une raison ou un autre. C’est mauvais tout ça. « Je ne sais pas si je pourrais continuer ce métier malheureusement.. » Je dois avouer que je suis autant surprise qu’inquiète de l’entendre me dire ça. Pendant qu’elle instant, je joue avec ma nourriture en me demandant si j’ai le droit de lui demander pourquoi elle dit ça. J’ai peur qu’en le faisant je gaffe comme je me sens que je n’ai pas vraiment le droit de poser des questions trop personnelles. Après tout, on est plus aussi proche qu’avant et peu importe comme on s’entend en ce moment, il y aura toujours du mauvais sang entre nous deux. Avant que je puisse poser la question qui fâche, elle reprend la parole. « Enfin, les aléas de la vie quoi.. » Je hoche la tête incertaine de quoi dire, mais je finis tout de même par parler. « Il n’y a jamais rien de facile, mais hum… si tu veux en parler … Je ne suis pas vraiment du genre à juger vu mon passé alors… tu peux toujours venir me voir. Je ne vais pas pousser. » Je lui offre un sourire sincère alors qu’on retourne à notre repas.
Je suis contente d’avoir réussi celui-ci. Je suis sur le point de lui poser une nouvelle question quand on frappe à la porte. Bizarre, je n’attendais personne d’autre. « Désolé, je reviens. » Je me lève pour aller vers la porte. La personne qui frappe à celle-ci semble franchement presser que j’ouvre ce qui m’agace encore plus de me faire déranger. Je regrette d’ouvrir ma porte dès que je vois qui se trouve derrière elle. C’est Jimmy, un espèce de clown qui se prend pour une grosse pointure alors qu’il n’est qu’un petit plouc. Dès que j’ouvre, il entre sans que je l’aie invité. « Putain Marks, tu réponds pas quand on t’envoie des messages ou quoi! » Je grince des dents. « C’est peut-être parce que je suis occupé que je ne réponds pas. D’ailleurs, je le suis toujours alors si tu veux bien… » Il me coupe avant même que j’ai fini ma phrase ce qui m’énerve encore plus surtout qu’il parle assez fort pour que Charlotte entend. « J’ai besoin de ton aide MAINTENANT alors tu mets en pose ce que tu fais et tu m’aides. » Je lui lance un regard noir. « Je ne peux pas. Écoute, je vais t‘appeler quand je serai libre, maintenant dégage tu veux. » Il ne semble pas vouloir prendre non pour réponse. « Ça ne peut pas attendre! Tu dois m’aider maintenant! De toute manière, je ne vois pas ce qui est si important pour que tu… oh … Salut ma jolie. Je vois maintenant. » Merde, je ne voulais surtout pas qu’il rencontre Charlotte, mais il l’a vu. Je me tourne et vois mon ex petite amie debout dans le cadre. Vagabond se tient à ses pieds. Jimmy me regarde avec un air ludique qui sort plus comme pervers sur sa sal tronche. « Je vois pourquoi tu dis être occuper. Elle est jolie. Je suis Jimmy, un ami de Siobhan. » Il tend alors la main à Charlotte. Avant qu’elle ne puisse bouger, j’attrape l’épaule de Jimmy et le fait reculé vers la porte. « On est pas amis toi et moi. » Je me mets entre Jimmy et Charlotte lui coupant ainsi toute chance d’aller vers elle à nouveau. Je me tourne légèrement vers mon ex petite amie. « Ça te dérange d’aller m’attendre dans la cuisine. Je vais régler ça et je reviens. » Même si je lui offre un sourire, il n’est pas comme ceux d’avant. Plus tendu et mon regard vers Jimmy est méfiant. C’est un crétin, mais je sais une chose sur lui c’est qu’il ne va jamais nulle part sans une arme sur lui.