« Aimer c'est souffrir. Pour éviter de souffrir, on doit ne pas aimer, mais alors on souffre de ne pas aimer.» (May-Line)

May-Line Linskey

« Il faut vivre au jour le jour, avec le poids du passé et avec la peur du futur. »

les informations en vrac

May a grandi dans un lieu paradisiaque, à faire pâlir n'importe qui : La ville de Nelson.  › Fille cadette d'une famille de trois enfants. Elle a un grand frère adoptif, Claüs et une grande sœur Clarisse. › Sa sœur s'est suicidée alors qu'elle croquait la vie à pleine dent. Ses parents accusent Gaby, son petit ami de l'époque, mais May croit en lui et en son innocence. › Depuis la perte de sa sœur et les accusations infondées de ses parents et de son frère aîné, la tension ne cesse de monter d'un cran dans la famille. C'est pourquoi elle a décidé de couper les ponts avec eux et de rejoindre Gaby afin de se serrer les coudes et de comprendre les motivations de Clarisse. › Depuis ses deux dernières relations amoureuses qui furent pour le moins chaotique, elle n'accorde plus aucune confiance en la gente masculine. › D'ailleurs, elle s'est rendue compte que s'attacher ou aimer n'amenait qu'à la souffrance et préfère donc la solitude. › Bien qu'elle ait la langue bien pendue et ne se laisse par marcher sur les pieds, May est d'un naturel réservée et ne se livre pas facilement. › Fumeuse depuis maintenant cinq ans, c'est le seul écart qu'elle se permet et ne boit pas une seule goutte d'alcool. › En revanche, elle a une véritable addiction au thé. › Elle adore les animaux et possède une terrible boule de poil du nom de Smoothie et un chiot prénommé Stitch. › Elle a une peur bleue des araignées. Même plus petite soit-elle. › C'est une fan inconditionnelle de musique classique et épic. › Musicienne, elle a apprit très jeune à jouer du violon et du violoncelle. Ignorant qu'elle possède une belle voix, elle se contente de chanter dans sa salle de bain, avec pour seuls spectateurs, ses animaux. › Littéraire dans l'âme, elle tient un blog livresque où elle chronique ses nombreuses lectures. Elle est également en cours d'écriture d'un roman de fantasy. › Bosseuse, elle souhaite, après sa licence de lettre, poursuivre ses études pour travailler dans une maison d'édition.

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>Hailee Steinfeld ›</pris> May-Line Linskey

   

l'histoire de ma vie

« Dans la vie, peu importe ce que nous ferons, les gens nous jugeront tout le temps alors faisons ce qui nous tente et fuck l'avis des autres. »

1995 à 2010

Petite dernière de la famille, je suis née le 31 juillet, à Nelson en Nouvelle Zélande, de parents originaires du Pays de Galles. Bien avant ma naissance, lorsqu'ils avaient qu'un seul enfant, c'est à dire ma grande soeur, Clarisse, mes parents étaient de véritable globe-trotteurs et parcouraient le monde en camping car. Mais après plus de trois ans sur les routes et étant tombés amoureux de cette belle ville aux allures de Paradis, ils décidèrent de s'y installer et de continuer de fonder leur petite famille.

Je n'ai manqué de rien et j'étais une vraie petite fille pourrie gâtée à qui on cédait tous les caprices. Je voulais quelque chose, je l'avais. Je voulais faire de l'équitation, je faisais. Je voulais apprendre à jouer d'un instrument, je faisais. Je souhaitais avoir un perroquet, je l'avais. Je voulais partir en voyage, on partait ! De plus, mes parents étant toujours attiré par la découverte de nouveaux pays et de nouvelles cultures, nous partions à chaque vacances pendant plusieurs semaines, faisant découvrir à mes frères et sœurs, les quatre coins du monde. France, Japon, Angleterre, Philippines… Je n'ai pas à me plaindre, j'ai vécu une enfance vraiment parfaite.

Janvier 2011 à août 2011

Seize ans, le bel âge de l'adolescence, le début des relations amoureuses, les fêtes sans les parents et le début de l'alcool. On ne peut pas dire que c'est quelque chose auquel j'aspirais. J'avais bien d'autres idées en têtes, que je me gardais bien de révéler autour de moi. Ce qui m'intéressait le plus en sortant de cours, c'était de retrouver ma chambre, la tranquillité et surtout mes livres. D'autant plus que depuis quelques mois, je travaillais corps et âme sur l'élaboration d'un blog littéraire où je pourrais partager mes avis et mes coups de cœur sur mes dernières lectures. J'étais heureuse.

Jusqu'au jour où il est rentré dans ma vie.

Ce soir-là, j'avais capitulé et accepté d'accompagner ma meilleure amie à une soirée. C'était une sorte de cadeau d'anniversaire en avance, qu'elle avait dit. À mon grand étonnement, je me sentais plutôt à l'aise dans cet environnement et me détendit très rapidement. La fête battait son plein lorsqu'il est venu me parler. On était dans le même cours de littérature. Tyler. C'était le genre de garçon qu'on ne remarquait pas forcément à cause de sa discrétion, mais qui, une fois que vous croisez son regard, laisse une empreinte indélébile au plus profond de vous.

« Hey » avait-il dit.
« Hey » avais-je répondu après m'être assurée qu'il s'adressait bien à moi et à personne d'autre.

Nous avons parlé pendant des heures, laissant loin derrière nous le bruit de la fête. De fil en aiguille, on a appris à se connaître, à s'apprécier puis à s'aimer. J'avais déjà flirté, mais jamais rien de bien sérieux. Tyler, lui, c'était mon premier vrai petit copain, je me suis livrée à lui comme un livre ouvert et malheureusement j'étais trop naïve et bien loin de m'imaginer ce qui se tramait derrière mon dos.

Après plus de six mois de relation, ayant enfin obtenu ce qu'il souhaitait, il m'a largué. Comme ça, du jour au lendemain alors que tout se passait bien entre nous. J'ai passé des jours entiers enfermé dans ma chambre à pleurer. Même ma sœur, avec qui j'étais très proche n'a jamais réussi à apaiser ce chagrin d'amour. Puis en reprenant l'école, j'ai fini par apprendre la raison qui l'avait poussé à me parler à cette fête. Un pari. Celui de me rajouter à sa longue liste de trophée. Je n'avais été qu'une distraction, un jouet.

2012 à 2015

Il m'a fallu un an pour me remettre de cette histoire d'amour raté. Je me suis concentrée sur les études, sur mon blog que j'avais totalement laissé à l'abandon. Et c'est d'ailleurs pendant cette période que je me suis essayée à l'écriture. Au début, j'écrivais des petits textes ou des poèmes me permettant ainsi d'extérioriser tout ce que je ressentais. Et un jour, un univers est né, puis des héros, des méchants, une intrigue… J'ai terminé le premier jet en trois mois seulement, avant de le mettre au placard et de m'attaquer au deuxième tome. Je ne vivais presque que pour ça.

J'ai également rencontré un garçon, vers la fin de l'été 2014. Mais ça n'a pas marché. Il n'était pas fait pour moi et nous n'avions pas la même définition de l'amour. C'est là, que j'ai commencé à me méfier d'eux et à les éviter comme ci ils étaient porteurs de la peste. Je n'avais pas envie d'être de nouveau blesser. Je n'étais pas sûre que mon cœur puisse supporter une autre cicatrice.

2 septembre 2016

J'étais rentrée depuis moins de quarante-huit heures d'un road trip d'un peu plus de deux mois à l'étranger avec des amies quand le téléphone a sonné. J'étais encore dans ma chambre, en train de ressasser toutes les merveilleuses choses que j'avais vécues et que je n'avais pas encore pu raconter à Clarisse, ma grande-sœur qui avait quitté le nid familial pour ses études et peut-être un peu pour son petit copain, Gaby, que j'adorais et que je considérais déjà comme un membre de la famille. Je me souviens de la voix, habituellement grave, de mon père, se briser en une fraction de seconde lorsqu'il a demandé à la personne à l'autre bout du fil de répéter. Puis des pleurs de ma mère. J'ai dévalé les escaliers, m'imaginant que Claüs avait eu un accident, mais ça ne le concernait pas. Ma sœur s'était suicidée. Ces mots sonnaient tellement faux dans la bouche de mes parents que je suis restée hébétée pendant plusieurs secondes avant de leur demander si ce n'était pas une mauvaise blague.

« C'est impossible... » murmurai-je plus pour moi-même. « Je l'ai eu au téléphone il y a quelques jours, elle allait très bien ! »

Je suis remontée m'enfermer dans ma chambre et j'ai composé son numéro dans l'espoir d'entendre sa voix, mais c'est celle de son répondeur que j'ai eu. J'ai continué d'appeler jusqu'à ce que je me rends à l'évidence. Elle était partie et je ne la reverrais plus jamais.

Janvier 2017

Ma décision n'a pas été la plus facile à prendre, mais j'ai décidé de quitter la ville dans laquelle j'ai toujours vécu pour Island Bay, là où vit Gaby. Je ne supporte plus la tension qu'il y à la maison, je ne supporte plus de passer devant sa chambre et de me retrouver en face d'une porte fermée et je ne supporte plus d'entendre ma famille accuser à tort son ex petit copain. Clarisse était heureuse avec lui et je pouvais lire le bonheur dans ses yeux et l'entendre dans sa voix lorsqu'elle m'appelait et qu'elle m'expliquait leurs futurs projets. Il y avait autre chose, il s'était forcément passer un événement dans sa vie pour qu'elle décide de s'en aller et j'étais prête à découvrir la vérité.

Après avoir réuni assez d'argent pour partir, j'ai fait mes valises et j'ai claqué la porte, sans un seul regard en arrière, emportant avec moi comme seul rattachement à cet endroit, mes deux fidèles compagnons, mon chat et mon chien.