l'histoire de ma vie
la dure réalité de la vie
« Effectivement, parfois nous perdons des êtres chers, des personnes essentielles à nos vies... C'est dur, évidemment que c'est dur mais il est important de se relever et de ne pas chuter. Désormais, tu vivras à travers moi et mes coups de patins sur la glace. » ~
Fabian Valentin JonesEnfanceDéfinitivement, mon enfance n'aura pas été des plus embêtante qui soit. Sachez que j'ai grandis à San Diego qui est selon moi l'une des plus belles ville qui soit. Apprenez que mes parents Abbey Daisy Jones et Adrian Cristian Jones se sont connus quand ils étaient au collège, entre eux... Ce fût un réel coup de foudre, ils ont tous deux sombré sous le charme de l'autre et rapidement ils se sont mis ensemble. Puis ils se sont mariés quand ils avaient tout juste vingt ans et à partir de ce moment-là ils ont essayé de faire un bébé jugeant sans doute que c'était le bon moment. Mais voilà, pendant des années et des années d'essai ils ne réussirent pas. Sauf que voilà, un jour comme ça alors qu'ils étaient partis en vacances en Italie ma mère tomba enceinte et je fus leur premier et unique enfant. Autant vous dire que mes parents m'attendaient et étaient heureux de me voir. Alors oui, le vingt-sept Août mille-neuf-cent-quatre-vingt-dix je suis né comblant alors mes parents plus que tout autre chose. On peut s'en douter à ce moment-là je ne me doutais pas que je serais l'être le plus important dans leurs vies mais pourtant c'est bel et bien le cas. Pour dire les choses comme elles sont, je n'ai jamais manqué de rien dans cette famille, mes parents m'offraient tout ce dont j'avais besoin et même ce dont je n'avais pas besoin. Vous comprendrez donc que j'étais un enfant gâté, pas non plus au point d'être capricieux mais oui j'avais tous les jouets à la mode, les consoles de jeu aussi, des peluches, des jeux de société. En effet j'étais un gamin comblé et très proche de ses parents. Sauf que voilà, quelques temps après ma naissance mes parents ont tentés de faire un nouvel enfant estimant qu'il serait cool d'agrandir cette grande et belle famille mais jamais ce ne fût le cas, après cinq ans d'essai ils n'ont pas réussi et rapidement ils ont fait part de leur envie d'un nouvel enfant a un médecin qui les a déconseillés d'en faire un nouveau pour la simple et bonne raison que ma mère avait presque atteint les quarante ans et qu'à cet âge-là ce n'est pas forcément conseillé de faire des enfants. Donc oui je n'ai jamais eu de frère ou de soeur et d'un sens ça me convient parfaitement. En effet déjà à cet âge-là j'étais un enfant possessif et je pense que j'aurais eu du mal a accepter qu'un autre enfant soit dans cette maison donc c'était une situation qui me plaisait bien pour le coup. Certes, ça rendait mes parents un peu malheureux mais bon moi ça m'enchantait grandement, j'étais trop petit pour comprendre que mes parents souffraient... Quoi qu'il en soit voilà, mon enfance aura été plutôt banale, sauf peut-être un petit détail qui aura marqué la fin de mon enfance. Un jour comme ça alors que ma mère était venue me chercher à l'école primaire elle se tourna vers moi en me fixant très longuement avec un air plus que malheureux.
« Mon bébé d'amour... Il faut que nous discutions.. » M'avait-elle dit sur le coup j'avais pas trop compris donc je l'ai fixée intensément souhaitant avoir des explications quant à ce qu'il se passait.
« Ton papi est partit mon bébé... Je sais que ça va être dur pour toi mais tu te dois de rester fort d'accord ? » Avait-elle continué tout en me fixant longuement, suite à ça j'ai acquiescé, pour le coup je n'avais pas trop pigé ce qu'il s'est passé ni même ce qu'elle voulait dire... Il faut savoir que mon grand-père maternel était un atteint du cancer depuis des années, évidemment je ne comprenais pas trop à l'époque, l'innocence de l'enfance m'a protégé mais oui parfois encore maintenant je pense à lui et je regrette de ne pas l'avoir trop connu, il paraît que c'était un grand homme. Les jours sont passés et l'enterrement eut lieu, c'est à ce moment-là que j'ai réalisé ce qu'il se passait et plus précisément ce qu'il était arrivé à mon grand-père, c'était dur, très dur d'imaginer à mon âge qu'un proche venait de nous quitter mais je devais faire avec et donc rester fort, pour ma mère, pour mon père et aussi pour lui... En effet, déjà à mon âge j'étais très protecteur et je faisais attention à ma famille, c'était ça le plus important pour moi : ma famille...
AdolescenceLors de mon adolescence j'ai commencé a prendre des cours de patinage, effectivement un jour j'avais vu des patineurs artistiques à la télévision et ça m'avait beaucoup plu du coup je me suis tourné vers mes parents et leur ai demandé si moi aussi je pouvais en faire. Pour le coup ils furent très étonnés parce qu'auparavant aucun autre sport ne m'avait plu, donc, ils étaient plus que ravis. Suite à ça les cours ont commencés et j'adorais ce que je faisais, c'était une véritable passion pour moi le patinage et je disais souvent
« Un jour moi aussi je serais patineur et ce sera mon métier, vous verrez ! » M'exclamais-je à chaque fois ce qui faisait rire tout le monde évidemment. Mais voilà, ce qui a marqué mon adolescence ce n'est pas forcément le patinage, non c'est tout autre chose... Une fille en effet, une jolie rousse avec de superbes yeux verts, autant le dire quand je l'ai vue pour la première fois mon coeur battait la chamade dans ma poitrine a tel point que j'ai cru qu'il allait exploser. Mais non, ce ne fût pas le cas, il s'est juste contenté de battre très fort. Effectivement lorsque j'ai vu cette rousse pour la première fois en cours de sport je me suis dis qu'il était juste obligatoire que je connaisse son prénom, alors je suis allé vers elle, l'air de rien.
« Salut... Je m'appelle Fabian et toi ? » M'étais-je présenté l'air de rien tandis qu'elle m'a sourit à son tour tout en me dévisageant longuement quelques instants.
« Bonjour... Lucie, Lucie Gaëlle Fontaine. » M'avait-elle tout simplement répondu tout en baissant les yeux visiblement mal à l'aise. La suite, je pense que vous l'avez compris nous sommes tombés fou amoureux l'un de l'autre et nous sommes embrassés pour la première fois quelques jours plus tard. Nous avions tout juste quinze ans on était des gosses et pourtant on ne se doutait pas que notre histoire serait aussi merveilleuse. Effectivement Lucie et moi étions devenus inséparables, elle n'était pas seulement ma petite copine elle était aussi ma meilleure amie, ma confidente, mon tout en définitif. Nos parents ? Ils s'adoraient, les parents de Lucie et moi se sont immédiatement bien entendus et passaient pas mal de temps ensemble estimant que c'était mieux pour nous si eux s'entendaient également et apprenaient à se connaitre. Puis voilà, un jour elle est venue vers moi en me souriant timidement comme elle avait l'habitude de le faire, puis elle a serré ma main contre la sienne.
« Depuis un certain temps je ressens le besoin de partager un petit quelque chose avec toi et j'ai trouvé ce pourrait être cette chose en question... Le patinage, mais, je voudrais savoir si ça te pose problème que j'en fasse avec toi ? » M'avait-elle demandé tout en me fixant droit dans les yeux visiblement inquiète quant à ma réponse, à ce moment-là, autant le dire j'étais très ému, vraiment parce que je n'aurais jamais cru qu'elle serait capable de vouloir faire une chose pareille pour moi. Effectivement, ça faisait tout juste un mois que nous étions ensemble et elle était déjà folle amoureuse de moi, c'est pour cette raison que je lui eus répondu avec les larmes aux yeux.
« Je t'aime... Oui Lucie j'en ai envie et ça ne me pose pas le moindre soucis, bien au contraire... » Avais-je répondu tout ému face à tout ceci. C'était également la première fois que je lui disais que je l'aimais et ça rendait le moment encore plus intense et encore plus beau d'ailleurs... Puis, les semaines sont passées ensuite les mois. Au début Lucie tombait assez régulièrement sur la glace mais je tentais toujours de la rattraper du mieux que je le pouvais et le professeur était également présent pour elle. Petit à petit elle développait une certaine passion pour le patinage et elle ne tomba plus, réussissant a trouver sa stabilité sur ses patins. Les choses allaient mieux, elle se détendait et n'avait plus peur, à partir de ce moment-là, définitivement je savais que tout irait pour le mieux quant à notre relation. Nous partagions une passion ensemble et pas n'importe laquelle d'ailleurs...
Jeune AdulteLorsque Lucie et moi eûmes nos diplômes de fin d'année nous eurent également la surprise d'être couronné reine et roi du bal de l'année 2007 au lycée de San Diego, la surprise était de taille, vraiment de taille. Mais, c'était que du bonheur, sauf que voilà après tout ceci nous sommes rentrés chez mes parents qui étaient partis en voyage en Italie, encore, et là nous avons commencés à discuter tous les deux.
« J'ai vraiment envie de quitter San Diego, je t'avouerais que j'ai beau aimer mes parents plus que tout au monde il est clair que ma vie n'est pas ici mon chéri... Et puis tout comme toi je souhaite vivre de ma passion et je ne sais pas je pense que l'Amérique ça serait mieux pour nous... » M'avait-elle dit quelque peu malheureuse tandis que moi j'ai réfléchis à la question quelques minutes, effectivement quitter San Diego et mes nombreux souvenirs ne me faisait pas plaisir mais oui il fallait que je vive ma vie et que j'essaye de devenir patineur c'est mon rêve de gosse et oui ma copine avait la solution... J'ai donc mordillé ma lèvre quelques instants et ai caressé sa joue tendrement.
« C'est une bonne idée ma chérie... Il faut que j'en discute avec mes parents et toi avec les tiens, c'est une décision importante et leurs avis sont importants, je trouve. » Avais-je proposé tandis qu'elle a acquiescé puis nous nous sommes mis au lit, le lendemain elle eut prit sa voiture et a eu une discussion avec ses parents tandis que moi j'ai attendu bien patiemment que mes parents rentrent de leur voyage à Venise. Une fois que ce fût fait, je me suis tourné vers eux, nous étions posés dans notre immense salon et je les ai fixés intensément tout en me mordillant la lèvre, manie que j'ai depuis des années quand je suis gêné. Au bout de quelques instants a réfléchir j'ai finis par acquiescer et me lancer.
« Vous le savez, je vous aime terriblement fort et ce que je vais vous dire me fend littéralement le coeur mais... J'aimerais partir de San Diego et plus encore de l'Amérique, vous le savez, depuis des années mon rêve absolu c'est d'être patineur, alors, j'aimerais me rendre à Island Bay en Néo-Zélande pour essayer de réaliser mon rêve avec Lucie... » Avais-je expliqué tout en les fixant droit dans les yeux, ils se sont fixés quelques instants, souriants par la suite et là mon père s'est tourné vers moi et a rit aux éclats.
« J'ai bien cru que tu allais nous dire que tu avais mis enceinte Lucie... Me voici donc rassuré pour le coup. » Avait-il dit sous le coup de la plaisanterie histoire de détendre l'atmosphère, j'ai donc souris à mon tour.
« Mon fils... Si ton but est de faire ta vie à Island Bay et bien soit, fais... Il est évident que ça ne m'enchante pas de te voir partir mais l'important c'est que tu fasses ta vie et que tu sois heureux. Puis, si ça ne fonctionne pas vous pourrez toujours revenir.. » Avait-il ajouté tout en me fixant longuement, il était ému et ma mère aussi a tel point qu'elle n'a absolument rien dit, elle s'est juste contenté de me fixer longuement visiblement triste et contente pour le coup mais voilà, ils étaient d'accord et approuvaient l'idée et j'étais ravi... Puis, un mois après nos valises étaient prêtes et nous avions pris ma voiture pour nous rendre jusqu'à Island Bay, je ne sais pas précisément pourquoi on s'est rendu là-bas mais disons que ça nous a tenté pour le coup et puis la chaleur nous changera... En tout cas quelques semaines après être arrivés là-bas nous avons presque immédiatement trouvés du boulot et nous avions commencés à faire divers spectacles avec un groupe. La chance était donc avec nous et ça nous rendait plus que ravi pour la suite. Sauf que voilà, le bonheur ne dura pas forcément très longtemps... A nos vingt ans ma copine a commencé a tomber malade, elle ne bougeait presque plus, souffrait au niveau des muscles et malheureusement il lui était impossible de continuer le patinage. Nous sommes donc allé voir un médecin afin de comprendre ce qu'il lui arrivait, le diagnostic aura été glacial..
« Mademoiselle Fontaine, je suis sincèrement désolé, vous êtes atteinte de la sclérose en plaques... » Avait-il balancé d'une voix bien triste, j'ai donc fixé l'homme sans mot dire, froncé les sourcils puis j'ai compris, c'était une maladie bien dangereuse et sans doute mortelle. Nous sommes donc partis l'un et l'autre jusqu'à notre villa et nous nous sommes installés dans le salon, moi dans mon fauteuil et elle est resté sur son fauteuil roulant. Elle me fixait longuement ne sachant pas quoi dire puis elle s'est mise à baisser la tête, généralement quand elle faisait ça c'est qu'elle était gênée ou encore malheureuse, je me suis donc approché d'elle, l'ai serrée dans mes bras comprenant qu'elle s'inquiétait quant à l'avenir de notre couple.
« D'aucune façon tu ne dois penser à ça, ce n'est pas la maladie qui nous séparera. Je t'aime et je t'aimerais jusqu'à la fin de mes jours mon bébé, toujours alors ne t'inquiètes pas, je serais toujours là pour toi. » M'étais-je contenté simplement de lui dire tandis qu'elle a acquiescé, souris et m'a embrassé tendrement.
Âge AdulteUn jour comme ça alors que je rentrais d'un spectacle a Island Bay avec ma troupe de patineur je suis rentré à la maison et là j'ai découvert la villa entièrement vide. Pour le coup je ne savais pas du tout quoi penser du coup j'ai appelé Lucie sur son téléphone et elle m'a répondu d'une voix un peu trop glaciale à mon goût qu'elle était à l'hôpital et que je devais bouger mon cul pour aller la voir... Effectivement, il faut savoir qu'avec le temps la maladie a évolué bien trop vite et du coup petit à petit elle perdait la tête jusqu'à carrément devenir méchante et agressive vis à vis de moi mais également vis à vis des médecins... Je ne la reconnaissais plus mais peu d'années auparavant je lui avais promis que je serais toujours là pour elle, que je la soutiendrais qu'importe ce qu'il se passera. Alors oui je me suis rendu à l'hôpital et quand je l'ai vue je lui ai souris tendrement tandis qu'elle tirait la tronche visiblement pas ravie de me voir. Ce genre de choses je commençais à y être habitué, Lucie n'était plus comme avant à cause de sa maladie, mais ça ne changeait d'aucune façon mes sentiments pour elle, elle restait la femme que j'aimais et que j'aimerais toujours... Puis un jour, un jour affreux de l'année 2015 c'était exactement en Juillet 2015 elle était encore à l'hôpital d'Island Bay, j'étais avec elle ce jour-là, elle était a peu près elle-même et ma fixé longuement.
« Mon chéri... Je suis tellement désolée d'avoir été aussi horrible avec toi... Je t'aime tellement fort tu sais... » M'avait-elle dit d'une voix triste tandis que je caressais ses cheveux tendrement tout en lui souriant faiblement.
« T'en fais pas, ce n'est rien mon bébé, absolument rien... » Avais-je répondu tout en la fixant longuement, ne sachant pas encore ce qu'il allait se passer. Effectivement elle a fermé les yeux suite à ça en me murmurant une dernière fois qu'elle m'aimait et plus jamais elle ne les a rouvert. La maladie avait gagné et m'avait privé à tout jamais de la femme la plus belle et passionnante qui m'a été donné de rencontrer, j'étais malheureux, en colère et surtout dégoûté, je ne comprenais pas ce qu'il se passait... Oui, je ne réalisais pas que je venais de perdre la femme la plus fascinante qui soit et, d'une façon ou d'une autre ça me brisait de l'intérieur...
PrésentementEn effet, ma vie n'aura certainement pas été très facile, mais, j'ai aimé terriblement fort et pour moi c'est plus que suffisant... Je ne suis pas quelqu'un d'unique ou d'exemplaire, je n'ai jamais rien fais qui mérite les exclamations sauf lorsque je suis sur la glace, mais sinon je suis un être-humain tout à fait normal. Maintenant c'est vrai, vivre sans elle est plus que pénible, je souffre sans arrêt et me demande à longueur de temps si là où elle est tout se passe bien et surtout si elle ne souffre plus. Effectivement ma femme restera gravé en moi à tout jamais et je vivrais notre passion pour le patinage jusqu'à ne plus tenir debout... Tout ça, je le fais pour elle afin qu'elle vive entièrement en moi et ça, à mon sens, c'est la meilleure chose que je puisse faire pour l'amour de ma vie...