(Helbian#1) Le hasard fait parfois bien les choses.

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Le hasard fait parfois bien les choses

Nous avons tous nos peurs, nos petites choses qui nous inquiètent dans la vie de tous les jours moi je le pense en tout cas et je ne suis pas du genre à juger une personne sous prétexte qu'elle a peur de quelque chose. Chacun à sa petite faiblesse dans la vie. Moi par exemple j'ai peur des insectes rien à faire je vois une bête je pars en panique et je fais tout ce que je peux pour l'écraser aussi vite que possible, c'est malheureux mais pourtant c'est la triste réalité je suis paniqué en présence d'insectes en tout genre. Que ce soit quelque chose d'inoffensif comme un simple papillon ou encore quelque chose de plus repoussant comme une araignée et bien j'ai la trouille comme quoi il en faut pour me faire paniquer. Je considère que chacun à sa peur toute plus ou moins inavouable moi c'est ça et il faut dire que lorsque je me retrouve confronté à une bestiole je panique, j'ai la trouille de ma vie tout simplement. En soit Lucie qui était aussi effrayée que moi en présence d'une araignée et bien je n'étais tout simplement pas le chevalier servant dans son armure quand elle avait peur. Disons que j'étais aussi paniqué qu'elle et que, lorsque je me retrouvais face à une bête nous avions l'air bien beaux tous les deux. Souriant à cette pensée tandis que je me réveille de ma rêverie je fixe Helsie et souris en l'entendant m'expliquer qu'elle est allergique aux poils des chiens tout en éternuant. « C'est malheureux ça... Moi je sais que je ne pourrais me passer de la compagnie d'un chien ou encore d'un chat, ça me rendrait fou de ne pas en avoir. Sachant que je vis seul désormais j'ai besoin d'une petite compagnie. » Dis-je en souriant à Marley qui aboie comme s'il confirmait mes propos et que ça le convenait parfaitement de me tenir compagnie, tant mieux parce qu'il est une compagnie dont je ne pourrais plus me passer. Finalement alors lorsque le chat vint à m'agresser ce qui vient de me faire passer pour une fillette effrayée je me tourne vers la brune en lui faisant clairement comprendre que j'ai mal au cul mais elle semble avoir du mal à comprendre la vanne. Quand elle vint à réaliser je ris en même temps qu'elle tout en la fixant longuement. « Ce n'est pas grave comme on dit mieux vaut tard que jamais. » Répondis-je à la brune tandis que j'avance avec elle un peu sur la plage tout en balançant un bout de bois à mon chien qui court vers le bâton et me le rapporte. « Vous vivez ici depuis longtemps ? Je n'ai pas le souvenir de vous avoir déjà vu. » Demandais-je à la brune histoire de faire un peu la conversation...

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Helsie et Fabian
les rencontres sont comme le vent ; certaines vous effleurent la peau, d'autres vous renversent.

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’ordinaire, je ne suis pas peureuse. D’ailleurs, je n’ai peur que d’une seule chose, des gens, ce qui est fortement handicapant pour moi et pour mon entourage, puisqu’il ne faut pas grand-chose pour que je saute en l’air. Il suffit suffis qu’un ami, un collègue ou même mon père arrive dans faire de bruit et me parle pour que je pousse un grand cri. Après coup, une fois la frayeur passée, j’arrive à en rire, mais ce n’est pas non plus une partie de plaisir. Surtout que c’est toujours comme ça. Enfin voilà. Un jour, peut-être que j’arrêterais d’avoir peur de la sorte. Je pense qu’il faut simplement que je rencontre la bonne personne, quelqu’un avec qui je me sentirais en sécurité et en qui je pourrais faire totalement confiance, même en ayant les yeux fermés. On m’a fait du mal, alors même avec toute la volonté dont je peux faire preuve, ça ne disparait pas en un claquement de doigts, simplement parce qu’on l’a décidé. J’explique donc à Fabian ma préférence pour les chiens, mais que je ne peux malheureusement pas en avoir, car je suis allergique à leurs poils. Je dois donc me contenter de mon chat. Oh, n’allez pas croire le contraire, j’adore ce chat, malgré son caractère épouvantable. Il n’y a pas si longtemps, il a eu la mauvaise idée de s’enfuir et j’ai passé l’après-midi à placardé des affichettes dans toute la ville afin de le retrouver. Le lendemain, j’avais un appel, j’étais toute contente, sauf que le chat que l’on m’a rapporté n’était pas le bon. Une autre personne avait, comme moi, perdu son chat et comme il était également roux, il y avait eu erreur lors de la restitution. Bref, plus de peur que de mal, mais il n’empêche, j’avais été angoissée toute la journée à l’idée de ne plus revoir ma boule de poils. Alors oui, il est très agressif et pas du tout affectueux, mais je l’aime malgré tout. Et croyez-moi, depuis ce qu’il m’est arrivé, il en faut vraiment beaucoup pour que je m’attache à quelqu’un. Le moindre faut pas et tout est à recommencer. Par exemple, si on me donne un rendez-vous et que la personne, ne vient pas, même si elle a une bonne excuse, je vais perdre confiance. C’est plus fort que moi. « Oui, moi aussi je vie seule, et mon chat, malgré son caractère épouvantable, et bien, sa compagnie m’est primordiale. » Dis-je, avant de m’apercevoir que j’avais gaffer. Je lui avais dit que je vivais seule ? Je n’aurais pas dû. Non, arrête, calme-toi Helsie, ce n’est pas un détraqué, il va pas aller te pister dans toute la ville pour savoir ou t’habite et te tué dans ton lit ! Je ne disais rien, mais dans ma tête, ça carburait à mille à l’heure. Une vraie torpille. Il finit par faire une blague comme quoi il avait mal aux fesses, mais je ne compris pas tout de suite la plaisanterie. Je n’étais pas franchement douée avec l’humour. Soit je ne comprenais pas, soit je comprenais de travers et donc ça ne me faisait pas rire du tout, soit je comprenais longtemps après, comme maintenant. Mieux vaut tard que jamais, en effet. Il me demanda ensuite depuis quand est-ce que je vivais en ville, car il ne m’avait jamais vu. Oui, en effet, rien de plus normal, je ne sortais pas beaucoup. « Un peu plus de dix ans ! » je réponds, en fourrant mes mains dans mes poches. C’est que maintenant que je ne courrais plus, je m’étais refroidie et je n’avais pas très chaud. Il lança un bâton au chien, qui le lui rapporta joyeusement.

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Le hasard fait parfois bien les choses

Chaque personne vit des épreuves plus ou moins traumatisantes dans leur vie. Moi ce qui m'a profondément traumatisé au cours de ma vie c'est la mort de ma douce Lucie, ma magnifique rousse aux yeux verts. Quand je l'ai vue ce fût le coup de foudre et heureusement c'était réciproque, lorsqu'on s'est mis ensemble on avait tous les deux quinze ans, nous étions des gamins et pourtant nous étions fous d'amour pour l'autre. Et je l'aimais, oh ça oui, je l'aimais follement et rien ni personne ne pouvait changer ça, c'était ma Lucie alors l'avoir perdue c'est ce qu'il y a de plus dur pour moi. Il arrive des moments où je déprime, où je cherche son contact et que je me rappelle avec terreur que je ne pourrais plus avoir son contact tout simplement parce qu'elle est partie, parce qu'elle a disparue pour toujours. Pour sûr c'est très dur pour moi et je pense que toute personne peut comprendre ça, la sclérose-en-plaques c'est une maladie terrible et encore aujourd'hui il m'arrive de penser à elle avec une profonde tristesse bien plantée dans mes yeux. Mais je continue à vivre aussi bien que possible tout en me disant que c'est précisément ce qu'elle voudrait, qu'elle voudrait absolument que je vive, que je continue d'avancer malgré la difficulté de la situation. Je fais tout ça pour elle, parce qu'elle ne peut pas vivre alors que moi oui, je vis pour deux, je vis pour elle parce que je sais que si les rôles avaient été inversés, si j'étais mort et qu'elle vivante c'est ce que je voudrais, je souhaiterais qu'elle continue à vivre, qu'elle refasse sa vie et l'ayant connue je sais qu'elle souhaite la même chose pour moi. C'est important que j'honore la promesse que je lui ai fais sur sa tombe, soit que je n'abandonnerais jamais, que je resterais fort, pour elle et uniquement pour elle. Alors, tandis que j'acquiesce à cette sombre pensée je pose mon regard sur Helsie et souris en entendant ses mots. « Les animaux sont parfois bien meilleure compagnie que les êtres humains, personnellement j'adore les chats, j'ai très longuement pensé à m'en prendre un mais je ne suis pas sûr de mon coup. Avec Marley je ne suis pas convaincu que ça se passerait bien, même s'il aime bien les chats il n'empêche qu'il est très protecteur et un brin possessif donc c'est ça qui m'inquiète. Un chat ça peut agir de plusieurs façons différentes, soit il va être distant et pas toujours très sympathique soit il va être extrêmement câlin. Donc si je tombe sur la deuxième catégorie je suis pas convaincu que Marley apprécierait. » Avouais-je à la charmante brunette à côté de moi tandis que je lance une nouvelle fois un bâton à Marley qui court comme un petit fou après le bâton puis nous le ramène parfois à moi parfois à Helsie, ça dépend. Il est mignon il fait exprès de l'inclure juste pour qu'elle ne se sente pas dépassée ou abandonnée, c'est adorable. « Ha oui en effet ça commence a dater ! » Répondis-je à la brunette tandis que j'avance avec elle sur la plage en souriant. « Personnellement ça fait huit ans que je suis ici, j'adore cette ville, je m'y sens chez moi même si ma ville natale est bien loin. » Expliquais-je à la jeune femme en souriant tout en me rappelant San Diego cette ville où je suis né et où j'ai vécu jusqu'à mes dix-huit ans et qui me manque, parfois...

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ui, les animaux sont parfois, pour ne pas dire souvent, bien plus fidèles que les humains. Ce n’est pas qu’une simple philosophie de vie, c’est une certitude. Cette phrase est pleine de sagesse. Disant ses quelques mots, il m’explique aimer les chats, lui aussi, mais avoir longuement hésiter à en prendre un ; ce qu’il n’a finalement pas fait ; de peur de tomber sur le mauvais chat. Pas celui avec un mauvais caractère, mais celui qui sera câlin. C’est certain qu’avec un chien, ça ne ferait pas forcément bon ménage. « J’vous prête le mien si vous voulez ! Vous êtes certains qu’il ne vous embêtera pas ! » dis-je, en pouffant. Je ne lui avais même pas donner de prénom. Je ne savais pas comment l’appeler autrement que le Chat ou Dormeur, puisqu’il ne faisait que dormir. C’est certain qu’il n’était pas le compagnon rêver. C’est ce que mon père disait. Plutôt que de t’attacher à cette bestiole inutile, pourquoi tu ne trouves pas un gentil garçon ? A chaque fois je le regardais avec l’air de dire, tu te souviens de ce qui s’est passé la dernière fois que j’ai fait ça ? Il n’en parle pas. Jamais. Mais je sais qu’il se souvient de tout dans les moindres détails. Sa fille qui se fait enlevée, sa femme qui meure dans un accident, ce ne sont pas choses qu’il peut oublier. Il n’empêche que malgré tout ça, il aimerait me voir avec quelqu’un de bien. Mais je ne suis pas certaine qu’un homme pareil puisse exister. Je ne sais même pas si j’accepterais qu’on me touche, d’avoir un rapprochement plus intime avec quelqu’un. Les années ont beau s’être écoulées, j’ai encore peur. Surtout la nuit. A plusieurs reprises, le jeune lance un bâton à son chien, qui court joyeusement pour le récupérer et le lui reporter. Jusqu’à ce que, au bout d’un moment, il me donne à moi. Nouvel éternuement de ma part, tandis que je m’empare du morceau de bois ; couvert de bave ; et le lui lance à mon tour. Étonnamment, ce chien ne me fait pas peur et pourtant, il a tout du genre de chien, qui, d’ordinaire, me fait reculer. Mais il faut croire que ma peur de la gente masculine l’emporte sur le reste. Après avoir lancée le bâton, le jeune homme me demande depuis quand je suis en ville, car il ne m’avait encore jamais vu. C’est aussi mon cas. Ceci dit, si je l’avais déjà vu, je m’en souviendrais. Non, non, je n’ai pas pensé ça. Je souris quand il m’indique que ça commence à dater. Je ne suis jamais revenue en Irlande et je n’y reviendrais jamais. Trop de mauvais souvenirs. C’est ici chez moi, désormais. Je m’y sens parfaitement intégrée, même si, je le reconnais, je suis encore bien trop casanière. Il finit par me dire qu’il en ville depuis huit ans. Il n’est donc pas d’ici. « Vous n’êtes pas du pays ? » je demande, avant de me souvenir ; un peu tard quelle conne ! ; que j’ai vu sa carte d’identité et qu’il est américain. « Hum, non. Oublié ! Je l’ai vu sur votre carte d’identité ! » dis-je, en sentant mes joues s’empourprées.

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Le hasard fait parfois bien les choses

Aujourd'hui je me sens bien et cette information me fait tout drôle parce qu'en fin de compte je ne m'attendais pas à me sentir aussi bien aujourd'hui, je pensais que ce serait bizarre de rencontrer une fille comme ça par pur hasard, d'échanger une conversation avec elle et qu'en prime elle ne sache pas qui je suis ce qui est agréable en soit parce qu'en fin de compte bien souvent quand je sors de chez moi il arrive que je me fasse accoster tout simplement parce que je suis patineur professionnel. Là visiblement dans le cas de la brunette à mes côtés elle ne semble pas me connaître, fort probablement que le patinage ne l'intéresse pas, c'est bien possible et d'un côté ça m'enchante de converser avec quelqu'un qui ne me connait pas du tout, tant mieux, c'est une bonne chose. Au bout du compte lorsque je vins à entendre ses mots à propos de son chat je rigole en même temps qu'elle plus amusé qu'autre chose par ses mots. « Ce doit être quand même assez pesant pour le coup de prendre un chat et qu'il passe son temps dans son coin sans faire le moindre câlin, non ? » Demandais-je à la brunette afin d'avoir son avis sur la chose tandis que je la scrute longuement de mes yeux foncés. Au bout du compte nous avançons sur la plage tout en lançant l'un comme l'autre la bâton en bois pour mon chien qui ne se fait pas prier pour courir après comme un fou et nous le ramener. Visiblement Marley aime bien la brunette, il n'est jamais très difficile, il s'attache à tout le monde et n'importe qui du moment que la personne en question ne fait pas de mal à son maître. Finalement la brune et moi parlons des endroits dont nous venons quand j'entends ses mots je ne peux m'empêcher de sourire bien qu'un peu surpris qu'elle n'aie pas remarqué mon accent assez prononcé. Puis elle se rectifie assez vite en me précisant qu'elle avait vu sur ma carte que je venais de loin, je souris de nouveau. « En fait je viens de San Diego. Je reconnais que ça me manque assez souvent de ne plus être là-bas. Le soleil n'importe quand et tout ça c'est assez spécial de ne plus être là-bas depuis toutes ces années mais on s'y fait bien au climat et au décor de carte postale de Island Bay. » Avouais-je à la brune que je fixe longuement de mes yeux sombres avec un grand sourire jonché sur mes lèvres lorsque je vins à dire ces quelques mots...

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n effet, ce n’est pas facile. Mais bon, je m’y suis habituée, je n’ai pas le choix, sinon, je me prends des coups de griffes ! », expliquais-je, quand il me questionna à propos de mon chat et du fait que ce ne devait pas être plaisant d’avoir un animal que l’on ne pouvait pas toucher, car il n’était pas affectueux. Nous continuons d’avancer et de jouer avec le chien, qui ne s’en lasse pas. Moi, quand il court, ça va, mais dès qu’il s’approche de moi avec le bâton, je ne suis pas capable de retenir un éternuement. Ce que ça peut être énervant ! J’ai l’impression d’être enrhumer. Oui, il n’était pas d’ici. Il m’avait montré sa carte d’indenté, sans doute parce qu’il me trouvait un peu trop hystérique, mais les paroles avaient dépassé ma pensée. Je m’étais vite reprise, cependant, car je ne voulais pas passer pour une idiote. Déjà qu’il devait me prendre pour une folle, si en plus il me trouvait débile… « Je ne suis jamais aller au Etats-Unis ! » dis-je, simplement, tandis qu’il m’explique venir de San Diego, j’ai simplement déjà vu la ville via des photographies ou des films à la télévision. « Moi, je suis irlandaise. » dis-je, tristement. Tristement, parce que parler d’où je viens me rappelle constamment l’enfer que j’ai vécue là-bas. Je crois qu’on n’oublie jamais un drame. On essaye, on va mieux, mais on n’oublie jamais. Moi, je voudrais oublier cependant, parce que sinon, comment ferais-je pour évoluer ? Pour avancer ? Chaque fois que je rencontre une nouvelle personne, je suis sur mes gardes. Constamment. A avoir de parler, de me confier, peur d’être attaquée, tout simplement. Si je n’avais pas été allergique aux chiens, c’est un chien que j’aurais pris, pas un chat. Un gros clébard, genre pitbull, pour me sentir en sécurité. Ceci dit, quelque part, j’étais en sécurité avec mon chat. Il ne voulait pas de mes caresses, c’est vrai, mais vu sa manière d’agressé mon père chaque fois qu’il me rendait visite, je suppose qu’il ferait la même chose si je venais à me faire attaquer chez moi. Quelque part, c’était rassurant. Si on enlève le fait qu’il faisait la même chose avec moi, si j’avais le malheur de m’approcher trop près de lui. « J’ai quitté une île, pour venir sur une autre île ! » Ce n’était pas utile de le précisé Helsie, il n’est pas idiot, il sait que l’Irlande est une île. En revanche, toi tu es stupide, tu veux vraiment qu’il te prenne pour une idiote ? Je pense en m’engueulant moi-même. Il faut croire que oui, je cherche à ce qu’il me prenne pour une idiote. Idiote, peureuse et folle. La perfection même. Je ferais mieux de me taire avant de dire d’avantages de conneries.

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Le hasard fait parfois bien les choses

Définitivement, je ne suis pas sûr que j'aurais pu vivre avec un animal qui ne veut pas de mes câlins ou de ma tendresse. Honnêtement j'ai besoin d'avoir un animal de compagnie qui me fasse des câlins, un animal qui me fait comprendre rien que par un jeu de regard que je suis important à ses yeux, que je suis quelqu'un de bien. C'est tout ce dont j'ai besoin, précédemment Lucie faisait ça, elle me rappelait sans cesse que je valais la peine d'être connu, que j'étais une bien merveilleuse personne, que je valais tout à ses yeux, que j'étais son monde. Maintenant qu'elle n'est plus là je me sens seul et malheureux, je n'ose plus retrouver qui que ce soit déjà parce que je veux Lucie soit la seule et l'unique et aussi parce qu'en fin de compte avec ma carrière dans le patinage je n'ai pas nécessairement le temps. Le temps me montrera si un jour je serais prêt mais pour l'heure ce n'est définitivement pas d'actualité, je me laisse bercer par le temps et ce sentiment de solitude et pour l'heure ça me convient. Alors, lorsque je vins à entendre les mots de la brune à propos de son chat je hausse des épaules. « Franchement je crois pas que j'aurais été capable d'avoir un chat aussi hostile. Vous n'en prendrez pas un autre pour tenter ? » Lançais-je à la brune avec un petit sourire planté sur mes lèvres tandis que je lance ces quelques mots à la jeune femme. Puis nous avançons avec le chien qui nous rapporte à tour de rôle le bâton, à chaque fois qu'il s'approche d'elle la brune éternue montrant bien qu'elle a une grosse allergie, je la fixe à chaque fois en souriant sans mot dire jusqu'à ce que nous parlions de nos origines. « Ha ouais ? C'est un super pays. Mais je ne suis pas déçu de ne plus y être en ce moment. Quand je vois le nouveau Président je suis bien content d'être ici. » Avouais-je en roulant des yeux tandis que je soupire en pensant à ce vieux con arrogant et raciste, les USA sont mal barrés, clairement. Finalement la brune me parle de l'endroit d'où elle vient je souris et la scrute longuement. « Ha l'Irlande ! J'adore ! J'y vais pour les spectacles avec la troupe de patineurs. Parce qu'en fait je suis patineur pro, je fais essentiellement des spectacles avec une troupe et de temps en temps des compétitions mais c'est très rare, ce n'est pas mon truc. » Dis-je à la brunette d'une voix douce et passionnée en parlant de mon travail tandis que nous continuons d'avancer sur la plage en causant l'un et l'autre. Lorsque j'entends sa remarque je ricane et acquiesce. « Les îles ont un charme absolument génial. Je vous comprends d'être venu vivre ici, j'adore Island Bay, c'est un coin formidable. » Répondis-je à la brune toujours sur un ton passionné parce qu'en fin de compte c'est vrai j'aime beaucoup l'endroit où je vis désormais. Island Bay a son charme, c'est un coin agréable où il fait bon de vivre, je me sens bien ici, vraiment...

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erais-je un jour prête à … comment dit mon père déjà ? A oui, à faire à nouveau confiance à un homme au point de lui ouvrir mon cœur ; mon père a des expressions parfois ! Pour être tout à fait honnête, je ne sais pas si j’en serais capable un jour. Je fais des efforts, j’arrive à devenir amie avec des hommes, mais ça ne va pas plus loin. Je n’y arrive pas. Il y a bien eu des fois ou je me suis sentie attirée et ou c’était réciproque, mais je n’ai rien tenté, je ne les ai pas laissés m’approché. La peur, toujours là même, reprenait le dessus. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser à ce qu’il m’était arriver en Irlande. Je suis sans doute passé à côté de beaucoup de choses en ayant peur de la sorte, mais je ne suis toujours pas prête à laisser quelqu’un m’aimer. Et si j’y arrivais, pas sûr qu’il puisse supporter ma peur, car elle allait très loin. Au point qu’on ne peut pas me prendre la main. Enfin, revenons à nos moutons ou plutôt, à mon chat caractériel. Fabian me demande si je ne voudrais pas en prendre un autre, pour essayer. Je secouais négativement la tête à sa question. « Non. C’est peut-être stupide de ma part étant donné son comportement, mais j’y tiens. Je ne veux pas d’un autre animal ! » Au fond, mon chat me ressemblait. C’est sans doute pour cette raison que j’y étais aussi attachée. Il ne voulait pas se laisser approcher, pourquoi, je ne sais pas, mais il était comme ça, comme moi. A cela près que j’avais tout de même meilleur caractère. J’explique ensuite n’être jamais aller aux Etats-Unis et le voilà en train de faire un commentaire sur le 45ème président des USA, ce qui me fait pouffer. « M’en parlez pas. Il me fait peur. Chaque fois que je le vois à la télévision, je change de chaîne ! » Je voyais mal comment on pouvait confiance à un type qui avait un prénom de canard dans les Disney. Mais mes pensées s’égarent un peu là, je crois. J’avouais ensuite être Irlandaise, un pays qu’il semblait connaitre, puisqu’il m’expliqua être patineur professionnel ; donc il était sportif, comme moi ; et s’y être déjà rendu dans le cadres de spectacles et autres compétions. Il m’avoua ensuite ne pas être fan des compétitions, ce qui explique pourquoi son visage ne me disait rien. Oui, il m‘arrive de regarder les championnats du mon à la télévision, je trouve ça beau. Surtout que moi, je suis incapable de tenir debout sur des patins, sans me casser lamentablement la gueule. « Je n’ai pas tellement eu le choix, à dire vrai. Je ne pouvais pas rester en Irlande et je n’y retournerais jamais ! » dis-je, d’une voix éteinte. Parler de mon Île faisait ressurgir les mauvais souvenirs, je me sentais mal tout à coup.

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Le hasard fait parfois bien les choses

Souvent, des personnes dans mon entourage que l'on peut qualifier de personnes proches de moi me disent que je vais finir par retrouver quelqu'un, avoir une personne dans ma vie, une nouvelle copine et que je remonterais la pente. Quand ils me disent ça j'ai tendance à sourire bien qu'intérieurement je suis triste qu'on me dise de telles choses. Remplacer un jour Lucie ? Cette idée m'est tout simplement douloureuse, bien sûr j'aimerais pouvoir un jour me réveiller en me disant que la vie continue, que ça va aller, que je vais aller de l'avant et puis que j'avancerais mais là c'est tout simplement dur pour moi. J'ai envie de rencontrer de nouvelles personnes ça c'est certain mais pas de rencontrer une éventuellement petite-amie pour le moment ça ne m'intéresse pas. Après je dis pas si un jour je tombe sur une nana qui me plaît vraiment beaucoup je ne fuirais pas, j'affronterais sans doute la réalité et je verrais où toute cette histoire me mène mais pour l'heure ce n'est pas le cas. Quand j'entends alors les mots de Helsie à propos de son chat je ne peux m'empêcher de sourire puis de la fixer. « En fait j'entendais par là en prendre un second, je me doute bien que vous ne mettriez pas votre chat à la porte. Mais en prendre un second ? » Rectifiais-je en me disant que peut-être elle n'a pas bien comprit ce que j'entendais par là. Au bout du compte nous continuons à avancer tout en envoyant l'un et l'autre le bout de bâton à Marley qui se fait une joie de nous le rapporter que ce soit à la brunette comme à moi comme ça au moins pas de jaloux. Il est comme ça mon chien, très sociable, il aime tout le monde mais il est également très protecteur, il veille sur moi, s'assure qu'il ne m'arrive jamais rien. C'est un animal adorable et pour tout dire depuis qu'il est dans ma vie je suis heureux de l'avoir auprès de moi parce qu'il me comble de bonheur voilà tout. Finalement alors la brune et moi parlons soudainement du nouveau Président des USA, quand j'entends ses mots je ne peux m'empêcher de me mordiller la lèvre puis de la scruter longuement. « Je suis pareil. Dans les yeux de cette personne on voit toute la haine qu'il a envers l'être humain c'est à faire peur. Je me demande comment les gens par chez moi ont pu élire une personne pareille, enfin si on peut appeler ce mec une personne, il est tout ce qu'il y a de plus inhumain sur cette Terre. Flippant hein ? » Répondis-je flippé à la brune tout en soupirant de lassitude. Ouais je sais, parler politique n'est certainement pas la meilleure chose à faire pour une première rencontre mais c'est important. Quand une personne domine un pays il faut en parler et quand il s'agit de ce mec il faut encore plus en parler parce qu'il est dangereux. Autant le buter non ? Soupirant à cette pensée lorsque la brune me parle du lieu d'où elle vient je la scrute comprenant que c'est un sujet difficile pour elle. « Maintenant vous êtes ici. C'est tout ce qui compte et puis vous n'êtes pas seul n'est-ce pas ? » Dis-je confiant à la Demoiselle tandis que je la scrute longuement avec un petit sourire jonché sur mes lèvres alors que je prononce ces quelques mots. On a tous notre passé plus ou moins catastrophique, je suppose qu'elle a besoin de ne plus être dans son pays natal, qu'elle est bien mieux ici... Et bien en tout cas ça nous fait un point en commun, j'adore Island Bay, c'est un superbe endroit...

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e n’ai sans doute pas compris ce qu’il entendait, par prendre un autre chat, car il s’empresse aussitôt de me dire qu’il voulait parler d’en prendre un deuxième. Oui, en effet, c’est tout de suite plus logique quand on le dit. Pourquoi ne l’ai-je pas compris moi-même ? Je ne suis pourtant pas complètement stupide, si ? Je hausse les épaules avant de le regarder. « Je ne sais pas. Je ne suis pas certaine qu’il tolère la présence d’un autre animal ! » dis-je, avant de serrer mes bras autour de moi. Je ne suis pas habillée chaudement avant de partir, parce que j’allais courir et maintenant, je le regrette, car je n’ai pas très chaud. J’ai même tout simplement froid. Nous continuons de marché sur la plage, en lassant chacun notre tour, le bâton au jeune chien. Il me fait rire, il est magnifique ce chien. Le genre de chien que j’aurais aimé avoir si je n’avais pas été allergique à leurs poils. Je suis étonnée de voir qu’il ne me fait pas peur. Son maitre me fait également moins peur lui aussi, je suis légèrement plus détendue, quoiqu’encore un peu nerveuse. Une chance, je suis capable de mettre un pied devant l’autre. Il ne manquerait plus que je m’étale de tout mon long. Déjà qu’il ne doit pas me trouver très équilibrée … Enfin, nous continuons de parlementer et au bout d’un moment, nous en venons à évoquer Donald Trump. Rien que son nom me donne envie de vomir. Je ne suis pas une adepte de la presse people, mais il y a quelques célébrités que j‘apprécie et dont je suis l’actualité et toutes, sans aucune exception, n’apprécient ce mec. Fabian indique alors ce que je pensais tout bas : comment les américains ont-ils pu voter pour ce bonhomme ? Je hausse à nouveau les épaules, en signe que je l’ignore, puis malgré moi, je donne le fond de ma pensé. « Je me demande si les votes n’ont pas été complètement truquer. C’est sans doute beaucoup trop tôt pour le dire, mais peut-être qu’il finira par destitué. » Non pas que la politique m’intéresse, d’autant que je ne suis pas concerné et qui plus ai, malgré le fait que vive à Island Bay, j’ai toujours la nationalité irlandaise ; vive la reine ! Mais tout de même, je m’interroge. Enfin, parler de politique, c’est comme parlé de météo, pas ce qui se fait de mieux lorsque l’on fait connaissance avec une personne. Je finis par dire au jeune homme brun que je ne peux pas retournée en Irlande. Mon ‘je ne peux pas’ est un ‘je ne veux pas’ déguisé, mais je n’entre pas dans les détails. Néanmoins, il semble avoir parfaitement compris. Peut-être que lui aussi a vécu des choses traumatisantes dans le passé. « J’ai toujours mon père si c’est ce que vous voulez dire, par ne pas être seule », dis-je, quand il me le demande. En dehors de mon père, oui, je suis seule. J’ai peu d’amis, mais je me doute qu’il l’a très bien compris, vu la peur que j’ai ressentie lorsqu’il s’est approché de moi.

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Le hasard fait parfois bien les choses

Quand je vois ces horribles personnes qui abandonnent leurs animaux sur le bord de la route pour partir en vacances je ne peux m'empêcher d'être malheureux et aussi terriblement en colère. Comment peut on faire ça a un animal ? Quel qu'il soit il mérite sa place dans un foyer, moi c'est comme ça que je vois les choses en tout cas. Par exemple, cette année ce sera la première année que Marley va partir en tournée avec moi à travers le monde pour les spectacles avec la troupe de patineur. J'espère qu'il appréciera de voir le monde, de découvrir de nouveaux pays, j'espère sincèrement parce que moi c'est un passion pour moi de partir à travers le monde donc je m'ose à espérer qu'à partir de Février une fois que les spectacles auront recommencés Marley ne sera pas trop agité face aux longs voyages que nous allons faire, enfin on verra bien. Alors, quand je vins à entendre les paroles de Helsie je souris et la scrute longuement. « Il paraît que le mieux à faire dans ces moments-là c'est de prendre un bébé en général ils arrivent à s'habituer beaucoup mieux et prendre le bébé sous leur aile si on peut dire. » Conseillais-je à la brunette parce qu'en fin de compte c'est ce que j'ai entendu dire par le passé quand j'hésitais entre un chat et un chien on m'a beaucoup parlé des chats comme des chiens ainsi que de leurs comportements avec les autres animaux de ce fait maintenant je m'y connais un peu plus. Finalement la brune et moi parlons de mon pays natal, celui qui me manque quand même un peu et le sujet tourne rapidement sur cet horrible monstre que les américains ont élu, en entendant la suggestion de la brunette je ne peux m'empêcher de froncer les sourcils. « C'est marrant que vous me dites ça. J'y ai pensé moi aussi que les résultats ont été truqués mais finalement non en fin de compte c'est bel et bien vrai... Ils ont vraiment voté pour lui. Pitoyable quand on y pense. Mais que ce soit elle comme lui l'Amérique était mal barrée, bon pire avec lui c'est juste mais elle était pas terrible non plus la bonne femme. » Répondis-je à Helsie tout en me mordillant la lèvre inférieure en pensant à tout ceci. Les USA sont tombés tellement bas c'est pathétique et d'un côté c'est tant mieux que je ne sois plus là-bas parce que quand j'y pense je me dis que ça va être la merde très prochainement alors bon... Heureusement nous changeons de sujet et nous orientons sur le pays natal de la belle quand j'entends ses mots j'acquiesce et lui souris. « Il est ici ? C'est génial en tout cas. Moi mes parents vivent encore à San Diego du coup bon ça me manque de pas les voir, je les vois que pendant les tournées que je fais aux USA du coup une à deux fois dans l'année ça fait peu. » Dis-je à la brunette tout en me mordillant la lèvre inférieure oui ça me fait encore tout drôle même après huit ans de me dire que mes parents sont loin de moi, ils me manquent beaucoup...

Fabian & Helsie

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Helsie et Fabian
les rencontres sont comme le vent ; certaines vous effleurent la peau, d'autres vous renversent.

Q

uand j’avais une dizaine d’années, en Irlande, et que j’étais en train de jouer dehors. Seule. Je gambadais sur un petit chemin de campagne en jouant avec un bâton, j’ai vu une voiture filée à toute allure. Et derrière la voiture, un chien qui courait, à toute vitesse, comme s’il voulait rattraper la voiture. Je ne sais pas si les gens avaient oublié l’animal ou s’ils l’avaient fait exprès, en tout cas, quand ils ont vu que je regardais la voiture et le chien, ils sont arrêtés et l’on fait monter, l’air de rien. D’après mon père, ils avaient voulu l’abandonner, mais ma présence les en à empêcher. C’est possible. Dans tous les cas, je ne supporte pas l’abandon d’un animal, et même si mon chat n’est pas câlin, qu’il est plutôt solitaire et sauvage, je tiens à lui et je le garde. Le jeune homme me parle d’essayer de prendre un chaton, d’après lui, mon chat l’accepterait davantage. C’est sans doute vrai, malheureusement, je n’ai pas vraiment la possibilité de prendre un bébé. Je travaille toute la journée, je n’ai pas envie de retrouver mon appartement sens dessus-dessous lorsque je rentre du journal. « C’est possible, mais je ne suis pas certaine d’avoir le temps. Je bosse toute la journée ! » avouais-je, avec une grimace. Heureusement d’ailleurs, parce que lorsque j’étais seule chez moi, je trouvais le temps long. La solitude me pesait, même si j’avais toujours aussi peur d’aller de l’avant. Ce sujet de conversation commence à me déprimer, d’autant que l’heure commence à tourner, le soir tombe, il va falloir que je rentre. Je n’en ai pas spécialement envie, mais on ne fait pas toujours ce que l’on veut dans la vie et je ne souhaite pas imposer ma présence à Fabian. Nous en venons finalement à parler des Etats-Unis et de l’actuel président. « Parce que c’était une femme ? » je demande, quand il m’indique que si la candidate démocrate avait été élue, les choses ne seraient pas mieux. Je fronce les sourcils, je ne sais pas pourquoi, ça ne me plait pas. J’ai sincèrement l’impression que le Trump a été élu, uniquement parce qu’il est un homme. A croire que nous, les femmes, nous sommes des bonnes à rien. Finalement, il me pose des questions sur mon pays et sur le fait que je ne tienne plus à y retourner. Je secoue la tête. « Oui, nous sommes partis tous les deux l’année de mes dix-sept ans. Il habite en ville, comme moi. » expliquais-je, tandis qu’il m’indique que ses parents vivent toujours aux Etats-Unis et qu’il les voit rarement. « Oui, c’est peut, en effet. » je réponds. Je ne lui demande pas pour quelle raison il est venu vivre ici, ou encore pourquoi sa famille ne vient pas le rejoindre, ça ne me regarde pas. Mais je me dis que j’ai de la chance que mon père soit en ville, sinon, je serais définitivement seule et ça me rend triste. Je n’ai pas vraiment d’amis, de meilleure amie, pas d’homme dans ma vie. En dehors de mon père, je n’ai que mon chat.

WILDBIRD

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Le hasard fait parfois bien les choses

De mon point de vue les gens qui abandonnent les animaux sont des monstres, pour ma part je ne cautionne absolument pas qu'on abandonne un animal ou encore que l'on fasse du mal à une bête. C'est tout ce qu'il y a de plus ridicule sur cette Terre, j'apprécie définitivement pas qu'on fasse du mal à un animal physiquement comme mentalement, faut vraiment être un abruti fini pour faire une chose pareille. Moi en tout cas je ressens les choses comme ça. En règle générale je suis un homme relativement assez ouvert d'esprit mais quand il s'agit de causer de la peine à un animal là je n'apprécie absolument pas. Les animaux ont des sentiments, des émotions et les abandonner clairement je trouve ça répugnant. Alors, lorsque la brune et moi venons à parler du fait est qu'elle pourrait prendre un chaton j'acquiesce en entendant ses mots parfaitement compréhensif mais je n'ajoute rien en comprenant que ça ne sert à rien de chercher plus loin, si elle n'a pas le temps c'est plus délicat. Finalement nous en venons à parler des élections présidentielles aux USA quand j'entends sa question à propos de la candidate je secoue la tête. « Non du tout, les hommes comme les femmes ont toute leur chance je trouve. Néanmoins je ne l'appréciais pas beaucoup, un peu plus que lui c'est certain mais je la trouvais cinglée et visiblement j'étais pas le seul à le penser qu'elle avait de sérieux soucis psychologiques... Donc de mon point de vue avec elle comme avec lui les USA étaient mal barrés. » Répondis-je à la brune tout en haussant des épaules en prononçant ces quelques mots comme si ça me désespérait, et c'est le cas justement. Après quoi nous parlons de son paternel et du fait est qu'il vive en ville je souris et acquiesce tout en la fixant longuement alors que j'admire le ciel, il commence à se faire tard alors après un rapide échange au sujet de mes parents je finis par me tourner vers elle. « Il commence à se faire tard Helsie, j'ai été très heureux de vous rencontrer. Je suis certain qu'on se reverra un jour ou l'autre. » Dis-je avec un sourire à la jeune brune tandis que je siffle mon chien pour qu'il vienne à côté de moi puis après un rapide au revoir à la brune je la quitte et rentre jusqu'à ma maison...

Fabian & Helsie

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Helsie et Fabian
les rencontres sont comme le vent ; certaines vous effleurent la peau, d'autres vous renversent.

J

e me suis méprise quand il a commencé parler de Hilarie Clinton, ça n’est pas parce qu’elle est une femme, juste qu’il ne l’appréciait pas. Moi, personnellement, je n’avais rien contre elle, mais à dire vrai, je ne suis pas américaine et de ce fait, la politique américaine ne me regarde pas. Néanmoins, me voilà rassurée. Je ne sais pas, sur le moment je me suis imaginé qu’il était du genre macho, mais j’avais tort, apparemment. Je réponds à ses paroles par un simple sourire, je ne vois vraiment pas ce que je pourrais ajouter de plus. La politique, ne m’a jamais intéressée, et puis, même si je suis journaliste, le magazine pour lequel je travaille ne traite pas de politique, mais de mode, et à mes yeux, c’est bien plus intéressant. Attention, je ne suis pas du genre à courir dans les magasins pour un oui ou pour un, j’aime la mode, mais ça s’arrête là, néanmoins, oui, à choisir entre la politique et la mode, je choisie la mode, sans hésitation. Et la cuisine aussi, mais cela n’a rien à voir. Je suis simplement gourmande. Mais le temps passe et le soir tombe, il est grand temps de rentrée. Je le sais, mais sur le moment, je ne dis rien. Il m’a fait peur tout à l’heure, mais j’aime bien discuter avec lui, il est différent. Il aime les animaux, pour moi, ça en fait quelqu’un de bien et je me dis que je prolongerais volontiers la conversation, mais voilà, ça n’est pas possible. Lui aussi, il a constaté qu’il se faisait tard et qu’il devait rentrer, puisqu’il me le dit. Je me surprends à espérer qu’il me demande mon numéro ou bien qu’il me donne le sien. Je suis vraiment stupide quand je m’y mets. Pourquoi serait-il ça ? On ne se connait pas. D’accord, on vient de discuter un peu, mais c’est tout. Et puis, pourquoi aurait-il envie de revoir une cinglée qui l’a pris pour un pervers alors qu’il ne faisait que sortir son chien ? Oui, pourquoi voudrait-il avoir à nouveau à faire avec moi ? « Oui, moi aussi. A un de ses jours ! » je murmure, avant de tourner les talons, dans la direction opposée, bien décidée à reprendre mon jogging. Après tout, au départ, c’est pour cette raison et uniquement pour cette raison, que je suis venue sur la plage.

WILDBIRD

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