» slight mishap.

ONGLET 1 ONGLET 2

slight mishap.

emelina ft, alexy.

Une heure et demi de pause. Voilà ce à quoi j'avais eu le droit aujourd'hui puisqu'il n'y avait pas eu beaucoup de travail à faire à la librairie ce matin, ce qui allait être pareil cet après-midi. De ce fait, j'ai décidé d'aller m'alimenter dans un restaurant de Wellington en vu du temps que j'avais, je pouvais me permettre de traîner un peu sur la route et d'aller manger un peu plus loin. Etant installée, je pris comme commande un menu que je n'avais jamais goûté auparavant et qui devait sûrement être très bon en vu de quelques assiettes à mes côtés où les personnes dévoraient littéralement leurs plats Je pris cependant soin de préciser de remplacer la sauce d'arachide de la viande à une autre sauce suite à mon allergie. Patientant quelques minutes, je regardais d'un oeil fin mon plat avec l'eau à la bouche tellement l'odeur était un délice. N'y réfléchissant pas une minute de plus, je piquais à l'aide de ma fourchette un morceau de viande arrosé d'une sauce dont je ne connaissais ni le nom, ni la senteur mais qui devait sans doute être délicieux. Sans me poser d'autres questions, après avoir bu une gorgée d'eau fraîche, je recoupais un bon morceau de viande pour l'enfourner une nouvelle fois dans ma bouche, accompagné de mes pâtes fraîches. Mais au moins dix secondes après avoir tout avalé, ma gorgée se mit à me piquer, me gratter. Je sentais mon œsophage gonfler, mes voies respiratoires se confiner, je commençais alors à suffoquer. - Aid.... Aidez.. Essayais-je de dire pour capter l'attention d'au moins une personne dans cette salle. J'essayais de tousser, mais plus j'essayais, moins la respiration revenait, je sentais le sang me monter à la tête, mes oreilles se boucher et mon visage chauffer. Je me levais en titubant, mes mains portées sur ma gorge. - Aidez...m.. Saleté d'arachide, j'avais pourtant prévenu à mon serveur que j'y étais allergique et que lorsque je disais enlever la sauce sur ma viande, elle était aussi clairement destinée à mes pâtes. Et en plus les serveurs eux-même ne bougent pas d'un poil, allô aidez-moi, je suis entrain d'étouffer j'ai besoin d'aide et surtout besoin que vous appeliez les urgences bande d'abrutis! Surtout que j'avais mon traitement que j'emmenais partout depuis ma première crise, dans mon sac mais encore une fois, comment pourrais-je le dire à qui que ce soit puisqu'il ne m'était plus possible à présent de parler.

Made by Neon Demon

ONGLET 1 ONGLET 2

Alexy & Emelina

SLIGHT MISHAP.

Midi, l’heure du repas à sonné. Il était temps pour moi de prendre une petite pause pour me libérer de la tension constante que j’avais au travail. Cette après-midi d’ailleurs, je ne travaillais pas. De quoi prendre le temps pour soi. Ou plutôt pour continuer un site internet à l’un de mes anciens clients… Bref, en premier temps, j’irais manger. Ensuite, la balade du loup. Pour finir, un petit tour dans mon bureau pour y passer quelques heures, afin de finir les quelques détails que je dois effectuer. Rien de plus simple. L’organisation étant très important pour que je puisse être sereine, je ne pouvais m’empêcher de me faire une petite liste dans ma tête afin de me faire un programme. Mais là, il n’était pas question de commencer par la fin. Mon ventre hurlait de douleur tellement j’avais faim et cette fois ci, j’avais bien envie de tester cette petite brasserie dans le coin de rue dont j’entendais énormément de bien. J’avais le temps, c’était l’occasion. Et puis après tout, je n’aimais pas cuisiner, c’était le bon moment pour me laisser servir en tout bien tout honneur. Rien de mieux que de n’avoir qu’à poser ses pieds sous la table franchement ?

J’entrais fièrement dans l’établissement, faisant retentir une petite cloche. Histoire de bien se faire remarquer quoi. La serveuse me fit signe d’attendre quelques minutes le temps qu’elle s’occupe d’envoyer au chef la commande d’une des tables. Je pris donc la décision de regarder la liste des plats entreposée sur un plateau accroché au mur intérieur. Cela me permettra de patienter un peu, et de prendre moins de temps à la réflexion de ce que j’allais déguster. Quelques entrées me plaisaient. Notamment le tartare de saumon qui me paraissait bien frais pour affronter cette chaude journée. Je ne pus me décider, que la dame s’approchait de moi délicatement. « Puis-je vous accompagner à une table ? » Elle me laissa à peine le temps de répondre oui, qu’elle s’avança en direction d’une table avec un seul couvert, dans l’angle du bâtiment. « Ici, ça vous convient ? » Je posais déjà mes affaires sur la chaise d’en face tout en répondant spontanément que cette table était parfaite. J’étais à côté d’une grande fenêtre qui faisait toute la longueur du mur. De quoi observer la ville s’animer. Certainement personnes étaient obligés de courir pour manger, du moins, c’est l’impression qu’ils donnaient. La ville n’était pas autant mouvementée qu’un soir de week-end, mais on voyait tout de même que c’était une ville qui vivait. En vérité, c’est ce qui me plaisait. De voir ce contraste entre la nature et le centre. On était à la fois proche de toutes commodités, mais également proche de la nature, ce qui était un point essentiel pour moi.

La jeune serveuse revenait auprès de moi avec son bulletin pour y inscrire la commande. Prise de cours, j’ouvris le menu et demanda un tartare de saumon. « Je commanderais un petit dessert après si vous le voulez bien. » Elle me sourit. « Oui, bien sûr. Je vous apporterez le menu après pour que vous puissiez faire votre choix. » A sa façon de me parler, je sentais qu’elle savait très bien que je n’étais absolument pas habituée à ce genre d’endroit. Mais ma maladresse était dans mes gênes, et c’est ainsi que je me comportais continuellement. Toujours plus ou moins tête en l’air, cependant, on ne m’enlèvera pas la qualité que j’ai de sourire. Jusqu’à ce que… Je voyais une femme se tenir la gorge. J’inclinais la tête à droite pour pouvoir l’apercevoir plus en détail. Les personnes les plus proches n’y prêtaient pas attention, et avant de la voir se lever et essayer d’ouvrir sa bouche sans y sortir un seul mot, je n’imaginais pas un seul instant qu’elle appelait à l’aide et était en train de s’étouffer. Je me précipitai vers elle, projetant ma chaise contre le mur faisant un bruit peu discret. Tous le monde me regardaient méchamment, comme si je les dérangeaient dans leurs activités. Je m’en fichais, cette femme avait besoin d’aide, et héroïne que je ne suis pas, je me devais de venir lui apporter mon soutien. Je n’allais donc pas la laisser mourir ici !

« Mademoiselle, mademoiselle ! Vous allez bien ? » Quel question ! Je savais très bien que ça n’allait pas ! Rien qu’à en voir la couleur de son visage et au gonflement de ses paupières et de sa gorge j’avais ma réponse. J’hésitais entre le fait qu’elle s’étouffer tout bêtement avec un aliment, ou une allergie alimentaire qui l’a faisait gonfler. Mon manque d’implication pendant les journées de secourisme se faisait ressentir. Je me rappelais donc tout de même qu’il ne fallait pas paniquer, et qu’il fallait en premier temps appeler les secours. Mais merde ! Mon téléphone était sur la table, à l’autre bout de la salle. Et la panique, elle ne se contrôle pas chez moi ! « Y a-t-il un médecin ? Cette femme à besoin d’aide ! » Pas de réponse. Les gens choqués, regardait l’action tel un spectacle. Je pointais du doigt la serveuse qui s’était occupée de moi, autoritaire et énervée de voir ces personnes impressionnés mais absolument pas d’une grande aide. « Vous ! Oui, vous ! Appelez les secours ! » Je paniquais, mais ne perdait pas la notion de soutien. L’Œdème de Quincke empiré au fil des secondes, elle gonflait à vue d’œil et je n’arrivais absolument pas à déchiffrer ce que la jeune femme essayait de me dire. J’avais le pressentiment qu’elle s’étouffait, me demandant même si je ne devrais pas effectuer la méthode Heimlich pour lui extraire ce qui l’empêchait de respirer. Jusqu’à ce qu’une autre serveuse vient à moi, choquée, en me disant… « La dame m’avait dit qu’elle était allergique aux arachides… J’ai oubliée de le dire au cuisinier ! » Elle paniquait encore plus de moi, à la différence, c’est qu’elle avait toute la responsabilité sur elle, la poussant à partir en courant à l’extérieur en pleurant de honte.

love.disaster

ONGLET 1 ONGLET 2

slight mishap.

emelina ft, alexy.

Non mais merde, mais quelle bande d'abruti ces restaurateurs j'vous jure, je suis entrain d'étouffer, peut-être même de mourir, dans tous les cas c'est ce qu'il va se passer si personne ne bouge son train arrière, et tout le monde regardaient l'air penaud sans bouger d'un seul pouce. Le fait de ne plus pouvoir respirer était aussi stressant que cette vision que j'avais devant moi. Fort heureusement pour moi, une jeune femme vola à mon secours et je ne savais pas si elle pourrait avoir la bonne réaction en m'apercevant comme cela. Après tout au point où j'en étais je pouvais lui confier les commandes puisqu'elle était la seule de la salle à s'être levée pour me venir en aide. J'eu énormément de mal à entendre ce qu'elle me disait mais mon regard sur ses lèvres m'indiquait qu'elle me demandait si tout allait bien. Comment te dire que je suis juste entrain de m'étouffer parce que cette garce de serveuse m'a envoyé un plat avec de l'arachide dedans alors que je lui avais spécifié en être allergique? Bon évidemment je ne pouvais en rien lui dire tout cela et puis même si j'étais en condition pour parler je ne l'aurai pas dis comme ça. Enfin peut-être que si tout compte faire puisque cette garce de serveuse m'a quand même servie un plat qui m'était interdit! Les larmes commençaient à dévaler sur mes joues tandis que mon visage devenait de plus en plus rouge et bouffis. - Sa.. Essayais-je de dire à la jeune femme qui était vraiment entrain de paniquer et qui, vraisemblablement, ne m'entendait pas puisqu'elle demandait aux autres de l'aide et surtout à la serveuse d'appeler les secours. - Sac.. murmurais-je en tirant sur le bras de la brune pour qu'elle se tourne vers moi et comprenne ce que je voulais dire. Je commençais réellement à me sentir partir, je ne savais même pas comment je faisais pour encore tenir sur mes deux jambes, alors pour dernier espoir, je montrait d'une main mon sac à la jeune femme pour qu'elle comprenne qu'il y avait un stylo auto-injecteurs d'adrénaline que j'avais toujours sur moi et qui donc, allait probablement me sauver si elle comprenait ce que je lui montrait. - Cu...isse... Tombant à la renverse, ce fut la dernière chose que je disais lorsque je commençais doucement à perdre connaissance, me demandant encore comment je faisais pour parler, même de petites syllabes, de petits mots avec mes voies respiratoires gonflés. Ouvrant et fermant la bouche à la recherche d'air, je paniquais sous les regards terrorisés des personnes autour de moi.

Made by Neon Demon

ONGLET 1 ONGLET 2

Alexy & Emelina

SLIGHT MISHAP.

Ne panique pas, ne panique pas. C’est bien beau à dire, mais je n’aurais jamais pensé au stress qu’on endurait dans ces moments là. Comment font les secouristes pour garder leurs sangs froids ? C’est une chose bien trop difficile pour moi, je suis tellement sensible et expressive que je ne peux le faire. Je n’aurais jamais pu faire un métier de la sorte puisque je serais encore plus paniquer que le patient. Vive la confiance que je lui apporte ! Je suis sûre qu’elle est en train de ce dire qu’elle ne survivra pas avec un boulet comme moi. Surtout avec les autres glandus de clients et de serveurs qui ne bougent pas leurs postérieurs ! Cependant, il va falloir prendre sur soi car cette jeune femme à définitivement besoin d’aide. Il était impensable de la laisser comme ça alors que j’étais la seule à m’inquiéter de son sort. La jeune serveuse avait les urgences au téléphone, les consignes lui était expliquées, mais elle n’avait pas l’air très sûre d’elle et ne me répétait pas les choses comme elles auraient dû l’être. La personne en détresse me pris par le bras pour m’attirer l’attention. Je la regardais donc, prise d’une grande peine de la voir autant souffrir. Elle en avait les larmes, et ses yeux étaient définitivement explicites quant à l’urgence. Les quelques mots qu’elle disait était bien trop difficile à comprendre, mais j’essayais de deviner la signification. « - Sa.. » « Sa » quoi ? Sal*pe ? Sapristi ? Saperlipopette ? Hé merde, je crois qu’on n’est pas prêt de s’en sortir. Cependant, elle fit un gros effort et réussi malgré les gonflements de sa gorge à finir la fin du mot. Son sac ! Mais oui, SON SAC ! Que suis-je bête ! Je pris donc l’objet en question et le renversa sans scrupule sur le carrelage glacé. Je fouillais tout bonnement partout, en espérant y trouvait la solution. J’ouvris le porte monnaie, rien. Un téléphone… Inutile ! Je tombais cependant nez à nez avec une boîte qui ressemblait fortement à quelque chose de médical. Je l’ouvris et parcouru le plus vite possible la notice qui confirmait qu'elle était victime d'allergie. Entre temps, la jeune femme commençait doucement à sombrer, j’avais peur. Bon dieu que l’adrénaline était intense. Je n’ai jamais été aussi rapide de toute ma vie. Son dernier mot n’était pas très clair, mais je compris fortement qu’elle me parlait de sa cuisse. Devrais-je planter cette énorme aiguille dans sa pauvre cuisse toute fébrile ? Aurais-je la force ? Je pense que les urgences ne vont pas avoir une, mais deux patientes ! Je vais finir par tomber dans les vapes si ça continue ! Je fini par m’énerver sur la serveuse qui jouait au téléphone arabe. « Donne-moi ça ! » Je n’étais absolument pas du genre à manquer de respect, mais dans ces conditions, il était impératif d’être réactif ! « Bonjour, je suis la personne qui essaye en vain de porter secours à la jeune femme. Elle est en train de perdre connaissance. Je viens de trouver une seringue du nom d’ANAPEN. Que dois-je faire ? »

La jeune femme perdit l’équilibre, fort heureusement, j’avais réussi à positionner son bras sur mon épaule afin de la rattraper d’une probable chute. Il manquerait plus qu’elle se casse un membre ! Une fois qu'elle fut allongée, je lui tenais la main tout en restant en contact avec les secours qui me confirma de planter d’un coup sec l’aiguille dans la cuisse. Je lâchais donc sa main et la dévêtit dans la précipitation, ne prenant absolument pas en compte la vue de ses sous vêtements. Espérons que les vieux croûtons ne se rince pas l’œil alors qu'elle est en détresse la plus totale. « Pardonne-moi ma belle ! » Je pris un long souffle et compta jusqu’à trois. « un, deux… Pfffffff… ET, TROIS ! » Je plantais net la seringue dans la cuisse de la demoiselle, criant de douleur à sa place et lâchant des injures pour me réconforter moi-même d’un tel acte. Je détestais la souffrance. Une fois le produit injectait, je m’approchais de son visage, levant sa tête avec ma main. « Vous m’entendez ? » Je fis comme dans les films, quelques petits claques délicates sur sa joue toute bouffie, en attendant une réaction de sa part. Au téléphone, la dame me confirmait l’arrivée des secours dans les minutes qui suivraient. Au loin, une sirène retentissait effectivement, et mon cœur se mit à battre plus doucement, du moins à son rythme normal. Enfin du soutien ! Enfin !

Trois beaux secouristes arrivèrent à sa portée, me félicitant d'avoir été présente pour elle et qu'ils se chargeaient maintenant d'elle. Vous m'enlevez une épine du pied, fiouuu, que d’événement. Je m'asseyais aux côtés de la jeune femme, lui tenant toujours la main. « Je ne t'abandonne pas. »

love.disaster

ONGLET 1 ONGLET 2

slight mishap.

emelina ft, alexy.

Je n'en pouvais plus, j'en souffrais, ma respiration me manquait, mes yeux me piquaient, ma gorge me grattait, j'avais l'impression que mon visage allait explosé, qu'il était énorme. Je cherchais tant bien que mal de lui soutirer des informations, de lui dire qu'elle n'avait qu'à prendre mon sac et trouver ma dose d'adrénaline pour que je ne puisse au moins pas mourir ici à la vue de tous. Au début elle n'avait rien compris ce que je pouvais admettre puisque, dans le cas inverse je n'aurai absolument rien compris. Le temps qu'elle assimile ce que j'essayais de dire, une lueur d'espoir vint dans mon regard maculé de larme. Si je n'avais pas été au bord de l'évanouissement j'aurai protesté lorsqu'elle avait retourné mon sac par terre, mais puisqu'elle était indéniablement la seule à m'aider et à s'intéresser un temps soit peu à mon état et surtout que je ne pouvais pas placer un mot, je la laissais faire sentant mes jambes flageoler jusqu'à en perdre équilibre. La jeune femme, totalement paniquée à la vue de cette seringue qui ressemblait bizarrement à un stylo avait reprit le téléphone de la serveuse attendant les réelles recommandations. La vision devint floue et mon audition perdait de son intensité petit à petit, je compris vaguement, après avoir été déshabillée jusqu'aux genoux qu'elle me demandait pardon. Pour quelle raison exactement me demandait-elle ça? Elle allait partir? Jeter mon traitement à la poubelle ou au contraire se l'injecter à elle-même? Je commençais à paniquer, oubliant complètement qu'elle allait justement me le piquer sur la cuisse. La situation aurait pu être réellement comique, la seringue plantée dans ma cuisse, je serrais les dents, mes larmes coulaient, mais je l'entendais malgré tout crier à ma place et proférer des injures que je ne comprenais pas. Laissant agir l'adrénaline qui dans toutes logique devrait arriver très rapidement, je fermais les yeux pour les réouvrir l'instant d'après lorsque ma sauveuse me tapotait les joues me demandant si je l'entendais. Mes voies respiratoires s'ouvraient de nouveau alors je repris immédiatement une grande respiration commençant même à paniquer en m'accrochant à la jeune femme, une lueur terrorisée dans les yeux. Les secours étaient cependant arrivés quelques instants après pour prendre la relève. Si j'avais pu placer un mot en ce moment, je l'aurai moi aussi remercié du fond du coeur, mais n'en ayant pas la force, je ne dis rien. Je pensais qu'elle allait tout simplement retourner vaquer à ses occupations, mais étonnement elle restait avec moi, me tenant la main. Une grimace qui pouvait ressembler à un sourire se dessina sur mon visage tandis que je caressais sa main comme pour la remercier. Cette jeune femme était mon héro, je lui en devais une bien bonne, mais la chose que j'allais sûrement faire en sortant de l'hôpital sera de porter plainte contre ce restaurant ou plus précisément contre cette satané serveuse qui a voulu ma mort.

Made by Neon Demon

ONGLET 1 ONGLET 2

Alexy & Emelina

SLIGHT MISHAP.

Aider son prochain, c’es une phrase qui prend tout son sens dans ces conditions. Aurait-elle survécu si je n’étais pas venue à son aide ? Les gens auraient-ils attendus, bras croisés ? Tout de même ! Ça me parait tellement surréaliste, mais parfois l’humanité est pitoyable... Cependant je n’estime pas avoir de mérite, il suffit de se mettre à sa place pour se poser les bonnes questions. Elle revenait petit à petit à s’en remettre, bougeant quelque peu les yeux. Les nerfs de sa cuisse étaient actifs, la faisant trembloter un peu. Je pris la décision malgré tout de lui remettre son bas sans attendre l’avis des secouristes afin d’éviter que le froid du carrelage lui porte préjudice. Après tout, elle a le droit à son intimité, même dans ces conditions ! Elle reprenait des forces petit à petit puisque je sentais sa main se refermer sur la mienne. Soudainement, elle prit une grande inspiration, me faisant faire un mouvement en arrière de peur qu’une nouvelle crise refasse surface, cependant, elle s’accrocha à moi dans la détresse. Je la pris donc dans mes bras l’aidant plus ou moins à se mettre assis. « Là ! Reste calme, je suis là. » Lui parler était une nécessité. Elle devait se sentir entourée et en sécurité. La panique étant quelque chose qui pourrait lui apporter une respiration encore plus difficile. Malheureusement, j’aurais dû moi aussi rester calme, mais, c’était bien plus fort que moi. Après tout, je n’ai jamais fait ça de ma vie, et pour une première, je ne m’en tire pas trop mal. Je lui tirais les cheveux vers l'arrière pour éviter que cela la gêne et pour lui apporter un contact rassurant. J’espérais en tout cas au fond de moi qu’elle n’aurait pas de séquelle de cet événement qui est certainement traumatisant. Ne plus avoir de force, ne plus pouvoir parler, je n’imagine même pas une seule seconde la sensation qu’elle éprouve, mais ça ne doit pas être facile à supporter, surtout qu’elle a toujours sa conscience ! Heureusement, les secours étaient arrivés et je pouvais souffler un peu et reprendre moi aussi mes esprits.

Je me relevais alors afin que les secours puissent passer avec le brancard pour pouvoir l’emmener aux urgences et s’assurer qu’elle allait se remettre sur pied malgré l’injection de l’Anapen. Tout en restant à ses côtés j’observais les trois hommes se communiquer en tout sérénité. Elle était hors de danger, mais elle allait peut-être avoir quelques petits examens à faire pour voir si la situation s’améliorera au fil du temps.

Je rangeais les affaires que j’avais éparpillées partout par terre, prenant soin de ne rien oublier. Je pris son sac à main et le donna à l’un des urgentistes. Une fois la jeune femme mise dans l’ambulance, je m'approchais délicatement vers l’un des homme, le conducteur apparemment. « Puis-je vous suivre avec ma voiture ? J’aimerais lui apporter mon soutien si c’est possible. » Il hocha la tête et me répondit de suivre le véhicule avec ma voiture. Je me dépêchai donc de prendre mon sac à main que j’avais laissée à ma table et me dirigea auprès de la serveuse afin de lui dire le fond de ma pensée. « J’annule ma commande ! J’espère que vous comprenez mon mécontentement en tout cas ! Vous aurez certainement affaire avec moi dans les jours qui suivent et j’aimerais en toucher deux mots avec le responsable de l’établissement ! Au revoir ! » Une mauvaise pub leurs fera certainement ouvrir les yeux sur leurs incompétences ! Ils ne s’en sortiront pas ainsi. En plus d’avoir risqué la vie de quelqu’un, ils n’ont pas fait preuve de tact en essayant de l’aider correctement. Absolument pas professionnel ! Je franchis le seuil de la porte puis regarda l’ambulance partir au loin. Je me précipitais donc en direction de ma voiture afin de suivre le véhicule et voir l’évolution de la santé de la jeune femme. Je prenais vraiment ça à cœur, mais c’est ainsi que je suis, et la peine que j’avais eu de la voir ainsi me donnait envie de la réconforter et de la prendre sous mon aile.

love.disaster

ONGLET 1 ONGLET 2