La plage est à tout le monde. [pv Emory]

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La plage est à tout le monde.

Je vais à la plage afin d’aller surfer un peu, je prépare mes affaires. Je mets le tout devant moi sur ma table de jardin. Car voyez-vous j’ai une maison sur la plage. Je vais en profiter pour aller surfer un peu. J’ai eu une dure semaine, entre six autopsies et des rendus à faire, je préfèr prendre l’air afin de faire autre chose. Je me mets en maillot de bain, je prépare alors ma planche à surf. Puis, une fois prête, je me dirige vers la plage. Je préfère ne pas trop me prendre la tête. Voilà que je rentre à nouveau dans l’eau, j’y vais doucement afin de ne pas me prendre une électrocution.

Je souris, je me dis que je vais passer un bon moment dans l’océan. Je vais commencer à surfer tranquillement pour aller me faire la vague suivante. Je surf depuis mon enfance en fait. Je suis heureuse, j’ai mis ma crème solaire, je ne voudrais pas me prendre un coup de soleil. Je surf tranquillement lorsque je croise d’autres surfeurs. Je ne les connais pas du tout, je reste dans mon coin tranquillement, je ne tiens pas à avoir des ennuis. Je prends la vague suivante, je vais profiter de ce petit moment rien que pour moi.

Alors que je prends la vague suivante, je me rends compte que l’on va sans doute venir me gonfler. Lorsqu’il s’agit d’un spot de surf, en général, on n’accepte pas du tout les petits nouveaux. En général, on ne le dit pas parce que sinon cela va donner une mauvaise image de ces personnes qui sont baba cool et qui pensent rester bien gentils. En tous les cas, il y a une petite chose que je sais : je dois sans doute prendre le temps de me familiariser avec ces personnes. Ils ont dû voir que je vis à la maison qui donne sur la plage privée. Seulement, je ne vois pas trop comment est-ce qu’ils vont faire maintenant. Je me dirige vers ma plage. J’espère bien que l’on ne va pas venir m’embêter.

Je suis en train de m'essuyer sur ma plage alors que des gens viennent me voir. Je sens que je vais être agacée par eux... De toute façon, je me dis que je vais, que je dois rester calme.Je m'aperçois aussi que je vais devoir parler, sauf que je n'en ais pas envie du tout. Je vais sans doute rentrer sur ma terrasse alors que j'ai encore envie de surfer. Je regarde les gens. Je me demande bien s'ils vont réagir.

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LA PLAGE EST À TOUT LE MONDE

YUNG & EMORY

Le calme de l’eau est toujours plus agréable que le murmure incessant des gens qui parle. Je n’ai rien contre les autres, mais très franchement je crois que quand on vit avec 4 autres personnes, on donne assez dans le social. Venir surfer c’est ce qu’il me faut pour me détendre et pour m’éloigner des problèmes parfois très cons ou exaspérants de mes nombreux colocataires. Je n’ai rien contre eux et en majorité je les apprécie… sauf que j’ai besoin de mon espace un point c’est tout. Surtout quand ce moment tout semble aller de travers. Ma relation amoureuse est merdique, enfin de mon point de vue parce que ma copine ne semble pas trouver qu’il y a quoi que ce soit à redire. Quand je lui demande si tout va bien entre nous, elle me répond toujours, oui pourquoi ? De quoi faire en sorte que je me finis par me poser de sérieuses questions. J’ai toujours peur d’avoir fais un truc de travers dernièrement et très franchement j’ai même commencé à passer plus de temps hors de notre logement que avec elle. Je ne sais pas trop comment me sentir face à tout ça alors j’ai décidé de faire ce que je fais de mieux, venir surfer et tout oublier des mes problèmes pour un temps tout du moins.

Je suis du genre à me lever très tôt, aller courir, revenir prendre une douche et le petit déjeuner en solitaire bien souvent avant de repartir pour aller surfer ma planche sous le bras. Quand je me jette dans l’eau, il y à peine quelques personnes sur la plage et les vagues ne sont pas franchement très haute. Pour des débutants, c’est très bien, mais pour moi qui surfer depuis plus de dix ans maintenant je trouve ça un peu ennuyant. C’est comme faire la grande roue alors qu’on est habitué de faire les montagnes russes du diable. Avec le temps qui passe, des visages connus ne finissent pas apparaître. Je prends le temps de discuter avec certains autres surfeurs avec qui me suis toujours très bien entendu. Le nombre de femme qui surfe autant que moi est très rare du coup je me retrouve bien souvent entourer d’hommes. Au début, ce fut un peu difficile, mais ayant été dans l’armée une bonne partie de ma vie je n’ai jamais eu trop de mal à me faire valoir en t’en que femme dans un monde d’homme. Je suis du genre à respecter ceux qui en retour me respecte. Je crois que c’est toujours une base essentiel dans toutes relations peu importe la nature de celle-ci, amicale ou amoureuse voir même simple connaissance. IL n’y a pas que du mauvais dans la vie militaire contrairement à ce que certains peuvent penser. Oui, ça ma traumatiser d’une manière, mais maintenant je sais comment me débrouiller avec rien en cas de catastrophe mondiale. Dit comme ça… ça sonne loin d’être encore plus agréable.

Je suis assis sur ma planche depuis quelques minutes face à la rive. Il y a peu de surfeur sur l’eau en ce moment. En fais, j’en vois une autre que je ne connais pas. C’est très rare qu’un visage ne me dit rien à présent. Les nouveaux surfeurs ou les surfeurs occasionnels ne m’ont jamais déranger t’en qu’ils ne décident pas de prendre mes vagues ou de me faire chier. Je les laisse surfer tranquille. D’autres par contre déteste les nouveaux. Les étrangers comme ils aiment si bien les appeler. Des gens qui selon eux n’ont pas leur place dans leur fameux spot de surf. En la voyant, je sais tout de suite qu’elle risque d’avoir des ennuies. Je vois d’ailleurs un trio de surfeurs bien connu pour ce la jouer gros durs territoriales approcher d’elle. Je décide donc de m’en mêler avant que sa ne devient n’importe quoi comme je sais que ça risque de l’être. Je l’atteins dans un temps record et avant eux. En me voyant m’arrêté prêt d’elle, les trois hommes semblent maintenant beaucoup plus hésitant. Après quelques instants et un regard noirs de ma part, ils décident de laisser couler. « Les nouveaux visages sont rare dans le coin. C’est trois là ont tendance à aimer causer des problèmes. Désolé si j’entre dans ta bulle. Je voulais t’évité des problèmes avec eux. » Je lui offre un sourire sincère alors que je lui explique mon apparition soudaine à ses côtés.

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La plage est à tout le monde.

Je vois une jeune femme qui me rejoint sur ma plage privée devant maison. Je ne sais pas trop sur le moment, mais me souvenant que j’ai eu aussi la même chose au Japon lorsque je vais surfer. Mais mes parents ont une maison à Osaka, je vais toujours surfer l’été là-bas fin de m’amuser, j’ai commencé à le faire dès l’âge de cinq ans. J’aurais pu passer pro, mais j’ai préféré continué mes études. Vu mon QI, cela aurait été du gâchis d’après mon père. Seulement, j’ai continué les cours de surfs pour mon petit plaisir. Sur le spot de surf à Osaka, tout le monde peut y aller même les petits nouveaux. Il y a bien entendu « le clan des vieux » dont je fais partie. J’y vais tous les ans, je ne vais pas me priver de ce spot à mes prochaines vacances d’étés.

Je regarde la jeune femme tout en me passant mon paréo sur moi pour ne pas avoir froid. Je lui dis avec mon accent bien tranché : « J’avais oublié ce genre de choses. A Osaka, tout le monde peut y aller même s’il y a un clan des vieux surfeurs… Je ne pensais plus qu’ici j’aurais des soucis. Malheureusement pour eux, j’habite face à la plage, et je vais surfer tous les jours ou presque… » Je ne sais pas trop ce qu’elle va me dire, enfin, je pose ma planche sur mes tréteaux pour la nettoyer et en prendre soin. Je reviens avec des boissons fraiches. Je lui pose devant elle de quoi se désaltérer.

Je vois que ma table en bois de style camping, a un peu de sable, cela va sans doute m’agacer, mais je suis sur la plage. Je regarde la jeune femme, je ne sais pas trop ce qu’elle va me dire. En tous les cas, j’ouvre le store pour que nous ne soyons pas trop au soleil. Je souris, je m’assois alors sur le banc face à la table. Je me dis que je ne dois pas trop casser les pieds des gens. Mais bon, je regarde la jeune femme en face de moi. Elle doit bien connaître ses trois nigauds. Je les vois d’ailleurs de loin, je leurs fais un petit signe amical de la main. Je souris, je dis en soupirant : « Ils sont tous les mêmes… De n’importe quel pays, ils sont les mêmes… Je suis le MALE en question… Boofff, quels nigauds…. » Je ris jaune, j’en ai marre de ses machos. Mais bon, je me dis qu’il doit tout de même rester un peu de gens respectueux dans le coin.

Je souris, je dis à la jeune femme en face de moi : « Je me nomme Yung Sook de mon petit prénom, et Baek de mon nom de famille. Je préfère préciser sinon on ne prend que la moitié de mon prénom. Hihihi, remarque c’est assez drôle. » Je ris qu’à moitié, mais bon, cela m’amuse tout de même de le rappeler en riant sous le coup de l’humour. Cela passe toujours mieux. Puis, après tout, même s’ils ne disent que le premier cela me fait tout de même plaisir qu’ils essayent de m’appeler correctement. « Même si ce n’est que Yung, cela est toujours amusant de voir les gens essayer de dire mon prénom. Je trouve que c’est respectueux de leur part. C’est vrai que parfois les prénoms et noms de familles sont étranges ou tout simplement surprenant. »

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LA PLAGE EST À TOUT LE MONDE

YUNG & EMORY

J’ai vu beaucoup trop de gens quittés la plage et malheureusement délaissés le surf du même coup simplement parce que des personnes comme eux veulent ce garder les plages pour eux seuls. C’est des lieux public et donc ouvert à tous aux dernières nouvelles non ? Enfin, j’ai jamais compris réellement le pourquoi certains agissent de la sorte. Bon, d’accord certains de ces nouveaux arrivants sont réellement des emmerdeurs de première zone qui n’y connaissent vraiment rien au surf et qui dans le fond ne vienne ici que pour ce la pété avec leur petit groupe de potes. Mais la grande majorité vienne découvrir un nouveau sport et très franchement sa me met toujours les boules de voir des gens venir gâcher leur plaisir comme ça en les chassant ouvertement de la plage. Elle n’est donc pas la première personne pour qui je décide de prendre partie. En général, quand je suis dans le coin ce groupe de mec vont ailleurs pour emmerder les petits nouveaux. J’imagine que j’ai une réputation parmi les surfeurs sans vraiment le vouloir. Tout le monde est plus ou moins au courant de mon passé comme militaire et je dois avouer avoir dû faire quelques exemples par le passé sans pour autant être violente. Juste assez pour leur montrer de ne pas venir me chercher des noix et ce en aucun cas. Ma planche se retrouve rapidement à côté de la sienne alors qu’on se dirige hors de l’eau en même temps. « J’avais oublié ce genre de choses. A Osaka, tout le monde peut y aller même s’il y a un clan des vieux surfeurs… Je ne pensais plus qu’ici j’aurais des soucis. Malheureusement pour eux, j’habite face à la plage, et je vais surfer tous les jours ou presque… » Je hoche la tête. « C’est malheureusement le problème avec ceux qui pratiquent ce sport. Ils pensent que les plages leurs appartiennent alors que ce n’est pas le cas du tout. Je hais cette mentalité. J’y ai eu droit quand je suis arrivé. Ça va finir par ce tasser et maintenant que je suis impliquer sa devrait aller. Enfin, sans me vanter. »

Je marche avec ma planche sous le bras. Il se trouve que ses affaires se trouvent tout proche des miennes. En regardant au loin, je vois les surfeurs qui sont venu pour l’embêter plutôt sont maintenant loin de nous à mon plus grand soulagement. Je ne veux pas vraiment une confrontation avec qui que ce soit en ce moment parce que je sais que vu mon humeur ça risque de dégénérer trop rapidement. J’enlève mon weatsuit de surfeuse alors que j’attrape une serviette pour enlever le surplus d’eau qui coule sur mon corps. Je tourne la tête quand je la vois revenir avec deux boissons fraîches. J’accepte avec grand plaisir de boire avec elle. « Ils sont tous les mêmes… De n’importe quel pays, ils sont les mêmes… Je suis le MALE en question… Boofff, quels nigauds…. » Je rigole à ses paroles, mais je suis totalement en accord avec elle. Je bois une gorge en secouant la tête. « Ainsi sont les mecs. Certaines choses ne changent pas même si on change de pays. Bienvenue en Australie. » Je m’assis sur le bord de la table. Alors qu’on est assit, elle finit par ce présenter et je dois avouer que sa manière de le faire me fait sourire en coin. C’est rafraichissant de rencontrer quelqu’un comme elle je dois dire et ça me fait plaisir aussi. « Je me nomme Yung Sook de mon petit prénom, et Baek de mon nom de famille. Je préfère préciser sinon on ne prend que la moitié de mon prénom. Hihihi, remarque c’est assez drôle. » Je lui offre un sourire et me présente à m’en tour. « Ravi de te rencontre, moi c’est Emory de mon prénom et Price de mon nom de famille. » Je ne me moque pas de sa manière de présenter, mais je vais dans le même sens. « Même si ce n’est que Yung, cela est toujours amusant de voir les gens essayer de dire mon prénom. Je trouve que c’est respectueux de leur part. C’est vrai que parfois les prénoms et noms de familles sont étranges ou tout simplement surprenant. » Je comprends assez bien comment c’est de vivre avec un prénom qui n’est pas nécessairement commun. Emory est un nom qui sort de l’ordinaire en général et certains semble penser de le mien est Mory et non pas Emory. « Même si ce n’est que Yung, cela est toujours amusant de voir les gens essayer de dire mon prénom. Je trouve que c’est respectueux de leur part. C’est vrai que parfois les prénoms et noms de familles sont étranges ou tout simplement surprenant. » Je rigole de nouveau. « Je comprends assez bien ce que tu veux dire. Price est commun, surtout en Amérique, mais Emory ça ne cours pas les rues peut importe d’où tu viens. »

On discute maintenant calmement et ça fait plaisir. Le calme et la paix enfin. C’est ce que j’aime le plus avec le surf. C’est un sport solitaire, la plus part du temps, mais c’est un sport qui vous fait être le spectateur de première ligne des merveilles de la mer. Les vagues qui sont à la fois majestueuses et dangereuses. J’adore le frisson que ça me procure de les chevaucher. « J’imagine que tu n’es pas venu en ville que pour faire du surf. Le coin, bien que magnifique n’est pas réellement connu pour ces spots de surfs. »

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La plage est à tout le monde.

« C’est dommage parce que je suis certaine que l’on peut trouver un terrain d’entente. Cela m’agace d’un côté parce que cela ne permet pas vraiment aux nouveaux de venir en profiter aussi. » Je ne sais pas trop ce que cela va me donner, mais bon, je passe ma crème solaire pour ne pas avoir de coup de soleil. Je trouve que je peux mettre le parasol pour éviter que l’on se prenne une insolation. Je me lève, je prends le parasol, je le mets dans l’emplacement dans la table. Je trouve que je dois aussi faire tout comme il le faut. Je réalise que la personne que j’ai en face de moi peut devenir une amie même si je ne la connais pas trop. Je souris, je ne sais pas comment est-ce que je peux faire pour la suite, je trouve que pour l’instant, je dois essayer de lui répondre tranquillement.

« Merci, j’ai comme la sensation que je ne vais pas m’ennuyer du tout dans ce nouveau pays. » Je souris, je trouve qu’il est bien mieux que je souris même si cette mésaventure va sans doute me rendre un peu triste. Mais j’aimerais en savoir plus sur ce nouveau pays. Je sais que je ne dois pas non plus m’arrêter à là : « Je pense que je vais essayer de trouver des points positifs à ce nouveau pays pour essayer de le comprendre un peu plus. » De plus, je réalise que je ne dois pas non plus être comme ça, je trouve que pour le moment, je tente de parler un peu plus avec la personne que j’ai en face de moi.

« Enchantée Emory. »Je ramène de quoi boire un peu d’eau. Je ne sais pas si elle va en prendre mais bon, je dépose des bouteilles d’eau si elle veut boire. Je souris, je me dis que je peux aussi essayer de lui parler un peu plus. « L’essentiel c’est que tu aimes ton prénom. Tu es unique comme ça. »Je ne laisse pas tomber les gens, je trouve que cela peut être une bonne chose pour moi d’essayer de parler et de faire connaissance un peu plus avec Amory. « J’ai eu le poste de médecin légiste en chef à la morgue. J’ai passé l’entretien, et je l’ai eu. Donc me voilà ici en ville. »

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