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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


depuis un an il essaye de la séduire, mais en vain !
Quand finira-t-elle par craquer et le laisser entrer dans sa vie ?

vous recherchez une famille ? les wilson attendent encore le reste de leurs membres
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 You walked out and left me stranded

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MessageSujet: Re: You walked out and left me stranded (#)   You walked out and left me stranded  - Page 2 EmptyJeu 2 Mar - 22:21


Heartbreak that I can't escape, a sinking ship I'll never save
Noa & Ashton
Fort heureusement pour moi, Noa n’a pas l’air de se formaliser de mon petit dérapage. Je ne suis pas certain que ce genre de commentaire douteux qu’il m’arrive de laisser échapper de temps à autre serait passé avec une autre fille, mais c’est de Noa dont on parle et forcément, elle me connaît sur le bout des doigts. J’en profite pour poser cette question qui me hante depuis neuf mois, d’une voix pleine de sincérité  et un peu désespérée aussi. J’ai peur de la réponse. Consumé par le doute, je suis donc totalement pris par surprise lorsque Noa ferme soudain ce si petit espace qui nous séparait jusqu’ici pour me serrer dans ses bras. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle fasse le premier pas, mais j’accueille cette initiative avec soulagement tant son contact m’a manqué. Telle une oasis dans ma traversée du désert ou la première bouffée d’oxygène d’un apnéiste refaisant surface.  Mes muscles tendus se relaxent d’un coup et je viens poser mon menton sur la tête de Noa, mes deux mains jointes derrière son dos. Et je ferme les yeux, chérissant l’instant, car je sais qu’une fois les portes automatiques ouvertes, tout redeviendra probablement comme avant. J’ai l’impression que cet ascenseur s’est transformé en capsule temporelle nous isolant du monde réel. « Je me pose la même question… » Même si ça me fait un petit pincement au cœur en apprenant qu’elle a essayé de m’oublier, je ne peux vraiment pas lui en vouloir : j’étais dans la même situation jusqu’à mon entrée dans ce foutu ascenseur. On est aussi pathétique l’un que l’autre décidément. Il est pourtant temps de se rendre à l’évidence. Nous ne sommes pas fait l’un pour l’autre. C’est difficile à croire et encore plus à assimiler, mais la seule chose dont je suis convaincu dans cette histoire c’est bien que notre relation à long terme est vouée à l’échec. Cette idée me hante depuis bien avant notre rupture et c’est seulement il y a peu que je me suis rendu à l’évidence. Je le sais au fond de moi mais ce n’est pas pour autant que je suis prêt à le formuler à haute voix, encore moins devant Noa. Je resserre un peu plus les bras autours d’elle, comme si j’avais peur qu’elle ne s’échappe. Nous restons dans cette position un moment avant que Noa ne s’écarte légèrement – à mon grand regret, mais je ne la lâche pas pour autant. « Comment je suis supposée vivre heureuse avec quelqu’un d’autre alors que tu occuperas toujours une place importante dans ma vie ? » Même si elles paraissent flatteuses, ces paroles sont dures à entendre. Elles me rappellent qu’en tant que petit-ami c’était mon devoir d’assurer son bonheur, mais que j’ai failli à cette promesse tacite en choisissant ma santé d’esprit et mon bonheur à moi à la place. « Je ne suis pas convaincue de pouvoir y arriver. » Je sais qu’elle en est capable. Elle est forte et courageuse. Elle n’abandonne jamais Noa. Me concernant par contre, rien n’est moins sûr. « Moi non plus. » J’ai bien conscience que mes mots simples ne sont pas vraiment encourageants, mais à ce stade je n’ai plus la force de prétendre que tout ira bien parce que moi-même je n’en suis pas convaincu. Evidemment, arrivera un jour où tout ça sera définitivement du passé, résumé à un beau souvenir, mais quand ? Dans un mois ? Deux ? Une année ? Ou trois ? Tout est tellement incertain. Je soupire, cherche mes mots. « Tu y arriveras, j’en mettrais ma main au feu. Un jour tu trouveras le bon. Tu seras heureuse avec lui, tu vivras de nouvelles aventures et créeras de nouveaux souvenirs. Ton cœur est assez grand pour nous deux, j’en suis persuadé. » Plus je parle et plus j’ai ce besoin grandissant, irrésistible, qui m’enjoint de profiter de la situation pour aller plus loin. Franchir ce pas à ma portée. J’en ai envie, ô combien j’en ai envie. Ça me bouffe de l’intérieur et je sais que je ne pourrai pas résister longtemps. Je vais le regretter, c’est certain, mais j’ai déjà franchi la limite du raisonnable au moment où j’ai engagé cette conversation alors c’est trop tard pour faire demi-tour. Je bloque ma conscience qui m’hurle littéralement de rompre le contact et de faire un pas en arrière mais je ne l’écoute déjà plus, toute mon attention concentrée sur le visage de Noa. Mon regard se porte tour à tour sur ses yeux puis sur sa bouche pour finalement s’arrêter sur cette dernière. L’envie et le besoin se sont transformés en urgence incontrôlable. Nos lèvres entrouvertes ne sont plus qu’à quelques petits centimètres de distance, nos souffles se mêlent. Je me suis rapproché sans m’en rendre compte et marque une pause hésitante avant que mon instinct ne prenne la relève et me pousse à agir. En un instant, mes lèvres sont pressées sur les siennes et j’ai l’impression que le temps s’est arrêté. J’essaye de lui transmettre tout ce que je ressens à travers ce baiser, tous mes sentiments, aussi contradictoires soient-ils. Je l’embrasse comme si c’était la dernière fois, et ça l’est probablement, rendant le moment encore plus précieux. C’est un au revoir. Tous mes souvenirs refont surface d’un coup. Je ferme les yeux encore plus fort pour retenir des larmes que je ne suis pas prêt à laisser couler. Pas ici. Pas maintenant. La flamme est toujours là, brûlante au creux de ma poitrine, et pourtant quelque chose cloche. Je n’arrive pas à mettre mon doigt dessus, mais je sens que quelque chose s’est irrémédiablement brisé entre nous il y a maintenant neuf mois et il n’y a plus moyen de recoller les morceaux. Dur retour à la réalité. Je romps le contact et m’écarte à regret après quelques secondes, juste assez pour pouvoir regarder Noa dans les yeux. « J’avais besoin de faire ça juste une dernière fois… »

Emi Burton
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MessageSujet: Re: You walked out and left me stranded (#)   You walked out and left me stranded  - Page 2 EmptyDim 12 Mar - 19:59

How'd we drift so far away from where we left off yesterday?
Ashton & Noa

Il me semble insensé de croire que je pourrais complètement oublier Ashton un jour. Mes tentatives ont clairement échoué jusqu’à présent. Enfin, j’ai réussi à continuer de vivre ma vie sans lui, certes. Sauf que sur le plan émotif, j’étais complètement à côté de la plaque. Enchaînant les bêtises, ne serait-ce que pour essayer de retrouver une parcelle des sensations qui m’avaient filées entre les doigts en même temps que son départ. Nul besoin de dire que je n’ai jamais réussi. Malgré moi, j’étais devenue dépendante de ce sentiment. Tellement que chaque tentative manquée me rendait confuse à savoir si ce n’était pas ma mémoire qui me jouait défaut et que tout ceci était complètement faux. Bref, j’ai passé par diverses étapes, pour me rendre compte, aujourd’hui, que rien n’avait été inventé. En le serrant dans mes bras, je sais que ce qu’on a vécu était vrai et c’est d’autant plus triste. C’est, d’ailleurs, pour cette raison que je n’ai pas résisté à aller le serrer. Si ça me permettait de ressentir à nouveau, ne serais-ce que pour quelques secondes, j’allais en profiter. « Moi non plus. »  L’envie de lui demander de ne pas m’abandonner à nouveau reste en suspens. C’est le choix facile, celui qui nous éviterait de souffrir. Du moins, pendant un moment, jusqu’à ce que les choses s’enveniment entre nous. Il y avait une raison pour laquelle il est parti et cette raison nous rattrapera toujours. « Tu y arriveras, j’en mettrais ma main au feu. Un jour tu trouveras le bon. Tu seras heureuse avec lui, tu vivras de nouvelles aventures et créeras de nouveaux souvenirs. Ton cœur est assez grand pour nous deux, j’en suis persuadé. » « Je… » ne veux pas. Je ne sais pas ce qui m’arrive à ne pas être en mesure de lui dire ce qui me passe vraiment par l’esprit, ce n’est pas quelque chose qui me bloque en temps normal. Je n’arrive qu’à accentuer la pression que mes mains font sur ses hanches en compensation. La politesse voudrait que je lui souhaite la même chose. Sauf que je ne suis pas en mesure de l’imaginer avec quelqu’un d’autre pour l’instant. Ce n’est pas juste, mais je n’ai jamais proclamé l’être non plus. « On verra. » Soufflais-je doucement en relevant la tête pour regarder directement dans ses yeux. Je ne suis pas en mesure de déterminer ce qui adviendra du futur. D’autant plus que le présent m’embrouille déjà bien assez. La proximité ne passe pas inaperçu et je me perds dans son regard qui louche légèrement vers ma bouche. Je sais que quelqu’un devrait faire un pas vers l’arrière, mais ni lui, ni moi ne reculons. Je suis en faite figée, je sais que je ne devrais pas vouloir ce qui risque de suivre, mais c’est plus fort que moi. J’ai besoin de ce contact. J’ai besoin qu’il me fasse sentir comme j’avais l’habitude de me sentir. Peu importe les conséquences. La proximité se réduit de plus en plus, je ne sais même plus qui en est responsable et sincèrement, je ne m’en soucie plus. Ce si court moment qui semble durer une éternité est finalement coupé par l’initiative d’Ashton. Mon cœur rate un battement et mes mains ont le réflexe de venir chercher sa nuque. Accentuant ainsi la pression et ce besoin de l’empêcher de reculer pour me laisser le temps d’absorber toutes les émotions qui viennent avec ce geste. Ce n’était pas un baiser tendre. Il exprimait tout ce que nous n’avions pas su mettre en mots. Je me perds et je me concentre seulement sur ses lèvres si douces. Mes mains glissent sur son cou pour se rendre jusqu’à son torse. Un manque d’oxygène commence à se faire ressentir. Ce contact est similaire à celui d’une vague qui vient de m’engloutir et où je n’arrive pas à retourner à la surface. Nos lèvres se séparent, mais la proximité est toujours présente. « J’avais besoin de faire ça juste une dernière fois… » Je reprends ma respiration calmement, mais une pulsion s’empare de moi. « Non ! » Je n’avais pas envie que ce soit la dernière fois, pas maintenant. J’avais besoin de le ressentir encore un peu. Je me rapproche donc de ses lèvres à nouveau et dépose un baiser plus tendre que le dernier avant de le faire reculer sur la paroi et reprendre où nous nous étions arrêté. C’était un peu plus entreprenant, mais encore légèrement maladroit. Son contact me brule, mais je ne fais qu’en redemander. Mon corps vient complètement se coller contre le sien quand une vibration se fait ressentir dans ma poche arrière. Je l’ignore, je n’ai pas envie d’arrêter ce moment. Pourtant, la personne qui tente de me rejoindre se fait insistante puisqu’elle tente encore. Si je m’écoutais, le téléphone serait déjà détruit par terre. Mes mains descendent à la fin de son t-shirt et s’arrête, comme pour demander la permission. Sauf qu’un bruit étrange se fait entendre qui me force à me décoller. Je regarde autour et le bruit s’est arrêté alors mon regard se dépose sur Ashton qui tente probablement de comprendre ce qui vient de se passer. « Je suis désolée. » Je ne suis pas encore complètement redescendue sur terre pour être désolée de ce qui s’est passé, mais plus pour la gêne occasionnée. Je sens qu’ajouter autre chose accentuerait ce sentiment alors je laisse tomber l’affaire et ma main n’a le temps que de se diriger vers ma poche avant qu’une nouvelle lumière s’infiltre dans la cabine. Je plisse des yeux et le courant d’air qui venait d’entrer m’indique que les portes venaient d’être ouvertes dévoilant l’ombre d’un homme. Je distingue légèrement le visage de Lukas plus loin dans le couloir. C’est probablement elle qui a tenté de me téléphoner. Même si ça devrait me réjouir, j’ai quand même ce sentiment d’amertume qui me ronge.
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MessageSujet: Re: You walked out and left me stranded (#)   You walked out and left me stranded  - Page 2 EmptySam 18 Mar - 21:52


Heartbreak that I can't escape, a sinking ship I'll never save
Noa & Ashton
Et voilà. Un dernier baiser avant de tourner la page. De laisser mes sentiments de côté, de les enterrer dans l’espoir qu’ils s’apaisent un jour. Un sourire résigné retrousse légèrement mes lèvres tandis que je m’écarte pour pouvoir la regarder dans les yeux. J’espère qu’elle ne m’en veut pas pour ce geste probablement déplacé, mais c’était plus fort que moi. Tristesse, mélancolie, soulagement ? Je ne sais même plus ce que je suis sensé ressentir à présent. Tout s’embrouille. J’ai besoin d’air. « Non ! » Alors que je m’apprête à faire un pas en arrière, Noa me prend soudain au dépourvu en rattachant farouchement mes lèvres aux siennes. Pris par surprise, je fais mine de protester mais je sais d’avance que c’est peine perdue. On ne devrait pas… Non. Je n’ai plus envie de lutter. Toute raison oubliée, je m’abandonne corps à âme à ce baiser, à ces lèvres bougeant lentement, trop lentement contre les miennes. Mes mains volent instinctivement vers sa nuque, mes pouces sur ses joues, ses cheveux emmêlés entre mes doigts. Le contact de sa peau douce est brûlant, électrique, addictif. J’en veux plus. Une légère pression de Noa me fait reculer et je sens bientôt la paroi de la cabine contre mon dos, seul élément nous raccrochant vaguement à la réalité. Un flux de chaleur me traverse tout entier dés que je sens son corps se presser contre le mien, réveillant instantanément des envies primaires que je tente de refreiner depuis neuf longs mois. Je n’ai plus aucun contrôle sur mes actions, me laissant guider par le rythme hésitant de celle que j’ai tant aimé et que j’aimerai sans doute toute ma vie. Je n’ai aucune idée de ce qui est en train de se passer mais une chose est sûre, je n’ai pas envie d’arrêter. Doucement, mes mains descendent pour venir explorer ce corps que je connais par cœur, de ses épaules à son dos et jusqu’à ses hanches que j’enserre pour les amener encore plus près de moi. Si un brin de doute subsistait, il est rapidement balayé lorsque je sens les doigts fins de Noa venir tirer sur le bout de mon t-shirt. Bordel. Elle m’entraîne sur une route accidentée avec un cul-de-sac pour seule issue, je la suis pourtant les yeux fermés. Je lui réponds en glissant mes pouces sous son top, caressant ses hanches qui se couvrent aussitôt de chair de poule. Je souris contre ses lèvres humides, ravi d’avoir toujours autant d’effet sur elle. Mais avant même que je n’aie le temps d’aller plus loin, Noa s’écarte alors qu’un bruit de mécanique résonne dans l’habitacle. Nous échangeons un regard confus, souffles saccadés. Mon esprit encore embrumé par le rush d’adrénaline ne comprend pas pourquoi elle s’excuse. « Je… »  C’est tout ce que j’arrive à dire avant qu’une soudaine lumière ne s’infiltre dans la cabine, me faisant plisser les yeux. Un homme en combinaison de travail est le premier à nous adresser la parole une fois les portes automatiques complètement ouvertes. « Hey ! Vous allez bien là-dedans ? » C’est maintenant qu’ils se décident à venir nous aider ? Ils n’auraient pas pu choisir pire moment, ces crétins ! Je pousse un long soupir de frustration qui tient davantage d’un feulement animal avant de fourrer mes mains dans mes poches de jean, à regret. « Ouais, ça va. Tout va bien. »  Peut-être que c’est mieux ainsi après tout. Je ne sais pas jusqu’où on aurait pu aller si on n’avait pas été interrompu, mieux vaut ne pas y penser. « On a fait au plus vite pour venir vous sortir de là, j’espère que le temps n’a pas été trop long ! » Qu’il continue avec ce ton innocent et je lui en colle une. J’ai presque envie que les portes se ferment à nouveau, nous laissant ainsi dans notre bulle. Le retour à la réalité est bien trop brutal. Mon regard se porte sur le panneau de contrôle où le chiffre 3 est allumé. Soupir vaincu. C’est sans répondre au commentaire de l’autre abruti de service que je me tourne vers Noa et lui adresse un léger sourire résigné, un peu embarrassé aussi. « Bon, c’est mon étage, je dois y aller j’imagine… Je suis content de t’avoir revu Noa. » Ce n’était pas gagné d’avance mais je suis pourtant sincère. À ce stade je ne sais plus quoi penser. Je n’ai pas envie de partir, surtout après ce qui vient de se passer, même si c’est probablement la meilleure solution. Mes pieds restent cloués au sol, mes mots en totale contradiction avec l’immobilité de mon corps. « Porte-toi bien. » Je veux la toucher, la serrer dans mes bras, l’embrasser encore une fois. « Et… bonne continuation. » Bonne continuation ? Sérieusement ? Je ferme brièvement les yeux, me maudissant intérieurement pour ce choix de phrasé hasardeux, puis me décide enfin à tourner les talons en direction du couloir, la tête basse et un goût amer dans la bouche. Il me faut cependant croiser le chemin de Lukas, la belle-mère de Noa, avant d’atteindre cette solitude bienvenue. Son regard est indéchiffrable, mélange étrange d’étonnement, de suspicion et de dédain. Je ne la connais pas tant que ça, elle est arrivée dans la famille Lane plus ou moins au moment où j’en suis parti, mais je suis sûr qu’elle m’a reconnu. « Oh euh… Bonjour Luk- Mme Antonelli. » Je me reprends à la dernière seconde, doutant que je puisse encore me permettre ce genre de familiarité. J’ai brisé le cœur de sa belle-fille après tout, je comprendrais qu’elle ne me porte pas dans son cœur. « Félicitations… pour votre fils. » Je ne m’attarde pas plus longtemps histoire d’éviter des questions intrusives auxquelles je ne peux répondre. Mon dos vouté définitivement tourné à l’ascenseur, je me perds bien vite dans mes pensées, focalisé autours d’un seul et unique sujet. Noa. Et moi qui pensais que nos retrouvailles allaient permettre d’éclaircir les choses entre nous une bonne fois pour toute, je suis maintenant plus perdu que jamais. Et demain sera probablement pire.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: You walked out and left me stranded (#)   You walked out and left me stranded  - Page 2 EmptyMar 28 Mar - 5:09

How'd we drift so far away from where we left off yesterday?
Ashton & Noa

C’est sans surprise que je constate que mon corps ne veut pas réellement se calmer. Au lieu, je sens mon poids se répartir d’une jambe à l’autre en écoutant les propos de l’homme qui nous a imposé un retour à la réalité brusque. Cependant, mon esprit est encore embrumé de toutes ces émotions et ces sensations qui m’avaient frappées de plein fouet. Je passe mes mains dans mon visage essayant d’oublier à quel point mon corps avait répondu aussi facilement au sien il y a à peine quelques minutes. Jamais je n’aurais cru retrouver cette connexion à la fois si évidente et enivrante, c’est donc avec un soupir d’exaspération et de frustration que je réponds à l’affirmation qui venait d’être émise.  « Ouais, ça va. Tout va bien. » Son ton m’indique que la situation l’agace autant qu’à moi et je n’ai aucune idée si je dois trouver cela rassurant. Peut-être regrettait-il d’avoir succombé ? Quoi qu’il en soit, l’air fendant de l’homme nous faisant face me révulse. À croire qu’ils se faisaient des images dans sa tête de ce qu’il avait pu interrompre. Bien qu’il n’avait probablement pas tout à fait tort, je ne peux empêcher mon sourcil de s’arquer en entendant la suite. « On a fait au plus vite pour venir vous sortir de là, j’espère que le temps n’a pas été trop long ! » La patience n’étant pas mon domaine, je n’empêche pas un commentaire sarcastique de franchir mes lèvres à l’intention du fendant. « Franchement, il ne fallait pas faire autant d’effort pour être aussi rapide. » L’ironie est à son comble quand on sait que durant les premières dizaines de minutes, mon seul souhait avait été de sortir rapidement de cet ascenseur. Maintenant, je ne suis pas capable d’en dire autant. Je voulais simplement retourner dans cette bulle que nous avions créé pour reprendre cette passion qui m’avait tant manqué.  Malheureusement, il n’y avait aucun moyen de retrouver ce contact. Peut-être étais-ce mieux ainsi ? Enfin, c’est sans compter cette frustration qui s’est installé quelques minutes plus tôt contredisant ce questionnement naissant. « Bon, c’est mon étage, je dois y aller j’imagine… Je suis content de t’avoir revu Noa. »  Je recentre mon attention sur lui pendant quelques instants avant de regarder par terre. Ne sachant pas si le sentiment était partagé, je ne réponds rien. Après tout, contente est loin d’être un qualificatif qui me décrit présentement. Il enchaîne donc avec des banalités que je n’écoute que d’une oreille. « Au revoir Ashton. » J'ai cette même sensation horrible dans la gorge et mon estomac est tout aussi noué que lorsque nous nous étions quitté la première fois. Les larmes et la haine en moins. Je secoue la tête rapidement histoire de me donner de la contenance pour affronter les possibles futurs questions de Lukas sur ce qui venait de se passer et trace le même chemin que lui ignorant l’homme en qui toute ma frustration s’était dirigée. Si ce n’était pas de lui, je ne sais pas où nous en serions rendus et c’est d’autant plus agaçant de ne pas le savoir. Je m’arrête finalement devant ma belle-mère qui affiche un air inquiet, un air qui n’avait pas quitté ses traits depuis la naissance du bébé. « Tu vas b…» Elle s’arrête lorsque mon regard croise le sien, à croire qu’elle avait compris que je ne voulais pas réellement en parler et que non, ça n'allait pas si bien. « J’ai essayé de les faire agir plus rapidement et de te prévenir… » Honnêtement, à ce stade, j’avais juste envie de tout oublier, de me faire croire que cet épisode ne soit jamais arrivé. « Merci Lukas. » Dis-je dans l’espoir que le sujet sera clos pour de bon. « Tu viens prendre l’air avec moi deux minutes ? » Je savais d’avance qu’elle ne refuserait pas cette proposition, c’est donc vers les escaliers, cette fois, que je me dirige pour sortir de cet hôpital pendant quelques instants.
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